CITATION
Au fait, Arthe, j'ai une question : que signifie le titre, "stargate earthling Fleet" ?
EUh, vous allez rire... euh.... ça veut dire flotte terrienne.
Ben oui, au départ, je voulais surtout parler de la flotte. Le problème, c'est que pour que ça reste cohérent, je ne pouvais pas introduire de nouveaux gros vaisseaux.
Donc, j'ai du me contenter des BB-305, et éventuellement de l'intervention d'un BC-304 plus tard (pas encore écrit, ça)
Et puis, j'ai décidé en écrivant de m'éloigner un peu du concept de le flotte, mais ça restera quand même présent tout le long de l'histoire.
Merci à tous pour les commentaires. SI vous avez aussi des critiques, n'hésitez pas, ça permet d'améliorer l'histoire.
Bon, ben la suite :
Et là, ils virent.
Ils virent des centaines de milliers de prisonniers, criants, entassés dans cette grotte, qui mesurait plusieurs kilomètres cubes. La plupart rampaient et mangeaient une espèce de bouillie jaunâtre qui traînait au sol au milieu des excréments. Ils buvaient une eau saumâtre, stagnante et malsaine. La majorité n'avait plus d'habits, les autres ne portaient que des lambeaux. Tous étaient extrêmement maigres. Ils vivaient entre les milliers de cadavres de leurs camarades qui n'avaient pas survécus et qui dégageaient une odeur putride.
Quasiment tous les soldats vomirent, et certains s'évanouirent. Ils étaient dégoûtés et horrifiés par ce spectacle macabre et terrifiant.
Le colonel McLane était devenu totalement blanc. Il était choqué et estomaqué. Alors que tous les prisonniers criaient, les soldats ne prononçaient pas un mot.
-CAPITAINE RODGERS, RELEVEZ MOI.
Le colonel McLane quitta la grotte, et contacta le Lieutenant-colonel Raynaud.
-Téléportez moi près de la porte des étoiles.
-Tout de suite.
Arrivé près de la porte, le colonel observa le passage des équipes médicales et des renforts.
Lorsque le vortex se coupa, il se rapprocha du DHD installé par les équipes des BB-305 et ordonna au technicien de composer l'adresse de la terre.
-Bien, monsieur.
Une fois l'adresse composée, le colonel McLane composa son code d'identification sur son GDO et passa la porte.
Il arriva dans la salle de la porte du SGC, se dirigea vers le couloir à sa gauche et monta dans la salle de contrôle.
-Où est le général Landry ?
-Il est dans son bureau, mais il…
Le colonel ignora la suite et monta l'escalier vers la salle de briefing, puis rentra dans le bureau du Général Landry, lequel était en pleine discussion avec le Lieutenant-colonel Carter.
-Je ne vous ais pas permis de vous introduire dans mon bureau de cette manière, colonel ! Et, qui êtes vous ?
-Oui, je parlais d'affaires personnelles au général, j'aurais préféré que vous frappiez avant d'entrer ! Ajouta Carter
-C'est que… je…. on….
-Eh bien, colonel ! Vous n'êtes pas rentré importunément dans mon bureau pour bégayer des paroles sans aucun sens.
-C'est...Il y a sur la b…base Goa'uld, dans la prison….
-Vous avez retrouvé SG-13 ?
-Il faut envoyer quatre régiments entiers sur P6X-465 !
-Vous plaisantez, colonel ?
-Non, monsieur, la prison de cette planète est une grotte, c'est pire que les camps de concentration nazis.
-Mesurez vos paroles, colonel !
-Je ne plaisante pas : Il y a, entassés dans une grotte de plusieurs kilomètres cubes, des centaines de milliers de prisonniers, réduits à manger de la boue et à boire de l'eau stagnante du fond de la grotte. Ils sont comme des bêtes, privés de lumière, de feu, de tout. Ils vivent au milieu de milliers de cadavres, nus, entassés, et on ne sait pas tout : on n'a pas osé s'approcher.
-Mon dieu !
Landry et Carter blêmirent.
Le général décrocha son téléphone et composa un des numéros en mémoire, le premier sur la liste.
-Je veux parler de toute urgence au président, en priorité !
Quelques minutes passèrent, sans une parole prononcée.
-Monsieur le président, je demande la mobilisation d'une division de l'armée de terre sur P6X-465; De toute urgence !
-Vous rigolez, général ?
-Non, monsieur.
-……..
-Monsieur le Président ?
-De quoi s'agit-il ?
-D'après le colonel McLane, la prison de cette planète est une gigantesque grotte, et d'après ce qu'il m'a raconté, c'est pire que tout ce qu'on a pu voir comme camps de concentration, comme prisons. C'est encore pire que Netu, que toutes les pires prisons goa'uld jamais vues.
C'est… horriblement terrible et ineffable.
-Hum, et la nécessité d'envoyer une division ?
-Il y a des centaines de milliers de prisonniers, et ils ont absolument tous, besoin de soins extrêmement urgents.
-Il faudra environ une semaine, je pense, pour envoyer ces hommes et leur matériel, je pense, et pareil pour le retour, vous êtes sur que c'est nécessaire, et que vous voulez sacrifier deux semaines de fonctionnement du SGC ?
-Sur et certain, monsieur le président.
-Dans ce cas, je contacte le chef d'Etat-major des armées.
-Merci, monsieur.
Le Président raccrocha.
Le général se tourna vers le Colonel McLane.
-Je ferai ce qu'il faut pour sauver ces malheureux.
-Je vous remercie de m'avoir écouté, monsieur, et d'avoir téléphoné, malgré mon entrée inopinée.
-A votre place, J'aurais fait pareil, Colonel.
-Permettez-vous que je regagne P6X-465 ?
-Allez-y.
Dans la Prison de la grotte, où les prisonniers criaient toujours, les soldats, blancs comme neige, commençaient à s'approcher des prisonniers, et de l'immense herse qui les séparait d'eux. Ils arrivèrent à distinguer des silhouettes. Ils s'approchèrent encore. Soudain, ils eurent un mouvement de recul, en voyant que les hommes devant eux avaient été atrocement mutilés et qu'ils saignaient encore. Les soldats partirent en courant.
-C'est horrible… Ils ont été… Je veux sortir !
-C'… C'est un cauchemar !
Le capitaine, qui était resté à l'écart, les fit sortir de la grotte et les fit raccompagner à l'air libre.
Les premières équipes médicales arrivèrent dans la grotte et mesurèrent l'étendue des dégâts sur les prisonniers.
-IL FAUT DETRUIRE LA HERSE QUI NOUS SEPARE D'EUX !
-JE NE SUIS PAS SUR QUE CA SOIT UNE BONNE IDEE. ILS ONT L'AIR COMPLETEMENT FOUS. QUI SAIT CE QU'ILS FERONT UNE FOIS LIBERES. Observa le Capitaine Rodgers.
-ON VA ALLER VOIR CA DE PLUS PRES !
Les membres de la première équipe médicale s'approchèrent de la herse, et observèrent les prisonniers. Ceux-ci se déplaçaient dans tous les sens, rampaient, criaient, mais certains étaient plus calmes, et apparemment, ils n'étaient pas complètement fous.
-EST-CE QUE QUELQU'UN ME COMPREND ?
Une voix grave s'éleva derrière les premiers rangs.
-OUI, MOI !
La plupart des autres prisonniers s'éloignèrent en rampant ou à quatre pattes, de celui qui avait répondu.
-QUI ÊTES VOUS ?
-STEFEN HEIDAKO, JE VIENS DE LA PLANETE HEBRIDA. ET VOUS, QUI ÊTES VOUS ?
-NOUS SOMMES DES MEDECINS, DE LA PLANETE TERRE. COMBIEN Y A-T-IL DE PERSONNES ENCORE SAINES D'ESPRIT ?
-C'EST DIFFICILE A DIRE, TOUT LE MONDE EST PLUS OU MOINS FOU, ICI.
-A VOTRE AVIS, POUVONS NOUS OUVRIR LES HERSES ?
-OUI, IL N'Y A PERSONNE DE RELLEMENT DANGEREUX, ICI.
-IL VA FALLOIR VOUS ELOIGNER DES HERSES : ON VA LES FAIRE SAUTER A L'EXPLOSIF.
-JE DIS A TOUT LE MONDE DE S'ELOIGNER.
Le chef des équipes médicales, le Lieutenant Georges Mccarey, sortit de la grotte pour aller voir le Colonel McLane. Il voulait avoir son autorisation pour faire sauter les herses.
Le colonel revenait à pied de la porte des étoiles quand le Lieutenant l'aperçut.
-Mon colonel, nous avons questionné un des prisonniers, d'après lui, la plupart des prisonniers sont plus ou moins fous, mais ils ne sont pas dangereux et qu'on peut faire sauter les herses, qu'en pensez vous ?
-D'accord, on fait ce qu'il a dit : de toute façon, on n'a pas le choix : on ne va pas laisser ces malheureux là-dedans. Mais d'abord, on va mettre en place des barrières, tout autour de cette prairie, où on réunira les prisonniers. Le temps que vous placiez les explosifs, on aura fini.
-Je suggère de faire passer le mot aux gens à peu près sains d'esprit d'attendre que les plus fous sortent d'abord. Ensuite, il faudra leur dire de se diriger vers les soldats pour qu'on leur prête assistance et qu'on note leur identité etc…
-Je suis d'accord. On fait comme ça : on fait sortir nos soldats du tunnel, on place les explosifs, on évacue les artificiers, et on fait peter. Ensuite, on place nos soldats sur les cotés pour qu'ils s'occupent d'eux. J'ai fait venir de la terre des boissons et des rations spéciales pour les personnes victimes de malnutrition. En ce moment, on envoie aussi des habits pour ces malheureux. Et le président a autorisé le déploiement d'une division, qui viendra s'occuper de ces gens. Mais il leur faudra une semaine avant d'être tous sur place.
-Je vais le dire aux prisonniers.
Le Lieutenant Mccarey repartit vers la grotte.
Pendant environ deux heures, l'équipe de soldats artificiers s'occupa de placer les explosifs sur les herses, pendant que les autres soldats, à l'extérieur, mettaient en place des barrières ramenées du site Delta, pour empêcher les fous de trop s'éloigner.
dans le même temps, des équipes de mécaniciens, de techniciens et d'ingénieurs, venus aussi du site Delta étaient occupés à la réparation du second BB-305 immobilisé au sol.
Le site alpha avait, quant à lui, envoyé un contingent de 30 hommes pour prêter main forte aux soldats épuisés qui avaient menés les premiers assauts et qui ne s'étaient pas arrêtés de bouger, de se battre ou de porter des choses, depuis près de huit heures.
Lorsque tout fut en place, après plusieurs heures de travail, les artificiers déclenchèrent l'explosion des charges posées sur la herse. Le bruit, amplifié par la voûte, fut terriblement fort. Dès que les flammes des explosions disparurent, les prisonniers se mirent à courir à toute vitesse vers l'extérieur. Ils sortirent de la grotte, passèrent par le tunnel, et, une fois à l'air libre, se dispersèrent en tout sens. Pendant plusieurs minutes, le flot de personnes sortant du tunnel ne tarit pas, mais au fur et à mesure, il n'y en avait plus qui couraient, mais qui marchaient difficilement. Les prisonniers, étaient trop épuisés. Immédiatement à l'air libre, ils levèrent les yeux et se dirigèrent vers les soldats qui les attendaient. Ceux-ci les menèrent vers des tentes formant un hôpital de campagne. On les allongea sur des lits, on leur donna à manger et à boire, on les mit sous perfusion, et on soigna leurs blessures terribles, parfois.
Pendant ce temps, des soldats et d'autres médecins allaient inspecter le fond de la grotte, à la recherche de personnes restées à l'intérieur. Ils en trouvèrent quelques dizaines, qu'ils ramenèrent à l'hôpital de campagne. Celui-ci était débordé, et les soldats venus de la terre durent faire tout ce qu'ils pouvaient pour monter les tentes, les lits et amener les médicaments, les perfusions. Tandis que les soldats travaillent à s'occuper des blessés, les médecins et les infirmiers continuaient d'arriver de la terre, téléportés de la porte des étoiles à l'hôpital de campagne par le BB-305 du colonel Raynaud. Dans la salle des machines du vaisseau, l'ingénieur en chef Tohira Ksonshu, s'inquiétait de l'utilisation massive de la téléportation asgard.
-Mon colonel, je recommande de réduire l'utilisation de ce système dès maintenant de la réserver au personnel médical, et d'utiliser les camions et les FRED pour amener le matériel.
-Quels sont les risques ?
-Nous pourrions griller nos propres circuits de contrôle, et même rompre les connexions dans le système asgard, détruisant ainsi nos téléporteurs, et ce, même en cours de transport.
-Nous allons suivre vos conseils, mais, dans une demi-heure, environ. En ce moment, les manœuvres doivent aller aussi vite que possible. Pensez vous que le téléporteur tiendra ?
-D'ici une demi-heure, ce n'est pas sur, mais ça devrait aller. Par contre, il faudra absolument arrêter complètement le système pendant quinze minutes, changer la cartouche réfrigérante des systèmes informatiques et réinitialiser, d'ici quatre heures. Sinon, le système de sécurité nous bloquera pour une journée complète.
-On fera ça. Terminé.
Pendant ce temps, les soldats étaient en train d'installer des lits directement dans les bâtiments de l'ancienne base goa'uld, ainsi que dans les secteurs non effondrés de la pyramide.
Le colonel McLane dirigeait la mise en place des tentes, des lits, et les soins, tandis que le Colonel Reynolds s'occupait du transport à terre du matériel et du rassemblement des anciens prisonniers fous.
Cette tache s'avérait particulièrement difficile, car les barrières mises en place quelques heures plus tôt n'avaient pas suffi à arrêter tout le monde. En effet, leur fonction était plus dissuasive qu'effective. Certains soldats eurent ainsi à courser des hommes totalement malades, à travers la forêt.
Mais, peu à peu, les soldats envoyés en renfort depuis la terre remplaçaient les premiers contingents et les hommes partaient se reposer dans leurs quartiers, à bord des vaisseaux, ou tout simplement dans les quartiers des jaffas dans la pyramide. Mais, malgré l'arrivée d'officiers de la terre, les officiers de la première opération ne pouvaient toujours pas se reposer, même pendant la nuit qui suivit la bataille. Le colonel McLane cherchait en vain les membres de SG-13 parmi les prisonniers.
-Dites, lieutenant Mccarey, vous n'avez pas vu de nos hommes parmi les prisonniers ?
-Non, mais j'ai repéré pas mal de jaffas, quelques Sérakins, mais surtout beaucoup d'humains, de différentes planètes, et certains m'ont confié qu'ils étaient là depuis plusieurs années. En effet, les goa'ulds cherchaient à les faire souffrir au maximum, et donc, les nourrissaient juste assez pour qu'ils survivent assez longtemps. Le maître de cette planète avait l'habitude de venir dans la grotte, quotidiennement, et d'en torturer quelques-uns. Il les obligeait aussi à agrandir la caverne au fur et à mesure, en creusant avec quelques pioches. Un système mécanique permettait d'acheminer les déblais à l'extérieur. Et, tous les prisonniers qui ne travaillaient pas assez, étaient amputés d'un membre, arbitrairement.
D'ailleurs, je vais vous confier, mon colonel, que je pense qu'il serait mieux pour les membres de SG-13 qu'ils soient morts. Car, ce que ces hommes ont subi là-dedans, c'est bien pire que la mort.
-Je commence à comprendre pourquoi même les autres goa'ulds ont banni Anubis. C'était le mal absolu ! A coté de lui, Sokar était un rigolo…
Pardon, lieutenant, je déraille un peu, mais c'est à peu près ce que je voulais dire.
-Vous en faites pas, mon colonel. D'ailleurs, c'est le lieutenant-colonel O'Marah qui a pris le commandement des moyens médicaux. Demain ce sera peut-être carrément un général, qui sait ? Honnêtement, je me sens dépassé par ça. Aucun homme ne devrait avoir à faire ça.
-Surtout, aucun homme ne devrait infliger de telles choses à d'autres créatures ou à d'autres hommes.
-Vous avez raison.
-Je vais aller voir ce Lieutenant Colonel… comment déjà ?
-O'Marah
-Oui, je vais aller lui demander s'il peut envoyer des légistes chercher SG-13 parmi les cadavres. A propos, vous avez retrouvé Le Tok'ra qui avait été fait prisonnier avec eux ?
-Non, mais si je le vois, je vous contacte.
Le colonel McLane se mit en quête du commandant des moyens médicaux.
Lorsqu'il le trouva enfin, le Lieutenant-colonel O'Marah était en train de pratiquer une opération pour stopper une hémorragie sur un des anciens prisonniers.
Le colonel n'osa pas l'interrompre et attendit qu'il eût fini.
-Alors, comment ça se présente ?
-On va avoir du mal, je le crains, à prendre en charge tout ce monde : Ils sont trop nombreux ! Mais, le principal problème, ce sont les dégâts psychologiques. Les blessures ou la malnutrition ne les tueront pas, mais le désespoir ou la honte, oui. Et cela, surtout à cause de la nature des blessures.
-Vous pensez qu'ils pourront rentrer chez eux, je veux dire, physiquement ?
-Déjà, certains jaffas ayant appris la prise de Dakara et la victoire de la rébellion veulent partir, mais on attend votre autorisation ainsi que celle des Généraux Landry et Perkins.
-Je vais aller les contacter, et je vous transmettrai leurs ordres. Mais, je vous donne déjà mon accord de principe.
-Merci, mon colonel.
McLane se dirigea vers la porte des étoiles à pied, pour contacter ses supérieurs. Mais, la nuit l'avait surpris, et, en peu de temps, il se perdit. Il ne voyait plus devant lui, car les nuages cachaient les étoiles et la planète ne possédait pas de satellite naturel.
-Colonel Raynaud, ici McLane, me recevez-vous ? Pourriez-vous me téléporter jusqu'à la porte des étoiles ?
Personne ne répondit. Que des parasites.
-A tout soldat captant cette transmission : Pouvez-vous contacter le colonel Raynaud et me répondre. A vous.
Il n'y eut encore que des parasites.
-Ce n'est pas dieu possible ! Je n'ai pas été assez loin pour être hors de portée radio.
L'officier essaya de retourner sur ses pas, mais il ne voyait rien et finit par tomber à terre.
-Bon, cette fois, y'en a marre.
Le colonel McLane sortit son pistolet automatique et tira en l'air. L'écho du tir se répercuta sur les collines et les montagnes autour. Il attendit. Plusieurs minutes passèrent sans que personne ne réagisse. Alors, il sortit sa boussole pour essayer de se diriger, malgré l'obscurité.
L'aiguille de la boussole tournait dans tous les sens.
-Suis-je bête ? La boussole ne me sert à rien sur une autre planète.
En effet, le champ magnétique d'un astre change selon la manière dont tourne le métal en fusion dans son noyau. Sur cette planète, le fer en fusion tournait apparemment de manière anarchique.
Le colonel vit alors une puissante lumière verte, à quelques dizaines de mètres de lui. Espérant y trouver d'autres soldats, il se dirigea vers la source lumineuse.
Il déboucha à l'orée de la forêt, et vit d'où venait la lumière. Une bombe avait creusé un trou dans le sol, et, au fond de ce trou, il n'y avait plus de terre, mais un orifice étroit d’où émanait la lueur verte. Poussé par la curiosité, il descendit au fond du trou et se glissa dans l'orifice.
Il tomba dans une vaste salle, éclairée en vert par des sphères lumineuses accrochées au plafond dirigeant leur lumière telles des projecteurs. Les murs d'un noir mat étaient sillonnés par des courbes vertes lumineuses.
Autour de lui, différents équipements fonctionnaient. Des tubes lumineux contenant un liquide translucide protégeaient des fibres optiques; des écrans en forme de trapèze, groupés par cinq, affichaient des formes mouvantes et un emplacement de saisie. Devant les écrans, des pupitres, très minces, en forme de croissant tenaient apparemment place de périphériques d'entrée.
Une porte ovale, située à l'opposée des tubes, menait apparemment vers une autre salle. Un appareil étrange était accroché au mur, tout près de la porte, et projetait un faisceau lumineux devant lui. Le sol était également noir, mais brillait sous la lumière et glissait sous les pieds.
Le colonel McLane était très étonné par l'existence, à cet endroit, d'un complexe souterrain inconnu des goa'ulds. Il remonta à la surface, mais, ne retrouvant toujours pas son chemin dans l'obscurité, il décida de retourner dans la salle souterraine, pour y passer la nuit, en attendant le jour ou d'éventuels secours. Toujours tenaillé par la curiosité, il tenta de se servir des ordinateurs. Mais, toutes ses actions sur les pupitres restaient sans résultat. Cependant, lorsqu'il pressa une des touches, le rectangle noir sur l'écran, destiné apparemment à afficher des entrées du clavier, s'illumina; et lorsque l'officier pressa à nouveau des touches sur le pupitre, des caractères s'y affichèrent. Mais, extrêmement fatigué, le colonel finit par s'endormir au milieu de la salle.
Qu'en pensez vous ?