ho là là, merci Haiyken
CITATION
L'utilisation d'Atlas est bien, mais j'ai peur d'une chose, c'est que si il "porte le monde sur ses épaules", sa le rende en quelque sorte responsable du sort des Anciens, et ça me troublerais un peu, j'avoue ...
hé hé hé!
Lisez
Héliopolis!

Héliopolis is good!
Chapitre 3 : Les fragments du secret
Les joues écarlates, Clara était assise devant le bureau où Weir se tenait debout. Mckay, lui, était adossé contre l’embrasure de la porte, l’air profondément contrarié.
Clara leur avait tout raconté: comment elle s’était perdue, et comment elle avait décidé de manipuler cette console une fois arrivée dans la salle où on l’avait retrouvée.
-votre opinion, Rodney ? demanda Weir.
-la planche, répondit-il calmement.
-plait-il ?
-la planche: comme chez les pirates, on met une planche sur l’un des balcons de la cité, on l’a fait monter dessus, on secoue un peu le tout et plouf, aux requins.
-docteur mckay, intervint Clara, vous n’êtes pas drôle ! Je n’ai rien fait de grave !
-il est strictement interdit de se balader dans les zones inexplorées de la cité sans autorisation, hurla Rodney, la face rouge et les poings levés. Il est également interdit de saccager les trésors technologiques vieux de dix mille ans qui se trouvent ici, encore plus quand on a pas la moindre compétence scientifique !
-j’étais perdue ! J’espèrerais trouver de quoi me repérer ou attirer votre attention !
-ha ! Alors ça, pour attirer mon attention c’est parfaitement réussi professeur Ingals, soyez assurée que je ne suis pas prés de vous oublier ! Je vais même vous avoir à l’œil pour un bon bout de temps !
-ça suffit Rodney, coupa Elisabeth d’une voix calme mais ferme. Elle fit le tour de son bureau et alla se placer devant Clara, qui se leva.
-ça ne doit jamais se reproduire. Je ne vous ai pas prise dans l'équipe pour que vous fassiez des bêtises, déclara-elle d’une voix douce mais une fois encore d’une grande fermeté. Son ton ne permettait aucune réplique : cela ne se reproduirait jamais, c'était une affirmation. Elle avait confiance en Clara pour ne pas recommencer.
-maintenant, à la soirée, termina-elle dans un sourire.
Clara et Weir se dirigèrent silencieusement vers l’endroit où ils étaient attendu, suivi par un mcKay bouillonnant qui semblait prêt à ronger les murs. Une fois arrivés dans la « salle des fêtes », ils virent un banquet trônant au milieu de la pièce et constatèrent le puissant brouhaha qui occupait les lieux. Terriens et Athosiens restaient séparés.
Clara s’éclipsa dans la foule et après avoir demandé le silence, Weir prit la parole.
-je me dois d‘ouvrir ce rassemblement par quelques phrases de mauvaise augure. Il y a quelques jours, nous avons perdu le colonel Sumner en mission, et nos nouveaux amis Athosiens pleurent eux aussi de nombreux morts. Pour eux, je vous demande une minute de silence.
Tout le monde baissa la tête, puis une fois ceci fait, Weir poursuivit.
-nous savons maintenant que nous sommes en danger: nous avons un ennemi dans cette galaxie, un terrible ennemi, et nous sommes coincés. Cependant, vivre dans la peur ne nous avancerait à rien: nous vivons au cœur du plus grand joyau légué par les Anciens et nous avons une mission à accomplir ici. Je veux que chacun fasse son travail le cœur léger. Souvenez-vous toujours que personne n’est seul sur Atlantis, et même si Marshal n’est plus là, nous sommes entre de bonnes mains.
Le rose monta aux joues du major Sheppard, désormais chef militaire de l’expédition, lorsque tous les regards de l’assemblée se tournèrent vers lui.
-notre situation est dangereuse, continua Elisabeth, mais si je pouvais revenir dans le temps et changer tout ça, je n’en ferais rien. Il y a des choses dans cette galaxie qui en valent la peine.
-notre mission était de trouver des armes pour protéger la Terre des Goa’ulds, clama une voix dans la foule. Non seulement il n’y a pas d’armes, mais en plus nous avons attiré l’attention d’un nouvel ennemi encore plus dangereux sur la Terre. La mission est un double échec !
-notre mission a changée, rétorqua Weir. Désormais, nous devons protéger du mieux que nous le pouvons le seul passage de cette galaxie vers la Terre, utiliser intelligemment la cité dont nous avons pris possession pour notre avenir commun, et je crois aussi que nous autres terriens avons un devoir moral vis-à-vis des humains vivant dans cette galaxie, termina-elle en fixant Teyla Emmagan, athosienne arrivée sur Atlantis avec l’équipe de secours de Sheppard.
Dernière chose: je suis consciente du fait que vous serez rapidement fatigués de dormir au sol tous ensembles dans les grandes salles, c'est pourquoi les quartiers privés seront sécurisés dés demain. Sur ce, tranquillisez-vous et passez une bonne soirée, termina-elle avec un sourire.
Le lendemain matin, Victor se réveilla dans la grande salle après avoir passé une nuit agitée peuplée de vampires grimaçants. Il attrapa sa veste, passa au self prendre un café, passa au labo préparer son travail et lire quelques comptes-rendus puis partit à la recherche de Clara, qu’il n’avait pas beaucoup revu le soir précédant. Ne la trouvant pas dans son bureau, il la chercha dans tous les endroits susceptibles d’intéresser une archéologue puis il croisa finalement Sagaman, en grande conversation avec le lieutenant Ford.
-je viens du Congo, expliqua-il. J’aurais voulu porter la double casquette de militaire américain et représentant congolais, mais ils ont refusé. Il y a beau avoir un congolais ici, officiellement ce n’est pas le cas et je suis juste un américain parmi tant d’autres.
-je comprends que ça t’énerve mec, répondit Ford, compatissant.
-salut les gars, les coupa Victor. Je cherche Ingals, vous ne l’avez pas vu ?
-suivez le couloir, au bout il y a un grand portail en triangle, elle est dans la chapelle.
-la chapelle ? Les Anciens ne croyaient qu’en leur science.
-oui, enfin… une sorte de monument, quoi.
Le français emprunta le chemin indiqué par Musa et ne put retenir une exclamation de stupeur lorsqu’il passa le portail en triangle.
Il était dans une salle carrelée aux dalles bleutées dont les murs et le plafond étaient couverts de stalactites artificiels de couleur vert émeraude. Le plafond était soutenu par des colonnes creuses et translucides remplies d’un liquide vert clair parsemé de bulles remontant en haut du cylindre. Un astucieux jeu de miroirs éclairait certains des cristaux couleur émeraude et allaient indirectement en éclairer d’autres, donnant par endroit un effet de forte lumière colorée contrastant avec des zones plus sombres.
Victor s’avança dans le sanctuaire et passa par l’unique issue qui apparaissait devant lui, un couloir circulaire au sol légèrement incliné. Des plantes et autres fleurs très colorées ornaient le plafond et des statues de diamant représentant des êtres humanoïdes d’une pureté incroyable étaient à moitié incrustées dans les parois cristallisées, tel de gros bas-reliefs: des membres graciles, une taille idéalement fine, pas de sexe, une tête à la forme parfaite sans chevelure, le tout brillant de mille feux.
Des âmes, de purs esprits, voilà à quoi ces statues firent penser Victor.
Un bruit de cascade arriva à ses oreilles et il sortit du tunnel, long de six mètres. Il eu alors le souffle coupé.
Au bout de la salle se trouvait une gigantesque statue de pierre blanche représentant un homme âgé, musclé, barbu et à l’expression rassurante. Elle n’était visible que jusqu’au torse, le reste étant englouti dans un bassin aux flots agités. Un mur incurvé de prés de dix-sept mètres de haut se trouvait derrière la statue, d’où coulait un rideau d’eau jusque aux omoplates de la sculpture qui devait faire dans les seize mètres. Sa première main n’était pas visible, le bras plongeant sous l’eau. La seconde main, ouverte et juste au dessus de l’eau, portait une sphère parfaite de plus d’un mètre de diamètre, faite d’or pur. Un jet d’eau jaillissait de la paume et obligeait la sphère d'or à tourner sur elle-même indéfiniment dans la main de l'être de pierre.
Des pics lisses et droits d'un mètre de haut faits de diamant, de rubis, de cristal et d’autres matériaux semblables étaient placés sur le petit rebord du bassin à intervalle régulier. En regardant bien, on pouvait voir des formes végétales dépasser de l’eau agitée, ainsi que quelques poissons fantastiques. Ici encore, les parois de la salle ressemblaient à un tunnel Tok’ra, les pics d’émeraude en plus.
À mi-chemin entre le couloir rond et la statue se trouvait par terre un cercle incurvé d’environ deux mètres de diamètre au centre duquel se trouvait une lame de métal lisse, fine et haute d’un mètre cinquante, et à son sommet une grosse bille brillant d’un orange vif d’où s’élevait de petits éclairs bleus semblant caresser et alimenter une projection holographique orange, une série d’écritures Anciennes.
Au pied de cette plus petite œuvre d’art, Clara était assise en tailleur sur le sol, crayon entre les dents, calepin dans la main, absorbée dans son étude de la salle.
Victor arriva silencieusement derrière elle, lui donna un petit coup sec du doigt sur la tête sans qu’elle sursaute et il se mit à parler d’une voix forte et enjouée.
-coucou ! Tu fais quoi de beau ?
Clara nota le tutoiement mais ne fit pas de remarques. Elle avait décidé d’accepter la proposition informulée de son ami.
-je t’ai entendu arriver gros malin, répondit-elle en lâchant le crayon qu'elle tenait dans sa machoire. Tu es aussi discret que cette statue pourrait l’être si elle bougeait. C’est magnifique, hein ?
-c’est vrai, répondit-il d’une voix absente en admirant les lieux. Le son que produit cette cascade, c'est... apaisant. C’est en l’honneur de qui ?
-d’un être exceptionnel qui sauva les Anciens. Il y a plusieurs millions d’années, Poséidon, le "père de l'Atlantide", dessina Atlantis et supervisa sa construction. Il aida des rescapés à survivre au fléau et il les mena jusque dans Pégase, où il fonda la civilisation Lantienne en établissant les premières colonies et en popularisant un style architectural peu utilisé des Anciens jusque alors. Ce monument, c’est la seule chose qu’il n’avait pas prévu pour la cité. Ceux qui suivirent bâtirent cet endroit pour lui rendre hommage, à lui et à tous ceux qui arriveraient au statut de héros des Anciens après Poséidon. Son corps a été immergé au fond de ce bassin. C'est marqué dans le texte holographique que tu as devant toi.
-c’est lui, la statue ?
-je pense.
-au SGC, j’ai lu des rapports de gars qui réfléchissaient aux différentes monnaies utilisables avec les extra-terrestres, raconta Victor. Ils ont pensé au naquadah, aux artéfacts Anciens… et aucun d’eux n’a pensé à l’or et aux pierres précieuses. Pourtant, on savait déjà que les Goa’ulds en raffolaient… et à voir cet endroit, les Anciens aussi aimaient beaucoup ces choses.
-pas dans un but monétaire, répondit Clara, seulement pour l’art. Au fait, lit-moi ça.
Elle lui tendit un papier froissé représentant une série de glyphes Anciens, suivis d’une traduction en anglais.
-c’est la traduction des marches de l’escalier principal, expliqua-elle. Je l’ai terminée cette nuit.
Victor jeta un œil aux lignes d’écritures Lantiennes et passa à la traduction.
01 Nous tenons ceci comme une vérité:
02 une chaleureuse bienvenue à ceux d'autres mondes
03 visitant notre demeure pour la première fois, bienvenue encore.
04 A ceux revenants, vous êtes partis trop longtemps et votre
05 absence a pesé lourdement sur nos âmes. Nous sommes
06 de nouveau unis. Vous êtes parmis nous et nous célébrons votre présence à nouveau.
07 En partant pour des mondes éloignés, nous nous engageons à respecter les terres de
08 nos voisins et à agir avec intégrité en tant qu'ambassadeurs d'un temps de paix.
09 Par notre peuple, les voyageurs aux coeurs ouverts seront toujours les bienvenus. Les réfugiés
10 de la tyrannie peuvent trouver un abri sous notre toit. En celui-ci, notre peuple paiera
11 de sa vie pour protéger le faible et le juste. Que ceci soit notre engagement envers ces
12 habitants de ces mondes. Et pour tout ce que nous aurions un jour à apprendre, nous tacherons toujours de
13 venir en paix comme nous partons en paix et vous serez éternellement les bienvenus sur nos terres.
-whoua, commenta Victor.
-j’en ai bavé ! Il y a de ces tournures… je me demande si les Anciens parlaient vraiment comme ça tout le temps. Maintenant, je frisonne quand je pense que je me tiens là, au cœur de la civilisation grandiose de ces êtres si éclairés, si bons… enfin, même si certains d’entre eux semblaient prêts à renoncer à l’éthique qui semblait les caractériser.
-quoi, tu te prends encore la tête avec cet hologramme dont tu m’as parlé hier ? Oublie, je suis sûr que c’était un équivalent de film, une fiction. Rien de plus ! Pourquoi les Anciens auraient-ils enregistré leurs souvenirs dans une machine ?
-on voit que tu n’as pas lu Harry Potter…
-hé, c’est quoi, ça ?
-quoi donc ?
Victor lui indiqua un objet métallique rectangulaire de couleur jaune portant un petit écran noir qui était accroché horizontalement au mur. Il mesurait trente centimètres environ.
Clara se leva et ils avancèrent vers l’engin.
-on dirait une sorte de panneau public qui relaye les grandes lignes d'informations importantes aux passants… cette dernière entrée signale que le conseil a prononcé une peine de dix ans de, heu… « Souffre comme moi à cause de toi » pour… ha, l’écran est brisé, impossible de savoir qui a été condamné à quoi et pour quelle raison.
-donc, ils avaient une justice ?
-vous en doutiez ? J’ai déjà lu quelques lignes là-dessus dans la base de données… ils avaient une justice juste mais très dure. Pas de torture physique, pas de peine de mort, mais des sanctions psychologiques jouant sur la frustration, la culpabilité, les envies… et ils avaient aussi recours à l’exil forcé.
-« Souffre comme moi à cause de toi »… qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ?
-j’en suis au même point que toi… pardonne-moi, c’est l’horaire des femmes qui commence, je vais à la douche.
-je t’accompagne.
Clara lui envoya un regard surprit.
-sur le trajet, je veux dire…
Un quart d’heure plus tard, Clara arriva aux vestiaires qui étaient encore vides à cette heure. Elle s’étira, ôta ses vêtements et ses sous-vêtements, puis rangea le tout dans une pile correcte qu’elle posa sur le banc en plastique qui se trouvait au milieu de la salle rectangulaire. Un frisson de froid parcourut son échine, et elle se dirigea vers la salle des brumes.
Plantée devant la porte transparente couverte de buée, Clara actionna la commande d’ouvertures et les portes coulissèrent. Un peu honteuse, l'archéologue réalisa que depuis son arrivée dans la cité et les deux journées complètes qu’elle y avait passé, elle n’avait pas encore pris de douche, trop occupée avec tout ce qui lui était tombée dessus. Sur le chemin, Victor lui avait expliqué comment fonctionnait la salle des douches et l’archéologue était ravie d’en faire l’expérience.
La salle où elle pénétra, faite de dalles bleues, était remplie de brumes artificielles chaudes chargées de savon qu’on pouvait inhaler sans problème et qui n’avait aucun effet sur les yeux. La jeune femme s’étira et attendit quelques secondes qu’un petit film de savon se soit déposé de lui-même sur toute sa peau, puis elle commença à se frotter et se masser, provoquant l’apparition de mousse sur tout son corps.
-bonjour Clara.
Ingals sursauta et aperçut Teyla, l’athosienne avec qui elle avait échangé quelques mots sympathiques la veille, lors de la soirée. En dehors d’elles deux, la salle était encore vide.
-ho, bonjour Teyla, répondit-elle, un peu troublée par la situation. Elles étaient du même sexe, mais voir le corps nu de la belle Teyla de cette façon la gênait un peu malgré tout.
-vous semblez troublée, ça va ?
-oui, très bien… je m’habitue doucement à tout ça.
-j’ai appris que vous aviez déjà eu une altercation avec le Dr... "KayMai" ? demanda-elle, hésitante.
-mckay... heu, oui, enfin, répondit-elle en riant, j’étais un peu en faute…
-quoi qu’il en soit, je ne le trouve guère sympathique. J’espère que nos rapports s’amélioreront, je n'aime pas vivre en compagnie de gens que je n'estime pas.
-ça va toujours mieux une fois qu’on apprend à connaître les gens.
-vous allez essayer de connaître le Dr mcKay ?
-heu, non, enfin, pas vraiment, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire… mais je ne vais pas l’éviter en tout cas.
Teyla porta ses mains à sa tête, massa ses cheveux, et la brume de l’air se transforma aussitôt en mousse purifiante se mêlant à sa chevelure, évitant à Clara de demander où trouver du shampoing.
Tout en continuant à discuter de tout et de rien, les deux femmes passèrent dans la salle suivante aprés s'être savonné et pénétrèrent dans un bassin d’eau fraîche où elles se rincèrent. Ensuite, elles empruntèrent un couloir qui devait les ramener au vestiaire.
-qu’est ce que c’est que ça ? demanda Clara en parcourant le couloir en question, en désignant un renflement clignotant en rouge qui se situait en haut d’un mur.
-je ne sais pas, répondit Teyla, mais on dirait un bouton poussoir.
Elle échangea un regard avec Clara, hocha la tête, puis sauta en tendant le bras pour presser la commande.
Aussitôt, le pan du mur auxquelles elles faisaient face s’ouvrit et révéla un couloir sombre.
-un passage secret ? Dans les douches ? S’étonna Teyla.
-pourquoi les Anciens auraient besoin de passages secrets dans leur ville ? je pense plutôt à une sortie de secours. On va jeter un coup d’œil ?
-habillons nous d’abord, nous n’allons pas partir explorer cet endroit toutes nues. Imaginez que nous débouchions dans la salle de réunion.
Elles utilisèrent des serviettes Lantiennes absorbant l’humidité pour se sécher rapidement, puis elle s’habillèrent avant de retourner dans le couloir, devant le passage qui s’était ouvert. Clara s’étonna un instant de sa témérité, mais elle se doutait que la présence d’une guerrière à ses côtés y était pour beaucoup.
Dans le couloir sombre et impeccablement propre, elles marchèrent en ligne droite une minute puis arrivèrent dans une grande salle circulaire.
-et maintenant, on fait quoi? Demanda Clara.
Pour toute réponse, Teyla pressa un bouton situé sur le mur et des anneaux de transport couvrant un diamètre trois fois plus large que d'habitude les emportèrent jusqu'à un autre couloir situé plusieurs niveaux au dessus, dans la tour.
-que les ancêtres soient loués, s'étonna Teyla qui n'avait jamais vu ni entendu parler d'anneaux.
De là, elles finirent après quelques virages par arriver devant une porte éclairée portant des inscriptions rouge vif qui semblaient avoir été tracées à la main.
-c’est curieux, commenta Clara, on dirait qu’un Ancien à utilisé un équivalent de tag pour exprimer ce qu’il avait sur le cœur.
-qu’est ce qu’un tag ?
-c’est comme de la peinture. Mais bien sûr, celle des Anciens n’est pas écaillée et brille encore dix mille ans après!
-qu’est ce que ça dit ?
-heu… « Quoi qu’il ait pu se passer, rien ne justifiait ta mort Atlas, toi qui voulait tant le bonheur de notre peuple ». Wha, sur Terre, les tags disent juste « enculé ».
-qui est Atlas ? Et que s’est-il passé ?
-Atlas était un Ancien influent… mais qui s’est fait de nombreux ennemis. Je crois qu’on l’a assassiné.
-assassiné ? Par qui ? Et pourquoi ?
-je crois que… c’est le chef Lantien de l’époque qui a provoqué sa mort… pourquoi, et bien il parait qu’Atlas faisait quelque chose d’assez douteux bien que se soit pour le bien commun.
-savez-vous d’autres choses ? demanda Teyla, qui semblait avide de connaissances.
-non… mais j’ai bien l’intention d'en découvrir plus.
Teyla actionna la commande et la porte s'ouvrit sur le hangar à Jumper, confortant Clara dans son hyptothèse d'une sortie de secours pour rejoindre le lieu d'évacuation le plus rapidement possible. Les anneaux larges pouvant téléporter beaucoup de monde à la fois était un élément en sa faveur. Effectivement, le trajet des douches au hangar sans passer par le couloir caché était beaucoup plus long.
Heureuses d'aller annoncer cette découverte au Dr Weir, elles refermèrent le passage et remontèrent vers les douches, Teyla en tête, mais ce n'était pas cette découverte qui préocupait le plus Clara en cet instant...
Le tag et la sentance de l'appareil du tombeau, deux phrases Lantiennes à cause desquelles elle ne dormirait pas avant un moment...