Je me permets juste deux petites remarques juridiques pour cadrer les choses.
1) Il existe en droit pénal une distinction entre infractions intentionelles et non-intentionnelles. Mais dans ce dernier cas, l'existence d'une faute est indispensable à l'engagement de la responsabilité pénale de la personne (la faute pénale d'imprudence par exemple). En ce sens, de "simples accidents" peuvent entraîner la responsabilité pénale d'une personne physique ou morale.
2) Bien évidemment, la non-assistance à personne en péril (article 223-6 du Code pénal français) ne peut être punie de la même manière que l'intention criminelle (qui traduit une volonté caractérisée et consciente d'atteindre un but interdit par la loi pénale).
3 conditions sont nécessaires pour que la qualification de non-assistance à personne en péril soit retenue :
-que la personne ait connaissance de l'existence du péril , et ait refusé en pleine connaissance de cause d'agir (ici, il ne s'agit pas d'une simple négligence);
-qu'elle soit en mesure d'agir;
-que son action ne présente pas de danger pour cette personne ou pour des tiers.