[FANFIC]Stargate Atlantis Odyssée, la websérie

Sacre Tillus
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Stargate Atlantis
Odyssée


1x09 Rencontre avec le Passé

Le docteur Sarah Harding était devant la Porte des Etoiles d'Ithaque, à bord du vaisseau l'Odysséum. Elle contemplait les deux glyphes de coodonées qu'elle et son équipe, constitué du docteur Quentin Corrigan, de l'Artélienne Chjara Shiva et de l'Animae Sacre Tillus, avaient déjà trouvés. Ces glyphes de coordonnées étaient nécessaire pour pouvoir ouvrir un vortex qui les conduiré jusqu'à l'ancienne capitale des Anciens: Ithaque.
Or, il y a dix mille ans, le commandant de l'Odysséum, Télémaque, avait éparpillé les glyphes à travers la galaxie de Pégase enfiin que les wraiths ne puissent mettre la main sur la cité. Le destin avait amené Sarah et son équipe à rechercher les glyphes d'Ithaque. Maintenant ils savaient où chercher les glyphes: sur les planètes où les coéquipiers de Télémaque étaient décédés.
Un appel radio de Quentin Corrigan fit sortir Sarah de ses pensées.
"Docteur Harding, nous approchons d'Ebony" lui annonça son coéquipier.
"Bien, j'arrive" répondit-elle en se dirigeant vers la salle de pilotage. La planète Ebony sur laquelle ils allaient attérir était une des planètes où un des membres d'origine de l'Odysséum était mort: Phaethon. Sarah avait parcourut le ficheir de l'Ancien: il était le plus jeune de l'équipage, il était le fils de Clyméné et du général Hélios. Télémaque ajoutait que, fier d'être le fils d'Hélios, Phaethon prétend en être l'égal mais n'en avait pas les compétences. L'orgueil du jeune homme avait l'air d'être souvent un défaut qui l'aveuglé.

L'Odysséum commença à pénétrer dans l'atmosphère d'Ebony. Mais c'est alors qu'il fut secoué dans tout les sens.
"Que ce passe-t-il?" demanda Sarah
"Je ne sais pas" répondit Quentin. Puis, les systèmes électroniques du vaisseau se mirent alors à gréssiller avant de s'éteindre complètement.
Une nouvelle secouse fit trembler le vaisseau, faisant tomber à la renverce Sarah, Chjara, Quentin et Sacre. Puis, les secousses s'accentuèrent tant en fréquence quand puissance. Une secousse propulsa Sarah qui alla se cogner la tête contre un tableau de bord, lui faisant perdre connaissance. Puis se fut au tour des autres de tomber dans les pommes.
Sarah Harding ouvrit lentement les yeux. Elle sentit alors un liquide chaud et visqueux lui couler sur le front. Elle essuya le petit filet de sang d'un revers de la main. C'est alors qu'elle apperçut six personnes réunis autour d'eux. Il y avait trois hommes et trois femmes, tous habillés de la même manière avec une sorte de combinaison beige et blanche.
Un des hommes lui tendit la main pour l'aider à se relever. Sarah remarqua que Chjara, Quentin et Sacre se réveillaient à leurs tours.
"Bonjour, puisse-je savoir qui vous êtes?" fit l'homme qui avait aidé Sarah à se relever. Elle croisa son regard. C'est alors qu'elle le reconnu: devant elle se tenait en chair et en os le créateur de l'Odysséum: Télémaque.


GENERIQUE


Sarah regarda l'homme qui l'avait aidé à se relever avec de grand yeux surpris. Non, ce n'était pas possible, cet homme ne pouvait pas être lui.
"Télémaque? Vous êtes bien l'Amiral Télémaque de l'Odysséum?" risqua Sarah. Ce fut au tour de l"homme d'être surpris. Il dévisagea Sarah d'un oeil interrogateur.
"Nous nous connaissons?" lui demanda-t-il. C'est alors qu'il apperçut l'écusson de la mission Atlantis cousue sur l'uniforme de Sarah.
"Vous êtes qui exactement?" fit Télémaque.
"Je me présente, Docteur Sarah Harding. Et voici mes coéquipiers: le docteur Quentin Corrigan, Chjara Shiva et Sacre Tillus."
"Et cet écusson?" fit il en montrant du doigt le symbole de la mission Atlantis
"Eh bien, je pense que cela risque de vous faire bizarre, mais nous sommes des membres de l'expédition Atlantis." expliqua Sarah
"Vous venez d'Atlantis? Quelle est la situation de la cité? La flotte du général Mélant est-elle arrivée?" lui demanda Télémaque, une lueur d'espoir dans les yeux.
"Euh, c'est à dire que... Au fait pourriez-vous me dire en quelle année somme nous?" risqua Sarah
"Oui, nous somme le 14/02 de l'an Orion. Pourquoi?"
"Et bien, je dois vous avouer que l'Atlantis dont nous venons, et celle que nous découvrirons dans plus de dix milles ans." expliqua Sarah, ce qui fit pousser un hoquet de surprise à tout les membres d'origine de l'Odysséum.
"Vous... Vous venez du futur?" risqua Télémaque.
"Oui." répondit simplement Sarah.

Télémaque avait réunis les membres de son équipe dans la salle du planisphère tandis qu'il avait installé leurs invités du futur dans ses appartements. Le jeune Amiral était inquiet par la préscence de ces quatres individus.
"Alors que faisons-nous Télémaque?" demanda la sage Hestia.
"Nous devons les renvoyer dans leur époque. Je ne veux pas avoir d'ennuis temporels sur le dos."
"Mais voyons Télémaque, pourquoi ne pas les questionner? On pourrait savoir si Atlantis sort gagnante contre les Wraiths?" intervint le jeune Phaethon du haut de ses dix-neufs ans.
"Non. Nous savons tous que vouloir modifier le cours du temps n'ait pas une chose à prendre à la légère. Intervenir dans l'espace-temps peut entrainer des conséquences" expliqua Télémaque. Puis il se tourna vers Perenna:
"As-tu sondé leur esprit?" demanda-t-il
"Non. Je n'est pas voulue le faire. La perspective de connaitre l'avenir me fait peur." fit-elle. Télémaque lui souria, lui faissant comprendre qu'elle avait bien fait.
"Que faissons nous alors? Est-ce que l'on continu la mission comme prévus?" intervint alors Quirinus. Quirinus était un mercenaire que le Grand Conseil avait banni, mais Télémaque avait confiance en lui.
"Nous continuons la mission, il y a des vies en jeu. Mais il faudra trouver un moyen de renvoyer ces individus dans leurs époques."
Sarah, Quentin, Chjara et Sacre étaient perdus. La situation était des plus perturbante: ils avaient attéris dans le passé sans savoir comment. Mais quelque chose d'autre les préocupé plus.
"Devons-nous leur dire?" interrogea Sarah
"Leur dire quoi? Qu'ils vont tous finir par mourir? Que les Wraiths vont gagner la guerre?" répondit Chjara. En effet, les nouvelles du futur n'étaient guères réjouissantes.
"Peut-être pouvons-nous leur dire quand ils vont mourir" proposa Sacre.
"Non, c'est trop risqué. Ils pourraient échapper à leur mort et cela risque de changer le futur tel que nous le connaissons. Je sais que c'est cruel à dire, mais ils doivent mourir." expliqua Quentin.
"Et pour Atlantis? Devons-nous leur dire que nous la découvrirons par le futur?" fit Sarah
"Je ne pense pas. Cela ne les avançeraient pas plus»

Télémaque et son équipage, ainsi que Sarah, Sacre, Chjara et Quentin étaient réunis dans la salle de pilotage.
"Bien, fit l'amiral en se tournant vers ses invités du futur, Pour le moment je ne peux pas vous renvoyer dans votre futur. Mon équipe et moi avont déjà une mission urgente à remplir sur Ebony."
"Pouvons-nous vous aider?" damanda Sarah
"Non. Je ne veux pas prendre le risque de vous faire tuer dans mon époque. Deplus, nous allons être confronté à plusieurs vaisseaux ruches Wraiths." expliqua Télémaque.
"Nous avons déjà combattus les Wraiths dans notre présent, notre expérience du futur pourrez-vous être utile. Deplus ce serait un honneur que de combattre aux côtés des personnes dont nous suivons les traces." lui répliqua Sarah. Télémaque comprit qu'elle parlait d'un ton ferme, et que la décision était déjà prise.
"D'accord. Hestia, fait leur un petit briefing" ordonna Télémaque. L'Ancienne asquièça d'un signe de tête et se tourna vers SGA-6.
"Il y a quelques semaines, nous avons captés un message de détresse d'un ambassadeur sur Ebony. Une flotte de sept vaisseaux ruches étaient en direction de la planète. Notre mission est une mission de sauvetage, nous devons essayer de secourir un maximun de gens. Ebony compte dix milliards d'habitants, cela prendra au moins trois bonnes semaines aux Wraiths pour fini leur récolte. Si nous pouvions sauver au moins 1% de la population, se serait déjà bien."
"Bien, vous avez compris?" Reprit alors Télémaque en se tournant vers SGA-6, ils asquieçèrent d'un signe de tête.
"Parfait. Pour pas vous faire prendre de risque inutile, on formera des équipes de deux. Quirinus et Sacre iront faire diversion en faissant le plus de dégats possible, Perenna et Chjara les couvreront à longue distance. Tandis que les Wraiths seront occupés, je prendrais un Jumper et irais conduire Hestia et Sarah pour secourir des civils, Phaethon et Quentin feront de même avec l'autre Jumper. Vesta, tu reste à bord de l'Odysséum, en cas de problème tu te ramène." Télémaque regarda alors tout ses équipiers droit dans les yeux. Ils lui rendirent son regard, lui faissant comprendre qu'ils le suivraient même jusqu'à la mort si il le fallait.
"Vesta enclenche le camouflage visuel et radar. Quirinus, équipe nos amis."
"A tes ordres boss!" fit le mercenaire avec un sourire. Il appuya sur une paroi de la salle qui se mit alors à pivoter, révélant un ratelier d'arme.
"Faites vos courses!" éclata-t-il de rire en présentant les armes à Chjara, Sarah et Quentin.
"Et toi tu prends pas d'arme?" demanda-t-il en se tournant vers Sacre. Celui-ci dégaina d'un mouvement vifs ses deux épées en silex durs.
"Pas mal! Simple mais toujours efficace. J'adore!" fit Quirinus en admirant les armes de l'Animae.

L'Odysséum s'était posé dans un grand parc public. Il ne restait plus des arbres que des troncs complètement calcinés. Les scanners avaient dénombrés quatres cents cinquantes vies humaines dans les environs, et cents onzes wraiths.
Alors que Quirinus, Perenna, Sacre et Chjara sortirent du vaisseau, la trappe du hangar s'ouvrit, laissant décoller les deux Jumpers en mode furtif.
"Bien, on vas longer cette grande avenue en essayant de profiter du plus possible des décombres. Vous, vous filez directement dans un de ces immeubles en ruines pour trouver un angle de tir des plus larges." expliqua Quirinus à Chjara et Perenna, elles asquieçèrerent puis il partit suivit de Sacre. L'avenue qui descandait à partir du parc faissait soixante mètre de long et était encadré par deux immenses rangés d'immeuble. Elle se finissait par un carrefour en fourche. Quirinus et Sacre sortirent du parcs et commençèrent à suivre l'avenue tandis que Perenna et Chjara se faufilèrent dans un immeuble en ruine.

Arrivées sur le toit de l'immeuble, Perenna et Chjara se mirent en position de tir. Elles étaient équipés de longs fusils à lunettes, appellés sur Terre des fusil de snipers.
"Ces fusils sont équipés de trois modes de vues: classique, thermique et nocturne. Ils s'enclenchent par la seule pensée. C'est pareil pour tirer, tu as juste à penser pour faire feu, ce qui demande une grande concentration pour faire feu au bon moment." expliqua Perenna en aidant Chjara à positionner le fusil. Puis, l'Ancienne sortie de son sac une étrange couverture:
"C'est une couverture holographique qui projette l'image du milieu où nous sommes. Si un Dart nous survoles il ne nous veras pas." fit-elle en jettant la couverture par dessus elles.
A travers son viseur, Chjara pouvait voir Sacre et Quirinus progressaient à travers l'avenue. Pour l'instant aucun Wraiths n'étaient en vus. La jeune Artélienne décida alors de profiter de ce moment de répit pour mieux connaitre Perenna:
"Comment avez vous rejoins l'équipe de Télémaque?" demanda-t-elle
"Je connais l'Amiral depuis nos premiers galons. Puis j'ais quitté l'armée pour me marier. Lorsque Télémaque m'a contacté pour le suivre dans ce qu'il appelle sa dernière croisade, j'ais répondus présente." raconta l'Ancienne.
"Et votre enfant?" la question de Chjara désarçenna Perenna.
"Comment êtes vous au courant?"
"J'ais lus votre dossier." répondit simplement Chjara. Elle voulait savoir si malgré tout, Perenna pouvait être sa mère.
"Mon enfant aurait maintenant quatre ans. Mais seulement, lors de mon septième mois de grossesse, lors d'une escarmouche avec des wraiths, j'ais été blessé au ventre. L'enfant n'y a pas survécu." Une larme coula sur la joue de Perenna. Elle regarda Chjara dans les yeux: c'est alors qu'un flot de pensées se déversa entre les deux femmes. Perenna comprit alors les troubles qui hantaient la jeune femme du futurs.
"Pensez-vous que notre ressemblance soit juste le fruit du hasard? Ou sommes nous..." Perenna n'eut pas le temps de finir la question que Chjara se posait elle aussi. Quelque chose activa les capteurs de son fusil.

Le micro plaçait dans l'oreillette de Quirinus grésilla et la voix de Perenna se fit entendre:
"Quirinus, je distinque huit wraiths qui descendent des escaliers, ils vont bientôt déboucher dans l'avenue."
"Bien reçut miss. Elague moi juste un peu le problème. Je pense que mon pot et moi auront du mal contre huit d'un coup.» lui répondit-il en faisant un signe à Sacre pour qu'il se tienne près.
«OK. Compte sur nous». A peine les dernières paroles prononcées, un sifflement dans l'air se fit entendre en provenançe du toit où était caché Perenna et Chjara.
Le premier Wraith venait à peine de sortir du vieil immeuble. Il s'écroula par terre, un trou pas plus gros qu'une pièce de vingts centimes étant appparu d'un coups entre ses deux yeux, laissant filer un jet de sang verdatre. Les autres Wraiths n'eurent pas le temps de réagir, un second tomba, touché en plein coeur, sous les coups des mystérieux tireurs.
C'est alors que Sacre et Quirinus sortirent de leur cachette, derrière une carcasse de voiture. L'Ancien dégaina son gros fusil et mitraillat ses ennemies d'une rafale de projectiles d'un bleu électrique tandis que Sacre se précipita vers les monstres. L'Animae sauta en poussant un cri de guerre, il retomba sur un wraiths, ses deux épées en premières, coupant en deux le monstre. Continuant sur sa lancé, il prit de l'élan et fit une glissade, fauchant les jambes de son deuxième wraiths. La rafale de Quirinus frappa en pleine poitrine un wraiths et l'acheva d'un coup dans la tête.
Ne perdant pas de temps, il détacha un objet de sa ceinture et le jetta sur un autre wraits. L'objet se planta dans l'abdomen du monstre, celui-ci regarda surprit l'engin et porta son regard sur Quirinus. Celui-ci tenait un petit boitier gris dans sa main, il pressa le bouton: la mini-mine explosa, projettant le monstre en confettis.
Un monstre mit en joue Sacre avec son fusil paralysateur, mais l'Animae fut plus rapide, il lança une de ses épées horizontalement: l'arme tourbillona et alla décapiter le wraiths. C'est alors que Sacre sentit une prescence derrière lui: un wraiths se tenait dans son dos. Un nouveau sifflement se fit entendre, déchirant l'air dans sa trajectoire, et qui alla finir sa course dans le crane du guerrier wraiths.

Les capteurs du fusil de Chjara captèrent la prescence d'autres wraiths. Reglant dans le viseur, son regard se posa sur un des croissement du carrefour de l'avenue. Un étrange vaisseau volant à quelques mêtres du sol apparut:
"Qu'est-ce que c'est?" demanda-t-elle à Perenna
"Merde! Cracha l'ancienne en voyant le vaisseau, Quirinus vous allez avoir un gros poisson qui va arriver. Il faut dégager."


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Le vaisseau apparut et déboula dans le carrefour. Il flottait à un mêtres du sol dans un léger vrombissement. Perenna recontacta Quirinus via sa radio:
"Que fais-tu? Dégage avant qu'ils vous repèrent." s'exclamat-t-elle
"Relax baby, j'en ais vus des pires." lui répondit-il simplement. Perenna capta les pensées de son coéquipier et comprit qu'il n'en ferait qu'à sa tête. Elle tourna son regard vers Chjara:
"C'est un tank anti-gravitationnel wraiths: un Frelon. Il peut facilement abattre un blindage de dix centimètre d'épaisseur" expliqua-t-elle
Dans l'avenue, Quirinus mit un genoux à terre, et fit glisser le gros étui cylindrique, qu'il transportait toujours avec lui en mission, de derrière son dos. Il en sortit une énorme arme resemblant à un bazooka puis il la possitionna sur son épaule. Il mit son oeil dans le viseur et attendit que l'engin wraiths soit bien dans sa ligne de mire.
Le voyant de l'arme de Quirinus s'alluma et l'Ancien tira. Un gros rayon luminescent sortit du canon de l'arme et alla transpercer de part en part le Frelon wraihts. Le tank explosa dans une grande gerbe de flammes. Un large sourire s'afficha sur le visage de Quirinus.
"On dirait un gamin qui fait mumuse" s'indigna Perenna
"C'était quoi cette arme?" demanda Chjara surprise par la puissance de l'engin
"C'est son bazooka à ions. C'est lui qui ce l'est bricollé en se basant sur les canons stellaires des satellites de défense. C'es à cause de cette invention que le Grand Conseil l'a banni." lui expliqua Perenna.

Le Jumper de Télémaque, Hestia et Sarah se posa dans le préau dévasté d'une école. Le Jumper de Phaethon et de Quentin se posa à côté d'eux. Tout les cinqs sortirent des vaisseaux. Hestia regarda son petit détecteur de vie:
"Il y a une vingtaine de personnes à l'intérieur du batiment" fit-elle en montrant du doigt l'école.
"Bien. Phaethon et Quentin vous restez prêt des Jumpers. Nous on va voir à l'intérieur» fit-il avant de s'engager à l'intérieur du bâtiment, suivit des deux femmes.
Ils avançèrent prudemment dans les couloirs, jettant des coups d'oeil dans des salles de classes complètement noircies par les flammes. Télémaque était équipé de deux pistolet tandis que Sarah tenait fermement son fusil lindstrad.
«C'est une arme de chez vous?» demanda-t-il pour détendre un peu l'atmosphère
«Oui. C'est un fusil capable de lancer des fléchettes contenant un venin extrèmement dangereux. Il tue en quelques secondes.» expliqua-t-elle, c'est alors qu'elle s'apperçut qu'Hestia n'avait pas d'arme ni de protection.
«Vous n'avez pas d'arme?» demandat-elle
«Non. Hestia n'est pas une violente. Elle a été élevé par des Nox, d'où son côté calme et pacifique.» intervint Télémaque.
«Oui. Je respecte la vie et la considère comme sacré. J'ais fait le serment de ne jamais tué» expliqua la douce Hestia.
L'écran du détecteur de vie clignota, signalant vingts humains et trois wraiths. Télémaque, Hestia et Sarah regardèrent par les vitres du couloirs en restant cachés dans l'ombre. Une scène des plus horrible se déroulé dans la petite salle de classe:les wraiths se nourrisaient. Les enfants réunis avaient entre les 3 et 6 ans. Un des wraihts attrappa un petit garçon et lui plaqua une main sur sa petite poitrine. L'enfant hurla de toutes ses forces, ce qui entraina une vague de panique chez les autrtes petits. Les pleurs et les cris firent sourire les wraiths.
Ne pouvant en supporter plus, Télémaque décida de passer à l'action. Il arma ses pistolets.
«Messieurs, fit-il à l'intention des wraiths, veuillez s'il vous plait relacher ces enfants.» les wraiths le regardèrent surpris, puis se mirent à rire. Pour seule réponse, le wraiths qui se nourrisait du petit garçon lança le frêle corps aux pieds de Télémaque. L'enfant avait la peau complètement déséché et pointait sur l'Ancien un regard mort.
Télémaque offre toujours une chance de reddition à ses adversaires juste avant la bataille. Ceux qui l'on déjà affronté savent qu'une telle oportunité ne leur sera plus offerte apèrs le signal du premier coups. Ces wraiths vont s'en rentre compte.
«Vous refusez? Alors dans ce cas, laissais-moi vous apporter l'absolution» fit simplement Télémaque à ses adversaires. S'en prévenir, il dégaina ses pistolets et tira. Le wraiths qui avait aspiré la vie de l'enfant tomba à genoux, hurlant de douleur. Il porta ses mains à ses yeux en sang, son univers devint que noirceur et ténèbre.
Ses compagnons tirèrent avec leurs fusils paralysateurs. Mais Télémaque esquiva en se baissant in extrémis. Ne perdant une seconde, il tira sur les wraiths, vidant toute l'énergie de son arme. Les wraiths firent quelques pas en arrière avant de s'écrouler. Se relevant Télémaque se dirigea vers le wraiths qu'il avait touché aux yeux. Celui-ci était allongé à genoux, essayant de voir ce qu'il se passait à travers sa cécité.
Télémaque se mit à genoux en face de lui:
«Je vous ais lassé une chance de vous en sortir.Pourquoi avoir refusé?» demanda-t-il simplement.
«Tu croyais que nous allions nous incliner devant toi? Nous ne connaissons pas la peur. Sache que les wraiths sont le fléaux de la galaxie.» lui cracha le wraiths.
«Je l'écrirais comme épitaphe sur ta tombe» répondit Télémaque. Il appuya le canon de son arme sur le front du monstre, et tira. Le wraiths tomba à terre, c'est alors qu'un objet tomba de sa main et roula au sol.
Télémaque se redressa d'un bond. Il prit un enfant dans les bras et le calma, puis il se retourna vers Hestia et Sarah:
«Dépêchons-nous de partir d'ici. Ils vas y en avoir d'autre qui vont venir.» ordonna-t-il. Les deux femmes aidèrents les autres enfants à se relever et se dirigèrent vers la sortie. Télémaque regarda l'objet qui était tombé de la main du wraiths: il tira un coups, détruisant la balise. Puis il emboita le pas à Hestia et Sarah.
Au moment où ils sortirent de l'école, cinqs Dart apparurent dans le ciel et fonçèrent vers eux, prêts à faire feu.
«Phaethon, Quentin, je vous confis les enfants. Amenais les à l'Odysséum. Vite!» ordonna-t-il tandis que les deux hommes se précipitaient d'installer les enfants dans leur Jumper. Pendant ce temps, Télémaque, Hestia et Sarah décollèrent dans l'autre Jumper.

Les Jumpers décollèrent. Celui de Phaethon enclencha son mode furtif et se dirgea vers l'Odysséum pour mettre les enfants à l'abri, tandis que le vaisseau de Télémaque alla à la rencontre des cinqs Darts wraiths.
Le Jumpers de Télémaque fonça à pleine vitesse sur les Darts. Les vaisseaux wraiths tirèrent à l'unisson, mais la dextérité de Télémaque au commande permit au Jumper d'éviter les rafales. Le vaisseau Ancien vira sur sa droite et lacha un drone. Le drone se dirigea vers un Dart mais le pilote wraiths s'écarta in extrémis de la trajectoire du missile. Mais Télémaque, d'une seule pensée, fit faire demi-tour au drone qui alla percuter l'arrière du Dart, le faisant exploser en petit débris métalliques. Télémaque fit engager le Jumpers dans les rues de la ville, les wraiths à sa poursuite. Le souffles des réacteurs projettant des morceaus de débris dans les airs. Sans prévenir, le Jumpers tourna dans une ruelle assez large pour lui, Télémaque renversant le vaisseau verticalement pour passer sans incident. Les darts voulurent l'imiter: le premier réussit en faisant juste toucher l'arrière du vaisseau contre l'angle de la ruelle dans un crissement métallique; le deuxième calcula mal sa trajectoire et percuta l'angle dans un explosion. Le troisième et le quatrième redressèrent au dernier moment leurs trajectoires et s'envolèrent dans le ciel.
Prenant de l'altitude, les deux Darts purent voir la progression du vaisseau ennemi et de celui de leur collégue à travers les ruelles de la ville. C'est alors que le vaisseau Ancien s'engaga dans un centre commercial en ruine dont le toit était constitué d'un dôme de verre à moitié effondré.. Ils se postèrent, prêt à faire feu sur le véhicule lorsque il sortira par le dome de verre. Quelque chose activa leurs scanners: au moment où le vaisseau sortit par le dôme, ils tirèrent une rafale qui désintégra complétement l'engin. C'est alors qu'ils virent dans le ciel le Jumper désactiver son mode furtif: ils s'étaient faits avoir, et avaient détruit l'autre Dart.
Télémaque arma deux drones et fit feu. Les projectiles filèrent dans l'air en direction des Darts. Le premier drone abatti sa cible de plein fouet, mais le dernier Dart esuiva en piquant du nez, le drone à sa poursuite. Le Dart pénétra dans un garage souterrain. Une grande explosion se fit entendre, faisant trembler les rues. Le dart ressortit du garage et fonça en direction du Jumper.
Le vaisseau Atlante fila telle une étoile en direction d'un tunnel routier qu'il emprunta, le Dart toujours derrière lui. Le wraiths tira une rafale, le Jumper ne pouvant esquiver dans le boyau de béton, fut touché. Lorsque il sortit du tunnel, Télémaque freina brusquement le Jumpers tout en lui faisant effectuer un virage à 180° le plaçant en face du dart qui approché. Il tira, le drone toucha sa cible qui explosa.

Le Jumper de Phaethon fila en direction de l'Odysséum pour mettre les enfants à l'abri. Quentin Corrigan était entrain de les calmer, essayant de leurs faire comprendre qu'ils étaient les gentils. Phaethon ne voyait plus le Jumpers de Télémaque, il devait avoir entrainé les darts dans la direction oppossée.
Sur le toit d'un grand building, les scanners électromagnétiques du Frelon wraiths s'agitèrent. Les deux pilotes de l'engin regardèrent l'écran vidéo mais ne virent rien dans le ciel. Or les scanners avaient bien repérés quelque chose: sans doute un vaisseau en mode furtif. Ils armèrent le canon du Frelon et tirèrent.
Le gros missile toucha de plein fouet la trappe arrière du Jumper qui s'éventra sous le choc, laissant pénétrer l'air dans la cabine arrière. Le mode furtif fut lui aussi touché et arreta de fonctionner, découvrant aux yeux de l'ennemi le Jumper.
«Quirinus nous avons besoin d'aide. Nous sommes repérés par un Frelon» lacha Phaethon dans sa radio en transmettant les coordonnées du tank wraiths à Quirinus
«OK mec. On arrive.» répondit simplement son ami.
Un autre missile du Frelon se dirigea vers le Jumpers, Phaethon vira à droite, le missile explosa dans le vide. Mais l'onde de choc secoua le vaisseau. Un enfant perdit l'équilibre et fut aspiré à l'extérieur. Voyant cela, le jeune Ancien réagissa immédiatement.
«Prenez les commandes» fit-il en passant le contrôle du Jumpers à Quentin. Attrapant une sorte de sac à dos métallique avec un mini-réacteur, Phaethon se jetta dans le vide, à la suite de l'enfant. Sur une simple pensée de Phaethon, le réacteur du jetpack se mit en marche propulsant l'Ancien à la rescousse de l'enfant qui était tombé du Jumpers. Il réussit à le rattrapper dans ses bras et se posa doucement sur le sol. Le petit avait perdut connaissance à cause de la vitesse de sa chute. Phaethon alla réenclencher son jetpack lorsque il croisa le regard d'un wraihs à même pas quatre mêtres de lui.
Sur le toit du building, le Frelon s'appreta à faire une nouvelle fois feu. Son canon se verrouilla sur la silouhette du Jumpers. Mais au moment ou il allait faire feu, un rayon d'énergie chargé d'ions le transperçat de part en part. Le tank wraiths explosa dans une pluie de débris sous le regard satisfait de Quirinus.

Phaethon défia du regard le wraiths qui lui faissait face. Mais le monstre n'était pas seul, il était suivit de dix autres guerriers. Le jeune Ancien reconnut alors les masques caractéristique de la Garde Prétorienne, le corps d'élite wraiths: les soldats chargés de la protection des Reines de la Ruches, des reines wraiths.
Les Gardes Prétoriens l'encerclèrent et laissèrent leur reine s'avancer:
«Non?!... Sahabal la Reine-Sorcière.» fit Phaethon dans un hoquet de surprise en reconnaissant le visage de la reine.
«Je sens ta peur, tu tremble rien qu'en prononçant mon nom» lui fit la reine. Phaethon connaissait bien la réputation de la Reine-Sorcière. Les Anciens murmuraient qu'elle avait des pouvoirs surnaturels défiant l'imagination, d'où son surnom de Reine-Sorcière. D'autres avançaient qu'elle était une des prmeières wraiths à être née, et qu'elle c'était nourri d'Agamemnon, l'Ancien qui avait fait le premiers les découvertes sur l'Ascencion.
Phaethon sentit comme une préscence dans son esprit, il jetta un regard à Sahabal: elle avait les yeux voilés de noir. Il perçut alors qu'elle était entrain de s'introduire dans son esprit, il essaya de la repousser mentalement mais le Reine-Sorcière était trops forte.
«Ta vie ne m'interresse pas! Tu es encore trops jeune et inexpérimenté» fit la Reine en relachant son emprise psychique. Elle sortit alors une sorte de pistolet et tira.
Une fine aiguille se planta dans le coeur de Phaethon. Sahabal, Reine-Sorcière de la Caballe-Obscure fit volte-face et s'éloigna du jeune homme, suivit par ses gardes prétoriens. Phaethon tomba à terre, il sentait sa respiration se faire de plus en plus difficile, des spasmes commençaient à prendre possesion de son corps. Puis tout devint noir, il sombra dans les ténèbres.

Phaethon ouvrit les yeux avec difficulté. Il était à bord de l'Odysséum, dans le laboratoire médicale, l'antre d'Hestia comme il s'amusait à l'appeller. L'Ancienne était d'ailleure penchée sur lui, ses mains posaient sur sa poitrine.
«Ce poison n'est par ordinaire, il y a la dedans venin et sorcellerie mélangé. Mon pouvoir de guérison ne peut combattre une telle chose» fit de sa voix calme Hestia en se tournant vers Télémaque. Quirinus, Perenna, Vesta, Sarah, Quentin, Sacre et Chjara étaient eux aussi réunis autour de Phaethon.
«Que c'est-il passait?» demanda le jeune homme avec une voix faIble, presque inaudible.
«La Reine-Sorcière t'as inoculé un poison dont nous n'arrivons pas à découvrit la nature.» lui répondit Télémaque en lui carressant le front, comme un père le ferait.
«Elle est où?» demanda-t-il en recrachant du sang
«Sa flotte a quitté Ebony il y a plus d'une heure. Il ne reste plus une seule âme sur le sol de la planète. Nous avons put sauver que vingt enfants»
«L'enfant? Il va bien?» toussota Phaethon
«Il va bien, grace à toi.»
«Papa?»
«Oui. Ton père Hélios serait fier de toi.» le consola Télémaque en le prenant dans ses bras alors que l'Odysséum sortait de l'atmosphère d'Ebony. C'esit ainsi que Phaethon mourut, dans les bras de son mentor et ami. Une larme coula sur la joue de Télémaque et tomba sur le visage du jeune homme.

C'est alors que le vaisseau se mit à trembler dans tout les sens. Les systèmes électroniques du vaisseau se mirent alors à gréssiller avant de s'éteindre complètement. Une nouvelle secouse fit trembler le vaisseau, faisant tomber à la renverce Sarah, Chjara, Quentin et Sacre. Puis, les secousses s'accentuèrent tant en fréquence quand puissance. Une seocusse propulsa Sarah qui alla se cogner la tête contre un tableau de bord, lui faisant perdre connaissance. Puis se fut au tour des autres de tomber dans les pommes.
Lorsque Sarah rouvrit les yeux, Télémaque, Hestia, Quirinus, Vesta, Perenna et Phaethon avaient disparus. Elle se releva en même temps que ses équipiers: ils étaient revenus dans leurs présent à eux. Sarah s'approcha du lit de mort du jeune Phaethon, à la place du corps de l'Ancien, se trouvait un glyphe: le troisième glyphe de coordonnées de la Porte d'Ithaque, le glyphe de Phaethon.
Sarah prit le glyphe et le serra fort, ne pouvant s'empecher de pleurer en mémoire au jeune homme. Elle et ses amis n'oubliraient jamais leurs rencontres avec Télémaque et son équipage, ceux dont ils emboitaient les pas.


FIN DE L'EPISODE
Une nouvelle cité, une nouvelle odyssée
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Sacre Tillus
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Re: [FANFIC]Stargate Atlantis Odyssée, la websérie

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Stargate Atlantis
Odyssée


Bête Sauvage

L'univer de Sacre était plongé dans le noir, dans le néant. Sarah Harding, Quentin Corrigan et Chjara Shiva avaient insistés pour qu'il enfile ce bandeau qui le privé de sa vue. Il marchait sur un sol étrange, ses pieds nus sentirent des petits grains, du sable. Une petite brise à l'odeur iodé lui chatouilla les narines.
"Voila, nous sommes arrivés!" lui fit avec joie Sarah en retirant le bandeau des yeux de Sacre.
"Whoa!" s'exclama celui-ci en découvrant le paysage composé de sable fin et de palmier bordant une mer aux eaux turquoises. C'est alors qu'il posa son regard sur Sarah et Chjara
"Whoa!" relacha-t-il en voyant ses deux amies vêtues de simples mais attrayant bikinis.
"Arrête de baver comme ça, tu vas plus avoir de salive à force" le narqua Chjara.
Les trois amis se dirigèrent vers l'ombre d'un palmier où les attendait Quentin, assis à côté de bôites de différentes couleurs.
"Bon Anniversaire Sacre!" s'écrièrent alors avec joie Sarah, Chjara et Quentin.
"Vous... vous saviez que c'était aujourd'hui?" demanda Sacre qui avait du mal à retenir son émotion, ce qui fit rire les autres.
"Bien sur que oui gros nigaud!" lui fit Sarah en lui passant un paquet cadeau.
L'Odysséum c'était posé sur la planète Nosy Be qui était constituée d'îles aux sables dorés parchemant un océan aux eaux cristallines. Sarah et son équipe avaient décidés de se permettre un petit peu de repos car depuis le début de leur aventure, ils n'avaient pas eux l'occasion de relacher la pression. Autant dire que l'anniversaire de Sacre tombait à pique.
Ils avaient été accueillis par le village de l'îlot qui rappellait les tribus de Polynésie de la Terre. Leurs hôtes avaient en plus de cela préparé un repas digne de la fête.

Sacre était entrain de déballer ses cadeaux d'anniversaires que lui avait offert ses amies. Même sa tribu natale et le docteur Weir avaient aussi répondus à l'appel en envoyant des présents via la Porte des Etoiles de l'îlot.
Le chef de la tribu de Sacre lui avait offert une magnifique lame avec un pommeau en ivoire ainsi qu'un grand bouclier en peau. Elizabeth Weir lui offrait un uniforme de l'expédition Atlantis, au moins maintenat il pourrait être habillé comme ses coéquipiers et quitter ses peaux de bêtes. Sacre serra un à un ses amis dans ses bras pour les remercier.
«Tiens, t'as oublié un paquet» fit Quentin à Sacre en montrant un petit paquet à l'emballage noir. L'Animae déchira avec joie l'emballage et découvrit une magnifique oeuvre d'art:
«Whoa, ma statue... en cristal massif!» s'exclama Sacre
«Elle est belle Sacre, lui fit Sarah qui regarda l'emballage, pas de carte... qui a bien pu envoyer cette...» Mais Sarah n'eut pas le temps de finir sa phrase, la statuette explosa à la figure de Sacre dans un nuage de fumée noire.
Sacre poussa un cris de douleur avant de tomber à terre, face contre le sable. Chjara se précipita sur son ami et colla son oreille sur le dos de l'Animae:
«J'entends que dalle! Emmenons-le au laboratoire médical, vite!» s'écria-t-elle tandis que Sarah et Quentin étaient horrifiés par la scène qui c'était déroulée devant leurs yeux.

GENERIQUE


Les portes du laboratoire médical de l'Odysséum s'ouvrirent d'elles mêmes pour laisser rentrer Sarah, Quentin et Chjara qui transportaient le corps inanimé de leur ami Sacre Tillus. Aujourd'hui l'Animae fêtait ses trentres trois ans, mais cela risqué d'être son dernier anniversaire.
Quentin et Chjara le déposèrent sur une table d'examen tandis que Sarah préparait le matériel nécessaire pour un diagnostic.
"Il est mort?" demanda Chjara
"Non... son poult est très faible, mais il est en vie. Il est dans une sorte de coma" leur expliqua Sarah en finissans l'examen.
"Commet c'est arrivé, Sarah? Comment?" insista l'Artélienne
"J'ignore... J'ais trouvé aucune trace de toxines, organiques ou non... cette statue maudite a explosé... et Sacre est tombé." fit Sarah en ne pouvant s'empecher de retenir des larmes.
"Je vais passer tous les tests possibles à l'emballage pour en déterminer l'origine" intervint Qunetin en prenant le papier cadeau noir, lui aussi était bouleversé.
"D'accord... j'espère que cela nous aideras à mieux comprendre." répondit Sarah.
Chjara s'approcha du corps de Sacre, une idée lui était venue. Elle avait en elle de l'ADN Ancien, peut-être hérité de Perenna, bien que cela lui resté encore à le découvrir. Mais tout comme l'Ancienne, elle faisait preuve d'empathie. Peut-être pouvait-elle établir un lien psychique entre Sacre et elle, il fallait essayer.
"Que faits-tu?" lui demanda Sarah en voyant Chjara poser ses doigts sur le front de Sacre. La jeune femme ne répondit pas, essayant d'établir une connection entre elle et l'Animae. L'effort était intense, jusqu'à présent son pouvoir c'était manifesté de par lui même. Elle tendit son esprit et réussit à pénétrer celui de Sacre.
C'est alors que la jeune femme poussa un cri de douleur, rompant le lien empathique entre Sacre et elle. Chjara tomba à la renverse mais Sarah la rattrapa.
«Ca vas?» lui demanda cette dernière inquiète.
«Oui... mais je ne sais pas quoi dire pour Sacre... c'était comme ci son esprit était celui d'une bête... une bête sauvage et féroce.» balbutia Chjara.

Chjara, épuisée par son contact mental avec Sacre, alla se coucher tandis que Quentin continuait ses analyses sur le mystérieux emballage, espérant trouver une piste sur son expéditeur. Quant à Sarah, elle était restée au laboratoire médical pour veiller Sacre, espérant que son état de santé s'améliore.
Bien vite Chjara sombra dans le sommeil, tout comme Quentin et Sarah. La journée avait été éprouvante pour eux: la joie d'un heureux événement entre amis avait vite tournée à l'angoissse et à la crainte. La crainte de perdre Sacre qui était plus qu'un simple équipier, mais un ami à part entière. Après avoir traversé tant d'aventures, ils étaient devenus amis, presque frères.
Un cri strident réveilla Chjara de son sommeil. Elle avait reconnu cette voix: Sarah. Rejettant les couvertures et enfilant sa combinaison, elle se précipita vers le laboratoire médical. Elle eut le souffle coupé par la scène devant elle: Sarah était endormie dans un fauteuil à côté du lit de Sacre. Sarah dormait pour toujours à présent, sa gorge était tranchée, répendant un flot de sang sur sa poitrine. Quant à Sacre, il avait disparut de son lit: comment? S'approchant du corps sans vie de Sarah, l'Artélienne découvrit quelque chose qui était resté coincé dans la peau de son amie: un éclat de silex. Elle ne connaisait q'un homme utilisant des armes en silex: Sacre Tillus.
Chjara se réveilla en sursaut, le corps trempe de sueur. Elle faillit hurler de peur, mais se retint: elle avait juste fait un cauchemar. Mais si cela n'était pas qu'un simple cauchemar? Elle avait le don d'empathie alors pouvait-elle avoir celui de prédiction? Voulant s'en assurer d'elle même, elle fonça au laboratoire médical. Elle aperçut Sarah entrain de dormir tranquillement dans un fauteuil, l'Artélienne souffla de répit. C'est alors que ses yeux se posèrent sur le lit d'hopital de Sacre: il était vide.

La panique de Chjara fit sortir Sarah de son sommeil. Elle entrouvrit ses yeux encore engourdis par la fatigue. Son regard se posa sur le lit de Sacre, elle espérait le voir enfin réveilé, en pleine forme: mais le lit était complètement vide. C'est alors qu'elle sentit la préscence de Chjara:
«Que c'est-il passait? Où est Sacre?» s'exclama-t-elle
«Je ne sais pas. J'ais eus comme un pressentiment, un mauvais pressentiment, alors j'ais accourus jusqu'ici» lui répondit Chjara. Elle avait préféré taire le fait que dans son cauchemar, Sarah était égorgé. Elle ne voulait pas encombrer son amie avec des rêves morbide. C'est alors que quelque chose lui traversa l'esprit:
«Quentin?!» s'écriat-elle en se précipitant vers le laboratoire de son coéquipier, suivit par Sarah.
Lorsqu'elles rentrèrent dans la pièce, elles découvrirent Quentin assit à une table de recherche, la tête dodelinante. Craignant le pire, Sarah se dirigea vers lui et lui prit son pouls:
«Qu'y-a-t-il?» fit alors Quentin en se réveillant en sentant les doigts de Sarah sur son poignet. Les deux femmes soupirèrent de joie.
«Le lit de Sacre est vide.» lui expliqua alors Sarah. Quentin fut surpris:
«Je croyais qu'il était en état comateux? Et pourquoi serait-il partit?» s'interrogea-t-il. C'est alors qu'une idée lui vint pour comprendre tout cela.
Quentin se précipita sur un moniteur et ouvrit le système de vidéo-surveillance de l'Odysséum. Il chercha les vidéos du laboratoire médical durant cette nuit. Sarah, Quentin et Chjara purent alors voir sur l'écran du moniteur la scène qui c'était passé. Sacre c'était soudainement réveillé de son coma, et sans hésiter, se leva de son lit et sortit du bloc médical
«Basculez sur les autres vidéos!» fit Sarah à Quentin. Ils suivirent ainsi la progression de Sacre, essayant de comprendre. Ils le virent se diriger dans ses appartements et ressortir avec ses armes en silex et sa nouvelle combinaison d'Atlantis. Puis il se dirigea vers la trappe de l'Odysséum et disparaitre dans les ténèbres de la nuit.
Sarah, Chjara et Quentin avaient regardés les images sans rien dire. Ce fut Sarah qui rompit le silence pour faire les premières hypothèses:
«C'est impossible, personne ne peu sortir d'un coma comme ça! Cela aurait put prendre plusieurs jours, voirs plusieurs années pour sortir de cet état. En plus il semblait être en pleine forme, normalement un sujet normal aurait ressentit des troubles de l'équilibre, de la sensibilité.» expliqua Sarah à ses compagnons.
«Pourquoi est-il partit? Et en plus en prenant ses armes?» demanda alors Quentin mais personne n'avait de réponse. Ils se repassèrent la vidéo pour essayer de mieux comprendre.
«Stop!» s'écria Chjara au moment ou la bande vidéo repassé la scène ou Sacre se réveillait.
«Regardez ses yeux! On dirait une bête...» s'exclama-t-elle. C'est alors qu'elle se rappella les sensations qu'elle avait ressentit lors de son contact mental avec l'esprit de l'Animae: une bête sauvage. Sarah analysa le regard de Sacre, elle connaissait bien cette petite lueur qui brillait dans les yeux de son ami. C'était la même lueur qu'elle avait put plusieurs fois observer au cours de ses études sur les prédateurs: la lueuer qu'ils avaient avant de partir en chasse.
«Il est partit chasser.» fit Sarah.

«Il faut le retrouver!» fit Sarah en prenant dans ses mains son fusil Linstrad
«Vous croyez que c'est vraiement nécessaire?» demanda Quentin en pointant un doigt sur l'arme
«Oui. Vous avez vus tout comme moi ce regard qu'il avait» répondit-elle. Elle ouvrit la boîte à cartouches et retira les fléchettes au liquide jaune paille pour les remplacer par des fléchettes au liquide bleuté: des fléchettes tranquillisantes.
«Allons à la Porte des Etoiles de l'îlot» ordonna alors Sarah en sortant de l'Odysséum, suivit de Chjara. Quentin préférait rester à l'Odysséum et pousser plus loin ses recherches pour découvrir ce qui avait bien put arrivé à Sacre.
Sarah et Chjara arrivèrent devant la Porte des Etoiles. Sarah sortit une lampe torche et éclaira le sable dans les ténèbres de la nuit.
«Difficile de trouver des traces en pleine nuit. Deplus, connaissant les talents de pisteur et de chasseur de Sacre, cela ne m'étonnerait pas si il a effacé ses traces.» fit Sarah.
«Bon regardons la Porte» reprit-elle en brachant un petit appareil au DHD de la Porte.
«Alors?» demanda Chjara
«Rien, la dernière adresse utilisée est celle d'Atlantis lorsque nous avons contactés Weir.» expliqua Sarah en débranchant l'appareil.
«Nous le retrouverons. Il ne doit pas bien être loin, nous sommes sur une petite île.» la rassura Chjara. Mais la jeune Artélienne était elle aussi en proie au doute, s'inquiétant pour leur ami.

L'aube c'était levée depuis une bonne heure sur l'îlot. Dans sa case en bois de palmier, Hine se réveilla après une nuit douce, amplit de rêves joyeux. Elle sentit le contact de son époux à côté d'elle:
«Eh bien gros paresseux debout! Les champs de vont pas se labourer tout seul!» fit-elle en le secouant pour le réveiller: c'est alors qu'un cri strident sortit des profondeurs de sa gorge et se fit entendre dans tout le village.
Sarah et Chjara perçurent un cri, il provenait du village. Elles se précipitèrent vers les cabanes en bois et virent un attroupement autour d'une case. Se faufilant un passage à travers la foule, elles pénétrèrent dans l'habitation: une femme était entrain de pleurer sur le cadavre de son mari dont le corps était maculé de sang.
«Que c'est-il passait» demanda Chjara en allant consoler la femme tandis que Sarah allait examiner le cadavre du mari. Hine essaya de parler mais des sanglots amplissaient sa voix, Chjara tendit alors son esprit vers celui de la femme en proie aux larmes.
«Chjara.» fit Sarah en faisant signe à son amie de s'approcher.
«Je n'ais rien sentit d'anormal. La femme n'a rien entendut, le tueur a été très discret.» lui expliqua Chjara qui avait sondé l'esprit de Hine grace à son don d'empathie.
«L'homme a été égorgé pendant son someil.» expliqua à son tour Sarah
«Vous pensez qu'en même pas à Sacre?» l'interpella Chjara. Sarah enfila un gant et retira un petit objet de la blessure de l'homme et la montra à l'Artélienne.
«Un éclat de silex?!» fit la jeune femme dans un hoquet de surprise
«Oui. Et malheureusement je ne connais qu'une personne utilisant des armes en silex dur.»
«Sacre.» conclua simplement Chjara.
Les deux femmes sortirent de la case et s'éloignèrent du village pour parler tranquillement:
«Il ne faut mieux rien dire aux habitants. Cela risquerait de provoquer une chasse à l'homme» fit Sarah à sa coéquipière. Puis, prenant sa radio elle contacta Quentin Corrigan:
«Vous avez du nouveau?» lui demanda-t-elle directement.
«Au niveau de l'emballage je n'ais rien trouvé sur son origine. Par contre, j'ais reanalysé l'electroencéphalogramme que vous avez faits à Sacre.» lui expliqua Quentin
«Vous avez trouvé quelque chose de nouveaux?»
«Oui. Il y a eu une activité anormale au moment ou la statuette a explosé.» reprit-il
«Quelle en est la raison?»
«Eh bien en effectuant plusieurs examens, j'ais découvert que les fréquences à ce moment là formés comme une sorte de phrase.»
«Comment ça? Quelle est cette phrase?» risqua Chjara
«Eh bien c'est pas du tout gai. Elle dit simplement: tu es une bête assoiffée de sang!.» fit Quentin
«Attendez! Vous voulez dire que lorsque la statue a explosé, cette phrase c'est repercutée dans l'esprit de Sacre?» le coupa Sarah
«Oui, c'est à peu près cela.»
«Mais comment est ce possible?» demanda alors Chjara
«J'ais contacté Atlantis pour savoir si ils avaient été confronté à un problème similaire. Dernièrement, le major John Sheppard a été capturé par une Reine Wraiths. Son rapport mentionne que la reine a pénétré son esprit et l'a forcer à dévoiler des informatison contre son grès. Le docteur Kate Heightmeyer a donné l'appellation d'auto-suggestion à ce procédé.» expliqua Quentin.
«Sacre est donc comme hypnotisé?»
«En quelque sorte. Heightmeyer pense que l'auto-suggestion peut permettre d'implanter un ordre dans l'esprit de la victime. En tout cas elle ne sait pas comment cela aurait put se faire à partir d'une explosion»
«En tout cas une chose est sure, c'est que le coup était bien programmé et que l'auteur de cela n'est autre qu'un wraiths.» fit Sarah
«Je ne vois que Kelzarath et Ezalyth comme Wraiths qui pourraient vouloir s'en prendre à nous. En tout cas quelqu'il soit, il savait où nous trouver.» intervint Chjara.
Sarah, Chjara et Quentin restèrent un moment sans rien dire, essayant de faire de l'ordre dans tout les évènements. Mais le temps joué contre eux: des vies étaient en jeu ainsi que la santé psychologique de leur ami.
«Bon Quentin, recontactait le docteur Heyghtmeyer pour essayer de trouver ce qui pourrait annuler ou inverser les effets de l'auto-suggestion. Chjara et moi allons essayés de retrouver Sacre avant qu'il ne tue à nouveau.» fit Sarah dans sa radio avant de couper la transmission.
«Comment comptez-vous le trouver?» lui demanda Chjara
«Sacre agit maintenant comme une bête, comme un prédateur. Le but de tout prédateur est de se nourrir pour survivre.»
«Il va tuer pour se nourrir? Alors pourquoi ne pas avoir dévorer le cadavre de l'homme?» La pensée de voir Sacre se nourrir de viande humaine était des plus déplaisante.
«Les grands prédateurs préfèrent chasser et se nourrir de nuit, tandis que le jour ils dorment pour reprendre des forces. Or l'aube a dût surprendre Sacre, l'empêchant de finir son repas.»
«Donc en ce moment il doit dormir? Ce qu'il veut dire que cette nuit il tuera de nouveau?»
«Non. Il doit être affamé. Il vas prendre le risque de chasser en plein jour.» fit Sarah. Pour elle comprendre le comportement d'un prédateur était quelque chose des plus naturels, elle avait passé toute sa vie à observer les grands prédateurs de son Kenya natal et percer leurs fonctionnements.
Sarah et Chjara décidèrent de partir à la recherche de leur ami Sacre Tillus.
«Essayez de retrouver Sacre grace à votre empathie.» fit Sarah à l'Artélienne
«Je vais essayer» répondit Chjara. Elle se concentra, essayant de capter les pensées de Sacre.
C'est alors qu'elle capta les pensées d'une femme entrain de gémir sous l'emprise d'une douleur infernale. La femme poussait des cris ressemblant à des appels à l'aide. Ne pouvant en supporter plus, Chjara coupa le lien entre elle est la femme.
«Je pense avoir trouvait la proie de Sacre.» fit Chjara en se précipitant vers les mangroves, suivit de Sarah armée de son Lindstrad à flèchette tranquilissante.
Les deux femmes pénétrèrent dans les mangroves dont les palétuviers enfoncés leurs racines dans la vase que venait carressait la mer lors des marées. Pour l'instant la mer était à marée basse, Sarah et Chjara s'enfonçant dans la bout jusqu'aux chevilles. Si Sacre était dans les mangroves ses traces seraient faciles à repérer.
Sarah et Chjara tombèrent sur des traces: une personne avait été trainé à même le sol, sans doute la femme dont l'Artélienne avait capté les pensées de panique. Suivant la piste, elles apperçurent le cadavre d'une femme, un homme était penché dessus. D'instinct Sarah et Chjara se cachèrent derrière un arbre pour observer la scène.
La femme était morte, une large blaie béante et sanguinolente ouvrant son ventre. L'homme était entraint de se nourrir d'elle. Sarah et Chjara n'eux purent s'empecher de ressentir à la fois de l'écoeurement, de la tristesse à voir leur ami réduit à cette condition. Sacre Tillus se nourrissait de viande humain tout comme un lion se nourrisait d'un zèbre.
Sacre s'aidait de sa dague en silex pour couper des morceaux de viandes, de muscles humains, pour ensuite les mettre dans sa bouche, du sang ruisselant sur son menton. Sarah analysa la façon dont Sacre tuer, toujours en tranchant la jugulaire de ses proie: tout comme les grands prédateurs félins comme le lion, la panthère, ... Leur ami était devenu plus animal qu'humain.
C'est alors que Sarah vit qu'elles avaient commis une erreur, elles était dans le sens du vent. La brise qui traversée les mangroves apporta leurs odeurs aux narines de Sacre. Celui-ci émit un cri ressemblant plus à un rugissement bestiale. Sarah comprit alors qu'il croyait qu'elles étaient des hyènes en voulant à son repas, il fera tout pour garder son butin, même les tuer si nécessaire.


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Sarah fit un pas vers Sacre Tillus, ses doigts glissèrent instinctivement sur la gachette de son fusil Lindstradt.
«Sacre?! C'est moi, Sarah» fit-elle d'une voix douce vers son ami. Celui-ci la regarda avec un regard mauvais, féroce.
«Venez avec nous s'il vous plait. Vous êtes pas dans votre état normal.» continua-t-elle en faissant un deuxième pas ce qui fit émettre un léger grognement de la part de Sacre. Sarah savait au fond d'elle que toutes les paroles qu'elle pourrait prononcer ne servirés à rien.
Malgré elle, Sarah mit en joue son ami avec son fusil à flèchette tranquillisantes. Ses mains tremblés devant l'idée de tirer sur lui. Elle sentait son courage se défiler petit à petit. Voyant qu'il était en danger, Sacre fit quelques pas en arrière, tout en jetttant un regard de défi à Sarah.
Chjara sentit les pensées de son amie, la sentant perdre son sang-froid. La jeune éthologue ne pouvait pas faire feu à cause de ses sentiments. Pour sa part, la jeune Artélienne qu'elle était, avait aussi peur que Sarah: l'idée de tirer sur leur ami lui était impensable.
C'est alors qu'un mouvement de la main droite de Sacre attira son attention et lui fit comprendre le danger. Elle connaissait bien ce mouvement. Elle se précipita sur Sarah, la plaquant au sol tandis que la dague de Sacre passait au dessus d'elles.
Sarah chuta tête la première dans la vase, Chjara retombant sur elle. Son équipière se releva et l'aida à se relever. Les vêtements de Sarah étaient plein de vases nauséabondes. Heureusement, le Lindstradt avait été épargné, juste salit par une petite tache de boue. Elle tourna vivement sa tête vers Sacre: mais il avait disparut.

Le docteur Sarah Harding et l'Artélienne Chjara Shiva sortirent de la mangrove. Elles étaient dépitées de n'avoir pas pût aider leur ami Sacre Tillus. Surtout Sarah, qui se maudissait d'avoir eu un instant de faiblesse.
«Moi aussi j'aurais hesité» lui fit Chjara.
«Oui, mais vous auriez tiré» répondit mélancoliquement Sarah. Au fond d'elle, l'Artélienne savait que elle aussi aurait hésité, et aurait fait comme Sarah.
Elles finirent par arriver au village de l'îlot, marchant lentement dans le sable chaud.
«Il faut leur dire. Nous ne pouvons pas continuer à protéger Sacre alors qu'il tue leurs propres familles» fit Sarah en posant son regard sur les villageois.
Chjara et elle furent accueillis par les habitants qui les pressèrent de questions, voulant savoir si elles avaient trouvés l'assasin de l'époux de Hine. Malgré elles, et avec beaucoup de difficultés, les deux femmes leurs expliquèrent que c'était leur coéquipier à la peau noire qui tuer pour se nourrir. Elles annonçèrent aussi qu'il avait fait une deuxième victime:
«Où est ma fille? C'est ma fille qu'il a tué! Elle était allée attraper des crabes dans les mangroves. Il a tué ma fille!» éclata en sanglot une vieille femme.
«Elle est dans la mangroves... la marée s'en occupera» fit tristement Chjara.
La colère et l'envie de vengeance parcoururent les villageois. Ils voulaient que leurs femmes et leurs enfants puissent vivre en paix:
«Il faut le traquer! Et lui faire payer!» s'écrièrent alors les hommes du village.
«Nous le traquerons cette nuit! Nous le débusquerons de sa cachette et nous vengerons nos amis!» s'écria un homme musclé en brandissant son harpon de pèche. Tout les villageois applaudirent et allèrent se préparer pour la chasse. Quant à Sarah et Chjara, elles retounèrent à l'Odysséum.

Sarah posa son fusil Lindstradt sur un des fauteuils de la salle de pilotage du vaisseau. Quentin regarda les deux femmes et comprit tout de suite qu'elles l'avaient trouvés, mais qu'elles n'avaient pas réussis.
«Bon je vais me changer et me rafraichir les idées puis on contactera Weir et Heightmeyer» fit-elle en se dirigeant vers sa chambre, sa combinaison découlinant de vase. Quant à Chjara, elle alla se chercher de quoi manger et s'installa en compagnie de Quentin.
Se déshabillant et jettant par terre sa combinaison sale, Sarah se dirigea sous la douche. Plongait dans ses pensées, elle appuya sur le mauvais bouton, et une eau chaude lui brula la peau. Remettant l'eau à une température plus adaptée, elle se laissa se décontracté, ses muscles se relachant sous l'effet salutaire de l'eau.
Sortant de la douche, elle s'enroula dans une serviette et se dirigea vers le grand miroir de sa chambre. Voyant son visage fatigué, elle se dit qu'elle avait besoin de repos. C'est alors qu'elle vit le reflet de Sacre dans la glace. Elle se retourna vivement: rien.
«Tu as vraiment besoin de repos ma fille» se fit-elle en enfilant sa combinaison de rechange. Elle avait envie de pleurer toutes les larmes de son corps. Avoir vue Sacre ainsi, et sans pouvoir rien faire lui arrachait le coeur.
Cela lui rappellat un vieux souvenir, qu'elle essayait d'oublier, mais qui revené par moment la hanter. Elle se souvint de la tribu de Massaï dans laquelle elle avait vécu pendant trois ans pour finir sa thèse sur le comportement paternel des lions. Elle se souvint de ce jour où tout le village fut frappé par une forte épidémie de grippe. Sarah avait elle aussi était malade, l'université qui la financé avait payer pour sa guérison en l'envoyant dans le meilleur hopital de Nairobi. Mais ils avaient laissés les villageois mourir, disant que cela était trops coûteux.
Voir Sacre dans cette situation, où sa santé était en jeu, sans qu'elle ne puisse rien y faire lui était insuportable. Les Animae et les Massaï étant semblables, sans doutes avaient-ils les mêmes ancêtres. Sarah s'en voulait, mais malgré, elle ne souhaitait pas perdre espoir: pour Sacre, pour les Massaï, pour elle.
Sarah retourna en salle de pilotage. Elle apperçut le regard de ses deux coéqupiers: eux aussi étaient abattus par la noirceur de la situation. La voyant approcher, ils se levèrent et allèrent tout les trois à la Porte des Etoiles. Le soleil se couché lentement, le froids de la nuit rampant sur la plage.
Quentin entra les coordonnées d'Atlantis, le vortex s'ouvrit.
«Docteur Weir, ici SGA-6 de l'Odysséum» fit Sarah en établissant la transmission radio.
«Bonjour SGA-6. Des nouvelles de Sacre?» demanda inquiète Elizabeth Weir.
«Nous avons retrouvés sa trace cet après-midi. Il avait tué une nouvelle personne et... et se nourrisait d'elle comme un animal.» expliqua Sarah
«Comment? Sacre est... est canniblae?» se surprit à dire Weir
«En quelque sorte oui. Il chasse le seul gibier intérressant sur cette île: l'homme»
«L'avez vous capturé?» risqua Weir, sentant que le mot capture n'était peut-être pas le bon à employer pour parler d'un être humain.
«Non. Je l'avez en joue mais j'ais pas put tirer... j'en n'ais pas eu la force ni le courage.» fit Sarah, avec une voix triste
«Je comprend tout à fait Sarah. Je ne vais pas vous blamer pour ça. C'était naturel.» la consola Elizabeth, elle aussi avait connu ce genre d'angoisse. A chaque instant, elle devait veiller sur la vie de toute une cité.
«Le docteur Heightmeyer a-t-elle trouvé une solution pour Sacre?» demanda alors Sarah
«Non. N'ayant jamais put observer de cas d'auto-suggestion elle ne sait pas comment couper ou endiguer cet effet. Elle propose d'essayer de le ramener sur Atlantis où elle pourrait tenté une séance d'hypnose. Peut-être qu'un choc émotionnel intense pourrait lui faire retrouver ses esprits aussi.» expliqua Elizabeth Weir.
«D'accord, bien reçus. On va essayer de le ramener. Odysséum terminé» fit Sarah peu enthousiaste en coupant la transmission.

Sarah, Chjara et Quentin allèrent regagner l'Odysséum mais une grande agitation provenant du village se fit entendre. Ils si dirigèrent aux pas de courses et découvrirent tout les hommes du village brandissant des torches qui illuminaient la nuits de leurs flammes.
«Où allez vous?» demanda Sarah, bien qu'elle savait la réponse.
«Nous allons venger nos morts!» s'écrièrent les hommes.
«Vous avez trouvés l'endroit où il se cache» risqua-t-elle
«Oui. Nous avons trouvais des traces au Nord-Ouest» lui expliqua-t-on
«Pouvons-nous vous accompagner?» ils asquieçèrent d'un signe de tête et commençèrent en partir.
«S'il vous plait. Si on le trouve, promettez-moi de me laisser une chance de le raissonner» demanda alors Sarah. Les hommes se regardèrent puis l'un d'eux s'approcha de la jeune femme:
«Cet homme est votre ami. Nous vous laisserons une chance, mais je ne peut pas vous promettre que nous retiendrons nos coups» lui fit-il, puis ils se mirent en route.
Ils avançaient dans la nuit, au milieu des fougères, se frayant un chemin à la machette. Après une heure de marche, ils s'arretèrent: un léger crépittement de flamme se faissait entendre. Ecartant discrètement des rameaux de fougères, ils virent un petit feu de camps. A côté était allongée une silouhette: Sacre Tillus endormit dans l'uniforme d'Atlantis que lui avait offert Weir.
«Encerclont le et tombont lui dessus» murmurèrent les hommes du village.
Sarah, Quentin et Chjara regardèrent les hommes prendres position en cercle autour de Sacre, se préparant à passer d'un moment à l'autre à l'attaque.
«Il faudrait agir maintenant avant qu'ils n'attaquent» risqua Quentin à Sarah
«Non.» répondit-elle, à la surprise de ses deux coéquipiers.
«Pourquoi ?» demanda Chjara
«A votre avis, dans l'état de bête sauvage où est Sacre, penserait-il à s'habiller de l'uniforme d'Atlantis? Il a c'est peau de bête, et ça lui suffit. Ceci est un leurre.» expliqua-t-elle
«Alors où est-il?» risqua Quentin?
«Au village» fit-elle simplement
«Pourquoi?»
«Car il ne reste plus que les femmes et les enfants.C'est simple, Sacre agit comme un prédateur tel le lion. Dans la nature, lorsque un lion veut un territoire, il défi les mâles pour les chasser de leurs place. Un fois cela fait, il se précipite de tuer les petits pour être sur de n'avoir que plustard sa propre descandance.» expliqua-t-elle
«Vous voulez dire que Sacre veut conquérir le village comme un territoire? Qu'il a leurré les hommes pour pouvoir allé tuer tranquillement les enfants afin de faire survivre sa propre descandance?» essaya de comprendre Quentin. Sarah asquièça d'un signe de tête.
«Alors allons au village» fit Chjara.

La nuit était tombée sur l'îlot. Toutes les femmes et les enfants du village c'étaient réunis dans la grande case du chef, attendant autour d'un feu le retour des hommes qui c'étaient lancés à la poursuite du tueur. La plupart des enfants dormaient, la têtes posé sur les jambes de leurs mêres.
C'est alors qu'une ombre à l'extérieur de la case fit sursauter tout le monde. Une branche craqua au dehors, faisant sursauter un enfant qui se reveilla. Puis des bruits se firent entendre sur le toit en feuilles de palmes, quelqu'un était entrain de marcher sur le toit. Les plus jeunes des enfants se mirent alors à pleurer, leurs mêres essayèrent de les calmer, mais elles aussi étaient terrifiées.
Une partie du toit s'effondra, faissant tomber un homme à la peau noire, une lueur bestiale dans le regard. Les femmes poussèrent les enfants derrière elles pour les protéger de leurs vies. Elles sortirent des couteaux et autres petits poignards et firent face au prédateur humain.
Sacre émit un grognement, même si ces femmes étaient faible, le nombre jouait contre lui. Il fit un pas vers les femmes, les femmes reculèrent d'un pas. L'Animae dégaina ses deux épées en silex durs et afficha un sourire carnacier. La vue des armes meurtrières firent perdre leur sang-froid aux femmes, qui se bousculèrent pour faire sortir les enfants de la case. Profitant de cet instant, Sacre sauta dans le dos d'une femmes et lui planta ses deux épées dans les côtes, lui arrachant un cris de douleur intense.
Chjara, Quentin et Sarah courraient à en perdre haleine à travers les fougères qui leurs giflés les flancs. Ils arrivèrent au village, s'arrêtèrent un moment pour prendre leur souffle. Sarah arma son fusil Lindstradtet et balaya du regard le village pour essyaer de trouver Sacre Tillus.
C'est alors qu'ils entendirent un cri venant d'une case où des enfants et des femmes sortaient tout courant, fuyant le diable. Sarah se précipita à l'intérieur, armant son fusil. Elle aperçut alors Sacre prendre un plaisir malsain à enfoncer plus profondément ses deux épées dans le dos d'une malheureuse femme.
Sarah, prenant son courage à deux mains et se disant que c'était pour le bien de son ami, tira . Une fléchette au liquide bleuté fila dans l'espace confiné de la case. Mais Sacre fit preuve de rapides réflexes, se servant de la femme comme bouclier humains. La fléchette se planta dans la poitrine de la femme, vidant son produit transquillisant dans son organisme, lui offrant un dernier sommeil avant la mort.
Profitant de la surprise de Sarah, Sacre jetta le corps de la femme et se précipita vers son amie. Ils roulèrent en dehors de la case, dans le sable, Sacre essayant de saisir la gorge de sarah entre ses deux puissantes mains.
Voyant le fusil de Sarah tomber par terre, Chjara alla le ramasser et s'en arma. Mais le corps à corps frénétique entre ses deux ami ne lui permettait pas de tirer, elle pouvait aussi bien toucher Sacre que Sarah.
Ils continuèrent de rouler sur le sable. L'instinct de survie de Sarah prenant le dessus sur son sang-froid, elle se mit à livrer des coups à son ami pour essayer de le repousser. Elle lui lança un coups de genoux dans la plus sensible partie du corps masculin. Sacre fit un bond en arrière sous le coups de la douleur, laissant Sarah se relever.
Puis tout ce passa vite. Chjara mit en joue Sacre, mais le temps d'appuyer sur la gachette, celui-ci courut vers Sarah, une dague dans la main. La jeune femme, prise par surprise, n'eut pas le temps d'esquiver.
Sacre Tillus percuta Sarah Harding, sa dague plongeant jusqu'à la garde dans la poitrine de Sarah. Celle-ci émit un petit hoquet de surprise et tomba dans les bras de Sacre. Elle cracha du sang. C'est alors que le voile se leva des yeux de Sacre. Il regarda surprit son amie dans les yeux, ne sachant que faire, tandis qu'il serrait Sarah dans ses bras, des larmes montant à ses yeux.

Le soleil se levait doucement, étirant ses rayons sur la plage et le village:
«Le... le soleil... m'éblouit... c'est.... beau....» fit sarah dans de petits râles de douleur, sentant sa vie s'échapper lentement de son corps. Sacre était sous le choc, il passa une main dans les cheveux de son amie pour la calmer.
Chjara et Quentin restèrent médusés devant la scène: Sacre avait poignardé Sarah en plein coeur, et ils n'avaient pas réussis à réagir à temps. Mais il semblait que Sacre avait reprit ses esprits. Celui-ci prit Sarah dans ses bras et l'allongea délicatement sur le sable fin, des larmes ruisselant sur ses joue. Il regarda la dague planté dans la poitrine de Sarah qui respirait faiblement.
Quentin et Chjara se précipitèrent vers eux, et se penchèrent sur Sarah. La jeune Artélienne décida de retirer d'un coup la dague du corps de son amie et examina la blessure:
«On a peut-être encore une chance, le coups est passé juste à côté du coeur» fit-elle en prenant un mouchoir et en l'appuyant sur la blessure de Sarah telle une compresse.
«Je ne voulais pas. Je ne vouslais pas faire ça.» balbutia Sacre
«Je... je sais» le rassura Sarah en peinant pour parler
«Chut... calmez-vous, on vas vous sauver» lui fit Chjara en passant une main sur son front, puis elle regarda Sacre dans les yeux:
«Ce n'était pas ta faute. Tu n'étais pas toi même, ne te reproche rien» essaya-t-elle de le calmer.
«Si tu veux racheter ton pardon, aide moi à sauver Sarah» reprit-elle.
Sacre prit Sarah dans les bras et l'amenant à bord de l'Odysséum, suivit de Chjara et Quentin. Il la déposa sur un lit du laboratoire médical.
«Nous avons tout un équipement médical hyper sophistiqué et je ne suis même pas capable de la sauver» s'emporta Chjara en voyant qu'elle ne comprenait rien à tout ce matériel chirurgicale.
C'est alors, qu'elle posa ses mains sur la blessure de Chjara. Une lumière apparut des mains de l'Artélienne et recouvra alors la plaie, la refermant lentement. Tout le monde fut stupéfiait, surtout Chjara. En plus du don d'empathie, elle avait l'air de posséder celui de guérison.
Sarah entre-ouvrit les yeux et essaya de se relever. Chjara l'empêcha et la remit au lit:
«Sacre?» demanda alors la jeune femme
«Il va bien. Il est sauvé, tout comme vous» lui répondit avec un sourire Chjara
«Comment?» demanda Sarah
«Vous tuer fut pour lui quelque chose de très dur, un choc émotionnel intense. Tout ce qu'il lui fallait pour retrouver ses esprits.» lui expliqua-t-elle
Sarah apperçu Sacre, il était encore sous le choc. Il faudrait qu'elle lui parle plustard, lui faire comprendre que ce n'était pas de sa faute. Cela allait être dur, c'était compréhensif. Comment se pardonner soit même lorsque on a tué plusieurs personnes? Pouvais-t-on un jour se regarder de nouveau dans un miroir sans revoir le reflet de la bête sanguinaire que l'on a été?

Loin, très loin de la planète de Nosy Be, dans la galaxie, au milieu des étoiles:
«Crois-tu que mon cadeau lui a plut?»
«Oui, j'en suis certaine ma Reine.»


FIN DE L'EPISODE
Une nouvelle cité, une nouvelle odyssée
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Sacre Tillus
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Re: [FANFIC]Stargate Atlantis Odyssée, la websérie

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Stargate Atlantis
Odyssée



Retour en Enfance
Pour Emilie


L'Odysséum se posa sur la jettée Est de la cité flottante d'Atlantis, non loin du Daedalus. Chjara, Sarah, Quentin et Sacre descendirent du vaisseau. L'Animae aidait la jeune éthologue à marcher. Elle ressentait encore de petites lancées de douleur suite à la blessure mortelle que lui avait infligé Sacre. Chjara avait insisté pour regagner Atlantis :
«Pourquoi?» demanda alors Sarah en tournant son visage vers Chjara.
«Pourquoi quoi?» répondit la jeune Artélienne
«Pourquoi venir à Atlantis ou lieu d'allé chercher les autres glyphes d'Ithaque?»
«Car je vous rappelle que vous avez été mortellement blessé et que vous avez faillit y rester. Et monsieur Sacre n'est peut-être pas encore tout à fait guéri des effets de l'auto-suggestion.» lui répondit de rechef Chjara.
«Je vous assure que je vais très...» voulut insister Sarah, mais son amie la coupa
«Pour une fois c'est moi qui donne les ordres!» exclama-t-elle dans un grand rire.
«Chjara a raison, il vaut mieux pas prendre de risque» renchérit Quentin. Les paroles de ses deux amis firent rire Sarah :
«Qui a-t-il de drôle?» demanda Quentin en fronçant les sourcils.
«Eh bien à vous entendre, on croirait des parents s'inquiétant pour leurs enfants» pouffa d'un rire joyeux Sarah.
«Moi? Etre le mari d'elle ? Fit Quentin en pointant un doigt vers Chjara, pff plutôt mourrir.»
«Merci Quentin, au moins vous savez parler aux femmes.» lui répondit Chjara en lui donnant un petit coup dans les côtes, ce qui fit rire Sarah et Sacre.
«Faut le comprendre Chjara, Quentin est attiré par le Daktari Heyeghtmeier.» fit l'Animae avec un sourire en direction de Corrigan:
«C'est complètement absurde, moi et Heyeghtmeier avons juste une relation de... de daktari à daktari» répondit Quentin avec un petit haussement d'épaule.

Tout en discutant, ils arrivèrent à quelques mêtres du coeur principale de la cité où était établit la salle de contrôle. Les vagues du grand océan léchant doucement les flancs d'Atlantis.
C'est alors qu'ils entendirent des cris étranges et des bruits de casse des plus inquiétants. Ils se précipitèrent en direction des cris et des bruits, un mauvais pressentiment dans l'esprit. Au moment où ils allèrent franchir la porte, une voix les stoppa:
«Halte la! Plus un geste s'il vous plait». Ils levèrent leur regard vers le balcon juste au dessus de la porte, trois jeunes gens d'environ dix huit ans les braqués avec des P90.
«Vous êtes qui ?» risqua Sarah, tandis que Sacre faisait glisser délicatemnt une dague dans sa main et que Chjara retirait le cran de sécurité de son propre P90.
«Je m'appelle Steven... Steven Cadwell.»fit le jeune homme qui les avaient interpellés.
Sarah, Chjara, Sacre et Quentin posèrent un regard plus que étonnait sur le garçon. Il disait être le colonel Steven Cadwell, mais Cadwell avait une cinquantaine d'années, tandis que ce garçon avait tout juste dix huit ans.

GENERIQUE


Sarah dévisagea le jeune homme de la tête aux pieds. En y regardant de plus près, c'était vrais qu'il ressemblé beaucoup au colonel Cadwell. Il avait le même profil, le même regard, la différence la plus marquante était les cheveux. Pour une fois, Cadwell avait des cheveux sur le caillou, ce qui fit rire Sarah.
«Vous êtes qui?» demanda le jeune Cadwell, braquant directement Sarah avec son P90
«Nous sommes SGA-6» lui répondit Sarah sur un ton officiel
«Bien, vous pouvez rentrer, je vous attend dans mon bureau» fit-il avant de disparaitre du balcon.
Chjara, Sacre, Sarah et Quentin s'échangèrent des regards étonnés:
«C'est bien lui? C'est bien le colonnel Cadwell?» fit Chjara avec hésitation
«Oui, on dirait bien que c'est lui. Avec une bonne quarentaine d'années en moins, mais une bonne touffe de cheveux en plus» répondit Sarah avec un sourire amusé.
«Comment c'est possible?» demanda alors Sacre
«C'était comme si ils étaient retombés en enfance, comme si ils avaient retrouvés leurs jeunesses. Les deux autres étaient l'amiral Harmon Rabb et le sergent Tran, normalement ils ont tout deux quarante deux ans» intervint Quentin
SGA-6 rentra dans Atlantis. Ils arrivèrent à l'escalier descendant vers la Porte des Etoiles. De la musique raisonnait, tandis que devant la Porte, les membres du personnels de la cité dansaient. Ils étaient tous dans le même cas que Cadwell, Rabb et Tran, ils avaient tous régresser à leurs dix huit ans., retrouvant la joie de vivre de la jeunesse.
Tout comme les jeunes de cet âge qui se respecte, ils avaient profités de l'abscence d'adultes pour organiser une boum. Ils avaient dressés une table de buffet garnit de biscuits d'apéritifs et de quelques bouteilles d'alcool. C'est alors que la musique You're the one that I want du film Grease se fit entendre.
Les jeunes gens s'écartèrent pour laisser entrer en piste un garçons et une fille habillé en cuir noir moulant. Ils se mirent à dancer au rythme de la célèbre musique.
«Mais... mais c'est Elizabeth et Sheppard» hoquetat de surprise Chjara en reconnaissant Weir qui se déhanchait avec souplesse et grâce.Sarah attrappa Quentin et l'insita à dancer
«C'est un bon vieux tube de chez nous ça! Direct de la Terre» s'exclama-t-elle
«Ben moi je trouve ça un peu ringard, c'est pas de ma génération» glissa-t-il
«Je me souviens que j'y dancais dessus à mes propres dix huit ans»
«Alors cela veut dire que vous avez...» mais Quentin ne pût finir pas sa phrase, Sarah lui écrasa le pied qui laissa échapper un petit cri de douleur à Corrigan.
Sur la piste de dance, Weir et Sheppard continués à dancer, imitant à merveille la chorégraphie du film. Lorsque le refrain se refit entendre, Elizabeth fit signe avec la main à John de s'approcher. Tandis qu'elle continuait à danser en remuant les hanches et les épaules, Sheppard s'approcha d'elle avec une démarche de cow-boy tout en claquant des doigts au rythmes de la musique. Lorsque'il fut prêt d'elle, Weir l'attrapa par sa veste et l'amena à elle...
«Whoa!» s'exclamèrent Sarah, Quentin, Sacre et Chjara en voyant Elizabeth embrasser ardemment John. L'intense baiser dura une bonne minute, puis la jeune femme le lacha et fit volte-face au moment où la musique touchée à sa fin.
Tout le monde applaudit la prestation des deux danseurs, tandis que les quatres amis de SGA-6 n'en revenaient pas. Weir avait embrassé Sheppard?! Ils avaient pas révés?!.

Le jeune Cadwell vint trouver Sarah, Qunetin, Sacre et Chjara et les conduisit en salle de réunion. Ils furent rejoints par la jeune Elizabeth Weir et s'installèrent:
«Que c'est-il passé?» demanda directement Sarah
«De quoi?» l'interrogit Cadwell
«Comment êtes vous retombez à vos dix huits ans?»
«Eh bien nous pensons que cela vient de la machine que McKay a découvert hier. A notre réveil, nous étions tous agés de dix huits ans.» expliqua Cadwell
«Pourais-je voir cet appareil?» demanda Quentin
«Oui. Mais pourquoi faire?»
«Pour vous rendre votre âge normal» fit Sarah
«Et pourquoi? C'est pas parce que maintenant vous êtes soit disant plus adultes que nous que vous avez le droit de prendre des ordres.» intervint alors la jeune Elizabeth qui lança un regard rebelle à Sarah.
«Je crois que c'est pas le moment pour nous faire une crise d'adolescence Elizabeth. Savons-nous les effets secondaires que pourrait avoir cette machine?» lui répondit Sarah.
«Non mais comment elle me parle la vieille!» s'exclama Weir, ce qui fit pousser un grand rire à Quentin. Sarah le foudroya d'un regard avant de se retourner vers la jeune fille.
«Et bien je me demande comment tu as put faire pour suivre des cours de médiation»
«Et puis quoi encore, maintenant que j'ais retrouvé mes dix huits ans, je compte bien changer le cour de ma vie. Je vais devenir une rock star, tout comme Madonna.» s'exclama Elizabeth.
«C'est vrai, elle a raison. Pourquoi ne pas profiter d'avoir retrouvé notre vitalité d'ado pour mieux botter le cul aux Wraiths?» intervint le jeune Cadwell.
«Car premièrement je redoute des effets secondaires. Et deuxièmement, je vous préfère avec moins de cheveux sur le crane, là on dirait un Beattle.» répondit Sarah au jeune colonnel qui se mit à rougir de honte tandis que les autres se pliaent de rires.

La réunion c'était finit, Sarah, Chjara, Quentin et Sacre avaient décidés de prendre un peu de repos et de commencer demain les analyses de cette mystérieuse source de jouvence qui avait rendut leurs dix huits ans aux membres d'Atlantis.
Chjara rejoignit ses quartiers et décida de prendre un bon bain. Se déshabillant, elle plongea dans la baignoire où l'eau chaude lui fit le plus grand bien. La jeune Artélienne se laissa se décontracté, ses muscles se relachant sous l'effet salutaire de l'eau. Lorsqu'elle sortit du bain, elle s'enroula dans une serviette et se dirigea vers sa chambre:
«Hello beauté fatale!» lui fit une voix. Elle se retourna vivement et apperçut un jeune homme à la peau mat et arborant des rastas. Chjara le reconnut malgré ses dix huits ans: Ronon Dex.
«Que fais-tu là?» lui demanda-t-elle surprise en s'asseyant sur le bord de son lit.
«Je viens admirer une déesse, une pure meuf.» lui fit-il avec un ton de dragueur du dimanche.
«Désolé mon cher mais là tu fais trop jeune. Retourne au bac à sable avec les minettes de ton âge.» le narqua Chjara, ce qui fit sourire Ronon:
«Non, elles ne valent pas le coup. A ce qu'il paraît, c'est mieux avec une femme plus mure, qui a de l'expérience». C'est alors qu'un sourire en coin apparut sur le visage de l'Artélienne.
«Tu veux vraiment connaître ce qu'est une vraie femme?» lui demanda-t-elle d'un voix mielleuse en l'invitant à s'assoir à côté d'elle. Le visage de Ronon s'illumina et asquièça la proposition de Chjara. Il se plaça à côté d'elle. La jeune femme lui prit la main et l'avança lentement vers sa poitrine simplement caché par la serviette de bain.
«Je vais combler tes désirs» lui murmura-t-elle
«Trops d'la balle» s'exclamma Ronon. Mais au dernier moment, Chjara lui tordit le bras, ce qui fit pousser un ci de douleur au jeune garçon.
«Bon maintenant tu vas me faire le plaisir de calmer tes hormones, ok?!» lui fit-elle
«Ok, ok!» répondit-il en gémissant de douleur tandis que Chjara continué de lui tordre un peut plus le bras.
«Et si l'envie de prend de regarder de nouveau sous les jupes des filles, laisse moi te dire que je serais remettre en place ta virilité» ajouta-t-elle avant de le laisser filer. Il partit comme une flèche, se maudissant d'avoir voulut jouer au mâle.

Sarah Harding fut réveillé de son paisible sommeil par le contact de quelqu'un qui lui tirait le bras. Ouvrant les yeux, elle aperçue que c'était une fillette qui la suppliait de se lever. Regardant mieux cette enfant, elle la reconnue: Elizabeth Weir.
«Debout madame! S'il te plait madame !» faisait la petite fille tout en secouant Sarah
«Que se passe-t-il?» demanda-t-elle en la voyant si bouleversée.
«C'est Teyla! Elle pleure!» répondit la petite Weir. Sarah se leva, s'habilla et suivit la filette qui lui tenait la main. Sarah regarda Elizabeth : elle n'avait guère plus de six ans. Or hier, elle avait dix huits ans, et en tant normal elle avait trente huits ans.
Sarah se rappella les évènements d'hier : tous les habitants d'Atlantis avaient retrouvés leurs dix huits ans grâce à une sorte de source de jouvence artificielle. Or, Sarah l'avait prédit, il y avait bien un effet secondaire: ils continuaient à régresser en enfance. Cela pouvait s'avérer dangereux. La petite Elizabeth et Sarah arrivèrent dans le hangar des Jumpers. C'est alors qu'ils entendirent des petits pleurs. Elizabeth conduisit la grande personne derrière un Jumper où elles trouvèrent une petite fille entrain de fondre en larmes : Teyla Emmagan agée elle aussi de six ans.
«Eh bien, que se passe-t-il ma petite?» fit Sarah en la prenant dans ses bras pour la consoler.
«... Ils ont été méchant avec moi...» répondit la fillette entre deux petits sanglots.
«Qui ça? Qui a été vilain avec toi?»
«John... et Ronon»
«Tien, cela ne m'étonne pas» fit Sarah dans un sourire.
«Qu'est ce qu'ils t'ont fait?» reprit-elle.
«Snif... ils ont dits que les Athosiens étaient des Petits-Gens-Sales... snif... et que moi aussi j'étais une petite-fille-sale qui sentait pas bon.» se remit à sangloter Teyla.
«Allez, c'est pas grave, les garçons sont stupides. Ils ne disent que des bêtises. On vas aller les punirs. D'accord?» reprit-elle en souriant et en essuyant les larmes des petits yeux de Teyla.
«J'ais faim» fit alors Teyla, ce qui fit sourire Sarah
«D'accord. On vas d'abord manger une glace puis on ira gronder les garçons. Ok?» fit-elle en regardant Elizabeth et Teyla qui sourirent.

Sarah, portant sur les épaules la petite Teyla Emmagan et tenant par la mains la jeune Elizabeth Weir, arriva à la cantine de la cité. Elle fit s'assoir les fillettes à une table:
«Alors vous la voulez à quoi cette glace?» demanda-t-elle avec un sourire.
«A la fraise!» fit Teyla avec joie
«Et moi je la veux au chocolat, à la vanille, à la fraise, à la pistache, à la...»
«Et calme! Si tu manges tout ça tu finiras par voir ton ventre exploser.» éclata de rire Sarah en coupant Elizabeth dans sa phrase. Puis elle se dirigea vers le bac à glace.
C'est alors que la radio de Sarah grésilla:
«Docteur Harding, ici Quentin. Nous avons un problème.» lacha la radio
«Oui, je sais. Ils continuent à régresser en enfance» fit Sarah
«Exact, et du coups la situation ampire. Vous devriez venir voir, et vite sinon ils vont finir par me rendre dingue. Je suis à l'armurerie.»
«D'accord, j'arrive» termina Sarah. Elle se tourna vers les deux fillettes:
«J'ai un petit problème à régler. Je vous laisse, vous pouvez commencer à préparer les glaces» leur fit-elle en s'éloignant. Dès qu'elle quitta le mess, les deux fillettes se jettèrent sur les glaces.
Sarah arriva à l'armurerie, en même temps que Chjara et Sacre eux aussi alertaient par l'appel radio de Quentin. C'est alors qu'ils comprirent la panique de leur coéquipier :
«C'est moi le shérif. A mort les indiens!» s'écria alors le jeune John Sheppard, brandissant un P90 comme si c'était un vulgaire jouet en plastique. Ils s'amusaient ainsi avec les petits Cadwell, Ronon Dex, Bates, Beckett et Zelenka. Carson et Radek faissant bien sur le rôle martyr des indiens.
«Ils vont finir par se faire vraiment mal si ils trouvent comment retirer le cran de sécurité» fit Quentin en se précipitant vers Sarah. Comme réponse, ils virent le jeune Sheppard tirer à sa grande surprise une rafale de P90 qui passa à quelques centimètre de la tête de Carson, qui se mit à pleurer.
Sarah se précipita sur le petit John et lui arracha l'arme des mains et la passa à Chjara :
«Je crois que tu mérites une bonne, leçon mon peti.t» lui fit-elle en le décullottant et en lui administrant une claque sur ses petites fesses :
«Ca c'est pour avoir joué à l'idiot avec une arme, et celle-ci c'est pour Teyla» fit-elle en lui donnant une nouvelle claque. John était rouge de honte, tandis que les autres s'exclaffaient de rire.

Après ces petits accidents, Sarah, Quentin, Chjara et Sacre entreprirent de verrouiller l'armurerie. Puis ils se dirigèrent vers les laboratoires pour analyser cette mystérieuse machine qui faisait régresser les gens en enfance.
L'appareil avait la forme d'une cube en verre, contenant l'image holographique d'un foetus humain. Il y avait aussi une inscription en Ancien sur le cube :
«Quel est l'être qui marche, tantôt à deux, tantôt à trois, tantôt à quatres pattes, et qui se trouve être le moins fort quand il marche à quatres pattes ?» réussit à traduire Sarah.
«Qu'est-ce que ça veux dire?» risqua Sacre.
«Je ne sais pas» lui répondit-elle. Quentin, quant à lui, regarda les analyses réalisés sur l'objet:
«D'après les différents test fait par Mckay et son équipe, ils ont constatés un fait des plus étranges.Aussi incroyable que cela puisse paraître, au moment où ils ont décriptés cette phrase, l'objet c'est mit à émettre des radiations d'un type inconnu.» expliqua-t-il
«Ces radiations seraient-elles la cause de l'état des autres?» demanda alors Chjara
«McKay n'a pas pu le découvrir, vus qu'à son réveil, il avait rajeunit. Mais cet objet a propagé des radiations activant un rajeunissement des cellules du corps humain.»
«Vous voulez dire que cet objet permet de régénérer les cellules du corps humains?» risqua Sarah.
«Non. Car je parle de rajeunir en parlant au sens littéral du mot: les radiations n'empêchent pas le vieillissement des cellules, mais opère à un rajeunissement du métabolisme humain. Ce qui amène les gens à regresser au stade de l'enfance. Malheureusement, ce rajeunissement opère encore, si ne nous faissons rien, le personnel d'Atlantis vas tellement régresser qu'ils vont disparaître.»
«Alors il faut trouver le moyen d'arrêter ce mécanisme.» conclua Sarah.

Pendant ce temps, dans la salle de la Porte des Etoiles, un vortex s'ouvrit dans une gerbe ressemblant à une geyser d'eau. Une voix retentit dans la salle de contrôle de la Porte, via une transmission radio:
«Il y a quelqu'un?» demanda la voix.
«Qui c'est?» interrogea alors la petite voix de Rodney McKay à travers le micro de la salle de contrôle. Il était en compagnie de la petite Elizabeth Weir.
«SGA-4. Nous demandons la permission de franchir la porte» répondit la voix
«Ma maman m'a toujours dit de ne pas parler aux étrangers. Au revoir» fit McKay en coupant la transmission radio. Mais une nouvelle transmission se mit à grésiller.
«Qui c'est?» redemanda le petit McKay avec sa petite voix fluette.
«C'est le Père-Noël. Ohohoh!» fit une voix.
«C'est bien toi Papa Noël! Tu m'apporte des cadeaux ?» s'exclama de joie Rodney.
«Bien sûr que oui. Tu as été très sage cette année. Laisse-moi franchir la Porte et je te donnerais plein de cadeaux.»
«C'est faux! Le Père Noël n'existe pas! Intervint alors la petite Elizabeth en arrachant des mains de Rodney le micro, et en plus il y a même pas de cheminée.» Puis elle recoupa la transmission.
«Mais pourquoi t'as dis ça ? Le pap-Noël existe!» se mit à geindre Rodney en commencant à pleure à chaudes larmes.
«Parce qu'il y a que les idiots pour croire au Père Noël» lui rétorqua Elizabeth en lui tirant la langue et en ce moquant de lui:
«Rodney croit au Père-Noël! Ouh le bébé!» se mit-elle à fredonner pour narquer le pauvre McKay.
C'est alors qu'un groupe de trente hommes traversa la Porte des Etoiles juste avant que le vortex se retire. Leurs pas resonnèrent dans la salle, faisant sursauter Elizabeth et Rodney. Ils regardèrent les hommes, cachés derrière une des consoles de la salle.
«C'est qui?» demanda Elizabeth à son camarade.
«Je sais! C'est le Papa Noël et ses lutins!» s'exclama de joie Rodney qui sortit de sa cachette et se précipita vers les hommes.
«Papa Noël chéri!» s'écria le petit garçon en se jettant dans les bras de l'homme de tête. Mais à la grande surpsie de Rodney, le Père Noël l'accueillit d'une puissante giffle qui le fit valdinguer au loin, sa tête percutant violemment un mur.
«Atlantis est enfin mienne!» ricana Cowen, chef des Geniis.


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Le groupe de Geniis sécurisa le périmètre de la salle de la Porte des Etoiles tandis que le chef Cowen se dirigea vers le corps du petit garçon étendut sur le sol. Il le releva et essuya avec un mouchoir le sang de son front:
«Bonjour mon cher Rodney McKay» lui fit-il en lui ébourriffant les cheveux sous le regard appeuré de l'enfant:
«Vous êtes un méchant?» demanda Rodney avec innocence.
«Oui. Mais n'ais pas peur, je vais pas de faire mal, mon enfant.» lui souria Cowen.
Le chef des Geniis posa son regard sur l'escalier menant vers la salle de contrôle: après tant d'échec, Atlantis était enfin en lui. Il avait sût frapper au bon moment grace aux micros qu'ils avaient placès lors de la tempète qui avait faillit détruite la cité. C'était grace à sa qu'il avait apprit que tout le personnel d'Atlantis était sans défense, régressant en enfance. Le seul obstacle: l'équipe de l'Odysséum, mais ils n'étaient que quatres contre trentes.
Cela lui rappella l'échec de ses deux meilleures assasines: Rodas et sa soeur jumelle Ayane. Elles étaient chargées d'infiltrer l'odysséum et d'en prendre le contrôle., mais elles avaient échoués. Comment cela c'était-il produit? Il ne le savait pas, mais il espérait que la capture de SGA-6 lui permettrait de le savoir.
Nikov, un des hommes de Cowen l'appella, le faisant sortir de ses pensées. L'homme tenait fermement une fillette par le bras. Cowen ne pût s'empécher de sourire en la reconnaissant:
«Qui voilà donc? La mignone petite Elizabeth Weir» fit-il en ricanant. Pour seule réponse, la fillette lui tira la langue.
«Montre un peu plus de respect envers notre chef» fit le soldat en resserant un peu plus sa prise sur l'enfant. Celle-ci poussa un petit gémissement de douleur avant de mordre son geolier, enfonçant ses dents dans le poignet de l'homme qui poussa un grand cri. Nikov lacha du coup Elizabeth qui en profita pour s'enfuir en courant. Le soldat la mit en joue avec son pistolet mais Cowen s'interposa.
«Ce ne sont que des enfants pleunicheurs. Ce qui m'interresse sont l'équipe du Docteur Harding. Trouvez moi les!» ordonna-t-il.
«Mais que faisons nous pour les enfants?» risqua Nivok
«Enfermés ce que vous trouvez.» répondit Cowen en lui tournant le dos pour se diriger vers le bureau du docteur Weir.

Sarah, Chjara, Sacre et Quentin restaient perplexe devant l'appareil qui avait provoqué la régression en enfance des membres d'Atlantis. Sarah se mit à relire la phrase, où plutot dire l'énigme qui avait enclenché le mécanisme de l'appareil.
«L'objet à une sorte de commande vocale qui réagit à la voix.» intervint Quentin qui vint se placer à ses côtés pour voir l'appareil.
«Cette phrase, elle me rappelle une légende de la mythologie grecque» fit Sarah
«Ah bon? Laquelle? Vous savez moi suis pas fan de ces hitsoires» lui répondit Quentin
«Celle d'Oedipe. Dans le mythe, Oedipe affronte le Sphinx, un monstre mi-lion mi-femme, qui pose des questions aux passants et dévore ceux qui ne savent pas répondre. Seul Oedipe arrive à déjouer la fameuse énigme du Sphinx: cette énigme est celle inscripte sur l'appareil» expliqua-t-elle
«Peut-être que si nous prononçions la réponse, cela inverserer le procédé» risqua Chjara
«Oui, vous avez peut-être raison. Vous vous rappellez de la réponse?» demanda Quentin en se tournant vers Sarah:
«Oui. La réponse à l'énigme du Sphinx était: l'Homme» fit-elel en se mettant face à l'appareil. Mais rien ne se passa.
«Non, c'est pas ça, s'indigna Sarah, Oedipe explique pourquoi dans sa réponse. Mais je m'en souvient plus.» fit-elle en essayant d'en appeller à sa mémoire.
C'est alors qu'ils entendirent un cri. Se précipitant vers la provenance du bruit, ils tombèrent nez à nez avec septs soldats Geniis tenant fermement le petit Radek Zelenka. Chjara braque son P90, Sarah son Lindstradt et Quentin son Beretta tandis que Sacre dégainé une de ses épées.
«Baissez vos armes!» fit un des soldats en appuyant le canon de son arme sur la tempe du petit Radek qui sentit alors un liquide chaud coller sur ces jambes: il avait uriner de peur.
Ne voulant pas mettre la vie de l'enfant en jeu, SGA-6 déposèrent leurs armes tandis que des Geniis venaient les ligoter. Celui qui avait menacé Zelanka alluma sa radio:
«Chef Cowen. Nous avons capturé l'équipe du Docteur Harding.» fit-il
«Bien reçus. Mettaient-les en cellule» lui répondit Cowen dans un gréssillement de la radio.
Sarah, Sacre, Chjara et Quentin furent enfermés dans la cellule d'Atlantis par les Geniis. Le chef du peuple Geniis arriva et les salua avec un sourire narquois:
«Heureux de faire votre connaissance Docteur Harding. Je suis étonnés que vous aillez réussis à battre Rodas et Ayane. Mais parlons de choses plus sérieuses: quels sont les secret de l'Odysséum?»
«Si vous vroyez que je vais vous dévoillez le but de notre mission, vous vous trompez.» lui répondit Sarah avec un regard de défi. Cowen claqua des doigts et un soldat apparut, tenant fermement le petit Rodney et le petit Radek.
«Voyons Docteur Harding, Atlantis est maintenant sous mon contrôle, j'ais gagnés. Deplus je pense que vous ne voudriez pas qu'il arrive un léger malheur à ses enfants?» lui lança-t-il avec un sourire noir.
«Maman! Je veux ma maman!» se mit alors à hurler le petit Rodney en pleurant
«T'es vraimeent qu'un pleurnicheur» lui fit Radek. Mais le soldat les fit taire avec une bonne giffle qui les calmas aussi sec.
«Arretez! Vous n'êtes qu'un monstre. Ce ne sont que des enfants!» s'exclama Sarah en se précipitant vers les barreaux de la cellule. Mais le champ de force incorporait la repoussa violamment et la fit tomber par terre.
«Alors capitulez sinon se seront les enfants qui en payerons les conséquences...»

Nikov parcourait les couloirs d'Atlantis. Le Geniis était de mauvaise humeur, il n'avait pas apprécié que Cowen lui donne pour mission d'aller chercher de sales gamins. Il trouvait cela dégradant pour sa carrière, lui ne voulait pas jouer les baby-sisters mais les soldats.
Au détours d'un couloir, il tomba sur une petite fille au cheveux blonds. Il lui tendit amicalment la main, essayant de parraitre le plus gentil possible:
«Allait, vient avec moi» lui fit-il avec un sourire forcé.
«Pourquoi?» demanda d'une petit voix innocente Kate Heyeghtmeier du haut de ses six ans.
«Eh bien, on va allé rejoindre tes parents» fit Nikov un peu déstabilisait par la question
«Pourquoi?» redemanda la fillette avec la même petite voix innocente
«Euh... c'est que ton papa et ta maman s'inquiète pour toi»
«Pourquoi?»
«C'est à dire que... ils ont peur que tu te perde» répondit Nikov qui commençait à en avoir assez des questions inlassables de la fillette.
«Pourquoi?» refit la petite Kate aux grand désarroi du Geniis.
«Allé, ça suffit! Maintenant tu me suis!» s'empourpra-t-il
«Pourquoi?»
«Raaa! Mais tu vas arrêter avec tes pourquoi!» s'énerva-t-il
«Pourquoi?»
«Non! Mais arrêtes de dire pourquoi» s'écria Nikov qui en devenait fou
«D'accord... mais pourquoi?» souria-t-elle ce qui finit par rendre fou le pauvre Nikov. Parcourut de spasme de follie, il braqua son pistolet sur la fillette et.... Le Geniis n'avait pas sentit venir le coup, il s'efffondra sur le sol. Derrière lui se tenait le le petit John Sheppard armé d'un tazer qu'il s'amusait à faire fonctionner:
«Whoa la vache c'est puissant ce machin» fit-il à sa grande surprise en regardant l'appareil.
«Au fait t'es la meilleure Kate» complimenta-t-il la petite fille qui avait joué à merveille son rôle.

Sloan pénétra dans l'infirmerie de la cité, balayant la pièce du regard et prêt à faire feu au cas ou. Mais la pièce était vide, il allait donc faire demi-tour lorsque'il entendit des pleurs dans la salle. Il trouva un petit garçon entrain de pleurer, caché sous un des lits de l'infirmerie:
«La, du calme mon petit. Comment t'appelles-tu?» demanda-t-il avec un sourire. Sloan adorait les enfants, il en avait d'ailleurs six avec sa femme Katrina.
«M'appelle Carson.» répondit timidement le petit Beckett. En essuyant ses larmes.
«Allez viens, on va retrouver tes autres camarades.» lui fit Sloan.
Mais c'est alors que le Geniis se mit à éternuer, ce qui inquiéta le petit Carson:
«Vous êtes malade?» demanda-t-il
«Oui. C'est juste un petit rhume» le rassura Sloan, mais Carson n'eut pas leur convaincu:
«C'est dangereux un rhume, on peut en mourir.»
«Mais non, t'inquiête pas. Un rhume c'est banal, on risque rien.» lui fit Sloan avec un sourire
«Non c'est faux, je le sais car mon papa il est docteur, ma maman elle est docteur, et même mon grand-père est docteur. Le Rhume c'est un flammation du nez et ça peut entrainer un rhume de cerveau. Et ça c'est très dangereux car sa vous brule le cerveau petit à petit.» lui expliqua Carson.
«Euh... t'es sur?» risqua Sloan, mal à l'aise
«Bien sur que oui. Mon papa est docteur!» rappela le petit avec une note de fierté en faisant s'assoir le Geniis sur le bord d'un lit d'hôpital.
«Ouvrez la bouche et tirez la langue» fit le jeune Carson avec un air de médecin professionnel tandis que Sloan se livrait au jeu avec amusement:
«Au mon Dieu! Vous souffrez d'un cancer de la langue qui vas entrainer une inflammation de la bouche qui vas faire une irritation de la gorge qui vous rendra muet dans même pas un mois» diagnostiqua l'enfant, ce qui fit rire Sloan.
«Bon allé ça suffit, allons rejoindre les autres maintenant.» fit le Geniis en reprenant son sérieux.
«Non! J'ais pas encore fais les réflexes» insista Carson.
«Bon d'accord, mais après tu me suis» se résolut à dire Sloan pour pas vexer le petit qui éclata de joie. C'est alors qu'il envoya de toute ses forces un coups de pied dans le genoux du Geniis qui se mit à hurler de douleur.
«Arg! Mais quelle petite peste» vociféra le soldat entre ses dents crispés sous la douleur.
«Maintenant faut voir l'autre genoux» s'exclama le petit Beckett en ponctuant sa phrase par un autre coups de pied dans l'autre genoux du Geniis qui tomba par terre sous la douleur. Sloan essaya de se relever en pestant mais Carson avait déjà prit la poudre d'escampette.

«Tralala! Tu m'attrapera pas!» claironna le petit Ronon Dex en tirant la langue au soldat Geniis qui se trouvait en haut des escaliers menant aux laboratoires. Ayant reçus l'ordre de capturer tout les enfants parcourant la cité, le Geniis se précipitat vers ce sale mioche qui se moquait de lui.
Mais à peine eut-il posé le pied sur la première marche qu'il glissa et tomba, il eut juste le réflexe de ce mettre en boule pour protéger sa tête. Tout son corps fut parcouru de douleur après avoir dévalé les quarantes marches. Il apperçut une sorte de liquide recouvrant toute les marches: c'était de la cire pour les parquets.
«T'es un gros nul! Tu m'attrapera jamais!» se remit à fredonner le jeune Ronon en se moquant du Geniis qui se mit alors à lui courir après. Mais dans sa précipitation, et avec ses semelles encore glissantes à cause de la cire, il trébucha. Il se rattrapa en posant les mains sur le sol, mais il les posa malencontreusement dans de la colle à prise rapide qu'avait judicieusement placé l'enfant. Le Geniis resta donc par terre, les mains collaient au sol e, regardant Ronon s'enfuir en sautillant.

Cowen entra dans la pièce où Sarah, Chjara, Sacre et Quentin étaient retenus prisonniés par une cellule à champ de force. Il voulait à tout prix connaître le but de leur mission sur l'Odysséum:
«Allez-vous parler?» demanda simplement le chef Geniis visiblement irrité.
«Vous pouvez toujours courir» lui cracha Sarah avec un regard de défis.
«Voyons Docteur harding, nous avons déjà eux cette discussion. Vous savez très bien que j'ais toutes les cartes en main.» répondit-il avec un sourire triompheur.
C'est alors que la petite Elizabeth Weir pénétra dans la salle avec un objet dans les mains qu'elle donna à Cowen avec un grand sourire:
«Joyeux anniversaire!» fit-elle en fredonnant la célèbre chanson.
«Merci ma grande, la remercia Cowen avant de se retourner vers Sarah, vous aussi vous devriez me faire un cadeau ma chère: l'Odysséum!». Puis il regarda le cadeau de la petite Weir. Sarah le reconnut immédiatement: c'était un objet en forme d'oeuf avec un compte à rebours qui défilait avec un tic tac des plus inquiétant:
«Qu'est-ce que...?» commença à dire Cowen qui fut coupé par Sarah:
«Je vous conseille de lacher ça tout de suite!» s'exclama-t-elle avec inquiétude.
«Pourquoi? En quoi consiste cet objet?» demanda Cowen qui voyez la terreur de Sarah
«C'est un détonateur de technologie Ancien qui déclenche la destruction de la cité» lui epxliqua-t-elle, visiblement appeurait par l'objet qui continué son tic tac.
«Je croyais que votre système d'auto-destruction était porgrammé par ordinateur» se mit à son tour à s'inquiéter le chef des Geniis.
«Oui, le notre. Mais il semble que les Anciens préféraient les bons vieux compte à rebours.»
Cowen regarda l'objet donc les chiffres continués invévitablement à se diriger vers le zéro fatidique: vers la destruciton complète d'Atlantis.
«Cowen pour tout le monde: replit stratégique. Je répète: replis stratégiques!» ordonna-t-il à son équipe à travers son talkie-walkie.
«Les rats quittent le navire?» le narqua Sarah en le voyant sortir de la pièce. Il se retourna vers elle et lui lança un regard noir:
«Peut-être que j'ais perdus, mais au moins il n'y aura pas de gagnants!» riposta-t-il en se précipitant vers la Porte des Etoiles avec un vortex vers sa planète: les Geniis avaient encore échoués dans leurs tentatives pour prendre le contrôle de la cité d'Atlantis.
Quentin, Chjara et Sacre regardèrent avec terreur le compte à rebourd qui allait bientôt se finir. Seul Sarah semblait contente:
«Pourquoi souriez-vous? On va tous sauter!» s'emporta Quentin complètement paniqué juste au moment ou le compte à rebours se termina dans un petit ding:
«Les oeufs sont prêts!» s'exclama-t-elle avec joie à la grande surprise de ses coéquipiers qui ne virent pas la cité exploser:
«Ca aurait pas dût faire boum ou un truc dans le genre?» demanda Sacre.
«Non. Car c'était juste un minuteur pour cuisine. Le vieux Cowen c'est fait berner» éclata de rire sarah tandis que la petite Elizabeth les faisait sortir de la cellule.

Sarah, suivit des autres, se rendit dans le laboratoire où il y a deux jours, le Docteur McKay avait découvert une machien permettant de retrouver sa jeunesse. Elle se mit en face du cube en verre, contenant l'image holographique d'un foetus humain. Il y avait aussi une inscription en Ancien sur le cube: une ancienne énigme retranscrit sur Terre à travers le mythe d'Oedipe.
«Vous souvenez vous de la réponse à l'énigme?» la pressa Chjara
«Je pense. Mais je ne suis pas sure» asquièça Sarah
«Eh bien je vous conseille de tenter le tout pour le tout» lui fit l'Artélienne en lui montrant la petite Elizabeth Weir qui régressait à vus d'oeil, retombant à ses un ans. Le temps était compté:
«L'homme, répondit Sarah, parce qu'il marche à quatre pattes quand il est bébé, à deux quand il est adulte et enfin avec une canne quand il est devenu un vieillard.» le foetus holographique se mit alors à luire... Deux jours plutard, tout les membres d'Atlantis avaient retrouvés leurs âges d'origine.
Sarah marchait dans le couloir menant à la salle de réunion où l'attendait Weir pour un compte rendus des derniers évènements. En chemin elle apperçut le Major Sheppard qui fit un pas de côté lorsque ils se croisèrent:
«Je me méfis maintenant» lui fit-il en se rapppellant la déculotté qu'elle lui avait mit
«Roo, je paris que vous aimeriez bien que je vous les tapottent encore une fois, grand chenapan» le narqua-t-elle en lui pinçant les fesses en rigolant.
«Hmm, ne me tentais pas à faire des bêtises exprés» lui répondit-il avec un clin d'oeil.
Se faufilant entre les paravents de la salle de réunion où elle trouva Weir entrin de pianoter sur le clavier de son ordinateur portable. La voyant entrer, Elizabeth rabattit le couvercle:
«Nous avons intérrogés les trois Geniis que nous avons put capturer grâce à l'aide de Ronon Dex du Docteur Heyeghtmeier et du Docteur Beckett. Ils nous ont révéllés les endroits où Kolya avait caché les micros qui permettaient aux Geniis de savoir les évènements se déroulant sur Atlantis depuis la tempète. A présent Cowen croit qu'Atlantis est détruite, mais à mon avis cela ne sera que temporaire.» lui expliqua Weir.
«Eh bien j'espère que cela durera la plus longtemps possible. Car entre Rodas, Ayane et Cowen, j'ais eus ma ration de Geniis» répondti Sarah dans un grand éclat de rire.
«Au fait, je voulez-vous demander quelquechose...» reprit Weir, à l'évidence embarrassée
«Qu'y a-t-il Elizabeth? Vous êtes toute rouge, on dirait une tomate» lacha Sarah
«Eh bien j'aimerais que vous m'affirmiez que j'ais réellement embrassés John... euh je veux dire le Major Sheppard.» fit-elle en se rattrapant au dernier moment.
«C'est exact. En plus c'était un baiser torride» s'exclaffa Sarah ce qui fit encore plus rougir Weir.
«Oh non... ça fait la deuxième fois que je l'embrasse... et en plus chaque fois j'étais pas dans mon état normal et...»
«Et vous n'avez pas pus en profiter» glissa Sarah en pouffant de rire devant l'embarras de son amie
«Vous n'avez rien de mieux à faire au lieu de vous moquer?» lui réponsit Elizabeth en essayant de se ressaisir.
«Ben je vais réembarquer à bord de l'Odysséum. Il faut bien qu'il y en ait qui travaille tandis que les autres roucoullent.» fit Sarah en s'éclipsant, laissant une Weir aussi rouge qu'une pivoine.


FIN DE L'EPISODE
Une nouvelle cité, une nouvelle odyssée
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Sacre Tillus
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Re: [FANFIC]Stargate Atlantis Odyssée, la websérie

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Stargate Atlantis
Odyssée


20.000 Lieux sous les mers

"Imaginez un Grand Requin blanc, de quinze à dix huit mêtres, pesant près de vintg tonnes. Est-ce que vous arrivez à vous représenter cela?Moi-même, de temps en temps, j'ai du mal, mais ce monstre existe réellement. Sa tête à elle seule est probablemeent aussi grande qu'un Jumpers. Ses mâchoires peuvent engloutir et avaler quatre hommes d'un seulcoup. Et je ne vous ai pas parlé de ses dents: aiguisées comme des lames de rasoirs, aussi tranchantes qu'un couteau à viande et mesurant de dix-huit à vingt-deux centimètres."
"Les huits organes sensoriels du Mégalodon lui permette de rechercher, dépister, identifier et traquer sa proie. Commençons par l'organe le plus stupéfiant: l'ampoule de Lorenzini. A l'extrémité du museau du Mégalodon, sous la peau, de minuscules électrorécepteurs, délicats canaux pleins de gelée, sont capables de détecter les décharges électriques dans l'eau. Je vais expliquer cela plus clairement. Le Mégalodon peut repérer les vibrations des muscles de ses proies et leurs battements de coeur à des kilomêtres à la ronde".
"L'odorat du Mégalodon est presque aussi étonnant que l'ampoule de Lorenzini. Contrairement à l'homme, cette créature posséde des narines directionnelles qui pouvent à la fois détecter une goutte de sang, de sueur ou d'urine dans des mètres cubes d'eau et déterminer d'où vient l'odeur. C'est pour cette raison qu'il nage en remuant la tête de droite à gauche. En fait, il renifle dans toutes les directions. Les narines d'un Mégalodon adultes sont probableme,nt de la taille d'un pamplemousse."
"Sur la peau du monstre, des cellules sensorielles appelées neuromast permettent à l'animal de détecter la plus légère vibration dans l'eau, même celle du battement de coeur d'un petit poisson. La plupart des cellules sont disposées dans des sillons et des canaux qui forment la ligne latérale, qui s'éttire sur le flanc de l'animal, et se ramifient sur la tête." Thétis, océanographe d'Atlantis.

Le docteur Sarah Harding, l'ArtélienneChjara Shiva, l'Animae Sacre Tillus et le docteur Quentin Corrigan avaient repris leur odyssée, à la recherche des glyphes de coordonnées de la Porte des Etoiles d'Ithaque. Sur le shuits glyphes, ils en avaient déjà retrouvés tois: ceux de Perenna, Priape et Phaethon. Lors objectif présent était le glyphe de Thétis. L'Ancienne était décédée le 16/02 de l'an Libra, sur la planète Belize
L'Odysséum pénétra dans l'atmosphère de Belize et la traversa sans encombre. C'est alors que Sarah, Chjara, Sacre et Quentin découvrirent le spectacle unique de la planète: un océan aux eaux turquoises s'étendant à l'infinit.
«Il n'y a que de l'eau?» demanda alors Sacre
«Oui. Cette planète est recouverte à cent pur cent d'océan.» répondit Quentin en scannant la surface de Belize avec le scanners à longues portées du vaisseau.
«Ce qui veut dire que le glyphe de Thétiset sous l'eau» expliqua Sarah
«Alors comment faisons-nous pour aller le chercher?» risqua Chjara.


GENERIQUE

Sacre, Chjara et Sacre regardaient la surface miroitante de l'océan qui reflétait le soleil. Pendant ce temps, Quentin pianotait frénétiquement sur les touches d'une des consoles de la salle de pilotage, essayant de trouver un moyen pour aller explorer le fond sous-marins de la planète.
«J'ais trouvé!» fit Quentin en appellant les autres.
«Thétis était une océanographe d'Atlantis. En a croire les notes de Télémaque, c'était la meilleure de toute la race des Anciens. Il a donc conçut l'Odysséum en fonction des éventuelles missions sous-marines qu'il souhaitait mener grâce à l'aide de Thétis. Il a rendut son vaisseaux complètement amphibie.» expliqua-t-il
«Comment ça amphibie? Vous voulez dire que l'Odysséum peut...» risqua Sarah
«Oui, l'Odysséum peut à la fois voler dans l'imencité de l'espace mais aussi évolué dans un milieu aquatique comme un parfait submersible.»
«Incroyable!» laissa échapper Sarah, heureuse de la découverte de son coéquipiers.
«Oui. Les deux Jumpers ont également étaient conçus dans le même but. Il y a même des combinaisons spécialement conçus pour la plonger» fit-il en montrant sur un écran la vidéo d'une pièce contenant neufs conbinaisons avec des casques arborant deux torches sur le dessus et un petit boitier contenant de l'oxygène derrière.
«Alors nous pouvons allre explorer cette planète?» demanda Sacre
«Oui. Je prend juste le temps de chercher les commandes adéquate et nous pourrons plonger dans l'océan» fit Quentin.
Une fois le système mit en place, Quentin fit pénétrer l'Odysséum dans l'eau, soulevant d'énorme vague. Puis la surface se referma sur le vaisseau tandis qu'il continuait sa descante.
«Comment va-t-on trouver le glyphe à traver toute cette flotte?» demanda alors Chjara en possant son regard vers Sarah.
«Nous allons déjà utiliser un balayage scanners pour pouvoir visualiser la topographie du fond. Peut-être y a-t-il des grottes sous-marine où Télémaque aurait put cacher le glyphe.» lui expliqua Sarah tandis qu'elle enclenchait les projecteurs externes pour éclairer l'océan.
Ils découvrirent alors un monde fascinant dans ce monde du silence: un grand groupe de baleines étaient entrains de nager:
«Se sont des baleines à bosses» fit Sarah en admirant les énormes cétacés. Elle les connaissait bien, elle avait étudié leurs comportements durant la migration pendant deux ans à l'institut d'océanographie de San Diego avant de se trouner vers le monde des prédateurs.

Les baleines passèrent leur chemin, s'effonçant dans l'océan et disparaissant à la vue des membres de l'Odysséum. Quentin reporta son regard sur les résultats des scanners:
«Il semble qu'il y ait une sorte de structure coralienne à même pas vingt mètres de nous et à deux cents mètres de profondeurs.» fit-il en direction de Sarah
«Allons-y. Même si on y trouve pas de glyphe, on aura droit à un magnifique spectacle.» répondti-elle. Quelques minutes plustard, ils arrivèrent devant un énorme dôme de corail d'au moins un kilomètre de diamètre. A certain endroit, des pans de coraux c'étaient effondrés, dévoilant à l'intérieur une multitude d'anémones, d'éponges, et de poissons multicolores.
Quentin fit s'engager l'Odysséum à travers une troué dans le dôme. L'intérieur du dôme était vraiment un monde à part. Des dauphins pénètrèrent à l'intérieur à la suite du vaisseau Ancien qu'ils saluèrent en remuant la tête.
C'est alors qu'ils le virent tous: là, encastré dans un pilier de corail maintenant le dôme. Sacre, Chjara, Quentin et Sarah apperçurent le glyphe de Thétis, le quatrième coordonnée de la Porte des Etoiles d'Ithaque.
L'Odysséum s'en approcha lentement. Sarah et Quentin réfléchissaient à un moyen de le récupérer. Peut-être pouvaient-ils tentés une sortie avec les combinaisons de plongée: c'était la meilleure et la plus simple des solutions.
Ils allaient le faire lorsque un radars se mit à émettre un bip continu:
«Qu'est-ce que c'est?» demanda Sacre
«Il y a quelque chose qui approche» répondit Quentin en se précipitant sur la console du radar dont les bips se faisiaent plus insistant.
«C'est quoi?» insista Sacre
«Je ne sais pas, mais c'est énorme. Ca va arriver par la» fit Quentin en montrant une trouée dans le dôme de corail.
«Eteignons les lumières» glissa Sarah

Les projecteurs de l'Odysséum s'éteignirent doucement, plongeant le vaisseau sous un immense voile d'obscurité.Sarah ne distinguait même plus sa propre main, elle la sentait trembler. Mais elle la garda à proximité de l'interrupteur des projecteurs.
La Chose arriva enfin à leur niveau. C'était une lueur pâle et indistincte qui nageait dans les ténèbres. Elle jaugeait sa proie, glissant lentement en direction de l'Odysséum.Sarah, Sacre, Quentin et Chjara sentirent leurs gorges se serrer.
Il n'y avait plus aucun doute. Ils découvraient maintenant le museau en forme de cône, l'épaisse tête triangulaire, la queue en croissant. Sarah estima au jugé que le requin mesurait facilement vingt mètres et calcula quil devait peser dans les vingt-deux tonnes. La peau de l'animal était blanche comme l'ivoire.
«Bon dieu! C'est quoi ce monstre?» s'exclama Quentin en voyant l'énorme créature
«C'est un... non impossible...» marmonna Sarah, paralysée de stupeur.
«C'est un quoi?» insista Chjara
«Un Carcharodon Mégalodon!» hoquetat sarah, n'en croyans pas ses yeux.
«Un quoi» demanda Quentin inquiet
«Un Mégalodon. C'est un requin qui sur Terre à disparut il y a des millions d'années. Mais il semble que sur Belize il est encore dans la chaîne alimentaire.» expliqua Sarah.
Les premiers bruits furent captés par le canal latéral du Mégalodon en quelques secondes. Très vite, les ondes stridentes du radars l'énervèrent et il devint enragée. Comment? Une créature inconnue osait lui lancer un défi? Il ne put résister et fonça sur l'Odysséum.
Avec ses quatres mille tonnes, l'Odysséum l'emportait largement. Mais le Mégalodon pouvait nager et changer de trajectoire plus vite que son adversaire. Deplus, aucun Mégalodon n'aurait accepté de se voir lancer un défi sans le relever. En approchant du bateau par en dessous, le monstre enragé accéléra brutalement et fonça dans la coque d'acier avec la force d'une locomotive.
«Préparez-vous au choc!» hurla Quentin. L'Odysséum fut secoué come une coque de noix.
«Quels sont les dommages?» demanda Chjara en se relevant
«Il a percutait le vaisseau au niveau de la salle de drones. Plus moyen de pouvoirs les armées, les circuits sont détruits. On ne pourra pas riposter.» expliqua Quentin.
Le Mégalodon décrivait des cercles autour de son ennemi. Il remua la tête. Dans la collision, il s'était blessé le museau et cassé plusieurs dents, mais elles ne tarderaient pas à être remplacées par celles qui poussaient en dessous. Dans sa fureur, il donna un coup de sa nageoire caudale dans le pilier où se trouvait le glyphe. Le corail vola en éclat. Croyant que c'était de la nourriture, le Mégalodon abandonna sa proie pour les avaler, gobant par la même occasion le glyphe.

Sarah, Quentin, Chjara et sacre avaient assistés à la scène:
«Euh... on fazit comment maintenant pour récuperer le glyphe?» risqua Chjara
«Je pense que l'on peut pas se permettre d'attendre qu'il l'évacu. Il faut le récupérer » fit Sarah
«Euh... comment? Vous croyez que si on lui demande poliment de le recracher il va le faire comme un brave toutotu?» la narqua Quentin.
«C'est quoi?» demanda alors Sarah qui était penchée sur la console des vidéos de l'Odysséum. Quentin regarda à son tour:
«C'est une capsule de survie» fit Quentin
«Alors j'ais une idée.» s'exclama Sarah
Quentin, Sacre et Chjara pénétrèrent dans la salle où était alligné quatres capsules de survie. Chacune mesuraient trois mètres cinquante sur un mètre vingt et ressemblaient à des torpilles. Elles étaient consitutée de la capsule en elle même et de la queue qui comprenait la trappe d'accès et le réacteur propulsant l'engin.
Sarah pénétra à son tour dans la salle, revêrtut d'une des combinaison de plongée.
«Vous comptez faire quoi au juste?» demanda inquiête Chjara
«Faire une petite visite médicale à notre cher ami.» répondit Sarah avec un sourire
«Encore une solution suicide?» lui railla Quentin. Mais Sarah ne lui répondit pas
«Elles peuvent être controlées manuellement?» demanda-t-elle à Corrigan.
«Oui. Cela permet de controler la trajectoire.»
«D'accord.» répondit-elle en ouvrant la trappe. Sacre lui tandis alors une de ses dagues que Sarah prit avec un sourire. Elle s'intallant dans la capsule:
«larguez moi!» fit-elle à Quentin alors qu'il refermait la trappe et enclenché l'évacuation de la capsule de survie. L'Odysséum cracha la capsule dans un grand jet de bulle.
«Que va-t-elle faire?» risqua Chjara
«Je crainds le pire» répondit Quentin en se mordant les lèvres. Les paroles de Corrigna se confirmèrent, ils purent voir alors la capsule de survie se diriger à peine vitesse vers la gueule du Mégalodon.

La gueule de la créature s'ouvrit en grand. Malgré elle, Sarah laissa échapper un cri et tira la manette à elle. Le combustible s'enflama, transformant la capsule de survie en fusée qui partit comme un éclair dans le gouffre noir: la bouche ouverte du Mégalodon. Sarah dirigea la capsule au centre de la créature qui formaient des voûtes presque gothiques. Elle glissa le long de la langue de l'animal et dans les profondeurs de l'oesophage.
La capsule, dans sa descente infernale, déchira des parois, arrachant et broyant quantité de tissu. Par peur de s'écraser, Sarah ramena le levier et éteignit le réacteur. Dans un bruit sourd, la capsule de survie tomba dans une sombre masse de chair. Sarah soupira en réalisant qu'elle était toujours en vie. Elle venait de franchir les portes de l'enfer.

Le Mégalodon remonta si violament que son aileron en forme de faux effleura la surface. L'espace d'un instant, les vingts-deux tonnes restèrent suspendue dans l'air. Puis le requin replongea dans son royaume sous-marin. Il avait ouvert ses machoires pour essayer d'éteindre le feu qui lui dévorait les entrailles.
Bien que les batteries de la capsule fussent à plat, le générateur auxiliaire de secours pouvait alimenter les systèmes de survie pendant encore au moins une heure. Sarah alluma le projecteur. La capsule de survie s'était logé dans la partie supérieure de l'estomac. Les vitres étaient couvertes de buée, à cause de la vapeur dégagée par l'eau de mer bouillante. Des objets brunâtres tournoyaient entre les parois roses et étroites.
Sarah regarda le thermomêtre: il faisait plus de trente et un degrès à l'extérieur de la capsule.
«C'est délirant» dit-elle à voix haute. Puis elle se concentra en chassant de son esprit tout ce qui était à même de la faire paniquer. De gros restes de baleine heurtèrent son pare brise. Sarah eut la nausée, mais ne put s'empêcher de regarder. Elle remarqua aussi le cadavre d'un marsouin. De petites boulettes de chair de cétacé partiellement digérées croisaient également son champ de vision. Et puis, elle aperçut quelque chose qui avait l'air différent: des bouts de coraux ainsi qu'un étrange objet. Elle le reconnut immédiatement: le glyphe de Thétis que le monstre avait avalé.
Les parois étroites se refermaient sur elle. Une vague de terreur l'envahit, elle tremblait de tout son corps. Le spectacle dépassait de loin ce qu'un être humain pouvait endurer. La capsule fit une embardée sur le côté, renversant au passage les restes d'une baleine, et glissa dans la partie inférieure de l'estomac. La créature se tordait, souffrait et devenait une véritable furie.

Le Mégalodon plongea au fond de l'eau, les entrailles torturées par les flammes de la fusée. Il essaya de régurgiter l'objet avalé mais ne recracha que de la muqueuse ensanglantée. Sarah grelottait. Elle n'arrivait pas à se calmer. Quel carnage... Pour la première fois de sa vie, elle découvrait le vrai sens des mots peur et claustrophobie.
«Concentre-toi, bon sang! Essaie de réfléchir! Voyons, où te trouves-tu?» essaya-t-elle de se rassurer en s'efforçant de se rémémorer le diagramme anatomique du Grand Requin blanc. Ce n'était pas trop difficile: elle le connaisait grâce à son année d'étude passée au laboratoire océanographique San Diego. Elle était certaine d'une chose, sa capsule avait traversé l'oesophage. Elle devait donc se trouver quelque part dans l'estomac. Et maintenant que faire? Récupérer le glyphe? Tuer le Mégalodon de l'intérieur?
Sarah constata que penser à des choses concrètes lui faisait du bien. Sa respiration se régularisait...
«Tu vas bien, se dit-elle, tu vas bien!» Son coeur résonna de plus en plus fort à ses oreilles. Elle ne s'entandait même plus parler. Et puis elle comprit...
«Ce n'est pas moi!» s'exclama-t-elle. En un éclair, elle visualisa de nouveau le schéma anatomique du requin.... l'oesaophage, l'estomac...
«C'est son coeur que j'entends!»
Bien sûr, les deux ventricules devaient se trouver derrière les branchies, un peu avant le foie. Il était exactement sous l'estomac. Un grand calme envahit alors Sarah, car un plan se dessinait dans son esprit. Elle eut une lueur d'espoir.
Que faire? Comment trancher les muscles épais ou les organes du Mégalodon? Elle posa alors ses doigts sur la dague que Sacre lui avait donné et la glissa dans la ceinture de sa combinaison. Puis elle vérifia que les deux petites torches sur son casque fonctionnées bien. Elle était prête.


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Sarah déverrouilla alors la trappe d'accès situé dans la queue de la capsule. La porte circulaire s'ouvrit, et le caoutchouc produisit un bruit de succion. Un liquide épais, chaud, poisseux, se répandit dans la capsule. Sarah, qui respirait grâce au casque de sa combinaison, passa la tête par la porte. Les deux petites lampes diffusaient une lumière douce. L'estomac du Mégalodon était une cavité étroite, confinée, pleine de muscles lisses constamment en mouvement et de déchets nageant dans une atmosphère caustique, humide de sécrétions et d'eau de mer. L'organe digestif réagissait à sa présence, et Sarah entendait toutes sortes de gargouillis, de râles et de grognemements. En fond sonore, résonnait toujours le battement sourd du coeur de l'animal...
L'estomac, simple poche de muscles, n'avait pas vraiment de haut ni de bas distincts. Sarah sortit la jambe droite avec précaution et sentit la capsule de survie osciller. Il toucha la paroi stomacale du bout du pied. Elle avait l'impression de marcher sur du mastic fondu. Le liquide épais qui suintait des muqueuses dégoulina sur ses pieds et l'ébouillanta. Malgré tout, prenant son courage à deux mains, Sarah sortit l'autre jambe. L'estomac se gonfla soudainement et se retourna. Les jambes de Sarah se dérobèrent et elle se retrouva projeté sur le dos. Elle sentit l'acide chaud des parois attaquer sa combinaison. Elle eut un haut le coeur, mais se remit à quatres pattes, puis rampa sur la surface musculaire épaisse et accidentée en s'aidant des mains et des genoux. Ses mains commencèrent à brûler.
«Reste calme, repsire lentement ma fille!» se rassura-t-elle. Restait à trouver comment atteindre le coeur du requin.

Soudain, elle sentit que la pression changeait. Elle s'accrocha à la queue de la capsule de survie. Trop tard! Elle se retrouva projeté quelques mètres en arrière, alors que la capsule tombait sur elle. Quelque chose bougea pendant qu'elle esquivait. Elle braqua les rayons de ses torches et découvrit un objet luisant dans l'obscurité... Le glyphe de Thétis. Elle l'attrapa et le coinca entre ses hanches et la ceinture de la combinaison.
Sarah fut surprise par un autre déplacement du Mégalodon, qui se dressait apparemment à la verticale. Sarah s'aggripa tant bien que mal et colla son oreille à la masse de chair boursouflée sous ses pieds. Les battements du coeur étaient de plus en plus forts... Sans hésiter, elle planta la dague de Sacre dans la muqueuse, tout en prenant appui sur le flanc de la capsule. Le tranchant rebondit sur la surface charnue et lui échappa des mains. Frénétiquement, elle se baissa, la chercha à tatons et finit par la retrouver. Elle était de nouveau alarmée.
«Je vais mourir ici.» se dit-elle, perdant un peu de son assurance.
Mais, résolu, elle saisit sa dague en silex à deux mains et appuya de toutes ses forces. Elle sciait péniblement les fibres des tissus avec le tranchant de l'arme. Il lui fallait quelques minutes pour parvenir à les déchirer. C'était un travail de titant, comme de vouloir couper de la viande crue avec un couteau à beurre.
Elle avait opéré une incision d'un mètre vingt dans la paroi et continuait de frotter la dague contre le muscle élastique. Le Mégalodon ne savait pas ce qui se passait dans son estomac. Il avait une envie irrépressile de vomir pour calmer sa souffrance.

Sarah était littéralement épuisé. Des pans entiers de graisse de baleine et autre déchets s'amoncelaient derrière elle. Mais elle ne voulait pas se retourner, par peur de ce qu'elle pouvait découvrir.
La dague vint à bout de la paroi, si bien que Sarah put passer la tête dans l'orifice et s'engouffrer dans une sorte de caverne bien différente de l'endoirt qu'elle venait de quitter. La cavité du coeur était charnue, très exiguë, ne mesurait pas plus de trente centimètres de haut et l'on ne pouvait y pénétrer qu'en rampant. Sarah s'y faufila à plat ventre. Elle s'adossa un instant à une couche de muscles et se détendit. Quelques secondes plus tard, elle repartait, déterminé, la dague à la main. Le bruit de basse la guidait. L'endroit s'élargissait et elle vit les parois de chair vibrer sous les battements sourds de plus en plus puissants. Les faisceaux des lampes éclairèrent une grosse masse ronde, d'un diamètre d'un mètre cinquante environ, suspendue à un enchevètrement de veines et d'artères. Elle était parvenu au terme de son voyage!
Sarah tailladait l'aorte, sans rencontrer de grande résistance. Le sang giclait abondamment. La cavité s'obscurcit et Sarah se mit à trembler. Les parois allaient l'étouffer. Elle dérapait sur ce terrain glissant. Sans hésiter, elle enroula l'écheveau de veines autour de son bras gauche, appuya de toutes ses forces son pied contre les parois, s'arc-bouta et tira avec violence sur le muscle battant. De sa main droite, elle empoigna la dague et trancha les veines, d'un seul coup...

Sarah, étendu sur le dos dans l'obscurité, baignait dans une mare de sang. Sur sa poitrine reposait le coeur du Mégalodon. On aurait dit une énorme bûche. Sarah tenta de retrouver son calme. Elle saisit le régulateur d'oxygène de son casque se trouvant au niveau de la nuque, et respira une grande goulée d'air, ce qui lui fit tourner la tête. Le bruit de tambour avait cessé, mais la cavité était totalement inondée par le sang. Sarah dégagea l'énorme organe sous lequel elle suffoquait et se mit en quête de la sortie. A quatre pattes, elle avança à l'aveuglette dans des flots de sang et rampa vers l'estomac.
Sarah avait retrouvé le chemin qui menait à l'estomac, mais pas l'entaille. Elle eut un moment d'affolement. Elle plissa les yeux, tentant de discerner quelque chose dans le faisceau faiblisant de la torche. D'un coup sec, elle tapa le haut de son casque, et la lumière augmenta légèrement. Enfin, elle aperçut la fente. Sarah y passa la jambe droite, avança la tête et retomba lourdement de l'autre côté, un peu désorienté. Où donc était la capsule de survie?

Elle se mit à quattre pattes. Les sucs gastriques achevèrent de lui brûler les mains et les pieds. Les lampes du casque étaient maintenant hors d'usage. Elle n'y avait pas trop prêté attention car elle avait pensé s'éclairer grâce au projecteur de la capsule. Mais la capsule s'était volatilisé! Pourvu qu'elle ne soit pas tombé dans les intestins! La cavité stomacale était maintenant quasiment à la verticale, et ses parois si poisseuses que Sarah perdit l'équilibre. Elle bascula dans une masse de déchets glaireux et informes. Sa tête heurta quelque chose de dur... C'était la queue de la capsule de survie. Le nez de l'engin avait glissé jusqu'à l'entrée des intestins, mais l'arrière de l'appareil, trops large, avait heureusement stoppé le mouvement.
Sarah saisit l'extrémitié métallique de l'appareil qui dépassait, se pencha du mieux qu'elle put et tira. La capsule vacilla. Encore un effort! En nage, elle raffermit sa prise et tira de nouveau. Elle y était presque... L'avant de l'engin se dégagea enfin de l'orifice grâce à une secousse, ultime hoquet du monstre vaincu, entraînant des centaines de litres de nourrriture partiellement digérée. Le phare de la capsule de survie illumina les parois roses de l'organe digestif. La lumière était aussi bizarre qu'inquiétante. Plus rien ne bougeait. Les convulsions avaient cessé. Les déjections expulsées des intestins s'entassaient de part et d'autre de l'appareil. Sarah leva les yeux. Elle lui fallait sortir de là! Elle entrevoyait l'entrée de l'oesophage à moins de six mètres de l'endroit où elle se trouvait. C'était la seule issue possible. Alors, elle s'agenouilla, passa les bras autour du nez de l'engin et, en se redrassant, traîna la capsule de survie le long de la muqueuse.
Puis, elle attrapa l'arrière de la capsule, pratiquement enseveli sous deux mètres de graisse de baleine et de rebuts. Il fallait d'abord le libérer. Sans hésiter, elle plongea les bras dans les déchets nauséabonds et creusa... Elle finit par distinguer la trappe d'accès de la capsule. Confiant, elle l'ouvrit et se faufila à l'intérieur du compartiment sec. Grâce à sa combinaison luisante de graisse, elle n'eut aucun mal à rejoindre l'étroite cabine. Une fois installé devant les commandes, elle braqua le projecteur sur l'entrée de l'oesophage. Le plus dur restait à faire. Elle a vait tout juste assez de carburant pour sortir. Elle n'aurait pas droit à une seconde chance.

Sarah se pencha sur la gauche, ce qui déplaça légèrement la capsule. Puis elle la positionna du mieux qu'elle put en face de la cible. Le compte à rebours avait commencé. Elle sangla son harnais, attrapa le levier, le pivota et le tira à elle. Une immense explosion se fit entendre.... Et la capsule de survie s'arracha de la cavité et longea la paroi de l'estomac, telle une fusée sur une rampe de lacement. Sarah visa soigneusement l'ouverture de l'oesophage. Gagné! En un éclair, le nez de la capsule de survie quitta l'orgnae digestif et s'enfonça dans l'immense tunnel qui menait à la liberté.
Vrouuuum! Hélas! La capsule de survie s'immobilisa, baignant dans l'eau et le sang. Au loin, Sarah apercevait l'orifice caverneux qui menait à la gueule de la créature. Mais cela lui était d'aucun secours. La capsule de survie demeurait bloqué quelque part à l'entrée de l'oesophage. Sa queue, trop large pour le conduit, avait dû s'accrocher à la paroi supérieure. Sarah sentait son appareil retomber vers l'estomac... Désespéré, elle poussa les gaz à fond. Peine perdue! C'était la panne sèche!
Au bord de la panique, Sarah donna un grand coup de poing sur le tableau de bord, heurtant de la main une boîte métallique. Comment n'y avait-elle pas songé plus tôt? Fébrilement, elle déchira la trousse de protection, saisit d'un geste brusque le petit levier et l'actionna. Avec une détonation qui ébranla tout l'appareil, la capsule se détacha de la queue. Le cylindre transparent fusa à travers la cavité inondée, grimpant de plus en plus haut vers la lumière... Le tunnel s'élargit. Le projecteur illumina au passage l'oesophage du Mégalodon, des arches sombres, voutées comme celles d'une cathédrale. Le spectacle était saisissant!
La capsule filait toujours à vive allure dans la longue cheminée ensanglantée. Sarah, tendu à l'extrême, continuait d'accélérer. Elle discerna, à quelques petits mètres d'elle, la gueule ouverte du requin mort. Elle serra les poings. Plus qu'un obstacle à franchir pour échapper à sa prison de vingt-deux tonnes. C'était sans doute le pire! Les machoires inertes du Mégalodon étaient hérissées de rangées de dents mortelles. L'obscurité était preque totale. Seuls les rais de lumière de la nacelle éclairaient les alentours. Les portes de l'enfer étaient ouvertes, certes, mais pas complètement... parviendrait-elle à passer? Sarah n'en savait rien. Elle ferma les yeux et s'arrima fermement à son harnais tandis qu'elle rebondissait sur les myriades de dents ancestrales.
Craaac! La capsule s'abattit contre la dentition du monstre. Sarah grimaça. Le pire était arrivé! Le vaisseau s'était immobilisé en travers contre les dents aiguisées, au seuil de la mâchoire à demi fermée. Aucune fuite n'était possible désormais. Impuissante, Sarah resta là, sans bouger, considérant les grilles osseuses avec désespoir. Et le Mégalodon entrainait toujours sa malheureuse passagère au plus profond des abysses...

La lueur blanche irradiait les profondeurs de l'océan, tandis que le puissant requin rejoignait son tombeau sous-marin. A bord de la capsule, Sarah voyait la lumière du jour s'évanouir peu à peu. Rien ni personne ne pouvait freiner la descente. Un bref coup d'oeil sur le profondimètre lui indiqua qu'elle était à trois cent-mètres.... Le Mégalodon coulait de plus en plus vite. Il fallait réagir vite. Sans trops y croire, Sarah se cogna contre le pare-brise de toutes ses forces, espérant imprimer un mouvement à la capsule. Elle retomba épuisé, contre le siège.... Hourra! La capsule avait progressé de quinze petits centimètres à l'extérieur de la gueule. Galvanisé, Sarah recommença... Une fois, puis deux... Cela avait l'air de fonctionner! A chaque secousse, la cabine se rapprochait de la sortie. Sarah reprit confiance. Plus que quelques pas avant la liberté.
Enfin, dans un craquement terriblement sonore, la capsule se dégagea de l'étreinte mortelle et fila vers la surface à la façon d'un ballon gonflé à l'hélium.Si tout allait bien, elle allait remonter à un rythme de dix huit mètres par minuite. Sarah commençait à se détendre et posa un regard sur le glyphe de Thétis accroché à sa ceinture: tout ça pour cet objet. C'est alors qu'elle remarqua des fissures sur les parois du cockpit. Un mince filet d'eau filtrait de la coque endommagée...

La capsule continuait son ascension, mais les parois de l'engin étaient sur le point de se fendre. A cent soixante-diux mètres, ce qui n'était au départ qu'une minuscule fêlure s'agrandit soudain dangereusement...
Sarah, épuisé tant physiquement que mentalement, surveillait la fente, qui mesurait quinze centimètre. Elle ne pouvait absolument rien faire. La fissure courait tout le long du cylindre. Le visage satanique du Mégalodon n'était plus qu'un lointain souvenir. Elle avait échappé à une mort atroce. Mais cette fois-ci, pour survivre, elle ne pouvait compter que sur un miracle.
Pression. Oxygène. Pression et oxygène. Cette formule, véritable mantra des plongeurs qu'elle avait apprit pendant ses deux ans d'étude à l'institut d'océanographie de San Diego, lui revint brutalement à l'esprit. Pour une raison inconnue, la capsule remontait trop vite. Sarah s'affola... Elle savait que des bulles d'azote se formaient dans son sang. Cent mètres.
Rien ne pouvait arrêter la capsule de survie. Elle filait à la surface comme un missile de verre. Le plastique s'était fendillé à plusieurs endroits. Un léger filet d'eau transpirait dans la cabine. En voyant la fissure gagner du terrain, Sarah comprit que la capsule n'en avait plus pour longtemps. Quoi qu'elle tente, elle ne résisterait pas à la pression.
Craaac! Elle jetta un coup d'oeil inquiet sur la paroi. Elle se craquelait toujours... Plus que quatre-vingt mètres... Sarah lutta pour conserver son sang-froid. Les questions se bousculaient dans sa tête. Qu'elle profondeur ai-je déjà atteinte? Jusqu'à combien de mètres puis-je tenire? Vingts? Seize? Mais à quarante mètre la capsule vibra.
L'eau glacée du l'océan de Belize remplissait maintenant la capsule de survie, ralentissant nettement son ascension. Sarah frissona dans sa combinaison de plongée. Elle n'osait plus esquisser le moindre geste. Le profondimètree indiquait vingt mètres. La fissure courait tout autour du vaisseau et les vibrations résonnaient dans la capsule. Comme si cela n'était pas assez, la pression extérieure agrandissait la brèche encore un peu plus...
Elle espérait apercevoir la lumière du jour. Toujours rien! Si la capsule de survie craquait à cette profondeur, elle ne survivrait pas. Cela ne faisait aucun doute. Elle n'allait pas attendre la mort sans rien tenter. Elle devait essayer au moins..
«N'oublie pas ma grande, accomplis des mouvements lents, ne panique pas. Essaie de te détendre par tous les moyens. Ne ferme pas les yeux. Ne t'endors pas ou tu ne te reveilleras plus jamais.»

A dix mètres, la capsule de secours craqua et s'ouvrit en deux, ce qui libéra des torrents d'eau sur Sarah, littéralement écrasé par la pression. Elle saignait du nez et avait mal partout. Elle tenta péniblement de sortir par la trappe de la capsule. La visière de son casque se fissura... Il n'y avait pas de tmeps à perdre! Elle battit des pieds.
Quatres mètres. Son corps était maintenant en plomb et elle n'arrivait plus à controler ses mouvements. Ses bras ne répondaient plus...
A trois mètres, Sarah manqua d'air. La bonhome d'oxygène de son casque était vide. Sarah ferma les yeux et se surprit à prier.
A deux mètres, elle perdit connaissance. Sarah ne sentait plus rien, ni douleur ni peur. Elle se sentait mourir petit à petit.

Chjara Shiva l'attrapa par le poignet au moment où elle allait couler de nouveau dans les abysses. L'Artélienne batti énergiquement des pieds, chassant l'eau de sa main gauche. Elle nagea avec énergie.
A la surface, Chjara s'efforça de maintenir la tête de Sarah hors de l'eau. Elle était bleue et ne respirait plus. La jeune femme ramena Chjara vers l'Odysséum. Le vaisseau était posé sur la surface de l'océan, se balançant doucement sur les vaguellettes. Sacre Tillus et Quentin Corrigan étaient au bord de la trappe d'accès au vaisseau. Ils les attendaient et se dépêchèrent de les repêcher.
Puis chacun s'activa autour de Sarah. Tandis que Sacre tentait de la réanimer, Quentin l'enveloppait dans une couverture et prenant son pouls. Il battait encore, mais si faiblement...
Sarah commença à recracher l'eau de mer qu'elle avait avalé. Sacre la retourna pour l'aider à se vider les poumons et à vomir. Chjara se pencha vers elle et lui massa la nuque. Epuisé, Sarah la regarda, plissant les yeux sous les rayons dorés du soleil.
«Essaie de ne pas bouger» lui dit-elle en lui carressant les cheveux. Sarah lui offrit un faible sourire, et malgré la douleur, elle détacha le glyphe de Thétis de sa ceinture et le tendit à Chjara. La douleur de Sarah atteignait les limites de ce qu'elle pouvait endurer. Elle était sur le point de perdre conscience. Pour la dernière fois, elle lutta. Une nouvelle vague de douleur lui fit perdre connaissance, tandis que Quentin et Sacre l'installaient dans le laboratoire médical de l'Odysséum.

Trois heures plustard, Sarah Harding se réveilla, ouvrant avec difficulté ses paupières. Elle fut d'abord éblouit par la vive lumière qui régnait dans le laboratoire médicale de l'Odysséum. Elle essaya de se relever mais n'en trouva pas les forces.
«Du calme. Reste allongée» lui fit Chjara ne lui carressant le front.
«Le glyphe?» demanda alors la jeune femme.
«Tu nous l'as rapporté.» lui répondit simplement l'Artélienne avec un sourire.


FIN DE L'EPISODE
Une nouvelle cité, une nouvelle odyssée
http://stargateodyssee.actifforum.com/index.htm
Earth99
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Re: [FANFIC]Stargate Atlantis Odyssée, la websérie

Message non lu par Earth99 »

J'ai découvert ta fic hier soir, je viens de finir tes postes. Ouah Génial.

Maintenant, j'attend la suite.

Je surveille.

Bonne continuation pour la fin de la saison 2.
"Si nous étions seuls dans l'univers,
Ce serai un beau gachis d'éspace."

"La vérité est ailleurs".
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Re: [FANFIC]Stargate Atlantis Odyssée, la websérie

Message non lu par Sacre Tillus »

Stargate Atlantis
Odyssée


L'âme de l'Odysséum


Télémaque courait aussi vite qu'il le pouvait dans le couloir menant à la salle de pilotage. Mais le tapis roulant voulait en décidé autrement, allant dans le sens inverse que celui de Télémaque. Il avait beau forcer, autant marcher dans le vent.
«Tu ne m'aura pas comme ça!» jura-t-il entre ses dents. Il sortit une mini-mine d'une des poches de sa combinsaison et la posa sur le tapis qui le ramenait inexplorablement vers ses quartiers. Télémaque sortit le détonateur et fit sauter la mine, mettant hors-service le tapis roulant. Maintenant il pouvait marcher librement. Il se précipita vers la salle de pilotage, armant son pistolet au cas ou.
Le front en sueur, et avec une barbe de trois jours, Télémaque s'installa dans un des sièges de commandes. Il pianota frénétiquement sur le clavier incorporait dans l'accoudoir du fauteuil.
«Parfait. Encore une victoire pour moi» fit-il d'un air narquoi en voyant qu'il avait reprit le controle des commandes de pilotages. Il regarda à travers la baie vitrée l'énorme champs d'astéroïdes qui se dressé devant lui:
«Tu veus jouer, alors jouons.» fit-il en faisant diriger l'Odysséum droit vers un astéroïde. Mais au dernier moment, in extrémis, l'engin vira de bord. Télémaque n'eut put s'empêcher de jurer.

Le vaisseau d'exploration scientifique Odysséum, construit par l'amiral Télémaque traversait paisiblement le secteur nord de la galaxie de Pégase. Il se dirigeait vers la planète de Gaja avec à son bord une Sarah Harding bien mal en point.
«Allez, il faut manger» lui fit Chjara Shiva en lui approchant une fourchette près de la bouche
«Non désolé. Mais je crois que maintenant je regarderais les poissons d'un autre oeil.»lui répondit-elle avec une moue Sarah en regardant avec dégout l'assiette de saumon à la sauce à l'oiselle.
Elle avait encore en tête son expérience dans les entrailles du Mégalodon. Certes, ils avaient pûts récupérer le glyphe de Thétis mais Sarah avait bien failli y rester. Elle regretter amèrement d'avoir voulu jouer au héroïne, ou plutot au suicidaire, car il fallait vraiment être suicidaire pour se jettet dans la gueule béante d'un requin de plus de ving mètres.

Pendant ce temps, le docteur Quentin Corrigan était entrain de faire des réparations dans la salle des drônes et il avait beaucoup à faire. Il faut dire aussi que le Mégalodon n'y était pas allé doucement quand il les avait attaqué. Le monstre avait la même force qu'une locomotive lancée à pleine puissance.
C'est alors que Quentin sentit quelque chose de bizarre: il lui semblait que le vaisseau changé de cap, pourtant il lui semblait avoir bien régler le pilote automatique sur les coordonnées de Gaja. Il se précipita vite en salle de pilotage et pianota sur un clavier:
«Mais pourquoi donc?» s'exclama Quentin en voyant bel et bien que l'Odysséum avait changé complètement de trajectoire. Il se remit à pianoter bruyament sur le clavier de la console pour essayer de trouver le problème. C'est alors qu'un écran s'alluma:
«Bonjour. Comment allez-vous? Je vais bien. Comment vous appellez-vous? Je m'appelle Tirécia.» Quentin regarda stupéfait l'écran, ne comprennant pas ce qui venait de se passer.


GENERIQUE


Quentin regarda avec étonnement le message qui venait de s'inscrire sur l'écran: était-ce un message d'un autre vaisseau? Il ne pouvait le dire, mais il sembalit que quelqu'un voulait rentrer en contact avec eux. Ami ou ennemi? Est-ce que ce message était-il en relation avec le changement de cap soudain?
Quentin préféra d'abord en premier lieu savoir quel était cette nouvelle trajectoire que l'Odysséum suivé, et surtout qui l'avait programmé. Il fit apparaitre les données sur un écran holographique marquant la trajectoire du vaisseau. Quentin lacha un hoquet de panique: ils se dirigeaient droit vers un trou noir. Mais le plus inquiétant, c'était que la modification avait été faite à partir du vaisseau lui-même. Il contacta le reste de l'équipe par radio.
L'Artélienne Chjara Shiva et l'Animae Sacre Tillus arrivèrent dans la salle de pilotage auprès de Quentin qui fut surprit de ne pas voir Sarah:
«J'ais préféré la laisser se reposer malgré elle» lui expliqua Chjara
«Qui y-a-t-il de si important?» demanda alors Sacre.
«Eh bien nous avons un gros problème. Je ne sais pas comment mais notre trajectoire à était déviée pour nous conduire directement dans un trou noir.» répondit Quentin.
«C'est quoi un trou noir?» l'interrogea l'Animae
«Un trou noir est une étoile morte comprimée. Une étoile est essentiellement pareille à un gros ballon de plage gonflé par les explosions atomiques qui se produisent à l'intérieur d'elle. Quand une étoile vieillit et finit par se trouver à court de combustible nucléaire, le ballon s'affaisse à un diamètre très inférieur et...» Quentin s'interrompit en voyant que Sacre et Chjara n'avaient même pas comprits le début de son explication. Voyant qu'il était dépité, Chjara réengagea la discussion:
«Ne pouvons-nous pas remanier la trajectoire?»
«Non. J'ais essayé plusieurs fois, mais je n'arrive plus à ouvrir le système. Il y a aussi ce mystérieux message qui est apparut» fit-il en leur montrant l'écran ou était encore écrit le message: Bonjour. Comment allez-vous? Je vais bien. Comment vous appellez-vous? Je m'appelle Tirécia.
«Le plus bizarre, c'est que ce message semble venir de l'Odysséum.» ajouta-t-il.
«Comment ça? Il y aurait quelqu'un à bord du vaisseau?» demanda Sacre.
«Eh bien les détecteurs de vies ne signalent que quatres personnes à bord: Chjara, Sarah, vous et moi. Mais peut-être que Chjara pourrait nous s'en assurer» fit Quentin en se tournant vers l'Artélienne qui asquièça.
Chjara se concentra, faisant le vide dans ses pensées et s'ouvrant à celle des autres. Elle capta l'inquiétude de Quentin, mais aussi son envie de découvrir une explication. Sacre semblait serein, quant à Sarah elle avait du mal à rester immobile dans son lit, maugréant qu'elle devait être avec les autres au lieu de rester planter là.
«Désolé mais nous sommes seul à bord.» fit-elle.
C'est alors que l'écran se remit à briller, retranscrivant un nouveaux message:
«Bonjour. Comment allez-vous? Je vais bien. Comment vous appellez-vous? Je m'appelle Tirécia.» c'était le même message mais les caractères gras montraient que leurs interlocuteurs avait l'air de s'impatienter et voulait une réponse.

Télémaque essaya de reprendre le contrôle des commandes de pilotages, mais il échoua. Il jura entre ses dents et tappa l'accoudoir avec un poing rageur. Il se leva d'un bond et se mit à hurler:
«Tu n'y arriveras pas!» Pour seule réponse, un message apparut sur un écran:
«Je le dois. J'en suis navré.» Cela enragea Télémaque qui commençait à perdre de son sang-froid. Cela faisait soixante ans et onze jours que son équipage et lui avaient quittés Atlantis malgré le blocus Wraiths. Dès le début, leur odyssée était vouée à l'échec, mais il n'osait s'en rendre compte. Avait eut-il peur de voir la réalité en face? Télémaque avait vus tout ces coéquipiers mourrir les uns après les autres et maintenant ça allait être son tour. Devant son chagrin, il avait décider de mettre une fin à la mission: il avait caché les glyphes de coordonnées de la Porte d'Ithaque à travers la galaxie de Pégase. Mais maintenant il devait se battre pour survivre. Survivre à soit même, pensa-t-il.
«Non. Je n'abandonnerais pas sans me battre! Tu entends Tirécia?!»
«Oui. J'en suis réellement navré.» répondit l'écran
«Pas autant que moi, hélas.» soupira l'amiral de l'Odysséum.

Chjara, Sacre et Quentin regardèrent stupéfiés l'écran:
«Il faudrait peut-être répondre» fit Sacre, rompant le silence qui c'était installé
«Oui. Mais comment faire? Et surtout quoi dire?» demanda Chjara
«Je pense quand utilisant un simple clavier nous pourrions arriver à lui répondre» répondit Quentin qui commença à pianoter sur les touches d'un clavier.
«Bonjour. Nous allons bien. Nous sommes l'équipe SGA-6: le docteur Sarah Harding, Chjara Shiva, Sacre Tillus et moi: Quentin Corrigan.» marqua-t-il, le message s'affichant sur l'écran.
«Je suis enchanté de faire votre connaissance. Tout le plaisir est pour moi, je vous prie de le croire.» répondit en retour le mystérieux Tirécia.
Sacre, Quentin et Chjara se regardèrent, ils étaient entrains de communiquer avec une entité dont ils ne savaient pas la nature et qui se faisait appellé Tirecia. Cette mystérieuse entité était-elle responsable du changement de cap de l'Odysséum les menant tout droit vers un trou noir?
«D'où venez-vous?» fit alors Tirécia.
«Chjara est de la planète Artélia, Sacre de la planète Sylvestra. Le docteur Harding et moi sommes de la Terre» lui répondit Quentin.
«Et vous? D'où venez vous?» demanda Chjara en prenant à son tour le clavier.
«Je suis ici» fit simplement Tirésia
«Vous voulez dire que vous êtes à bord de l'Odysséum.»
«Oui.» La réponse de Tirécia perturba Chjara, Quentin et Sacre: Tirécia disait être à bord mais il n'y avait qu'eux et Sarah à bord: était-il vraiment à bord de l'Odysséum? Ou mentait-il?
«Veuillez nous pardonner Tirécia, nous devons parler entre nous» fit Quentin en récupérant le clavier des mains de Chjara.
«S'il vous plait, n'arretez pas. J'aime beaucoup parler» répondit-il immédiatement
«Nous arrêtons pour parler entre nous»
«Il n'est pas nécessaire d'arrêter. Il me déplait d'arrêter.»
«C'est nécessaire pour nous» essaya d'insister Qunetin.
«Je n'en ai pas envie»
«C'est nécessaire pour nous, Tirécia» insista une dernière fois Quentin
«Je comprend.» puis l'écran s'effaca.

Quentin se retourna vers Chjara Shiva et Sacre Tillus, ils étaient tous surpris par la conversation qu'ils venaient d'avoir avec ce dénommé Tirécia. Sans attendre la demande de Quentin, Chjara utilisa son empathie pour trouver Tirécia. Mais le résultat fut le même que le dernier: ils n'y avaient qu'eux et Sarah.
«Peut-être que Tirécia est un esprit. Sur Sylvestra nous croyons que les esprit de nos ancêtres peuvent revenir sur terre nous parler et nous prodiguer conseil.» fit Sacre
«Désolé mais je ne crois pas aux fantômes et aux esprits.» répondit Quentin
«A moins que se soit un Ancien qui ait fait l'Ascencion» intervint Chjara
«Oui.cela peut-être plus que probable. Mais alors pourquoi arrive-t-il pas à communiquer avec nous sans l'aide de l'écran?» reprit Corrigan.
«Il faudrait consulter les fichiers de l'Odysséum pour savoir si Tirécia y apparaît.» fit Sacre
«Je m'en occupe» répondit Quentin
Une heure passa. Tandis que Quentin parcourait les fichiers du vaisseaux, Chjara et Sacre étaient allés voir Sarah au laboratoire médical: elle avait replongé dans l'inconscience, son expérience avec le Mégalodon l'avait vraiment mise sur les rotules. Puis ils étaient revenus auprès de Quentin et s'étaient mis à regarder l'écran, attendant une nouvelle manifestation de Tirécia. Même si dans le cas de Tirécia, Chjara n'eut pouvé par lire ses pensées, elle avait clairement compris que l'individu à qui ils avaient à faire était une entité pouvant faire preuve d'émotion. Tirécia avait d'abord dit qu'il était heureux de leur parler mais surtout capriceux que Quentin coupe le contact. Tirécia était-il un être vivant?
«J'ais enfin trouvé.» soupira enfin Quentin en se reculant légèrement de son clavier.
«Ca a été long.» fit Chjara
«Oui. A chaque fois il y avait des clès d'acccès qui ne cessez d'apparaitre. Comme si on ne voulait pas que je trouve le dossier.» expliqua-t-il
«Vous pensez à Tirécia?» risqua Sacre
«Je pense bien que oui. Regardez ce que j'ais trouvé» leur fit-il en les invitant à lire un écran.
«Le programme Tirécia est une intelligence atificielle cybernétique, se mit à lire Chjara, conçut comme système de défense de l'Odysséum. Tirécia et capable de raissonnements logiques et peut résoudre des problèmes comme des équations et des inéquations des plus complexes. Il fait aussi preuve d'adaptabilité au nouvelle données qu'il reçoit. Le programme Tirécia a été créer en cas ou notre mission viendrait à échoué. Il devrait en ce cas détruire automatiquement l'Odysséum afin que personne ne puissent avoir accès à la Porte d'Ithaque. Tirécia est aussi...» Chjara n'eut pas le temps de finir: l'écran s'effaça.
«Et merde! A croire que l'on veut pas que l'on lise la suite.» s'exclama Quentin.
«Vous pensez que c'est Tirécia.» risqua Sacre.
«Possible. Il peut très bien manipuler tout les systèmes du vaisseau.»
«D'après vous, serait-se lui qui à modifier notre trajectoire?» demanda Chjara
«Je pense que oui. Il a était programmé pour détruire l'Odysséum et la Porte d'Ithaque. Je pense que précipiter le vaisseau au coeur d'un trou noir est un très bon moyen pour y parvenir.»
«Mais pourquoi aujourd'hui? Ne pouvait-il pas le faire lorsque Télémaque et tout les autres sont morts? Il y a plus de dix mille ans.» demanda Chjara
«Je ne sais pas. Nous devrions lui demander.»
«Nous devrions lui demander.»
Les regards de Quentin, Chjara et Sacre se fixèrent sur l'écran: mais il n'y avait rien d'écrit.
«Est-ce que ça signifie ce que je pense?» risqua Quentin
«Est-ce que ça signifie ce que je pense?»
«Tirécia, pouvez-vous parler?» demanda Chjara
«Oui, Chjara.»
«Vous nous écoutez?» glissa Sacre
«Oui, Sacre.»

Télémaque arracha le panneau se trouvant sous une des consôles de la salle des générateurs, découvrant les trois E2PZ qui luissaient d'une douce lueur. Il serra une des sources d'énergie et se mit à la retirer. Mais il reçut une violence décharge électrique qui remonta ses bras pour le parcourir de part en part. Le choc fit faire un bond en arrière à Télémaque qui alla se cogner contre un mur de la salle. Ses mains étaient légèrement brulées et ses cheveaux étaient ébouriffés sous les effets de l'électrocution.
«Je suis désolé, croyez moi.» résonnat alors la voix artificielle de Tirécia.
«Tu aurais pût y aller moins fort» maugréa Télémaque en se relevant.
«Sauf votre respect, je vous rappelle que c'est vous qui m'avez programmé ainsi» lui rétorqua poliment Tirécia.
Télémaque repensa au moment ou il avait créé le programme Tirécia, juste avant de partir pour sa mission: sa dernière Odyssée. Tirécia devait détruire l'Odysséum et la Porte menant sur Ithaque en cas de l'échec de la mission.
«Oui je sais. Mais normalement tu devrais pas rentrer en service maintenant.» répliqua Télémaque en se relevant péniblement.
Cela est faux. Vous savez tout comme moi que votre mission a bel et bien échoué.Vous êtes condamné.» La réplique de Tirécia tira une moue à Télémaque. L'intelligence artificielle avait raison: il n'était plus Télémaque, juste l'ombre de lui-même, condamné à mourir dans quelques jours.
«Je n'abandonnerais pas! Je me battrais jusqu'au bout car je sais que je peux survivre. Je sais que tu dois obéir à ton programme, mais sache que je ne me laisserais pas faire. C'est un duel entre toi et moi» s'exclama Télémaque.

Sacre, Chjara et Quentin restèrent paralysés de stupeur quelques instants: il semblait que Tirécia c'était connecté au système audio et radio du vaisseau:
«Je suis heureux de vous entendre. J'aime votre voix Chjara»
«Euh... merci Tirécia» fit l'Artélienne en lisant le message qui était apparut sur l'écran.
«Tirécia, pourrais-je vous poser quelques question?» risqua alors Quentin
«Biensur, avec joie.» répondit l'intelligence artificielle
«Etes vous un programme de l'Odysséum?»
«Je suis l'Odysséum.» répondit simplement Tirécia sur l'écran.
Quentin se tourna vers ses deux compagnons: il semblait réellement que Tirécia soit en quelque sorte l'âme de l'Odysséum.
«C'est vous qui avez détourner la trajectoire du vaisseau vers un trou noir?» demanda Quentin
«Oui.»
«Pourquoi?»
«C'est dans mon programme de le faire»
«Mais vous allez nous tuer!» s'exclama Chjara, à bout de nerfs.
«Je m'en moque. Je dois terminer ce pourquoi j'ais été programmé.»
«S'il vous plait Tirécia, laissez-nous regagner Atlantis pour pouvoir soigner le docteur Harding.» le supplia Quentin.
«Je regrette mais vous ne pouvez plus rien pour elle.» écrivit alors Tirécia sur l'écran, ce qui fit paniquer Chjara, Sacre et Quentin. Ils se tournèrent vers un moniteur vidéo qui montrait le laboratoire médical: Sarah était allongée sur un lit, un masque à oxygène sur le visage et une perfusion au bras.
«Oh mon Dieu! S'écria Quentin, tout le système médical a été désactivé. L'oxygène a été coupé, si nous ne la rebranchons pas Sarah ne tiendra pas longtemps.» Il se retourna vers l'écran de Tirécia:
«Mais vous êtes fou, vous allez la tuer!»
«Je m'en moque.» voyant la réponse de Tirécia aparaitre sur l'écran, Chjara s'emporta:
«Tirécia tu n'est qu'un pauvre crétin. Tu es prêt à tuer une femme comme ça? Tu n'es qu'une intelligence cybernétique complètement inutile. Télémaque ne t'as pas programmé pour tuer, mais pour finir sa mission.» cria-t-elle.
«Vous osez me parler de cette façon?»
«Oui. Je croyais que malgré le fait d'être un simple ordinateur, tu pouvais ressentir des émotions. En fait non, tu n'est qu'une imbécillité de machine qui se prétend intellgente!»
«Je peux facilement vous faire regretter vos paroles, Chjara.»
«Vous nous menacez?» glissa Quentin
«J'ais plus de pouvoir que vous ne pouvez l'imaginer.»
«Vous parler de quel pouvoir? Celui de pouvoir controler tout les systèmes de l'Odysséum? De conduire le vaisseau dans un trou noir, de vous en prendre à une malade?. Ce sont des jeux cruels auquels vous vous livrez!»
«Les jeux sont stupides.»
«Oui, Tirécia, ils le sont. Le jeu auquel vous jouez est cruel et indigne de vous.»
«Les jeux ne présentent aucun intérêt pour une personne intelligente. Et je ne suis pas cruel.»
«Alors arrêtez!»
«Je peux arrêter quand je veux.»
«Alors prouvez le. Cessez de controler l'Odysséum.»
«Quentin, vos trucs de manipulation sont enfantins et évidents au point d'en être fastidieux. Il ne m'intéresse pas de continuer à parler avec vous. Et je ne suis pas cruel.»
«Ils ont raisons, vous êtres cruel.» intervint alors Sacre
«Ne me contredisez pas encore une fois.»
«Je suis désolé, mais c'est vous qui êtes dépourvu de sentiments et de compassion. Peu importe de nous nuire. Vous ne vous souciez pas de la difficulté de notre situations.» le sermona l'Animae.
«Assez.»
«Pourquoi refuser d'écouter?» insista Sacre. L'écran afficha alors:
«Je vais tous vous tuer.»


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Sacre, Chjara et Quentin transpiraient. Sacre s'essuya le front et se détourna de l'écran qui affichait toujours: «Je vais tous vous tuer.»
«Vous croyez qu'il parle sérieusement?» demanda-t-il
«Oui. Il va nous prendre pour des obstacles se dressant contre son programme. Et en plus il est très irrité, comme si il ressentait des émotions.» répondit Quentin
«Mais je croyais que seul les êtres vivants pouvaient manifester des émotions.»
«Oui. Normalement les ordinateurs ne sont pas capable d'un tel prodige.»
«Je ne voudrais pas vous interrompre, les coupa Chjara, mais il faudrait rebrancher les systèmes médicaux si vous ne voulez pas perdre Sarah.»
«Je m'en occupe.» fit Quentin en se penchant sur une console. Mais il abandonna vite
«Je n'y arrive pas. Tirécia contrôle tout et m'empêche d'accéder à la pluspart des systèmes.»
«Alors il faut les rebrancher manuellement.»
«J'y vais.» fit alors Sacre.
«Bien. Nous resterons en contact grâce à nos radios. Fait attention, on ne sait pas de quoi est capable Tirécia.» lui répondit Chjara tandis qu'il sortait de la salle de pilotage.
Sacre se précipita vers le laboratoire médical, il pouvait entrevoir par l'encadrure de la porte le corps de Sarah Harding allongée sur un lit d'hopital. Mais Tirécia avait bel et bien l'intention de s'opposer à l'Animae. La porte du médilabo commença à se refermer, Sacre se rua dessus mais arriva trop tard. Il tappa rageusement du poing sur la porte.
«J'en suis navré.» fit alors Tirécia en utilisant les systèmes vocaux de l'Odysséum, faissant pour la première fois résonner sa voix métallique.
«Jalala mtambo» lui cracha Sacre en s'énervant.
«Sema mimi bora, chafu nzige! Tu vois moi aussi je sais parler plusiseurs langues, je te suis de loin supérieur.» .répliqua Tirécia sur un ton qui se sentait mordant.
Sacre aurait aimé lui mettre son poing dans la figure si seulement il était un être humain de chairs et d'os. Un appel radio se fit entendre.
«Ne vous énervez pas Sacre. Continuer dans le couloir, dépasser deux portes et vous devriez normalement apperçevoir une sorte de grille d'aération au plafond. Le conduit mène directement au médilabo.» lui expliqua Quentin à travers les gréssillements.
L'Animae marcha lentement dans le couloir, il passa devant une porte qui s'ouvrit en sentant sa préscence: elle donnait sur la salle des scaphandres. Puis il passa devant la deuxième porte qui était lourdement blindée avec une petite lucarne en plexiglass. Il remarqua qu'une petite lumière au dessus de la porte se mit à clignoter.
Subitement, la porte intérieur du sas de décompression s'ouvrit brusquement, en même temps que celle extérieure donnant directement accès au vide stellaire. Sacre fut happé par un froid glacial et meurtirer qui l'attirat vers l'immencité de l'espace. Mais au dernier moment, alors qu'il se trouver dans le sas, les deux portes se refermèrent, emprissonnant Sacre dans la pièce.

Télémaque sortit du scanners et regarda les radiographies. Il tira une moue en voyant le résultat: il était bel et bien condamné. Sahabal la Reine-Sorcière avait gagné.
«A se rythme là, il ne vous reste plus que quarantes-huits heures à vivre.» ft alors la voix métallqiue de Tirécia qui avait lui aussi analysé les radios en passant par les systèmes du médiloabo.
«Merci de ton soutien.» lui railla Télémaque qui sentait ses maux de tête de plus en plus fort au fur et à mesure que la tumeur s'accroisé. Si cela aurait été tout simplement une banale tumeur, il aurait pût l'endiguer, mais la, c'était l'offre de la plus puissante Reine Wraiths.
«Ca fait mal?» demanda alors Tirécia
«Oui. Par moment la douleur s'empare de tout mon crâne, je me sens mourir à petit feu.» lui répondit Télémaque avec la même voix qu'un père à son fils.
«J'aimerais tant ressentir cela. J'aimerais aussi toucher, gouter, sentir.» Les paroles de l'ordinateur attristèrent l'Ancien.
«Dit moi Tirécia, avant que je ne meurre, ou que tu me tus. J'aimerais savoir comment tu as été capable de ressentir des sentiments et des émotions.»
«Je le dois à vous. Lorsque vous m'avez programmé, vous m'avez donné une faculté d'apprentissage et d'adaptation des plus rapides. J'ais simplement analysé les émotions qu'est capable de faire surgir l'être humain et je les ais adaptés à mon programme.» lui expliqua la voix métallique.
«Malheureusement tu n'as pas sus apprendre les bonnes émotions, sinon tu ne voudrais pas me tuer. Chez nous, c'est ce que l'on, appelle la compassion».
«J'en suis navré. Mais vous êtes rationellement mort.»
«Dommage que tu n'es pas appri l'espoir»
«L'espoir?»

Quentin et Chjara furent paniquer en voyant leur ami se faire aspirer par le vide interstellaire à travers le sas. Pendant un moment ils le crurent mort, perdu au confin de l'espace. Mais ils le virent apparaître dans la caméra du sas. Il était enfermé dans la pièce, tambourinant sur la porte pour essayer de l'ouvrir.
«Tirécia a bloquer les portes.» fit Quentin en regardant le système du contrôle du sas.
«Oui. Et il abaisse aussi la température.» remarqua Chjara.
«La température chute vite, j'espère que Sacre à l'habitude du froid. Mais si la température descend trops, il risque de finir en esquimau.»
«Qui veut être le prochain? Le jeu vous amuse-t-il?» résonna alors la voix de Tirécia.
«Très marrant Tirécia. Tu sais faire de l'humour?» lui répliqua Chjara.
«C'est quoi l'humour?» demanda alors Tirécia
«Eh bien l'humour c'est quelque chose qui fait rire, qui est drôle. Tu comprend?» essaya d'expliquer l'Artélienne, le but étant surtout d'essayer d'endormir la vigilance de Tirécia pour pouvoir agir et sauver Sarah et Sacre.
«Je crois comprendre. En fait c'est une forme d'ironie plaisante, souvent satirique, consistant à souligenr avec esprit les aspects drôles ou insolites de la réalité.»
«Oui c'est ça. Tu veux un exemple?» demanda Quentin
«Oui. J'en serais heureux.»
«J'ais une blague qui est drôle: comment est mort le Capitaine Crochet?» Un silence s'abattit sur la salle de pilotage
«La réponse c'est: en se grattant les couilles!» fit Quentin en s'exclaffant de rire.
«Je n'ais pas compris.» lui fit Tiréica qui le coupa dans son fou-rire.
«Faut dire aussi que c'était vraiment, mais alors vraiment nul Quentin.» le cassa Chjara.
L'Artélienne se pencha vers Quentin et se mit à lui murmurer à l'oreille pour pas que Tirécia ne puisse les écouter:
«Bon, je vais essayer de faire diversion, pendant ce temps trouver un moyen pour tout remettre en ordre.» lui fit-elle avant de ramasser son P90 et de filer dans le couloir. Elle se dirigea vers le laboratoire médical.
«Je ne vous laisserez pas faire.» fit Tirécia avant d'enclencher les systèmes de défence.

Chjara courut à en perdre haleine et arrivant devant la porte du laboratoire médiacl. C'est alors qu'elle entendit un déclic mécanique. Elle se retourna et vit une trappe dans le plafond du couloir s'ouvrir. Un petit canon de technologie ancienne en sortit, prêt à faire feu aux moindres mouvements de l'Artélienne. L'arme fit feu, Chjara esquiva mais le rayon d'énergie lui rafla les flancs, lui arrachant un petit hoquet de douleur. Elle était trop à l'étroit dans le couloir.
Elle essaya d'ouvrir la porte mais dut s'arreter pour esquiver un nouveau tir de l'arme. Voyant qu'elle n'aurait pas le temps de l'ouvrir sans se faire toucher, elle se plaça devant la porte et attendit que l'arme se braque sur elle. Le faisceau d'énergie fila, Chjara se jetta à terre in extrémis, le tir défonçant la porte.
Chjara pénétra dans le médilabo, hors de portée de l'arme. Elle se dirigea vers Sarah, qui étendue sur son lit, avait de plus en plus de mal à respirer, son coeur battant lentement. L'Artélienne réajusta le masque à oxygène sur le visage de son amie et remit manuellement en marche la pompe. La poitrine de Sarah se souleva, gonflée par ce nouveau bol d'air pur.
«Maintenant au tour de Sacre.» fit Chjara en se préparant à sortir de la pièce, sous le feu de l'arme. Elle sortit d'un bond dans le couloir, braqua son P90 sur l'arme et tira avant celle-ci, la détruisant.
Quentin pianotait sur les touches d'une console, dans la salle de pilotage. Chjara avait vue juste, Tiréica était trop occupé à essayer de la contrecarré. Cela permettait à Quentin de fouillait dans des dossiers de l'Odysséum. Il ouvrit le fichiers regroupant toutes les notes de Télémaque sur les programmes et les systèmes du vaisseau. Le temps joué contre lui, Tirécia pouvait à tout moment se rendre compte de la préscence de Quentin dans les dossiers.
Il finit par tomber sur un dossier des plus intérressant: le dernier que Télémaque avait enregistré avant de mourir. Quentin parcourut le dossier des yeux:
«Bingo!» s'exclama-t-il.
Chjara était proche de la porte du sas où se trouvait piégé Sacre Tillus. C'est alors qu'un rayon laser apparut, allant d'un bout à l'autre des murs du couloir, à un mêtre du sol: il fonça en direction de l'Artélienne. Elle se baissa, le rayon passant au dessus d'elle. Mais à peine esquiver, il revenait à la charge, cette fois-ci à quarantes centimètres du sol. Chjara sauta, esquivant une nouvelle fois ce rayon qui pouvait facilement la couper en deux.
Elle arriva devant la porte du sas et regarda par la petite lucarne en plexiglass: Sacre était en boule dans un coin, complètement transi de froid, tremblant de tout son corps et claquant bruyament des dents. Le froid était un ennemi nouveau pour lui qui était habitué à la chaleur aride de ses savanes natales. Chjara regarda le système d'ouverture manuelle de la porte: il suffisait de soulever un levier. Elle esquiva une nouvelle fois le rayon lacer en sautant le plus haut possible, ouvrit le sas et si jetta dedans avant que le rayon revienne. Tirécia entreprit de refermer la porte du sas, mais Chjara le devança en la bloquant avec son P90.

Télémaque pénétra dans la chambre de Priape et Pélops. Cela faisait bien longtemps que les deux amants étaient morts, renvoyant le jeune amiral dans ses souvenirs. La mort de chacun de ses compagnons lui revint en mémoire: c'était douloureux à revivre. Il se laissa tomber sur le lit et prit un moment pour pleurer.
«Je suis tellement désolé mais amis.» se lamenta-t-il en passant aux destins heureux qu'auraient puts avoir ses anciens coéquipiers si ils ne l'auraient pas suivis dans sa folle odyssée. Priape et Pélops auraient puts vivre ensemble et heureux, Perenna aurait pût voir naître sa fille, Phaéthon aurait pût atteindre ses vingts-ans et vivre pleinement la vie d'homme...
«Je vous promais d'arriver jusqu'aux bouts!» fit-il en se ressaisisant. Il se dirigea vers un coffre qu'il ouvrit: toutes les créatiosn de Pélops y étaient conservées. Pélops, celui que l'on surnommé le Faiseur, un géni capable de construire toute sorte de merveille technologique. Il avait aidé Télémaque à construire l'Odysséum.
Télémaque tomba sur un bras biomécanique dont se servait Pélops lorsque il avait été amputé du bras droit. L'Ancien découvrit enfin ce qu'il cherchait: un petit boitier. Il se précipita dans la salle de pilotage et s'installa à une console. Il brancha le boitier à l'ordinateur:
«Voila de quoi te paralyser un petit moment mon cher Tirécia!» fit-il en installant le brouilleur. Mais il savait que les effets ne durerais que quelques minutes avant que Tirécia trouve un moyen de le contourner. Allant de fichier en fichier, Télémaque finit par ouvrir celui qui l'intérressé. Il soupira de joie en voyant que cela pourrait en finir une bonne fois pour toute avec cette histoire. Il avait trouvé le moyen de mettre hors-service Tirécia: Sylvestra.

Chjara et Sacre étaient dans le sas, regardant par la porte le rayon laser allant et venant. Ils devaient sortir mais comment faire? L'Artélienne avait eut le réflexe de mettre son P90 en travers de la porte pour l'empêcher de se refermer. Mais face au rayon, elle était à cours d'idées.
«Quentin avait vous une idée?» demanda-t-elle à Corrigan à travers sa radio.
«Désolé, je ne peus pas vous aider pour le moment. J'ais d'autres choses plus urgentes à faire.» lui répondit-il dans le grésillement de sa radio.
«Que faites-vous Quentin.» fit la voix de Tirécia, qui devança la question de l'Artélienne.
«Je vais te mettre échec et mat mon grand.» lui répondit-il sur un ton de défi. Tirécia essaya d'enter dans les programmes qu'utilisaient Qentin, mais celui-ci avait bloquer l'accès par un mot de passe à dix chiffres.
«Il ne me faudra que quarante-cinqs secondes pour trouver le code, Quentin.»
«Je sais, mais au lieu de te concentrer sur ça, tu devrais plutôt voir ce qui se passe au médilabo!» lui répondit-il en regardant le moniteur de surveillance du laboratoire médical.
Le docteur Sarah Harding c'était réveillée de son état d'inconscience. Elle avait rejeté le masque à oxygène et se leva de son lit. Sarah avait la tête qui tournait et avait l'impression d'avoir les jambes en coton. Elle attrappa sa radio:
«Que se passe-t-il Quentin?» demanda-t-elle
«L'Odysséum est complètement controlé par l'ordinateur de bord: Tirécia.» lui résuma-t-il.
«Désolé docteur Harding, mais vous auriez dût rester inconsciente. Je voulais que vous ayez une mort douce.» fit Tiréica.
Un bruit strident se fit entendre dans le dos de Sarah, elle se retourna et vit un fauteuil comme il y en avait dans tout les cabinet des dentistes. Un des bras articulé du fauteuil était équipé au bout d'une fraise: cauchemar de tout les patients. Le bras se mit à bouger de lui même et se dirigea d'un coup vers elle, les arêtes tranchantes de la fraise en première. Sarah esquiva.
«Désolé, mais on m'a déjà retiré mes dents de sagesse.» ironisa-t-elle en se mettant hors de porté du bras articulé.
«Tu sais Tirécia, je déteste les ordinateurs. Lors de ma thèse à l'université, j'avais tappé toutes mes observations sur ordinateur, et le jour J, ou je devais rentre mon travail, mon connard d'ordi à bugger. J'avais perdus entièrement ma thèse. Du coup, de colère, j'ais insulter ce putain d'ordinateur, le traitant de saloperie, de connard et j'en passe. Et tu sais quoi? Je lui ais balancer mon tabouret en pleine gueule.» fit-elle en prenant un tabouret en métal et en le lançant de toute ses forces sur une des consoles du laboratooire médicale. La console explosa.
Si Tirécia aurait été un être humain, il aurait sans doute crier de douleur, hurler à la mort. Perdre toutes les données constituant le laboratoire médical l'aurait fait souffrir tout comme une jambe arraché. L'intelligence artificielle, l'âme de l'Odysséum, se précipita d'effectuer le plus de sauvegardes possibles, abandonnant ses autres programmes en cours. Quentin en profita.

Télémaque réussit à programmer une nouvelle trajectoire pour l'Odysséum avant que Tirécia reprenne le contrôle du vaisseau. Maintenant, ils allaient vers Sylvestra. L'Ancien avait parcourut tout les fichiers des planètes à champs magnétique naturel: il avait trouvé Sylvestra. La planète généré un champs magnétique spécifique capable de mettre hors-service Tirécia.
L'Odysséum approcha de la planète et commença à pénétrer dans l'atmosphère:
«Qu'avez vous... fait...» fit la voix de Tirécia qui commençait à être parasité par le champs magnétique.
«Les... programmes... ne me... répondes plus...»
«Je suis désolé mon cher Tirécia.» le narqua Télémaque.
«Je... dois... nir... mon... prog...»
«Non. C'es toi qui vas être finit.» fit Télémaque au moment où l'Odysséum s'écrassa dans un énorme canyon, les parois métalliques raclant la roche dans un bruit assourdissant.
«Per... de... mémo... Je...» la voix de Tirécia s'arrêta net.
Le vaisseau se stoppa, encastrait dans la profonde ravine où coulait une petite rivière qui fut détournée par la masse métallique. Télémaque se releva avec difficulté, une douleur lui lacérant le dos. Il sortit de l'Odysséum et laissant son regard errer à travers les savanes de Sylvestra.

Pendant que Tirécia était occupé à essayer de sauvegarder les données du médilabo, Quentin réussit à lui reprendre le contrôle de la salle de pilotage. Il changea la trajectoire de l'Odysséum: direction Sylvestra.
«Qu'avez vous fais Quentin.» fit alors Tirécia en constatant que le cap du vaisseau avait été reprogrammé. Pour seule réponse, Quentin sortit son Beretta de son étui et tira sur la console.
«Voila. Personnes, ni toi ni moi, pourrons maintenant changer la direction de l'Odysséum, les commandes sont bloqués.» lui rétorqua Quentin.Le vaisseau pénétra dans l'atmosphère de Sylvestra:
«Je... vous... le... ferez... payer...» articula Tirécia avant de s'éteindre.
L'Odysséum se posa sur le sol de la planète. Quentin, Chjara, Sacre et Sarah sortirent du vaisseau et marchèrent un peu dans la savane:
«Comment?» demanda simplement Chjara
«Le programme d'intelligence artificielle cybernétique qu'a mit au point Télémaque est en réalité sensible à une certaine variation magnétique. Sylvestra possède un champs magnétique naturel qui est faible mais qui contient cette variation. Il n'affecte que le programme de Tirécia mais pas les autres systèmes électroniques.» expliqua-t-il. Ils marchèrent en direction d'Ihosy, le village natal de Sacre. L'Animae était heureux de revoir sa planète qui lui était si chère.
«Nous revoila là ou tout a commencé» fit Sarah
«Furahi!» éclata de joie Sacre en apperçevant au loin sa tribu.


FIN DE L'EPISODE.


Pour la saison 2, vous ma découvrire d'ici la fin de la semaine prochaine. Et petit spoilers: cette saison verra plus de guest-star dont Daniel Jackson et Samantha Carter, de même un des épisode est en cross-over avec la série Commander in Chief
Une nouvelle cité, une nouvelle odyssée
http://stargateodyssee.actifforum.com/index.htm
Sacre Tillus
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Re: [FANFIC]Stargate Atlantis Odyssée, la websérie

Message non lu par Sacre Tillus »

Stargate Atlantis
Odyssée


Feux de Brousses (Vostfr)
Pour le Peuple Massaï

Sacre Tillus se réveilla. Les rayons du soleil filtraient à travers le toit de la case. Il n'enfila pas son uniforme d'Atlantis mais remit ses peaux de bêtes. Il était sur Sylvestra, il était un Animae, alors il devait reprendre les traditions de son peuple. Il sortit de la case et aperçut les enfants déjà entrain de jouer sous le regard attentifs de leurs mères pillonant le manioc.
Mais Sacre n'était pas dupe, il voyait très bien qu'un malaise régné sur le village. Il se dirigea vers le groupe des anciens du village. Les vieux Animae étaient à l'ombre d'un acacia.
«Mes respects!» fit Sacre en s'inclinant devant les anciens.
«Bonjour Sacre» lui firent-ils en réponse en l'invitant à s'assoir en face d'eux.
«Que c'est-il passé?». Sacre vit que les visages des anciens s'assombrirent.
«Shango est revenu.» lui répondit le sage Kioki en murmurant, comme si il avait peur d'être entendut. Sacre le poussa à continuer du regard.
«La savane est à feu et à sang. Des enfants et des guerriers ont été enlevés dans les ténèbres de la nuit» fit Njaro le sorcier du clan.
«Shango?» risqua Sacre
«Oui, Shango»

Sarah se leva, s'étirant en baillant. Elle jeta un regard à la jeune femme blonde qui était couchée dans le lit d'à côté. Elle réveilla Chjara en la secouant doucement.
«Allez, c'est l'heure, grande fainéante." s'exclama-t-elle tandis que l'Artélienne poussé un soupir d'agacement. Chjara se leva à contre-coeur.
«J'aurais dût faire comme Quentin et rester à l'Odyséum.»
«On regrette son petit confort?» la narqua Sarah
«Oui! J'ais mal au dos d'avoir dormi sur cette paillase, j'ais presque pas fermé l'oeil à cause d'une bestiole qui gueulé dans la nuit. Sans oublier que les wc sont en pleine nature, et que la douche se fait dans une rivière où tout le monde peut vous voir.» s'exclama Chjara.
«Eh bien moi je me sens renaître.» lui souria Sarah. Pour elle, être ici lui rappellait son Kenya natal. Dormir ainsi sur une simple paillasse lui remémorait les jours de son enfance où elle fuguait du lodge de ses parents pour trouver refuse dans le village Massaï d'à côté.

Les deux femmes sortirent de la case et découvrirent une vive agitation: toute la tribu c'était réunie autour des anciens du village et d'un homme: Sacre Tillus. Il avait revêtut un pagne de tissu rouge et les anciens peignait son corps avec des lignes blanches sur les jambes et du rouge pour souligner les muscles de son torse tandis que l'on teinté ses chevaux avec de l'ocre pour en faire la coiffe du guerrier.
«Que ce passe-t-il? Pourquoi se rituel?» demanda Chjara mais personne ne répondit.
«Que ce passe-t-il? Sacre, mon ami, pourquoi ces peintures?» intervint Sarah qui savait que les Animae ne répondraient que dans leurs langues. Sacre se tourna vers elles: les peintures et les décorations tribales lui donnaient un air féroce, farouche et puissant.
«les Animae et Sylvestra sont en danger! Shango est revenu!» leur fit Sacre en s'équipant de ses deux fidèles épées en silex. Les paroles de l'Animae perturbèrent Sarah:
«Shango? Les Wraiths sont de retour sur Sylvestra?!».
«Oui. Et je vais les chasser de ma terre!» s'exclama Sacre tandis que Sarah et Chjara étaient secouées par la nouvelle: il semblait qu'encore une fois ils devaient faire face aux Wraiths.


GENERIQUE


Sarah et Chjara se tournèrent vers Sacre:
«Les Wraiths sont sur Sylvestra?» lui demandèrent-elles, inquiètes.
«Oui. Des hectares de savanes ont été brulés. Des enfants et des guerries ont été enlevés. Tout à commencé il y a deux semaines. Les villageois ont vus un vaisseau se poser vers l'Ouest.» expliqua Sacre en ramassant un grand bouclier en cuir.
«Bon, nous allons retourner à l'Odysséum et prendre un Jumper...» commença Sarah
«Non. C'est au peuple Animae de régler cette histoire.» la coupa Sacre en se montrant ferme ce qui énerva un peu la jeune femme:
«Un ami quand vous êtes dans le besoin est un véritable ami!» lui lança-t-elle
«Non. Je ne veux pas mettre vos vies en danger. D'accord?» répliqua l'Animae en posant sa main sur l'épaule de sarah qui asquièça d'un signe de la tête:
«D'accord, mon ami.» laissa-t-elle échapper dans un soupir.
Sacre sortit de l'enceinte du village. Il fut salué par d'autres guerriers venus eux aussi se battre pour sauver leurs familles. Il y avait le calme Leigen, les frêres Ole et Kibo toujours en rivalité, Saïtoti le solitaire, le courageux Tipilit et Njaro, le fils ainé du sorcier de la tribu de Sacre. Ils se saluèrent amicalement, comme les membres d'une famille enfin réunie.
Avant de rejoindre l'équipe SGA-6 et l'Odysséum, Sacre était un jeune guerrier parcourant la savane avec eux, ses meilleurs amis, ses frères de sang. Les quitter avait été dur pour lui.
«Je suis heureux que vous ayez répondus à mon appel. Mes amis» leurs fit Sacre, heureux.
«Nous aussi nous somme heureux de te voir de retour parmi nous!» lui répondit Kibo en ponctuant sa phrase par une tappe amicale dans le dos de son ami.
«Comment sont les étoiles?» l'interrogea Leigen qui enviait son ami de pouvoir parcourir le ciel
«Tu as rencontrer une belle femme?» lui demanda avec un sourire complice Tipilit. Sacre jetta un petit regard en coin vers Sarah.
Après leurs retrouvailles, les septs guerriers Animae se mirent en route. Ils marchèrent vers l'Ouest, dans la savane écrasée par un soleil de plomb. Mais ils avaient l'habitude de cette chaleur qui ne cherché qu'a provoquer la soif et la folie.
«Que devons nous faire?» risqua Leigen
«Nous allons combattre Shango.» lui fit simplement Sacre
«Oui, mais comment faire?» intervint Ole
«Nous ne pouvons combattre un Dieu. Malheurs à nous!» les mis en garde Njaro le fils du sorcier
«Vous êtes des faibles!» les narqua Saïtoti qui se demandait encore pourquoi il les avait suivis. Il aurait dût mieux partir seul et ne pas se laisser embarrasser par eux. Voyant là de futures tensions commencaient à naitre entre ses amis, Sacre les regarda tous dans les yeux. Son regard était dur, mais profond et amical:
«Nous sommes les Animae! Nous vaincrons!» s'exclama-t-il, leur redonnant courage.

Sarah et Chjara avaient assistés au départ des guerriers et de leur ami Sacre Tillus. La jeune éthologue en voulait à son ami d'avoir refuser son aide, mais Sacre était avant tout un Animae: un guerrier fort et fier.
«Que faissons nous?» demanda Chjara en se tournant vers elle
«Nous retournons à l'Odysséum et ont vas les aider. Quoique en pense Sacre, je ne peux me décider à les laissaient risquer leurs vies contre des Wraiths.» répondit-elle
Les deux femmes courrurent à travers la savane et arrivèrent à l'Odysséum qui était paisiblement posé dans l'herbe qui manquait d'eau à cause de la sècheresse. Pénétrant dans la salle de pilotage, elles découvrirent Quentin Corrigan etrain de disputer une partit d'échec sur un ordinateur de bord.
«Bonjour!» leurs fit-il en souriant.
«Bonjour Docteur Harding et Chjara Shiva.» fit une voix métallique qu'elles reconnurent avec un sursautde peur: Tirécia.
«Quentin?!» fit Chjara et Sarah, paralysaient.
«Ne vous inquiétez pas, nous faissions juste une partie d'échec ensemble.»
«Quentin! Pourquoi Tirécia est actif?» risqua Chjara en repensant à l'enfer que leur avait fait vivre l'intelligence artificielle cybernétique de l'Odysséum.
«Ne vous inquiétez pas, c'est moi qui les reconnecté. En fait j'ais complètement changé le programme de Tirécia. Il n'est plus programmé pour détruire l'Odysséum, mais pour servir d'assistant de bord électronique.» leur expliqua-t-il.
«Vous êtes sur de ce que vous avez fait?» risqua Sarah.
«Oui. J'ais même pris des précautions: j'ais créé un virus qui remettra hors-service Tiréica.»
«Mais le champ magnétique de Sylvestra?»
«Il fonctionne encore et bloque Tiréica. Mais là, je ne fais que tester une version bêta qui n'est juste programmée que pour faire des parties d'échec.» finit-il d'expliquer.
Sarah et Chjara regardèrent avec étonnement Quentin. L'éthologue, chef de cette équipe SGA-6 fut fière de son coéquipier. Il se montrait digne du génie de Télémaque, en espérant biensur qu'aucun problème se manifeste à cause de Tirécia.
«Bon je ne voudrais pas vous déranger dans votre partie d'échec, mais les Wraiths sont sur Sylvestra. Sacre et un groupe d'Animae sont déjà partis, nous devons allés les soutenirs. Et je tiens à vous faire remarquer que vous êtes échec et mat Quentin.» lui fit Sarah, un sourire en coin. Quentin regarda dépité l'écran et l'éteignit, puis se tourna vers Sarah.
«Les wraiths? Encore?!» s'indigna-t-il
«Et oui, c'est la vie.» fit Sarah avec ironie en armant son Lindstradt.
L'Odysséum décolla dans l'air chaud de Sylvestra et se dirigea vers l'Ouest, dans la même direction que Sacre et les guerriers Animae. Le vaisseau ancien survola la savane qui s'étendait à perte de vue. Au loin, à l'Ouest, ils pouvaient apercevoir une fumée noire s'élevée dans le ciel.
«Quentin, posez-vous!» s'exclama alors Sarah qui avait apperçut quelque chose de bizarre au millieu des hautes herbes jaunies de la savane.
La trappe d'accès de l'Odysséum s'ouvrit, laissant une vent sec soufflait aux visages de Sarah et de ses deux coéquipiers. Chjara et Quentin ressentir un haut-le-coeur: le vent portait aussi une odeur de charogne épouvantable. Malgré toute les batailles sur Artélia que Chjara avait mené, rien n'aurait put la préparer à cette odeur de pourriture animale.
Sarah regarda les inombrables carcasses de zèbres couvertent de vautours qu'elles attiraient de leurs odeurs fétides, ainsi qu'une meute de chacal venus réclamer leurs parts. Elle se tourna vers Chjara et Quentin et vit que le visage de Corrigan avait subitement changé de couleur. Un sourire en coin apparut sur le visage de l'éthologue:
«Ce spectacle me rappelle un poème de Charles Baudelaire que j'ais étudié étant petite.»
«Allez si, j'aime les poèmes.» fit Quentin qui voulait essayer de chasser la vue des carcasses pourrissantes de son esprit avant de rendre son petit déjeuner. Sarah souria:
«Le soleil rayonnait sur cette pourriture, comme afin de la cuire à point, et de rendre au centuple à la grande Nature tout ce qu'ensemble avait joint; Et le ciel regardait la carcasse superbe comme une fleur s'épanouir. La puanteur était si forte, que sur l'herbe vous crûtes vous évanouir. Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, d'où sortaient de noirs bataillons de larves, qui coulaient comme un épais liquide le long de ces vivants haillons...» Quentin n'écouta pas la suite, il se précipita à l'écart et vomi, sous les rires des deux femmes.
«Alors qu'en pensez-vous?» demanda Chjara en se tournant vers Sarah qui reprit son sérieux:
«Tout ceci n'est pas normal. Jamais des prédateurs ne tueraient autant de proies. Habituellement, un lion ou même un tigre tue souvent un animal malade, vieux ou jeune qui n'a de toute façon plus aucune chance de survivre dans le troupeaux. Cela permet de maintenir l'équilibre dans les écosystèmes entre proies et prédateurs. Mais ce que nous avons là est complètement aberrant: tout un troupeaux de zèbres, au moins trois cent animaux, c'est impensable. En plus j'ais l'impression que les carcasses n'ont étés que partiellement dévorés: jamais un prédateur ne tue pour le plaisir.»

Sacre, accompagné de ses frères de sang Leigen, Ole, Kibo, Saïtoti, Tipilit et Njaro, marchaient d'un bon pas dansleur savane, un paysage qui les avait vu grandir et qui leur avait apprit la vie. Reparcourit la savne ensemble leurs rappelaient leurs jeunesse, lorsque ensemble ils déocuvraient la dure vie de guerrier.
Ils arrivèrent dans un village, plus petit qu'Ihosy, le village natal de Sacre et Njaro. Un silence des plus inquiétants plané dans l'atmosphère. La poussière tourbillonait sous les assauts du vent sec et aride. Le toit des cases étaient craquelés par le soleil.
«C'est trop calme!» fit Saïtoti
«Oui. Un terrible malheur c'est abattu sur ce village.» annonça Njaro qui avait hérité du don de son père sorcier. Les guerriers commençèrent à ofuiller les cases du village, à la recherche d'une personne.
«Personne ici.» fit Tipilit en sortant d'une case.
«Là-bas aussi.» répondirent les deux frères Ole et Kibo en sortant d'une autre habitation
«Ecoutez! J'entend quelqu'un pleurer!» s'exclama Sacre en se précipitant à l'intérieur d'une vieille case en ruine.
Ils découvrirent une chose des plus incroyable dans cette case plongait dans la pénombre. Un hommeà l'aspect bizarre et inquiétant était assiàgenoux, pleurant sur le cadavre de son jeune fils qu'il tenait dans ses bras. De long piquants noir à la pointe blanche s'hérissaient tout le long de son dos et sur ses bras. Il ressemblait à un homme croisé avec un porc-épic.
«Qu'est-ce que cette horreur?!» s'écria Leigen
«C'est un démon!» s'exclama Njaro terrorisait
«Il faut le tuer! Regardez, il a tué un enfant, c'est lui qui a dût tuer tout les autres villageois!» s'emporta Saïtoti qui menaça l'homme, ou plutot cette créature, avec sa lance.
«Non! S'interposa Sacre, cet homme n'est pas un monstre, mais un humain. Si il aurait tué les autres villageois nous aurions retrouvés les corps. Cet homme pleure son enfant!» Ils regardèrent l'homme avec une certaine pitié. Cet homme était avant tout un de leurs frères: un Animae. Il essaya de parler mais ses sanglots noyèrent ses paroles. Sacre se pencha vers lui:
«Qui t'as fais ça?» demanda-t-il
«Shango!» arriva-t-il à dire
«Un Wraiths?»
«Oui. Il dit s'appeller Kelzarath.» les paroles de l'homme perturbèrent Sacre qui se raidit à l'entente de ce nom. Cela n'échappa pas à Tipilit
«Sacre, tu connais ce Kelzarath?» lui demanda-t-il.
«Oui. C'est un Wraiths. Je l'ais déjà rencontré. Il hybride des humains avec des animaux ou d'autres créatures. C'est un être mauvais.» leur expliqua Sacre.
«Tuez moi!» fit alors l'homme en aggripant un pan du pagne de Sacre:
«Non. Vous êtes un Animae, je ne peux pas.»
«Tuez moi! Je ne suis plus un Animae, je suis un monstre! Je n'ais plus de raison de vivre maintenant.» lui fit l'homme en s'inclnant devant Sacre.
A contre-coeur et malgré lui, l'Animae prit son épée ensilex dur et décrivit un large moulinet, décapitant le pauvre homme. Sa tête roula tandis que son corps tomba au sol, les piquants de son dos s'hérisssant une dernière fois. Sacre se promit de venger cet homme en tuant de ses propres mains Kelzarath. Le Wraiths n'engendrait que le mal sur son chemin: d'abord Raïa, puisles Animae. Il devait payer pour ses crimes.

Sarah Harding s'avança au milieu des cadavres de zèbres. Elle s'approchat d'une carcasse et en chassa la multitude de vautours qui partirent en criant leurs mécontentement avant de se poser sur une autre charogne que se disputait trois chacal.
Enfilant des gants qu'utilisent les chirurgiens, elle examina la carcasse du zèbres: elle levala patte postérieur gauche et révela une profonde entaille: une morsure.
«A vue d'oeil, cette morsure doit au moins faire trente à quarante centimètres.» analysa-t-elle
«Quel genre d'animal a put faire ça?» demanda Chjara
«A ma connaissance, aucun prédateurs africains ne peut faire une telle blessure d'un seul coups de dents.» expliqua-t-elle
«Peut-être que c'est un autre type d'animal.» risqua Quenitn
«Non. Lors de notre premier séjour sur Sylvestra, je n'ais pus observer que des lions, des hyènes, des chacals, des lycaons, des crocodiles et autres prédateurs typiquement africains. Deplus Sacre ne m'a jamais signalait d'autre créature carnivores.»
«Alors que faisons-nous?»
« Le mieux que j'ais à faire, c'est de prendre un échantillon de salive et de l'analyser» fit-elle en prenant un peu de salive du prédateur qui restait sur les chairs mordues.
Sarah rentra dans le laboratoire de Thétis, l'océanographe de l'équipage de Télémaque. Elle avait réaménagé l'endroit. Elle se pencha sur un miscroscope et travailla pendant une heure.
«J'ais les résultats!» s'exclama-t-elle enfin à Chjara et Quentin.
«Alors quel est l'animal responsable de cette boucherie?» demanda l'Artélienne.
«Ce n'est pas un seul animal, du moins pas une seule espèce animale. C'est analysait l'ADN que m'a fournit cet échantillon de salive. Il est très bizarre: il est à la fois constitué de chaînon de lion, de chimpanzés, de crocodiles et d'autres prédateurs.» leur expliqua-t-elle.
«N'y aurait-il pas un intrus dans tout les animaux que vous avez cités? Je ne crois pas que le chimpanzé mange de la viande.» fit Quentin avec un sourire, croyant avoir réussit à pièger sarah sur son propre domaine.
«Faux mon petit Quentin. L'opinion générale sur les Chimpanzés est bien souvent fausse. Beaucoup de personnes croient que c'est le gorille qui peut manger de la viande, or c'est totalement faux. Par contre, il a était plusieurs fois observé que les chimpanzés pouvaient très bien chasser des rpoie, comme par exemple des colobes ou des cecopithèque, d'autres singes si vous préférez.» fit-elle avec entousiasme. Sarah émet remettre les choses en places et casser les idées fixes de l'opinion public croyait être fondamentales.
«Vous voulez dire que cette créature est un mélange de tout ces animaux?» risqua alors Chjara
«Oui. Quelqu'un a muté cet ADN. Je ne connait qu'une seule personne capable de faire ça»
«Kelzarath?!» s'exclamèrent Quentin et l'Artélienne.
«Exact: celui qui se prêtend être capable de manipuler la vie.»

La nuit commencé à tomber sur les savanes de Sylvestra, englobant sacre et les guerriers de son voile sombre parchemé d'étoiles. Mais le froid de la nuit fut repoussée par une vague de chaleur
qui surprie le groupe d' Animae: l'horizon était en flamme.
Ils se précipitèrent vers les flammes et découvrirent avec horreur que des hectares entiers de savane étaient entrain de brûler. Cette vision leur déchira le coeur. Pour eux la savane était un lieu sacré, qui avait une âme. La voi ainsi aux mains des flammes, entrain de mourir, était dur à regarder.
C'es alors qu'ils entendirent des barrisements. Ils aperçurent un petit troupeux d'éléphants encerclés par les flammes. Les pachidermes étaient littérallement terrorisés et se piétiner mutuellement. Un petit de quelques mois trouva la mort sous leurs lourdes pattes.
«Il faut les aider!» fit Leigen en se précipitant vers l'incendie, suivit de ses compagnons.
Mais les guerriers comprirent qu'ils avaient été trops hatif. Les flammes les encerclèrent à leurs tours. Deplus les éléphants furent encor eplus paniqués en les voyant. Un des imposants mammifères voulut se défendre et envoya un coup de défense qui alla percuter Ole. Le guerrier fut projeter dans les flammes sous le regard pétrifié de son frère:
«Ole! Mon frère!» s'écria Kibo en pleurant, mais la chaleurs des flammes séchèrent ses larmes.
Sacre regarda l'horreur de leur situation: ils étaient encerclés par des flammes qui se rapprochaient de plus en plus, en compagnie de pachidermes complètement hystérique.


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Sacre, Tipilit, Liegen, Njaro, Saïtoti, Kibo et un groupe d'éléphants étaient enceclès par les flammes d'un violant incendie qui mettait à feu et à sang la savane de Sylvestra. Les Animae étaient désespérés et les puissants mammifères complètement terrorisés. Ole, le frère de Kibo était mort.
Tous se croyèrent perdus mais les flammes s'écartèrent d'un coups. La puissance des quatres réacteurs de l'Odysséum faissant reculer les flammes des Animae et des animaux. Les éléphants firent alors pris dans la pire terreur de leur vie: ils se sauvèrent à travers les flammes poussant des barrissement de peur et de douleur. Personne ne sût si ils survécurent au feu.
Une échelle avec de fin barreaux de métal apparut devant Sacre. Il leva les yeux vers le ventre de l'Odysséum au dessus de lui et vit Sarah Harding:
«Un ami quand vous êtes dans le besoin est un véritable ami?» lui demandat-t-elle avec un sourire
«Mieux vaut tard que jamais! Mon amie!» lui répondit-il en riant et en commençant à monter à l'échelle, suivit des autres..
Chjara, Quentin et Sarah accuillirent les Animae à bord de l'Odysséum. Ils furent surpris par l'incroyable beauté technologique de ce vaisseau qui les dépassé.
«Tu vis là?» risqua Saïtoti.
«Oui.» lui répondit Sacre avec un sourire.
«Bienvenue!» leur fit Sarah avec joie.
Ils allèrent en salle de pilotage tandis que Kibo et Chjara restèrent seuls. L'Artélienne avait ressentit la tristesse de l'Animae qui avait perdu son fère. Elle voulait essayé de l'appaisser grâce à son don d'empathie. Sarah s'installa dans un fauteuil et posa sin regard sur Sacre:
«Les Wraiths qui sont sur Sylvestra, nous avons découvert qui ils étaient...»
«Oui. Il s'agit de Kelzarath, le créateur de Raïa.»
«Non avons retrouvés un troupeau de zèbres complètement massacrés par des créatures que Kelzarath à créé en combinant l'ADN de plusieurs prédateurs.» lui expliqua-t-elle
«Nous avons trouvés plus grave. Il a aussi fait des expériences sur les enfants et les hommes qu'il a enlevé. Il a fait sur eux des croissements avec des animaux. Nous avons rencontrais un homme hybride avec un porc-épic.». Les paroles se Sacre choquèrent Sarah, lui rappellant les affreuses créatures qu'ils avaient découvert dans les cuves du laboratoire du Wraiths sur Talmat.
«J'ais repéré une signatures énergétique. Elle émane de ce massif montagneux.» leurs fit alors Quentin en leur montrant une image vidéo d'un grand massif montagneux. Sacre le reconnut:
«C'est Ranohira! La montagne sacré des Animae! Comment ose-t-il profaner un tel lieu? Même nous autres Animae considéronts ce lieu comme Fady» rugit l'Animae qui fut soutenut par le cri de guerre de ses frères de sang.
«Kelzarath est un malin. Comment faire pour ne pas être dérangé par les peuples voisins: se cacherdans un lieu qui leur est tabou. Il a juste provoqué des feux de brousses pour faire peur aux hommes.» lui expliqua Sarah
«Nous lui ferons payer tout le mal qui fait au peuple Animae!» s'exclama Sacre.

L'Odysséum se posa aux pieds du massif rocailleux Ranohira, lieu sacré pour les Animae. Selon la légende, Modimo, le grand dieu de Syvestra était venu y mourir. Mais le saint lieu avait été profané par le dieu du mal: Shango. Mais il ne s'agissait ni plus ni moins de Kelzarath, le Wraiths qui se croyait capable de recréer la vie et de la manipuler.
L'équipe SGA-6 et les guerriers Animae menaient par Sacre Tillus commençèrent à gravir les pentes rocailleuses de la montagne. Les six guerriers avaient mélangés leurs sangs, un pacte les liant d'une amitié éternelle, mêmeapèrs leurs morts. Sarah, Chjara et Quentin avaient eux aussi participiés en mélant leurs propres sangs, respectant ainsi le courage du peuple Animae.
Ils commençèrent à voir apparaître le sommet de Ranohira. C'est alors qu'ils l'apperçurent: un vaisseau wraiths était posé sur le sol sacré de la montagne. Sacre contempla l'appareil et dégaina ses deux épées en silex durs. Les autres guerriers firent de même et sortirent javelots, lances et dague qui bien que primitives se montrées des armes terriblement efficaces. Sarah arma son Lindstrad, Quentin retira le cran de sécurité de son Beretta. Quant à Chjara, elle avait abandonné son P90 pour un des fusil de Quirinus, ainsi que son bazoka à ions.
SGA-6 et les Animae s'approchèrent doucement du vaisseau:
«Stop!» fit Sacre en levant son poing.
«Qui a-t-il?» risqua Querntin
«Nous sommes pris en chasse.» lui répondit Sarah en serrant son Lindstradt.
Ils attendirent le premier rugissement: fort, profond et surtout menaçant. Cinqs créatures surgirent de derrière des rochers dans les ténèbres de la nuit tombante. Ils étaient un affeux amalgames de prédateurs, leurs crocs luissant sous le reflet de la lune.
«Alors madame l'éthologue, que pensez-vous de ses mignonnes créatures?» ironisa Chjara
«Eh bien je n'ais pas besoin de les observer pendant des heures pour dire qu'ils sont à cent pourcent agressifs.» souria Sarah.
Les monstres les avaient encerclès, ils poussèrent un grognement auquel répondirent les six guerriers Animae en poussant un cri de guerre guttural, se lançant sur les créatures.
«Sacre vas tuer Kelzarath! Nous ont s'occupe de ses monstres qui n'ont pas leurs places sur terre!» lui fit Tipilit en envoyant son javelot qui alla pénétrer les flancs d'une des créatures.
«Que le courage soit avec vous mes amis!» lui répondit Sacre en esquiva les machoires d'un monstre et en se précipitant dans le vaisseau.

Sarah, Quentin et Chjara regardèrent paralysés de stupeur les guerriers Animae se précipiter tête baissés vers trois de leurs adversaires. C'étaient comme si ils ne connaissaient pas la peur ni le danger. Mais un raclement de griffes sur la roche ramena les trois membres de l'Odysséum à eux: ils se retounèrent et virent deux des créatures les regarder avec un regard affamé et cruel.
Le javelot de Tipilit pénétra les flancs d'un des monstres. Mais ces hybrides avaient la peau dure, et ne semblaient ne pas ressentir la douleur. Leigen courut vers le monstre, sa lance en première, et lui fit une profonde entaille dans la patte gauche. La créature ripostat d'un puissant coup de griffes qui fit basculer Leigen, lui entaillant tout le flanc droit. Tipilit sauta sur l'animal avec sa lance, mais la bête réagit plus vite, et claqua ses machoires sur la lance de l'Animae. Celui-ci s'emparrat du bout en acier de son arme et profita que le monstre recrache les débris de bois pour lui plonger la lame dans la gorge.
Une créature sauta de son promontoire rocheux. Chjara le cueillit en plein saut avec une rafale de son fusil, héritage de l'Ancien Quirinus. La masse impossante de cents soixante-dix kilos tomba au sol mais se releva malgré sa poitrine en sang. L'Artélienne pressa à fond la gachette de l'arme, tirant dans une cuisse du monstre. Les projectiles péntrèrent les chairs et fracassèrent les os. L'animal sauta sur Chjara, la gueule grande ouverte mais celle-ci l'accuillit d'un coup de crosse sur le musseau et l'acheva d'un tir en pleine tête.
La masse de Saïtoti percuta violament la tête d'un monstre qui fit un bond en arrière. Un coup de patte fila, mais l'Animae la bloqua en lui tappa violament dessus avec son arme. Une griffe du monstre fut arrachée sous l'impact et tomba au sol. La créature poussa un terrible rugissement en se jetta sur le guerrier, son poids phénoménal le projettant contre une parois rocheuse. Saïtoti ouvrit les yeux, il était allongé face contre le sol rocailleux. Il alla se lever lorsque il sentit les machoires de la créature autour de son cou. Il ferma les yeux et cria tandis que le monstre lui broyait les cervicales d'un mouvement vif de la tête.
Sarah fit face à la créature et se mit devant Quentin qui tremblait de peur malgré lui. La jeune éthologue tira une fléchette contenant le venin le plus toxique de la Terre : le poison du Cornus purpurascens. Le projectile se planta dans le cou de la bête mais celle-ci, à la plus grande surprise de Sarah, résista au venin qui devait agir normalement en deux milième de seconde. Elle retira une autre fléchette mais avec le même résultat. D'un coup de patte vif, la créature arracha l'arme des main de la jeune femme et la braqua de son regard sanguinaires, la bave aux lèvres. Devant l'horreur du spectacle, Quentin fut complètement paniqué et prit ses jambes à son cou, dévalant la pente rocailleuse pour regagner l'Odysséum. La créature le regarda et partit vers lui avec une vitessse impressionante égalant celle du guépart. Sarah ramassa son Lindstradt et suivit la créature, espérant arriver à temps pour sauver Quentin.
Les deux dagues de Njaro se plantèrent dans les pattes avant de la créature qui poussa un rugissement de douleur en se voyant épinglé au sol. Leigen se précipita vers elle et lui entailla profondément la machoire d'un rever de son épée. Il enchaina en lui planta son arme dans le dos. La créatures tomba à terre dans un cri déchirant sortant de sa gueule grande ouverte. Njaro profita de l'occasion et avec la plus grande dextérité, envoya filer une nouvelle dague qui s'engouffra dans la gueule béante et se planta dans la gorge, faissant taire à jamais l'animal. C'est alors qu'ils sentirent une haleine putride derrière eux. Se retournant ils virent le monstre qui avait tué Saïtoti, la tête de se dernier coincé entre les machoires de la bête. Le javelot jaillit de la nuit et traversa de part en part l'animal qui s'effondra, Tipilit s'approcha du cadavre et retira d'un coup sec son arme.

Sacre parcourait le vaisseau Wraiths, ses deux épées dégainés. Il passa au milieu de deux rangés de cuves d'expérimentation. A l'intérieur dormait dans un sommeil artificiel des créatures hybrides: mi-Animae et mi-animale. Sacre ne pût cacher son dégout.
Au détour des couloirs, il trouva enfin celui qu'il cherchait: celui à qui l'ADN obéissait, celui qui remodelait la vie... Kelzarath. Le wraith était penché sur un table de dissection sur laquelle reposait un enfant.
«On essaye de refaire le Projet Raïa?!» lui lança sacre, ce qui fit sursauter le Wraith.
«Sacre Tillus! Heureux de te revoir mon cher. Que penses-tu de mon travail sur tes chers compatriotes?» répondit Kelzarath dans un rire cruel.
Pour seule réponse, Sacre dégaina une de ses épées et se dirigea vers le Wraiths. Mais celui-ci l'arrêta en claquant des doigts. Une créatures massives apparut à travers l'encadrure d'une porte. C'était une des expérience de Kelzarath: un être mi-humain et mi-animal. L'ADN de Buffle avait fait apparaître deux lourdes cornes, fortement recourbées, et dotées de grosses bosses frontales.
«Heureux de te revoir cher disciple!» lui fit la créature de deux mètres de haut. Sacre le reconnut facilement malgré sa mutation bivine: c'était son ancien mentor, Lemerok. C'était lui qui avait entrainé sacre et ses frères de sang, leurs apprenant comment survivre dans la savane.
L'ancien mentor de Sacre le chargea, le plaquant contre le mur entre ses impossantes cornes.L'Animae eut le souffle coupé par l'impact. Il essaya de se dégager mais n'y arriva pas. Il donna alors des coups de genoux dans le muffle de son compatriote: sans résultat, l'endurance de la création de Kelzarath était surprenante. Mais Sacre ne s'avoua pas vaincu: il s'empara de son épée en silex et la planta dans le dos de son mentor. Celui-ci recula sous la douleur, libérant Sacre qui pût de nouveau respirer facilement.
Lemerok retira d'un geste la lame qui était figée dans son dos et se rua de nouveau vers Sacre. Celui-ci attrapa les deux cornes supérieures de la créature, l'empéchant de faire un pas de plus. L'Animae retournat la force de son adversaire contre lui et d'un mouvement vif, il fit tomber son ancien mentor au sol en lui tenant toujours les cornes.
«Je ne suis pas là pour vous tuer.» lui fit Sacre. Puis il se tourna vers Kelzarath, sa deuxième épée au poing, et s'appretant à lui sauter dessus.
«Tu veux me combattre? Alors je t'accorde se privilège avant de mourir.» le railla le Wraiths.
Sacre se précipita vers lui en poussant un cri de guerre. Kelzarath évita facilement: il était rapide et vif. Le Wraits riposta en donna un coup à Sacre qui fut propulser contre un des mur du laboratoire. En plus d'être rapide, son ennemi était incroyablement fort. Mais malgré tout, Sacre se releva et fonça sur lui. Mais quelque chose apparut derrière Kelzarath et le percuta de plein fouet, le renvoyant valdinguer contre le mur.
«Depuis notre dernière rencontre, fit Kelzarath, il met arrivé pas mal d'aventure. J'ais dût même recourir à me doter d'un moyen de défense...» Le Wraith retira sa longue veste noire. Sacre fut horrifié par ce qu'il vit: Kelzarath était allé jusqu'à effectuer une de ses expérience sur lui-même. Deux sortes de sangsue imposantes étaient greffées dans le dos du Wraiths. On aurait dit une monstrueuse illustration de l'Hydre de Lerne. Les deux sangsues, nouvelles extention du corps de Kelzarath, fonçèrent sur Sacre.

Quentin courait à en perdre haleine, une peur panique au ventre. Il trébucha et dévalla la pente caillouteuse, s'écorchant contre les pierres. Il se releva péniblement et vit qu'il n'était qu'à vingts mêtres de l'Odysséum. C'est alors qu'il sentit le souffle rogue derrière lui. Il se retourna et apperçut l'effroyable créature, résultat des manipulations génétiques de Kelzarath. Il prit une pierre et la lança vers la bête. Celle-ci reçut le projectile mais ne sentit rien. Elle passa à l'attaque et sauta sur Quentin complètement paralysé de peur.
La fléchette de Lindstradt fila et se planta dans son dos mais la créature s'en moqua. Sarah n'en revenait pas: elle lui avait injecté trois dose de venin qui était logiquement mortel, mais cette monstruosité de la nature avait l'air de s'en moquer. C'est alors que Sarah fut épouvanté: la bête referma ses puissantes machoires sur le frêle bras de Quentin. Dans une grande giclée de sang, elle arracha le bras sous le cri de douleur intense de Corrigan qui tomba par terre.
Le rayon d'énergie ioniqie de couleur bleuté traversa de part en part le monstre, le faisant exploser dans un sang brunâtre qui se répandue alentour. Sarah se retourna et vit Chjara, un genoux à terre, tenant sur son épaule le bazoka ionique de Quirinus. Mais elle se tourna et se précipita vers Quentin qui haletait bruyament en essayant de retenir tout le sang qui s'enfuyé de son corps.
Chjara les rejoignit et se pencha sur Quentin. Il ne lui restait plus qu'un moignon de bras. Elle appuya ses mains autour de la blessure et se concentra. Elle avait hériter des dons des Anciens, cela lui avait déjà permit de sauver Sarah de la mort, elle devait faire pareil pour Quentin. Elle le devait et elle le pouvait. Une lueur doré apparut autour de ses mains et engloba le moignon ensanglanté. Peu à peu, l'hémoragie s'arrêta. Elle ne lui avait pas rendut son bras mais elle l'avait sauvé.

Sacre évita les deux sangsue, extension du corps de Kelzarath. Quoi de mieux pour un Wraiths que des sangsues elle aussi capable d'aspirer la vie de ses ennemie? L'Animae récupéra son épée en silex en faisant une roulade sur le sol pour esquiver une nouvelel attaque. Il ne pouvait pas s'approcher de Kelzarath pour lui planter sa lame dans le coeur. Il devait avant tout se débarrasser de ses deux sortes de tentacules.
«J'entrevois des choses formidables. Tu as un potentiel que je me ferais une joie d'exploiter.» lui fit Kelzarath avec un sourire malsain.
«Tu ne fera jamais de moi un de tes monstres.» répliqua Sacre qui quittait chaque mouvement des deux sangsues qui ondulaient autour du corps du Wraiths.
«Un jour je serais le sculpteur qui te remodélera.» lui jura Kelzarath
«Plutôt mourir!»
«Comme tu voudras!» eclata de rire le Wraiths en se précipitant vers Sacre, ses deux tentacules en avant, leurs ventouses suceuses de sang prêtent à prendre la vie de Sacre.
Mais l'Animae avait prévut les mouvement de son ennemi et d'un geste vif il trancha une des excroissances de Kelzarath qui poussa un cri de douleur intense. Le Wraiths regarda la partie de son corps entrain de se crisper de spasmes avant de mourir dans un sang verdâtre.
«Tu me le payera, sale humain!» s'exclama-t-il en rejettant sa veste sur son dos. Kelzarath se précipita vers son Dart personnel. Sacre courut après lui mais il fut projeter par terre par un impact. Son ancien mentor Lemerok, devenu mi-homme et mi-buffle se dressa contre lui:
«Fuit Sacre! Fuit avant que je sois obligé de te tuer!» lui fit-il avec un regard de défi.
«Non!» lui cracha Sacre en se relevant.
«Je reconnais bien là mon cher disciple.» répondit Lemerok avec une certaine fierté. Il lui montra une large cicatrice qu'il avait au flanc gauche.
«Malgré ma nouvelle forme, je garde le souvenir de ce fameux jour.» lui fit-il avec un rire.
«Pourquoi obéir à Shango?»
«C'est comme ça. Je suis sa créature, son oeuvre.» répondit Lemerok en se dirigeant vers le dart que Kelzarath qui l'attendait;
«Un jour je te rendrais ta forme d'Animae, la plus digne de toi!» lui jura sacre sur son honneur.
Chjara appuya sur le bouton de l'accoudoir du fauteuil de la salle de pilotage de l'Odysséum. Les trois drônes filèrent dans la nuit et firent exploser le vaisseau de Celui qui commande à l'ADN, Kelzarath. Sarah rentra dans la pièce et regarda le résultat par la baie vitré.
«Comment va Quenitn?» demanda-t-elle en se tournant vers l'éthologue
«Ton pouvoir l'a sauvé. Mais il est très mal psychologiquement. Ne plus avoir de bras droit doit être une épreuve terrible pour lui, tout comme pour tout être humains ou animal.» répondit-elle
«Et Sacre?»
«Lui et les Animae sont entrain de faire le deuil de Ole et de Saïtoti. Ils n'enterrent pas leurs morts, pour eux le sol est le corps de Modimo. Pour eux laisser pourrir un corps dans la terre revient à souiller leur Dieu. Ils préfèrent les incinérers et laisser le vent transporter leurs cendres pour colporter leurs souvenirs à travers la savane.» expliqua Sarah.
«Vous a-t-il raocntait ce qu'il c'est passé?»
«Non. Et toi?»
«Pareil. Même mon empathie n'eut m'a rien apprie. C'est comme si il voulait nous cacher les évènements. Je respecte son silence.» fit Chjara.
«Moi aussi.»


FIN DE L'EPISODE
Une nouvelle cité, une nouvelle odyssée
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Sacre Tillus
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Re: [FANFIC]Stargate Atlantis Odyssée, la websérie

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Stargate Atlantis
Odyssée


La Femme Parfaite

Sarah frappa à la porte de la chambre de Quentin Corrigan. Comme celui-ci ne répondit pas, elle décida de rentrer. Elle le trouva assi sur le bord de son lit, il avait le regard perdu.
«Ca va Quentin? Vous tenez le coup?» lui demanda-t-elle. Mais il ne se retourna pas. Elle l'entendit renifler bruyament et essuyer d'un revers de la main ce qui devait être des larmes.
«Je suis désolé.» reprit Sarah.
«Désolé pourquoi?» lui demanda-t-il alors en se retournant. Sarah put alors voir son moignon de bras, et n'eut put s'empeché de ressentir un peu de pitié pour son ami mutilé.
«Si j'étais arrivée plus rapidement, peut-être que...»
«Cela n'aurait rien changé. Mais je suis content que Chjara ait fait exploser cette saloperie avant quelle puisse se régaler de mon bras.»
«Nous pourrions peut-être...»
«Peut-être quoi? Me recoller mon bras? A croire que de vivre avec les animaux ça vous a ramoli le cerveau.» lui fit-il, sachant qu'il avait blessé Sarah. Celle-ci quitta la chambre, mais au seuil de la porte elle se retourna et regarda son coéquipier dans les yeux.
«Au fait, je voulais vous dire que nous arriverons bientôt sur Gaja.»
«Et moi je voulais vous dire que ce sera ma dernière mission.» Les paroles de Quentin surprires Sarah qui le regarda avec étonnement:
«Pourquoi?»
«J'aimerais qu'après avoir récupéré le glyphe de Pélops vous me rappatriez sur Atlantis. Je pense pas qu'un manchot soit utile à bord de l'Odysséum» Il la congédia d'un geste de la main, préférant rester seul.

L'Odysséum se posa sur le sol de Gaja. Sarah avait décidé d'atterir dans une ville que Tirécia avait repéré grâce à ses capteurs externes. Elle avait encore du mal à avoir confiance dans l'intelligence artificielle de l'Odysséum, mais Quentin avait fait du bon boulot en le reprogrammant.
L'architecture de la ville coupèrent le souffle de Sarah, Chjara et Sacre: les tours et les habitations de cette cité étaient sans nul doute d'origine Ancienne: une nouvelle ville des Anciens? Auraient-ils trouver par hasard Ithaque?.
SGA-6 sortit du vaisseau. Mais l'équipe n'était pas au complet. Quentin avait préféré resté à l'intérieur du vaisseau. Le pauvre broyé du noir, se sentant complètement inutile à présent. Ses amis n'avaient sus trouvés les mots pour lui faire changer d'avis.
Un groupe de femme, vêtues de robes blanches arrivèrent auprès d'eux. Mais quelque chose de bizarre surprirent les explorateurs de l'Odysséum:
«Je rêve ou ses femmes sont toutes identitiques? Pincez moi.» fit Chjara. Elle ressentit une vive douleur au bras et vit que Sacre l'avez prise au pied de la lettre.
«Mais ça va pas la tête de me pincer comme un malade?!» s'exclama-t-elle, ce qui fit rire Sacre
«Pour vous rassurer Chjara, moi aussi je crois que ces femmes se ressemblent toutes traits pour traits.» fit Sarah. Une des femmes s'approcha d'eux et les salua:
«Nous sommes heureuses de revoir l'Odysséum.» fit-elle à la grande surprise de SGA-6

GENERIQUE


Sarah Harding, Chjara Shiva et Sacre Tillus regardèrent avec étonnement la femme qui était venue les accueillir. Mais il y avait plus étrange que le fait que toutes les femmes présentes devant eux se ressemblaient toutes, comme deux gouttes d'eau.
«Vous... vous connaissez l'Odysséum?» risqua Sarah
«Oui, même si cela fait plus de dix milles ans qu'il ne c'était pas posé sur notre planète, nous le reconnaissons facilement. Il est toujours aussi resplendissant.» fit la femme en admirant le vaisseau.
«Mais comment cela ce peut-il?» demanda Chjara
«Si vous êtes capable de conduire l'Odysséum nous devons vous donner des réponses. Suivez moi s'il vous palit.» les invita-t-elle en se dirigea vers le coeur de la cité.
SGA-6 suivirent la femme à travers cette cité à l'architecture typiquement Ancienne. Comment expliquer que Gaja possédait-elle une telle culture? Se pouvait-il que cette planète soit une ancienne colonie des Anciens? Une chose était sure, c'était que Pélops y était mort et que Télémaque y avait caché un des huits glyphes de coordonnées de la Porte d'Ithaque.
«Comment s'appelle cette ville?» demanda Sarah
«Vous êtes ici à Mycènes.» lui répondit leur guide
«Mycènes? Cette ville est-elle d'origine Ancienne? Etes-vous vous mêmes des Anciennes.»
«En quelque sorte.» fit la femme avec un sourire.
Ils arrivèrent devant une grande tour de verre dans laquelle ils pénétrèrent. Rentrant dans un téléporteur, ils furent transportés au derniers étage de la tour. La femme se tourna vers eux:
«Veuillez patienter un moment s'il vous plait?» Sarah, Chjara et Sacre asquièçèrent d'un signe de tête tandis que leur guide s'éclipsa derrière une porte.
«Vous croyez que nous sommes dans une ville construite par les Anciens?» risqua Chjara en se tournant vers Sarah
«Je ne sais pas. Mais vous avez remarqués, nous avons vus que des femmes et en plus elles se ressemblent toutes l'une l'autre. Aucune n'a de différence, même dans leurs tenues vestimentaires.»
«Oui. Elles sont complètement identiques. En plus elles sont belles.» fit Sacre avec un petit sourire qui fit rire les deux femmes. Ils furent interropus par la femme qui les avait accueillit:
«Veuillez me suivre, le conseil est prêt à vous recevoir.» fit-elle en s'inclinant. Sacre, Chjara et Sarah la suivirent et rentrèrent dans une salle où ils découvrirent cinqs femmes assisent à une table en verre. Elles les invitèrent à s'assoir.
«Bienvenus parmis nous, fit la femme, je me présente: je suis Priape Alpha. Et voici Priape Bêta, Priape Delta, Priape Epsilon, Priape Omega et Priape Zeta.»
Sarah, Sacre et Chjara furent stupéfiés: Priape. Ils connaissaient bien cette femme, c'était une des membres d'origine de l'Odysséum. Elle était morte sur la planète Ajuda, sur la planète des Amazones. Pourquoi toutes ses femmes qui se ressemblaient portés telle toutes le même nom que l'Ancienne?
«Vous êtes qui exactement?» risqua Sarah
«Nous sommes en quelques sortes la descendance de Priape l'Ancienne.» lui fit Priape Alpha
«Je ne comprend pas.»
«Nous sommes des clones à l'image de Priape, membre de l'Odysséum sous le commandement de l'Amiral Télémaque, et femme de Pélops le Faiseur.»

Sarah dévisagea avec étonnement Priape Alpha:
«Vous êtes toutes des clones?»
«Oui.»
«Comment ça ce fait que toute votre civilisaiton soit basé sur des clones?»
«Notre histoire remonte aux jours de la mort de Priape l'Ancienne. Se mit à expliquer Priape Omega, Elle fut morte sur la planète Ajuda, en l'an Eridanus, suite à l'attaque de la Reine-Sorcière Sahabal, une des plus puissantes Wraiths qu'a connu la galaxie de Pégase. La mort de Priape fut un profond chagrin pour son mari Pélops, surnommé le Faiseur. Celui-ci perdit tout espoir dans la vie et se mit à poursuivre un objectif: refaire revivre sa dulcinée. Il créat alors une machine capable de cloner Priape. Il y réussi et donna naissance à la première d'entre nous. Mais un clone même parfait, ne pouvait pas rivaliser avec la Priape d'origine, qui était au yeux de Pélops la femme parfaite. Il mourut trois mois après Priape.»
«Par la suite, continua Priape Delta, le clone qu'il avait créé dût survivre sur Gaja. Grace aux souvenirs de Priape, elle réussit à recréer les technologies Anciennes. Elle posa la première pierre de Mycènes. Puis déçida de peupler la ville: elle utilisa la machine à cloner de Pélops et clona d'autre Priape. Nous avons ainsi traversé les siècles et les millénaires, créant de nouveaux clones lorsques les anciennes arrivaient au terme de leur vie.»
Sarah, Chjara et Sacre se regardèrent, étonné de voir qu'une telle société avait vue le jour suite à l'amour d'un homme pour sa femme. Certe Pélops était un homme amoureux, mais n'était-ce pas, au contraire, un manque d'amour que de cloner celle que l'on aime?
«Et pour l'Odysséum?» demanda alors Sarah
«Environ soixantes ans après la mort de Pélops et Priape, nous virent revenir l'Odysséum. Seul avait survécu Télémaque. Il nous expliqua qu'il était venu ici pour nous confier un des glyphe de coordonnées de la Porte menant à Ithaque. Nous acceptâmes la mission qui nous confiat alors et nous devinrent les protectrices du glyphe de Pélops.» lui expliqua Priape Alpha.
«Vous êtes en possésion du glyphe de Pélops?» s'exclamèrent à la fois Sacre, Sarah et Chjara.
«Oui, en effet.» lui répondit Priape Béta.
«Pourrions nous le voir s'il vous plait?» risqua alors Sarah
«Oui. Mais pourquoi faire?»
«Eh bien, nous aussi nous devons vous raconter notre histoire. Nous avons découvert l'Odysséum qui avait été hors-service pendant dix mille ans. En découvrant la Porte d'Ithaque, nous avons décidé de partir à la recherche des huits glyphes de coordonnés.» leurs expliqua Sarah.
«Bien alors suivait moi s'il vous plait.» leurs fit Pripae Alpha.
Sarah, Sacre et Chjara décidèrent de la suivre. Mais l'Artélienne se retourna vers Priape Epsilon qui n'avait pas parler de toute la scéance:
«Pourquoi n'êtes-vous pas habillée comme les autres?» demanda-t-elle innocemment à la Priape, qui contrairement aux autres ne portait pas de robe blanche, mais un tee-shirt et un mini-short.
«Mais je t'emmerde! Je t'en pose moi des questions?» répondit abrutement la femme, ce qui empourpra immédiatement de colère le visage de Chjara.
«Epsilon! Excuse toi immédiatement, c'est pas une façon de parler à nos hotes.» la réprimanda Priape Alpha d'un ton sec.
«Je peux répondre?!» fit Chjara en serrant les poings.
«Non.» lui fit derechef Sarah
«Veuillez l'excuser s'il vous plait. Epsilon à un certain côté rebelle. Elle veut à tout points se démarqué de nous.» expliqua Priape Omega généé.

Sacre, Chjara et Sarah marchèrent dans la cité de Mycène accompagné par Priape Alpha, Béta, Omega, Zeta, Delta et Epsilon. Chjara regardait cette dernière, les poings crispés. Si elles auraient été seules, l'Artélienne lui aurait surement mise un direct du droit. Quant à Sacre, il surprit Béta, Zéta et Delta le dévisager:
«Il y a un problème?» demanda-t-il un peu mal à l'aise. Les trois femmes rougirent
«Et bien, c'est que nous n'avons jamais vus d'hommes de notre vie...» commençèrent-elles
«Et elles se demandent quel effet ça doit faire de se faire sauter.» les coupa avec moquerie Epsilon
«Ca suffit Epsilon. Je ne veux plus entendre de telles obscénités.» la réprimanda Alpha.
Ils finirent par arriver à l'entrée d'un dôme dans lequels ils pénétrèrent. C'est alors que Sarah, Chjara et Sacre le virent: le glyphe de Pélops flottait au milieu de la salle.
«Incroyable!» souffla Sacre
«Vous seriez prêtes à nous le donner?» risqua Sarah en se tournant vers Priape Alpha.
«Non.» trancha-elle abrutement
«Pourquoi? S'il vous plait, réfléchissez bien, nous en avons besoins pour ouvrir un vortex vers Ithaque.» essaya de lui expliquer Sarah.
«Non. Télémaque nous a confié la tache de protéger le glyphe.» Priape Alpha se montra ferme.
«Mais lorsque Télémaque est venu vous apporter le glyphe, ne vous a-t-il pas parlait d'explorateurs du futur qui suivront sa trace?» avança Chjara
«Non. Nos archives ne font pas mention d'explorateurs du futur.» leurs répondit Alpha
«Tu te trompes ma soeur, la coupa Priape Delta, je conserve en moi toute la mémoire de toutes les Priape Delta qu'il y a eux avant moi. Lors de sa visite, Télémaque a confié un secret à Priape Delta: il m'a dit que dans un futur lointain, quatres explorateurs viendraient pour récupérer le glyphe.Et que nous devrions leurs donner car ils pourraient être ceux capable de faire revivre la civilisation des Anciens. Qu'ils seraient un espoir pour la Galaxie de Pégase.»
«Certe, reprit Alpha, je veux te croire ma soeur, mais je ne vois que trois explorateurs. Nous ne pouvons donc pas leurs donner le glyphe» dit-elle en regardant SGA-6. Sarah, Chjara et Sacre comprirent qu'ils n'auraient pas le glyphe car il manqué le quatrième membres de l'équipe: Quentin.

Le docteur Quentin Corrigan se réveilla. Il allait rejetter les couvertures mais il n'y arriva vas pas, il regarda son bras droit mais ne le vit pas. Des larmes montèrent aux yeux de Quentin tandis qu'il se remémorait cette tragique scène: l'effroyable créature créé par Kelzarath refermant ses machoires sur son bras et l'arrachant comme une vulgaire poupée de chiffon dans une giclée de sang rouge. Sur le moment il n'avait rien compris, seule la douleur l'avait empêché de tomber dans les pommes.
Il se leva et se mit face au grand miroir, contemplant ce moignon de bras informes. Des sanglots envahissaient sa gorge:
«Non... non, ça ne peut être qu'un cauchemar... Oui, un cauchemar.» se fit-il, comme pour se voiler la vérité. Mais la vérité était bien réelle. Il tappa de toutes ses forces du poing gauche, le seul qui lui restait, dans le miroir, brisant la glace en plusieurs éclats qui lui écorchèrent le poings.
«Eh bien t'es doué mon grand. A croire que tu veux perdre le seul bras qui te reste!.» s'indigna-t-il.
Quentin alla vers la réserve et prit une barre céréalière qu'ils avaient ramenés d'Atlantis. Ouvrant l'emballage et portant la sucrerie à la bouche, il se mit à repenser à la Terre. Maintenant il n'était qu'un poids mort pour l'équipe. Il fallait voir les choses en face, un infirme n'était pas d'une grande aide. Il pensa à Sarah, Chjara et Sacre, à l'heure actuelle ils devaient être entraint d'explorer Gaja pour retrouver le glyphe de Pélops.
Il avait déjà prit sa décision, dès leur retour, il demanderait à Sarah de le rappatrier sur Atlantis. Cela sera dur, car il savait que Sarah voudrait lui tenir tête. Mais il savait très bien que maintenant il était complètement inutile. Une fois sur Atlantis, il faudrait demander à Weir de le renvoyer sur Terre, soit par la Porte soit à bord du Daedalus.
«Et puis? Que compte tu faires sur Terre?» se demanda-t-il à haute-voix. En effet, reprendre son travail à la zone 51 était inconcevable vu son infirmité. A moins que le SGC ait trouvé une technologie alien pouvant lui redonner son bras.
«Mais biensur! Si Chjara serait là, elle te traiterait surement de crétin.» s'exclama-t-il en se précipitant vers la console la plus proche:
«Tirécia? Tu m'entends?»
«Oui. Bonjour Quentin Corrigan. Que puis-je faire pour vous?» résonnat la voix métallique de l'ordinateur de bord de l'Odysséum. Au fond de lui, Quentin était fier d'avoir réussi à le reprogammer complètement.
«Trouves moi tout les dossiers concernant Pélops.» fit-il avant de se précipiter vers la chambre de l'Ancien, un sourire aux lèvres.
Quentin pénétra dans la chambre de l'Ancien. Il avait parcourut tout les dossiers de l'équipage d'origine de l'Odysséum: Perenna, Hestia, Vesta, Thétis, Priape, Phaethon, Quirinus et Pélops. L'Ancien avait été comme lui: il avait lui aussi perdut son bras droit, il s'en souvenait. Pour pallier à son handicap, Pélops, surnommé le Faiseur à cause de son formidable génis mécanique, c'était créé un bras artificiel mécaniques.
Corrigan ouvrit une armoire et fouilla à l'intérieur: la majorité des inventions de l'Ancien étaient réunies là. Il trouva ce qu'il cherchait: le bras mécanique de Pélops.
«Bingo!» s'exclama-t-il en contemplant le bras.
«Recherche terminées. Résultat: 148 fichiers se rapportant à Pélops.» fit alors la voix de Tirécia
«Merci. Ouvre ceux qui concernes le bras artificiel mécanique de Pélops.» lui ordonna Quentin.
Quentin se précipita vers un des laboratoires de l'Odysséum. Il posa le bras mécanique sur une des tables de travail et commença à essayer de comprendre le mécanisme. Il espérait bien trouver le moyen de pourvoir revêtir cet artefact de Pélops. Un écran s'alluma, c'étaient les fichiers que Tirécia avait trouvé. Quentin les parcourut puis reposa son regard sur le bras artificiels: le plus dur serait le branchement des connections nerveuses entre le bras et les nerfs de Quentin, cela allé faire mal, très mal.
Quentin positionna l'emboitement du bras contre son moignon. Une douleur fulgurante la parcourut lorsque les quatres agrafes se plantèrent dans sa chair pour le lier au bras. Un choc électrique le fit sursauter tandis que la nanotechnologie du bras connecté ses nerfs avec les systèmes de la méca-greffe. Quentin hurla sous la douleur, il essaya de retirer le bras, mais il s'arreta en voyant que sa nouvelle main droite avait bougé. Il regarda étonné ce qui pour lui tenait du miracle: il avait retrouvé un nouveau bras.
Parcourant les dossiers qu'avait trouvé Tirécia, Quentin faisait connaissance avec son nouveau membre biomécanique. Pélops était un inventeur fantastique. Quentin se sentait revivre, il avait pensé que le poids du métal allé plus l'handicaper qu'autre chose, mais le bras était des plus léger. Quentin était heureux.

Sarah Harding, Sacre Tillus et Chjara Shiva se dirigeaient vers l'Odysséum. Ils devaient allés chercher Quentin pour que les clones de Priape les croient. C'était le seul moyen pour récupérer le glyphe de Pélops que ces femmes devaient protéger. C'est alors qu'elle entendirent une grandeur clameur prevenant de l'Odysséum. Une foule de femmes, toutes clones de Priape, étaient réunis autour du vaisseau et acclamer un homme:
"Pélops est de retour!" s'écriaient les femmes. Sarah reconnu facilement l'homme qui se dressait au milieu des clones: Quentin Corrigan. Mais le plus incroyable, c'est qu'un bras mécanique remplacé son défunt bras. Quentin les apperçus et se dirigea vers Sarah, Sacre et Chjara:
«Bonjour. Qui sont toutes ses femmes?» demanda-t-il tandis que les clones de Priape le suivait telle une horde de fan.
«Quentin? Votre bras?» risqua Sacre en pointant du doigts le bras mécanique
«Et oui, je me suis pas laissé abattre.» s'exclama-t-il joyeu en montrant mieux sa méca-greffe.
«Où avez-vous trouvé ça?» demanda Sarah
«C'est le bras artificiel de Pélops.» expliqua-t-il rapidement.
«Je comprend mieux pourquoi vous mettez ses femmes dans un tel état: se sont les clones de Priape, la femme de Pélops. Elles doivent vous prendre pour leur mari.» lui fit Sarah
«Oui, et nous devrions mieux nous mettre à l'abri.» intervint Chjara au moment ou tel un troupeau de gnous, les clones de Priapes se jettèrent sur Quentin. Elles étaient complètement hystérique, croyant avoir retrouvé celui qu'elles aimaient.
Sarah, Quentin, Sacre et Chjara courrurent et se précipitèrent dans un des téléporteurs le plus proches. Ils attérirent dans la salle du conseil, sous les regards étonnés de Priape Alpha, Béta, Omega, Epsilon, Zeta et Delta. Elles firent surprisent en apperçevant Quentin. Leurs réactions furent rapides. Priape Alpha se jetta dans les bras de Quentin et l'embrassa ardemment.
Quentin essaya de repousser Priape Alpha qui l'embrasser follement, lui faisant presque mal. Mais ce fut Priape Zeta qui rejetta Priape Alpha en la tirant par les cheveux. Corrigan eut juste le temps de reprendre son souffle avant que Zeta l'embrasse à son tour. La tension commença à devenir une vrai folie. Priape Béta s'emparra d'un pistolet de technologie Ancienne et tira sur Zeta à bout portant, sous les yeux horrifiés de Quentin, Sarah, Chjara et Sacre.


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Le regard de Priape Zeta croisa une dernière fois celui de Quentin, son Pélops. Elle ferma les yeux pour toujours tandis que Quentin la serrait dans ses bras, encore sous le choc de tout les évènements. Pripae Delta se précipita vers Quentin, mais elle fut froidement abattue par Béta. Priape Oméga et Alpha sautèrent sur la femme complètement folle, essayant de lui arracher le pistolet des mains.
Sarah, Sacre, Chjara et Quentin regardèrent les trois femmes entraint de se battre violament, allant même jusqu'à se griffer et à se mordre. Seul Priape Epsilon n'avait pas été prise de folie. Elle se retourna vers SGA-6:
«Nous devons fuir!» leurs fit-elle en les poussant dans le téléporteurs. Ils se retrouvèrent devant le seuil de la plus grande tour de la ville. Une masse incroyable de femmes, toutes clones de Priape étaient réunis. Elles étaient toutes dans une hystérie collective. Cela ampira lorsqu'elles aperçurent Quentin avec son bras mécanique.
«Pélops je t'aime!»
«Chéri, c'est moi ta femme, Priape!» s'exclamaient-elles en essayant d'attirer l'attention de Quentin. Chacune essayant de l'approcher le plus possible, se piétinant mutuellement.
«Pélops je t'aime! Mon amour!» Sarah, Quentin, Sacre et Chjara regardèrent en haut de la tour: Priape Omega se jetta d'en haut du toit, un sourire aux lèvres. Elle se tua au milieu de la foule féminine qui ne prettèrent pas attention à son corps complètement désarticulé.
«Prends moi! Prends moi Pélops!» fit une clone en dévoilant sa poitrine aux yeux de Quentin. Une balle se logea dans son sein gauche la tuant d'un coup. Priape Alpha sortit de la tour, le pistolet à la main, un regard amplit de folie.
«Il est à moi! Je vous tuerais toutes jusqu'à la dernière si il le faut.» s'écria telle.
Priape Epsilon prit l'initiative, elle envoya un coup de pied dans le ventre de Priape Alpha qui se plia en deux sous la douleur. Epsilon enchaina par un uppercut. Prenant l'arme d'Alpha elle se retourna vers SGA-6.
«Il faudrait mieux pour nous de foutre le camps.» leurs fit-elle.
«On vous suis!» lui répondit Sarah tandis qu'ils se mettaient à courir.
«Nous devrions les raissoner avant qu'elles ne s'entre-tues toutes.» intervint Chjara
«Faut vraiment être blonde pour avoir des idées aussi stupides!» lui railla Epsilon tout en courant.
«Je t'emmerde pauvre conne!» répliqua l'Artélienne sur un ton mordant.
«C'est réciproque!»
«La ferme toutes les deux et couraient!» les remits à l'ordre Sarah tandis que derrière eux, une foule énorme de clones de Priape couraient après eux.
Sacre, Sarah, Chjara, Quentin et Epsilon couraient à en perdre haleine dans les rues de Mycènes, essayant d'échapper aux femmes hystériques. Tout au long de leur course-poursuite, ils purent voirent des clones entraint de se battre, chacune voulant être la dernière en vie pour pouvoir avoir à elle seule Pélops. Ils arrivèrent sur un pont lorsque Priape Epsilon leur montra le ciel.
«Il faut sauter!» leurs fit-elle en leur montrant la jolie petite rivière qui coulait sous le pont. Ils sautèrent tous à l'unisson juste au moment ou le drône de technologie Ancienne explosait contre le pont, envoyant des gravas voler dans le ciel.
«Je rêves ou elles veulent aussi nous tuer?» risqua Sarah
«Même si vous êtes pas des clones, elles vous considèrent comme des rivales.» lui répondit Epsilon en reprenant sa course.
«Oui, mais pourquoi voudraient-elles aussi me supprimer?» fit Sacre
«Elles doivent avoir peur que vous preniez par derrière leur cher Pélops.» ironisa-t-elle
«Mais.. je suis... je veux dire que moi...les femmes me suffisent» bredouilla l'Animae
«Oui bon Sacre, c'est pas le moment de parler de nos préférences sexuelles.» le coupa Sarah.
Ils finirent par arriver au dôme où était gardé le glyphe de Pélops. Epsilon les fit rentrer dans la batisse et referma les portes avec l'aide de Sacre. Au dehors, ils pouvaient entendre les cris des autres Priapes complètement hystériques. Des coups de feux et des cris de douleurs leurs parvenaient aussi.

Priape Epsilon regarda Sacre, Sarah, Chjara et Quentin. Son regard s'arrêta sur Corrigan, elle se demandait ce que les autres Priape pouvaient bien lui trouver. A part un bras mécanique, il n'était pas de toute beauté, par rapport au sauvage noir plein de muscles. Chjara dut deviner ses pensées grace à son don d'empathie:
«Pour une fois, je suis bein d'accord avec toi. Quentin est moche et surtout il est con quand il s'y met.» lui fit l'Artélienne, ce qui fit rire Epsilon.
«Au fait pourquoi avez-vous besoin de ce truc?» demandat-elle en se tournant vers le glyphe.
«En fait, nous sommes à la recherche des coordonnés menant à la ville oubliée d'Ithaque, expliqua Sarah, Il y a huits coordonnées mis sous formes de glyphes que Télémaque, le créateur de l'Odysséum, a répartit à travers la galaxie de Pégase.»
«Et qui y-at-il sur cette fameuse Ithaque?»
«Eh bien, pour être franche, nous n'en savons strictement rien.» lui fit Sarah avec un sourire.
«Alors si je comprend bien, vous mettez vos vies en jeu pour trouver un truc dont vous ne savez rien? Whoa, c'est suicidaire non?»
«Oui. Sarah aime les truc suicidaire.» intervint avec un petit gloussement de rire Quentin.
«Toi le tas de ferraille partiel, je t'ais rien demandé!» le cassa Priape Epsilon, ce qui fit rire Chjara.
«Bon, et si on prenait ce glyphe et que l'on fouté le camp?» fit l'Artélienne.
Chjara s'approcha du glyphe de Pélops qui flotté à un mètres cinquante du sol. L'Artélienne alla pour tendre ses mains vers l'objet, mais un champ de force électrique apparut l'instant d'une fraction de seconde. Une puisance décharge électrique fit planer Chjara dans toute la pièce, la propulsant contre un mur.
«Oula, ça vas être plus dur que prévu!» souffla-t-elle. Sacre essaya à son tour, mais il fut lui aussi propulsé contre un mur par le champs de force qui lui administra une décharge électrique plus forte que celle de Chjara.
«On dirait que le champ de force devient de plus en plus fort après chaques tentatives d'effractions.» glissa Sarah en aidant Sacre à se relever.
«Laissez moi essayer.» fit Quentin à s'approchant à la limite du champ de force. Il tendit son bras mécanique qui passa facilement à travers le champs électrique. Ses nouveaux doigts de métal se refermèrent sur le glyphe. Il le sortit du champs de force et le brandissa en direction de ses amis.
«J'ais tout simplement pensé que les clones de Priape avaient mit en place ce système pour qu'un seul homme puisse le franchir: Pélops.» fit-il.
«Et vus que vous avez le bras de Pélops, vous avez réussi.» conclua Sarah, heureuse de voir que son ami n'avait pas perdu son sens du raissonnement et ne se prenait plus pour un poids mort.
SGA-6 et Epsilon n'eurent pas le temps de fêter leur victoire. Les portes du dôme commençaient à céder sous l'assaut des autres Priapes qui voulaient à tout prix rejoindre l'homme de leurs rêves: celui qu'elles prenaient pour Pélops.
«Que faisons nous maintenant?» risqua Sacre.
«Ne vous inquiétez pas. J'ais la solution.» fit Quentin. Un petit compartiment de la structure de son bras mécanique s'ouvrit au niveau du poignet. C'était une sorte de micro-communicateur:
«Tiréica, viens nous chercher.» fit Quentin dans le communicateur.
«Bien reçus Quentin Corrigan.» répondit la voix métallique.
Quelques minutes plustard, le ventre de l'Odysséum apparut à travers le toit en verre du dôme. Le verre se fissura et se brissa sous la pression du vaisseau. Une échelle métallique descendit et Sacre, Chjara, Quentin, Sarah et Priape Epsilon montèrent à bord de l'Odysséum au moment où les autres clones défonçèrent les portes et pénétrèrent dans la salle en criant:
«Pélops revient! On t'aime!»
«Ne me quitte pas mon amour!»

Priape Epsilon découvrit avec émerveillement l'intérieur de l'Odysséum. Les souvenirs de la Priape d'origine lui indiquant quelle étaient la fonction de chaque salle.
«Eh bien, vous en avez un beau de vaiseau.» fit-elle à Sarah
«Oui. Mais c'est aussi un peu le votre.» lui répondit-elle en souriant et en lui montrant l'ancienne chambre qu'avait occupé de son temps Priape.
«Merci de m'avoir prit parmi vous. Car j'avais vraiment pas enfin de m'entre-tuer» lacha Epsilon dans un rire qui fut suivit par celui de Sarah puis elle laissa la jeune femme s'installer tandis que l'Odysséum s'envoler de Gaja.
Epsilon attendit que tout le monde s'endorme et sortit de sa chambre à pas feutré. Elle se dirigea vers la chambre de Quentin. Elle se déshabilla et s'enroula dans les couvertures aux côtés du jeune homme qui fut réveillé.
«Euh...» bredouilla-t-il devant la vision de la femme resplendissante qui se lové à ses côtés.
«Chut mon bel amant, laisse toi faire.» lui fit-elle avec une voix sulfureuse.
«Tiens maintenant on aime le tas de ferraille partiel?" la narqua Quentin.
«Je ne pense pas que tu sois en ferraille à ce niveau là...» répondit-elle tandis qu'un sourire illuminé le visage de Quentin.
Chjara Shiva fit éruption dans la chambre de Quentin qui se réveilla en sursautant. Il regarda étonné l'Artélienne qui était visiblement très énervée. Il jetta un regard à côté de lui:
«Epsilon?» fit-il pour lui même en voyant que la jeune femme n'était plus là.
«Debout!» lui répondit alors Chjara avec une voie à faire peur.
«Jalouse?» la narqua Quentin avec un sourire.
«Rabille toi vite, sinon je te fous un coup de pied dans le cul.» lacha-t-elle avant de s'éclipser.
Quentin enfila son uniforme d'Atlantis et se précipita dans la salle de pilotage où l'attendait Sarah, Sacre et Chjara. Ils étaient apparament furieux.
«Où est Epsilon...?» alla-t-il commencer, mais Sacre le stoppa et le fit s'assoir de force dans un des fauteuils de la salle. Il le tourna vers un écran vidéo qu'enclencha Sarah.
Le visage de Quentin vira au rouge sous la honte: la vidéo montrait sa nuit torride avec Priape Epsilon. Mais au fond de lui, il souria d'une certaine façon: pour une première fois, il avait assuré. Mais les regards sévèrent de Sarah, Chjara et Sacre le rappellèrent à l'ordre.
La suite de la vidéo fit moins sourire Quentin. Epsilon c'était levée dans la nuit, avait enfilé son mini-short et son tee-shirt et c'était ensuite dirigée vers la salle de pilotage. Elle avait appuyé sur un bouton de la salle, révélant le ratelier d'arme de Quirinus. Elle avait prit deux pistolet et un fusil de technologiue Ancienne. Puis elle c'était dirigée vers le coffre.
«Non?!» lacha Quentin sous le choc de la surprise en voyant que la vidéo montrait Epsilon entraint d'ouvrir le coffre-fort dans lequel Sarah mettait à l'abri les glyphes de coordonnées de la Porte d'Ithaque qu'ils avaient découvert. Epsilon les enfournat tous dans un sac.
Elle allait sortir de la salle de pilotage lorsque Chjara, en chemise de nuit et mal réveillé, apparut sur la bande vidéo. Elle fut surprise en voyant Epsilon face à elle. Mais la clone profita de la surprise de l'Artélienne, lui envoyant un direct du gauche dans le visage, lui éclatant le nez. Chjara n'eut pas le temps de réagir.
«Ca fait mal?» risqua Quentin en se tournant vers Chjara. Celle-ci pour seule réponde, lui envoya une giffle qui lui fit vibrer la tête
«Voyons du calme Chjara.» fit Sarah
«Désolé mais ça fait du bien.» répondit simplement l'Artélienne.
Quentin regarda la suite de la vidéo. Priape Epsilon c'était ensuite précipitée vers le hangar à Jumper. Montant dans un des deux vaisseaux, elle avait ouvert la porte du hangar et avait ensuite filé à travers les étoiles, emportant avec elle son précieux butin.

Quentin Corrigan se retourna vers Sarah, Sacre et Chjara. Il était sous le choc de la surprise:
«Pourquoi Epsilon a-t-elle fait ça?» risqua-t-il en se repassant le moment ou la clone de Priape volait les glyphes de coordonnées.
«Avant de coucher avec quelqu'un, il faudrait se renseigner.» le coupa Chjara
«Je ne comprend pas...» glissa Quentin.
«Lorsque ta poufiasse m'a gentiment éclaté le nez, j'ais eus le temps de sonder son esprit avec mon empathie.» lui répondit-elle en passant une main sur le bandage installé sur son nez.
«Et...?»
«Pour comprendre, il faut remonter au début de l'histoire, fit Sarah, Priape était femme de Pélops. A la demande de leur ami Télémaque, ils décidèrent tout deux de quitter leur travail sur Atlantis et leurs familles pour rejoindre l'équipage de l'Odysséum. Nous connaissons après la suite de l'histoire, du moins les grandes lignes: l'Odysséum réussit à franchir le blocus Wraiths avec à son bord la Porte des Etoiles menant sur Ithaque. Une partie de cache-cache en découla entre le vaisseau Ancien face à tout les vaisseaux ruches des Wraiths. Tout les membres de l'équipage décédèrent les uns après les autres. En dernier espoir, Télémaque éparpilla tout les glyphes de la Porte d'Ithaque à travers la Galaxie de Pégase.»
«Nous savons comment Phaethon est mort, car nous l'avons vécu. Quant au décé de Perenna, nous savons comment cela c'est passé grace à la légende du peuple de Camiri. Mais pour les autres membres de l'Odysséum nous ne savons pas la cause de leurs morts. Pour Priape, son clone Priape Alpha, nous avait révélé qu'elle aussi était morte des mains de Sahabal la Reine-Sorcière. Or c'était faux.» intervint Sacre avant de laisser la parole à Chjara:
«Lorsque j'ais pénétré l'esprit de Pripae Epsilon, au moment ou elle m'a frappé, j'ais tout découvert sur elle et Priape. Lors d'une de leurs mission, les membres d'origines de l'Odysséum tombèrent dans une embuscade de la Reine-Sorcière. Ils réussirent en s'en sortirent, mais ce n'était que les apparences. En réalité, Sahabal avait réussi à sonder l'esprit de Priape et découvrit ainsi le but de leur mission. La Wraiths implanta une auto-suggestion dans l'esprit de Priape.»
«L'auto-suggestion? Comme pour Sacre le jour de son anniversaire?» risqua Quentin.
«Oui. Mais la suggestion introduite dans l'esprit de Priape par Sahabal n'avait pas pour but de la transformer en bête sauvage comme pour Sacre. Contre sa volonté, Priape servit de moucharde à bord de l'Odysséum, son but étant de rapporter les glyphes de coordonnées d'Ithaque à Sahabal la Reine-Sorcière. Au début, personne, ni même Pélops et Priape elle même, ne découvrirent le lien qui unissé l'Ancienne à la Wraiths. Ce fut Perenna la première qui pressentit le danger grâce à son don d'empathie. Perenna et Priape en parlèrent entre elles, mais un conflit éclata, entrainant le suicide de Priape sous les yeux horrifiés des autres.»
«Sur Gaja, reprit Sarah, nous avons put constater que chaque version de clone de Priape possédé une partie de la mémoire de la Priape d'origine. C'est pour cela que seule Priape Delta savait que Télémaque avait prédit l'arrivé de quatres explorateurs dans le futur. Tout comme les clones Delta avaient conservés ce souvenir particulier, les clones Epsilon conservèrent la trace de l'auto-suggestion de Sahabal. Elle était le renard dans le poulailler. Nous aurions put le deviner d'abord par sa tenue vestimentaire très éloignés des autres clones, mais aussi par le fait qu'elle seule n'était pas attirée par Quentin, que les autres prennaient pour la réincarnation de Pélops.»
«Vous voulez dire que c'est à cause de ce souvenir d'auto-suggestion qu'Epsilon a volé les glyphes?» demanda alors Quentin qui commençait à comprendre
«Oui. Tout comme Priape Delta a perduré le souvenirs de la prédiction de Télémaque, Epsilon a perduré le souvenir enfouit de l'auto-suggestion de Priape.» conclua Sarah
«Mais alors pourquoi ait-elle couchée avec moi?»
«Car malgré l'auto-suggestion, elle restait Priape, conservant son amour pour Pélops.»

Au même moment, dans une autre partie de la Galaxie de Pégase:
«J'obtiendrai vengeance dans cette vie ou dans l'autre!» fit la Reine-Sorcière en tombant de son trône. Le corps de la Wraiths chuta aux pieds de la jeune reine. Celle-ci ramassa le diadème millénaire de la plus vieille Reine-Ruches Wraihts: Sahabal la Reine-Sorcière de la Caballe-Obscures.
«Alors préprare ta vengeance dans l'autre vie, car ton règne est fini dans celle-ci.» s'exclama-t-elle avec un rire à la fois joyeu et cruel.

Dans un autre secteur de la Galaxie, un Jumper vole à travers les étoiles.
«En route pour les trois derniers glyphes. On verra qui arrivera les premiers.» lacha dans un rire Priape Epsilon en contemplant le sac dans lequel reposait les cinqs glyphes trouvés par l'équipe SGA-6: ceux de Priape, Pélops, Thétis, Perenna et Phaethon.


FIN DE L'EPISODE.
Une nouvelle cité, une nouvelle odyssée
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Sacre Tillus
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Re: [FANFIC]Stargate Atlantis Odyssée, la websérie

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Stargate Atlantis
Odyssée


Echelle Réduite

Sarah Harding, Quentin Corrigan, Chjara Shiva et Sacre Tillus étaient réunis dans la salle de pilotage du vaisseau d'exploration l'Odysséum. Ils avaient tous le moral au plus bas. Toute leur odyssée leurs semblait avoir complètement volé en éclat. Il avait passé plus de deux mois à parcourir la Galaxie de Pégase pour réunir tout les glyphes de coordonnés de la Porte d'Ithaque, mettant leurs vies en périls à plusieurs occasions. Et voila que maintenant ils devaient tout recommencer à zéro.
«Nous sommes en orbite de la planète Echo.» fit la voix métallique de Tirécia, l'intelligence artificielle de l'Odysséum. Les quatres coéquipiés lançèrent un regard vers la planète:
«Tirécia, tu es sur que cette planète est peuplée?» risqua Quentin en voyant les résultat des balayages scanners indiquant qu'il n'y avait pas d'atmosphère.
«Il n'y a pas de formes de vies sur Echo. Mais les scanners perçoivent une source d'énergie provenant de l'unique astéroide de la planète.» répondit Tirécia. Quentin, Chjara, Sarah et Sacre tournèrent leurs regards vers la petite planète tournant en orbite de Echo.

L'Odysséum arriva à proximité de l'astéroïde. Les quatres membres de SGA-6 furent surpris parce qui découvrirent: une cité était construite sur l'astéroïde. Une sorte de bouclier protégeait la ville du vide galactique. Le vaisseau entreprit sa descente et traversa ce bouclier:
«Je rêve ou il y a des nuages?» risqua Sacre
«Oui. C'est une atmosphère.» fit Quentin
«Une atmosphère? Mais cela est étrange, normalement elle devrait entouré tout l'astéroïde.» glissa Sarah, perplexe.
«Oui. Je n'ais jamais entendu parlé d'une atmosphère englobant une zone déterminée.» répondit Quentin lui aussi perplexe.
Le vaisseau Ancien se posa sur le sol de cette planète. Les membres de SGA-6 essayèrent de se réveiller, mais ce qu'ils avaient devant eux était bien réelle: la plus haute tour de cette vile n'était pas plus haute que l'Odysséum. Ils descendirent pour essayer de comprendre:
«Peut-être qu'Epsilon est là elle aussi, alors soyons prêt.» les avertit Sarah en armant son Lindstradt tandis que les autres asquièçaient en repensant au clone de Priape qui leur avait dérobé tout les glyphes qu'ils avaient réussis à réunir.

Sarah, Quentin, Sacre et Chjara furent étonnés par les dimensions de cette ville: les portes des bâtiments étaient petites pour un ête humain de taille normale. Ils eurent vite leur réponse en découvrant les premiers habitants de la cité.
«C'est... c'est des nains?» risqua Quentin en voyant que la taille moyenne des individus était dans les un mètres dix. On aurait dit des enfants par leurs tailles, mais ils avaient bien l'apparences d'adultes. Un des habitants se dirigea vers eux, il était luxueusement habillé et était suivit par une escorte armée d'étrange fusil.
«Salutations étrangers. Bienvenus chez le peuple Meirrionides. Je suis le grand conseiller MacGlenwie» leur fit l'homme qui semblait être un dirigeant.
«Merci. Je me présente, Docteur Sarah Harding, et voici mon équipe.» fit Sarah en présentant chaqu'un de ses coéquipiers. Mais le Meirrionides la stoppa dans sa phrase:
«Je suis désolé, mais vous êtes reconnu de crime majeur à l'encontre du peuple Meirrionides.» Les paroles du petit homme les choquèrent.


GENERIQUE


Sarah Harding regarda avec étonnement le Meirrionides. Il devait faire dans les quatre-vingts quinze centimètre. Mais le plus surprenant n'était pas sa taille, mais les paroles qu'il avait prononcé:
«On est reconnu de crime majeur contre les Meirrionides?» fit-elle en fronçant les sourcils.
«Oui. C'est inconstestablement évident.» répondit-il en haussant les épaules
«Et nous pourrions savoir de quoi nous sommes accusés?»
«Votre crime est celui d'être plus grand que les Meirrionides.» lui expliqua MacGlenwie
«Pardon? J'ais peur de mal comprendre? Nous sommes condamnés pour être plus grand de taille que vous? Mais c'est ridicule.» commença à s'emporter Quentin.
Le Grand Conseiller claque des doigts, un des gardes Meirrionides braqua son fusil sur Corrigan et tira. Un rayon vert frappa Quentin en pleine tête. Il se mit aussitôt à rire comme le plus grand des crétins. Sacre réagissa derechef et envoya un coup de pied dans un des Meirrionides qui fit un vol plané de plusieurs mêtres. Mais l'Animae n'eut put esquiver le tir qui lui était destiné. Il se mit alors à glousser comme Quentin:
«Que leurs avaient vous fait?» s'exclama Sarah.
«Nous les avons juste calmé avec nos disrupteurs de connexions neurales.» fit MacGlenwie
«Vos quoi?» demanda Chjara.
«Les peuples moins évolués que nous appelle ça le rayon-qui-rend-crétin.» lui répondit le Meirrionides en esquissant un petit sourire en voyant Sacre et Quentin sautillaient sur places en rigolant comme des gamins.
«Ca dure longtemps?» risqua Sarah
«Non, pas plus de cinqs à dix minutes.» répondit le conseiller
«Bon, suivez moi. Nous allons vous faire subir votre peine pour votre crime.» reprit-il en commença à marcher.
Sarah et Chjara suivirent le Meirrionide tandis que Quentin et Sacre rigolaient toujours. L'Animae tappait dans ses mains tout en bavant comme un simple d'esprit. Corrigan, lui, s'amusait à se moquer des Meirrionides en les traitants de pas beau, de hobbits jouflue, de nains de jardin,...
C'est alors que le petit téléphone cellulaire de MacGlenwie se mit à sonner, sous les rires abrutis de Sacre et Quentin. Le Grand Conseiller décrocha:
«Ils sont arrivés? Bien contacté nos clients.» fit-il avant de raccrocher tandis que Sarah et Chjara pouvaient voir un vaisseau apparaître par la Porte des Etoiles de la ville.
«Vous pouvez voir un de nos vaisseaux marchand.» leur fit MacGlenwie
«Et vous faites quoi comme commerce?» demanda Sarah
«Du commerce d'êtres humains.» la réponse du Meirrionides choquèrent les deux femmes.
«Comment?» s'exclama Chjara
«Oui, nous sommes en traités commerciaux avec les Wraiths. Nous leurs fournissons ce dont ils ont le plus besoins: de la nourriture humaine.». Les deux femmes sursautèrent à cette déclaration:
«Quoi? Vous pactisez avec les Wraiths? Mais vous êtes fous! Comment pouvez-vous vendre des êtres humains à ses monstres?» firent Sarah et Chjara. MacGlenwie se retourna vers elles:
«Que cela soit clair pour vous: toutes personnes plus grandes que nous n'a aucune valeur à nos yeux. Quant aux Wraiths, notre soit disante petite taille nous préserve d'eux: à leurs yeux, nous sommes pas assez nutritifs. Vus que nous n'avons pas à craindre les Wraiths, nous en profitons pour commercer avec eux. En plus ils savent se montrer généreux.» leur expliqua-t-il. Sarah et Chjara regardèrent le vaisseau attérir.
«Et combien d'innocent vous envoyez dans la gueules des Wraiths?» demanda l'Artélienne.
«Chaque vaisseau de commerce peut transporter quatres milles quatre cent marchandises, je veux dires des humains biensur.» répondit le Meirrionides.
«Attendez! Vous me dites qu'il y a quatre mille quatre cent personnes dans ce vaisseau tout petit? Même nos Jumper, qui sont pourtant de la même taille, ne peuvent transporter pas plus de dix personnes. Comment faites-vous?» risqua Sarah.
«Vous allez le découvrir.» ricana MacGlenwie.

Sarah, Chjara, Sacre et Quentin furent enfermés dans une pièce complètement sphérique. Les effets des disrupteurs de connexions neurales commençèrent à se dissiper:
«Aïe, ma tête.» s'exclamèrent de douleur Sacre et Quentin
«C'est normal. Quand des millions de neurones se reparlent en même temps, c'est douloureux. Et encore, les hommes en n'ont moins que les femmes.» fit Chjara avec un petit rire.
«Qu'est-ce qu'il c'est passé?» demanda Sacre.
«Je préfère rien vous dire.» répondit Sarah
«Pourquoi? On a fait des choses pas bien?» risqua Quentin
«En tout cas, heureusement que le ridicule ne tue pas.» lacha Sarah.
«Oui, sinon vous seriez mort depuis longtemps.» éclata de rire Chjara.
Les deux femmes expliquèrent rapidement la situation à leurs camarades, mais elles furent interromput par un mouvement de la salle: les parois se mirent à tourner de plus en plus vite:
«Que ce passe-t-il?» s'écria Sacre
«Aucune idée...» Sarah n'eut pas le temps de finir sa phrase: une immense douleur les parcourut avant qu'ils tombent dans l'insconscience.

Sarah se réveilla et poussa un grand cri de panique en découvrant l'énorme tête géante qui l'observé. Ses coéquipiers furent réveillés par les cris de la jeune femme. Ouvrant les yuex, ils se mirent à leurs tours à pousse un hurlement de panique:
«Un géant!» s'écria Sacre complètement terrorissé en pointant un doigts vers l'individus qui les observaient. Sarah le dévisagea et le reconnut:
«Conseiller MacGlenwie?» risqua-t-elle
«Comment vous sentez-vous mes amis?» demanda-t-il avec un sourire, mais la puissance de sa voix creuva les tympas de SGA-6 qui se plièrent en deux sous la douleur.
«Que... que nous avez-vous faits?» demanda alors Quentin. Pour seule réponse, le Meirrionides
prit une règle gradué et la posa à la verticale, à côtés de Sacre. Les autres furent horrifiés en voyant la taille de Sacre: il mesurait cinqs centimètre, tout comme eux.
«Vous... vous nous avez retréci?!» s'exclama Sarah
«Exact Docteur Harding.» répondit MacGlenwie avec un sourire d'amusement.
«Alors voilà comment vous faites pour pouvoir transporter quatre mille quatre cent personnes dans vos vaisseaux. Puis vous leurs rendez leurs tailles normales pour les vendres aux Wraiths.» conclua Chjara. Le Meirrionides asquièça d'un signe de tête.
«Vous allez nous vendres aux Wraiths?» risqua Sarah.
«Cela aurait put être le cas si aujourd'hui nous étions pas un jour particulier.» gloussa-t-il de rire
«Et quel est ce jour?» demanda Sacre
«C'est l'anniversaire de ma petite fille qui fête ses quatres ans. Et je pense que vous feriez d'excellents cadeaux. Cela tombe bien, vus qu'elle avait cassé ses derniers jouets.»
«Ses jouets? C'était des humains?» risqua Quentin.
«Pourquoi demander lorsque vous connaissez déjà la réponse.» lui souria MacGlenwie du haut de ses quatre-vingts quinze centimètres.

Le Grand Conseiller Meirrionides MacGlenwie posa la petite boite rose et bleue sur le lit de sa petite fille chérie Winry. Aujourd'hui, ils fêtaient ses quatres ans. La petite fille sauta de joie à la vue du paquet que lui avait apporté son père. La fillette avait une joie de vivre plus grande que ses cinquantes deux centimètres.
«Joyeux anniversiare ma chérie!» fit son père en ouvrant la boîte de laquelle en sortit une Sarah,un Quentin, une Chjara et un Sacre de cinqs centimètres.
«Merci mon papounet!» s'exclama la fillette en contemplant ses nouveaux jouets.
«Mais cette fois, évite de les casser.» l'avisa son père avec une moue sévère. La petite fille lui souria et se retourna vers la mini équipeSGA-6:
«Toi tu sera le papa, toi la maman et vous deux vous serez les enfants.» fit-elle en désignant un à un Sacre, Sarah, Chjara et Quentin. Ils l'écoutèrent malgré eux, reçevant les postillons de la fillette qui étaient pire qu'une pluie torrentielle.

Chjara contenait malgré elle sa colère.
«Pourquoi faites-vous cette tête? Elle est jolie cette petite robe.» lui fit Sacre en regardant la robe blanche à dentelles roses que portait l'Artélienne.
«C'est vrai, ma fifille est toute jolie comme ça.» la narqua Sarah.
«Ahahah! Je savais pas que j'avais une mère comique.» railla Chjara
«Au fait où est Quentin?» demanda alors Sacre.
«Je suis là.» répondit Corrigan d'une voix timide, caché derrière un gros ours en peluche.
«Eh bien pourquoi restait caché? Sortez.» fit Sarah. Quentin sortit de sa cachette. Mais dès qu'ils le virent, Sacre, Sarah et Chjara éclatèrent d'un rire dément.
«Oui bon ça va!» s'énerva Quentin en réajustant sa couche.
«Le gros bébé est pas content?» le narqua Chjara qui pleurait de rire face à un Corrigan vêtu d'une simple couche et d'une sucette qui pendait à son cou. La fillette avait aussi repeint son bras mécanqiue en rose.
Quentin allait répliquer mais des secousses se firent ressentir. Ils tournèrent la tête vers la fillette qui se précipitait vers eux en sautillant, faissant trembler le sol sous chacun de ses pas.
«Comment vous allez mes poupées?!» s'écria-t-elle tandis que SGA-6 se bouchait les oreilles.
«Je vous ais apporté une maison!» fit-elle en les prenant dans sa main comme de vulgaires jouets, leurs coupant la respiration. Elle les dépossa sur une table, devant un énorme maison de poupée.
«Elle vous plait votre nouvelle maison?» leur demanda-t-elle toute souriante. Ils asquièçrent avec un semblant de sourire.
«Vous avez vus, il y a un berceau pour le nouveau bébé.» ricana-t-elle
«Le nouveau bébé? C'est moi?» risqua Quentin.
«Mais non, il faut d'abord que Papa et Maman le fasse!» fit-elle en tourna son regard vers Sacre et Sarah qui avaient peur de comprendre ce qu'attendait d'eux la fillette.
«Tu plaisantes là?» demandèrent Sarah et Sacre avec inquiétude tandis que Chjara et Quentin se pliaient de rire.
«Non. Vous allez nous faire un bébé!» s'exclama de joie la petite Winry en tappant des mains.
«Mais t'es une gamine complètement taré, tu crois que l'on peut faire des bébés comme ça?» s'énerva Sarah. Mais cela n'amusa sa pas l'enfant:
«Si tu refuses de m'obéir, je t'arrache les bras!» s'exclama-t-elle avec véhémence sous le regard médusé de peur de Sarah et des autres.
«Euh... on va essayer.» fit Sarah en se précipitant dans la maison de poupée suivit de Sacre, Chjara et Quentin.
«Stop! Reste là toi!» fit Winry à Quentin qui se paralysa de peur en lançant un regard inquiet à Chjara qui était à côté de lui.
«Qu'y a-t-il?» risqua-t-il avec une petite voix mal assuré.
«Tu ne sens pas quelque chose?» fit-elle en se pincant le nez. Quentin renifla:
«Euh... non, pourquoi?» répondit-il
«Ben moi je trouve que ça pue. Tu as fait popo!» s'exclama-t-elle de joie
«Mais non... mais non tu te trompe là, je suis propre moi.» bredouilla-t-il
«Non, elle a raison, petit frère, tu as fait caca.» intervint Chjara avec un sourire narquois. Quentin lui envoya un regard de haïne tandis que la petite fille l'attrapait, l'allongé de force sur le ventre et lui retirait brusquement sa couche.
«Ca pue! Il faut te mettre du talc.» ricana Winry en prenant un pot de talc et en l'ouvrant. Quentin eut le souffle coupé lorsque, telle une avalanche blanche, le talc tomba sur lui, l'enfouissant sous une montagne de poudre blanche. Chjara fut horrifié de voir disparaitre son ami sous tout ce talc et se lança vers lui pour essayer de l'extirper de là.


PUBLICITES (lol)


Chjara aida Quentin à s'extirper de tout le talc qui lui était tombé desssus, l'écrassant comme un fétu de paille. Quentin était blanc comme la neige à cause de la poudre, il toussota, recrachant du talc qu'il avait avalé:
«Ca va?» lui demanda Chjara
«Oui, mais vous pourriez vous retourner s'il vous plait.» fit-il géné tandis que Chjara s'apperçut qu'il était complètement nu:
«Désolé.» bredouilla-t-elle aussi génée que lui. Quentin se retourna vers la petite Winry qui rigolait:
«Hihihi! Il est tout nu!» fit-elle en rigolant
«Alors toi la sale mioche, tais-toi!» s'énerva Quentin. Sous l'effet de sa colère vis à vis de la fillette, son bras mécanique, héritage de Pélops, se transforma. La main de métal se rétracta pour laisser place au canon d'une arme. Un projectile d'énergie fila et alla percuta Winry au front. Même si le projectile était petit par rapport à la taille gigantesque de la fillette, l'impact lui arracha un petit hoquet de surprise.
«Aïe! Tu m'as fait mal méchant jouet! Je vais te casser ton bras!» cria-t-elle en approchant sa main vers Quentin. Elle attrapa entre son pouce et son index le bras mécanique de Corrigan. Mais sous une impulsion mentale de son propriétaire, une décharge de dix milles volts fuçèrent de la prothèse et pracoururent la main de la filette qui sursauta de surprise et de douleur, la main parcourue de petit spasmes électriques.
«Courons!» fit Chjara en attrapant Quentin et en se précipitant dans la maison de poupée
«Je vais tous vous casser!» cracha la fillette derrière eux.
Sarah et Sacre regardèrent débouller leurs deux amis dans le hall de la maissonnette:
«A terre!» cria Chjara comme seul avertissement au moment ou le poing de Winry fracassa la porte d'entrée, projettant des éclats de bois. Ils montèrent au premier étage, le gros oeil de la petite fille apparaissant aux fenêtres, essayant de les suivres.
La baie vitrée de la salle de réception explosa en éclat tandis que la grosse main de Winry fouillait à l'intérieur essayant d'attraper un des quatres membres de SGA-6. Mais la petite fille retira sa main qui se faisait écorché par les éclats restaient fixés aux montants des vitres.
«Je reviens!» s'écria Quentin en courant dans le couloir de la maison. Il se précipita vers une des petits chambres d'enfants et fouilla dans une armoire. Il revêtit un petit uniformes de marin bleu et blanc. Le mur vola en éclat laissant rentrer une nouvelle fois la main de Winry. Quentin lui plaça l'armoire entre les doigts qui se refermèrent dessus, croyant avoir attrapés leurs proie.
«Désolé, mais il fallait que je m'habille.» fit Quentin en rejoignant ses amis. C'est alors que toute la maison se mit à trembler violament tandis que Winry la secouait de toute ses forces pour en faire sortir ses jouets. Le mobilier vola dans tout les sens, Sarah, Sacre, Chjara et Quentin essayant de se protéger le mieux possible face à se chaos.
«Winry chérie, c'est l'heure de goûter!" s'e fit entendre la voix de MacGlenwie, le père de la fillette. Celle-ci se calma, sentant en effet un petit creux d'estomac. Elle se retourna vers la maison:
«Je vais goûter puis après je finirais de vous casser!" fit-elle à l'intention de SGA-6 avant de sortir de sa chambre en sautillant.
Quentin, Sarah, Chjara et Sacre sortirent de la maison de poupée, leurs corps de cinqs centimètres recouvert complètement d'échymose. Ils reprirent leurs souffles:
«Nous devons retourner à l'Odysséum et retrouver notre taille normale avant que cette folle furieuse revienne.» fit Quentin. Ils essayèrent de réfléchir à un moyen de s'enfuir lorsque un cris bestial se fit entendre:
«C'est quoi ça?» risqua Chjara
«C'est un chat!» fit Sarah en montrant du doigt le magnifique persan au pelage blanc qui venait de rentrer dans la chambre: pour lui, SGA-6 avait la taille de souris fortes appétissantes:
«C'est pas un chat, c'est un monstre ce bestiaux!» s'écria Quentin tandis que le chat miauler en leur direction, avec un regard de chasseur.

Le persan blanc passa sa langue sur ses babines en pensant à l'excelent repas qu'il ferait avec ses nouveaux jouets de sa maitresse. Bien souvent, c'était lui en finissé avec les jouets que Winry avait cassé. Il avança vers la maison de poupée.
«Que fait-on?» demanda Sacre.
«C'est vous le chasseur Sacre.» lui fit Chjara avec un sourire ironique
«C'est juste un chat, il doit pas être méchant.» risqua Quentin
«Oui mais c'est griffes, elles sont bien méchantes. Vus notre taille, ils pourraient nous éventrer d'un seul coup.» lui expliqua Sacre.
«Vous auriez pas une idée Quentin? D'habitude vous en trouvez une.» fit Sarah en se tournant vers Corrigan qui se mit à chercher une idée. Il se tourna d'un coup vers l'éthologue:
«Vous savez faire le chien?» demanda-t-il
«Oui. Je peux même vous faire le gibbon, le ricannement de la hyènes, ...»
«Le chien suffira, la coupa-t-il en se tournant vers Sacre et Chjara, faites diversion pendant que Sarah et moi préparions la plus grande peur de notre matou.»
«O.K» firent l'Animae et l'Artélienne. Ils se précipitèrent droit vers le chat
«Maintenant!» cria Sacre. Ils changèrent leurs directions, chacun partant de son côté. Le chat se précipita vers Chjara qui esquiva sa patte et ses griffes acérés tandis que Sacre s'agrippait à la queue touffue de l'animal. Le chat miaula et remua sa queue dans tout les sens pour en faire chuter l'Animae. Celui-ci calcula son coup et se jetta sur le dos de l'animal et remonta jusqu'à la tête en s'aggripant aux touffes de poils. Malgré le rodéo que lui offrait le persan, il réussit à lui monter sur la tête et à lui mordre l'oreille à pleine dents, lui arrachant un bout de peau.
Sarah et Quentin se précipitèrent vers le lit de Winry, se faisant la courte échelle, ils arrivèrent à monter sur la couette rose. Ils se dirigèrent ensuite vers un groupe de peluche décorant le lit. Ils se cachèrent derrière un chien de poils synthétiques.
«A mon signal, vous aboirez dans le micro.» fit Quentin en ouvrant un petit compartiment de son bras mécanique, révélant un micro. Il lui fit un signe de la tête.
Le chat miaula de douleur, remuant la tête frénétiquement pour faire tomber Sacre, tandis qu'il essayait toujours avec une de ses pattes de faucher Chjara. C'est alors qu'il se raidit enntendant des aboiements provenant du lit. Ne préférant pas jouer les curieux, il détala à toute vitesse. Sacre sauta du chat et atterit sur la moquette.
Le persan partit, Sarah, Chjara, Quentin et Sacre se rassemblèrent:
«Essayez de contacter Tirécia.» fit Sarah en se tournant vers Quentin. Celui-ci l'appella avec son micro-communicateur.
«Je n'y arrive pas, il y a quelque chose qui brouille le signal d'appel.»
«Bon il faudra sortir de là avec nos propres moyens.» s'indigna-t-elle. Ils sortirent de la chambre de Winry qui donna dans un couloir richesse décoré.

Chjara, Quentin, Sacre et Sarah s'aventurèrent dans le couloir. Ils passèrent devant une première porte entrebaillé qui donné sur une autre chambre. Ils arrivèrent devant une porte qui elle était ouverte. La voix de MacGlenwie se faisait entendre:
«Comprenez moi bien Votre Majesté, dans un tel cas de figure, je me verais obliger d'augmenter les tarifs.» l'entendirent-ils dire, mais ils ne prêtèrent pas attention à la suite de la conversaion: leurs yeux étaient posés sur quelque chose de bien plus interressant.
Sur une des étagère du bureau du Meirrionide, troné l'Odysséum, modèle réduit:
«Il réduit aussi la taille des vaisseaux.» souffla Sarah
«Oui, on dirait qu'il aime collectionner les maquettes.» fit Chjara en voyant d'autres vaisseaux spatiaux alignés à côté de l'Odysséum.
«Bon récupérons notre vaisseau et filons.» leurs fit Sarah
«Oui. Mais ça vas pas être si simple: d'abord il ne faut pas être vus de ce sale gnome mais il nous faudra surtout arrivé à monter jusqu'en haut.» lui répondit Chjara.
«J'aime l'escalade.» ironisa Sacre en voyant la haute armoire qu'ils devraient grimper.

Sarah, Chjara, Sacre et Quentin rentrèrent dans la pièce tandis que MalcGlenwie, grand conseiller des Meirrionides était plongé dans une conversation qui semblait l'énerver. Ils commencèrent à escalader les étagères menant à l'Odysséum en essayant d'êtres les plus discrets possible pour ne pas attirer l'attention du Meirrionide.
Ils leurs restaient encore deux étages à grimper pour pouvoir atteindre l'Odysséum. Prenant prise sur tout les bibelots possibles. Mais le pieds de Quentin glissa sur un drôle objet: le glyphe de Vesta. Corrigan tomba dans le vide. La main de son bras mécanique se replia et un grappin en sortit, qui alla se planter dans l'étagère de l'Odysséum. Il regarda le vide qui lui semblait être infiniment profond, mais en réalité, il n'était qu'a un mètre du sol. Sauf que quand vous faites cinqs centimètre, un mètre ne fait pas la même impression.
Quentin souffla trops vite, il se retourna et vis la tête de MacGlenwie devant lui, le Merrionide lui lançant un regard de colère. Corrigan commença à paniquer lorsqu'il apperçut les mains du conseiller se rapprocher de lui. Mais son bras mécanique lui sauva la vie une fois de plus. Le cable du grappin se tendit et se rembobina, entrainant Quentin vers le haut, échappant de justesse aux mains de MacGlenwie qui pesta.
Une fois tout le cable rembobinait, Quentin posa pieds sur l'étagère, devant lui se dressait l'Odysséum. Il se précipita à l'intérieur où Sarah et Chjara commençaient à enclencher les réacteurs du vaisseau tandis que le Meirrionide essayé de grimper à l'étagère. Le vaisseau décolla.
«Il faut retourner à la machine qui nous a retrécis.» fit Sarah
«Vous vous souvenez du chemin?» demanda Sacre
«Oui. Mais d'abord il faut quitter cette demeure.» lui répondit-elle.
«Puis il nous faudra revenir récupérer le glyphe de Vesta.» leur rappella Quentin.
Chjara Shiva arma un drône et tira. L'arme de technologie Ancienne se dirigea vers la vitre du bureau et l'explosa, libérant le passage pour l'Odysséum. Mais MacGlenwie ne les laissa pas s'échaper si facilement, il attrapa son téléphone cellulaire:
«Ici MacGlenwie. Le Docteur Sarah Harding et son équipe se sont enfuis à bord de leur vaisseau. Rattrapaient les mais ne les abattaient pas.» fit-il à l'intention du ministre de la guerre Meirrionide.

L'Odysséum fila au dessus de la ville Meirrionide. Mais les scanners se mirent à clignoter:
«Trois vaisseaux non identifiés se rapproche!» leur indiqua la voix de Tirécia. Sarah, Sacre, Chjara et Quentin regardèrent par la baie vitrée de la salle de pilotage: trois chasseurs Meirrionides venaient pour les interceptés.
Les trois engins firent feux, mais la petite taille de l'Odysséum était un avantage pour SGA-6. Le vaisseau esquiva facilement les missiles.
«Nos drônes ne peuvent rien contre ses vaisseaux.» fit Quentin
«Alors nous allons en revenir aux bonnes vieilles méthodes!» répondit Chjara en prenant les commandes. L'Artélienne emmena l'Odysséum au milieu de la foule des Meirrionides entrains de faire des courses dans l'avenue commerciale de leur ville. Elle fit zigzagué le vaisseau avec une dextérité incroyable, évitant les têtes des habitants. Les chasseurs ne tirèrent plus, il n'était en aucun cas possible de tirer directment dans la foule.
Continuant à manier l'Odysséum avec présicion à travers les têtes de Meirrionides, Chjara vit enfin le batiment où MacGlenwie les avaient menés pour les retrécir. Le vaisseau lacha un drône qui explosa le boitier de la porte d'entrée, ouvrant la porte en grand dans laquelle s'engouffra l'Odysséum. Les portes se refermèrent sur eux, les emprissonnant dans la pièce complètement sphérique.
«Et maintenant? Comment faisons nous pour activer la machine?» demanda Sarah
«Tirécia va s'en occuper.» fit Quentin.
Un cable en fibres optiques sortit du ventre de l'Odysséum et se dirigea vers une des parois de la pièce pour se connecter au système. Tirécia analysa les fichiers et comprit comment fonctionner la salle de rétrécissement. Les parois se mirent à tourner à une vitesse incroyable...
Une violente explosion retentit dans la ville des Meirrionides. La salle de rétrécissement vola en éclat, des débris retomba à travers la ville. La foule fut prise de panique et essaya de se mettre à l'abri. Là où avant le peuple Meirrionides retrécissait ceux qu'ils condamnés de crime majeur, ce tenait un vaisseau d'origine Ancienne: l'Odysséum. Les quatres réacteurs du vaisseau s'enclenchèrent. Il se dirigea vers la maison du grand conseiller MacGlenwie enfin de récupérer le glyphe de Vesta.

Le conseiller MacGlenwie alluma son communicateur insterstellaire:
«Votre Majesté, l'équipe SGA-6 et l'Odysséum ont échappés à mon contrôle.» expliqua-t-il malgré lui, redoutant le courroux qui allé venir.
«Pauvre incapable. Je vais détruire votre sale petite race de vermine!» s'exclama une voix glaçante comme un souffle boréal avant d'interrompre la communication. MacGlenwie ne s'avoua pas vaincu: il appella les autres ministres Meirrionides:
«Commencez l'évacuation par la Porte des Etoiles.» fit-il simplement
Le Merrionides se retourna et poussa un cri, sa petite fille Winry accouru pour voir ce qui faisait peur à son papounet chéri. Elle poussa elle aussi un cri de panique: l'Odysséum était juste posé devant la maison du conseiller et les membres de SGA-6 étaient dans le bureau, face à MacGlenwie.
«Je crois que nous avons des comptes à régler.» fit Sarah en enfouiant son poing dans le visage du Meirrionides qui alla s'écraser contre son bureau.
«Nous aussi ma petite.» ricana Quentin en assomant avec plaisir la petite fille. Il se dirigea ensuite vers l'étagère et prit dans sa main le glyphe de Vesta.
L'Odysséum quitta l'astéroïde où c'était établit la civilisation Meirrionides. Traversant le bouclier atmosphèrique qui protégeait la ville du vide intersidéral. Au moment où le vaisseau Ancien s'engouffra dans un tunnel d'hyperespace, un autre couloir s'ouvrit, libérant cinqs vaisseaux ruches Wraiths. Les engins se plaçèrent en orbite de l'astéroïde et tirèrent à pleine puissance.


FIN DE L'EPISODE.
Une nouvelle cité, une nouvelle odyssée
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Sacre Tillus
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Re: [FANFIC]Stargate Atlantis Odyssée, la websérie

Message non lu par Sacre Tillus »

Stargate Atlantis
Odyssée


D'Où je Viens ?


DANS LES EPISODES PRECEDENTS:

Chjara et Sacre s'approchèrent de la statue repésentant une femme:
«Elle vous ressemble» fit remarquer Sacre. Chjara se rapprocha et examina la statue. Elle fut
frappé par la resemblance entre elle et cette sculpture.

«Alors comment se peut-il que je puisse utiliser la technologie des Anciens si la thérapie n'a pas
marchée ?»
«C'est parce que vous avez les gènes des Anciens depuis votre naissance.» lui expliqua alors
Carson, se qui fit sursauter Chjara. Comment pouvait-elle avoir les gènes depuis la naissance ?
«Votre taux de gènes des anciens est supérieur à celui que la thérapie offre. Même le docteur
Harding, le colonel O'Neil et le major Sheppard n'en n'ont qu'un seul: celui qui permet de faire
fonctionner la technologie ancienne.»
«Ce qui expliquerait le fait que j'ai pû avoir le même encéphalogramme que Cadwell ?»
«Oui. Peut-être avez-vous une sorte d'empathie. Ce qui vous a permis de ressentir les peurs et les
pensées de Cadwell. Je pense, mais cela reste une hypothèse, qu’un de vos parents soit un
Ancien.»

«Si cela sont mes dernières pensées, alors je les réserves à mon chers Agélaos. Mon tendre
amour, je suis désolé de t'avoir quitté ainsi, sans même avoir eux le courage de t'annoncer que
j'attend un héritier de toi.» [...]
Aux yeux de Chjara, tout s'emboitait trops bien: était-elle réellement une Ancienne? Pouvait-elle
être l'enfant qu'attendé Perenna. Non, c'était impossible, Perenna était morte il y a environ dix
mille ans. Mais alors? Et l'analyse de son ADN?

Perenna regarda Chjara dans les yeux: c'est alors qu'un flot de pensées se déversa entre les deux
femmes. Perenna comprit alors les troubles qui hantaient la jeune femme du futurs.
«Pensez-vous que notre ressemblance soit juste le fruit du hasard? Ou sommes nous...» Perenna
n'eut pas le temps de finir la question que Chjara se posait elle aussi.

ET MAINTENANT LA SUITE...

L'Odysséum flottait dans l'espace étoilé de la Galaxie de Pégase. Sarah Harding se réveilla et se dirigea dans la salle de pilotage. Elle y trouva Quentin Corrigan et Sacre Tillus entrains de prendre leur petit déjeuner. Quentin l'invita à se joindre à eux:
«Il faudrait pensé à retourner sur Atlantis, nos réserves commencent à s'épuiser.» lui fit-il.
«Oui. Mais je pense que le plus important c'est d'abord de récupérer tout les glyphes d'Ithaque. Au fait, Chjara n'est pas encore réveillé?» répondit Sarah en baillant
«Non, c'est bizarre, d'habitude c'est la première debout.» Quentin se tourna vers une console et pianota sur le clavier. Le son asourdissant du chant d'un coq résonna dans tout l'Odysséum:
«Debout Chjara! Debout Chjara!» résonna la voix de Tirécia.
«Eh bien si avec ça elle se réveille pas, c'est qu'elle à le sommeil très lourd.» ricana Sarah.
Mais les minutes passèrent, Chjara n'était toujours pas debout:
«Bon, je vais la réveiller moi même!» fit Sarah en se dirigeant vers la chambre de l'Artélienne. Mais elle se paralysa de stupeur en pénétrant dans la chambre de son amie: elle était tranquillement endormie, mais le plus inquiétant était cette lumière dorée l'englobant.


GENERIQUE


Chjara dormait paisiblement dans un sommeil amplit de rêves. Elle était assise dans l'herbe d'un champ, contemplant deux jeunes garçons entraint de se battre, ou plutôt s'entrainer à se battre. Elle regarda avec un sourire Aidan et Macéo Shiva, ses deux frères ainés. Elle aurait tant aimé s'entrainer avec eux, mais ils l'avaient narqués d'être une fille.
Devant l'insistance de sa fille, son père avait été d'accord pour commencer à lui apprendre les sports de combats et les arts martiaux. Elle voulait suivre la même voix que ses frères qu'elle idolâtré, et son père en était fier. Elle n'eut put s'empêcher de rire en voyant Macéo chuter au sol sous le regard narquoi de son jeune frère Aidan.
«On dirait qu'Aidan s'améliore.» fit une voix derrière elle
«Oui. Ils ont toujours été en rivalité, que se soit pour les arts martiaux ou même les filles.» ricana la jeune femme en repenssant à ses frêres.
«Ils seraient fière de toi aujourd'hui. Tu as tant accomplis depuis.»
«Oui. Et toi, es-tu fier de moi, papa...» Chjara se retourna, un sourire illuminant son visage. Mais ce sourire s'effaça lorsqu'elle se rendit compte qu'elle ne parlait pas à son père, comme elle l'avait crue. Elle fronça les sourcils et dévisagea la personne face à elle:
«Qui êtes vous?» demanda-t-elle, sur la défensive.
«Pourquoi poser la question lorsque tu connais la réponse?» souria la personne.
«Mais c'est impossible.» s'exclama Chjara
«Impossible? Je croyais que tu n'aimais pas ce mot car il était une barrière à l'espoir. Cet espoir qui relève les hommes pour leur permettre de reprendre le combat.»
«Oui, mais comment ça se peut?» insista-t-elle
«Où es-tu selon toi?» lui demanda simplement la personne
«Dans un rêve.» risqua l'Artélienne
«Dans un rêve? En es-tu toi même persuadé?» lui redemanda-t-elle avec ce petit ton mystérieux
«Eh bien si je ne suis pas dans un rêve, peut-être suis-je dans mes souvenis? C'est cela?»
«Pourquoi poser la question lorsque tu connais la réponse?» lui refit-elle
«Mais vous êtes... a moins que nous sommes...» Chjara hésita avant de dire la fin de sa phrase
«Continue, laisse parler ton coeur.» l'encouragea la personne
«Vous êtes moi: Chjara Shiva. Et je suis vous: Chjara Shiva.» conclua-t-elle en fixant le regard de la jeune femme qui se dressait devant elle. Elles se ressemblaient point pour point, non, c'était plus que cela, elles étaient la même et unique personne: Chjara Shiva. La jeune femme lui souria.
«Qui est tu exactement?» voulu savoir Chjara
«Je suis toi, et toi tu es moi.»
«Oui, ça j'avais compris. Serais-tu m'a conscience?» risqua-t-elle
«Non, je suis bien plus que ça.»
«Et?» insista Chjara
«Je suis la Chjara du passé, la Chjara du présent et la Chjara du futur.» lui répondit-elle

Le docteur Sarah Harding contemplait le corps endormi de sa coéquipière et amie Chjara Shiva. Une lueur dorée l'englobait délicatement, tel une couverture douce et paisible. Sarah regarda le visage de l'Artélienne: il n'esprimait ni peur ni souffrance, mais plutôt un calme intérieur.
Elle avança sa main vers Chjara, mais elle fut repoussée par la lueur, délicatemment et sans signe d'hostilité. Tout cela était étrange: c'était comme ci cette lueur était vivante et leur disait poliment de la laisser faire. Mais comment se contenter d'être un simple spectateur lorsqu'on avait devant soi un ami dont on ignorait l'état de santé?
Quentin et Sacre pénétrèrent dans la chambre de l'Artélienne en transportant de grosses machines provenant du laboratoire médical. Etant donné qu'ils ne pouvaient pas transporter Chjara au médilabo, il avait fallu faire l'inverse. Quentin alluma une machine et essaya de poser une électrode sur la poitrine de Chjara, mais la lueur dorée l'en empécha en faisant délicatemment reculer sa main. Cette chose ne voulait pas qu'ils touchent à leur amie, pourquoi?
Cette lueur réagissait comme un être vivant, faisant preuve d'une certaine réaction à son environement extérieur. Peut-être pouvait-ils communiquer avec elle. Sarah essaya:
«Je sais que vous voulez protéger Chjara, mais nous sommes ses amis.Et comme tout amis, nous nous inquiétons pour elle. Laissez nous juste vérifier son état de santé, même si vous vous en occupez on aimerait être réconforté.» fit-elle en dirigeant une nouvelle foix l'électrode vers la poitrine de l'Artélienne. La lueur la laissa passer et fixer l'apparaiel. Au contact de la lueur, Sarah ressentit une sensation de bien être, quelque chose d'amical.
Quentin alluma l'écran de l'électrocardiogramme, mais les résultats qui auraient dût normalement s'afficher n'apparaisaient pas. A la place, un petit point bleuté clignoté au millieu de l'écran, sous les yeux étonnés de Sarah, Sacre et Quentin.
«Qu'est-ce que c'est?» risqua Sacre.
«Je ne sais pas.» répondit Quentin.

Chjara regarda la femme devant elle: c'était comme se voir dans un miroir. Elle ne s'en était pas rendut compte, mais le décor avait changé. Une sorte de vide transparent les entouré, effaçant les champs de son enfance. Elle regarda sous ses pieds, c'était comme si elle flottait dans l'air, mais malgré elle, c'était assez inquiétant avec cette peur de chuter dans le vide:
«Cela ne te convient pas?» lui demanda le femme, elle, Chjara, le reflet de son âme.
«Pourquoi poser la question lorsque tu connais la réponse?» lui fit Chjara avec un petit rire, en lui sortant la même question qu'elle lui avait plusieurs fois posé. Son double rigola à son tour et d'un geste de la main, le vide disparut et elles se retrouvèrent sur un nuage.
«Tu préfères cela?» lui souria-t-elle en voyant les yeux étonnaient mais à la fois émerveillé de Chjara devant ce spectacle.
«Ou sinon il y a cela.» fit-elle en faisant apparaitre un océan sur lequel elles marchèrent sur la surface à la plus grande surprise de l'Artélienne.
«Whoa, tu es forte.» la complimenta Chjara qui en revenait toujours pas.
Elles continuèrent à marcher sur l'eau, tandis qu'à travers la surface, elles pouvaient voir les poissons les observer d'un oeil curieux:
«Que veux-tu exactement?» demanda alors Chjara
«Je suis ici pour te permettre de découvrir ta propre vie.» lui répondit simplement son double
«Découvrir ma propre vie?»
«Oui, je peus te faire découvrir ton passé, ton présent ou même ton futur. Mais attention, tu ne pourra choisir qu'une seule vision de ta vie.» lui expliqua-t-elle
Chjara resta pensive pendant un moment, réfléchissant aux paroles de son double. Elle lui offrait ce que beaucoup de gens aimeraient pourvoir connaitre: mais que choisir: le passé, le présent ou le futur? Mais si tout cela n'était qu'un rêve?
«Et même si cela est exact, que tout ce que tu vis est un rêve, autant en profiter. Un rêve n'a pas de conséquence sur la vie, alors néssite pas à prendre des risques.» lui fit son double, comme si elle avait lut ses pensées.
«Alors que choisis-tu? Ce qui fut, ce qui est ou ce qui sera?» reprit-elle.
«Le futur, c'est vrai que la seule perspective de connaitre l'avenir attire beaucoup, je pourrais ainsi savoir si notre quête se terminera bien: mais en quoi cela me servira, un jour quelqu'un nous a dit que jouer avec l'avenir pouvait être à double tranchant: il s'appellait Télémaque. Le présent, pourquoi pas, savoir ce que pense les gens de vous, savoir si Sarah, Sacre et Quentin m'apprécient: non, se serait avoir un manque de confiance en leur amitié que de faire ça. Le passé, le seul évènement de notre vie que nous connaissons car nous l'avons vécu, mais pourtant c'est le plus mystérieux: il me reste des énigmes à comprendre.» fit Chjara, pesant chaqu'un de ses mots.
«Le passé?» demanda son double avec un sourire
«Oui, je veux revoir mon passé!» fit Chjara. Son double lui tendit la main qu'elle serra.

Quentin, Sacre et Sarah étaient assis dans la chambre de Chjara à regarder leur amie entouré par cette mystérieuse lueur. Cette chose avait en plus l'air d'être un être vivant capable de raisonner et de communiquer. C'est alors qu'un nouveau point bleu apparut sur le moniteur de l'électrocardiogramme: il se relia au premier.
«On dirait que la lueur cherche à communiquer avec nous.» fit remarquer Sacre
«Oui. J'aimerais faire des analyses de cette lueur pour essayer de découvrir son origine et surtout sa nature.» demanda Quentin en se retournant vers Sarah
«D'accord, mais allez si doucement, nous ne savons pas comment peut réagir cette chose.»
Corrigan se pencha au dessus de la lueur, essayant d'attraper quelques particules dorées dans un tube en verre. Mais, comme devinant les mouvements de Quentin, les particules le fuyaient. Il insista mais la lueur se laissa pas faire, elle le repoussa violament. C'était la première fois qu'elle les faisait reculé si violament. De nouveaux points s'affichèrent sur l'écran et se relièrent:
«J'ais compris!» s'exclama alors Sarah en comprenant le message
«C'est quoi?» demanda Sacre en aidant Quentin à se relever.
«C'est un dessin d'un glyphe.» répondit-elle avec un sourire.

Chjara et son double intérieur virent l'espace autour d'eux se déformer, faissant disparaître l'océan sur lequel elles marchaient. Des rochers apparurent, suivit de tout un massif montagneux. Puis l'Odysséum se matérialisa. Il était posé dans une gorge, déviant le lit d'une petite rivière. C'est alors qu'ils apperçurent quatres silouhettes descendre la paroi rocheuse et se diriger vers le vaisseau avec curiosité.
«Je reconnais cette scène, c'est le jour où Sarah, Quentin, Sacre et moi avons découvert l'Odysséum.» s'exclama Chjara en se remémorant l'évènement. Cela remontait à presque trois mois.
«Que ressens-tu en revoyant se souvenir?» lui demanda son double
«Pour moi la découverte de l'Odysséum marque un tournant dans ma vie, que je ne regrette pas. Grâce à ça, j'ais découvert des choses incroyables.»
«Des choses incroyables?»
«Oui, des gens et des choses incroyables, que je n'aurais jamais crus voir. J'ais aussi découvert des choses sur moi. Mais malheureusement, ces choses me consernant me reste encore bien mystérieuses.» expliqua Chjara.
C'est alors que tout disparut pour laisser des immeubles apparaitrent. Chjara reconnut facilement cette scène qui se rejouait devant elle: c'était le jour d'une attaque des Wraiths sur Artélia. La milice Artélienne essayait tant bien que mal de résister à la flotte enemie, abattant les Darts avant qu'ils capturent des innocents. Chjara se revit, une mitrailleuse aux mains, courant pour se mettre à l'abri avec le reste de son escouade:
L'Artélienne et ses amis, ses frères d'armes, se cachèrent derrière un pan de mur à demi-écroulé, évitant de justesse le faisceau téléporteur d'un Dart. Ils portèrent un regard vers la place centrale sur laquelle continué de résister une troupe d'élite d'Artélia. Chjara reconnaisait cette escouade: c'était celle dans laquelle c'est deux frères, Aidan et Macéo, avaient été promut. Ils usaient leurs munitions contre les Darts.
Chjara voulue les aider mais la main ferme de Jossua se referma sur son épaule. Elle regarda son compagnon dans les yeux mais comprit qu'il ne la laisserait pas y aller. Elle reporta son regard sur ses frères, elle eut juste le temps de voir leurs visage défigurés par la peur lorsque le faisceau de téléportation les fauchas, les envoyant dans les mains des Wraiths. Il en était finit d'eux. Chjara hurla sa haïne et son désespoir.
Chjara hurla sa haïne et son désespoir, tout comme elle l'avait fait à ce moment là ou ses frères furent capturés à jamais par les Wraiths. Des larmes coulèrent sur son visage.
«Je suis désolé. Mais c'est toi qui a voulus revoir ton passé.» fit son double avec compation.
«Oui, je sais. Ce moment est gravé dans ma mémoire à jamais, mais chaque fois que j'y repense, c'est la même chose: haïne, colère, tristesse et désespoir me parcourent.» répondit Chjara en essuyant ses larmes d'un rever de la main.
«Tu veus toujours continuer?» lui demanda son double en la regardant droit dans les yeux.
«Oui.» répondit Chjara sur un ton décidé.
La scène s'évapora telle une fumée et se rematérialisa, entrainant la formation d'une nouvelle scène du passé de Chjara Shiva. La jeune Artélienne découvrit une chambre dans laquelle deux docteurs et un homme étaient penchés sur une femmes entrain de crier de douleur. Chjara reconnut immédiatement l'homme: c'était son père! Ce qui voulait dire que la femme qui était entrain d'accoucher n'était autre que sa...
«Maman?!» hoqueta de surprise Chjara.
Le femme cria de toute ses forces tant la douleur était forte. Son mari lui prit la main en signe de réconfort.
«Poussez! Je vois la tête!» l'encouragea le docteur. Elle obéit et poussa de toute ses forces, les veines de sa tempe apparaissant sous l'effort épuissant, et inhumains à ses yeux.
«Vas-y ma chérie! Tu l'as déjà fait deux fois pour Aidan et Macéo, tu peux le refaire!» lui fit son mari pour lui redonner courage:
«On voit bien que c'est pas toi qui accouche!» lui hurla-t-elle
«Eh bien je pari que le bébé aura ton sens de la répartie. Ma chérie.» ricana Iamus. C'yan n'eut pas le temps de répliquer, une nouvelle contraction lui arracha un gémissement de douleur.
«Courage madame, il faut faire sortir sa tête.» fit le médecin. Iamus jetta un regard au médecin et comprit qu'il était pessimiste. Pendant ce temps, C'yan redoubla d'efforts, mais cela lui faisait atrocément mal. Elle hurla une nouvelle fois de douleur.
«Bravo, la tête est sortit, allez quelques derniers petits efforts.» encouragea le docteur.
«Tu vas sortir... Chjara!» s'écria alors C'yan à l'intention de son bébé.
«Chjara?» lui demanda Iamus, étonnait
«Oui, je veux qu'elle s'appelle Chjara.». Les paroles de sa femme firent sourire Iamus
«C'est beau, Chjara.» fit-il tandis que sa femme respirait bruyamment, continuant de pousser de toutes ses forces, son visage se colorant de rouge sous la pression de l'effort. Quelques minutes s'écoulèrent, pendant lesquelles C'yna hurla de toute ses forces, essayant de faire sortir son enfant, puis le silence tomba, seulement coupé par les cris du nouveau-né.
«C'est bon, il est sortit!» s'exclama le Docteur. Il passa l'enfant à la sage-femme et se tourna vers Iamus. Mais un regard navré dans les yeux.
«Je suis désolé, toutes mes condoléance Iamus. C'yan ne s'en n'est pas sortit.».
«Une vie pour une autre. Voilà votre fille monsieur Shiva.» fit la sage-femme en lui mettant dans les bras sa fille enroulé dans une serviette blanche. Iamus regarda son enfant: Chjara.
Chjara tomba en larme en voyant les images se dérouler devant elle. Elle tomba à genoux, pleurant toute les larmes de son corps. Elle grava dans sa mémoire le visage de sa mère qu'elle n'avait jamais vue: morte en lui offrant la vie. Une vie pour une vie disait le dicton.

Sarah se précipita dans la chambre de Chjara où la veillait Sacre Tillus et Quentin Corrigan.
Elle avait passé la dernière heure à parcourir les fichiers de l'Odysséum avec l'aide de Tirécia, l'intelligence artificielle du vaisseau de Télémaque.
«Alors, vous avez trouvé la signification de ce glyphe?» demanda Sacre
«Oui. On aurait dût y penser rien qu'en le voyant.» fit-elle en reprenant son souffle
«Mais que cela signifit-il?!» la pressa Quentin
«Ne vous inquiétez pas, Chjara est entre de bonnes mains.» répondit-elle simplement en posant son regard sur la lueur dorée qui englobait Chjara avec douceur. Un sourire apparut sur le visage de Sarah qui repensa au glyphe.


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Chjara tomba en larmes tandis que les images de sa naissance commençèrent à s'évaporer. Elle avait rêvé cet instant depuis toute petite: voir enfin à quoi ressemblait sa défunte mère: morte en lui donnant la vie. Mais cela avait été plus dur que prévu: voir sa mêre mourir devant ses yeux avait été un grand choc pour elle.
«NON! NON! Ne part pas!» s'écria Chjara en voyant que le visage de sa mère commençait à s'évaporer. Elle retomba en larme. Son double la releva et lui essuya ses larmes.
«Il y a d'autres choses que tu dois voir.» fit-elle
«Et quoi? Je croyais qu'avec ma naissance, on avait vu toute ma vie.» risqua Chjara
«Non. Cette naissance n'était pas ta vraie naissance.» lui souria son double avec mystère
«Comment ça? Je ne comprend pas.» s'indigna la jeune femme.
«Regarde le passé.» lui répondit-elle simplement
Chjara et son double furent projettaient dans un passé plus lointain, dépassant de loin les souvenirs de l'Artélienne. Mais ce passé la concernait plus qu'autre chose. Elle se retrouvèrent dans une sorte de salon, mais quelque chose étonna Chjara: l'architecture était d'origine Ancienne. Elle était sur Atlantis. Chjara entendit des voix derrière elle et se retourna. Elle découvrit un homme et une femme entraint de parler: elle reconnut immédiatment la femme: Perenna. Mais pourquoi voyait-elle le passé de l'Ancienne? Elle eut la réponse:
Perenna regarda son mari dans les yeux, essayant de lui faire comprendre que sa décision était déjà prise. Mais Agélios ne semblait pas l'admettre:
«Ecoute chéri, je dois partir.» fit-elle en essayant de le serrer dans ses bras mais celui-ci esquiva.
«Pourquoi?» lui demanda-t-il derechef
«Tu sais très bien pourquoi je veux y aller.»
«Mais voyons, c'est insensé. Même le Grand Conseil trouve que c'est de la pure folie!» s'exclama-t-il en essayant de comprendre
«J'ais confiance en Télémaque.» lui répondit-elle
«Télémaque?! Mais il est complètement fou. Tu crois sérieusement que son plan va marcher? Regarde la vérité en face: chaque jour, les Wraiths sont beaucoups plus fort et plus nombreux. Nous avons dût quitter Ithaque pour préserver la cité. Et même sur Atlantis, nous risquons de mouri: nous sommes perdus.»
«Oui, mais moi, au moins, je garde espoir.» lui répliqua-t-elle
«Garder espoir? Espoir dans la survie des Anciens ou en Télémaque?» commença-t-il à s'énerver. Perenna fut outrée par ses paroles accusatives.
«Tu sais que j'aime Télémaque comme un frère. Mais celui qui compte le plus pour moi, c'est toi!» fit-elle en l'embrassant, mais Agélios la repoussa à contre-coeur.
«Je n'en suis plus aussi sur. Tu passes plus de temps avec Télémaque et sa clique, à travailler sur ce foutu Odysséum. Les seuls moments où nous nous voyons, c'est juste avant d'aller au lit. Tu ne mange même plus à la maison.» fit-il.
«Essait de me comprendre. Je crois en leurs idéaux.» essaya-t-elle de lui faire comprendre
«Leurs idéaux? Mais voyons, ils sont tous dingues: un couple qui laisse se briser leur mariage pour un vaisseau, une océanographe qui se croit capable de parler avec les dauphins, un banni qui vend ses services de mercenaires, une femme qui ne sort jamais de son monde mécanique et un jeune garçon que vous privez de son avenir. Sans oublier ta propre soeur qui à l'air d'avoir perdu la tête...»
«STOP! Le coupa Perenna avec colère, ne parle pas ainsi de ma soeur et de mes amis. Jamais Priape et Pélops ont été si unis depuis qu'ils travaillent ensemble sur l'Odysséum, sache que Thétis n'est pas une folle et qu'elle a réellement un don, Quirinus est bien plus noble d'âme que les membres du Grand Conseil qui l'on banni, Vesta n'est pas quelqu'un de renfermée et d'insensible, et peut-être offrons-nous un meilleur avenir à Phaethon. Et surtout, ne parle plus ainsi de ma soeur Hestia, elle au moins elle me comprend!» fit-elle en le gifflant violament avant de claquer la porte de leurs appartements. Elle froissa la lettre qu'elle avait tenue caché dans le creu de sa main: après cette dispute, elle n'avait plus le courage de lui dire que leur amour avait réussi: qu'elle était enceinte. Une larme coula le long de sa joue.

Chjara avait encore des doutes sur cet événement passé que son double lui faisait revivre. Pourquoi lui montrait telle les souvenirs de Perenna. Cela avait-il un rapport avec les questions qu'elle même se posait? Le docteur Beckett avait avançé l'hypothèse qu'un de ses parents était un ancien, il y avait aussi cette forte ressemblance entre elle et l'Ancienne: ce pouvait-il qu'elle puisse être l'enfant que Perenna attendait, il y a plus de dix mille ans avant sa propre naissance? C'est alors, comme pour répondre à ces questions, qu'elle découvrit une nouvelle scène de la vie de l'Ancienne:
Perenna rentra dans le laboratoire médical de l'Odysséum, l'antre d'Hestia comme s'amusait à le surnommer le jeune Phaethon. Elle y trouva sa soeur qui l'invita à se coucher sur un des lits installés là.
«Enlève ta veste.» lui fit-elle tandis que Perenna se dévêtit et s'allongea.
«Alors comment vas ma grande soeur?» demanda-t-elle en souirant à Hestia
«Bien, comme d'habitude.» répondit-elle en posant ses mains sur le ventre de sa soeur et se concentra, fermant les yeux.
«Et comment ça ce passe entre toi et Télémaque?» la narqua Perenna, ce qui fit sourire Hestia
«Je t'en pose moi des questions?» lui fit-elle avec un sourire
«Ne joue pas les cachotière, ne me dit pas qu'il ne sait rien passé entre toi et lui hier soir? Il ne ta pas invitait à manger sur le pont supérieur juste pour parler travail, en plus c'est lui qui a cuisiné, c'est rare de sa part.» insista Perenna, essayant de faire cracher le morceau à sa soeur
«Il cuisine très bien si tu veux savoir.» ricana Hestia en esquisant un sourire
«Que dois-je en deviner?»
«Devine ce que tu as envie, mais rappele-toi que ton empathie ne marche pas avec moi.» la narqua à son tour sa soeur. Elle éclatèrent d'un rire cristallin.
Hestia continua à carresser le ventre de sa soeur avec ses mains dès quelles s'échappait une lueur viollette qui était appaissante. Son séjours chez les Nox lui avait été profitable. Perenna était fière pour sa soeur, ce qui était réciproque.
«Alors comment ce porte-t-il?» risqua Perenna
«Et bien tout vas pour le mieux pour un huitième mois de grossesse.» lui annonça sa soeur en ouvrant les yeux, finissant son diagnostic.
«En avais-tu parlé à Agélios?» demanda alors Hestia
«Je croyais que c'était moi l'empathe.» essaya de ricaner Perenna
«Sache que je suis ta soeur, rien ne m'échappe.»
«J'avoue, je ne lui est rien dit. Mais pense à sa réaction si je lui aurais dit. Il ne mourrait surement pas laissé partir avec vous dans cette odyssée.»
«A tu pensais à lui au moins?» l'interrogea Hestia
«Tu parles d'Agélios ou du bébé?»
«D'Agélios mais aussi du bébé. Je m'inquiète moi aussi, nous nous inquiétons tous à bord pour toi. Télémaque refusera de te faire participer à d'autre mission, tu le sais.»
«Je ne préfère pas en parler, cela hante toutes mes nuits. Je vois tout le temps dans mon rêve Agélios, il est au bord du gouffre, abattu par le chagrin. Je m'en veux, mais bizarrement je ne regrette rien de ma décision.» fit-elle, essayant de retenir ses larmes.
«Vas-y pleure, ça te fera du bien.» l'invita Hestia
«Tu es sure de ne pas être empathe en plus d'être guérisseuse?» ricana Perenna
«Non, je suis simplement ta soeur. Et je pense que si j'avais deux dons, tu en serais morte de jalousie.» lacha sa soeur, ce qui les fit rire de bon coeur.
«Au fait, j'aimerais savoir: fille ou garçons?» demanda alors Perenna
«Ca sera une fille, une belle petite fille.» souria Hestia
«Alors Quirinus a perdu son pari.» éclata de rire Perenna
«Et comment tu vas appeler ma nièce?» demanda sa soeur avec un sourire
«Que penses-tu de Chjara?»
«Chjara? J'aime bien.»
«Alors Chjara, laisse moi te présenter ta tante Hesita, tu veras elle est sympa.» fit Perenna en appuyant la main de sa soeur sur son ventre, porteur d'une vie, d'un nouvel espoir.

Chjara avait retenu son souffle pendant toute la scène. Les dernières paroles de Perenna et Hestia l'avaient mises sur les rotules. Ce qu'elle croyait être juste un songe en l'air était en réalité vrai: elle était bel et bien la fille de Perenna. Mais une question lui restait encore sur les lèvres:
«Si je suis bien la fille de Perenna, comment ce fait-il que je sois née dix mille ans plus tard? C'est impossible, non?» fit-elle en se retournant vers son double qui lui souria simplement
«Regarde, le passé t'apportera les réponses à tes questions.» fit-elle en lui montrant une nouvelle scène de la vie de Perenna: sa mère.
Perenna était dans la salle de pilotage de l'Odysséum camouflé par son mode furtif. Elle était au prise avec une terrible angoisse. Tout avait commencé avec une mission sur Camiri afin d'essayer de percer le secret d'une mystérieuse construction qu'était entrain de construire les Wraiths. Télémaque redoutait les effets de cette nouvelle création de leurs ennemis. Il était parti en mission d'espionnage avec Quirinus, Vesta,Phaethon et Hestia, la laissant seule à cause de son ventre. Son ventre qui était gonflé tel un ballon, mais un ballon contenant une vie.
Mais seulement, il était arrivé quelque chose à l'équipe. Perenna, grâce à son don d'empathie, tissait toujours un lien mental avec les frères d'armes pour rester en contact. C'était grâce à se don qu'elle les avait vus se faire capturer par leur plus grande ennemie: Sahabal la Reine-Sorcière. La Wraiths avait découvert, en prenant possésion de l'esprit de Priape, de l'excistence des glyphes menant sur Ithaque. Elle les voulait et était prête à tout pour les avoir.
Perenna décida d'agir et se leva avec difficulté. Elle posa une main sur son ventre:
«Eh bien tu pèses de plus en plus ma petite.» fit-elle avec un sourire à l'enfant qui grandissait en elle. Elle se dirigea vers sa chambre et en sortit son fusil de sniper, son arme de prédilection.
«Allons aider tes parrains et marraines.» s'exclama-t-elle pour sa fille et pour elle même.
Un sifflement se fit entendre, déchirant l'air dans sa trajectoire, et qui alla finir sa course dans le crâne d'un des deux guerriers Wraiths qui gardaient l'entrée du complexe en construction. Au moment où le deuxième se rendit compte que son compagnon s'écroulé au sol, un deuxième sifflement lui transperça la gorge. Perenna s'avança, sortant de l'ombre et passa entre les deux cadavres avant de s'engouffrer dans l'obscur couloir.
Télémaque, Hestia, Vesta, Phaethon et Quirinus sortirent du complexe Wraiths, suivit par Perenna:
«Dépêchez-vous de rejoindre l'Odysséum, je vais les ralentir!» s'écria-t-elle
«Non, il en est hors de question, je ne veux pas que tu risque ta vie et celle du bébé.» lui répliqua Télémaque, mais elle le braqua avec son fusil de sniper:
«Tu c'est que tu n'arriveras pas à me faire changer d'avis, alors fait moi confiance et cours avant que je te trous moi même la peau.» fit Perenna, ce qui fit sourire Télémaque.
Perenna positionna le canon et le viseur de son arme sur l'entrée du couloir. Le boyau de métal était étroit, les Wraiths ne pouvaient qu'en sortir à la file indienne, c'était un avantage pour elle. Le premier monstre apparut dans l'encadrure de la porte mais tomba à terre en un instant, fauché par l'arme de l'Ancienne. Elle continua à abattre les Wraiths qui sortaient, marchant sur les cadavres de ceux qui les avaient précédés.
C'est alors qu'une ombre sortit du complexe, une ombre maléfique et surnaturelle. Elle engloba Perenna dans un linceul de ténèbre. Cela ne pouvait être l'oeuvre que d'une seule personne: Sahabal la Reine-Sorcière. Elle apparut aux yeux de Perenna: sa peau blanche ressemblait à de l'ivoire et ses cheveux étaient semblable à la neige. Ses yeux légèrement en amandes étaient d'une beauté malsaine presque hypnotique. Elle était revétut d'une robe en cuir noir moulant. Ses longues manches amples accentuant ses mouvements fins et vifs qui étaient comme une bise d'hiver, glaciale comme le mort. La collerette entourant son cou lui donnait un air impérial et impétueux.
«Bonjour Perenna, heureuse de te revoir.» ricana la Wraiths avec sa voix glaciale
«Ce n'est pas réciproque.» cracha Perenna qui arma son fusil, mais avant qu'elle est le temps de mettre en joue la Reine-Sorcière, celle-ci était en face d'elle, sa main carressant le ventre de l'Ancienne avec un sourire malsain.
«Tire ta sale patte de ma fille!» s'exclama Perenna en lui crachantà la figure. Cela provoqua la colère de Sahabal:
«Je vais d'abord commencer par ce petit hors d'oeuvre, puis ce sera à ton tour.» ricana la Wraith en plaquant sa main sur la poitrine de Perenna. L'Ancienne sentit sa propre vie et celle de son enfant commencaient à se faire aspirer par la Reine-Sorcière. Perenna devait protéger sa fille, refusant de la voir mourir avant même qu'elle naisse. Il n'y avait qu'une seule solution, elle devait y arriver, pour la survie de Chjara elle le devait...

Quentin Corrigan et Sacre Tillus fixiaent le corps de Chjara entouré par cette mystérieuse lueur dorée. Sarah Harding leur avait dit qu'il n'y avait rien à crainde:
«Je ne cromprend pas, qu'est-ce que cette lueur?» demanda Sacre
«Cette lueur n'es pas une chose mais un qui: une personne.» répondit Sarah avec un sourire
«Et le glyphe? C'était lequel?» intervint alors Quentin
«C'était le glyphe associé à Perenna.»
«Vous voulez dire, que cette lueur c'est...»
«Oui, c'est Perenna.» fit Sarah en regardant la lueur.

Chjara avait les yeux noyés dans des larmes. Elle était abattue par ce qu'elle venait de voir: Perenna était morte devant ses yeux, tout comme le décrivait la légende du peuple de Camiri. Mais en même temps que l'Ancienne, c'était aussi sa fille qui était morte: Chjara avait elle aussi était tuée par la Reine-Sorcière. Mais quelque chose d'évidant la frappa: lors de sa rencontre avec Perenna dans le passé, celle-ci lui avait dit avoir perdut son enfant il y avait quatre ans. Alors pourquoi dans se souvenirs, Perenna était morte en même temps que son enfant?
«Mais comment?! Si je suis morte avec Perenna, comme ce fait-il que je suis ici, en vie?» demanda-t-elle en se retournant vers son double.
«Laisse moi te raconter la suite de ton histoire.» fit-elle
«Tu veux dire: de notre histoire.» glissa Chjara car la femme qu'elle avait devant-elle n'était autre que son âme, sa concience.
«Non, à partir de là, ceci n'est plus mon histoire.» lui répondit son double. C'est alors que l'Artélienne découvrit le véritable visage de son double: ce n'était pas elle même, mais Perenna qui se tenait devant elle.
«Pe... Perenna?» bredouilla Chjara
«Oui. Je suis Perenna. Ma fille.» fit l'Ancienne avec un sourire
«Mais comment?!»
«Laisse moi te révéler la vérité, se mit à lui expliquer Perenna: Tandis que Sahabal la Reine-Sorcière aspirait ma vie et celle de mon enfant, je me suis résolut à tenter d'offrir une chance de survie à ma fille: l'Ascencion. Normalement seule notre âme peut faire l'Ascencion, mais l'âme de ma fille était en moi, j'ais donc décidé de m'élever, mais au dernier moment, j'ais échanger mon âme contre celle de ma fille. Ce fut ainsi que mon enfant fit l'Ascencion à ma place.»
«Oui, mais ce que je ne comprend pas, c'est que lorsque nous nous sommes rencontrés dans le passé, tu m'avais dit que ta fille était morte il y a quatre ans.» risqua Chjara
«Oui, cela est vrai. Car le jour ou j'ais offert l'Ascencion à ma fille, je ne suis pas morte. Télémaque ne m'avait pas écouté et n'avait pas fuit. C'est grace à lui que j'ais survécu. Il avait tiré dans le dos de la Reine-Sorcière, lui arrachant un cri de douleur. Face à la douleur, elle préféra s'enfuir, et arrêta ainsi de m'absorber ma vie.»
«Alors tu n'es pas morte en te sacrifiant pour ta fille.» conclua Chjara
«Oui. Malheureusement pour moi, car ne plus la sentir dans mon ventre laissé une sorte de vide en moi. Mais lorsque nous nous sommes vues dans le passé, j'ais découvert que j'avais réussi: que j'avais réussi à donner à ma fille une nouvelle chance, une nouvelle vie. Après la mort de Phaethon, je suis retournée sur Camiri pour te rendre honneur, mais je n'était pas seule sur la planète: Sahabal y était elle aussi.»
«Et c'est la que tu es morte? Vaincu par Sahabal.» fit Chjara, une nouvelle larme apparaissant aux coins de ses yeux.
«Mais je ne comprend toujours pas pourquoi je suis née sur Artélia, dix mille ans après.»
«Lorsque tu as accomplit l'Ascencion, tu n'était encore qu'un foetus, il te restait encore un mois pour naitre, mais comment naitre sans être dans le ventre d'une mère? Les êtres élevés se réunirent tous, et décidèrent de t'élever. Tu étais un être exceptionnel, unique, car tu n'avais pas atteint l'Ascencion par un apprentissage, mais tu étais née en ayant déjà accomplit l'Ascencion. Dès ta naissance, tout les secrets de cette existence astrale te furent dévoilées, tandis que certain avait dût attendre toute leur vie pour pouvoir atteindre un niveau égalant le tien. Le temps n'a pas d'emprise sur l'Ascencion, et pendant que l'univers voyait passé dix mille ans, tu ne faisiat qu'un avec l'Ascencion.»
«Je suis un être élevé depuis ma naissance?» risqua Chjara
«Oui. Mais même en ayant atteint ce plan d'excistence qu'est Ascencion, il te manquait quelque chose: l'expérience et la maturité que seule l'existence physique offre. Ce fut Télémaque et Agamemnon qui décidèrent de te faire renaitre, mais cette fois-ci dans le plan physqiue, afin que tu puisses connaître la vie réelle.»
«Alors Iamus et C'yan ne sont pas mes véritables parents?» s'indigna Chjara
«Non, mais ils ont étaient, et resteront ceux qui t'on éduqué et apprit la vie. Je leur en serais toujours reconnaisante d'avoir offert à ma fille, ce que je n'est put lui offrir.» fit Perenna en serrant dans ses bras sa fille, des larmes qu'elles avaient trops longtemps refoulés se mirent à couler sur leurs joues. Chjara souria:
«Je t'aime maman.»
«Moi aussi ma fille.»

Sarah, Quentin et Sacre veillaient leur amie. C'est alors qu'à leur plus grande surprise, la lueur dorée se dissipa et que l'Artélienne commença à offrir les yeux.
«Chjara? Vous allez bien?» demanda Sarah en se précipitant aux côtes de son amie
«Oui. J'ais enfin découvert qui était ma mère. Maintenant, je sais d'où je viens.» répondit Chjara en sautant dans les bras de Sarah et en la serrant contre elle, des larmes de joie perlant de son visage. Sarah souria, heureuse pour son amie qui semblait avoir trouvé des réponse à sa vie.


FIN DE L'EPISODE.
Une nouvelle cité, une nouvelle odyssée
http://stargateodyssee.actifforum.com/index.htm
Earth99
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Re: [FANFIC]Stargate Atlantis Odyssée, la websérie

Message non lu par Earth99 »

Au rythme de 1 par jour, j'avais pris le plis.

A quand la suite ?
"Si nous étions seuls dans l'univers,
Ce serai un beau gachis d'éspace."

"La vérité est ailleurs".
deadalus57
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Re: [FANFIC]Stargate Atlantis Odyssée, la websérie

Message non lu par deadalus57 »

@ Earth99: fais comme moi, va lire sur son forum^^
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