5x15 : Episode 15 : Vie quotidienne ?
Résumé : Tandis que nos amis se préparent à l’arrivée des Wraiths, profitent de leurs derniers instants de tranquillité, un ennemi inattendu vient contrarier l’ambiance.
Salle d’entraînement d’Atlantis…
- Allez quoi Mc Kay concentrez vous un peu, vous etes nul là !
- Oh vous sa va hein ! Si vous croyez que c’est facile !
- Moi j’y arrive justement, mais enfin regardez vous, on dirait ma grand mère !
- Quoi vous avez appris à votre grand mère à sectionner un homme avec un P90 ? A d’autres, je ne vous crois pas.
- Mais non, oh et puis allez c’est votre dernière chance !
- Ecoutez Ford, c’est déjà bien que j’accepte de m’entraîner avec vous !
- Dites plutôt que vous avez perdu votre pari avec Zelenka !
- Oui voilà c’est cela, allez on recommence.
- C’est bien, au moins vous n’abandonnez pas…
Et Mc Kay réessaya une nouvelle fois, mais il faut l’avouer, sectionner la poitrine d’un ennemi avec un P90 n’est pas chose aisée, avait il peur de faire mal à Ford, ou était ce plutôt le gras du coté et sous les aisselles, acquis lors de la fête de la veille qui l’empêchait de se balancer comme un militaire entraîné, c’était la question.
La vérité de la situation apparut alors. Mc Kay se réveilla dans son lit de draps blanc, ou plutôt gris désormais à cause de toute la sueur de son rêve tourmenté, et oui, il avait rêvé de Ford, son partenaire de jadis disparu il y a quelques temps, vivant ? Mort ? On ne savait rien de lui mis à part qu’il était devenu fou.
Quelques heures plus tard…
Mc Kay avait rejoint Carter, il ne pouvait se permettre de lui avouer qu’il avait cette fois rêver de Ford, imaginez la honte pour son orgueil, lui qui ne rêve d’habitude que de sexe, de Wraiths et d’équations ultra compliqués, bref vous l’aurez compris, le Wraith du rêve habituel était forcément Carter qui lui prouvait qu’il restait plus intelligent, et ensuite cela filait en sucette.
Sacré Mc Kay…
Nos deux scientifiques s’activaient énormément, ils étaient synonyme et symbole du mot bien triste et glorieux à huit lettres, le résultat de la devinette ne pouvait être que le mot « travail ». Il s’agissait ici d’installer des programmes Asgards sur la Citée pour améliorer le rendement des nombreux canons à plasma placés un peu partout, puis d’essayer de comprendre comment fabriquer des drones à profusion afin de les installer sur nos vaisseaux, échec sur échec dans cette mission, fort heureusement Orichalque semblait assurer une production continu, enfin on s’activait dans l’optique de découvrir comment les Lantiens produisaient les ZPM, ici on échouait aussi, et oui cela n’était que rarement montré, mais on faisait de nombreuses recherches scientifiques sur Atlantis.
On ne comprenait rien.
Rien, nada, nadie,bordel de merde !
Il faut se consoler, ne rien comprendre aux technologies d’une race si avancé n’était que normal. Mais d’ailleurs qu’est ce que la normalité sinon les limites de notre esprit ?
Tous les scientifiques activaient leurs popotins et autres systèmes nerveux. Cette fois ce n’est pas un P90 qui nous sauvera, ni même un allié surgissant de l’hombre mais bien la science et notre courage.
Carter et Mc Kay dirigeaient une réunion, presque un colloque mais il manquait le champagne et les petits fours, il s’agissait d’exploiter une idée assez brillante de Sheppard, après que celui ci eut discuté avec Silver avant qu’il ne se fasse exploser par nos dirigeants, conséquence d’une trahison humaine. On se basait sur le fait que les ruches étaient reliés entre elles, évidemment avec la guerre civile cela rendait les choses plus complexes, mais le but était déjà de découvrir un moyen d’attaquer les ruches, prochainement au dessus des têtes de nos Gaulois, euh Anglo-Saxons, cette fois c’est eux qui ont peur que le ciel leur tombe sur la tête…
Patience, cela va venir. Avant tout les Wraiths devaient faire des arrêts réguliers pour reposer leurs hyper propulsions et déguster de la bonne force vitale humaine.
Le virus, depuis l’idée de Sheppard, était presque terminé, ce fut difficile mais on y investit tout notre temps, il avait la capacité unique de dévorer les structures organiques et informatique, il ne s’agissait donc plus de transformer les Wraiths en Humains, mais bien d’obliger les vaisseaux à se rétracter, devenir plus petit, à percer la coque de toute part, d’enlever l’épaisseur et pourquoi pas toute la structure du vaisseau…
En résumé, les ruches seraient bouffés de l’intérieur par une petite saloperie de virus.
Un second problème surgissait : la diffusion.
On craignait que lorsque ce virus serait détecté par le premier vaisseau, celui ci ne coupe ces liens avec les autres, la seule solution logique semblait de balancer le virus sur tous les vaisseaux d’un coup.
Bien loin de tout ce blabla scientifique et de cette détresse, à l’opposé de la peur des Wraiths, retrouvons deux individus dans leur royaume commun bien loin de la réalité de ce monde. Une petite pièce d’Atlantis à peine éclairée, seulement quelques bougies et tissus Athosiens réfléchissant, un repas bien chaud pour deux personnes, une table recouverte d’un drap blanc, rose au milieu, la bouteille de champagne déjà ouverte, et enfin le sentiment amoureux qui vient asseoir un moment inoubliable. C’est dans cette ambiance qu’Isabelle et Zelenka se regardaient droit dans les yeux, un repas romantique pour leurs probables dernières heures, sa c’est la vie, la vrai vie…
On sonna à la porte. Qui osait venir casser un tel moment ? Cela le faisait profondément chier, mais Zelenka se leva tout de même afin d’ouvrir, il passa sa main à l’endroit habituel et le chieur délivra son visage :
- Lorne !
- Radek, Isabelle, excusez moi de vous déranger, mais je tenais vraiment à vous féliciter, tous les deux vous méritez une vie plus qu’agréable, c’est pourquoi j’ai reçu du colonel Sheppard, le droit de vous renvoyer sur Terre…
Il faut que chacun le comprenne, même si le moment que l’on partage avec sa petite amie semble mémorable, même si le matin vous paraissait prêt à dribbler comme un dieu au match de l’après midi, c’est un fait, il y en a toujours un qui souffre, il y a toujours un hic. Toujours une personne qui vient vous déranger et votre espoir de roucouler tranquillement, divinement, est toujours remis à plus tard. Il faut le dire, c’est souvent le meilleur ou la meilleure amie de la partenaire xD.
A un autre endroit, l’émotion était toujours négative et ne semblait pas pouvoir l’être davantage, seul l’espoir et les pleurs remplissaient la pièce, Sheppard assis sur une chaise de l’infirmerie, le bras dans le plâtre suite à son combat contre la reine Wraith, un repas à peine entamé sur sa droite, la tête baissée, il pleurait, et pleurait encore , pour son compère, son ami, le pauvre Ronon dans le coma, un rêve long et interminable, peut être était il en paix au fond, espérons pour lui, pour nous…
De toute part, la situation était catastrophique.
***
Un peu plus tard dans la journée :
Nous pouvons en être sur, une seule chose est pire qu’une armada de Wraiths, cette autre armée possède des caractéristiques bien plus avantageux capable de faire plier un homme par une seule démarche souple, un seul regard, en bougeant ses cheveux parfaitement coiffés, ou pire un habit totalement absent, chacun d’entre nous est l’enfant d’un membre de cette armée, un démon qui pourtant fait l’objet d’un culte, nous aimons ce démon parfois plus que nous même, et chaque membre de cette armée nous attire, c’est indispensable à notre existence. Pire que les Wraiths, les Goa’ulds ou toute autre créature, même sans autre technologie qu’un tissu fin venant cacher quelque peu les parties intimes, ce sont les femmes, qui étaient plus puissantes…
Comme à leur habitude les femmes étaient toutes réunis dans la pièce prévu à cet effet. Weir en était évidemment absente, remplacée par la nouvelle Samantha Carter, cette dernière gênée, le fit bien remarquer en conservant ces habits de militaire plutôt que le pyjama sexy et tellement réglementaire pour prier le dieu Glandouille xD.
- Dites Teyla, je ne vois pas Isabelle.
- Oui cette dernière dîne avec Radek ce soir.
- Oh comme c’est mignon !
- Oui vous avez raison, mais dite moi colonel Carter, et vous, avez vous quelqu’un ?
- Sam, appelez moi Sam…
- Sam, c’est entendu.
- Euh je, si j’ai quelqu’un ? Et bien…
Et non nous le serons pas. Exposito, femme au physique remarquable et la capacité intellectuelle encore plus développée, fut victime d’un coup d’un étourdissement, elle s’évanouit, tomba lourdement à terre, puis enfin réanimée par Keller, elle se mit à sourire.
Visiblement bien qu’impressionnant son état ne nécessitait pas de séjour à l’infirmerie, Exposito ne l’aurait pas permise, cette dernière fut raccompagner avec soin dans ces appartements. Enfin seule, elle alluma une petite bougie, et s’apprêtait à se coucher.
Pourtant, les portes de sa chambre s’ouvrirent, et dans le noir de ce coté, une forme, visiblement celle d’un homme au visage impossible à démasquer fit son apparition.
Seule Exposito savait qui il était.
La pauvre femme était envahie de peur, mais pourquoi ?
***
Le lendemain…
Teyla et Isabelle marchaient bien lentement, toute souriante, le long d’un couloir fort éclairé de la Cité. Toute deux étaient devenues très amis surtout ces derniers temps, moment de défaite proche face aux Wraiths. Teyla lui avait d’ailleurs avoué son tout dernier cauchemar : elle y voyait John entrant en jumper sur Atlantis, seul, et comme accueil de nombreux Wraiths devenus maître de la Cité des Ancetres tandis qu’elle et tous les autres avaient disparu, John s’y faisait dévorer. Bien heureusement cela ne restait pour l’instant qu’un rêve, sans nul doute ressenti suite à la proximité croissante de l’ennemi.
Leur conversation fut interrompu. Elles furent témoin d’une scène peu ordinaire.
En effet, Durden et Podolski tout deux scientifiques se disputaient assez violemment, connaissant le caractère colérique du second et anarchique du premier, les deux femmes s’empressèrent de les rappeler à l’ordre, de leur rappeler l’intérêt de rester uni. Visiblement le sujet de la dispute restait assez bidon, un désaccord de scientifique sur un appareil encore inconnu récemment trouvé dans la salle de réunion des trois races.
Il faut le dire, Tyler Durden, plutôt bel homme, ami d’Isabelle depuis ces débuts dans l’expédition, séducteur à la mentalité anarchique devait faire face à Podolski, un scientifique russe très colérique, très antiaméricain et très déçu du système capitaliste, un homme de quarante-cinq ans très proche de communistes révolutionnaires de tout pays, le fait est que ce russe était venu totalement contre son gré sur la Cité. Oh bien sur il était passionné par la science nouvelle et l’Histoire des Anciens mais estimait que l’on devait d’abord s’occuper de notre planète avant de s’occuper d’autres galaxies, nous ne pouvions que lu donner raison. Mais le pire pour cet homme aux cheveux noirs et à la moustache ridicule, petit bidon facile à découvrir sous son équipement, c’est que cette expédition était commandée essentiellement par les américains.
Podolski parti rejoindre Blutch, bien à l’écart de la dispute, un homme visiblement sans histoire mais au regard vide, en comparaison celui du russe était froid et sans ame, deux hommes auquel personne n’aimerait être confrontés, deux vieux célibataires. Les trois hommes travaillaient encore à l’analyse de cette fameuse salle découverte plutôt, l’endroit où les races : Lantiennes, Solons et Liklic se réunissaient, on menait l’enquête, à coup sur celle des Solons avait disparu de notre espace, mais visiblement c’est eux Weir avait rejoint, espérons le. Les Liklic restent encore particulièrement inconnu, leur langue était totalement incompréhensible, un mélange d’arabe, de celte obscur et d’autres dessins difficile à déchiffrer. De vrais extraterrestres pensait l’auteur de cette fic formidable.
Tyler Durden se frottait le dos, ben oui, quelques minutes plutôt Podolski l’avait plaqué contre le mur. Il souriait à Isabelle, un regard séducteur mais pourtant très respectueux de la relation de la jeune Française avec notre Tchèque adoré. Il lui avait fait part de sa dernière pensée philosophique, dont en voici la question : Quel est le plus noble ? Laisser les pandas en liberté sachant que leur espèce est destiné à l’extinction ou les enfermer dans les zoos et les obliger à se reproduire ?
La seule solution logique de Tyler, était qu’il avait envi de tuer tous ces pandas pas foutu de baiser pour sauver leur espèce.
Podolski s’avança :
- Bon Tyler, je voulais te dire, je suis désolé, mais il n’empêche que je reste en total désaccord avec toi. Charmante jeunes femmes, vous etes vraiment magnifique. Bref, allez au lieu de roucouler, viens travailler Tyler.
Teyla : C’est un homme qui sait reconnaître ces erreurs.
Isabelle : Moi il me fait froid dans le dos, je n’ai aucune confiance en lui.
Durden : Il est vrai qu’il est dangereux, mais il reste l’un des meilleurs spécialistes de cette expédition, il n’est pas un ami, mais un collègue…
Exposito croisa leur route, Podolski la regardait de son air froid et prédateur, là où Blutch la fixait d’une façon bien plus amicale et souriante. La jeune femme leva à peine la tête pour saluer ces amies, visiblement encore une fois, elle avait peur. Son état inquiétait toujours plus les deux jeunes femmes.
Podolski : Dites moi Isabelle, votre Radek, au lit il se débrouille ? Parce qu’il paraît que les Tchèques sont plus fort aux échecs qu’en matière de sexe…
Isabelle : Oh vous ! Mais comment osez vous !
***
Dans un labo sur l’aile ouest…
- Ah enfin !
- Oui Mc Kay, nous avons terminé.
- Ce n’est pas grâce à vous Sam.
- Comment ? Qui a trouvé le code source du programme ?
- Bon ok, votre participation aux projets en cours seront signalés, en petit.
- Je vous rappelle que pour la forme, vous avez eu besoin de moi aussi.
- Oui mais tout le reste c’est moi qui l’ai fait, na ! J’ai même corrigé votre erreur de débutante sur le mode d’attaque du virus et je…
Tous les lecteurs sont bien capable d’imaginer seul la suite de cette scène. Retenons que les pommettes de Carter étaient devenus rouges de colère, que le pantalon de Mc Kay semblait se soulever en présence de Carter, et ah oui, que le virus était finalisé.
***
Chambre d’exposito…
Teyla, Isabelle sonnèrent à la porte, et entrèrent d’un pas décidé :
Teyla : Dis nous, comment vas tu ?
Exposito : Je vais bien, un peu fatiguée oui c’est cela, je suis fatiguée.
Isabelle : Tu sais, tu n’as pas besoin de mentir, on voit bien que tu ne vas pas bien, tu semble absente lorsque l’on te parle, tu t’es évanouis hier soir, et tout à l’heure tu n’as meme pas osé regarder Podolski.
Exposito : Parce que je l’avais déjà vu dans la journée…
Isabelle : Tu es enceinte de lui ?
Teyla : Non, je crois plutôt que tu es inquiète pour Ronon, tu l’aimais n’est ce pas ?
Exposito: Oui je dois avouer que je suis très inquiète pour lui, je l’aimais beaucoup…
Teyla : Mais ce n’est pas tout n’est ce pas ?
Exposito: Je…. C’est très gênant et personnel…
Teyla : Nous sommes tes amies, tu le sais.
Exposito : Très bien, promettez moi de ne le répéter à personne.
Teyla : Promis !
Exposito : Je ne pense pas être la seule dans ce cas puisqu’il ne vient pas tous les soirs…
Isabelle : Que veux tu dire ?
Exposito : Je suis victime de viol…
***
Une heure plus tard, cellule d’Atlantis…
Le secret fut vite rompu. Les deux femmes avaient confiés la situation à Carter, cette dernière fut tout autant choquée que les précédentes. On essaya d’être le plus discret possible, mais dans l’empressement, faute de preuves, et surtout suivant le fait que Exposito se refusa de dévoiler le nom du criminel, on n’arrêta alors celui qui semblait être le plus dangereux, le coupable le plus probable.
Non, cher lecteur, ce ne fut pas Kavanagh.
Mais Podolski. On l’enferma dans cette cellule spéciale et on commençait son interrogatoire. Il avait été arrêté pour son regard froid, sa colère et même haine constante, et aussi ses propos déplacés pour toutes les femmes qui croisaient sa route.
Le fait est qu’il était détesté de la plupart des membres de l’expédition et que surtout il avait un casier d’antiaméricain militant et des antécédents criminels assez impressionnant depuis son jeune age, bien que la justice l’avait déjà puni, son passé le suivait toujours même jusque Atlantis, dans une autre galaxie.
Son interrogatoire fut militaire, féminin, le forçant quelque peu a avouer sa culpabilité pourtant le russe toujours fier n’avoua aucunement sa part de responsabilité, augmentant par conséquent la colère féministe envers lui.
Mais Carter se montra plus malin et neutre que la précédente chef de l’expédition. Elle eut une idée, elle, Teyla et Isabelle allait ensemble surveiller les appartements et journées d’Exposito afin de découvrir si le coupable ne courait pas encore les rues, ou pire si ils n’étaient pas plusieurs. Le reste de la Cité, même pas Sheppard, n’était au courant de la situation tragique.
Isabelle dans la soirée s’en alla parler à Durden, le sujet dominant était Podolski, Blutch et Durden furent très surpris de ne pas avoir croisé leur collègue depuis un moment, ils avaient été signalés sa disparition à Carter, qui leur raconta que Podolski était parti précipitamment depuis la porte des étoiles suite à un grave problème familial. Bien que surpris les hommes acceptèrent cette vision des faits. Les deux scientifiques se confiaient à la Française, qui elle aussi, faisait savoir qu’elle aimait beaucoup le sexe, visiblement elle essayait de faire monter le désir chez tous les hommes de la Cité afin de forcer le coupable à faire une erreur fatale.
Blutch la regardait bizarrement…
Daniel Jackson aurait dit : « comme un animal de Tchekov ».
Une fois la nuit tombée, le violeur ouvrit une nouvelle fois la porte de la chambre d’Exposito, ambiance froide et chaude à la fois, la pauvre femme tremblait comme chaque nuit depuis un mois déjà, peur de lui, de cet homme, peur du viol, peur de mourir, peur de parler, totalement pétrifié, elle reculait, et lui avançait lentement, sur de lui. Quand un coup, la porte s’ouvrit de nouveau, l’homme se retourna et frappa d’une bonne droite son agresseur, la pauvre Teyla fut projetée sur le lit, Isabelle à son tour frappa cette erreur de la nature puis fut maîtrisée rapidement, couteau à la gorge, la seule Française d’Atlantis risquait de disparaître, l’homme en profita pour lui toucher les seins avant que Carter ne fasse elle aussi son entrée, armée d’un stunner Wraith.
Pourtant ce fut Teyla qui sauta sur l’homme, lui prit son couteau, libéra Isabelle et trancha la gorge du monstre, qui se vida de son sens aux pieds d’une Exposito apeurée mais désormais libre. Teyla confia qu’il y avait deux crimes impardonnables chez les Athosiens, le premier était de servir les Wraiths, le second était de violer une pauvre femme. Cette fois le coupable était mort : sur le sol, Blutch se vidait de son sang.
Podolski était donc innocent.
***
Deux heures plus tard, salle de réunion…
Personne n’imaginait qu’un tel crime avait pu être commis au sein de la Cité, cette fois tous étaient au courant. Rodney, Radek et Isabelle baissaient les yeux, très inquiet pour cette pauvre Exposito mais aussi les six autres victimes. Toutes jeunes, toutes détruite mentalement, toutes reparties sur Terre, toutes évacuées sur ordre de Carter, la majorité des scientifiques et autres civils, eux aussi, avaient été évacués sur la Terre depuis la porte, seul les volontaires et les militaires en nombre croissant restaient afin de défendre Atlantis de l’arrivée prochaine des Wraiths, prévus par l’auteur dans l’épisode suivant. Bienentendu, vous imaginez qu'Isabelle et Radek avaient refusé la proposition de Lorne, pour eux il était hors de question d'abandonner leurs amis, meme dans l'optique d'une vie à deux plus sereine.
Podolski reçut les excuses réglementaires, il prit mal cette situation, et ne manqua pas de le faire savoir à sa façon, en criant puis en se montrant toujours aussi agressif, mais pourtant au fond de lui, il comprenait, son principal souci n’était pas sa fierté, c’était sa survie, il avait décidé de se porter volontaire afin de donner sa vie pour la Terre.
Le silence glacial fut rompu par l’entrée du colonel Sheppard, il avait décidé de se relever et de laisser Ronon en paix, évacué à son tour il y a à peine quelques minutes, toujours dans le coma. Le colonel venait féliciter les trois femmes pour leur enquête, bien qu’encore raide, il était prêt à défendre la Cité contre les Wraiths.
Finalement, l’homme ne valait pas mieux que le Wraith…
Oubliez tout ce que vous avez appris, commencez par rever et le reve sera alors réalité..
Défenseur des épisodes sans P90 et des Anciens topics.