CITATION
Et ça existe ce type de personne ? Parce que j'en ai jamais vu, hormis des gens en plein désespoir pour X ou Y raisons. C'est là réellement ou je tilte.
Je n'ai jamais vu quelqu'un à qui on donnait un travail décent et rémunéré correctement (et pas un simili de salaire) le refuser.
Moi j'en ai vu et je pourrais t'en présenter. Tu vis peut-être dans un milieu aisé, mais je côtoie des pauvres types quotidiennement. "Pauvre", dans tous les sens du terme.
"Le refuser" ce n'est pas tout. Prend cet exemple : Mr. X, après 5 années passées à vivre d'aide social (je sais pas comment vous appellez ça en France, quelqu'un qui ne travaille pas et vit des chèques que l'état envoie), se fait offrir un boulot à temps plein dans le domaine de la construction. C'est à sa portée, d'ailleurs certains boulots là-dedans sont à la portée de n'importe qui qui a 2 jambes et 2 bras qui fonctionnent. Ça va lui rapporter dans les 400$ par semaine pour 40 heures de travail. Considérant que l'aide social ne lui donne que 500$ par MOIS (à ne rien faire), c'est décent et rémunéré correctement, c'est même plus haut que le salaire minimum au Québec.
Mais voilà, lors de sa 4e journée, il décide de rester chez lui et ne pas aller travailler parce que ça ne lui dit pas, tout simplement, et il a déjà fait 250$ pour ses trois jours de travail, ce qui est plus que suffisant pour aller boire sans arrêt pendant quelques jours, et c'est beaucoup plus intéressant pour Mr. X. Il va perdre son boulot? Et alors? Demain est un autre jour.
Tiré d'un cas vécu. En fait, le problème des "incapables incurables" (j'ai pas inventé le terme, mais je le reprends pour simplifier) c'est qu'ils ont acquis une certaine façon de penser qui font qu'aucun employeur ne veut d'eux.
Je ne suis pas en faveur de laisser crever ses gens, qui ont un droit à la dignité aussi, mais force est de constater qu'une société qui leur donnerait droit aux mêmes avantages que tous les autres qui travaillent et produisent aurait certains problèmes. De un, ce qu'on leur donne doit venir de quelque part. Et nous ne vivons pas dans un état d'abondance, tout se paye, et pour avoir quelque-chose, il faut que quelqu'un le produite. Sans compter la frustration vécue par ceux qui produisent ce qu'on donnerait aux "incapables incurables". Le communisme tel que je le comprends ("À chacun selon ses besoins, de chacun selon ses moyens"), c'est sans espoir parce que ça va contre la nature même de l'être humain.
Le problème avec la préparation d'un plat de canard à la bière c'est que... ça me laisse moins de bière. Boycottons le canard à la bière.