Grandeur et décadence de la science-fiction

lord Petrus
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Re: Grandeur et décadence de la science-fiction

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CITATION (mat vador) Attention au terme de fantastique, qu'entends-tu par là?
Plus ou moins tout ce qui implique un univers fondé sur la magie, depuis le monde des elfes et des nains à celui des vampires et des loups-garous. Je remarque qu'on y trouve parfois des cathédrales mécaniques et des robots, voire même des vaisseaux spatiaux, mais toujours avec de gros boulons bien apparants.
mat vador
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Re: Grandeur et décadence de la science-fiction

Message non lu par mat vador »

CITATION (lord Petrus,Mardi 10 Juin 2008 19h33)
CITATION (mat vador) Attention au terme de fantastique, qu'entends-tu par là?
Plus ou moins tout ce qui implique un univers fondé sur la magie, depuis le monde des elfes et des nains à celui des vampires et des loups-garous.
Selon un strict point de vue littéraire, la définition que tu donne correspond au merveilleux (ou au fantasy, j'ignore s'il existe une différence entre les deux) c'est-à-dire à un univers où sorcellerie, mythe, races magiques... sont monnaie courante et intégrées, pour tout le monde, au sein de la normalité. A l'inverse, littéralement, le fantastique est l'irruption de l'irrationnel au sein d'un monde rationnel, et l'on va avoir une confrontation entre la conception du pur paranormal (vu d'un point de vue "tangible" donc) et celle de l'hallucination, du phénomène incompris, etc.

Le Seigneur des anneaux, c'est du merveilleux. The Others, c'est du fantastique. (pourtant, il y a des fantômes dans les deux, mais il y a un univers où ils sont normaux, et l'autre non)

A noter qu'il existe une poignée d'oeuvres (je citerais par exemple la transition Lanfeust de Troy => Lanfeust des étoiles) qui présentent initialement un monde merveilleux ou fantastique, en fonction du degré de "banalité" accordé à ces éléments, et qui deviennent de la science-fiction lorsque le savoir scientifique et technologique vient éclairer d'un jour nouveau ce que l'on prenait pour de la magie ou du surnaturel.

Intéressante réflexion Blaise, je t'avoue que je ne sais guère quoi en dire. Il faut prendre le temps d'y réflechir. ;)

Merci pour les précisions et tes remarques, Le Docteur. ^_^
Dernière modification par mat vador le 10 juin 2008, 21:01, modifié 1 fois.
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Re: Grandeur et décadence de la science-fiction

Message non lu par malabar »

bon c'était très interessant à lire, même si je suis sceptique sur certain point surtout si tu présente ca au bac.

moi je pense qu'il manque une définition de la science-fiction dans ton introduction, et peut-être même les définitions du genre qui comme tu l'a décrit a évolué.

Tu donnes un nombre inconsidérable de nom d'oeuvre (roman,série, film...) c'est pas mal mais tu n'explique pas toujours pourquoi tu choisis cet exemple précisement. comme pourquoi qu'est-ce qui ta déplu dans transformers et ce qui t'a plu dans Aliens (même si il ne faut pas oublier que ce sont deux films tournés dans des cadres totalement différents, donc pour moi, ces 2 films ne sont pas comparables)
CITATION De cette recherche, naquit un sentiment pour le moins frustrant : la sensation d’avoir, de par mon âge, manqué le meilleur au moment où celui-ci était en vogue, la sensation d‘être arrivé trop tard. De manière explicite, un amateur qui, en terme de science-fiction, ne trouvera au cinéma que Transformers et autres Alien Versus Predator, peut-il se représenter ce que signifiait voir Alien ou Blade Runner sur grand écran ? Aujourd’hui, ce genre étant trop souvent réduit à la soupe commerciale voulue par les chaînes et les studios, force est de constater que « regarder un film culte », en matière de science-fiction, nous renvoie huit fois sur dix bien loin dans le passé –à l’échelle du monde du cinéma, bien sûr-
Après avoir lu, les premiers paragraphes, tu affirmes que cette option t'as décu, si je comprends bien donc peut-être que tu devrais préciser ce que tu attendais afin que le professeur ou Jury comprenne car, si le jury a aimé Brazil et tu dis "ouais c'était bien mais pas suffisant" sic.... il va pas comprendre.

ensuite avec les deux premiers paragraphes, tu donnes l'impression, d'être en plein dans le "mal du siècle". Je suis pas sur que cela fasse bonne impression si tu n'argumente pas plus ce que tu recherche dans la science-fiction, car à ses prémices la science-fiction avait un rôle d'anticipation comme tu le sais aussi bien que moi (voir plus surement) mais ces romans ou film d'anticipation sont relié aussi à des notions philosophique. donc est-ce que tu recherches une vérité de l'homme face à des événements de science-fiction ou recherches-tu un moyen d'évasion? détail ce point, je pense. enfin c'est toi qui vois.
CITATION la science-fiction au cinéma ne sortit réellement des limbes
les limbes sont un endroit philosophique et religieux où les enfants mort-né où né juste après leur naissance sont condamné à resté. Cette phrase à un sens qui me reste inconnu...remplace limbes par berceau, ou quelques chose qui attrait plus à la vie (comme la genèse...)

après tu commente des films que je n'ai pas vu donc je me garderais de commenter moi-même (pour moi la science-fiction c'est primordialement, les livres et la pensée à chacun de son propre monde transcrit par les mots, je ne me retrouvent pas dans les films de SF.)
CITATION Impossible également de rédiger cette synthèse sans citer Le jour où la Terre s’arrêta, film de Wise sorti en 1951 et où la lassitude de certains à l’encontre des deux Grands se traduisait déjà par un propos antimilitariste fustigeant la prolifération nucléaire et la paranoïa ambiante de tout le monde. Force est de constater que les messages de paix passent mieux lorsque ce sont d’invincibles robots géants qui en sont porteurs.
Ironie? si non, pour moi ce sarcasme est inutile et même provocateur, à abstenir peut-être, car nous n'avons pas de robots qui prônent la paix aujourd'hui.
CITATION C’était l’époque des Envahisseurs de la planète rouge, Alerte dans le cosmos (irregardable ?)
si tu n'explique pas plus loin ton opinion sur ce film, ton commentaire "irrégardable?" est déplacé, dès que tu cites un film, il faut dire pourquoi, c'est la le bon vieux argument/exemple de la dissertation.
CITATION avec l’increvable Docteur Who de Newman
evite les mots en terminaisons -able, ça amène une connototation péjorative et en totale contradiction avec la suite
CITATION qui encore aujourd’hui, fait les beaux jours de la science-fiction so british
(explique ce qu'est la science-fiction "so british" par rapport au reste de la science-fiction.)
CITATION On notait donc une opposition entre la science-fiction occasionnant l’irruption des autres mondes sur notre Terre contemporaine, et les autres, nous portant « vers l’infini et au-delà » dans l’espace et le temps.
assez réducteur je trouve, je n'ai pas vu tous les épisodes de la série originelle mais il y a aussi la notion de l'ambiguité de "la machine à remonter le temps" que l'on retrouve chez HG Wells et de la confrontation de l'homme à des choix difficiles.
CITATION L’année 1977 fut celle d’un raz-de-marée au box-office. Un jeune cinéaste lutant seul contre la loi des studios anéantit tous les pronostics avec La Guerre des étoiles
je reste sceptique face à cet exemple, Star wars se distingue des autres oeuvres de science-fiction par son côté grand spectacles en contradiction parfois au côté intimiste et indépendant des oeuvres qui l'on précédé. de plus, le box office est-il révélateur de la portée et la profondeur d'un film de science-fiction? Certe on peut y retrouver une analogie avec le moyen-age avec une pince d'humour mais dans quel but Lucas a-t-il réalisé ses films? Pour introduire une nouvelle perception de la SF ou assouvir une soif de dollar (ce n'est pas péjoratif,) je rappelle seulement que les films aussi beau soit il, ont-ils permis la science-fiction d'aggrandir son public ou simplement de profiter des esprits qui voulaient s'éloigner un moment du contexte politico-financier-militaire qui plombait le moral de la population et recherchait un héros pour sauver leur quotidien? je réfléchis tout seul...)
CITATION L’année suivante, Gilliam produisit le fantasque Brazil, plongée sans retour possible sous l’oeil d’un Big Brother, dans un effrayant univers kafkaïen et totalitaire
Tortueux, tout ca, dans le premier paragraphe tu laisses planer que ce film ne t'a pas rassassié(!).

bon, je ne peux pas te rivaliser sur ta culture SF, mais moi qui suit détenteur d'un bac L, je suis (on va pas dire choqué) mais outré par la structure de ton dossier. Je pense que tu donnes trop d'oeuvres (certains prof pourraient en conclure que c'est parce que tu n'as pas grand chose à dire) moi je pense au contraire, que tu as des points de vues plus ou mous uniques mais qui sont trop éparpillé à travers la ribambelle d'exemple, de plus, tu n'argumente pas vraiment, tu donne le titre du film et tu le commente ou en fait ressortir un aspect. pas très dossier (ni dissertation tout ca).

Ta partie sur la décadence est trop "cliché" et je pourrais dire naif. Tu attaques des films et des séries qui sont ou ne sont pas annulé face au vue de la bassesse de leur scénario. Je crois que tu dois mettre le tout dans un contexte, qui n'était pas encore répandu il y a 20 ans, c'est à dire la part de marché. Les films et séries d'aujourd'hui ne sont pas créées pour assouvir un appetit SF-philosphique pour les érudits de la SF et de ses heures de gloire et pré-gloire. Il y a 40/50 ans, on créait un film car on voulait faire passer un message, une vérité, aujourd'hui, les films que l'on rapprochent à ses idéntités sont rares et souvent demande un travail humain de la part du réalisateur. il est facile de dire que la science-fiction d'aujourd'hui est intéressante mais n'oublie pas le contexte et la libéralisation. C'est la clé. désolé je n'ai pas pu lire cette partie en entier car les remarques que tu y inscrivaient sont, je trouve, gratuites.

Mets de l'ordre dans tout cela, quitte à enlever des oeuvres et développent à fond les sujets que tu veux "ouvrir". la quantité et la qualité sont 2 choses très différentes.
ensuite, ton axe "prémices" est assez neutre alors que les deux autres parties sont porté sur ton opinion, essaie de faire d'abord ressortir une opinion neutre et d'ensuite, exposer la tienne sans agressivité latente ou "tempêtée" car cela ne fait pas avancer le schmilblick.

déjà chapeau d'avoir regardé toutes ses oeuvres, car j'avoue ne pas avoir tenus jusqu'au générique d efin pour les quelques que j'ai vus.
je ne te fais pas de reproches dans ton opinion, c'est la tienne, la seule reproche que je peux faire c'est la structure de ton exposé, ou je pense il manque tes attentes de la science-fiction et ce en quoi ton option ta décu en conclusion, car tu ouvre ton dossier sur cela donc va au bout!!
[ah une dernière chose, est-ce vraiment si grave de ne pas avoir pu apprécier Alien sur grand écran plutot que sur DVD?? ]
Dernière modification par malabar le 10 juin 2008, 22:24, modifié 1 fois.
quand y'en a marre...y'a malabar!!!

Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable. (Nikita Kroutchek)

L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. (Richard Martineau)

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Re: Grandeur et décadence de la science-fiction

Message non lu par mat vador »

Il y a certaines choses que je dois préciser car je me rend compte qu'on est pas tout à fait en phase sur le contexte de cet écrit^^
CITATION bon c'était très interessant à lire, même si je suis sceptique sur certain point surtout si tu présente ca au bac.
Il faut avoir à l'esprit que cette partie perso représente, quoi, un quart des points d'un oral d'option cinéma, (consacré très majoritairement à trois films du programme et au tournage du film de la classe, qui soit dit en passant n'ont aucun rapport avec ma partie) qui lui-même ne fait que la moitié ou moins des points dans cette matière, en tout, vis-à-vis de l'écrit. Il y a 5 ou 6 points à filer là-dessus, pas davantage.
CITATION pas très dossier (ni dissertation tout ca)
J'ai utilisé le mot "dossier" machinalement et j'ai eu tord, ici personne ne nous a demandé un dossier ou une dissertation, ce n'était rien de plus qu'une "partie personnelle" sur ce que l'on voulait et ça pouvait très bien être deux pages et demi.

EDIT: je viens de vérifier et j'avais en fait utilisé le mot dossier pour désigner ce travail en général, jamais cette partie personnelle elle-même, donc c'est heureux.
CITATION moi je pense qu'il manque une définition de la science-fiction dans ton introduction, et peut-être même les définitions du genre qui comme tu l'a décrit a évolué.
C'est exact ;)
CITATION Après avoir lu, les premiers paragraphes, tu affirmes que cette option t'as décu, si je comprends bien donc peut-être que tu devrais préciser ce que tu attendais afin que le professeur ou Jury comprenne car, si le jury a aimé Brazil et tu dis "ouais c'était bien mais pas suffisant" sic.... il va pas comprendre.
___________________
Tortueux, tout ca, dans le premier paragraphe tu laisses planer que ce film ne t'a pas rassassié(!).
Non absolument pas, j'ai dis que j'étais amateur de science-fiction et que sur deux années on a vu deux films dans cette catégorie, c'est très clair ici. Deux grands films de SF sur deux années d'option ciné, c'est peu, il y a de quoi être déçu quand bien même les films étaient appréciables.
CITATION comme pourquoi qu'est-ce qui ta déplu dans transformers et ce qui t'a plu dans Aliens
Et bien =>
CITATION La décennie des années 70, enfin, eut la chance de se clore sur pas moins que Alien, le huitième passager de Ridley Scott en 1979. Ce chef d’œuvre qui aura aussi marqué par son esthétique (la créature de Giger, le Nostromo, la planète étrangère et l’épave extraterrestre) illustrait en fait la pulsion. Dans un vaisseau qui serait un esprit ou un cerveau, l’Alien symbolisait la chose rampante tapie en chacun de nous, qui, lorsqu’elle « sort », (dixit la scène du repas) fait du mal aux autres. Quelle chose ? Le viol, (voire la scène ambiguë à ce sujet) l’intégrisme, le fascisme… pourtant, face à ce « ça », nous avions l’ordinateur central « Maman » et l’androïde Ash, qui eux, évoquaient peut-être un surmoi qui, lui aussi, fait parfois violence à l’être, lorsque arrive le point où celui-ci se retrouve systématiquement hésitant, paralysé, culpabilisé en toute chose qu’il entreprend, à cause du poids exagéré de son « conditionnement », de l’éducation familiale, sociale et empirique qu’il a reçu au détriment de sa liberté d’être et de sa confiance en lui.
_____________________________
Film « pour jeune » par excellence, où des robots extraterrestres titanesques trouveront la motivation de se cacher dans le jardin dans des positions burlesques, afin d’éviter de se faire voir par les parents du jeune héros ; et où ces mêmes robots géants, plutôt que d’entrer en contact avec le pouvoir en place quand bien même cela leur faciliterait la tâche, préféreront garder pour seul contact un lycéen paumé lamda, et risquer pratiquement, pour cela, un état de guerre. La morale ? « même si tu es moche, toi aussi, tu peux te taper la bonasse du lycée sur le capot d’une belle caisse ».
CITATION (même si il ne faut pas oublier que ce sont deux films tournés dans des cadres totalement différents, donc pour moi, ces 2 films ne sont pas comparables)
Mais justement, l'évolution du cadre telle qu'elle a eu lieu me semble très mauvaise.
CITATION ensuite avec les deux premiers paragraphes, tu donnes l'impression, d'être en plein dans le "mal du siècle". Je suis pas sur que cela fasse bonne impression si tu n'argumente pas plus ce que tu recherche dans la science-fiction, car à ses prémices la science-fiction avait un rôle d'anticipation comme tu le sais aussi bien que moi (voir plus surement) mais ces romans ou film d'anticipation sont relié aussi à des notions philosophique. donc est-ce que tu recherches une vérité de l'homme face à des événements de science-fiction ou recherches-tu un moyen d'évasion? détail ce point, je pense. enfin c'est toi qui vois.
En effet, à prendre en compte, mais méfiance; car non, on n'attend pas de moi que je m'appesantisse des pages sur mon avis propre. De surcroît, là encore je serais davantage d'accord avec toi si la partie perso avait un rôle un peu plus lourd... Une question, deux à tout casser, je n'en entendrais pas davantage parler à l'oral.^^ Et il y a donc un moment où il faut savoir stopper une "partie personnelle" qui dépasse déjà convenablement la limite approximative.
CITATION les limbes sont un endroit philosophique et religieux où les enfants mort-né où né juste après leur naissance sont condamné à resté. Cette phrase à un sens qui me reste inconnu...remplace limbes par berceau, ou quelques chose qui attrait plus à la vie (comme la genèse...)
Les limbes sont aussi l'endroit où, selon une certaine conception théologique, les esprits sont en attente de leur venue au monde. Il est commun de voir cette conception étendue à des idées, des concepts...
CITATION Ironie? si non, pour moi ce sarcasme est inutile et même provocateur, à abstenir peut-être, car nous n'avons pas de robots qui prônent la paix aujourd'hui.
Non ça c'est l'ambiance habituelle en option cinéma, c'est blindé de trucs de ce genre dans toutes les copies, compositions... rien de nouveau sous le soleil, je suis plus réservé que d'autres.
CITATION car nous n'avons pas de robots qui prônent la paix aujourd'hui.
Ha, ouais?
CITATION evite les mots en terminaisons -able, ça amène une connototation péjorative et en totale contradiction avec la suite
Heu... formidable! :lol:
Sérieusement, adorable, invulnérable, formidable, inimitable, inoubliable, c'est hyper péjoratif... c'est indéniable^^
CITATION si tu n'explique pas plus loin ton opinion sur ce film, ton commentaire "irrégardable?" est déplacé, dès que tu cites un film, il faut dire pourquoi, c'est la le bon vieux argument/exemple de la dissertation.
Exact. Je parlais de l'esthétique atrocement datée, mais oui j'aurais effectivement dû le préciser.
CITATION assez réducteur je trouve, je n'ai pas vu tous les épisodes de la série originelle mais il y a aussi la notion de l'ambiguité de "la machine à remonter le temps" que l'on retrouve chez HG Wells et de la confrontation de l'homme à des choix difficiles.
Mais ce que je dis ne contredit absolument pas ce que tu rajoute -justement d'ailleurs-, je parle d'un point en particulier, c'est tout.
CITATION je reste sceptique face à cet exemple, Star wars se distingue des autres oeuvres de science-fiction par son côté grand spectacles en contradiction parfois au côté intimiste et indépendant des oeuvres qui l'on précédé. de plus, le box office est-il révélateur de la portée et la profondeur d'un film de science-fiction?
Et alors? ça rend ce succès moins véridique, dans le contexte d'une chronologie?
CITATION je suis (on va pas dire choqué) mais outré par la structure de ton dossier.
Heu, fais une pause, prends un kitkat?
CITATION Je pense que tu donnes trop d'oeuvres
Je fais une chronologie... les trois points que j'aborde sont traités dans une optique clairement linéaire.
CITATION Ta partie sur la décadence est trop "cliché" et je pourrais dire naif. Tu attaques des films et des séries qui sont ou ne sont pas annulé face au vue de la bassesse de leur scénario. Je crois que tu dois mettre le tout dans un contexte, qui n'était pas encore répandu il y a 20 ans, c'est à dire la part de marché. Les films et séries d'aujourd'hui ne sont pas créées pour assouvir un appetit SF-philosphique pour les érudits de la SF et de ses heures de gloire et pré-gloire. Il y a 40/50 ans, on créait un film car on voulait faire passer un message, une vérité, aujourd'hui, les films que l'on rapprochent à ses idéntités sont rares et souvent demande un travail humain de la part du réalisateur. il est facile de dire que la science-fiction d'aujourd'hui est intéressante mais n'oublie pas le contexte et la libéralisation. C'est la clé. désolé je n'ai pas pu lire cette partie en entier car les remarques que tu y inscrivaient sont, je trouve, gratuites.
J'ai évoqué à plusieurs reprises le rôle du merchandising dans la situation actuelle.
CITATION [ah une dernière chose, est-ce vraiment si grave de ne pas avoir pu apprécier Alien sur grand écran plutot que sur DVD?? ]
Affreusement!
Dernière modification par mat vador le 11 juin 2008, 01:01, modifié 1 fois.
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Re: Grandeur et décadence de la science-fiction

Message non lu par ketheriel »

CITATION moi je pense qu'il manque une définition de la science-fiction dans ton introduction, et peut-être même les définitions du genre qui comme tu l'a décrit a évolué.
On parle d'un option qui vaut 5 points et tu lui annonces qu'il faut qu'il developpe une définition d'un terme qui demande a peu de chose une dizaine d'ouvrages...
Un exercice aussi périlleux est absolument a bannir, dans un tel dossier, tu ne peux que survoler la chose et en donner une définition extrêmement réduite.
CITATION comme pourquoi qu'est-ce qui ta déplu dans transformers et ce qui t'a plu dans Aliens (même si il ne faut pas oublier que ce sont deux films tournés dans des cadres totalement différents, donc pour moi, ces 2 films ne sont pas comparables)
Non il n'a pas a faire une critique d'un film, ça serait complètement déplacé, il ne peut que les citer en exemple et se servir d'un élément probant et un seul.
CITATION donc peut-être que tu devrais préciser ce que tu attendais afin que le professeur ou Jury comprenne car, si le jury a aimé Brazil et tu dis "ouais c'était bien mais pas suffisant" sic.... il va pas comprendre.
On ne donne jamais son avis personnel ... Ô grand jamais. On utilise le plus possible des élements objectifs. Il n'a pas a dire Brazil c'etait bien ou pas. En revanche il a dire au mieux que brazil etait composé de "ceci" et "cela" donc... mais jamais son avis personnel a moins que le jury le demande (ce qui est plus que rare).
CITATION les limbes sont un endroit philosophique et religieux où les enfants mort-né où né juste après leur naissance sont condamné à resté. Cette phrase à un sens qui me reste inconnu...remplace limbes par berceau, ou quelques chose qui attrait plus à la vie (comme la genèse...)
Il ne change absolument rien les limbes sont un état intermédiaire, flou à ne pas confondre avec les limbes des enfants ou celles des patriarches et bien d'autres.
CITATION Ironie? si non, pour moi ce sarcasme est inutile et même provocateur, à abstenir peut-être, car nous n'avons pas de robots qui prônent la paix aujourd'hui.
Sa phrase est même salvatrice et passe parfaitement le message de l'idée qu'il veut dénoncer surtout à l'oral ou il faut sortir du pur écrit.
CITATION dès que tu cites un film, il faut dire pourquoi, c'est la le bon vieux argument/exemple de la dissertation.
Pas quand on veut seulement mettre en exergue une pèriode, ici il ne fait pas une critique sur ces films (hormis le "irregardable" qu'il aurait pu eviter certes). Ici, il donne 2 élements pour situer la pèriode avec 2 oeuvres références)
CITATION (explique ce qu'est la science-fiction "so british" par rapport au reste de la science-fiction.)
Non, on est dans une épreuve de 5 points, pas un ouvrage entier, car là pour simplement parler de la vision anglaise de la science fiction c'est minimum une dizaine de pages. Cela s'appelle se noyer dans des définitions et un historique qui n'aide absolument pas a traiter le sujet de maniere concise.
CITATION assez réducteur je trouve, je n'ai pas vu tous les épisodes de la série originelle mais il y a aussi la notion de l'ambiguité de "la machine à remonter le temps" que l'on retrouve chez HG Wells et de la confrontation de l'homme à des choix difficiles.
Le sujet n'est pas l'analyse de cette oeuvre, là aussi c'est inutile. Il ne peut prendre que un axe voir deux au mieux (et encore 2 c'est deja beaucoup).
Avec ce que tu avances s'il faisait une analyse précise, après 50 pages il n'aurait que traité la premiere oeuvre qu'il cite.

Je ne quote pas la suite parce que c'est dans le même genre.

Premièrement je rappelle que c'est une option de bac pire que cela tres peu de point donc approfondir chaque exemple est impossible et même absolument a éviter au risque de prendre un plomb (enfin là 5 pts max)

Deuxiemement c'est un oral de maximum 20 minutes dont la majorité est sur le film de classe si ce que j'ai compris de Mat est correct donc en gros la matière de ce dossier sera de 5 minutes en etant optimiste...

Troisiemement...tu te rends compte de ce que tu prones ? Tu conseilles ni plus ni moins que de faire dans les 300 pages minimum.

Deja si tu arrives en suivant tes propres conseils à définir le terme science fiction et en limitant celle ci aux Etats unis en moins d'une feuille double chapeau..il y a des livres de 200 a 300 pages qui n'y arrivent pas completement mais là ça serait qu'une infime, extrêmement infime partie du sujet. Avec ce que tu dis c'est mini 30 à 40 pages facile et en etant tres synthétique.

Alors peut etre que tu n'as pas perçu que c'etait un dossier d'option, pour une épreuve orale du Bac qui tiendra pour ce mini dossier dans les 5 minutes (en fait c'est une à trois questions rapides).
Dernière modification par ketheriel le 10 juin 2008, 23:57, modifié 1 fois.
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Re: Grandeur et décadence de la science-fiction

Message non lu par lebreton »

CITATION Deja si tu arrives en suivant tes propres conseils à définir le terme science fiction et en limitant celle ci aux Etats unis en moins d'une feuille double chapeau..il y a des livres de 200 a 300 pages qui n'y arrivent pas completement mais là ça serait qu'une infime, extrêmement infime partie du sujet. Avec ce que tu dis c'est mini 30 à 40 pages facile et en etant tres synthétique.
300 pages? tu peux définir la science-fiction en quelques lignes seulement (voir le lien de Wikipédia), pas besoin de faire 300 pages vu que là notre ami parle d'une définition dans l'introduction ;)
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Re: Grandeur et décadence de la science-fiction

Message non lu par ketheriel »

CITATION 300 pages? tu peux définir la science-fiction en quelques lignes seulement (voir le lien de Wikipédia), pas besoin de faire 300 pages vu que là notre ami parle d'une définition dans l'introduction wink.gif
Qui est une définition aussi juste que la qualité de certains articles de ce même wikipédia.

Pour te donner un exemple un "que sais je" est un petit ouvrage hyper résumé et écrit en tres petit et pourtant on tape dans les 100 pages.

Et voilà l'exemple :
"La Science-Fiction, Jacques Baudou, Que Sais-je, Puf"

Mais tu en trouveras plein qui ne définiront d'ailleurs qu'une partie du terme la plupart du temps :
http://www.chaudfontaine.be/docs/2710_cata...cc663cf5070ac98


Dire plus que ce que mat a ecrit :
CITATION Durant la première moitié du vingtième siècle, ce genre ne revêtait pas encore la forme que l’on lui connait aujourd’hui. On parlait d’anticipation et de scientifiction, et elle ne possédait pas d’identité propre extrêmement marquée au cinéma. [...] et ça continue^^
Pour un oral de 2 questions c'est inutile voir carrement suicidaire.
Dernière modification par ketheriel le 11 juin 2008, 00:18, modifié 1 fois.
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Re: Grandeur et décadence de la science-fiction

Message non lu par mat vador »

Je me permet de citer mon post d'ouverture:
CITATION L'ayant achevée, je me dis que même si tout n'est certainement pas juste, même si elle passe trop vite sur certaines choses, elle peut constituer une base de sujet de discussion sympa pour qui voudra.
En cela, je suis effectivement tout à fait conscient d'avoir fait quelque chose de minimal, incomplet, tout juste bon à drainer les 5 ou 6 points qui sont disponibles sur cette partie; mais mon intention en publiant ce petit texte n'a jamais été de marteler connement ma science (je manquerais vite de munitions hélas) ni même de parler du BAC, (de ça je m'en secoue les orteils) mais bien, comme il est écrit texto en ouverture, d'y trouver une base de discussions multiples et sympas sur la science-fiction à l'écran, résultat qui a d'ailleurs été obtenu jusque ici sur ce topic. :)
CITATION car là pour simplement parler de la vision anglaise de la science fiction c'est minimum une dizaine de pages
Et puis surtout je n'ai écris aucune thèse, et je suis loin d'avoir quelque chose à dire sur les tenants et les aboutissants de la SF britannique. J'ai voulu, au début, jusqu'à remarquer que j'étais assez convenablement largué sur Dr Who, H2G2... pour lesquels je ne trouvais rien que je sache expliquer.
CITATION On ne donne jamais son avis personnel ... Ô grand jamais. On utilise le plus possible des élements objectifs. Il n'a pas a dire Brazil c'etait bien ou pas. En revanche il a dire au mieux que brazil etait composé de "ceci" et "cela" donc... mais jamais son avis personnel a moins que le jury le demande (ce qui est plus que rare).
C'est effectivement l'idéal; et j'ai déjà tapé plutôt au delà en parlant de Transformers, Mystère et compagnie. Ceci dit, je ne prend pas trop de risque étant donné le rapport de rejet viscéral qu'entretiennent la majorité des profs de cette option avec tout ce qui est télévision française et cinéma hollywoodien actuel.^^
CITATION Deuxiemement c'est un oral de maximum 20 minutes dont la majorité est sur le film de classe si ce que j'ai compris de Mat est correct donc en gros la matière de ce dossier sera de 5 minutes en etant optimiste...
Cinq minutes? Pas optimiste, onirique^^ Pour être plus précis, l'oral porte sur le film de la classe + sur 2046, Hiroshima mon amour et L'aurore. Ma partie perso, si elle est abordée, me vaudra deux, trois questions max. Peut-être une, peut-être aucune.
Dernière modification par mat vador le 11 juin 2008, 11:30, modifié 1 fois.
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Re: Grandeur et décadence de la science-fiction

Message non lu par malabar »

CITATION (mat vador,Mardi 10 Juin 2008 23h27)
CITATION car là pour simplement parler de la vision anglaise de la science fiction c'est minimum une dizaine de pages
Et puis surtout je n'ai écris aucune thèse, et je suis loin d'avoir quelque chose à dire sur les tenants et les aboutissements de la SF britannique. J'ai voulu, au début, jusqu'à remarquer que j'étais assez convenablement largué sur Dr Who, H2G2... pour lesquels je ne trouvais rien que je sache expliquer.

le film est assez dur à expliquer d'autant qu'il est fait à partir d'une série de livres qui eux-mêmes sont créés à partir d'une série radiophonique. Je pense que tu as bien fait de ne pas mentionner ce film dans ta partie personnelle vaut mieux éviter de donner au jury l'occasion, de poser une colle derrière.
en plus dans le film certains passages ne sont pas dans les livres, "le pistolet des femmes incomprises" par exemple, peut-être traité dans la série radiophonique par contre...
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Re: Grandeur et décadence de la science-fiction

Message non lu par Phénixia »

Analyses intéressante à lire :clap:

En ce qui me concerne, la SF est un genre quasiment "vital" pour moi. Je baigne dedans depuis mes 10 ans :D . Plus de 25 ans après c'est vrai que le constat est indéniable, ce genre à totalement changer.

Maintenant, il faudrait redéfinir la SF. Celle-ci doit elle continué à nous faire rêver ou doit elle coller à de l'ultra réaliste pour avoir l'espoir de subsister ?

Au jour d'aujourd'hui voir un vaisseau franchir la vitesse lumière est devenu banal au cinéma ( ou a la Tv )... Les SFX n'impressionnent plus personne. Ce qui n'était pas le cas à la fin des années 1970 et compensation de ce réve "Starwars" des années 1980, il y eu l'ultra réalisme de 2001 l'odyssée de l'espace.Pourtant quand je regarde des film tel que Enemy Mine ou Soleil Vert qui sont deux films de ces 2 décennies âge d'or de la SF, je ne peux m'empêcher de penser que parfois un film sans fioriture fait avec des maquettes fait plus SF que l'utra réalisme que nous montre la synthèse.
La synthèse rend l'univers SF plus réaliste certes mais ce réalisme poussif fait passer l'essence même de la SF à un décorum de second plan.
La SF Cinématographique daujourdhui ce cantonne plus dans le Fantastique / Horreur le genre Space Opéra n'est plus suffisant voir même vieillot.
Il a fallut le cas BsG 2003, à la Tv pour le dépoussièré. Pourtant , même si c'est la meilleur du moment, cette série j'avoue me fait peur :huh: car collant trop à nos préoccupations actuelles à tel point d'ailleurs que je ne pense pas que cette série aura le même succès dans 15 ans. ;)
Cela détruit totalement la part "du rêve" que représente le genre scienfictionel de base qu'à en comparaison B5. Cette série qui est aussi une série d'une cohérence sans faille me fait bien plus "rêver" car B5 garde malgré tout une touche intemporelle.
L'année prochaine reverra la SF celons les précurseurs en reproposant la " vision Rodenberrienne " avec de nouveau un StarTrek au cinéma. C'est là que que l'on verra si BsG et sa vision novatrice de la SF a redéfinie totalement le genre ou si la vision SF futuriste qui subisiste depuis les années 50 à encore de beaux jours devant elle.
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Re: Grandeur et décadence de la science-fiction

Message non lu par malabar »

CITATION C'est là que que l'on verra si BsG et sa vision novatrice de la SF a redéfinie totalement le genre ou si la vision SF futuriste qui subisiste depuis les années 50 à encore de beaux jours devant elle.
ce qu'il faut savoir c'est plutot si les gens sont encore réceptifs à l'idée du monde meilleur que peut véhiculer un film SF (je parle pas de BSG ici).

Beaucoup de film ou romans SF du siècle dernier donnait une vision novatrice d'une société que l'on disait à venir, et parfois dans un futur assez proche alors que lorsque l'on relit les oeuvres et regarde les films d'il y a 50 ans, on se rend compte que l'on est encore loin de pouvoir arriver à ces sociétés "carrée".

Aldous Huxley et son mouvement utopiste montrait une société dont les gens étaient répartis par castres avant même leur naissance, l'hypnopédie pour les enfants, et les castres du bas, effectuaient toutes les taches pour que les castres supérieures passaient leur journée aux loisirs. Bien sur, le mouvement utopique a fait ressortir tous les inconvénients qu'une société préformatée et la déformation de l'unicité cognitive de chacun.

Aujourd'hui, lorsque l'on parle de biométrie, de robots intelligents, de voitures intelligentes, de guidage pas satellite....cela effraye plus que attire les gens. Le fait de se savoir probablement épier dans chaque mouvement (voiture sans chauffeur guidée par relais avec un satellite et à un serveur par exemple) pousse les gens à se conforter d'une manière différente de la société de 1950, qui recherchait des besoins pour se rassurer dans la vie quotidienne alors qu'aujourd'hui la technologie fait peur et par conséquent la science-fiction ne trouve plus un grand public car beaucoup pensent (et ne veulent pas voir) une société ou un mode de vie futur qui rassemblerais toutes les peurs liées (mais rendues amicales) que la technologie impose aujourd'hui.

l'apport de la technologie et ses utilisations à des fins pas toujours très claires ne plaident en faveur de la SF auprès de la société, qui ne peut pas ressentir une joie en voyant un robot intelligent. (moi compris probablement.)

au milieu du 20ème siècle, la technologie était encore peu présente à la porté de tous et la SF permettait de pouvoir s'imaginer un futur facile, peuplé de robots domestiques qui passeraient l'aspirateur et sortiraient le chien afin que l'Homme puisse vaquer à ses loisirs.
Aujourd'hui cette vision tend à s'effriter. la haute technologie fait peur à une partie de la population et de surcroit, ils ne veulent pas voir ou lire quelque chose qui les effrait, consciemment ou inconsciemment.
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Re: Grandeur et décadence de la science-fiction

Message non lu par Artheval_Pe »

Je trouve cependant réducteur l'idée de réduire la SF à de l'anticipation technologique pure (même si c'est probablement ce qui passe le mieux en audiovisuel) ou à la vision d'un futur monde meilleur. La Science Fiction a aussi un rôle d'anticipation et de critique politique, morale et sociale. Et justement comme tu le fais remarquer, les inquiétudes des gens et les causes de ces inquiétudes sont d'excellents sujets sur lesquels la SF devrait se pencher.

La Technologie est neutre, ne l'oublions pas. Et les inquiétudes que l'on projette sur elle sont généralement mal placées car elles devraient se porter sur les personnes à l'origine des utilisations détournées de ces technologies. Un robot intelligent, le guidage par satellite, la biométrie, ou mêmes les nouvelles armes telles que le tazer ou le flashball sont des technologies qui n'ont rien d'effrayant en elle-mêmes. Le problème réside dans l'utilisation qu'on en fait (oui, même avec une arme telle que celles que j'ai citées). Le Tazer est par exemple un concept intéressant dans la mesure où il permet en théorie d'éviter l'utilisation d'une arme à feu, à courte distance, contre un suspect armé. Le problème réside autour des règles d'engagement qui lui ont été attribuées. Au lieu de limiter son usage de manière similaire à celui d'une arme à feu, l'arme a été assignée à des fonctions différentes, et sert actuellement à maitriser n'importe quel individu un tantinet menaçant ou remuant dans n'importe quelle situation. Le problème ne réside pas dans l'arme elle même, mais dans l'utilisation qui a été décidée par les décideurs en place (politiques ou hauts-fonctionnaires). Même problématique avec le Flash-ball.
Je ne parle même pas des robots intelligents ou du guidage par satellite, qui sont encore moins dangereux par nature, mais qui selon les intentions de leurs opérateurs peuvent se réléver tout aussi dangereux.
Le problème n'est pas l'évolution de la technologie, il réside dans l'esprit des hommes.
CITATION Aldous Huxley et son mouvement utopiste montrait une société dont les gens étaient répartis par castres avant même leur naissance
Oui, enfin, Huxley lui-même décrivait ce livre comme une vision pour lui de cauchemar qu'il craignait fort de voir se réaliser, du moins partiellement, dans un futur proche.
(et dont certains aspects se sont effectivements réalisés de nos jours).
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Re: Grandeur et décadence de la science-fiction

Message non lu par Phénixia »

CITATION ce qu'il faut savoir c'est plutôt si les gens sont encore réceptifs à l'idée du monde meilleur que peut véhiculer un film SF (je parle pas de BSG ici).
Il faut croire que non, puisque quant on met face à face la série BsG 2003 et le film Blade Runer qui on malgré leur 22 ans de différence, quasiment la même approche science fictionelle. ( Humain / Androide et soulèvement pour l'indépendance du à l'acquisition de conscience des Androides ) Je trouve pourtant Bsg d'un conation bien plus négative que Blade Runner.
CITATION Le problème n'est pas l'évolution de la technologie, il réside dans l'esprit des hommes
Tout à fait ! D'un avis qui n'engage que moi je ne conçois pas la SF sans extraterrestres :lol: Mais ce subterfuge d'antan pour projeter les peurs du subconscient collectif relève plus du gros monstre ou du métaphorisme de "mère nature" comme prochain film Phénomène de Nigh shiamalan. L'E.T gentil ou belliqueux n'apporte plus à la SF que des situations qui on peut-étre trop tendance à tournées en rond et donner l'impression de voir et revoir le même film. En fait aujourdhui "L'homme à peur de L'homme" le succès de Bsg vient que cette série à accru la peur du 11 septembre en jouant sur la métaphorique de la SF. Ce qui renouvelle le genre mais du coup le détruit aussi.
La SF doit elle être représenté positivement ou négativement,c'est a chaqu'un de concevoir sa propre approche de la Science fiction.
Il va de soit que le contexte d'approche au genre SF n'est pas le même d'une décénie à l'autre. Cosmoss 1999 série des années 1970 peut paraitre presque désuettes aujourd'hui pourtant son approche d'anticipation était tout aussi réaliste que la dramaturgie de Bsg.
Dernière modification par Phénixia le 11 juin 2008, 15:48, modifié 1 fois.
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Re: Grandeur et décadence de la science-fiction

Message non lu par Artheval_Pe »

Pour avoir vu le premier épisode de Cosmos 1999, je dirais quand même qu'il y a des choses intéressantes à retenir dedans. Et quand bien même ce ne serait pas le cas, ce genre d'oeuvre d'anticipations datées sont intéressantes par la comparaison qui peut être faite entre la société anticipée et la société réelle, et par les démarches qui ont conduit au concept erroné.

Personnellement, j'adore aussi la SF sans extraterrestres (Fahrenheit 491, 1984, Le Meilleur des Mondes et l'oeuvre d'Asimov), mais c'est un genre particulier...
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