[FANFIC] Blackout
[FANFIC] Blackout
MAJ de la fanfic...(j'ai dis MAJ ?, je veux dire: total remaniement !)
Dernière modification par caldwell le 01 mai 2009, 09:43, modifié 1 fois.
Re: [FANFIC] Blackout
Voici ma première fanfic.
Je m'excuse du double post à cette occasion mais vous comprendrez qu'étant donné la date de création du topic, ma fanfic serait passée inaperçue...
Je ne sais pas encore si je présenterais cette fanfic sous forme d'épisode ou de simples chapitres.
Sachez que l'histoire n'est pas vraiment située par rapport à Stargate SG-1 et qu'elle n'a aucun lien avec Stargate Atlantis (du moins, pour le moment). Les personnages présents sont les mêmes que dans la série: Mitchell, Carter, Jackson, Teal'c, Landry....et quelques autres personnages plus ou moins importants.
Voici donc, le début de l'histoire:
Prologue:
Washington, 23h17
Larry Carlson, employé modèle au service de la présidence depuis quatre ans, était de garde ce soir là. D'un pas élancé, il entra dans la salle de vidéo surveillance, un paquet de donuts à la main. Après un rapide coup d'oeil aux caméras qui retransmettaient toutes des images noires et blanches de couloirs vides, Larry s'installa dans un fauteuil en cuir noir, saisit le premier magazine qui s'offrait à sa vue et entreprit une lecture, tout en grignotant ses beignets favoris. Depuis ses débuts, Larry n'avait commis aucune faute d'inattention. Cependant, malgré les règles strictes qui pesaient sur lui, il avait finit par s'offrir quelques libertés, comme celle qu'il s'accordait en ce moment même. Motivé par l'inactivité constante dans le bâtiment à cette heure ci, Larry, au fil du temps, n'accordait plus vraiment une grande importance à la surveillance, ce qui contrastait avec l'anxiété de ses premiers jours, et qui lui ferait défault cette nuit. Après tout, il s'agissait d'un "job pénard" et bien payé comme il disait à ses amis. Ce soir là, en revanche, Larry allait faire face à un problème de taille. Alors qu'il feuilletait les pages de son magazine de voitures de sports, il ne remarqua pas qu'une des caméras semblait donner des signes de faiblesse. Il fallut attendre que la moitié d'entre-elles vacillent pour qu'enfin il relève la tête. Etonné, il tenta, en vain, de contacter son collègue à l'étage inférieur. Surpris mais pas inquiet, il retira ses pieds du bureau et se leva. Il n'eut pas le temps de saisir sa lampe torche qu'une lumière extremement intense fut retransmise par tous les écrans. Quelques dizaines de mètres plus bas, un cri retentit...
I
1.

Le lieutenant colonel Mitchell tenta d'ouvrir les yeux mais la douleur était trop grande. Il tourna la tête dans le but d'aperçevoir une personne ou un lieu qui aurait pu lui indiquer sa position. Rien. Tout était bien trop flou. Après un ultime effort pour rester éveillé, il referma les yeux et sombra dans l'inconscience.
Deux longues heures plus tard, il fut de nouveau ramener à la réalité. Des cris incessant l'entouraient et lui paraissaient très fort. La douleur lui semblait moins pesante à présent et il réussit enfin à ouvrir ses paupières. Mitchell n'en croyait pas ses yeux. Une masse verte dominait son champs de vision. Quand enfin il commenca à voir net, il discerna alors des arbres, de nombreux arbres. Le soleil perçait à travers ceux-ci et venait chauffer son visage meurtri. Tournant la tête une seconde fois, il aperçut plusieurs palmiers verdoyant et humides. Ses doutes furent otés lorsqu'il entendit les cris et les gémissement des animaux alentour.
- Je suis dans la jungle ?, s'interrogea t'il.
Il ne comprenait pas, mais ne cherchait pas non plus à comprendre ce qui s'était passé. Pour le moment, il fallait s'extraire du cockpit dans lequel il se trouvait. Avant toute chose, il verifia l'état de ses jambes en commencant par celle de droite. Il fut surpris de voir qu'outre une égratinure, il n'avait aucune lésions sévères. Le constat fut plus difficile quand il en vint à la jambe gauche. Son mollet avait été transpercé par un morceau de verre fin. Le sang coulait mais Mitchell savait que ce serait pire s'il décidait de l'enlever sans assistance médicale. Une seconde mauvaise nouvelle vint alors. Son bras gauche ne réagissait plus non plus. Le lieutenant Colonel n'avait pas l'habitude d'appeler à l'aide au moindre problème mais, dans ce cas, il n'avait pas le choix. Il releva donc la tête en direction des instruments de bord tandis que la chaleur augmentait à l'intérieur du cockpit. Tout était éteint mais ce n'est pas ce qui l'intrigua le plus. Il avait beau cherché une similitude, il en vint à la conclusion que ce n'était pas un cockpit de F-302 qu'il avait devant les yeux. Neanmoins il chercha à allumer cet attirail éléctronique pour contacter quelqu'un. Alors qu'il tournait des boutons au hasard, il ne put s'empecher de remarquer les nombreuses tâches de sang dont le cockpit était recouvert.
- Quoi qu'il se soit passé, ce fut violent, pensa t-il.
Alors qu'il avait la main sur un interrupteur, il sentit son esprit partir ailleurs. Son cockpit reprit vie. Il était dans le ciel et volait à grande vitesse. En se penchant, il apercevait une jungle dense qui s'étendait sur toute la surface de la planète. Il fut ramener à se concentrer sur son vol. Un triangle rouge était apparut sur un écran. Tout était vide de sens pour Cameron. Peu de temps après, un bruit sourd se fit entendre. L'appareil partit en vrille et une épaisse fumée noire s'échappait des moteurs. Quelques secondes plus tard, Mitchell s'écrasait.
Voila la fin de mon.."1." !
Si vous désirez des indications pour les flashback, les paroles des persos etc... demandez moi. J'aimerais connaitre vos avis sur ma "technique" d'écriture, puis sur l'histoire elle même. Merci. La suite est en cour d'écriture
Je m'excuse du double post à cette occasion mais vous comprendrez qu'étant donné la date de création du topic, ma fanfic serait passée inaperçue...
Je ne sais pas encore si je présenterais cette fanfic sous forme d'épisode ou de simples chapitres.
Sachez que l'histoire n'est pas vraiment située par rapport à Stargate SG-1 et qu'elle n'a aucun lien avec Stargate Atlantis (du moins, pour le moment). Les personnages présents sont les mêmes que dans la série: Mitchell, Carter, Jackson, Teal'c, Landry....et quelques autres personnages plus ou moins importants.
Voici donc, le début de l'histoire:
Prologue:
Washington, 23h17
Larry Carlson, employé modèle au service de la présidence depuis quatre ans, était de garde ce soir là. D'un pas élancé, il entra dans la salle de vidéo surveillance, un paquet de donuts à la main. Après un rapide coup d'oeil aux caméras qui retransmettaient toutes des images noires et blanches de couloirs vides, Larry s'installa dans un fauteuil en cuir noir, saisit le premier magazine qui s'offrait à sa vue et entreprit une lecture, tout en grignotant ses beignets favoris. Depuis ses débuts, Larry n'avait commis aucune faute d'inattention. Cependant, malgré les règles strictes qui pesaient sur lui, il avait finit par s'offrir quelques libertés, comme celle qu'il s'accordait en ce moment même. Motivé par l'inactivité constante dans le bâtiment à cette heure ci, Larry, au fil du temps, n'accordait plus vraiment une grande importance à la surveillance, ce qui contrastait avec l'anxiété de ses premiers jours, et qui lui ferait défault cette nuit. Après tout, il s'agissait d'un "job pénard" et bien payé comme il disait à ses amis. Ce soir là, en revanche, Larry allait faire face à un problème de taille. Alors qu'il feuilletait les pages de son magazine de voitures de sports, il ne remarqua pas qu'une des caméras semblait donner des signes de faiblesse. Il fallut attendre que la moitié d'entre-elles vacillent pour qu'enfin il relève la tête. Etonné, il tenta, en vain, de contacter son collègue à l'étage inférieur. Surpris mais pas inquiet, il retira ses pieds du bureau et se leva. Il n'eut pas le temps de saisir sa lampe torche qu'une lumière extremement intense fut retransmise par tous les écrans. Quelques dizaines de mètres plus bas, un cri retentit...
I
1.

Le lieutenant colonel Mitchell tenta d'ouvrir les yeux mais la douleur était trop grande. Il tourna la tête dans le but d'aperçevoir une personne ou un lieu qui aurait pu lui indiquer sa position. Rien. Tout était bien trop flou. Après un ultime effort pour rester éveillé, il referma les yeux et sombra dans l'inconscience.
Deux longues heures plus tard, il fut de nouveau ramener à la réalité. Des cris incessant l'entouraient et lui paraissaient très fort. La douleur lui semblait moins pesante à présent et il réussit enfin à ouvrir ses paupières. Mitchell n'en croyait pas ses yeux. Une masse verte dominait son champs de vision. Quand enfin il commenca à voir net, il discerna alors des arbres, de nombreux arbres. Le soleil perçait à travers ceux-ci et venait chauffer son visage meurtri. Tournant la tête une seconde fois, il aperçut plusieurs palmiers verdoyant et humides. Ses doutes furent otés lorsqu'il entendit les cris et les gémissement des animaux alentour.
- Je suis dans la jungle ?, s'interrogea t'il.
Il ne comprenait pas, mais ne cherchait pas non plus à comprendre ce qui s'était passé. Pour le moment, il fallait s'extraire du cockpit dans lequel il se trouvait. Avant toute chose, il verifia l'état de ses jambes en commencant par celle de droite. Il fut surpris de voir qu'outre une égratinure, il n'avait aucune lésions sévères. Le constat fut plus difficile quand il en vint à la jambe gauche. Son mollet avait été transpercé par un morceau de verre fin. Le sang coulait mais Mitchell savait que ce serait pire s'il décidait de l'enlever sans assistance médicale. Une seconde mauvaise nouvelle vint alors. Son bras gauche ne réagissait plus non plus. Le lieutenant Colonel n'avait pas l'habitude d'appeler à l'aide au moindre problème mais, dans ce cas, il n'avait pas le choix. Il releva donc la tête en direction des instruments de bord tandis que la chaleur augmentait à l'intérieur du cockpit. Tout était éteint mais ce n'est pas ce qui l'intrigua le plus. Il avait beau cherché une similitude, il en vint à la conclusion que ce n'était pas un cockpit de F-302 qu'il avait devant les yeux. Neanmoins il chercha à allumer cet attirail éléctronique pour contacter quelqu'un. Alors qu'il tournait des boutons au hasard, il ne put s'empecher de remarquer les nombreuses tâches de sang dont le cockpit était recouvert.
- Quoi qu'il se soit passé, ce fut violent, pensa t-il.
Alors qu'il avait la main sur un interrupteur, il sentit son esprit partir ailleurs. Son cockpit reprit vie. Il était dans le ciel et volait à grande vitesse. En se penchant, il apercevait une jungle dense qui s'étendait sur toute la surface de la planète. Il fut ramener à se concentrer sur son vol. Un triangle rouge était apparut sur un écran. Tout était vide de sens pour Cameron. Peu de temps après, un bruit sourd se fit entendre. L'appareil partit en vrille et une épaisse fumée noire s'échappait des moteurs. Quelques secondes plus tard, Mitchell s'écrasait.
Voila la fin de mon.."1." !
Si vous désirez des indications pour les flashback, les paroles des persos etc... demandez moi. J'aimerais connaitre vos avis sur ma "technique" d'écriture, puis sur l'histoire elle même. Merci. La suite est en cour d'écriture
Dernière modification par caldwell le 01 juin 2009, 18:28, modifié 1 fois.
- Rufus Shinra
- Lieutenant Général
- Messages : 2885
- Inscrit : 20 févr. 2006, 07:24
- Pays : Equestria
- Lieu : Voir ci-dessous
-
Re: [FANFIC] Blackout
Le style d'écriture n'est pas mauvais, de même que l'orthographe (ce qui est assez rare sur SGF). Le début se lit bien et donne envie de connaître la suite, même si la présence du résumé spoiler est un peu déplacée : Tu nous fais nous poser beaucoup de questions avec ce début, ce qui est excellent, mais il ne faudrait pas nous donner des réponses aussi vite avec le résumé.
Bref, contrairement à moult autres fics ici, j'ai envie de connaître la suite.
Bref, contrairement à moult autres fics ici, j'ai envie de connaître la suite.
Effet Papillon :
Un avenir possible, moins sûr et plus complexe pour des galaxies porteuses d'un mélange explosif : vide de pouvoir, héritages vivants et ambitions multiples.
Tomes I et II terminés, Tome III en cours
scifi-fanseries.forumpro.fr
Membre du Club des Anciens et maître Ad Hoc de la mythologie stargatienne.
Spécialiste incontesté du déploiement inapproprié de poneys pastel.
Rangil : Les lois de la logique sont les fesses de tout le monde, Rufus.
Ne cliquez pas sur mon nom !
Un avenir possible, moins sûr et plus complexe pour des galaxies porteuses d'un mélange explosif : vide de pouvoir, héritages vivants et ambitions multiples.
Tomes I et II terminés, Tome III en cours
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Spécialiste incontesté du déploiement inapproprié de poneys pastel.
Rangil : Les lois de la logique sont les fesses de tout le monde, Rufus.
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- Samus Aran
- Premier Lieutenant
- Messages : 336
- Inscrit : 02 janv. 2009, 00:44
- Pays : France
-
Re: [FANFIC] Blackout
Moi aussi j'ai vraiment envie de connaître la suite.
C'est très bien écrit, presque pas de fautes, c'est mystérieux, tout ce qu'il faut pour une accroche.
Mais en effet, faire gaffe à ne pas déjà donner des réponses, ce serait dommage...
C'est très bien écrit, presque pas de fautes, c'est mystérieux, tout ce qu'il faut pour une accroche.
Mais en effet, faire gaffe à ne pas déjà donner des réponses, ce serait dommage...
- massalia
- Brigadier Général
- Messages : 1037
- Inscrit : 03 avr. 2009, 18:28
- Pays : france
- Lieu : Système solaire
-
Re: [FANFIC] Blackout
Pareil ça commence trés bien et j'ai hate de voir la suite !
--------------It's not a Stargate! It's a door to the heaven.---------------
Before the network it was the fleets ! Before diplomacy there were soldiers !
Our influence stopped the rachni, but before that we held the lines !
Our influence stopped the krogan, but before that we held the lines !
In the battle today we will hold the lines.
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Re: [FANFIC] Blackout
2.

La salle de conférence du SGC était pleine à craquée de scientifiques et de militaires. Tous échangeait des idées plus ou moins farfelues au milieu des tasses de café, rapports de mission et cartographies stellaires. Le général Landry s'était rendu dans son bureau afin de téléphoner en paix. Son interlocuteur n'était pas celui qu'il pensait joindre et cela le contrariait beaucoup. Cependant, il n'avait pas le coeur à demander de plus amples explications. Un problème plus grave était survenu et il avait fait appel à une poignée de scientifiques censés être les plus doués pour le résoudre. Quand Landry raccrocha le téléphone rouge, il resta figer devant les diplômes qui ornaient les murs de son bureau.
Cela fait 2 ans. Je ne vais pas reculer maintenant. Il émergea de ses pensées et atteignit la salle de briefing ou les conversations cessèrent aussitôt. Landry resta bouche bée un instant, en les regardant tous, tour à tour. C'est un moment délicat et ils sont la pour me soutenir. Il prit enfin la parole.
-Messieurs, cela fait maintenant douze heures qu'SG-1 à disparu. J'apprécie vos discussions en terme de mathématiques, physique et je ne sais quoi mais je veux des solutions et je les veux maintenant, dit-il en haussant le ton.
Tous se remirent au travail dans un calme saisissant. Le général quand à lui, se dirigea lentement vers la baie vitrée qui le separait de la salle d'embarquement et fixa pendant de longues minutes les militaires, qui, plus bas, se préparait au pire.
Je n'ai pas le droit d'en perdre d'autre.

Samantha Carter était inconsciente mais elle percevait quelques paroles incompréhensibles. Ses yeux étaient grands ouverts mais sa vision était troublée, très floue. Devant elle, une silhouette noire bougeait et lui secouait légèrement la tête inlassablement dans le but de la ramener à la raison. Les mots que cette personne prononcait semblaient répétitifs. Au loin quelques lumières clignotaient et Samantha cru aperçevoir des étincelles. Quelques secondes passèrent mais elles lui parurent interminables. Elle retrouvait la vue peu à peu et avait maintenant la certitude que l'inconnu qui trônait devant elle était de sexe masculin. Son ouie perçut alors quelques sons familiers. Sam, Sam.
Sam. Le diminutif de Samantha n'était employé que par les proches ou les amis du lieutenant colonel. Quoi qu'il en soit, la personne qui l'agitait était familière et cela eu pour effet de la rassurer.
-Papa ? pensa t-elle.
La réponse était tout autre. Devant elle, fou d'inquiétude, Daniel Jackson s'activait à réanimer sa coéquipière.
-Sam tu m'entends ? Réponds moi !
Carter voulait répondre mais sa mâchoire en avait décidé autrement. Lorqu'elle put enfin articuler, ses premiers mots réconfortèrent le Dr Jackson.
-Da..Daniel ?
Jackson avait le sourire aux lèvres. Alors que d'autres auraient perdus tout espoir, il s'était accroché à la conviction que Samantha était encore vivante. Il fallait maintenant être sur que cette dernière n'était pas blessée.
-Est ce que tu vas bien ? Tu as mal quelque part ?
Samantha regarda autour d'elle avant de répondre. Elle vit un environnement sombre ponctuer de bruits sourds et d'une alarme incessante. L'endroit lui disait quelque chose et elle aurait sans doute mis quelques minutes à savoir quoi, si elle n'avait pas remarquer l'inscription "Odyssey" sur l'un des murs qui l'entouraient. Elle tenta de faire bouger son corps. Contre toute attente, celui ci répondit favorablement.
-Oui, bredouilla t-elle
-Parfait, dit Daniel en se jetant en arrière, rassuré, le sentiment du devoir accomplit.
Il pouvait enfin souffler. Carter tenta de se lever mais peut être était ce trop prématuré. Elle fut contrainte de rester allongée sur le sol. En observant les alentours, elle vit des corps étalés par terre et de nombreuses traces de sang. L'un des ordinateurs, qui n'avait pas été coupé, retransmettait le message "Connection Lost". Une fumée épaisse s'échappait des flammes qui bordaient la salle de contrôle du vaisseau. Son regard se fixa sur la grande vitre du pont ou elle pensait voir un paysage tout autre. Malheureusement, la vue était obstruée. Lorqu'elle observa attentivement ce qui la séparait du paysage, elle n'en cru pas ses yeux.
-Du sable ? demanda t-elle à Daniel
Ce dernier acquiesa d'un signe de la tête.
-Mais qu'est ce qui s'est passé ? poursuit-elle
-Si seulement je le savais Sam, si seulement je le savais !
La pièce était sombre, plongée dans le noir pour tenter de l'isoler de la chaleur extérieure. Deux hommes était assis dans ce qui semblait être un bureau. Le premier, fumait un cigare et laissait s'échapper la fumée sans ce soucier de son homologue. Il posa finalement les mains à plat sur la table et s'adressa à son invité.
-Est-ce que tout c'est bien passé ? dit-il avec une voix rauque
-Très bien, répondit le deuxième homme non sans anxiété.
-Vous savez cependant que ce n'est pas terminé.
-En effet et je suis à votre entière disposition, monsieur.
L'homme au cigare se redressa dans son fauteil en cuir et saisit un dossier de la pile qui figurait sur son bureau. Il le jeta vulgairement au second.
-Il nous reste quatres hommes. Vous n'avez pas le droit à l'erreur.
Voila pour mon "2".
Il y a pas encore d'action, ce qui peut dérouter certains, mais ca va venir !
Si vous avez des recommandations, je vous écoute. L'histoire de ma fanfic est déjà globalement déterminée mais si vous désirez lire des choses en particulier, proposez moi !

La salle de conférence du SGC était pleine à craquée de scientifiques et de militaires. Tous échangeait des idées plus ou moins farfelues au milieu des tasses de café, rapports de mission et cartographies stellaires. Le général Landry s'était rendu dans son bureau afin de téléphoner en paix. Son interlocuteur n'était pas celui qu'il pensait joindre et cela le contrariait beaucoup. Cependant, il n'avait pas le coeur à demander de plus amples explications. Un problème plus grave était survenu et il avait fait appel à une poignée de scientifiques censés être les plus doués pour le résoudre. Quand Landry raccrocha le téléphone rouge, il resta figer devant les diplômes qui ornaient les murs de son bureau.
Cela fait 2 ans. Je ne vais pas reculer maintenant. Il émergea de ses pensées et atteignit la salle de briefing ou les conversations cessèrent aussitôt. Landry resta bouche bée un instant, en les regardant tous, tour à tour. C'est un moment délicat et ils sont la pour me soutenir. Il prit enfin la parole.
-Messieurs, cela fait maintenant douze heures qu'SG-1 à disparu. J'apprécie vos discussions en terme de mathématiques, physique et je ne sais quoi mais je veux des solutions et je les veux maintenant, dit-il en haussant le ton.
Tous se remirent au travail dans un calme saisissant. Le général quand à lui, se dirigea lentement vers la baie vitrée qui le separait de la salle d'embarquement et fixa pendant de longues minutes les militaires, qui, plus bas, se préparait au pire.
Je n'ai pas le droit d'en perdre d'autre.

Samantha Carter était inconsciente mais elle percevait quelques paroles incompréhensibles. Ses yeux étaient grands ouverts mais sa vision était troublée, très floue. Devant elle, une silhouette noire bougeait et lui secouait légèrement la tête inlassablement dans le but de la ramener à la raison. Les mots que cette personne prononcait semblaient répétitifs. Au loin quelques lumières clignotaient et Samantha cru aperçevoir des étincelles. Quelques secondes passèrent mais elles lui parurent interminables. Elle retrouvait la vue peu à peu et avait maintenant la certitude que l'inconnu qui trônait devant elle était de sexe masculin. Son ouie perçut alors quelques sons familiers. Sam, Sam.
Sam. Le diminutif de Samantha n'était employé que par les proches ou les amis du lieutenant colonel. Quoi qu'il en soit, la personne qui l'agitait était familière et cela eu pour effet de la rassurer.
-Papa ? pensa t-elle.
La réponse était tout autre. Devant elle, fou d'inquiétude, Daniel Jackson s'activait à réanimer sa coéquipière.
-Sam tu m'entends ? Réponds moi !
Carter voulait répondre mais sa mâchoire en avait décidé autrement. Lorqu'elle put enfin articuler, ses premiers mots réconfortèrent le Dr Jackson.
-Da..Daniel ?
Jackson avait le sourire aux lèvres. Alors que d'autres auraient perdus tout espoir, il s'était accroché à la conviction que Samantha était encore vivante. Il fallait maintenant être sur que cette dernière n'était pas blessée.
-Est ce que tu vas bien ? Tu as mal quelque part ?
Samantha regarda autour d'elle avant de répondre. Elle vit un environnement sombre ponctuer de bruits sourds et d'une alarme incessante. L'endroit lui disait quelque chose et elle aurait sans doute mis quelques minutes à savoir quoi, si elle n'avait pas remarquer l'inscription "Odyssey" sur l'un des murs qui l'entouraient. Elle tenta de faire bouger son corps. Contre toute attente, celui ci répondit favorablement.
-Oui, bredouilla t-elle
-Parfait, dit Daniel en se jetant en arrière, rassuré, le sentiment du devoir accomplit.
Il pouvait enfin souffler. Carter tenta de se lever mais peut être était ce trop prématuré. Elle fut contrainte de rester allongée sur le sol. En observant les alentours, elle vit des corps étalés par terre et de nombreuses traces de sang. L'un des ordinateurs, qui n'avait pas été coupé, retransmettait le message "Connection Lost". Une fumée épaisse s'échappait des flammes qui bordaient la salle de contrôle du vaisseau. Son regard se fixa sur la grande vitre du pont ou elle pensait voir un paysage tout autre. Malheureusement, la vue était obstruée. Lorqu'elle observa attentivement ce qui la séparait du paysage, elle n'en cru pas ses yeux.
-Du sable ? demanda t-elle à Daniel
Ce dernier acquiesa d'un signe de la tête.
-Mais qu'est ce qui s'est passé ? poursuit-elle
-Si seulement je le savais Sam, si seulement je le savais !
La pièce était sombre, plongée dans le noir pour tenter de l'isoler de la chaleur extérieure. Deux hommes était assis dans ce qui semblait être un bureau. Le premier, fumait un cigare et laissait s'échapper la fumée sans ce soucier de son homologue. Il posa finalement les mains à plat sur la table et s'adressa à son invité.
-Est-ce que tout c'est bien passé ? dit-il avec une voix rauque
-Très bien, répondit le deuxième homme non sans anxiété.
-Vous savez cependant que ce n'est pas terminé.
-En effet et je suis à votre entière disposition, monsieur.
L'homme au cigare se redressa dans son fauteil en cuir et saisit un dossier de la pile qui figurait sur son bureau. Il le jeta vulgairement au second.
-Il nous reste quatres hommes. Vous n'avez pas le droit à l'erreur.
Voila pour mon "2".
Il y a pas encore d'action, ce qui peut dérouter certains, mais ca va venir !
Si vous avez des recommandations, je vous écoute. L'histoire de ma fanfic est déjà globalement déterminée mais si vous désirez lire des choses en particulier, proposez moi !
Dernière modification par caldwell le 01 juin 2009, 11:03, modifié 1 fois.
- Samus Aran
- Premier Lieutenant
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- Inscrit : 02 janv. 2009, 00:44
- Pays : France
-
Re: [FANFIC] Blackout
Whaou!
Très bien écrit, toujours aussi mystérieux, peu de dialogue mais retranscription des pensées des personnages, bref que du bon.
J'ai hâte de connaître la suite en tout cas.
Très bien écrit, toujours aussi mystérieux, peu de dialogue mais retranscription des pensées des personnages, bref que du bon.
J'ai hâte de connaître la suite en tout cas.
Re: [FANFIC] Blackout
3.

- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, répétait-il depuis des heures.
A genoux dans une minuscule cellule aux murs noirs, les poings liés, Teal'c balayait du regard les alentours dans l'espoir de trouver son mystérieux interrogateur. La voix était on ne peut plus humaine et s'exprimait dans un anglais impeccable. Les gouttes de sueur reluisaient sur le front de l'ancien Prima d'Apophis. Dès qu'elles atteignaient les plaies de son visage, la douleur se faisait sentir. Teal'c avait été réveillé dix heures plus tôt par une lumière intense qui s'échappait d'une ouverture indécelable du plafond de sa cellule, pour venir frapper son visage. Le Jaffa pensait n'avoir aucun mal à mentir à son tortionnaire si celui ci n'usait pas de méthodes de déstabilisation. Ce fut pourtant le cas. Lassé de n'obtenir que des mensonges grotesques, ce dernier diffusa en continu des ultrasons pointés en direction de Teal'c. La souffrance était atroce. Il ne pouvait plus tenir debout et finit par tomber à genoux sur un sol de pierre froid. L'agresseur ne lâchait pas prise.
- Ou est Sg-1 ? demanda t-il une ultime fois
- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, répondit encore Teal'c
Le silence qui suivit lui glaça le sang. Des craquements se firent entendre aux extrémités de la pièce, puis des bruits de pas et des grincements, de plus en plus nombreux. Soudain, un champs de force dont Teal'c n'avait pas entendu parler jaillit avant de s'éteindre aussi rapidement qu'il était apparut. Une masse sombre entra. La silhouette était imposante et tenait des outils inconnus dans sa main gauche. La lumière vira au rouge. L'homme se déplaca jusqu'à se retrouver derrière Teal'c. Ce dernier s'était préparé physiquement et mentalement mais la douleur qui allait suivre était abominable.

Les trois équipe SG étaient fin prêtes en salle d'embarquement lorsque Landry entra. Tous les regards se tournèrent vers le général. La tension était palpable mais chacun savait à quoi s'attendre. De tous cotés, les caisses d'armes cotoyaient les vivres. Les hommes comme les femmes qui participaient à cette mission s'était préparer durement. Le moment était venu. Landry avait dans un premier temps pensé à dire quelques mots avant le départ de ses troupes. Mais il se résigna à ne pas augmenter la pression qui pesait sur elles. Il se tourna en direction de Walter qui attendait patiemment en salle de contrôle. D'un signe de la tête, immédiatement interprété par ce dernier, le général lançait l'opération.
-Début de la séquence d'activation, dit Walter dans le micro.
La voix résonnait dans la tête de Landry. Quelques secondes passèrent et le cadran de la porte tournait. A chaque arrêt sur un chevron, Landry se sentait de plus en plus responsable de ce qui arrivait. Quatre, Cinq, puis Six chevrons s'activèrent.
Alors que la séquence était en bonne voie, elle s'interrompit, et le cadran cessa de tourner.
Le général, étonné, fit volte face.
-Walter que se passe t-il ? demanda t-il sur un ton proche de l'énervement
Ce dernier, en salle de contrôle, haussa les épaules en montrant du doigt un homme à ses cotés. Celui ci était vêtu en costume noir surmontant une chemise blanche à carreaux et une cravate rouge. Un costume parfait. L'homme se pencha en direction du micro.
-Général Landry, toute opération est suspendue jusqu'à nouvel ordre.
Le général n'en revenait pas. Furieux, il remonta les escaliers pour rejoindre l'opportun qui avait osé interrompre une mission de sauvetage sans précédent. Arrivé en salle de contrôle, il marcha d'un pas agressif vers ce dernier.
- Qu'est ce qui se passe, enfin ? Vous rendez vous compte de ce que vous venez de faire ?
Vous n'avez aucun droit de contester mes ordres. Dois-je vous rappeler que je suis le général ici ?
- Monsieurs calmez vous je vous en prie. Je tiens, tout d'abord, à me présenter. Je suis l'agent Robert Garrett et je viens directement du Pentagone pour vous dire de stopper vos missions.
- Merci, jusque là, je crois que j'avais remarqué !, lança Landry d'un ton colérique.
- Pour faire simple monsieurs, permettez moi de vous demandez si vous disposez d'une télévision ?
- Pardon ? C'est une blague c'est ca ? Elle est de très mauvais goût mon garçon !
- Ce n'est absolument pas une farce, monsieurs, dit clairement l'agent Garrett.
Landry poussa un soupir. Excédé, il monta au niveau vingt-sept en faisant signe à son invité non désiré de le suivre. En haut, en présence de Walter, de soldats et de quelques curieux, il alluma un écran. L'image apparut. La chaîne cablée retransmettait un journal télévisé. A la vue du visage du présentateur, Landry devinait que quelque chose n'allait pas. Cependant, cette fois ci, il y avait une différence. Il monta le son.
...qui semblerait n'avoir aucune piste sérieuse sur laquelle enquêter à cette heure ci. Le crime, effroyable, aurait été commis en plein coeur de la maison blanche, la nuit dernière...
Ces mots suffirent au général pour s'imaginer le pire.
-Que c'est t-il passé ?, demanda t-il, la colère retombée, à l'agent qui se trouvait derrière lui.
-Le président Henry Hayes a été assassiné et, dans l'attente de l'investiture du vice président en fonction, toute opération est suspendue.
Fin du "3" !

- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, répétait-il depuis des heures.
A genoux dans une minuscule cellule aux murs noirs, les poings liés, Teal'c balayait du regard les alentours dans l'espoir de trouver son mystérieux interrogateur. La voix était on ne peut plus humaine et s'exprimait dans un anglais impeccable. Les gouttes de sueur reluisaient sur le front de l'ancien Prima d'Apophis. Dès qu'elles atteignaient les plaies de son visage, la douleur se faisait sentir. Teal'c avait été réveillé dix heures plus tôt par une lumière intense qui s'échappait d'une ouverture indécelable du plafond de sa cellule, pour venir frapper son visage. Le Jaffa pensait n'avoir aucun mal à mentir à son tortionnaire si celui ci n'usait pas de méthodes de déstabilisation. Ce fut pourtant le cas. Lassé de n'obtenir que des mensonges grotesques, ce dernier diffusa en continu des ultrasons pointés en direction de Teal'c. La souffrance était atroce. Il ne pouvait plus tenir debout et finit par tomber à genoux sur un sol de pierre froid. L'agresseur ne lâchait pas prise.
- Ou est Sg-1 ? demanda t-il une ultime fois
- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, répondit encore Teal'c
Le silence qui suivit lui glaça le sang. Des craquements se firent entendre aux extrémités de la pièce, puis des bruits de pas et des grincements, de plus en plus nombreux. Soudain, un champs de force dont Teal'c n'avait pas entendu parler jaillit avant de s'éteindre aussi rapidement qu'il était apparut. Une masse sombre entra. La silhouette était imposante et tenait des outils inconnus dans sa main gauche. La lumière vira au rouge. L'homme se déplaca jusqu'à se retrouver derrière Teal'c. Ce dernier s'était préparé physiquement et mentalement mais la douleur qui allait suivre était abominable.

Les trois équipe SG étaient fin prêtes en salle d'embarquement lorsque Landry entra. Tous les regards se tournèrent vers le général. La tension était palpable mais chacun savait à quoi s'attendre. De tous cotés, les caisses d'armes cotoyaient les vivres. Les hommes comme les femmes qui participaient à cette mission s'était préparer durement. Le moment était venu. Landry avait dans un premier temps pensé à dire quelques mots avant le départ de ses troupes. Mais il se résigna à ne pas augmenter la pression qui pesait sur elles. Il se tourna en direction de Walter qui attendait patiemment en salle de contrôle. D'un signe de la tête, immédiatement interprété par ce dernier, le général lançait l'opération.
-Début de la séquence d'activation, dit Walter dans le micro.
La voix résonnait dans la tête de Landry. Quelques secondes passèrent et le cadran de la porte tournait. A chaque arrêt sur un chevron, Landry se sentait de plus en plus responsable de ce qui arrivait. Quatre, Cinq, puis Six chevrons s'activèrent.
Alors que la séquence était en bonne voie, elle s'interrompit, et le cadran cessa de tourner.
Le général, étonné, fit volte face.
-Walter que se passe t-il ? demanda t-il sur un ton proche de l'énervement
Ce dernier, en salle de contrôle, haussa les épaules en montrant du doigt un homme à ses cotés. Celui ci était vêtu en costume noir surmontant une chemise blanche à carreaux et une cravate rouge. Un costume parfait. L'homme se pencha en direction du micro.
-Général Landry, toute opération est suspendue jusqu'à nouvel ordre.
Le général n'en revenait pas. Furieux, il remonta les escaliers pour rejoindre l'opportun qui avait osé interrompre une mission de sauvetage sans précédent. Arrivé en salle de contrôle, il marcha d'un pas agressif vers ce dernier.
- Qu'est ce qui se passe, enfin ? Vous rendez vous compte de ce que vous venez de faire ?
Vous n'avez aucun droit de contester mes ordres. Dois-je vous rappeler que je suis le général ici ?
- Monsieurs calmez vous je vous en prie. Je tiens, tout d'abord, à me présenter. Je suis l'agent Robert Garrett et je viens directement du Pentagone pour vous dire de stopper vos missions.
- Merci, jusque là, je crois que j'avais remarqué !, lança Landry d'un ton colérique.
- Pour faire simple monsieurs, permettez moi de vous demandez si vous disposez d'une télévision ?
- Pardon ? C'est une blague c'est ca ? Elle est de très mauvais goût mon garçon !
- Ce n'est absolument pas une farce, monsieurs, dit clairement l'agent Garrett.
Landry poussa un soupir. Excédé, il monta au niveau vingt-sept en faisant signe à son invité non désiré de le suivre. En haut, en présence de Walter, de soldats et de quelques curieux, il alluma un écran. L'image apparut. La chaîne cablée retransmettait un journal télévisé. A la vue du visage du présentateur, Landry devinait que quelque chose n'allait pas. Cependant, cette fois ci, il y avait une différence. Il monta le son.
...qui semblerait n'avoir aucune piste sérieuse sur laquelle enquêter à cette heure ci. Le crime, effroyable, aurait été commis en plein coeur de la maison blanche, la nuit dernière...
Ces mots suffirent au général pour s'imaginer le pire.
-Que c'est t-il passé ?, demanda t-il, la colère retombée, à l'agent qui se trouvait derrière lui.
-Le président Henry Hayes a été assassiné et, dans l'attente de l'investiture du vice président en fonction, toute opération est suspendue.
Fin du "3" !
Dernière modification par caldwell le 01 juin 2009, 11:05, modifié 1 fois.
- Samus Aran
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Re: [FANFIC] Blackout
Toujours aussi bien. Très bonne idée d'intégrer le personnages de Hayes (même si en fait tu l'as dés-intégrer...), par contre je m'étonnes un peu que personne au SGC n'ai été au courant plus tôt de la situation, vu que l'agent Garrett a eu le temps de faire le voyage Pentagone- Cheyenne Mountain, le crime a au moins été commis plusieurs heures auparavant...et en plus "la nuit dernière"...
Bonne chance pour la suite.
Bonne chance pour la suite.
Re: [FANFIC] Blackout
Bien vu en effet. Est ce que l'explication suivante est plausible:
Le pentagone a dans un premier temps éviter d'ébruiter l'affaire dans l'espoir de trouver un coupable avant que les médias soient au courant...histoire de pas trop passer pour des incompétents....mais cependant, ne trouvant pas, ils ont renoncés...
merci de ta réponse. Je ne développe pas trop mes arguments parce que je suis en cours là...
La suite arrive bientôt.
Le pentagone a dans un premier temps éviter d'ébruiter l'affaire dans l'espoir de trouver un coupable avant que les médias soient au courant...histoire de pas trop passer pour des incompétents....mais cependant, ne trouvant pas, ils ont renoncés...
merci de ta réponse. Je ne développe pas trop mes arguments parce que je suis en cours là...
La suite arrive bientôt.
- massalia
- Brigadier Général
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Re: [FANFIC] Blackout
Bien !
j'aime beaucoup et je suis impatient de savoir ce qui arrive à SG1 et le fin mot de l'histoire sur le meurtre du président .
Par contre Vala n'est pas mentionnée ? Elle va l'être en temps que membre de SG1 ...?


Par contre Vala n'est pas mentionnée ? Elle va l'être en temps que membre de SG1 ...?
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Before the network it was the fleets ! Before diplomacy there were soldiers !
Our influence stopped the rachni, but before that we held the lines !
Our influence stopped the krogan, but before that we held the lines !
In the battle today we will hold the lines.
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Re: [FANFIC] Blackout
N'étant pas un personnage que j'apprécie beaucoup, je ne pense pas que Vala sera de la partie. Disons qu'elle est retournée voler sur d'autres planètes !CITATION (massalia,Mercredi 06 Mai 2009 13h21) Bien !j'aime beaucoup et je suis impatient de savoir ce qui arrive à SG1 et le fin mot de l'histoire sur le meurtre du président .
![]()
Par contre Vala n'est pas mentionnée ? Elle va l'être en temps que membre de SG1 ...?
J'ai beaucoup de travail en ce moment (c'est ca la S) donc je ne sais pas quand je pourrais écrire la suite...
Re: [FANFIC] Blackout
4.

Mitchell s'était extrait tant bien que mal de son chasseur. Sa jambe blessée lui avait compliquée la tâche. Cependant, il réussit à se lever, passer sa tête au milieu du verre brisé du cockpit et se jeter en arrière sans hésitation. La chute n'avait pas été très violente, il avait atterrit dans la boue qui entourait la zone de crash. Le lieutenant colonel était maintenant assis sur un rocher, face à son appareil. A l'aide d'une fronde d'une des plantes qui l'entouraient, probablement une fougère, il enveloppa son bras gauche ainsi que son mollet. L'humidité de ce lieu tropical avait appaisé ses blessures. Le stress avait maintenant laissé place au calme, à la réflexion. Ou suis-je ?, se dit-il. Devant lui, à moitié enterré, l'engin le laissait perplexe. Certes, il ne se souvenait pas l'avoir vu auparavant mais la technologie qui composait cet appareil était sans aucun doute terrienne. L'anglais qui figurait sur les inscriptions l'avait rassuré, il n'avait rien à craindre. Sur le fuselage d'une des ailes, il décela un code. X-300. Mitchell fut surpris. La ressemblance du nom de code avec celui de son habituel F-302 ne passait pas inaperçu. Cependant, le "X" n'avait pas sa place. En effet, la lettre "X" symbolisait la version prototype d'un chasseur de l'Air Force. Impossible qu'il soit tester ailleurs que sur Terre. Alors, peut être suis-je sur Terre, pensa t-il. Ses pensées furent interrompues.
Dans le ciel si bleu de la planète, un vombrissement sourd se fit entendre. Quelques secondes plus tard, deux vaisseaux entraient dans le champs de vision de Mitchell. L'atterrissage mouvementé de ce dernier avait laissé des traces. Nombreux étaient les arbres aux branches arrachées et tombées sur le sol. Ce brusque incident avait suffit à alerté la population alentour. Mitchell resta figé. L'un des deux vaisseaux continua sa route et s'éloigna. L'autre, en revanche, se stabilisa au dessus de l'homme. Le bruit des moteurs était assourdissant. L'engin fit une rotation de cent quatre vingt degré avait de descendre d'une dizaine de mètre d'altitude. Une chance inespérée. Mitchell était confronté à un choix.
Agiter ses mains en ésperant que son sauveur le voit ou se cacher, le temps d'observer l'inconnu. Cameron avait su, au fil de ses missions, se méfier des populations extraterrestre. Le ventre du vaisseau laissa apparaitre une trappe. Un rayon lumineux blanc s'écrasa alors à pleine vitesse sur le sol, non loin de la position de Mitchell. Ce dernier l'interprêta tout d'abord comme une attaque. C'est alors que deux êtres apparurent au milieu du flux de lumière qui cessa aussitôt. Ces derniers était habillés d'une sorte d'armure et jetaient des regards dans tous les sens.
Mitchell n'eut pas le temps de faire la description des deux inconnus. Il s'enfonça dans la jungle.

L'homme portait un costume noir au dessus d'une cravate de même couleur. Dans la chambre la plus luxueuse de l'hôtel Ritz-Carlton, à deux pas du pentagone, George Backer réajustait son noeud papillon. Son reflet dans le miroir laissait entrevoir un visage crispé, marqué par l'anxiété et un soupçon de peur. La lumière état tamisée, il n'y avait pas un bruit. Une fois sa tenue prête, il resta un instant immobile devant la glace. L'héritage d'une grande responsabilité.Il se tourna, s'approcha de son lit double aux draps de soie, et saisit la télécommande la télévision qui gisait sur les couvertures. D'une pression sur un bouton, il alluma le moniteur qui retransmettait toujours la même chose depuis maintenant plusieurs heures. George poussa un soupir. Il se leva et s'approcha de la table en bois de chêne qui précédait l'entrée dans la salle de bain. Backer prit la bouteille de whisky qui trônait sur celle ci et entreprit de se servir un verre. Il fut interrompu dans son geste par la faible sonnerie qui émanait de son téléphone. Il décrocha.
-Oui ?
La voix de son interlocuteur trahissait un âge avancé. George Backer avait fait la connaissance de cet homme quelques années auparavant et malgré le temps qui passait, il gardait un profond respect pour le vieillard.
-Vous avez une lourde tâche à accomplir, dit ce dernier.
-J'en suis conscient.
-Je vous sens tendu, est ce que tout va bien ?
-Très bien. C'est juste que tout cela arrive un peu vite pour moi. Peut être devrions nous retarder...
-Nous ne retarderons rien. Vous êtes à la hauteur, coupa le vieillard.
-Si vous le dites.
-Rappelez moi lorsque ce sera fait.
-Je n'y manquerai pas.
Le vieux raccrocha sur ces quelques mots. George Backer sentait une pression supplémentaire s'exercer sur lui. Il posa son téléphone sur la table et saisit sa veste. Un homme frappa à la porte et entra.
-Monsieurs le vice président, êtes vous prêt ?

Mitchell s'était extrait tant bien que mal de son chasseur. Sa jambe blessée lui avait compliquée la tâche. Cependant, il réussit à se lever, passer sa tête au milieu du verre brisé du cockpit et se jeter en arrière sans hésitation. La chute n'avait pas été très violente, il avait atterrit dans la boue qui entourait la zone de crash. Le lieutenant colonel était maintenant assis sur un rocher, face à son appareil. A l'aide d'une fronde d'une des plantes qui l'entouraient, probablement une fougère, il enveloppa son bras gauche ainsi que son mollet. L'humidité de ce lieu tropical avait appaisé ses blessures. Le stress avait maintenant laissé place au calme, à la réflexion. Ou suis-je ?, se dit-il. Devant lui, à moitié enterré, l'engin le laissait perplexe. Certes, il ne se souvenait pas l'avoir vu auparavant mais la technologie qui composait cet appareil était sans aucun doute terrienne. L'anglais qui figurait sur les inscriptions l'avait rassuré, il n'avait rien à craindre. Sur le fuselage d'une des ailes, il décela un code. X-300. Mitchell fut surpris. La ressemblance du nom de code avec celui de son habituel F-302 ne passait pas inaperçu. Cependant, le "X" n'avait pas sa place. En effet, la lettre "X" symbolisait la version prototype d'un chasseur de l'Air Force. Impossible qu'il soit tester ailleurs que sur Terre. Alors, peut être suis-je sur Terre, pensa t-il. Ses pensées furent interrompues.
Dans le ciel si bleu de la planète, un vombrissement sourd se fit entendre. Quelques secondes plus tard, deux vaisseaux entraient dans le champs de vision de Mitchell. L'atterrissage mouvementé de ce dernier avait laissé des traces. Nombreux étaient les arbres aux branches arrachées et tombées sur le sol. Ce brusque incident avait suffit à alerté la population alentour. Mitchell resta figé. L'un des deux vaisseaux continua sa route et s'éloigna. L'autre, en revanche, se stabilisa au dessus de l'homme. Le bruit des moteurs était assourdissant. L'engin fit une rotation de cent quatre vingt degré avait de descendre d'une dizaine de mètre d'altitude. Une chance inespérée. Mitchell était confronté à un choix.
Agiter ses mains en ésperant que son sauveur le voit ou se cacher, le temps d'observer l'inconnu. Cameron avait su, au fil de ses missions, se méfier des populations extraterrestre. Le ventre du vaisseau laissa apparaitre une trappe. Un rayon lumineux blanc s'écrasa alors à pleine vitesse sur le sol, non loin de la position de Mitchell. Ce dernier l'interprêta tout d'abord comme une attaque. C'est alors que deux êtres apparurent au milieu du flux de lumière qui cessa aussitôt. Ces derniers était habillés d'une sorte d'armure et jetaient des regards dans tous les sens.
Mitchell n'eut pas le temps de faire la description des deux inconnus. Il s'enfonça dans la jungle.

L'homme portait un costume noir au dessus d'une cravate de même couleur. Dans la chambre la plus luxueuse de l'hôtel Ritz-Carlton, à deux pas du pentagone, George Backer réajustait son noeud papillon. Son reflet dans le miroir laissait entrevoir un visage crispé, marqué par l'anxiété et un soupçon de peur. La lumière état tamisée, il n'y avait pas un bruit. Une fois sa tenue prête, il resta un instant immobile devant la glace. L'héritage d'une grande responsabilité.Il se tourna, s'approcha de son lit double aux draps de soie, et saisit la télécommande la télévision qui gisait sur les couvertures. D'une pression sur un bouton, il alluma le moniteur qui retransmettait toujours la même chose depuis maintenant plusieurs heures. George poussa un soupir. Il se leva et s'approcha de la table en bois de chêne qui précédait l'entrée dans la salle de bain. Backer prit la bouteille de whisky qui trônait sur celle ci et entreprit de se servir un verre. Il fut interrompu dans son geste par la faible sonnerie qui émanait de son téléphone. Il décrocha.
-Oui ?
La voix de son interlocuteur trahissait un âge avancé. George Backer avait fait la connaissance de cet homme quelques années auparavant et malgré le temps qui passait, il gardait un profond respect pour le vieillard.
-Vous avez une lourde tâche à accomplir, dit ce dernier.
-J'en suis conscient.
-Je vous sens tendu, est ce que tout va bien ?
-Très bien. C'est juste que tout cela arrive un peu vite pour moi. Peut être devrions nous retarder...
-Nous ne retarderons rien. Vous êtes à la hauteur, coupa le vieillard.
-Si vous le dites.
-Rappelez moi lorsque ce sera fait.
-Je n'y manquerai pas.
Le vieux raccrocha sur ces quelques mots. George Backer sentait une pression supplémentaire s'exercer sur lui. Il posa son téléphone sur la table et saisit sa veste. Un homme frappa à la porte et entra.
-Monsieurs le vice président, êtes vous prêt ?
Dernière modification par caldwell le 03 nov. 2009, 15:20, modifié 1 fois.
- massalia
- Brigadier Général
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- Inscrit : 03 avr. 2009, 18:28
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-
Re: [FANFIC] Blackout
Ca continue toujours aussi bien !
Je t'encourage à poster la suite trés vite !
Ps : Je ne voudrais pas trop spéculer ou te demander de faire un spoiler mais j'ai l'impression que tes hommes en armures sont des Jaffas ( Le rayon me fait penser aux anneaux de transport ) .

Je t'encourage à poster la suite trés vite !
Ps : Je ne voudrais pas trop spéculer ou te demander de faire un spoiler mais j'ai l'impression que tes hommes en armures sont des Jaffas ( Le rayon me fait penser aux anneaux de transport ) .

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Re: [FANFIC] Blackout
5.
Le sable avait recouvert une grande partie de l'Odyssey. Des senseurs à la salle de contrôle, en passant par les batteries de missiles, plus rien ne répondait. Samantha Carter ne pouvait détourner son regard du hublot. Elle avait beau chercher dans sa tête, aucun souvenir ne pouvait expliquer ce qu'elle voyait. Daniel n'avait pas perdu connaissance, mais il n'avait pas plus d'infomation que sa coéquipière.
-Tu crois qu'on a été attaqué ?, dit cette dernière tandis que Daniel se reposait, assis sur le siège du commandant.
-Il y a un moyen de le savoir, répondit -il en montrant du regard la console de navigation.
-Je croyais que tout était hors service.
-Les consoles doivent être isolées du reste de l'éléctronique car elles semblent plutôt bien fonctionnées.
Samantha s'approcha de l'une d'elle. L'écran était rouge et saturé de messages d'alertes.
-Je ne vois pas comment on peut faire pour savoir ce qui c'est passé.
-Il n'y a pas une sorte de journal de bord ou quelque chose de similaire là dedans ?
Samantha n'y avait pas songé. Comme sur tous les appareils de classe Daedalus, les moindres commandes et action entreprisent par l'équipage étaient enregistrées.
-Le journal de bord !
Daniel hocha la tête et s'approcha de Carter. Celle ci se mit à pianoter sur le clavier et entra une série de commande incompréhensibles aux yeux d'un novice.
-Nous y voila!, s'exclama t-elle. Le journal de bord de l'Odyssey.
Jackson et Carter lisaient les quelques lignes qui apparaissaient à l'écran. L'une d'elle attira l'attention du lieutenant colonel.
[389;598;119][18;26]: Impact D4 Coms Lost /SHLD:90%
Cette série de chiffres et de caractères ne signifiait absolument rien pour le Docteur Jackson mais tout prenait un sens pour Samantha. Voyant que son coéquipier ne semblait pas comprendre, elle se lança dans des explications.
-Le début de la ligne nous renseigne sur la position de l'appareil, la suite nous indique l'heure de l'attaque et la fin nous enlève le doute: nous avons bien été attaqués.
-La question est: par qui ?
Le général Landry eut un choc. Sur les quelques mots de l'agent Garrett, il se tourna et joignit ses mains à son visage. Autour de lui, le silence reignait. Tous les techniciens et scientifiques présents lors de cette annonce avait cessé leur activités. Tous regardaient le général qui ne bougeait pas.
-Henry...
L'agent Garrett crut bon de s'écarter un instant, le temps que Landry reprenne ses esprits.
Celui ci s'effondra dans un fauteuil en cuir et incita l'agent à faire de même. Après un autre bref silence, il demanda des explications.
-Que c'est-il passé ?
-Le président à été assassiné en pleine nuit dans sa chambre de la maison blanche.
-J'avais cru comprendre merci, lança Landry d'un ton excédé. Comment cela est arrivé ?
-Nous n'en avons aucune idée.
-Vous n'avez aucun suspect ?, interrogea le général d'un air étonné.
-Aucun. La maison blanche est gardée en permanence par une trentaine de gardes qui surveillent autant l'exterieur, les jardins, que l'intérieur. Le couloir du deuxième étage était parcourus par 3 agents ce soir là. Ils n'ont rien pu faire. Tout ce que je peux dire, c'est que le tueur n'a pas pu pénétrer l'enceinte sans qu'on le voit. Et même dans l'hypothèse ou il aurait accéder aux jardins, je ne vois pas comment il aurait pu rentrer dans le bâtiment, monter au second étage, abattre le président et ressortir par je ne sais ou en quelques secondes seulement.
-Un tireur d'élite ? proposa le général
-On y a pensé. Certes la chambre du président est équipée d'une fenêtre, mais celle ci fait dix centimètres d'épaisseur. Elle est par-balles.
Landry écoutait attentivement les explications de l'agent. Abattre un président n'est pas facile, mais l'abattre dans la maison blanche relève plus que du défi, c'est impossible.
-Tout porte à penser que...
-Que l'un de nos hommes soit mêlé à tout ça, acquiesça Garrett.
Le sable avait recouvert une grande partie de l'Odyssey. Des senseurs à la salle de contrôle, en passant par les batteries de missiles, plus rien ne répondait. Samantha Carter ne pouvait détourner son regard du hublot. Elle avait beau chercher dans sa tête, aucun souvenir ne pouvait expliquer ce qu'elle voyait. Daniel n'avait pas perdu connaissance, mais il n'avait pas plus d'infomation que sa coéquipière.
-Tu crois qu'on a été attaqué ?, dit cette dernière tandis que Daniel se reposait, assis sur le siège du commandant.
-Il y a un moyen de le savoir, répondit -il en montrant du regard la console de navigation.
-Je croyais que tout était hors service.
-Les consoles doivent être isolées du reste de l'éléctronique car elles semblent plutôt bien fonctionnées.
Samantha s'approcha de l'une d'elle. L'écran était rouge et saturé de messages d'alertes.
-Je ne vois pas comment on peut faire pour savoir ce qui c'est passé.
-Il n'y a pas une sorte de journal de bord ou quelque chose de similaire là dedans ?
Samantha n'y avait pas songé. Comme sur tous les appareils de classe Daedalus, les moindres commandes et action entreprisent par l'équipage étaient enregistrées.
-Le journal de bord !
Daniel hocha la tête et s'approcha de Carter. Celle ci se mit à pianoter sur le clavier et entra une série de commande incompréhensibles aux yeux d'un novice.
-Nous y voila!, s'exclama t-elle. Le journal de bord de l'Odyssey.
Jackson et Carter lisaient les quelques lignes qui apparaissaient à l'écran. L'une d'elle attira l'attention du lieutenant colonel.
[389;598;119][18;26]: Impact D4 Coms Lost /SHLD:90%
Cette série de chiffres et de caractères ne signifiait absolument rien pour le Docteur Jackson mais tout prenait un sens pour Samantha. Voyant que son coéquipier ne semblait pas comprendre, elle se lança dans des explications.
-Le début de la ligne nous renseigne sur la position de l'appareil, la suite nous indique l'heure de l'attaque et la fin nous enlève le doute: nous avons bien été attaqués.
-La question est: par qui ?
Le général Landry eut un choc. Sur les quelques mots de l'agent Garrett, il se tourna et joignit ses mains à son visage. Autour de lui, le silence reignait. Tous les techniciens et scientifiques présents lors de cette annonce avait cessé leur activités. Tous regardaient le général qui ne bougeait pas.
-Henry...
L'agent Garrett crut bon de s'écarter un instant, le temps que Landry reprenne ses esprits.
Celui ci s'effondra dans un fauteuil en cuir et incita l'agent à faire de même. Après un autre bref silence, il demanda des explications.
-Que c'est-il passé ?
-Le président à été assassiné en pleine nuit dans sa chambre de la maison blanche.
-J'avais cru comprendre merci, lança Landry d'un ton excédé. Comment cela est arrivé ?
-Nous n'en avons aucune idée.
-Vous n'avez aucun suspect ?, interrogea le général d'un air étonné.
-Aucun. La maison blanche est gardée en permanence par une trentaine de gardes qui surveillent autant l'exterieur, les jardins, que l'intérieur. Le couloir du deuxième étage était parcourus par 3 agents ce soir là. Ils n'ont rien pu faire. Tout ce que je peux dire, c'est que le tueur n'a pas pu pénétrer l'enceinte sans qu'on le voit. Et même dans l'hypothèse ou il aurait accéder aux jardins, je ne vois pas comment il aurait pu rentrer dans le bâtiment, monter au second étage, abattre le président et ressortir par je ne sais ou en quelques secondes seulement.
-Un tireur d'élite ? proposa le général
-On y a pensé. Certes la chambre du président est équipée d'une fenêtre, mais celle ci fait dix centimètres d'épaisseur. Elle est par-balles.
Landry écoutait attentivement les explications de l'agent. Abattre un président n'est pas facile, mais l'abattre dans la maison blanche relève plus que du défi, c'est impossible.
-Tout porte à penser que...
-Que l'un de nos hommes soit mêlé à tout ça, acquiesça Garrett.
Re: [FANFIC] Blackout
6.
George Backer et son garde du corps s'avancèrent dans casino de l'hôtel. Celui ci avait été, quelques heures auparavant, vidé de son personnel et des ses clients. L'endroit n'était pas le plus approprié à ce genre d'occasion, mais la luxure des décors qui entouraient le vice président feraient l'affaire. Les deux hommes étaient attendus par une pleiade de membres importants du gouvernement. Parmis eux, la femme de Backer. Celle ci ne put retenir un sourire d'admiration pour son mari. Le garde du corps s'écarta pour rejoindre les autres invités. Un juge s'avança, vêtu d'une longue robe noire. Il tenait dans sa main droite, une sorte de livre, marqué de l'inscription doré "Holy Bible", qu'il leva à la taille du vice président. Celui ci jeta un dernier regard à son épouse.
Le juge entama la cérémonie en prononçant des paroles qui fesaient frémir Backer. Ce dernier prit alors la parole.
-Je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des États-Unis et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des États-Unis.
Les quelques invités se lancèrent dans des applaudissement mais ceux ci furent bref. La joie n'était pas au rendez-vous. Le président après avoir échanger une poignée de main avec le juge, se retourna et se dirigea vers sa femme qu'il embrassa. Mais les félicitations furent écourtées. En retrait par rapport au groupe, deux hommes, superbement bien habillés, scrutaient les moindres gestes du nouveau président. George fit dans un premier temps mine de ne pas les remarquer mais il savait, il était impossible de leur échapper.
Il se dirigea alors vers eux.
-Je sens que nous allons faire du bon boulot ensemble, monsieurs Backer.
Mitchell ne pouvait pas courir mais il avançait aussi rapidement qu'il pouvait, dans une jungle truffée de branches d'arbres tombées au sol. Sur son passage, Cameron faisait trembler les plantes ce qui ne manqua pas d'alerter les inconnus débarqué quelques secondes plus tôt. Il n'osa pas se retourner mais il savait que les deux hommes le suivaient. Le stress s'empara de son corps. Une poussée d'adrenaline lui fit un instant oublier sa blessure pour le propulser en avant. Celle ci ne dura qu'un temps, et il fut bientôt contraint de reprendre son souffle. Il s'arrêta et observa ses poursuivant caché derrière un arbre au tronc épais. Aucun bruit. Mitchell ne voulait pas prendre de risque, il continua sa route au beau milieu de la jungle tropicale. Soudain, il vit un chemin de terre. L'emprunter serait peut être suicidaire, mais il pourrait également le mener à un village et trouver ainsi de l'aide. Il décida de longer le sentier.
Durant sa marche, les souvenirs refesaient surface. Le noir total. Le vide. Cameron était revenu au point de départ. Il était assis dans le cockpit d'un appareil inconnu, dans l'espace. Un flots de lumières jaillissait autour de lui. Des explosions multiples entrainaient des débris qui s'écrasaient sur la coque de son vaisseau. En levant la tête, il crut reconnaitre l'Odyssey. En face de lui, une gigantesque masse sombre se mouvait presque sans bruit. Autour du mastodonte, de nombreux appareils crachaient des salves de plasma. L'une d'elle s'écrasa sur le lieutenant colonel.
Mitchell émergea de ses pensés lorsqu'un bras jaillit de nulle part et le stoppa net. Par instinct de survie, il rampa par terre et se releva loin de son agresseur. Lorsque ce dernier montra son visage, il eut le réflexe d'élancer son poings au visage de son agresseur. Celui ci fut sonné par le choc, mais, conscient, il supplia.
-Arrêter Colonel !! Arrêter !
Mitchell n'y croyait plus. L'homme qu'il venait de blesser connaissait son status.
-Qui êtes vous ?
-Major Berenzki, SG-7. On venus vous chercher !
Fin de mon 6.
Les choses sérieuses vont commencer !
George Backer et son garde du corps s'avancèrent dans casino de l'hôtel. Celui ci avait été, quelques heures auparavant, vidé de son personnel et des ses clients. L'endroit n'était pas le plus approprié à ce genre d'occasion, mais la luxure des décors qui entouraient le vice président feraient l'affaire. Les deux hommes étaient attendus par une pleiade de membres importants du gouvernement. Parmis eux, la femme de Backer. Celle ci ne put retenir un sourire d'admiration pour son mari. Le garde du corps s'écarta pour rejoindre les autres invités. Un juge s'avança, vêtu d'une longue robe noire. Il tenait dans sa main droite, une sorte de livre, marqué de l'inscription doré "Holy Bible", qu'il leva à la taille du vice président. Celui ci jeta un dernier regard à son épouse.
Le juge entama la cérémonie en prononçant des paroles qui fesaient frémir Backer. Ce dernier prit alors la parole.
-Je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des États-Unis et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des États-Unis.
Les quelques invités se lancèrent dans des applaudissement mais ceux ci furent bref. La joie n'était pas au rendez-vous. Le président après avoir échanger une poignée de main avec le juge, se retourna et se dirigea vers sa femme qu'il embrassa. Mais les félicitations furent écourtées. En retrait par rapport au groupe, deux hommes, superbement bien habillés, scrutaient les moindres gestes du nouveau président. George fit dans un premier temps mine de ne pas les remarquer mais il savait, il était impossible de leur échapper.
Il se dirigea alors vers eux.
-Je sens que nous allons faire du bon boulot ensemble, monsieurs Backer.
Mitchell ne pouvait pas courir mais il avançait aussi rapidement qu'il pouvait, dans une jungle truffée de branches d'arbres tombées au sol. Sur son passage, Cameron faisait trembler les plantes ce qui ne manqua pas d'alerter les inconnus débarqué quelques secondes plus tôt. Il n'osa pas se retourner mais il savait que les deux hommes le suivaient. Le stress s'empara de son corps. Une poussée d'adrenaline lui fit un instant oublier sa blessure pour le propulser en avant. Celle ci ne dura qu'un temps, et il fut bientôt contraint de reprendre son souffle. Il s'arrêta et observa ses poursuivant caché derrière un arbre au tronc épais. Aucun bruit. Mitchell ne voulait pas prendre de risque, il continua sa route au beau milieu de la jungle tropicale. Soudain, il vit un chemin de terre. L'emprunter serait peut être suicidaire, mais il pourrait également le mener à un village et trouver ainsi de l'aide. Il décida de longer le sentier.
Durant sa marche, les souvenirs refesaient surface. Le noir total. Le vide. Cameron était revenu au point de départ. Il était assis dans le cockpit d'un appareil inconnu, dans l'espace. Un flots de lumières jaillissait autour de lui. Des explosions multiples entrainaient des débris qui s'écrasaient sur la coque de son vaisseau. En levant la tête, il crut reconnaitre l'Odyssey. En face de lui, une gigantesque masse sombre se mouvait presque sans bruit. Autour du mastodonte, de nombreux appareils crachaient des salves de plasma. L'une d'elle s'écrasa sur le lieutenant colonel.
Mitchell émergea de ses pensés lorsqu'un bras jaillit de nulle part et le stoppa net. Par instinct de survie, il rampa par terre et se releva loin de son agresseur. Lorsque ce dernier montra son visage, il eut le réflexe d'élancer son poings au visage de son agresseur. Celui ci fut sonné par le choc, mais, conscient, il supplia.
-Arrêter Colonel !! Arrêter !
Mitchell n'y croyait plus. L'homme qu'il venait de blesser connaissait son status.
-Qui êtes vous ?
-Major Berenzki, SG-7. On venus vous chercher !
Fin de mon 6.
Les choses sérieuses vont commencer !
Dernière modification par caldwell le 03 nov. 2009, 15:21, modifié 1 fois.
Re: [FANFIC] Blackout
7.
Le général Landry s'était reclus dans son bureau du niveau vingt sept. Les mains jointes devant son visage, il scruta les dîplomes qui ornaient les murs de la pièce. Major Général Hank Landry. Il en avait fait du chemin pour en arriver là. Ses pensées se concentrèrent sur le jour ou il apprit la grande nouvelle. Général du Stargate Command. Une responsabilité inédite, assigné à ce poste grâce au défunt président Henry Hayes. La mort de ce dernier pesait lourd sur Landry. Hayes avait apporté un soutien infaillible aux décisions prisent par le SGC. Il avait su faire preuve de fermeté pour empêcher le NID de prendre les commandes d'un projet secret aussi important que celui ci. Tout ça était fini. Le nouveau président ne sera surement pas d'une aussi bonne coopération. La situation était grave. Une équipe SG, et pas des moindres, SG-1, avait disparus et les appuis politiques qui avait jusqu'alors entourés le programme "porte des étoiles" été voués eux aussi à disparaitre. Landry baissa la tête en signe d'une tristesse profonde pour Henry Hayes. Il fut soudain surpris par un toussotement inattendu provenant du palier de la porte du bureau. Le général leva la tête aussitôt.
-Oh, je dérange ?, dit l'homme aux cheveux gris argentés, vêtus d'un uniforme militaire bleu foncé.
Landry ne pouvait articuler tellement la surprise avait immobilisé sa mâchoire. Quelques mots sortirent enfin.
-Jack ?
-Faites pas attention au costume, j'avais demandé une taille 52 mais il parait que le 50 me va bien.
-Cameron écoutez moi et calmez vous s'il vous plait !
Mitchell avait du mal à rependre ses esprits. On était venus le chercher. La délivrance, enfin.
-Je suis le major Nikolai berenzki de SG-7. Le reste de l'équipe nous attends de l'autre coté de cette colline, près de la porte des étoiles, dit le militaire.
Nous devrions faire vite, il semblerait que nous ne soyons pas seuls ici.
Mitchell ne disait pas un mot. Il se contenta d'écouter le major et de suivre ses directives.
Ils marchèrent pendant des heures sous un soleil de plomb. Régulièrement ils faisaient des pauses pour boire et essuyer la sueur qui coulait sur leur front. La jambe du lieutenant colonel le faisait souffrir mais cela ne sembla pas préoccuper son sauveur. La nuit tombait et ils marchaient toujours. Les cris d'animaux nocturnes commencaient à se faire entendre et faisaient monter la peur au sein des deux hommes. Mitchell, épuisé, s'écroula sur le sol.
-Relevez vous colonel, dit le russe avec un accent prononcé, nous sommes bientôt arrivés.
-Cela fait des heures que vous dites cela, bredouilla Cameron.
Berenzki ne répondit point. Il s'avança près d'un arbre déraciné qui lui faisait face et sortit une bouteille d'eau de son sac à dos. Il but. Mitchell était lui aussi assoifé, il tendit la main pour boire à son tour. Berenzki l'ignora volontairement. Il rangea la bouteille et se retourna rapidement face à Mitchell. Il avait dégainé son beretta et le pointait en direction de Cameron.
-Qu'est ce que vous faites ? vous êtes dingue ?, dit celui ci.
-Désolé Colonel, mais j'ai des ordres et ils sont clairs.
Fin de mon "7". Voila !
Le général Landry s'était reclus dans son bureau du niveau vingt sept. Les mains jointes devant son visage, il scruta les dîplomes qui ornaient les murs de la pièce. Major Général Hank Landry. Il en avait fait du chemin pour en arriver là. Ses pensées se concentrèrent sur le jour ou il apprit la grande nouvelle. Général du Stargate Command. Une responsabilité inédite, assigné à ce poste grâce au défunt président Henry Hayes. La mort de ce dernier pesait lourd sur Landry. Hayes avait apporté un soutien infaillible aux décisions prisent par le SGC. Il avait su faire preuve de fermeté pour empêcher le NID de prendre les commandes d'un projet secret aussi important que celui ci. Tout ça était fini. Le nouveau président ne sera surement pas d'une aussi bonne coopération. La situation était grave. Une équipe SG, et pas des moindres, SG-1, avait disparus et les appuis politiques qui avait jusqu'alors entourés le programme "porte des étoiles" été voués eux aussi à disparaitre. Landry baissa la tête en signe d'une tristesse profonde pour Henry Hayes. Il fut soudain surpris par un toussotement inattendu provenant du palier de la porte du bureau. Le général leva la tête aussitôt.
-Oh, je dérange ?, dit l'homme aux cheveux gris argentés, vêtus d'un uniforme militaire bleu foncé.
Landry ne pouvait articuler tellement la surprise avait immobilisé sa mâchoire. Quelques mots sortirent enfin.
-Jack ?
-Faites pas attention au costume, j'avais demandé une taille 52 mais il parait que le 50 me va bien.
-Cameron écoutez moi et calmez vous s'il vous plait !
Mitchell avait du mal à rependre ses esprits. On était venus le chercher. La délivrance, enfin.
-Je suis le major Nikolai berenzki de SG-7. Le reste de l'équipe nous attends de l'autre coté de cette colline, près de la porte des étoiles, dit le militaire.
Nous devrions faire vite, il semblerait que nous ne soyons pas seuls ici.
Mitchell ne disait pas un mot. Il se contenta d'écouter le major et de suivre ses directives.
Ils marchèrent pendant des heures sous un soleil de plomb. Régulièrement ils faisaient des pauses pour boire et essuyer la sueur qui coulait sur leur front. La jambe du lieutenant colonel le faisait souffrir mais cela ne sembla pas préoccuper son sauveur. La nuit tombait et ils marchaient toujours. Les cris d'animaux nocturnes commencaient à se faire entendre et faisaient monter la peur au sein des deux hommes. Mitchell, épuisé, s'écroula sur le sol.
-Relevez vous colonel, dit le russe avec un accent prononcé, nous sommes bientôt arrivés.
-Cela fait des heures que vous dites cela, bredouilla Cameron.
Berenzki ne répondit point. Il s'avança près d'un arbre déraciné qui lui faisait face et sortit une bouteille d'eau de son sac à dos. Il but. Mitchell était lui aussi assoifé, il tendit la main pour boire à son tour. Berenzki l'ignora volontairement. Il rangea la bouteille et se retourna rapidement face à Mitchell. Il avait dégainé son beretta et le pointait en direction de Cameron.
-Qu'est ce que vous faites ? vous êtes dingue ?, dit celui ci.
-Désolé Colonel, mais j'ai des ordres et ils sont clairs.
Fin de mon "7". Voila !
Re: [FANFIC] Blackout
C'est vraiment une bonne fic. Bien écrite, brève, concise et très prenante. A quand la suite ? 

Re: [FANFIC] Blackout
II
1.
La cathédrale Saint Paul de Londres est un édifice incontournable dans la City, le quartier des affaires. Bâtit de mille six cent soixante-quinze à mille sept cent dix, le bâtiment domine la capitale anglaise du haut de sa coupole de cent cinquante mètres. Ses clochers, traduise le style classique de l'architecture, tandis que l'intérieur est majoritairement baroque. Le bâtiment est reconnaissable à son énorme dôme hémisphérique couvert de plomb. Plus bas, une série de pilastres surmonte une balustrade qui elle même surplombe de grandes colonnes. Comme de nombreuses cathédrale, Saint Paul abrite une crypte dans laquelle reposent, en autre, l'Amiral Nelson, le duc de Wellington, et son architecte. C'est dans cette magnifique bâtisse qu'un homme fort bien habillé entra se mettre à l'abri d'une pluie violente. Après avoir secoué brièvement son parapluie, il parcoura la nef avant de s'asseoir sur l'un des bancs en bois. Les craquements du bois attirèrent l'attention d'un vieillard assis un rang devant.
La cathédrale Saint Paul est ouverte aux visiteurs du lundi au samedi. Mis à part une visite exceptionnelle d'un personnage important, l'édifice est comblé de touristes venus de toutes parts ou de simples habitants alentours, venus faire une prière. En ce dimanche orageux, la nef était donc vide.
-Je ne vous attendais pas si tôt, lança le vieillard sans même se retourné.
-Comment êtes vous entré ? Je croyais la cathédrale fermée.
-Elle l'ait. Disons seulement que j'ai de bonnes relations.
-Que voulez vous ?
-Mettre les choses au clair. J'ai un contrat pour vous.
L'homme au costard poussa un soupir.
-Dites toujours.
-Assurez vous que l'élément cinq effectue bien ce qu'on veut qu'il fasse. Ensuite...tuez le.
-Je ne crois pas qu'il est necessaire d'en arriver la, monsieur...
-Faites le !, cria le vieillard.
Les paroles resonnèrent dans tout le bâtiment. D'une voix reposée, il poursuit.
-Vous devriez savoir que je n'aime pas qu'on conteste mes ordres.
-Excusez moi, mais tout cela va trop loin. J'ai peur que tout nous explose à la figure.
-Ca n'arrivera pas. Partez.
L'homme se dirigea vers la sortie tandis que le vieillard se leva et alluma un cierge.
Quelques secondes plus tard, un rire étouffé, ponctué de légers toussotements résonna dans la nef.
2.
Le Lieutenant Colonel Mitchell ne réalisa pas tout à fait ce qui se passait. Ecrasé dans un vaisseau qui n'est pas le sien, blessé à la jambe, visité par deux hommes en armure et enfin sauvé avant d'être trahis, tout cela s'enchaînait trop vite pour Cameron.
-Ecoutez, je sais pas qui vous êtes, ni ce que vous voulez, mais s'il vous plait, s'il vous plait, expliquez moi ce qui se passe ici !
-C'est tout vu. J'ai pour ordre de vous abattre, colonel, repondit le major Berenski.
-Ah oui, vu comme ça, c'est tout de suite plus clair, ajouta ironiquement Mitchell tout en se baissant, faisant mine de s'interresser à sa blessure à la jambe.
Le traître suait. Il préférerait mourir que faillir à sa mission. Sa main tremblait. Son index, devenu rouge, effectuait une légère pression sur la détente. Soudain, le doigt se contracta. La balle s'écrasa contre un arbre, quelques mètres plus loin.
Mitchelle s'était couché par terre juste à temps. Il saisit au sol quelques pierres mêlées à du sable et les lança au visage de son adversaire.
Celui ci fut aveuglé. Il joignit les mains à son visage et se frotta les yeux dans l'espoir de reprendre rapidement l'avantage. Lorsqu'il retrouva la vue, la seule chose qu'il put aperçevoir fut le poing de Cameron qui se dirigea vers lui. Le coup fut violent et entraîna une giclée de sang. Le major Berenski tomba à terre.
Blessé, mieux valait-il s'enfuir rapidement avant que l'ennemi reprenne conscience. Mitchelle saisit néanmoins la bouteille d'eau du militaire, et fouilla dans son sac. Rien d'interessant. Il entreprit alors de fouiller l'uniforme du major. Rien de plus, si ce n'est un morceau de papier jaune coincé sous le gilet par balle en Kevlar. Trois mots étaient inscrit sur celui ci.
"Eliminez Element Un"
Mitchell laissa tomba le papier et partit dans la direction que son ravisseur avait prit.
Voila! c'est donc le début de Chapitre 2. Mes chapitres sont courts, et mes sous chapitres encore plus. Mais je trouve ca moins embêtant de lire des passages plutôt courts que longs.
J'attends vos avis avec impatience.
1.
La cathédrale Saint Paul de Londres est un édifice incontournable dans la City, le quartier des affaires. Bâtit de mille six cent soixante-quinze à mille sept cent dix, le bâtiment domine la capitale anglaise du haut de sa coupole de cent cinquante mètres. Ses clochers, traduise le style classique de l'architecture, tandis que l'intérieur est majoritairement baroque. Le bâtiment est reconnaissable à son énorme dôme hémisphérique couvert de plomb. Plus bas, une série de pilastres surmonte une balustrade qui elle même surplombe de grandes colonnes. Comme de nombreuses cathédrale, Saint Paul abrite une crypte dans laquelle reposent, en autre, l'Amiral Nelson, le duc de Wellington, et son architecte. C'est dans cette magnifique bâtisse qu'un homme fort bien habillé entra se mettre à l'abri d'une pluie violente. Après avoir secoué brièvement son parapluie, il parcoura la nef avant de s'asseoir sur l'un des bancs en bois. Les craquements du bois attirèrent l'attention d'un vieillard assis un rang devant.
La cathédrale Saint Paul est ouverte aux visiteurs du lundi au samedi. Mis à part une visite exceptionnelle d'un personnage important, l'édifice est comblé de touristes venus de toutes parts ou de simples habitants alentours, venus faire une prière. En ce dimanche orageux, la nef était donc vide.
-Je ne vous attendais pas si tôt, lança le vieillard sans même se retourné.
-Comment êtes vous entré ? Je croyais la cathédrale fermée.
-Elle l'ait. Disons seulement que j'ai de bonnes relations.
-Que voulez vous ?
-Mettre les choses au clair. J'ai un contrat pour vous.
L'homme au costard poussa un soupir.
-Dites toujours.
-Assurez vous que l'élément cinq effectue bien ce qu'on veut qu'il fasse. Ensuite...tuez le.
-Je ne crois pas qu'il est necessaire d'en arriver la, monsieur...
-Faites le !, cria le vieillard.
Les paroles resonnèrent dans tout le bâtiment. D'une voix reposée, il poursuit.
-Vous devriez savoir que je n'aime pas qu'on conteste mes ordres.
-Excusez moi, mais tout cela va trop loin. J'ai peur que tout nous explose à la figure.
-Ca n'arrivera pas. Partez.
L'homme se dirigea vers la sortie tandis que le vieillard se leva et alluma un cierge.
Quelques secondes plus tard, un rire étouffé, ponctué de légers toussotements résonna dans la nef.
2.
Le Lieutenant Colonel Mitchell ne réalisa pas tout à fait ce qui se passait. Ecrasé dans un vaisseau qui n'est pas le sien, blessé à la jambe, visité par deux hommes en armure et enfin sauvé avant d'être trahis, tout cela s'enchaînait trop vite pour Cameron.
-Ecoutez, je sais pas qui vous êtes, ni ce que vous voulez, mais s'il vous plait, s'il vous plait, expliquez moi ce qui se passe ici !
-C'est tout vu. J'ai pour ordre de vous abattre, colonel, repondit le major Berenski.
-Ah oui, vu comme ça, c'est tout de suite plus clair, ajouta ironiquement Mitchell tout en se baissant, faisant mine de s'interresser à sa blessure à la jambe.
Le traître suait. Il préférerait mourir que faillir à sa mission. Sa main tremblait. Son index, devenu rouge, effectuait une légère pression sur la détente. Soudain, le doigt se contracta. La balle s'écrasa contre un arbre, quelques mètres plus loin.
Mitchelle s'était couché par terre juste à temps. Il saisit au sol quelques pierres mêlées à du sable et les lança au visage de son adversaire.
Celui ci fut aveuglé. Il joignit les mains à son visage et se frotta les yeux dans l'espoir de reprendre rapidement l'avantage. Lorsqu'il retrouva la vue, la seule chose qu'il put aperçevoir fut le poing de Cameron qui se dirigea vers lui. Le coup fut violent et entraîna une giclée de sang. Le major Berenski tomba à terre.
Blessé, mieux valait-il s'enfuir rapidement avant que l'ennemi reprenne conscience. Mitchelle saisit néanmoins la bouteille d'eau du militaire, et fouilla dans son sac. Rien d'interessant. Il entreprit alors de fouiller l'uniforme du major. Rien de plus, si ce n'est un morceau de papier jaune coincé sous le gilet par balle en Kevlar. Trois mots étaient inscrit sur celui ci.
"Eliminez Element Un"
Mitchell laissa tomba le papier et partit dans la direction que son ravisseur avait prit.
Voila! c'est donc le début de Chapitre 2. Mes chapitres sont courts, et mes sous chapitres encore plus. Mais je trouve ca moins embêtant de lire des passages plutôt courts que longs.
J'attends vos avis avec impatience.
- Samus Aran
- Premier Lieutenant
- Messages : 336
- Inscrit : 02 janv. 2009, 00:44
- Pays : France
-
Re: [FANFIC] Blackout
C'est toujours aussi bien pour ma part.
C'est sympa également d'avoir insérer de petites images dans les sous-chapitres précédents, genre le vaisseau dans le sable. L'histoire se déroule sur de multiples fronts, avec des parties plus ou moins rapprochées de l'univers Stargate que l'on connaît, on se demande comment les différents éléments vont pouvoir se rejoindre, ça donne envie de connaître la suite.
C'est vrai que tes sous-chapitres sont un peu courts, mais tu compenses en les publiant de façon régulière, ce qui n'oblige pas à tout relire pour continuer à suivre, donc ça va.
Je n'ai pas eu le temps de tout relire pour voir les modifications dans le précédent chapitre, sont-elles importantes, ou s'agit-il d'une petite réécriture pour améliorer le style ?
Bonne chance pour la suite.
C'est sympa également d'avoir insérer de petites images dans les sous-chapitres précédents, genre le vaisseau dans le sable. L'histoire se déroule sur de multiples fronts, avec des parties plus ou moins rapprochées de l'univers Stargate que l'on connaît, on se demande comment les différents éléments vont pouvoir se rejoindre, ça donne envie de connaître la suite.
C'est vrai que tes sous-chapitres sont un peu courts, mais tu compenses en les publiant de façon régulière, ce qui n'oblige pas à tout relire pour continuer à suivre, donc ça va.
Je n'ai pas eu le temps de tout relire pour voir les modifications dans le précédent chapitre, sont-elles importantes, ou s'agit-il d'une petite réécriture pour améliorer le style ?
Bonne chance pour la suite.
Dernière modification par Samus Aran le 01 juin 2009, 19:18, modifié 1 fois.
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