6.
En salle d'embarquement, le major Griff rechargeait son P-90, en compagnie de l'équipe SG-2 et SG-3 au complet. La tension est palpable. Nul ne sait ce à quoi ils devront faire face de l'autre coté de la porte. Secourir SG-1 n'est généralement pas une mince à faire et tous avaient sentit l'inquiétude de Landry.
-Major, votre équipe est-elle prête?, demanda Landry.
-Oui, monsieur.
-Contactez la base dans deux heures maximum. Au moindre problème, vous rentrez. Nous ne pouvons pas prendre le risque de perdre d'autres hommes.
-Bien monsieur.
Landry se retourna, et ordonna, d'un regard, à Walter Harriman de composer l'adresse de Langara.
Les chevrons s'allumèrent chacun leur tour. Landry ne put décrocher son regard de l'anneau.
Fais-je le bon choix?
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Mitchell était tout proche de son objectif. Il s'agissait bien d'une hutte, faite de terre, de paille et branchages.
Un signe de civilisation.
L'espoir de mettre fin à cette épisode d'amnésie. Sans connaitre la nature des habitants de ce petit village perdu dans la forêt tropicale de cette mystérieuse planète, Mitchell lança un appel.
-Il y a quelqu'un?
Aucune réponse. Cameron entra dans le village. Toutes les huttes avaient la même allure, bâties sur le même modèle. La végétation prenait une place importante dans la vie des habitants, l'endroit étant immergé dans la forêt.
-Oh hé !
Soudain, une forme apparue, au loin. Le soleil brulait les yeux du lieutenant Colonel, l'empêchant de distinguer clairement le visage de la personne qui lui faisait face. Il remarqua tout de même qu'il ne s'agissait pas de ses poursuivants. Rassuré mais envahi d'une grande fatigue, Mitchell ne put se retenir de tomber, genoux à terre. Il tomba finalement sur le sol, inconscient, proie facile sur une planète hostile.
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-Major Warren, sécurisez la porte. En cas de pépins, on pourra évacuer rapidement.
Warren acquiesca.
-Bon, et bien on dirais que pour le moment tout va bien, dit Griff, à voix haute.
Aucun signe de conflit quelconque, un soleil rayonnant. C'est à se demander si on nous a envoyé sur la bonne planète.
-Attendons de parler a l'ambassadeur Dreylock, proposa le capitaine Conner.
Cinq soldats se détachèrent du groupe pour rejoindre le palais Kelownan.
Une fois sur place, tous furent supris par l'attitude des habitants de Langara. En effet, tous les regards étaient tournés vers eux, comme s'ils étaient étrangés.
-Qu'est ce qu'ils regardent tous comme ca ?, demanda Griff. On vient pourtant les aider, il devait s'attendre à notre arrivée!
Le premier ministre Dreylock sortit du palais, intrigué par les mouvements de foules.
Elle descendit les marches de l'imposant bâtiment et se dirigea vers le major et son équipe.
-Messieurs, puis-je vous aider, demanda t-elle, très surprise.
Griff ne put se retenir de rire. Mais devant le sérieux de son interlocutrice, il fut soudain prit d'un doute.
-A vrai dire, j'allais vous poser la question. Vous nous avez envoyer un message d'urgence!
-Vous devez faire erreur monsieur, mon peuple n'a jamais envoyé quelconque message d'urgence à la Terre.
-Mais c'est impossible!, s'écria un soldat.
-Madame, vous êtes bien sûre, que ni vous ni quelconque personne des deux autres nations ne nous a envoyé de message?
-Sachez que notre planète est à nouveau unifiée messieurs. Grâce à mon travail diplomatique, nos trois peuples ont faits la paix. Et je vous le répète, nous n'avons envoyé aucun message d'urgence!
L'incompréhension s'installa dans la tête du major Griff.
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