et la visite continue!!!!
Chapitre 9 : Question de confiance!
Le même jour, 19h35, infirmerie , base du SGC
Daniel se tenait depuis quelques minutes déjà derrière la vitre de l’infirmerie et regardait Vala qui se faisait ausculter. Cette dernière semblait tellement occupée à tourmenter l’infirmière qui voulait lui prendre la tension qu’elle n’avait même pas vu l’archéologue derrière la glace.
Le docteur Lam, qui revenait du bureau de son père où ce dernier lui avait expliqué le plan mis en œuvre pour dérober Vala à la CIS, trouva Daniel qui avait les mains dans les poches et semblait bien préoccupé. Elle s’approcha de lui et lui sourit quand il tourna la tête vers elle.
«
Les constantes de Vala sont bonnes, dit-elle.
Elle semble pratiquement remise de ses blessures physiques. C’est à peine croyable mais c’est plutôt une bonne nouvelle. »
Le silence de Daniel l’invita à reprendre alors la parole.
«
Le Général m’a tout expliqué. Peut-être que l’immunité de Vala s’est accrue à cause de cet humanoïde qu’elle a en elle.
- On ne sait même pas si c’est le cas. Ce ne sont que des suppositions peut-être totalement fantasques, ajouta amèrement Daniel.
-
Mais c’est vous qui êtes à l’origine de ces « suppositions fantasques », non ? rétorqua Carolyn.
Vous sembliez convaincu, d’après ce que m’a dit mon père.»
Daniel hocha la tête sans répondre, retira ses lunettes et se frotta les yeux, signe d’une profonde lassitude. Le docteur Lam sortit de sa poche une petite fiole qu’elle montra à Daniel avant d’indiquer Vala de la tête.
«
Je vais justement lui injecter ce sédatif afin que vous puissiez l’évacuer discrètement dans la zone 51bis, expliqua-t-elle.
Il n’y aura aucun effet secondaire mais à son réveil, Vala risque d’être très en colère. Déjà qu’elle me tanne pour que je la fasse sortir de l’infirmerie.
- Oui, elle peut être très pénible quand elle s’y met…j’en sais quelque chose, dit Daniel qui leva les yeux au ciel.
Mais nous n’avons pas le choix il faut qu’elle croie que nous doutons vraiment de son innocence.
-La pauvre…on va une fois de plus la manipuler » rétorqua Carolyn qui fixa alors la jeune femme brune de l’autre côté de la vitre, occupée cette fois à essayer d’enlever ses cathéters.
Daniel soupira à son tour et répondit doucement : «
Je sais. »
-
Ecoutez, dit soudain Carolyn sur un ton de confidence.
Je comprends bien le plan mis en œuvre mais pour le bien de Vala, il faut qu’elle sache qu’une personne au moins croit en elle. »
Silence…Daniel, qui avait les mains dans les poches, ne savait que répondre.
«
En tant que médecin et en tant qu’amie, je vous conseille de ne pas la laisser seule dans un moment pareil. Si vos « suppositions fantasques » s’avèrent exactes et si vous voulez que notre Vala continue de lutter, elle doit savoir qu’on l’attend…. »
Carolyn s’arrêta un instant avant de rajouter :
« …
que VOUS l’attendez, docteur Jackson. »
Puis elle croisa enfin les yeux bleus de son interlocuteur qui jusqu’à présent avait évité de la regarder. Sans rien ajouter de plus, Carolyn se dirigea vers la chambre de Vala, laissant Daniel plus que perplexe.
Quand elle vit enfin entrer le Docteur Lam, Vala se dressa sur son lit tel un épouvantail et commença à pointer du doigt l’infirmière qui tentait de la soigner.
«
Ah ! Docteur, vous tombez bien. Eloignez de moi cette tortionnaire qui ne songe qu’à me faire mourir dans d’affreuses souffrances.
- Elle ne veut que vous prendre la température, Vala » rétorqua Carolyn en secouant la tête et en invitant l’infirmière à lui laisser finir le travail.
Cette dernière eut l’air ravi d’être débarrassée de Vala et de ses jérémiades incessantes.
Quand elle se trouva seule avec son « impatiente patiente», comme aimait l’appeler Landry, Carolyn put finir les examens médicaux vainement entrepris par l’infirmière. Vala continuait de rouspéter mais elle laissa tout de même la jeune médecin faire son travail : elle savait de toute façon que personne ne pouvait décourager Carolyn Lam. Les deux jeunes femmes avaient en commun une ténacité de fer !
Alors que Carolyn sortit un petit flacon de sa poche et se mit à préparer une énième injection d’un quelconque produit thérapeutique, Vala, qui semblait s’être un peu calmée, demanda sur un ton presque implorant :
«
Hey… dîtes leur d’utiliser ce fichu appareil Goa’uld pour réactiver mes neurones et me rendre ma mémoire.
- Il n’en est pas question pour l’instant, répondit Carolyn qui faisait une piqure à Vala, imperturbable.
Cet appareil est trop dangereux.
- Allez, je vous en prie, la supplia la jeune pirate.
Sinon je demanderai à Mitchell d’user de son charme pour vous convaincre…et pour lui vous feriez n’importe quoi, j’en suis sûre !
- Je…le Colonel Mitchell…il n’a rien à voir là-dedans, répondit un peu trop vite Carolyn, prise de cours par la remarque de Vala.
De toute façon, JE suis le médecin et je fais autorité dans ce domaine. Donc, tant que je ne l’autorise pas d’un point de vue médical, même un Général ne peut pas donner l’ordre d’utiliser cet appareil. »
Les joues du docteur Lam s’étaient un peu empourprées mais son fort caractère avait rapidement pris le dessus. Vala fit mine de bouder comme une petite fille à qui l’on venait de refuser un bonbon. Mais elle dissimulait une blessure en réalité tellement plus profonde.
«
J’en ai plus qu’assez : on a trop souvent malmené mes souvenirs et mon esprit, je ne veux plus en être dépourvue. J’ai l’impression de ne plus être vraiment en vie. »
La dernière remarque de la jeune convalescente toucha Carolyn qui mesura, peut-être pour la première fois, combien Vala avait dû souffrir d’être l’hôte d’un Goau’ld et d’être manipulée sans pouvoir rien y faire.
La jeune médecin ne sut quoi dire pour réconforter sa patiente.
«
Reposez-vous, maintenant, se contenta-t-elle de dire.
-
Je ne fais que ça ! s’insurgea Vala qui, malgré tout s’était allongée, sentant une certaine fatigue la gagner.
Je suis en pleine forme maintenant...A peine quelques éraflures…et puis...je …ne suis…pas …du tout…fatigu….. »
Et sans rien voir venir, cette dernière s’endormit sous l’effet du sédatif que venait de lui injecter secrètement Carolyn. La médecin borda soigneusement sa patiente et se surprit à penser que finalement elle aimait beaucoup cette tête de mule. Elle n’avait ni frère, ni sœur. Enfant, la petite Carolyn Lam avait beaucoup souffert de n’avoir personne avec qui elle aurait pu partager ses joies, ses peines, ses espoirs, ses rêves, ses déceptions. Peut-être Vala aurait-elle pu être cette sœur…
Une demi- heure plus tard, quelques soldats armés jusqu’aux dents vinrent chercher Vala pour la conduire au niveau -23. Ensuite, seuls les membres de SG-1 étaient autorisés à la transférer dans un lieu tenu secret.
Daniel était venu avec les soldats et quand ceux-ci passèrent devant lui pour emporter le lit où était allongée Vala, il se tourna vers Carolyn pour lui parler.
«
J’ai obtenu l’autorisation du général Landry : je vais accompagner Vala et rester avec elle.»
Et sans rien ajouter de plus, il partit à la suite de cet étrange cortège, laissant Carolyn contente de ce geste de Daniel mais aussi très inquiète pour le sort de son amie.
Le même jour, 21h05, bureau du général Landry , base du SGC
La porte du bureau s’ouvrit assez violemment, laissant apparaitre le Général Landry quelque peu contrarié, Jack O’neill, en train de râler (pour changer), suivi tous les deux de…Teal’c !
«
Non mais vraiment, vous croyez que c’était le bon moment Teal’c pour débarquer ainsi ! dit Landry qui partit s’asseoir sur son fauteuil.
-
J’ai pensé que mon aide pourrait vous être utile, Général, répondit posément le jaffa, les bras dans le dos.
-
Euh…
ce que veut dire le Général, reprit Jack d’un ton ironique et faussement calme,
c’est que certes vos bras musclés et votre intelligence nous seront très précieux et nous vous remercions de votre retour inopiné, certainement suscité par de très bonnes intentions et une amitié sans faille à notre égard, mais………(pause)…
était-il nécessaire de venir……AVEC VOTRE FEMME QUI EST SUR LE POINT D’ACCOUCHER !!!!!!»
Les derniers mots que venait de hurler Jack ne trahissaient pas de colère mais de l’incompréhension totale. Sans compter qu’avoir une femme enceinte à la base, dans les circonstances actuelles, n’était pas le mieux en ce moment. Teal’c, lui, restait toujours aussi calme et entreprit de se justifier posément.
«
Le Général Landry m’a exposé vos soucis et je tenais à vous apporter mon aide dans votre lutte contre les Réplicateurs et dans votre mission pour innocenter Vala Maldoran.
- D’accord, Monsieur Muscles ! s’empressa de répondre Jack.
Mais pourquoi emmener Ishta avec vous ? Vous n’avez pas vu le panneau à côté de la porte des étoiles qui indique « Traverser le vortex nuit gravement aux femmes enceintes ? »
En réalité, rien ne faisait plus plaisir à Jack de retrouver son vieil ami jaffa mais il craignait que le voyage n’ait été dangereux pour Ishta et le bébé, surtout à moins d’un mois de l’accouchement.
«
Ishta comprenait pleinement la nécessité de mon retour sur la Tau’ri. Mais elle ne souhaitait pas me voir partir seul.
- Donc, elle a décidé de vous accompagner, conclut Landry, comme s’il s’agissait d’une évidence.
-
Non mais attendez, c’est vous le mâle ! s’indigna Jack.
Depuis quand cédez-vous devant une femme ? Vous auriez dû la faire changer d’avis ou alors lui imposer votre décision. »
Et, comme pour ponctuer ses propos, Jack croisa les bras et prit un air résolu, en parfaite imitation du macho !
Teal’c l’observa quelques secondes sans rien dire, puis ajouta :
«
Avez-vous déjà essayé de faire changer d’avis une amazone, O’Neill ?
- Euh…pas vraiment.
- Croyez-moi, elles peuvent avoir des arguments convaincants pour pousser les hommes à leur céder. »
Jack réfléchit quelques instants puis, écarquilla les yeux, croyant comprendre enfin le genre d’arguments que la jeune épouse avait pu mettre en avant.
Négligeant l’air ahuri de Jack et le visage toujours impassible de Teal’c, le Général Landry reprit la parole.
«
Bon. Le docteur Lam est en train d’examiner la future maman et prendra grand soin d’elle. Quoiqu’il en soit, nous sommes ravis de votre retour Teal’c, et touchés par votre loyauté indéfectible dont nous n’avons jamais douté. Allez prendre des nouvelles de votre femme puis le colonel Carter vous briefera sur la situation présente.»
Teal’c s’inclina pour saluer Landry et Jack, à la mode Jaffa, puis sortit.
Une fois le jaffa parti, Jack, quant à lui, esquissa un petit sourire et se tourna vers son homologue.
«
Le positif dans tout cela, c’est que maintenant que SG-1 est au complet, ces satanés Réplicateurs et ces idiots de la CIS ne feront pas le poids ! »
A peine eut-il fini de parler que la voix de Walter s’éleva à travers le dictaphone.
«
Mon Général, un certain Don Anderson, délégué de la Commission Internationale de la Surveillance voudrait vous parler. Cela semble urgent, Général.
- Tiens, quand on parle du loup, ne put s’empêcher d’ajouter doucement Jack
-
Bien, Walter. Faites le venir dans mon bureau. Merci »
Quelques instant après, Walter ouvrit la porte et laissa passer un homme d’une quarantaine d’années, presque chauve, au visage sombre et d’une stature assez imposante. Son costume noir finissait de lui donner un air revêche que Jack ne connaissait que trop bien.
Le Général Landry se leva à l’entrée de ce visiteur mais se garda bien de lui tendre la main. Il se contenta de le saluer verbalement.
«
Monsieur Anderson.
- Général Landry » répondit Anderson sur un ton monocorde.
Puis, surpris, il aperçut Jack de l’autre côté de la pièce.
«
Général O’neill ?
- Anderson, vous ici, quelle surprise ! fanfaronna Jack.
Quel bon vent vous amène ?
-
Je pourrai vous demander la même chose Général O’Neill, rétorqua Anderson, soudain très suspicieux.
Je croyais que vous deviez assister à la cérémonie organisée par la NASA pour la présentation officielle d’un nouveau modèle de satellite ?
- C’était ce soir? Mince alors…j’avais totalement oublié cet ordre de mission.
- Pour ma part, je crois me souvenir en effet que vous êtes un homme qui oublie fréquemment les ordres qui ne vous conviennent pas. » rétorqua Anderson.
L’évidente insolence d’Anderson et le regard belliqueux que lui lançait en retour Jack firent tout de suite comprendre à Landry que ces deux hommes avaient clairement eu des démêlés par le passé.
«
Que puis-je pour vous monsieur Anderson? demanda Landry, décidé à ne pas laisser les choses s’envenimer entre ses deux interlocuteurs.
-
Je viens chercher l’un des membres de votre base pour l’interroger dans le cadre d’une enquête un peu complexe…Une certaine Vala …Malo Doram, je crois.
- Mal Doran !s’empressa de rectifier le Général.
Et pourquoi voulez-vous l’interroger? »
Anderson afficha un petit sourire de supériorité qui, entre autre, agaça prodigieusement Jack, puis répondit sur un ton mielleux :
«
Désolé Général, mais je crains que cela ne soit pas de votre domaine, le problème n’étant pas directement d’ordre militaire.
-
Quand on vient arrêter un membre de mon équipe, cela me concerne au plus haut point, rétorqua Landry d’un ton sec.
Alors, je répète, que voulez-vous à Vala ? »
Après une petite hésitation et ne voulant de toute évidence conserver le Général dans les meilleures dispositions, Anderson consentit à sortir plusieurs clichés issus des caméras de surveillance des diverses bijouteries et les tendit à Landry. Tous montraient Vala, accomplissant ses méfaits de l’après-midi.
Tandis que Landry les regardait avec attention, faisant mine de découvrir cette histoire, Jack s’approcha et regarda lui aussi les photos par-dessus l’épaule de son ami.
«
Oh…elle est très photogénique cette jeune femme, commenta-t-il alors.
-
Elle est surtout soupçonnée de plusieurs meurtres, tous commis aujourd’hui », répliqua Anderson qui reprit les clichés de la main du Général.
Jack et Hank feignirent habilement la surprise et regardèrent Anderson, d’un air choqué.
«
Pardon ? S’offusqua Landry.
Cela est absolument impossible.
- Bien sûr, ajouta Anderson d’un air faussement désolé. Je
me doute qu’il ne doit pas être aisé pour un officier de découvrir que ses hommes de confiance ne sont en réalité que des manipulateurs, des assassins ou…des traitres ! »
Le dernier qualificatif avait été clairement prononcé en direction de Jack, qui reçut cette accusation implicite avec un grand sourire avant de répondre, toujours sur un ton joyeux et « amical ».
«
Voyons Don, les traitres ne sont pas toujours ceux que l’on pense, vous le savez bien. »
Anderson n’eut pas l’air d’apprécier cette remarque mais préféra ne rien ajouter. Après tout, il se trouvait en présence de deux généraux deux étoiles qui jouissaient tous deux de nombreux appuis.
Landry en profita pour revenir au sujet principal.
«
Je peux vous prouver que Vala Maldoran n’est pour rien dans ces meurtres. Elle est revenue avant-hier d’une mission, gravement blessée. Elle est clouée au lit depuis deux jours à l’infirmerie. Donc je ne vois pas comment ….
-
Pardon Général, l’interrompit Anderson.
Mais la CIS aimerait juger elle-même de l’innocence de mademoiselle Maldoran. »
C’est alors que letéléphone de Landry sonna:
«
Landry à l’appareil…Oui...Quoi ? Mais…depuis quand ? Vous avez visionné les caméras de surveillance ?...J’arrive d’ici cinq minutes. »
En son fore intérieur, Jack se surprit à admirer l’aisance avec laquelle Hank faisait passer ce coup de téléphone prévu pour un gros problème imprévu. C’est en s’efforçant d’être un aussi bon comédien que Jack demanda alors, inquiet :
«
Un problème, Général ?
- Il semblerait qu’on ne sache pas où est Vala, expliqua Landry
. Apparemment, elle a filé de l’infirmerie sans que personne ne s’en rende compte !
- Ah ben ça c’est vraiment pas de chance pour vous Anderson, s’empressa de rajouter Jack, d’un air contrit.
Vos supérieurs ne vont peut-être pas apprécier ce contretemps. Mais je témoignerai en votre faveur, n’ayez crainte… »
Tandis que Landry restait debout derrière son bureau, Anderson fixa Jack, puis se tourna vers Landry, enfin revint poser les yeux sur Jack. Anderson écarquilla alors les yeux, comme s’il venait de comprendre quelque chose.
«
C’est vous n’est-ce pas ? lança-t-il à Jack avec un regard accusateur.
-
Moi ?
- Vous étiez au courant avant que j’arrive. Vous saviez tout et vous êtes venu prévenir vos petits copains du SGC.
- Allons, ne soyez pas paranoïaque Anderson, comment aurais-je pu être au courant ? La CIS fait trop bien son travail pour avoir laissé filtrer des informations qui auraient me parvenir à l’avance, rajouta Jack très hypocritement.
-
Je comprends tout maintenant, grimaça Anderson qui s’était reculé d’un pas, pointant Jack du doigt.
-
Hourra !
Il a été touché par la grâce ! » s’exclama Jack en levant les bras au ciel.
Landry s’avança vers lui et posa une main sur son bras pour l’inviter à ne plus se moquer ouvertement d’Anderson.
"
Cette fois, O’Neill vous êtes cuit, rétorqua méchamment Anderson.
-
Dis donc fiston, n’oublie pas à qui tu t’adresses, répondit Jack qui s’était redressé de toute sa stature et arborait un regard menaçant, qui contrastait avec l’expression joviale qu’il laissait souvent transparaitre.
Si j’avais vraiment voulu doubler la CIS, crois-tu que ton petit cerveau s’en serait aperçu ?
- Général O’Neill! » s’exclama Landry pour inviter son ami à rester calme.
Anderson sortit un talkie-walkie de sa poche et dit dans l’appareil : «
Bridge ! Ici Anderson. Faites fermer la base et vérifiez chaque entrée et sortie. La suspecte semble s’être évadée mais…je n’y crois qu’à moitié. Fouillez toute la base, sans exception. Je vous rejoins ».
Une voix à l’autre bout acquiesça l’ordre.
«
De quel droit venez-vous donner des ordres dans ma base ? s’interposa Landry
-
Du droit de regard que la CIS a sur le SGC, Général, répliqua sèchement Anderson qui pointa alors son doigt vers les deux généraux avant d’ajouter :
«
Vous venez de commettre une belle erreur tous les deux mais ça ne se passera pas comme ça. N’oubliez pas que la CIS dispose d’un éminent pouvoir…
- Nous sommes verts de peur… » répondit Jack du tac au tac.
Anderson quitta le bureau et fit claquer la porte, furieux.
Jack se retourna vers Landry, et dit d’un air tout à fait sérieux :
«
Si si, c’est vrai…il est effrayant comme garçon !
-
Crois-tu qu’on ait bien fait ? demanda Hank, en hochant la tête.
-
L’avenir nous le dira…de toute façon, c’est fait. »
Les deux généraux se regardèrent puis quittèrent le bureau, bien décidés à retarder Anderson le plus possible