[Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

[Everett]

Dernier message de la page précédente :

Tu prévois combien d'épisode pour cette saison ? Y aura-t-il un cliffhanger ?

[brian norris]

Mes saisons tournent toutes à 20 épisodes. Bon c'est un peu un spoil, mais je n'utilise pas de cliffhanger. J'utilise des histoires secondaires que j'entre coupe entre les saisons. J'en ai déjà prévu trois pour les trois premières pauses de saisons. No Shelter, Lonely Soul et Money. Leur particularité est qu'elles utilisent un acteur commun: la confédération genii.

Ce sont en fait des mini-fics.

[Everett]

Ah ok, j'ai donc bien fait de te poser la question.

20 épisodes ? Vu la longueur et le temps d'attente, je pensais à huit par saison ^^

Dis donc cela va s'étaler sur plusieurs années ??

[brian norris]

Oui carrément c'est très long. J'espère que tous mes chapitres ne seront pas de cette longueur.

Et oui ça se passe sur plusieurs années. Autant pour l'écriture que pour le scénario.

ce n'est pas pour rien que je parle d'odyssée. Autant dire qu'il va s'en passer des trucs. Et qu'aucun perso n'est éternel.

edit:
N'oubliez pas que vous pouvez retrouver tous les chapitres de Stargate: L'Odyssée de la Terre sur ce topic. Voici les liens:
-Chapitre 1: Attaque surprise
-Chapitre 2: Le feu du ciel
-Chapitre 3: Réveil difficile
-Chapitre 4: Catimini
-Chapitre 5: La nuit la plus longue
-Chapitre 6: Nouveau départ
-Chapitre 7: Terreur sur le Deutsche Eck
-Chapitre 8: Bluff
-Chapitre 9: Alexandrie Nouveau !

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !

[Everett]

Tu as oublié de mentionner les titres des prochains épisodes, histoire de se faire une idée de la suite.

Je rigole en voyant ton générique ! Il ne manque plus que l'inscription des noms des personnages en gras précédant leurs dialogues, ainsi qu'à mettre en italique la narration et... ce sera le même format que le mien

[brian norris]

Ouais vite fait quoi ^^ Avec des morceaux de narrations en italique de plusieurs pages par moment. Et pas de photos. Et puis moi j'utilise les italique pour les didascalies et les pensées des personnages.

Sinon pour les titres voici ceux déjà parus:

-Chapitre 1: Attaque surprise
-Chapitre 2: Le feu du ciel
-Chapitre 3: Réveil difficile
-Chapitre 4: Catimini
-Chapitre 5: La nuit la plus longue
-Chapitre 6: Nouveau départ
-Chapitre 7: Terreur sur le Deutsche Eck
-Chapitre 8: Bluff
-Chapitre 9: Alexandrie Nouveau !


Au passage vous aurez remarquer que dès fois je parle d'épisodes et parfois de chapitres. Et bien j'ai réformé mon organisation. Ainsi à l'heure actuelle, ce sont des chapitres. Donc tous les messages portant sur les épisodes doivent être pris avec précaution. Ceux avec chapitres sont les bons. De même, je ne parle plus de saison mais de tome. Donc si par moment je parle dans les post précédents de saisons et d'épisodes, n'y prêtez pas attention.

[Phazer-x]

Et qu'aucun perso n'est éternel.

Vraiment cool ça j'aime bien quand des personnages principaux meurent mais attention de les faire mourir dignement quand même que ce soit pas une mort bateau et nulle. Les titres à venir ont l'air sympathiques sauf certains que je trouve un peu étranges.

Bon sinon tu en es ou de la rédaction de l'épisode suivant brian ?

Bonne continuation !

[brian norris]

Un peu plus d'une vingtaine de pages. J'ai du stoppé pour les partiels que je passe en ce moment. J'espère pouvoir vite reprendre. L'épisode est long, mais pour l'instant il se déroule sans accroche. Par contre il est possible qu'il fasse dans les 50 pages voir plus. Et je ne peux pas le scindé, car le reste de la chrono de la saison est déjà bouclée ...

Sinon évidemment, je vais éviter l'histoire du mec qui s'empale sur une fourchette et meurt d'une hémorragie comme un con ^^ Non si je disais que personne n'était éternel, c'était pour déjà, rajoutez du suspens. Et puis pour vous préparer aux évènements qui vont venir cette saison. Je ne dis pas quand, mais il y aura quelques passages assez sombres ...

[Phazer-x]

Ben moi je suis content d'apprendre ça, j'aime bien les épisodes longs. Prends ton temps surtout pour ne pas détériorer la qualité de ton écrit.

Oui le coup de la fourchette...c'est pas possible !

J'ai hâte de découvrir ces passages sombres, j'aime bien quand ça finit mal !

Good luck pour la suite !

[brian norris]

J'ai hâte de découvrir ces passages sombres, j'aime bien quand ça finit mal !

En tout cas merci

[Everett]

Etant donné que tu vas prendre ton temps s'agissant de la fin de Origine 2/2, penses alors à apporter une petite modif' sur ton générique (image(s) reflétant au mieux l'univers de ta fic').
Et pourquoi pas même, envisager un générique de fin, plus court et plus intense ! ^^

[brian norris]

Pour l'instant l'amélioration du générique n'est pas prévue. La première tentative, avec des images et des morceaux de vidéos faites par fangate ne me convenait pas. Pourtant il avait passé beaucoup de temps pour tenter de faire un vrai générique, pas seulement des images à la suite.

Moi perso, je en suis pas capable de faire une vidéo-montage. des photos, je peux le faire, mais je ne veux pas d'un montage "Youtube" dégueulasse. Donc je préfères rester sur ce que j'ai pour l'instant. J'en reparlerai à un de mes potes qui est bon là dedans quand j'en aurai l'occasion. Encore une fois, c'est de l'habillage, rien de très important. Mais ça peut quand même porter à préjudice si c'est mal fait. Donc je reste dans la sobriété la plus totale ...

[Everett]

Et le générique de fin ?

[brian norris]

Bah pourquoi pas. Il me faudrait trouver une zic plus courte, de moins d'une trentaine de secondes. Pourquoi pas prendre une partie de la zic déjà utilisée. Ou carrément une autre. Je sais pas. C'est largement faisable mais je me pose pas trop la question maintenant. Pour ma fic, mon principal objectif c'est de sortir le plus vite possible l'ep7.

[brian norris]

Chapitre 8 : Bluff


Ambassade américaine de Paris – Dimanche 16 avril 2013 dans la soirée


Toutes les ambassades n’avaient pas le même cachet, la même taille ni la même importance. Celle de la place de la Concorde fut la première ambassade de la diplomatie américaine. Et ce en signe de reconnaissance et d’amitié envers la France. Du fait de l’aide française lors de l’indépendance américaine au détriment de l’Angleterre. Dans les bas-fonds de l’ambassade se trouvait une pièce spéciale. Elle était la plus secrète d’un édifice qui recelait de nombreux secrets en tout genre. Placée au centre du bâtiment, elle était accessible par un seul accès, une petite porte donnant sur une succursale de sécurité avec un nombre incroyable de système de surveillance. Pour accéder à cette salle, il fallait descendre deux niveaux via un seul ascenseur, ce qui isolait encore plus la pièce. A l’intérieur des quatre murs de celle-ci, toute parole devenait secrète. Un système de brouillage empêchait toute interception de quelque nature qu’elle soit. Et une énorme cage de Faraday entourait la pièce qui lui permettait de résister à des impulsions électromagnétiques. A l’intérieur, les parois étaient tapissées d’un revêtement spécial inflammable de couleur noir qui faisait partie du système d’insonorisation. Au milieu, une large table ovale rectangulaire. Toute l’électronique était ultra récente. Il y a avais un accès sécurisé à tous les moyens de communications possibles et inimaginables. Au plafond, des lampes fluorescentes diffusaient une lumière bleuâtre. L’architecture de la pièce et le jeu d’éclairage rendait l’espace aux alentours de la table très lumineux là où le reste de la salle était très sombre. Si bien qu’assis à la table, vous ne pouviez a peine distinguer une personne dans le coin opposé à la sortie.

Heureusement que la salle était isolée, car les membres présents ne se gênaient pas pour exprimer leur point de vue à très haute voix. Sans jamais se soucier de l’importance de leur propos. Il faut dire que plus grand-chose n’impressionnait le docteur Daniel Jackson. Pourtant l’heure était grave. L’archéologue était en compagnie de son supérieur, le général Hank Landry. Landry était assis dos à la porte, dans le bout de la table. Jackson à sa droite et Woolsey à sa gauche. D’autres militaires et civils se trouvaient plus loin derrière Daniel et Richard. Carl Strom lui n’avait pas voulu s’assoir, il arpentait la salle en long et en large en se grattant sa barbe de trois jours avec sa main droite. Au centre de la table, tout un ensemble d’écrans transmettaient des informations diverses en direct. Landry était au téléphone. Il s’entretenait avec le secrétaire de la défense des Etats-Unis d’Amérique. Une fois la discussion terminée, il raccrocha l’appareil et se mit à la disposition de ses compères qui attendaient des réponses en le scrutant des yeux.

-Messieurs, nous venons de passer en Defcon 1 depuis 19h30 heure de Paris. Le président vient d’autoriser des frappes tactiques sur le littoral chinois. Des B2 ont décollé de l’île de Guam. Ils ont pour objectif le port militaire de Zhan Jiang. Quant à la navy, elle a dépêché plusieurs unités avec également pour cible la marine chinoise. Les sous-marins Ohio et Michigan se préparent à des frappes conventionnelles sur Qingdao et Dinghai. Le porte-avions USS George Washington fait aussi partie de la première vague. Ses escadrons ont pour cible la flotte chinoise et son navire amiral, le Shi Lang, qui croise dans les eaux internationales près du Japon. Selon le département de la défense, il ne fait plus aucun doute que la Chine est derrière l’attaque de Büchel. Les services de renseignement sont entrain de récolter les preuves de l’implication chinoise. Et nos alliés asiatiques se sentant particulièrement menacés, l’administration pense qu’il faut agir le plus rapidement possible.


-Mais ils sont fous ! s’exprima Jackson

-Docteur je sais ce que vous pensez, mais nous avons repéré un satellite militaire espion chinois au-dessus de l’Allemagne au moment de l’attaque. Et les images récoltées par la caméra du chasseur allemand qui les abattus confirment les dires du pilote. Il s’agit d’avions chinois. Nous avons été attaqués, nous devons répliquer.

-Mais si vous faites ça ce sera un holocauste nucléaire !

-Le docteur Jackson n’a pas tort. Répliqua Woolsey La voie diplomatique est surement encore possible. Monsieur Strom qu’en dites-vous ?

-Et bien Zan m’a assuré que la Chine n’y était pour rien. Et il m’a servi le couplet sur l’amitié entre nos peuples etc etc. répondit Strom

-Et qu’en pensez-vous ? demanda Landry

-A vrai dire je n’en sais rien. Les types de la CIA n’en savent pas plus ils me semblent.

-Donc nous ne savons pas si les chinois veulent la guerre ou pas ? reprit Woolsey

-Monsieur Woolsey, ce n’est plus notre problème. Nous devons défendre nos intérêts.

-Vous ne défendez rien du tout général. La seule chose que vous allez gagner c’est la destruction de la moitié de la planète.

-Ecoutez Daniel je connais les risques que nous encourons. Mais les chinois ne nous laissent pas le choix.

-Mais aux yeux du monde nous n’aurons aucune légitimité. Personne n’est au courant de l’existence du programme. Et puis pouvons-nous prouver que ce sont les chinois qui ont attaqués ? Ils ont surement prévu une couverture.

Et le docteur ne croyait pas si bien dire. Juste à ce moment-là, le major Davis interrompit la discussion pour allumer la télévision. Il se cala sur la chaîne d’information anglaise Sky News. Arguant qu’il y avait du nouveau sur l’affaire.


[…] « Sky News, First for Breakings News with Stephen Dixon!”

Mesdames messieurs bonsoir. Nous en savons encore peu sur le terrible attentat qui a touché l’Allemagne il y a tout juste trois heures. Néanmoins nous venons de recevoir une information via notre antenne de Doha. Une bande sonore déposée dans la soirée au siège de Sky News Arabia et d’Al Jazeera, par un groupuscule se disant d’une branche d’Al Qu’Aïda, revendiquerait les attentats. Il est notamment question de l’attaque sur la base aérienne de Büchel. Nous retrouvons notre correspondant Robert Nisbet en direct de Coblence.

-Bonsoir Robert. Pouvez-vous nous en dire plus sur l’attentat ?

-Bonsoir Stephen. Et bien ici, une version se précise. L’attentat aurait été méticuleusement préparé. On ne sait pas si les forces de sécurité avaient connaissance du projet. Toutefois il est sûr qu’une alerte anti-terroriste a bien été déclenchée dans la matinée, sans donner suite.

-Et comment s’est déroulée l’attaque au juste ?

-Et bien tout d’abord, une fusillade sur l’autoroute A48 aurait servi de leurre, détournant toutes les forces de polices loin de la base aérienne de Büchel ou les forces armées américaines disposent d’un stock d’armes nucléaires. Tout porte à croire que ce sont ces installations qui étaient la cible des terroristes.

-Et il y a-t-il un risque nucléaire à l’heure qu’il est ?

-Les officiels de l’armée de l’air américaine nous ont certifiés que l’intégrité des bombes B61 présentes sur l’aérodrome n’a pas été touchée. Tout risque de fuite radioactif est proscrit selon les autorités.

-Et comment réagis la classe politique ?

-Le chancelier fédéral a réaffirmé je cite « l’engagement sans merci de l’Allemagne dans la lutte contre le terrorisme. » Il a ajouté que « cet odieux crime ne resterait pas impuni. » D’autres voix se sont fait entendre, notamment celle du parti vert européen par la voix de son leader au parlement européen, Daniel Cohn-Bendit. Il « condamne avec la plus grande fermeté » l’attentat avant de préciser que « le stockage d’armes nucléaires est un acte irresponsable qui fait porter un grave danger sur tous les citoyens européens ». Il Affirme notamment que les Etats-Unis ne respectent pas la constitution allemande, cette dernière précise que l’Allemagne ne doit pas détenir d’armes de destruction massive. Comme vous le voyez, ici c’est la stupeur et l’indignation qui l’emportent. C’était Robert Nisbet en direct de Coblence.

-Merci Robert. Cet attentat est d’ores et déjà considéré comme le plus grave qu’ai subi l’Allemagne. Certains le comparent tantôt aux attentats du Wolrd Trade Center, tantôt aux attentats de Ramstein par la Fraction Armée Rouge. Toujours est-il que la menace d’une catastrophe nucléaire semble être écartée […]



De retour à Paris au même moment

La discussion qui s’était interrompue par la vision du flash d’info reprit court dès que Davis coupa le son de l’écran à l’aide d’une télécommande. Le major parlant aux autres membres.

-Je pense que le docteur Jackson a raison. La CIA affirme qu’elle n’y est pour rien. Al Qu’Aïda ne peut pas en être, donc on peut légitimement penser que c’est un coup de Pékin. Ils ont une couverture et …

-… et maintenant que le monde y croit, il va être dur de lui faire avaler autre chose. renchérit Daniel. Or si nous voulons justifier l’attaque sur la Chine nous serons obligés de dévoiler l’existence du programme. Ce qui est purement impensable je vous le rappelle.

-Alors que faire bon sang ! Si vous avez une idée Jackson, je suis preneur et j’ai une ligne directe avec le président. Mais par pitié, dépêchez-vous !

-Je ne suis pas un stratège. Le fait est qu’il faut jouer à leur jeu. On pourrait commencer par … imaginons … détruire leur satellite. Ça serait un premier signal fort pour leur montrer notre résolution.

-C’est déjà en cours docteur.

-Mais attention général, pas par nos croiseurs ! Si nous utilisons une quelconque technologie extraterrestre, nous ouvririons une vraie boite de Pandore. Les chinois seraient alors obligés d’utiliser le Sun Tzu, ce serait l’escalade. Et puis c’est contraire aux préceptes des asgards.

-Ne vous inquiétez pas pour ça docteur Jackson. L’Air Force y a déjà pensé.


Frontière entre la Californie et le Nevada à plus de 15000 mètres d’altitude – au même moment

Le lourd quadrimoteur était en fin de phase ascendante. L’YAL-1 était basé sur le fameux avion de transport de Boeing, le 747. Plus précisément la version 400 du Jumbo Jet. Les quatre réacteurs Rolls-Royce RB211 rugissaient de puissance pour maintenir l’énorme avion à cette altitude élevée. Cette version utilisée par l’US Air Force était un prototype de défense anti missile ultra secret. Sa particularité était son armement. Un gigantesque laser de type chimique iode-oxygène. Il était censé détruire les missiles balistiques à plusieurs centaines de kilomètres de distance en les faisant surchauffer. Le mastodonte, appelé aussi Airborne Laser, avait décollé de la base d’Edwards en Californie, il y avait tout juste une heure. Il devait rejoindre un point de passage au-dessus du Nevada.

Une fois au-dessus de son objectif, il attendit les instructions. Alors que le temps était radieux, l’horizon magnifique par cette belle journée de printemps au-dessus du désert du Nevada, l’avion se préparait à une interception d’un genre nouveau. C’était le Norad qui commandait la manœuvre. Abattre un satellite en plein vol n’avait encore jamais été tenté par cet avion. C’était le bon moment pour le faire. Le contrôleur du Norad en charge de la mission lança un décompte.

-Attention. Top dans 5, 4, 3, 2, 1, top. L’objectif vient de survoler Milwaukee. On actualise l’analyse de la trajectoire. Rester en attente YAL-1

-Roger.

-Analyse terminée. Trajectoire définit. Pas de corrections sur la précédente estimation. L’objectif sera dans 2 minutes et 45 secondes au-dessus du waypoint Charlie 54. Procédez à la mise sur tension !

-Roger. Allumage du système. Le laser se charge. Demandons estimations de coordonnées et relevés atmosphériques par liaison 16.

-Transmission en cours. Passage sur waypoint Charlie 54 dans 50 secondes. Radar de suivi sur cible, gardez votre cap, votre altitude et votre vitesse.

-Rodger on passe en pilote automatique.

-Le radar prend le relai et redirige le laser.

Les systèmes radar du Norad avaient depuis longtemps le satellite en vue. A son approche du point de tir, l’ensemble radar pris le contrôle du laser. C’est alors que l’immense lentille sphérique gyroscopique accrochée au nez de l’avion se mit en mouvement. Elle pointa son axe sur un coin haut du ciel à gauche. Pendant ce temps-là, le laser qui se chargeait arriva au sommet de sa puissance. Il était prêt à être utiliser. L’opérateur du Norad suivait la procédure en détail.

-Top ! L’objectif est sur le waypoint charlie 54. Le laser est lancé.

Le tir était continu et invisible à l’œil nue. Un rayon laser ultra puissant était pointé sur le petit objet céleste qui continuait sa course en orbite basse. Le laser n’avait rien à voir avec ce qu’avait imaginé Ronald Reagan lorsqu’il lança le programme « Guerre des étoiles ». Seul le bruit de l’ensemble chimique et électronique se faisait entendre dans la cabine de l’avion. Mais en orbite basse, les effets du laser étaient dévastateurs. Le léger satellite d’observation chinois était fait pour résister aux frictions de cette zone de l’espace. Mais il était aussi fait pour rompre sous une certaine chaleur afin de se désagréger lors d’une possible rentrée dans l’atmosphère. Lentement il partait en lambeau sous la chaleur intense du rayon concentré qui le suivait sans peine sur sa plateforme aéroportée. Dès que le Norad eu confirmation de la destruction du satellite, le laser fut arrêter. L’opération était un succès, le satellite n’existait plus et aucune technologie d’origine extraterrestre n’avait été utilisée.


De retour à Paris - même moment

Jackson regardait sa montre, il était 22h34. L’attaque sur la Chine était prévue à 6h du matin heure de Pékin. Ce qui voulait dire 23h à Paris. Le temps était plus que compté. Il fallait à tout prix éviter une guerre. Daniel se rappelait ses belles années lorsqu’il faisait partie de SG-1. Il avait trop de fois sauvé la planète pour la laisser se consumer à cause d’une affaire digne d’une querelle d’enfant selon lui. Le général Landry s’informait de l’avancée de l’opération auprès du Norad. Ce dernier devant le risque d’une guerre nucléaire imminente avait réactivé ses quartiers au Cheyenne Mountain Complex. Le général semblait acquiescer les paroles de son interlocuteur. Il le remercia et lui demanda de le tenir au courant avant de reposer le combiné. Puis il annonça la nouvelle à ses partenaires civils. Le satellite avait été détruit sans problème. Et chose étrange, il n’avait pas entamé de correction de trajectoire pour éviter le faisceau laser. Alors que Jackson et Woolsey avaient une multitude de questions sur ce qui allait se passer, ils furent tous interrompu une nouvelle fois par le major Davis qui jouait au téléphone arabe avec l’état-major.

-Messieurs, mon général, transmission du Pentagone. La navy s’apprête à attaquer la task force du porte-avions chinois Shi Lang. Mais les renseignements ont demandé un report de l’attaque. On me fait signe qu’un plan se trame dans les coursives de Washington.


Mer de Chine orientale – 5h47 heure de Pékin

Le soleil commençait tout juste à percer dans le dos de l’escadrille. Le pays du soleil Levant devait déjà être ébloui par les premières lueurs matinales. La Mer de Chine était encore très sombre. Et le continent était invisible dans la nuit noire qui s’éclipsait petit à petit. Il y a avait une légère couche nuageuse qui cachait la vue du sol à une certaine altitude. Mais cela ne gênait en aucun cas l’escadrille de seize Boeing F/A-18F Super Hornet. Un avion se détachait de la tête. C’était le chef de l’escadrille. Il était le seul à porter haut et fort les couleurs rouges et blanches, de son escadrille, le long de son fuselage dorsal et l’impressionnante gueule de serpent sur son empennage. Les autres devaient se contenter d’une bande grise en diagonale sur le nez de l’avion. Mais là où tous les avions étaient égaux, c’était dans leur armement. Chacun emportait quatre missiles air-mer Harpoon et deux missiles air-air Sidewinder. Les « Diamondbacks », la VFA-102, avaient décollé de l’USS George Washington 1h30 plus tôt. Ils étaient en position de tir sur la flottille du Shi Lang. La Navy n’avait pas décidé d’envoyer d’appareils de défense aérienne pour escorter la mission. Elle les gardait pour la défense du groupe aéronavale. Le but étant de frapper fort et vite avant de partir.

Il restait une minute avant le déclenchement du tir. Tous les copilotes des chasseurs biplaces avaient préparés l’armement. Les pilotes n’avaient plus qu’à ouvrir le feu. Mais une transmission sécurisée par liaison 16 arriva sur le HUD de l’avion de tête. Elle venait de l’amiral William Benson, qui commandait la mission depuis le navire de commandement USS Blueridge. Ce dernier donna ses ordres au commandant Allan Steele, chef des Diamondbacks, indicatif Cop.

-Ok à tous les diamonds, ici Cop. Report de la mission de 10 minutes. Abord ! Je répète abord ! A tous les chefs de groupes confirmez !

L’escadrille était composée de quatre groupes de quatre chasseurs. Chaque groupe avait un leader subordonné au commandant Steele. Ce qui permettait une meilleure flexibilité en combat. Ils répondirent tous à l’appel pour annoncer l’arrêt de la séquence du tir. Le chef d’escadrille reprit alors son énoncé.

-Bon les gars !

Et les filles ! ne put s’empêcher de penser le capitaine Caroline Foley. Cette blonde californienne, pilote de chasse depuis déjà 4 ans avait été élevée dans un milieu démocrate progressiste. On lui prêtait gentiment un brin de folie. Et ce n’était pas son copilote Johnny Philips qui dirait le contraire.

-La Navy m’ordonne de lancer une mission de reconnaissance à très haut risque. Pour être franc, un vrai suicide. L’amiral demande que je déploie un avion pour un low pass sur le Shi Lang.

-Quoi ??? répondirent tous les aviateurs en parlant dans leur barbe

-Je sais, et on m’interdit d’y participer. C’est bien ma veine. Je ne peux pas désigner quelqu’un pour ce coup là, c’est trop vache. Alors si il y a avait un volontaire ça m’éviterai de tirer au sort.

-Nous !

-Quoi ? Casper c’est vous ?

-Aye Aye sir ici Casper. Equipage volontaire !

-Quoi ? Merde t’es pas bien Caro ! lui rétorqua son copilote Tu veux nous tuer ? Moi je suis pas volontaire.

-Allez darling ! Fais pas ta midinette ! C’est pour nous ce coup là.

-Casper, Ducky, ici Cop on n’a plus le temps de joueur, vous êtes ok ou non ?

-Yes sir ! Casper ok !

-D’accord c’est bon j’ai compris. Ducky ok sir !

-Roger. Je préviens le commandement. Effectuez un passage au raz des pâquerettes au niveau du porte-avions. Mais attention pas touche à l’armement. Vous n’êtes pas autorisé à tirer ! Eteignez votre radar de poursuite ! Le reste du groupe, tenez-vous prêt à attaquer sur mon ordre.

-Roger, ici Casper on décroche.

Et immédiatement, le F18 rompit la formation puis plongea à moins de 500 mètres d’altitudes. La pilote augmenta la manette des gaz. L’avion accéléra à mach 0.95 En l’espace de cinq minutes, le biplace d’attaque put voir l’objectif en visu. Tous les chasseurs J-15 du porte-avions étaient rentrés à bord et étrangement, aucun n’avait pris la relève. Or le bolide américain était déjà repéré depuis longtemps par les radars de la flotte chinoise.

-Ducky prépare toi ! Objectif en visuel. Je descends à 600 pieds. Vitesse mach 1.04. Garde bien à l’œil l’avertisseur radar.

-T’en fait pas pour ça, j’ai la main gauche sur la commande des leurres et la main droite sur la poignée d’éjection.

-Et niveau menaces ?

-Ils nous ont en passif, ils ne sont pas encore passé en actif !

Le F18 avait quelque peu ralenti, sa vitesse était tombée à mach 0.7, il était alors à seulement 200 mètres du premier navire de soutien de la flottille. Il le dépassa très vite et un signal très fort se mit à hurler dans le cockpit de l’avion.

-Alerte ! Alerte ! Le radar ennemi nous a, départ de missiles imminent ! Manœuvre évasive Casper ! Ils vont nous shooter !

-Ducky flares ! Flares ! Et les missiles ?

-Toujours rien !

Les deux membres d’équipages hurlaient alors que le chasseur était maintenant à moins de 50 mètres du Shi Lang. L’aviatrice basculait son Super Hornet à gauche et à droite pour pouvoir apercevoir le départ d’éventuels missiles mer-air. Le copilote, lui, larguait maintenant frénétiquement tout le stock de leurres thermiques et le brouilleur électronique marchait à plein régime. Le danger était partout et pourtant aucuns missiles ne partaient. Le F18 passa alors à toute vitesse à a peine 10 mètres au-dessus du pont d’envol du porte-avions chinois.

- Woo Hoo !!!

-Casper ici Cop! Répondez!

-Cop ici Casper, aucune défense, je répète aucune défense.

-Roger je transmets à l’amirauté, vous, revenez et fissa !


A Paris au même moment

Jackson avait compris tout de suite. Il s’adressa alors au général Landry. Pour lui c’était clair et net, les chinois refusaient l’engagement. Ils avaient eu toute l’occasion de neutraliser l’avion sans problème. Ils ne l’avaient pas fait. C’était au pire une couverture des chinois, au mieux un signe de bonne foi. La flotte chinoise mettait le cap sur l’ouest. Elle battait en retraite. Et comme pour le satellite elle n’avait opposé aucune résistance.
Le Pentagone arriva à la même conclusion. La CIA rapporta que les autorités chinoises avaient programmé l’exécution d’un haut dignitaire militaire. La raison évoquée était un manquement à son devoir. Si bien qu’en signe réponse, le Pentagone abaissa le niveau d’alerte en Defcon 2. La guerre avait été évitée. La Chine avait joué trop gros sur ce coup-là. Mais on trouverait une autre manière de se venger plutôt que de mettre à feu et à sang la planète.


Egypte, près d’Alexandrie – la même nuit

Le vol avait été assez long et inconfortable. Il avait fallu ravitailler à la va vite sur des bases militaires de l’OTAN en Italie et en Grèce. Dumarchais s’était appliqué à donner tous les moyens possibles à son trio de choc. Mais la mission devait rester secrète le plus longtemps possible. Les américains savaient. La CIA traquait les trois fuyards depuis leur arrivée en Allemagne. Les français n’y pouvaient rien, ils devaient faire avec. Avec l’attaque de la Chine, De Beaune espérait bien que les services secrets américains et chinois se neutraliseraient. Au moins le temps que le groupe du lieutenant Estienne remplisse sa mission. Il était justement question de lui ce soir-là.

Il avait piloté le petit bimoteur pendant tout le trajet. Par mesure de sureté vis-à-vis des possibles espions chinois en occident, ils n’avaient pas été rejoints par des agents français de la DGSE. La tentative de couverture de Coblence avait été un échec monumental. Les chinois s’étaient montrés bien plus virulent que l’on ne le pensait. Si bien que la DGSE ne voulait plus risquer la vie de ses hommes sans certitude et Dumarchais ne voulait pas non plus handicaper son équipe et fausser sa couverture. Leur meilleur chance de réussite, et par la même de survie, était la clandestinité la plus totale. Ils étaient partis à trois de Büchel, un pilote de chasse reconvertit analyste, un hacker reconvertit espion et un sapeur du génie reconvertit homme de main. Rien de très réjouissant. Et pourtant c’était ces trois-là qui étaient arrivés à Alexandrie. Dumarchais qui avait été en contact avec Kanbeï pendant le trajet lui avait signifié que se rendre à une quelconque ambassade occidentale ou à un poste de police signifiait leur élimination par les chinois. Si bien qu’ils n’avaient pas atterris à l’aéroport d’Alexandrie. Antoine était rentré dans l’espace aérien égyptien en volant sous la couverture radar du pays et s’était posé tant bien que mal sur une route du bord de mer déserte et avec comme seul éclairage les lumières de la mégalopole à l’horizon. Malgré son entrainement de pilote de chasse, le français n’avait pas trouvé cela facile. Il se rendait enfin compte ce qu’avaient enduré les pilotes anglais de la Royal Air Force lors de leurs missions de liaison avec la résistance française pendant la seconde guerre mondiale. Un travail ardu demandant du sang-froid … et de la chance.

Une fois descendus de l’appareil, les trois hommes s’étaient atteler à pousser l’avion en dehors de la route. La mer n’étant pas loin, ils ne mirent pas longtemps pour couler l’aéronef. Ils étaient tous fatigués mais Antoine décrochait la palme de l’homme le plus fatigué de l’expédition. Et ce haut-là main, il était tout simplement exténué. Il ne l’avait pas dit à Kanbeï, ce qui n’empêcha pas ce dernier de le découvrir très tôt, il n’avait pas fermé l’œil de la nuit avant le départ pour Coblence. Et il avait enchainé avec le pilotage sans s’arrêter. Ses compagnons, eux, avaient eu le temps de se reposer dans l’avion. Se voulant solidaire, ils avaient proposé de veiller avec leur pilote, en fait ils étaient surtout inquiet de l’état physique de leur chauffeur et n’avaient pas vraiment envie de gouter à l’eau salée de la Méditerranée. Mais Antoine s’était montré persuasif. Ils étaient des militaires en opération. Ils devaient avoir une rigueur militaire. Kanbeï et Damien devaient lui faire confiance et devaient prendre leur tour de repos. Antoine dormirait quand il serait temps.

La deuxième chose que fit le trio fut de se mettre en marche vers un petit village situé à plusieurs centaines de mètres. Une fois là-bas, ils ne découvrirent rien d’anormal. Leur arrivée semblait être passée inaperçue. Un luxe qu’ils ne refuseraient pas. Ils se glissèrent le long des murs comme des chats de gouttières. Antoine savait qu’une fois le jour levé, ils seraient menacés. Damien pensait de même et sans que son chef ne lui demande, il escalada une palissade et disparut de l’autre côté sous l’œil ébahi de ses deux lieutenants.

-Merde Delcourt ou vous allez ?

-Kanbeï suit le !

Le japonais sans même réfléchir accepta l’ordre de son coéquipier et commença à escalader la palissade en prenant appuis sur des aspérités du mur de bois. Mais alors qu’il préparait sa détente pour se hisser au-dessus de l’obstacle, il reçut sur la tête tous un tas de linge. Et à un mètre de lui survint Damien tout content de sa trouvaille. Kanbeï poussa un juron en japonais dans sa barbe, ne comprenant pas l’action du sergent. Il leur expliqua alors qu’ils n’avaient qu’à enfiler ces djellabas de bédouins et de larges capuchons pour être plus discret. Les deux lieutenants satisfaits de l’idée enfilèrent les tenues. Kanbeï fit toutefois remarqué que ses yeux et son teint asiatiques ne passeraient pas inaperçu. Damien découpa alors dans un grand morceau de tissu de larges écharpes pour se couvrir le visage.

Maintenant qu’ils étaient habillés de façon à passer inaperçu ils étaient prêt à se lancer à l’assaut de l’Egypte. Mais ils n’avaient pas encore décidé comment. Chacun y alla de son avis. Rien de très constructif. Kanbeï voulait espionner les services secrets chinois. Il était sûr que ces derniers étaient sur la même piste qu’eux. Avec pour but de détruire toutes les preuves du passé de la porte en Egypte. En les pistant, Kanbeï avait l’intention de les devancer. Antoine était totalement contre. Ils ne savaient pas si les chinois étaient vraiment au courant de leur découverte en Allemagne. Et même si c’était le cas, ils avaient des moyens que le trio n’avait pas. L’aviateur leur posa alors une question lourde de conséquence. Avez-vous confiance en moi ? Ses coéquipiers avaient de toute évidence confiance en lui, mais le sens caché de la question leur posait problème. Antoine réitéra sa demande. Damien et Kanbeï n’eurent d’autres choix que de dire oui.

-Alors à partir de maintenant la fonction l’emporte sur le grade, comme dans la marine. Je suis le seul à pouvoir trouver les informations qui nous intéressent. Alors je prends la tête de l’équipe. Objection ?

-Non !

Répliqua Kanbeï qui n’appréciait pas vraiment mais qui devait bien reconnaitre le bienfondé de la démarche. Il fallait un chef, ils ne pouvaient pas éternellement décider à deux. Et Antoine restait le spécialiste indispensable pour la mission. Ce mini putsch donnait à Antoine le choix de l’action à suivre. Et ça tombait bien, car il avait un plan. Il leur expliqua longuement les détails de son idée. Les deux hommes écoutèrent attentivement. Damien était stupéfait. Cette mission qui était d’abord bien étrangère pour le sapeur, devenait idéale. Kanbeï était plus réservé. Il ne se cacha pas pour émettre des réserves.

-Antoine je ne pense pas que se séparer soit une bonne chose. On devrait rester …

-Non ! Ensemble on est trop facilement repérable. On a plus de chances chacun de son côté. D’autres remarques ?

-Non mon lieutenant ! lança ironiquement Kanbeï

Si l’égo du japonais était un peu irrité, il fallait avouer que le plan avait quelques zones d’ombres. Mais Antoine n’avait pas mieux à proposer. Comme il était le seul à s’être imposé, le plan serait appliqué consciencieusement par tous. Mais pas maintenant, il faisait nuit noir et par-dessus tout, très froid. Le trio s’était abrité dans une grange abandonnée pour passer la fin de la nuit, le jour se lèverait dans peu de temps. Damien était chargé de faire le guet pendant qu’Antoine et Kanbeï dormaient. Une grosse journée se profilait …


A suivre dans le Chapitre 9: Alexandrie

[massalia]

Alors ce bloc ci est pas mal du tout!
Je l'ai lu ce matin! Les chosent s'enchainent. En tout cas ça ouvre l'appétit.

[brian norris]

Merci j'avais peur que ça fasse trop technique.

C'est en tout cas bien censé mettre l'épisode dans un contexte tendu. Ça emboite le pas de l'épisode 6.

Je tente sur l'épisode 7 de varier le rythme, la tension et l'intensité. C'est pas facile. J'espère que la suite marchera.

[Everett]

Bon, je retranscris en fin de compte brian... ^^

Je remarque que tu fais intervenir le Shi Lang. Sauf qu'actuellement (2012), il est en période d'essai et est très loin d'une mise en service (2013 date de ton récit). Sachant que son chasseur nationale embarqué doit lui aussi faire ses preuves, à défaut d'un possible achat de lots de MiG 29.

ps : je te le dit en prévention de la sortie de ton bloc B ^^
Mais je crois que tu ne l'utilises qu'à titre de plate-forme d'essai donc en respectant l'évolution naturelle des choses.
Je crois qu'il entrera pleinement en service, soit lors du lancement du J15 ou du 2e PA.

Merci pour ton (bout) d'épisode très cher !

[brian norris]

Et bien oui en soit il peut très bien être en essai. Ce n'est pas dit et pas vraiment utile de toute façon.

[Everett]

Petite question,

Sachant que cet épisode fait intervenir la Chine et une éventuelle catastrophe nucléaire : quelle est la position de Taïwan et des autres voisins ?

PS : du fait que tu aimes développer les questions relationnelles.

[massalia]

En tout cas l'intrigue est bien préservée. Mais j'avoue que le coté extra-terrestre du récit me manque. Les wraith, n'ont plus rien en réserve?