Tu vas avoir besoin de t'améliorer un peu dans ce cas là. Sans forcément faire du sans fautes et en restant dans une du SG, tu peux te rapprocher d'un certain réalisme.
Dans Opération Marathon j'avais repris pas mal de trucs que tu abordes. Attaque goa sur la terre, résistance terrienne, contre-attaque militaire etc etc
J'ai pas mal de défauts dans mes chapitres, mais ils ont quand même un côté assez réaliste. Notamment le 3 ou le NORAD est encerclé et ou les israéliens s'en prennent aux goa. Ce chapitre est l'un de mes écrits préférés. Pas mal de fautes, d’incohérence,e mais au final on se retrouve avec un truc plus proche de ce que tu veux faire.
OPERATION MARATHON
Fiction alternative
Chapitre 3: Tsahal
5 mai 1995
Tel Aviv
Les sirènes gueulaient leur mélodie macabre alors qu’il était encore très tôt ce matin du 5 mai. Tous les habitants du Proche Orient avaient déjà entendu au moins une fois dans leur vie cette diabolique sirène. A force de voir leur nation menacée de disparaitre les israéliens étaient devenu très discipliné devant l’intolérable, l’impensable. La religion restait le premier motif d’espoir dans cette région. Plutôt ironique on fond vu son implication dans les conflits qui ravageaient cette partie du monde. Shabtai Shavit le savait très bien. Avant de devenir le directeur général du Mossad, il avait dû faire face aux différentes affaires menées par les services secrets israéliens. Et dieu sait qu’elles furent nombreuses. Mais il n’était pas préparé à ça. Un dieu extraterrestre venant chercher son bien. Il ne trouvait pas d’explications. Il avait beau avoir étudié la Torah, rien ne parlait de ce dieu Ra. Si ce n’est une divinité païenne égyptienne. Shabtai n’avait jamais aimé les égyptiens. Les pharaons avaient persécuté le prophète Moise et avait eu le culot de poser le pied sur le sol de la Terre Promise plusieurs milliers d’années plus tard. Tsahal avait repoussé ces tentatives d’invasion. Mais serait-elle capable de le faire contre ce Ra ?
Bien sûr semblait lui dire des yeux le commandant Otsara Horowitz. La femme officier attendait son chef au centre de contrôle des opérations du METSADA, la division des opérations spéciales du service secret. Une fois Shavit à l’intérieur de la salle, un agent civil demanda qu’on ferme la porte, les bruits de la ville étaient assourdissants. Shavit n’avait pas encore été mis au courant. Mais il savait déjà pourtant de quoi il s’agissait. Il avait établi la procédure à suivre en cas d’arrivée des extraterrestres. C’était le jour J, pas de doute, Ostara transpirait littéralement de colère.
-Monsieur, nous avons reçu une transmission du maître. C’est un message qui vous ait destiné, voilà ce qu’il dit : « Pharaon arrive, Moise doit refermer la mer Rouge. ». Vous comprenez de quoi il s’agit ?
-Parfaitement, il est temps de lancer l’opération Venin Divin.
-Monsieur vous êtes sur ? Nous n’avons pas encore fini de vérifier ce message et les informations qu’il délivre.
-Horowitz, il est temps. J’ai totalement confiance. Il n’y a pas une minute à perdre. Général Puder, ou en sommes-nous ?
-Monsieur nos forces pré positionnées dans le désert du Sinaï sont intactes. Nous disposons d’une escadrille de F-4 Kurnass, de deux escadrilles de F-16C Barak et de F-15C Baz. A cela s’ajoute nos forces terrestres. Nous avons déployé une force blindée comprenant notamment 65 Merkava III et quelques dizaines de chars centurion. En tout, 4600 hommes sont prêts à intervenir. Ils ont été mis à notre disposition.
-Très bien général. Et nos hommes à Gizeh ?
-Euh commandant Horowitz ? Soupira le général pris au dépourvu.
-Général Puder, monsieur Shavit, Le colonel Guil Cohen et ses hommes sont en attente près de la pyramide. Ils n’attendent que votre ordre Monsieur.
-Bien alors transmettez l’ordre d’opération. Une fois que le vaisseau mère aura touché la Terre, les forces du Sinaï se lanceront à l’attaque. Et Cohen pourra finir le travail. Des questions ?
-Oui monsieur.
-Horowitz ?
-Etes-vous sur monsieur que cette n’opération ne risque pas d’aggraver la situation ?
-Bien sûr que non commandant !
-Mais le pays a été très peu touché par les bombardements, peut-être que nous pourrions passer inaperçu encore un peu …
-Non. Car voyez-vous, dès que ce Ra sera de l’autre côté de la mer Rouge, nous serons directement menacé. Il est l’ancêtre du pharaon qui a chassé Moise vers la Terre Promise. Nous ne pouvons pas reculer. Bien fin de la réunion, je vais avertir le premier ministre.
Cheyenne Mountain Complex – Norad
-J’ai des échos, cap 230, altitude 47000 mètres. Ce sont des ennemis mon général.
-Mince alors, capitaine des nouvelles du chef d’Etat-major de l’air force ?
-Non mon général. Mais nous avons des forces dans les parages. Dois-je demander une interception ?
-Non évitons les pertes inutiles, ces chasseurs ennemis ne peuvent nous atteindre.
-Bien mon général, je préviens nos chasseurs … attendez je reçois une transmission … Elle est très faible. Rahh c’est pas vrai, impossible de se caler dessus, nos systèmes ont été endommagés lors du dernier bombardement.
-Encore une injonction de Ra ?
-Non pas cette fois, j’aurai juré avoir vu un IFF amical. Mais j’ai perdu le contact, il doit voler à très basse altitude.
-Encore un pilote perdu, pourtant on a bien précisé sur toutes les ondes que le secteur était non sécurisé.
-Qu’est-ce que je fais mon général, je le laisse se démerder ?
-Non ça serait injuste, vous pouvez le contacter ?
-Pour ça il faudrait le trouver. Mais je sais qui peut le faire. Il y a un AWACS qui croise dans le sud du Wyoming.
-Bien passez en relais.
Le capitaine Bruce Layton était chargé de diriger l’équipe de contrôleurs aérien du NORAD. Lui-même issu de ce drôle de corps de métier savait très bien gérer la pression. En 2 minutes, lui et ses hommes avaient réussi à joindre l’avion de contrôle aérien par une liaison de données tactiques. Bruce conversait maintenant avec son homologue dans le Boeing à plus de 480 kilomètres de là, le Colonel Caldwell.
-Très bien NORAD, on va voir ce qu’on peut faire, mais on ne pourra pas rester longtemps sur zone, il a des chasseurs ennemis qui font route vers le Nébraska, on doit aller porter notre soutien aux forces de défenses.
-Compris AWACS Long View, on attend de vos nouvelles. Terminé. Répliqua Layton.
-OK, on a un ami probable dans la zone 7A-C, altitude très basse, IFF activé. Allez on se remue. Jim passe le radar sur mode PDNES.
L’officier s’acquitta de sa tâche et tous les autres contrôleurs de l’E3 Sentry posèrent leurs pairs d’yeux sur leurs écrans de contrôles. Au bout de 27 minutes, il n’y avait toujours rien. Steven s’impatientait. Il ne voulait pas garder son avion ici trop longtemps pour ce genre d’affaire. D’abord parce qu’il était très vulnérable, mais aussi parce qu’il savait qu’il serait plus utile ailleurs. Mais il n’avait pas pour habitude de contourner les ordres. Et pour une fois, ses ordres allaient lui rendre raison.
-Colonel j’ai un écho. Vitesse et altitude très faible, je dirais un hélico. Identification ami-ennemi en cours. Ok c’est bien celui qu’on cherche, c’est un copain.
-Ok on le note, indicatif Charlie 3B, émettez sur fréquence ultra courte, vaut mieux pas se faire repérer.
-Voilà c’est fait mon colonel
-Jim il nous entend ?
-On va bien voir. Charlier 3B, ici AWACS Long View, vous volez en zone hostile, veuillez quitter le secteur, présence de multiple bandits. Charlie 3B vous m’entendez ? Ici AWACS LONG …
-C’est bon pas la peine de répéter. Sympa l’indicatif que vous m’avez donné mais je préfère l’original, indicatif Allstar. Répondit une voix à la radio.
-Il manque pas de toupet celui-là mon colonel !
-C’est bon Jim, je m’en occupe. Allstar ici Long View, quelle est votre destination ?
-Cheyenne !
-Impossible, je compte 7 échos entre vous et Cheyenne Mountain, au moins 4 bombardiers et 3 chasseurs.
-Ecoutez, j’ai une mission prioritaire. Je dois rejoindre le NORAD.
-Et pourquoi ça ?
-Car je suis son nouveau commandant.
-Pardon ?
-Général Carter, US air force, j’ai été nommé chef d’état-major. Je prends mes quartiers au NORAD.
-Et c’est vous qui pilotez ?
-On fait ce qu’on peut mon ami.
-Bien mais comment je vous crois ? Rien ne me prouve que vous dites vrai.
-Demandez l’autorisation au chef de la base de Cheyenne. Le général Hammond.
-D’accord je vous prends au mot. Jim passe-moi le NORAD.
-Voilà c’est bon colonel.
-NORAD ici Long View. J’ai votre écho. Mais ce n’est pas tout, il dit que c’est le nouveau chef d’état-major de l’air force, le général Carter. Il dit aussi qu’il connait un certain général Hammond. Vous le connaissez ?
-Oui c’est moi. Et je connais Carter. Mais je ne savais pas qu’il était à ce poste.
-Si vous voulez mon avis général, peu de monde le savent. En tout cas il se dirige vers vous, mais je compte au moins 7 hostiles sur son chemin, 4 bombardiers et 3 chasseurs.
-Il faut l’aider. On a des forces dans le coin ?
-Oui j’ai 6 F-15 en transit au nord-ouest de l’Oklahoma. Je les appelle. Jim ?
-Oui c’est bon c’est déjà fait. Voilà vous êtes en lien avec le leader, indicatif Redbull.
-Ok. Redbull, ici AWACS Long View, répondez !
-Long View, ici Redbull.
-Mission prioritaire, mettez le cap sur zone 7A-C, Cap 123. Bandits au nombre de 7. On a un ami sur zone, un hélicoptère transportant une huile. Vous devez imposer votre supériorité aérienne sur le champ de bataille et couvrir notre appareil, indicatif Allstar.
-Reçu 5/5, on se rend sur zone, arrivée estimée dans 12 minutes.
-Bien terminé.
Personne ne mesurait encore la gravité de la situation, il commençait à y avoir de la lassitude et de la colère parmi les soldats américains. Le pays subissait sans pouvoir rendre les coups. Si bien que dès qu’un pilote de chasse ou un marines avait la possibilité de se battre, il se jetait sur l’occasion. Hammond se demandait bien comment son vieil ami Jacob Carter avait pu obtenir une telle promotion. Dans le même temps, Caldwell ordonna à son équipage d’éteindre tous les systèmes pouvant faire repérer l’avion. Ce dernier mettait le cap sur le Nebraska. Laissant Cameron Mitchell et ses F-15 comme seuls remparts entre le Huey de Carter et les planeurs de la mort.
Pyramide de Khéops
Les murs tremblaient. Il faisait maintenant une nuit artificiel. Le lourd vaisseau mère de Ra s’approchait toujours plus de la pyramide. Les habitants de Gizeh n’en croyaient pas leurs yeux. Ils fuyaient tous devant l’énorme vaisseau pyramidal. Autour du vaisseau mère, 3 Hat’ak étaient positionnés en escorte tandis qu’un autre était en retrait du groupe. Rien ne semblait pouvoir terrasser cet ennemi redoutable. Plus à l’est, dans le désert du Sinaï, c’était le branlebas de combat. Une fois l’arrivée du vaisseau annoncée, les forces israéliennes se mirent en mouvement. Les 3 escadrilles de chasseurs camouflés sur des aérodromes de fortunes décolèrent en toute urgence. Pendant ce temps-là, les Merkava menaient l’assaut en direction du canal de Suez.
Dans le vaisseau mère, Ra ne fut pas surpris, il fut outré par ce courage humain. Il ordonna qu’on lance tous les chasseurs du groupe sur la zone. En l’espace de 5 minutes, près de 80 planeurs et 20 alkesh prirent la direction de l’est. Pendant ce temps-là, le vaisseau connu de grandes difficultés à s’arrimer à la pyramide. En effet l’érosion avait touché les parois de la pyramide sur laquelle était dimensionné le vaisseau. Finalement on arriva à stationner le vaisseau. Pendant que la force aérienne se rapprochait de l’armée israélite, Ra suivi d’une vingtaine de Jaffa se téléporta via les anneaux dans une grande salle au cœur de la pyramide. Il se trouvait qu’elle était vide. Le Goa’uld fut pris d’une colère monstrueuse. De toute évidence, le tombeau avait été fouillé. Rien ni personne n’avait le droit de se trouver ici. C’était un sacrilège. Il voulait se venger. Il ordonna à 5 jaffas de faire la garde dans la salle. Pendant ce temps les autres devaient se rendre dehors pour aller chercher des otages qui seraient torturés puis exécutés. Ra ne participerait pas à cette tâche indigne de son statut. Il Repartit aussitôt dans son vaisseau par les anneaux pour diriger la traque.
Alors que les planeurs étaient tout proche des premiers avions israéliens, les jaffas envoyés par Ra sortaient de la pyramide par un étroit conduit. Ils ne remarquèrent pas lors de leur sortie les quelques ombres dissimulées dans le fond d’un couloir sans issue. Guil pouvait maintenant rentrer en jeu.
Montagnes Cheyenne
- Fox 2 ! Fox 2 !
- L’ennemi riposte, break !
- J’en ai deux à 6 heures. Rouge 2 sortez les moi de là !
Le combat faisait rage depuis ¼ d’heures. Et son issue restait indécise. Les américains avaient abattus les alkesh sans difficulté, mais les planeurs leurs menaient la vie dure. Un seul avait été détruit contre deux F-15.
- Rouge 3, éjection! Ejection! cria Mitchell.
- Leader rouge, ici rouge 2, on a des renforts, deux F-16 de la garde nationale du Colorado en approche.
- Bien mais on se fait tailler en pièce. Et j’en ai toujours un au cul ! répliqua le commandant.
A trois contre deux, le combat était féroce. Mais avant même l’arrivée des renforts, les pilotes de l’air force allaient montrer leur valeur. Alors que Mitchell tentait de semer son adversaire, aidé de rouge 2, Rouge 6 pris le meilleur sur l’autre planeur.
- Kill confirmé. Cameron ici Stephen, j’en ai eu un, il ne reste que le tiens.
Le chef du groupe, toujours poursuivi, mis en œuvre toutes les tactiques de vol qu’il connaissait. Il multiplia les spleet S sans succès. Mais le goa’uld allait commettre une erreur qui lui serait fatal. Il suivait le F-15 sans se soucier des défenses au sol. Or sur une colline, dissimulée sous un camouflage, une batterie de missile patriot suivait les choses de près. Une alarme retentit dans le cockpit du commandant Mitchell. Il hésita à employer des leurres. Mais il pensa que ça risquait de détruire le sam. Or il savait que le planeur était visé. Il n’avait pas d’autres choix. Il serra les jambes et les dents tout en actionnant la commande d’éjection de son fauteuil. La verrière vola en éclat et le siège éjectable Martin-Baker se propulsa en dehors de l’avion par une très forte poussée. L’avion, lui, percuta une colline à deux kilomètres de là. Attaché à son parachute, le pilote pouvait apprécier la mise à mort du planeur par le sam. Un de moins ! Alors que le yankee toucha le sol, il aperçut un Humvee roulant à toute vitesse dans sa direction, il ne lui faudrait pas longtemps pour être secouru. Au-dessus de lui, les deux derniers avions de chasse de sa patrouille se rapprochaient du vieil hélicoptère américain. Il n’était qu’à trois kilomètres de l’entrée de la montagne Cheyenne. Mais les goa’uls avaient disposés des hommes sur le parking d’accès. Il y avait notamment deux tourelles lourdes à énergie posté devant l’ancien poste de garde. Elles faisaient partie d’un dispositif comprenant une centaine de Jaffa effectuant le siège de l’installation. Cette force était trop puissante pour le seul hélicoptère de Carter. Mais elle était tout à fait à la portée des F-16 de la garde nationale. Avec leurs missiles Maverick, ils pouvaient détruire leur cible à une bonne distance de sécurité. Consciencieusement, les Falcon larguèrent chacun deux missiles, lesquels réduisirent à néant les positions goa’ulds. Laissant le champ libre pour Carter …
Pyramide de Khéops
Les jaffa n’avaient rien vu venir. La détonation des grenades flash les avaient laissés de marbre. En faisant des cibles faciles pour le commando du MOSSAD. Le colonel Guil Cohen et son groupe était maintenant maître de la pièce central. Il se retourna vers son second, le lieutenant Niv Acker. Ce dernier était spécialiste dans les nouvelles technologies. Il avait préalablement dissimulé une caméra dans la pièce. Grâce à cet enregistrement vidéo, il était en mesure de trouver la manière d’utiliser les anneaux de transport.
-Prêt ?
-Oui mon colonel ! répondit l’homme qui avait pris le bracelet d’un garde mort.
Les commandos étaient au nombre de sept. Deux gardaient l’accès à la salle tandis que les cinq autres se regroupaient au milieu du cercle destiné aux anneaux. Acker actionna la commande qui téléporta les soldats à l’intérieur du vaisseau mère de Ra. Pris par surprise, les gardes des anneaux furent vite maîtrisés à leurs tours. Les commandos du MOSSAD avaient l’habitude de ce genre de missions. Ils avaient perpétués durant les années 70 de très nombreux attentats et assassinats. Cette mission était faite pour eux. A la différence qu’elle était suicide. Les hommes guidés par Cohen parcouraient prudemment les couloirs aux parois dorées. Ils marchaient doucement, le dos courbé, de manière à faire peu de bruit et à offrir une cible potentielle réduite.
Le groupe s’immobilisa dans un couloir donnant sur une large porte. Cohen avait pour ordre de faire sauter une ogive nucléaire à bord du vaisseau. Mais son expérience des services secrets le rendait de nature curieux. Le groupe se positionna en position de défense. Cohen fit signe au membre du commando nommé Dorâm de déployer sa caméra tactique à travers une grille d’aération afin de découvrir l’intérieur de la salle. Lentement mais surement, l’opérateur pu voir ce qui se passait à l’intérieur. Un homme, devant une rangée de gardes, habillé de dorure, était assis sur un trône tout en parlant à travers une grande sphère noire ou se reflétait un vieillard en uniforme métallique gris. Les deux étaient manifestement en réunion.
-Ces impies ont saccagé mon tombeau. J’ai exigé une expédition punitive pour sacrifier des otages en mon nom. Les troupes devraient bientôt revenir.
-Et l’attaque des Taur’i ? répliqua Bra’tac
-Aucune importance, leurs forces sont en train d’être écraser par mes chasseurs il n’en restera pas un seul.
-Bravo mon seigneur.
-Et toi, tu n’as rien à me dire ?
-Si mon seigneur, j’ai exécuté les prisonniers selon les coutumes et j’ai expulsé leurs corps dans le vide.
-Bien. Très bien. Il est temps que ce peuple me revienne. Des problèmes avec Baal et Apophis ?
-Pas le moins du monde.
-Parfait
Océan Atlantique – Large de la Floride
Le temps était rudement mauvais et on percevait à peine le lever du soleil. L’Atlantique subissait une tempête plus au sud, ce qui avait des répercussions jusqu’ici. N’importe quel néophyte aurait dit qu’elles étaient mauvaises, mais les hommes de l’USS Saipan s’en réjouissaient. Avec ce temps, il était plus difficile pour les vaisseaux en orbite de trouver le navire de débarquement. Et c’était crucial, car une fois trouvé, le navire était irrémédiablement perdu. Même les meilleurs croiseurs de classe Ticonderoga équipés des meilleurs systèmes AEGIS étaient impuissants face à la menace du ciel.
Mais les militaires avaient pu se préparer. Le congrès avait secrètement voté des crédits faramineux pour le département de la défense. L’armée avait créé tout un jeu de dupe. De faux dépôts d’armes avaient été créés un peu partout sur le territoire. Ils regroupaient des matériels périmés, vieux B52 ou F4, vieux Chars M60, anciens portes avions de classe Forrestal etc. De nombreux sites des États-Unis ressemblaient depuis l’espace à de véritables objectifs stratégiques. Comme le pensaient les têtes pensantes du Pentagone, ces sites avaient été la cible d’une partie des attaques des envahisseurs. L’autre partie s’abattant sur les grandes métropoles. A côté de ces faux sites, les bases réelles avaient été camouflées au mieux, des aérodromes et bases secondaires avaient été créés un peu partout sur le territoire. Et les bateaux de la navy s’étaient inspirés du travail des français pour peindre d’une certaine manière leurs bateaux. Au détail prêt qu’ils incorporaient, pour leurs plus gros bateaux, des peintures spéciales utilisés pour les avions furtifs. Elles ne rendaient pas complètement furtif les navires, mais plus discret. Ces dépenses étaient colossales, mais le pays s’attendait de par son leadership mondial, à être touché le premier. Cet artifice lui assurait quelques jours de survies en plus. Faute de mieux. Le plus surprenant pour les États-Unis, n’était pas le relatif succès de cette méthode, mais le fait que les russes l’aient copié avec beaucoup plus de succès, du fait de leur très impressionnant stock d’armes datant de la guerre froide.
Sur le pont du navire, deux hommes se tenaient debout adossés à un hélicoptère. L’un des deux mâchait bruyamment un chewim-gum, tandis que l’autre vomissait toutes ses tripes. Le premier, en sortant un flacon de sa tenue de combat, proposa une goutte de Whisky au second qui refusa l’offre. Un haut-parleur fixé à l’ilot du bâtiment appela tous les officiers supérieurs devant participé à l’opération Rising Apollo, à rejoindre le poste de commande pour un dernier briefing. Les deux hommes de par leur rang et leurs objectifs dans cette mission en faisaient partie. Ils se dirigèrent tranquillement vers l’ilot.
-Eh ben Dil’, 15 ans chez les marines et tu supportes toujours pas la haute mer ? Attention vieux, ils vont finir par te virer du corps.
-C’est bon Marsh’, fous moi la paix.
-Dis donc tu parles à un colonel espèce de petite raclure de commandant ! Dit Sumner en plaisantant.
Les deux marines entrèrent par le biais d’un dédale de couloirs, d’écoutilles et d’échelles dans la salle de commandement tactique du navire. Les deux hommes firent le salut militaire adéquat et se mirent au garde à voue. Ils avaient beau faire partie des officiers les plus important du contingent, ils ne dérogeaient pas à la règle. Et c’était compréhensible quand on se trouvait devant cette armoire à glace afro-américaine qu’était le capitaine Bobby Green, commandant le Saipan. Le navire avait des ordres pré établis depuis des longs mois. Ils faisaient tous parti de la Task Force 62K. Celle chargée de reprendre les installations spatiales de la Floride si elles devaient être capturées. L’opération Rising Apollo était composée de deux sous-opérations. La première était la sous-opération Neil Killer, objectif : déployer une force blindée A pour reprendre le pas de tir de cap Canaveral, et commandée par le commandant Dillon Everett. La deuxième était la sous-opération Buzz Killer, objectif : déployer une force héliportée B sur le centre spatial Kennedy, et commandée par le colonel Marshal Sumner. Le plan était risqué et les nouvelles étaient mauvaises.
-Messieurs j’ai une mauvaise et une bonne nouvelle. La mauvaise, j’ai le regret de vous annoncer que nous n’aurons pas le soutien des avions de l’USS America. Il vient d’être pulvérisé il y a moins d’une heure à 300 kilomètres à l’est de notre position. Ce qui m’oblige à vous annoncer la bonne nouvelle. C’est pour maintenant ! On ne peut pas se cacher plus longtemps, ou ça sera bientôt notre tour. Réglez vos montres, il est 5h37 dans 3, 2, 1 et Top. Début de l’Opération Rising Apollo. Bien avant de vous laisser partir, dernier récapitulatif. Finalement avec la perte de l’América, les gars de l’air force ont décidé d’arrêter de faire les radins. Mais ne vous emballez pas, pas de support aérien, juste une frappe tactique par des F-117 sur le vaisseau ennemi code Belzébuth. Dans le même espace de temps, les apaches du colonel Williams ouvriront le passage pour les forces A et B sur la zone de combat. Les Abrahams du commandant Everett effectueront un débarquement tactique avec le LCAC sur l’aire de lancement de la station cap Canaveral de l’air force. Pendant que plus à l’ouest, les Pave Low du colonel Sumner déposeront des troupes de choc pour reprendre le centre spatial Kennedy et capturer le vaisseau ennemi. Des questions ?
-Oui mon colonel, intervint Everett, sans appui aérien, ont fait comment contre ces types ?
-Vous improvisez ! On a l’habitude. Allez départ dans quarante-cinq minutes. Rompez !
Les hommes ressentaient un mélange d’excitation et de peur. Ils voulaient en découdre, mais comment ne pas être un tant soit peu effrayé à l’idée d’affronter de tels guerriers. Les officiers se dispersaient pour rejoindre leurs hommes afin de préparer le lancement des troupes. Sumner et Everett s’étaient déjà quitter, ils ne prenaient pas la même direction. Sumner se dirigeait sur le pont là ou l’autre marine prenait la direction du radier du bateau. Marshall senti quelqu’un lui taper dans le dos. C’était le colonel Williams, commandant le détachement des hélicoptères du bord.
-Marsh’ ! Attends je dois te dire quelque chose.
-Qu’est ce qu’il y a Ron ?
-C’est au sujet de ton pilote, Beck. Répondit Ronald Williams.
-Et bien quoi ?
-Ecoute tu dois le comprendre le pauvre mieux.
-Mais quoi ?
-Il a appris que sa femme et ses mômes avaient péri en Louisiane. C’était trop dur pour lui. On l’a retrouvé pendu dans sa chambre cette nuit.
-Le lâche !
-Arrête Marsh’, tu ne peux pas dire ça.
-Il nous abandonne !
-Mais à quoi bon vivre quand tout ce que tu défends à disparus ?
-Il reste d’autres femmes, d’autres gosses, c’est pour ça qu’on se bat. On est des marines, ce job on l’a accepté. Bref tant pis pour lui il ne sera pas de la fête. Qui est ce qui le remplace ? Mike ? Dan ?
-Tu vas m’en vouloir, mais comme je manque de pilotes expérimentés, je dois les prendre avec moi dans le groupe d’hélicoptères de combat.
-Alors j’aurai qui ?
-Une jeune recrue de l’air force qu’on a choppé sur les quais de Norfolk.
-Quoi ? Je refuse.
-Marsh’, c’est un bon pilote, jeune mais il a du talent.
-Jamais avec un pilote de l’air force. T’entends, jamais !
-Oh et puis merde, t’es jamais content. Tu veux être un marine ? Et bien tu prends ce qu’on te donne et tu fermes ta gueule !
-Ok ok je m’excuse. Je suis un peu à cran. Il s’appelle comment ton gars ?
-Capitaine John Sheppard.
Vaisseau mère de Ra
Les hommes n’étaient plus que quatre. La relève de la garde des anneaux avait sonné l’alarme. Pris par surprise, le commando avait dû abandonner sa position pour trouver un endroit ou cacher la bombe. Dans leur fuite, Niv avait été foudroyé par trois tirs de lance jaffa dans le dos. Ses compagnons n’avaient eu d’autre choix que de l’abandonner. Ils se dirigeaient maintenant à l’aveugle et à toute vitesse, dans les longs couloirs de la super structure. Mais au détour d’un couloir, ils entrèrent dans une salle menant sur… une embuscade.
-Colonel attention ! cria un commando
Guil fut touché le premier. Un tir s’abattit sur son buste, le projetant en arrière. Voyant leur chef à terre, les commandos n‘avaient plus d’autres choix. Ils devaient terminer leur mission. Dorâm s’était mis à couvert derrière une large table pour actionner la mise à feu de l’engin. 30 secondes pas plus ! pendant ce temps le combat faisait rage. Les deux israéliens prenaient le dessus sur les jaffa. Mais ils ne pouvaient rien contre Ra et son bouclier.
-Dorâm, dépêche-toi !
-C’est bon l’arme est armée.
Son collègue n’eut pas le temps d’entendre la réponse, il fut abattu comme un chien par le dernier garde jaffa. Quant à l’autre soldat, il était déjà mort, endormi à jamais par deux tirs de zat. Il ne restait plus que Dorâm et Ra, alors que le compte à rebours avançait inexorablement.
17, 16, 15,
Ra s’approchait de sa proie comme un vautour des sables. Il se faisait une joie d’écraser son adversaire. Ce dernier voyait le temps s’écouler. Il lui fallait gagner du temps.
12, 11, 10,
Dorâm se leva et tira fiévreusement avec son pistole M9 sur le faux Dieu. Mais les projectiles ne transperçaient pas le bouclier personnel de la cible. Cette dernière leva sa main droite et avec son gant spécial, projeta une terrible onde de choc vers le soldat juif qui fut propulsé violement contre les parois de la salle, rompant au passage sa nuque.
8, 7, 6,
Ra n’avait plus d’adversaires. Il s’approchait de la tête nucléaire. Cette technologie était tout à fait à sa portée. Il savait très bien comment la désamorcer. Soudain il aperçut une ombre se relever. C’était Guil, qui dans un dernier souffle, allait terminer sa mission en beauté. Le soldat blessé effectua un rapide mouvement du poignet et du doigt, qui actionna le tir de son couteau balistique. Devant l’arrivé du projectile, Ra tenta de le stopper avec son bouclier. Mais l’envahisseur fut surpris par le projectile, qui grâce à sa faible force cinétique, transperça le bouclier pour venir se planter dans le larynx du goa’uld. Ce dernier tomba en arrière. Lui et Guil étaient à terre, avec au centre la bombe placée sur la table. Cohen avait accompli sa mission.
3, 2, 1
Un énorme flash lumineux se produisit. Il pulvérisa le vaisseau mère goa’uld. Ce dernier, comprenant des éléments radioactifs, ajouta à la réaction d’autres matières fissibles. La force de cette série d’explosions nucléaires fut suffisante pour crée une gigantesque onde de choc qui détruisit les trois autres Hat’ak restés en couverture.
Ra avait ignoré la chance, il la voyait maintenant revenir accompagné de la grande faucheuse. Pour le plus grand plaisir de l’humanité toute entière.
A suivre …