

Voilà donc Atlantis qui aurait été différent (je sais pas comment on dit, je suis assez novice en écriture).
J'espère que c'est pas trop nul.

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Stargate Atlantis : En pleine tempête
Sur l’écran, les données recueillies par les censeurs du pad indiquaient une augmentation exponentielle de la puissance énergétique traversant la porte des étoiles. Des courbes s’entrecroisaient sur le diagramme lorsque que l’espace-temps se déchira au milieu de l’anneau multimillénaire.
Une gerbe d’énergie bleue surgit de la porte des étoiles dans un fracas assourdissant. Puis elle se remit en position quand l’espace-temps fut stabilisé. Un champ de force en forme de flaque bleu rayonnante marquait la séparation entre la dimension de McKay, Sheppard, Emmagan, Ford et un tunnel spatio-temporel donnant sur la même dimension de départ, à des millions d’années lumières de distance.
Le spectacle était saisissant. Il n’avait pas changé depuis des millions d’années. Depuis qu’un peuple disparu, nommé Les Anciens, avait inventé ce moyen de transport et de communication prodigieux. Il ne coutait aucune énergie à ceux qui l’empruntaient. Ce qui avantageait bien le major Sheppard. En cette année 2004 l’énergie était une denrée rare pour la cité isolée d’Atlantis.
Si les nord-américains avaient rejoint le programme en connaissance de cause, il n’en était pas de tel pour Teyla Emmagan. Certes la fabuleuse cité des anciens l’émerveillait comme tous les humains l’ayant récemment découvert. Sa grand-mère lui avait raconté beaucoup d’histoires sur la mystérieuse cité. Mais malgré tout, elle ne comprenait pas les richesses technologiques comme l’appréhendait si bien Rodney McKay. S’il était impossible d’approvisionner la cité en énergie dont elle avait besoin pour résister à la force des milliards de mètres cubes d’eau la recouvrant, alors autant la quitter pour une planète plus accueillante. Le manque d’espace libre et de verdure d’Atlantis posait toujours un léger problème à la grande chasseuse qu’était Teyla.
Le groupe traversa la porte pour se retrouver dans la salle d’embarquement d’Atlantis. McKay se lança tête baissée vers l’escalier central de la porte. Pressé d’enlever son paquetage, de retrouver son environnement anti-allergénique et de découvrir via la base de donnée une autre infime partie des connaissances des anciens stockées en ce lieu. Le scientifique canadien, bedonnant et acariâtre, ne prit pas la peine de regarder sur son chemin les obstacles qui se dressaient devant lui. Son pied droit trébucha contre un transpalette manuel. L’homme perdit son équilibre et vu tout son poids se balancer en avant. La chute fut si rapide et inattendue que Mckay, manquant de réflexe, n’eut pas le temps de se rattraper avec ses mains. Sa tête cogna face contre terre.
-Argh ! Je me suis cassé le nez ! Mais qui a mis ce satané charriot en plein milieu du passage !
-Du calme Rodney, faites-moi voir ! – lui répondit Teyla, venu à son secours avec le lieutenant Ford.
-C’est bon vous n’avez rien, c’est juste une éraflure. – dit le militaire
-Quoi ?!? Mais vous êtes malade ? J’aurais pu me tuer !
-Raison de plus pour regarder ou vous marchez.
Lança Sheppard qui dépassa le trio avant de monter l’escalier par une foulée rythmée. Il y retrouva en haut une femme avec un polo fin rouge sur lequel tombaient ses cheveux châtains.
-Des nouvelles rassurantes major ?
-Non je le crains docteur. Personne dans cette galaxie n’a la moindre chance de nous aider à résoudre nos problèmes d’énergies. Et ici, qu’est-ce qui se passe ?
-Une tempête approche d’Atlantis. Le docteur Zelenka estime que la cité n’y résistera pas. J’ai ordonné l’évacuation. Plusieurs groupes sont déjà partis rejoindre le sergent Bates sur le site alpha. Je suis désolé Sheppard. Je tiens tout autant que vous à cette cité. Mais je ne peux pas mettre en péril la vie des membres de l’expédition.
-Je comprends … -dit-il en se passant la main sur la nuque – Mais on peut encore essayer. Laissez-moi quelques jours, quelques heures. Mckay crie au supplice mais c’est juste pour mieux se faire mousser. Nous pouvons trouver un moyen !
-Je regrette. Cela n’aurait pas dû se passer ainsi. Depuis le début.
-Elisabeth ! – affirma-t-il en se tenant bien droit – juste moi et Mckay. Teyla et le lieutenant Ford viendront se joindre à vous au site alpha. Ils assureront votre protection.
-Hmm. Je ne devrais pas. Mais après tout même si je refusais vous le feriez. La tempête sera au-dessus de la cité dans 6 heures. Nous vous contacterons depuis le site alpha dans 12 heures. Si je n’ai pas de réponses de votre part …
-… c’est que nous aurons échoué !
Après quelques minutes ou Sheppard du user de son charisme pour convaincre Mckay de le suivre et à l’inverse Teyla et Ford de fuir la cité, les derniers occupants franchissaient l’horizon des évènements. Sur le pas de la porte, le docteur Weir, Teyla, Ford et Beckett échangèrent un ultime regard avec les aventuriers de la dernière chance. Puis ils traversèrent à leur tour. Il n’y avait bientôt plus que le kawoosh qui illuminait de son bleu la salle d’embarquement. Lorsqu’il se coupa, la pièce tomba dans la pénombre. L’orage grondait au loin et les sombres nuages empêchaient les rayons du soleil d’imprégner de lumière les vitraux d’Atlantis.
Les deux hommes s’étant dévoués pour un dernier baroude d’honneur se trouvaient côte à côte à quelques mètres de la porte. La fixant des yeux comme obnubilé par l’artefact. Sheppard en premier décida de rompre ce temps mort afin de se lancer au plus vite dans leur quête perdue d’avance.
-Bon aller, plus vite on se met au travail, plus vite je pourrais aller me coucher.
Alors que la blague du major ne fit même pas sourire le scientifique, une alarme retentie dans la cité. Immédiatement, Mckay fonça pour aller voir l’origine du problème, suivie de Sheppard. Ce qu’il découvrit sur l’écran le terrifia. Il n’eut pas le temps de l’expliquer à son supérieur qu’un arc électrique de plusieurs centaines de volts surgit de la console devant lui, s’engouffra dans ses mains et remonta le long de son squelette pour foudroyer l’homme qui, les muscles tétanisé, fit un bon en arrière avant de retomber lourdement sur le sol. Il s’était passé une fraction de seconde avant que la déflagration se fasse entendre. Un bruit assourdissant accompagné d’une lumière éblouissante. Toutes les lumières et consoles s’éteignirent au même moment.
-Mckay ! – cria Sheppard
Sans lumière, il s’accroupit avant de ramper jusqu’au corps inanimé du scientifique. Il plaça ses doigts de façon à prendre le pouls de l’homme étendu sur le sol. Mais il n’en trouva aucun. Il allongea alors bien droit le corps de Mckay sur le dos et commença un massage de réanimation cardiaque. En vain, brûlé à plusieurs endroits, le scientifique avait perdu la vie.
Désemparé par la mort de son collègue et ami, Sheppard était dorénavant seul … en pleine tempête.