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(brian norris,Lundi 18 Février 2013 01h41)
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(Everett,Lundi 18 Février 2013 01h25)
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(brian norris,Lundi 18 Février 2013 01h10)
@ rufus:
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Euh, pour l'instant, la Libye ne semble pas trop tomber sous le joug des islamistes. Leur situation est foireuse, certes, mais ils ont la décence de casser les islamistes dès qu'ils l'ouvrent un peu trop. Et puis, même dans le cas hautement improbable où ces 2000-9 tombaient dans les mains de personnes peu recommandables, c'est pour ça qu'on a les Rafales ! biggrin.gif
Rafale contre 2000-9, c'est pas gagné d'avance. cette dernière évolution du 2000 est largement supérieure à la version C/RDI et à la -5/RDY. Bien utilisé, un 2000-9 peut faire des ravages. Ça n'arrivera pas mais faut arrêter de croire que le rafale peut poutrer tout ce qui existe sur Terre sans oppositions. Déjà je trouve qu’on en a perdu beaucoup lors d'accidents. C'est un biréacteur, il est pas censé avoir la fragilité d'un mono-réacteur comme les mirage.
@ everett:
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Mais il ne s'agit pas de rebâtir une armée puissante mais une simple force d'auto-défense. L'Irak, même si elle est placée sous tutelle de la coalition internationale, ne disposera que d'une flotte limitée et proportionnée à la superficie de son territoire.
Heu excuse moi mais 60 mirage 2000-9 c'est pas une force d'autodéfense. 20 Mirage 2000-C je veux bien. Mais 60 exemplaires de la meilleure version, la plus polyvalente, du mirage 2000, ça fait pas juste de la surveillance aérienne. Ou alors faut avoir de l'argent à gaspiller.
L’Irak a l'Iran à côté d'elle et pas de base US sur son sol il me semble. Une guerre est hypothétique mais si besoin, il faudra pouvoir se battre contre un pays de 80 millions d'habitants qui a tenu la dragée haute au Saddam de la grande époque ...
Attends, tu te mets à parler de quantité alors que moi j'évoquais seulement le modèle. Alors maintenant, parlons-en du nombre. L'Irak disposera in fine d'une trentaine de F-16 dernière génération. Pour une vente (hypothétique) de Mirage 2000-9 à la Libye, ce serait de l'ordre d'une douzaine. Le reste à l'Algérie.
Néanmoins, la France peut très bien conserver ces 2000-9 afin d'accélérer le départ des autres vieux Mirage pour une utilisation effective jusqu'à la fin de la décennie 2020 (période à laquelle, on arriverait enfin à l'uniformisation des forces aériennes françaises), ce serait finalement avantageux techniquement et économiquement, malgré les réticences de certaines mauvaises langues.
Dit comme ça c'est différent. Le fait est que l'Algérie ne prendra pas de 2000, elle achète russe. Quant à nous, oui la reprise de ces mirage seraient une très bonne idée. Surtout si l'obtention des rafales est ralentie dû à des contrats passés l'extérieur. Donc si on vends 12 mirages à la Libye, il en reste 48. C'est quand même 50% plus que la commande de F16 en Irak ...
Enfin bref, tentons déjà de vendre le rafale. On verra bien ce qui se passera après. Il sera peut-être aussi temps de se poser la question d'un chasseur de 5 ème génération. Les américains en ont, les russes ça sera le cas durant la décennie. On peut penser que si la Chine garde son évolution actuelle, elle aura des prototypes "sérieux" à la fin de la décennie. Le japon à un projet indigène qui est probablement là pour faire pression sur les USA pour faire l’acquisition de F22.
Nous européens, en plus de n'avoir pas de politique européenne de défense, nous n'avons aucun embryon de projet dans les cartons. Mis à part le F35 qui entrera à la fin de la décennie chez les pays de l'OTAN, nous n'aurons rien à proposer. Ce qui veut dire aussi la mort presque programmée de notre industrie aéronautique de défense.
Je ne suis absolument pas d'accord avec cela et ma propre doctrine stratégique sur le monde d'aujourd'hui et de demain réfute toute idée de conception et/ou d'acquisition d'aéronefs de cinquième génération "euro" de la part des Etats européens et ce, pour de multiples raisons :
- la
cinquième génération (bien que j'aie des doutes sur CETTE qualification) est une
génération "Guerre Froide". Conçue et pensée du temps de la guerre froide et pour le compte/ les besoins de cette guerre (physique) qui n'aura jamais vu le jour.
- cette génération suppose de créer un prototype avec tous les
superlatifs (si l'on en croit les esquisses sur papier) : super imposant, super lourd, super armé, super endurant, super manoeuvrable, super discret, super rapide (c.à.d une super motorisation, ce qui revient à l'endurance)...
- ... bref, un appareil
super coûteux (avec un coût initial de l'ordre de 100M $, avant que cela n'explose par la suite ^^). Or, si l'on s'intéresse aux principaux Etats concernés, seuls les grandes puissances économiques (et anciennes supers puissances) tiennent à acquérir ce genre d'appareil que je qualifierais de "gadget". Des Etats, se comportant comme des pourris gâtés, un peu comme un gosse qui ne sera jamais satisfait du dernier iPhone et qui souhaite obtenir le nouveau annoncé pour bientôt...
Voici les principaux arguments que j'avance, j'en ai plein d'autres. Le constat positif que j'aie sur la position européenne est le suivant : en raison des moyens financiers modestes de chaque Etat membre, il a été privilégié l'idée de
coopération. Et cela a marché ! Bien que pour ce qui est des avions de chasse, c'est une autre histoire. Mais l'objectif a été le même pour les industriels. Couper la poire en deux et concevoir une génération de chasse qui serait bien supérieure à la génération 4 mais plus modeste que celle développée par les supers puissances et autres puissances éco. en développement. Ainsi, créer une
génération purement européenne. Trois chasseurs, que sont (par ordre chronologique), le Typhoon, le Rafale, et enfin le Gripen. Sur le fond, le maître mot de cette euro-génération était "polyvalence" ou omnirôle (terme franco-français). Néanmoins, les objectifs ont divagué au départ. Le Typhoon était, en effet, resté dans une logique d'intercepteur pur alors que Dassault avait, comme toujours (ce n'est pas du chauvinisme), su se projeter dans l'avenir et dessiner dès les premières esquisses un appareil sachant pratiquement tout faire ou devrais-je dire, réunir toutes les spécialités des avions à fonction unique (interception, bombardement au sol, reconnaissance...).
Au final, on se retrouve avec des appareils qui sont capables d'intégrer sans problème, les différentes mises à jour, en vue de s'adapter aux multiples évolutions des forces mondiales. J'entends par là, une cellule suffisamment spacieuse pour penser les tailles des futurs instruments avioniques qui viendront accompagner l'appareil dans un avenir plus ou moins lointain. (ex : le standard 3.4 du Rafale lui permettra de rivaliser voire carrément de supplanter les générations 5, tant au combat rapproché (même si c'est déjà le cas), qu'au combat à distance).
Et pour ce qui est du coût d'acquisition et de développement, prenons l'exemple du Rafale - puisqu'à l'heure actuelle, c'est le seul de sa génération à avoir atteint son objectif de polyvalence - il n'a pas connu de dérive. C'est un prix, à mon sens, on ne peut plus raisonnable et parfaitement logique (la polyvalence, en effet, a un coût).
L'Europe, et en première ligne, la France, n'a pas un train de retard mais bien une longueur d'avance, préférant opérée par "bonds" qu'à tâtons
(il suffit de regarder le F-35 pour s'en convaincre ou encore le F-22 qui est resté à l'état de coquille vide). L'argent dont nous disposons est consacré, en effet, à l'élaboration de la
sixième génération qui est celle des
drones de combat. Taranis, nEUROn en sont les précurseurs. Et, ce sera l'Europe qui sera en tête de ligne sur le marché des drones de combat à l'horizon 2040-2050. Là, où nous avons un retard considérable, c'est bien dans le domaine des drones de reconnaissance. Malheureusement, nous sommes obligés d'aller acheter de l'américain ou de l'israeliens pour guider notre armée...