Mathieu Longchamp

Fenrrir
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Re: Mathieu Longchamp

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Merci. En espérant que ma fic vous plaise et la c'est difficile. :D
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Spyce
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Re: Mathieu Longchamp

Message non lu par Spyce »

C'est pas mal tout ça, plutôt bien rythmé, très cohérent, on retrouve assez bien SGA.

Pour l'histoire du temps, bof, le changement ne m'a pas trop chamboulé car on se laisse machinalement guider par ton texte. je dirais que c'est l'essentiel.

cette partie est un peu plus longue, ça offre du plaisir en plus. Ensuite, pas mal comment tu as expliqué la raison de la survie de Lorne, pas mal du tout. ensuite, l'histoire de l'E2PZ récupéré pour alimenter la ruche, bon c'est du déjà vu, j'ai hâte de voir comment tu vas expliquer la suite.

n'empêche, ça aurait fait une belle histoire pour justifier l'obtention d'un E2PZ par une ruche pour l'épisode final de la série.
Très amicalement, Spyce.

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brian norris
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Re: Mathieu Longchamp

Message non lu par brian norris »

Partie 3 – Introspection

Sur le pont de l’Apollo, l’exaspération s’emparait du lieutenant-colonel Sheppard. À ses côtés, son équipe et le major Lorne. Ellis n’était pas présent, il s’occupait d’une inspection des niveaux inférieurs où des dommages avaient été signalés. En son absence, son second s’occupait du commandement du vaisseau. Les explorateurs ne faisaient de toute façon, pas attention à l’équipage tellement leur déception était grande.

« — C'est pas vrai, nous étions tellement prêts ! Rater ce genre d’occasion me reste en travers de la gorge. » Dit John en tapant du poing sur le rebord d’une console.
« — Ce n’est pas le pire colonel. »
« — Que voulez-vous dire major ? » demanda Sheppard à Lorne.
« — Les Wraiths comptent se servir de cet EPPZ pour modifier leur ruche. Ils veulent en faire un vaisseau d’une puissance folle, il deviendrait indestructible. »
« — Impossible ! » renchérit McKay
« — C’est pourtant bien ce qu’ils comptent faire ! Leur chef me l’a révélé. »
« — Adapter un EPPZ sur un vaisseau comme l’Odyssée ce n’est déjà pas chose facile, alors sur un vaisseau à moitié organique, n’en parlons pas ! »
« — Mais vous Rodney, pourriez-vous le faire ? » lui demanda Teyla en sous-entendant que malgré la difficulté, ce projet était peut-être techniquement faisable.

Alors que chacun mesurait le danger que représentait un vaisseau-ruche modifié de cette sorte, Ellis refit son apparition sur le pont. Il rapportait plusieurs bonnes nouvelles. D’abord les dommages n’étaient pas suffisants pour empêcher la bonne marche du croiseur. Ensuite, son plan avait semble-t-il marché. Avant qu’il ne puisse prendre la parole, Lorne apporta une autre information au groupe d’Atlantis.

« — Mais nous avons peut-être une chance. Le chef Wraith qui m’a détenu comptait diligenter une mutinerie pour s’emparer de la ruche. Je crois qu’ils étaient trois associés sur ce coup. Dont un semble tenir les rênes. Celui qui commandait le vaisseau-ruche en l’occurrence. »
« — Et le troisième ? » demanda Sheppard
« — Le troisième vous l’avez tué quand vous avez rejoint mes hommes. »
« — Donc ils vont d’abord se battre pour le contrôle du vaisseau. Les modifications ne commenceront pas avant ! » avança Teyla.
« — Cela ne change rien à notre problème ! Nous n’avons aucune idée d’où peut se trouver cette ruche ! Ni encore moins où elle se trouvera dans deux heures, deux jours, deux mois… » nota McKay.
« — Je ne suis pas de cet avis docteur McKay. » Déclara Ellis avec un grand sourire.
« — Pardon colonel ? Que voulez-vous dire ? » demanda le lieutenant-colonel, intrigué.
« — Je m’étais préparé à un combat spatial en un contre un. J’ai donc décidé de mettre en action le nouveau protocole NIT-NDT-240. »
« — NDT-240… NDT-240, mais je connais ça ! Mais oui, ce sont des bombes à neutrons ! J’ai participé à leur élaboration. Elles ont une faible puissance destructrice, mais les radiations adhèrent aux tissus organiques comme aucune autre. Oh ! Et elles génèrent une trace très distinctive ! » expliqua McKay.

Ellis abonda dans ce sens. L’un des quatre premiers missiles mark VIII qu’il avait envoyés était équipé de cette arme. Durant un laps de temps de 36 heures, le revêtement organique de la ruche allait diffuser dans l’espace des radiations qui seraient reconnaissables et traçables. Mais pas avec les moyens du bord, ce que comprit très vite Sheppard.

« — L’Espace est bien trop grand pour que l’Apollo retrouve la ruche, colonel ! C’est une idée intéressante, je vous l’accorde, mais même si nous parvenions à retrouver cette ruche, celle-ci nous verrait arriver d’Hyper Espace. Elle nous attendrait de pied ferme et mon petit doigt me dit qu’elle brouillerait notre téléporteur. »
« — C’est fort probable Sheppard. Mais j’ai un autre plan. Nous allons naviguer à l’aveugle. À l’image d’un avion de chasse dirigé par un contrôleur aérien. Pour être sûr que les Wraiths ne nous voient pas arrivés, nous sortirons de l’Hyper Espace à bonne distance. À quarante-huit heures de trajet en vitesse subluminique avancée, cela devrait faire l’affaire d’après mes connaissances de leurs senseurs. Nos émissions électromagnétiques seront réduites autant que possible. Nous serons suffisamment furtifs pour nous approcher assez de la limite de la distance de téléportation sans nous faire repérer. Je vais soumettre cette idée au colonel Carter. Atlantis pourra repérer notre cible et nous guider. Les transmissions subspatiales ne devraient pas être un problème. Nous devrons juste faire silence radio dans les quinze dernières heures de notre périple. » Dit-il en allant s’assoir sur son fauteuil.
« — Hmm 48 heures dont 15 sans communications avec Atlantis. Plus le trajet en Hyper Espace. Nous prenons le risque d’arriver trop tard d’une part, mais aussi de laisser s’éteindre le marqueur radioactif de la coque. Il faut en parler à Carter. » Résuma Sheppard.

Une fois Atlantis mise au courant et après l’aval de Carter, les premiers résultats s’annoncèrent concluants. La chef de l’expédition avait mis à contribution ses compétences scientifiques. Le scanner de la cité atlante avait été réglé de façon à ne rechercher que la trace radiologique. Et pour avoir plus de chances de réussites, il fut décidé de chercher à proximité du secteur ou se trouvait l’Apollo.

La ruche était sortie d’Hyper Espace très tôt après son entrée. Elle n’avait pas beaucoup voyagé en comparaison à un saut Hyper Spatial traditionnel. Et maintenant, elle était de toute évidence à l’arrêt dans les profondeurs de l’Espace. Était-ce pour réparer le vaisseau après la bataille, pour adapter l’EPPZ à la ruche ou simplement le signe qu’un combat interne faisait rage ? Nul ne le savait. Ce qui n’échappait à personne, c’était l’importance de cette mission.

L’Apollo s’engagea en Hyper Espace. Seulement pendant une petite heure. Puis, devant le regard de tous, il fut mis en action le plan osé, mais rusé du colonel Ellis. La lumière habituelle du croiseur fut remplacée par une lumière verte tamisée. On éteignit toutes les antennes actives du vaisseau. Et McKay trouva même le moyen de détourner l’utilisation du bouclier pour y emprisonner une bonne partie des émissions électromagnétiques. Commençait maintenant un long voyage de deux jours vers le point de téléportation. Tous les personnels eurent quartier libre. Il fallait se détendre et évacuer la pression durant ce que les militaires redoutaient le plus, l’attente.

« — Lieutenant-colonel Sheppard, je peux vous parler ? »
« — Colonel Ellis, qu’y a-t-il ? »
« — Je me suis entretenu avec le capitaine Morton. Il y a des doutes sur ce français, Longchamp. Je vous demande donc de réfléchir à l’exclure de votre mission. »
« — Colonel, je vais avoir besoin de deux équipes pour cet assaut et le lieutenant Longchamp a passé les sélections du programme. J’ai confiance en lui. »
« — N’oubliez pas qu’il a laissé derrière lui le major Lorne. Je ne ferais jamais confiance à un soldat comme lui. »
« — Colonel, c’est moi qui mène cette mission ! Le lieutenant Longchamp en fera partie. Fin de la discussion. »
« — Très bien Sheppard, j’en prends note. »

Quelques dizaines d’heures plus tard. John marchait dans les coursives du vaisseau. Il s’approchait d’un dortoir dont la porte était ouverte. Il s’y arrêta et frappa légèrement avec ses doigts sur la porte. Dans la chambre, Mathieu Longchamp était assis de travers sur une chaise. Il avait dans ses mains un cahier dans lequel il écrivait frénétiquement avec un stylo bic qu’il avait ramené de France.

« — Qu’est-ce que vous écrivez ? »
« — Hein ? Ah, euh, c’est une sorte de journal intime mon colonel. » lui répondit le lieutenant qui se remit droit sur sa chaise.
« — Vous savez que personne ne pourra le lire ? Aucun document en lien avec… »
« — Je sais colonel, je sais ! Toutes les lettres aux familles sont lues au préalable. Vous savez, j’ai failli être sous-marinier à une époque. Je connais bien ce sujet. Mais… j’ai envie de laisser une trace. Je suis le premier homme de mon pays à servir sous les armes dans une autre galaxie. Je ne peux me résoudre à… »
« — Écoutez lieutenant, je sais que ce qui s’est passé sur cette planète vous a marqué. Mais vous devez vous reprendre. Lorne vous a donné un ordre, vous l’avez suivi. Si jamais l’autre binôme avait été arrêté, vous auriez été le dernier survivant, la dernière chance de trouver l’EPPZ. Je compte sur vous pour l’assaut sur la ruche. »

Les paroles réconfortantes du lieutenant-colonel firent du bien au français. Mais celui-ci avait une plus grande blessure. Une peur de disparaitre. Une peur tangible, héritée de son passé. Alors que Sheppard s’apprêtait à partir, Longchamp le sollicita une dernière fois.

« — Mon colonel, vous ne comprenez pas. je n’ai pas peur de donner ma vie ! Mais je veux… je veux qu’on se rappelle de moi, qu’on ne m’oublie pas. Mon grand-père faisait partie de l’équipage d’un sous-marin, l’Eurydice qui coula en Méditerranée. On ne retrouva pas son corps. Mon arrière-grand-père a été porté disparu à Verdun, son corps n’a jamais été retrouvé. Ma famille a perdu presque tous ses fils pour la France. Mais elle n’a jamais pu faire le deuil. Je ne veux pas imposer cela à ma mère. Elle a perdu son père, si elle devait perdre son fils, je veux qu’elle sache pourquoi et comment ! »
« — Hmm… » Sheppard ne trouvait pas les mots.
« — Colonel, promettez-moi que je ne serais pas oublié, je vous en prie ! »
« — Je ne peux pas vous promettre cela ! La seule chose que je peux vous dire, c’est faites votre job, donnez-vous à fond et restez en vie ! Si vous me faites confiance, tout ira bien. »

John Sheppard laissa Longchamp méditer sa dernière phrase. Mais c’était un discours de façade. Le lieutenant-colonel savait que leur mission relevait presque du suicide. Ils allaient à 8 combattants prendre d’assaut une ruche wraith dont ils ignoraient le nombre d’ennemies. L’attente se faisait insupportable. Mais bientôt, le courage des membres du commando sera mis à rude épreuve.

Fin de la partie 3

La suite demain soir.

Je répondrais à vos coms tout à l'heure.
Dernière modification par brian norris le 18 janv. 2014, 15:06, modifié 1 fois.
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Re: Mathieu Longchamp

Message non lu par Spyce »

Tu as une manière bien particulière d'attaquer, toi. Je la trouve même d'ailleurs plus rechercher que chez les scénaristes de Stargate. C'est pas mal du tout et même bien bien gérer.

On voit que tu cherche à gagner en profondeur sur les personnages et surtout chez Mathieu Longchamp.

Bon, une critique, Shepard ne commencerait jamais sa phrase par "Par l’enfer je n’y crois pas", je ne le reconnaissais pas dans cette phrase. Mais c'est sujet à interprétation, en l'occurance la mienne.

J'aime la suite que tu donnes à tes scènes et j'aime le rythme. ça me donne envie de faire pareil.
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Re: Mathieu Longchamp

Message non lu par brian norris »

Hey merci de ton commentaire.

Pour le "par l'enfer", je voulais transcrire le "what the hell" que dit souvent Sheppard en VO. Mais en réalité ce n'est pas la vrai traduction et le vrai sens. Je triche un peu.

La suite ce soir.
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Re: Mathieu Longchamp

Message non lu par brian norris »

Partie 4 — Courage

Depuis le pont du croiseur Apollo, il était impossible de discerner la ruche à travers les hublots. Elle se trouvait trop loin dans l’immensité de l’univers pour l’observer à l’œil nu. Toutefois, depuis quelques dizaines de minutes, le télescope embarqué sur le croiseur, qui servait habituellement à la cartographie des secteurs visités, affichait une image aux couleurs artificielles de la machine Wraith à l’arrêt. Cela avait conforté le plan d’Ellis. La dernière transmission subspatiale d’Atlantis, datant d’une quinzaine d’heures, avait fait mention d’une baisse de l’élément radioactif servant de traceur.

Depuis ce message, tous sur l’Apollo avaient craint d’arriver trop tard et de ne rien trouver aux coordonnées données par la cité lantienne. Maintenant, ils ne pouvaient plus faire machine arrière. Le subterfuge du colonel Ellis était sur le point de disparaitre. Bientôt, les fluctuations énergétiques dues aux propulseurs fonctionnant au maximum de leurs possibilités seraient découvertes par les appareils de mesure de la ruche. Et celle-ci n’étant plus traçable, il fallait l’attaquer maintenant.

— « Inversez la poussée les propulseurs, immobilisation du vaisseau ! » ordonna Ellis.
— « Inversion des propulseurs, poussée stabilisée, vaisseau à l’arrêt mon colonel ! » indiqua le second du colonel.
— « Bien, Sheppard, je crois que c’est à vous de jouer. Nous allons rester à distance le plus longtemps possible. Dès que la situation l’exige, on effectuera un saut Hyper Espace tactique. »
— » Parfait colonel Ellis. Nous sommes prêts. Téléportez-nous ! »

Le commandant du vaisseau fit passer l’ordre à l’officier des télécommunications. Grâce aux images du télescope, il était possible de déterminer avec précision les paramètres nécessaires pour le transfert des huit commandos dans l’imposant vaisseau tapi dans l’ombre à des centaines de millions de kilomètres. L’officier appuya sur la touche confirmant la téléportation et les huit infiltrés disparurent.

Ils furent en quelques secondes rematérialisés avec justesse dans un hangar à dart dans l’immense vaisseau. Celui-ci était presque vide. La ruche n’avait pas pris la peine de récupérer la plupart des darts envoyés contre l’Apollo quelques jours auparavant. Ces darts étaient téléguidés. Les terriens s’en étaient rendu compte lorsque les chasseurs ennemis devinrent inopérants après le départ de leur vaisseau mère.

Sheppard trouva la zone très calme. Pour un vaisseau censé être le cadre d’une mutinerie, il n’y avait pas beaucoup d’activité. Par précaution, le commando se fit discret et partit se mettre à couvert derrière un dart garé sur une sorte d’héliport. Le lieutenant-colonel avait l’habitude de ce « gruyère » qu’était l’agencement des hangars wraiths. Il fit attention à ce que les membres les moins expérimentés de son commando ne commissent pas d’erreurs dramatiques.

— » Alors ? » demanda Sheppard, accroupi le long d’un dart, scrutant les alentours.
— » J’ai une source d’énergie, probablement l’EPPZ. Elle se trouve près des générateurs du vaisseau. » Lui répondit dans son dos le docteur McKay.
— » Hmm ! Je n’aime pas ça. «
— » Sheppard, venez voir ! » l’appela Ronon.

Le Satedan avait découvert, un peu à côté de leur position un petit charnier. Une dizaine de Wraiths avaient été dévitalisés. Un autre Wraith avait échappé à ce supplice. Il s’agissait d’un officier… décapité. Lorne s’approcha et confirma à Sheppard qu’il s’agissait de son preneur d’otage. Il était clair que sa tentative de trahison avait échoué. Il avait été devancé et trahi à son tour. Ce qui voulait dire qu’il n’y avait pas eu de mutinerie.

— " Ils ont peut-être finalement réussi ou sont en passe de réussir à adapter l’EPPZ. Il faut y aller au plus vite ! Lorne, vous restez avec Teyla, Ronon et Morton. Ce dart est notre plan B si l’Apollo ne pouvait pas nous téléporter. »
— » Compris sire, nous allons sécuriser le chasseur jusqu’à votre retour. » Répliqua Lorne.
— » Rodney, Longchamp et Lloyd, vous venez avec moi, nous partons chercher… »

John fut interrompu par une alarme qui se mit à retentir. Leur téléportation avait été découverte. Des patrouilles risquaient fort de venir chercher les intrus dans le vaisseau. Sheppard et son groupe se mirent en route et sortirent du hangar alors que Lorne positionnait ses défenses.

Tandis que Sheppard progressait avec son groupe, des tirs d’armes à feu se firent entendre. Les Wraiths venaient d’entrer dans le hangar. Il fallait à tout prix se dépêcher. Comme il se savait repérer, John prit le risque d’utiliser son transmetteur longue portée pour avertir l’Apollo. Il fallait à tout prix empêcher la ruche de s’enfuir de nouveau.

Le message fut bien reçu sur le pont du croiseur. Le colonel Ellis démontra une nouvelle fois l’étendue de ses compétences. Il savait qu’en ouvrant une fenêtre Hyper Espace, celle-ci serait découverte par la ruche. Mais il était impossible pour cette dernière de savoir si un vaisseau l’utilisait pour quitter le secteur ou pour y faire son entrée. Puisqu’elle n’avait jusqu’alors pas détecté la présence de l’Apollo, la ruche allait probablement s’attendre à la deuxième hypothèse. Tandis que tous les systèmes « endormis » du vaisseau étaient peu à peu réactivés, le colonel transmit ses ordres à l’officier de navigation. Une fenêtre d’Hyper Espace s’ouvrit et l’Apollo disparut à l’intérieur.

De son côté, le commandant de la ruche avait repéré la présence de la fenêtre subspatiale. Il décida en toute urgence de positionner son vaisseau de face, dans la direction de la fenêtre. Il alluma ses propulseurs pour initier une force cinétique à son vaisseau. Alors que son ordinateur de tir cherchait désespérément sa cible, il était prêt à tirer sur n’importe quel intrus venant dans sa direction. Mais il n’avait pas prévu ce qu’il observa sur ses écrans. Une deuxième fenêtre subspatiale s’ouvrit. Il s’attendait à ce qu’elle soit sur sa route, dans son angle de tir, mais au lieu de cela, elle était dans ses 6 heures. L’Apollo surgit à 200.000 km derrière la ruche en mouvement. Comme l’avait ordonné Ellis, l’officier de navigation entreprit un Immelmann. Le croiseur commença par réduire sa poussée tout en effectuant une demi-boucle suivie d’un demi-tonneau à la suite duquel le croiseur remit toute sa puissance.

La Ruche n’eut pas le temps de virer, prise à défaut par l’audacieuse manœuvre d’Ellis. L’Apollo vint plonger à très courte portée sur le dos de la ruche. Le colonel de l’Air force avait décidé de privilégier les armements conventionnels, ses canons électromagnétiques. Lors de sa première passe, un tir de précision fut effectué sur la section abritant les modules d’Hyper Espace de la ruche. Le tir n’était pas suffisant pour les détruire, mais les dommages sur les réseaux d’énergie empêchaient leur utilisation. Le but était atteint. À la sortie de sa passe, le croiseur se lança dans un split S pour ne pas se retrouver dans l’angle de tir de la ruche. Ellis allait tenter de donner le tournis au commandant de la ruche le plus longtemps possible.

Sur le vaisseau ruche, le groupe de Sheppard s’approchait des compartiments où se trouvaient les générateurs lorsqu’ils tombèrent nez à nez avec une patrouille wraith. La réactivité supérieure des terriens suffit à faire la différence. John se rapprochait, mais il avait un mauvais pressentiment. Et McKay allait dans son sens.

— " Sheppard, je note une augmentation énergétique phénoménale ! »
— " Ils tentent d’utiliser l’EPPZ. Vite ! » Cria le lieutenant-colonel.

Ils continuèrent leur marche en avant. Cette fois-ci, ils ne prenaient plus de précautions, ils fonçaient droit vers le danger. Sheppard était légèrement distrait par la conversation qu’il menait avec Ellis au sujet de l’EPPZ qui menaçait l’Apollo. Il n’eut pas le temps d’esquiver un tir paralysant venu d’un guerrier Wraith tapi dans l’ombre. Une embuscade commença. Lloyd réussit à tirer sur un Wraith mais fut lui aussi paralysé et tomba à terre. McKay tenta maladroitement de se mettre à couvert, mais fut aussi touché. Il ne restait que Longchamp qui fermait la marche une fois de plus. Le français avait réussi à s’abriter derrière une paroi. Il déchaina la puissance de sa carabine M4, mais c’était vain, il y avait trop d’opposition. Démuni, l’homme du commando Kieffer hésitait sur la marche à suivre. Il fixa les yeux de Sheppard, qui bien que paralysé était encore conscient. Se rappelant de leur discussion, il prit la décision de rebrousser chemin. Il disparut dans les entrailles sombres du vaisseau.

La situation était devenue intenable pour l’Apollo. Ce dernier n’avait plus la puissance suffisante pour faire face aux coups de boutoirs de la ruche. Il avait tenté de téléporter Sheppard lorsque la transmission ave ce dernier avait révélé son embuscade. Mais la ruche brouillait maintenant le système de téléportation asgard. La seule communication restante avec les commandos était les moyens radios, qui furent poussées au maximum malgré la destruction de deux antennes sur le croiseur. Lorne mit au courant de la situation de Sheppard et de l’absolue nécessité de « foutre le camp » selon l’expression d’Ellis n’eut d’autres choix que de lancer le plan B.

Un peu plus tard, dans une galerie de la ruche, Sheppard retrouvait la force de mouvoir ses membres. Sa pensée se faisait aussi plus claire. Il regarda autour de lui. Il distinguait un être à l’allure trapu et aux longs cheveux, debout près de lui. Il en conclut que c’était un Wraith. Puis il se rendit compte que ce Wraith, qui semblait être le seul présent, venait de tuer le caporal Lloyd en lui retirant toute sa force vitale. John, regarda inquiet à ses côtés pour savoir si McKay n’avait pas subi le même sort. Heureusement, le Canadien semblait dormir paisiblement le long du mur.

Les mouvements du Wraith attirèrent de nouveau l’attention de Sheppard qui retrouvait maintenant totalement la vue et une bonne partie de ses moyens physiques. Le Wraith se dirigeait vers lui avec la ferme intention de le dévorer. John chercha une arme, mais on lui avait subtilisé son pistolet. Le Wraith se pencha et monta sa main en l’air, prêt à fondre sur le torse de l’américain. Mais au moment où le Wraith passa à l’action, la main du monstre s’empala sur un couteau que dressa contre lui l’homme plein de ressource qu’était John Sheppard. Touché par la douleur, le Wraith recula en se tenant la main transpercée par le couteau. Puis il poussa un dernier cri. Une explosion dans son dos venait de le tuer.

Sheppard avait reconnu cette détonation particulière. C’était une décharge de l’arme de Ronon. Le Satedan et Teyla étaient venus les secourir. Ronon prit McKay par la taille pour le porter sur son épaule. Teyla constata la mort de Lloyd et l’absence de Longchamp. La radio de Teyla se mit à crépiter. Lorne et Morton étaient difficulté, il fallait vite les rejoindre. Sheppard du prendre la décision d’abandonner Longchamp. Il savait qu’il était impossible pour Lorne et Morton de résister plus longtemps. Ils avaient besoin de soutien. Il savait qu’il pouvait sauver deux vies alors qu’il n’avait aucune certitude de pouvoir sauver celle de Mathieu. La mort dans l’âme, il arracha les plaques d’identification du caporal Lloyd et repartit avec son équipe.

De son côté, Ellis mesurait de plus en plus la difficulté d’affronter un cuirassé avec un croiseur. Malgré la bonne manœuvrabilité de son BC-304, la ruche arrivait maintenant à anticiper et contrer ses manœuvres de dégagement. De plus, les tirs étaient plus puissants. Les armes avaient de plus en plus de puissance.

— " Colonel, bouclier à 18 %, nous ne tiendrons plus longtemps. » Déclara l’officier d’armement du pont.
— " Dérivez la puissance des systèmes d’armes ! Isolez les compartiments inférieurs B, C et E, puis éteignez leurs systèmes de survie et redirigez l’énergie vers les boucliers ! »
— " Et pour l’énergie utilisée par l’Hyper Espace ? » demanda l’officier navigation.
— " Ne touchez à rien et préparez-vous à ouvrir une fenêtre Hyper Espace d’une seconde à l’autre ! »
— " Oui sire ! »
— " Mon colonel, je détecte un dart, code d’identification alliée 1XVK5D7. C’est le lieutenant-colonel Sheppard ! » nota l’officier télécommunication.
— " Mon colonel, la ruche change de cible, elle s’apprête à viser le chasseur allié ! » indiqua l’officier d’armement.
— " Spencer, le dart est-il sous le coup du brouillage Wraith ? » demanda Ellis à l’officier télécommunication.
— " Négatif sire, téléportation possible » lui répondit l’intéressé.
— " Alors, téléportez-les dans le hangar 2 sur le champ ! »
— " Oui, sire ! Téléportation en cours ! Téléportation effectuée, le dart est dans le hangar, je répète le dart est dans le hangar ! »
— " OK, on dégage de là, fenêtre Hyper Espace, vite ! » hurla Ellis.

L’officier de navigation activa la fenêtre Hyper Espace prévue depuis de longues minutes. Le croiseur en prit la direction alors que les tirs de la ruche recommençaient à se concentrer sur lui. Mais un phénomène imprévu alerta l’officier d’armement.

— " Colonel, je détecte une augmentation énergétique exponentielle venant de la ruche. Elle va… »

Il ne put finir avant que l’Apollo ne disparaisse dans la fenêtre Hyper Espace. Quelques dixièmes de secondes plus tard, la ruche fut désintégrée dans une explosion incroyable. La puissance était-elle qu’elle affecta le voyage subspatial de l’Apollo. Devant les turbulences énergétiques faramineuses de la connexion, la sécurité automatique du moteur Hyper Espace de l’Apollo fit sortir le vaisseau de la sous-dimension. Lorsqu’il sortit, le croiseur fut frappé de plein de fouets par un déferlement d’énergie issue de l’explosion de la ruche. Le bouclier réussit à tenir le choc, mais il avait été moins une.

Les humains venaient tout juste d’éviter la naissance d’une super nova. Rien ne pouvait résister à pareil phénomène. Tout le monde sur le vaisseau, McKay le premier, conclut que l’utilisation de l’EPPZ par la ruche avait échouée. Les Wraiths avaient eu les yeux plus gros que le ventre. Le danger n’existait plus. Mais deux soldats terriens y avaient laissé la vie…

Quelques jours plus tard, sur Atlantis. John marchait lentement dans les couloirs de la cité Atlante. Il sortait de longues réunions de débriefings avec de nombreux experts et hauts gradés du pentagone. Tous étaient d’accord pour dire que la ruche avait été détruite et que la mission était un succès. Certes l’expédition avait manqué l’opportunité de renforcer sa défense avec un EPPZ, mais elle avait empêché l’hypothétique utilisation de cette dangereuse source d’énergie par une faction wraith. Carter leur avait discrètement annoncé qu’Ellis serait décoré pour son rôle dans cette mission. Les autres auraient probablement le droit à une prime exceptionnelle sur leur solde.

John s’immobilisa devant une chambre ouverte où étaient présents trois militaires de l’Air Force. C’était la chambre qu’occupait auparavant le lieutenant Longchamp. Depuis la fin de la mission, l’explorateur d’Atlantis avait longtemps repensé à ce qui s’était passé. Silencieusement, il entra dans la chambre et regarda faire les militaires de l’Air Force. Ceux-ci récupéraient tous les effets personnels du lieutenant, les inventoriaient et les plaçaient dans des sacs plastiques hermétiques qui s’amoncelaient sur un petit chariot. Il y avait de tout. Vêtements, photos, ordinateurs portables, etc.

— " Lieutenant-colonel Sheppard, quelque chose ne va pas ? » demanda l’un des militaires, interloqué.
— " Hein ? Euh… non. Enfin, je me demandais juste ce qui allait advenir des effets personnels du lieutenant Longchamp. »
— " Eh bien… le lieutenant en acceptant de s’engager dans le programme à signer la décharge stipulant que sa présence et son action de quelque manière dans le programme… »
— " Oui ça je sais ! Mais ses affaires ? Vous allez en faire quoi ? »
— " Je… je suis désolé, mais nous allons les détruire. Maintenant si vous voulez bien m’excuser colonel, nous devons y aller. »
— " Je comprends. »

John les regarda s’éloigner avec le chariot. Il ferma les yeux alors qu’une larme coula sur sa joue…


Fin de la partie 4


Demain la suite et fin de cette mini-fic
Dernière modification par brian norris le 16 janv. 2014, 20:59, modifié 1 fois.
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Re: Mathieu Longchamp

Message non lu par brian norris »

Désolé du retard, j'ai eu des problèmes de connexion. Voici la fin de la fic. passez un bon week-end!


Partie 5 – Mémoires


Base Vauban de l’armée française – 2013 – galaxie de Pégase.

Deux hommes se tenaient côte à côte, à bonne distance des positions défensives de la Légion étrangère, en face de la porte des étoiles. Celui de droite, en plus d’être l’officier supérieur le plus gradé et commandant du détachement, était plus imposant physiquement que son voisin de gauche.

— " Sincèrement colonel, pourquoi moi ? »
— " Ce n’est pas de notre fait. C’est Sheppard qui a demandé à ce que ce soit vous. »

Le colonel Demont, bien que plus petit que le lieutenant Estienne, était de plus forte corpulence. L’âge et la passion pour les bonnes choses en avaient fait une force de la nature. Les deux officiers patientaient en attendant l’arrivée du colonel John Sheppard. La connexion devait avoir lieu dans maintenant moins deux minutes. Lionel ne doutait pas que son homologue américain soit à l’heure.

— " N’empêche que je ne vois toujours pas pourquoi c'est moi, mon colonel ! » renchérit Antoine.
— " Cessez de vous plaindre à tout bout de champ lieutenant ! Vous devriez être fier qu’on vous donne des responsabilités alors qu’il y a quelques semaines vous étiez un parfait inconnu pour eux. »
— " Hmm… c’est juste que j’en ai marre d’annoncer les mauvaises nouvelles. Avant de m’engager pour le programme, j’ai dû aller réconforter le gosse de mon coéquipier qui s’était fait descendre au-dessus de la Bretagne. Vous parlez d’un cadeau ! »
— " C’est ce qui nous fait grandir… »
— " N’empêche que Karmen est commando marine, elle semble mieux placée. »
— " Vous êtes historien militaire, détrompez-vous, vous êtes bien le mieux placé. »

Le lieutenant dévisagea le colonel qui, lui, scrutait la porte des étoiles. Celle-ci se mit enfin à s’activer. Les chevrons s’éclairèrent les uns après les autres, puis le Kawoosh se forma. Estienne et Demont se mirent au garde-à-vous. Pour l’occasion, ils avaient pris leur costume d’officier. Nul doute que celui d’Estienne le rendait plus charismatique.

Comme prévu, John Sheppard passa la porte, seul, mais pas en tenue d’officier. Le colonel était de toute évidence plus décontracté que ses hôtes. Peut-être que le poids des années n’avait pas diminué son attirance pour la transgression. La porte des étoiles se referma et Sheppard vint à la rencontre des deux Français. Il enleva ses Ray-Ban avant de faire un salut militaire, le minimum.

— " Colonel Sheppard, je suis le colonel Lionel Demont, 61e Régiment d’artillerie, je commande ce détachement. Bienvenue sur la base Vauban ! » dit-il en donnant une franche poignée de main à l’américain avec un grand sourire.
— " Le plaisir est partagé colonel, merci de m’accueillir sur votre installation. Je vois que vous avez bien aménagé votre campement. J’ai entendu dire que vous aviez eu des problèmes ? » demanda John qui était toujours intéressé par les mêmes choses.
— " Oui, on a eu la visite des Daft Punk il y a quelques jours. Mais c’est arrangé. Et vous, de retour dans votre galaxie d’adoption ? »
— " Affirmatif colonel, il était temps que je revienne. Je n’ai plus vraiment d’attache sur Terre. Je languissais de revenir. » Précisa Sheppard avant de se tourner vers Antoine.
— " Ah que suis-je bête, j’ai oublié de faire la présentation de notre petite pépite, le lieutenant Estienne, mais vous vous connaissez déjà il me semble. » Plaisanta Demont en charriant Antoine.
— " Lieutenant ! »
— " Colonel Sheppard, à mon tour de vous faire la visite ! » proposa Antoine.
— " Bonne idée Estienne, j’ai des affaires urgentes qui m’attendent. Colonel Sheppard, je vous laisse avec le lieutenant Estienne. Mes amitiés au général Faltermeyer ! »

Demont serra une dernière fois la main de Sheppard, puis s’en retourna vers ses quartiers. Il devait s’entretenir avec le colonel Bouchard du service des essences des armées. Il fallait à tout prix que l’expédition trouve une source de pétrole pour compenser l’attaque des droïdes Castel Fortins.

Antoine, accompagné de John Sheppard, fit le tour du campement. Il présenta brièvement les différents secteurs, l’organisation. John faisait mine de s’intéresser à ce que lui montrait son interlocuteur, par respect. Mais Antoine avait bien compris que le colonel, qui trimballait un attaché-case, n’était pas venu faire la visite d’une base avancée. Le pilote de chasse proposa d’en venir au fait. Les deux hommes rejoignirent la tente du lieutenant qui était accolé à un espace de vie utilisée par les membres de l’équipe de Varrault. Seuls Berson et Gaboriot étaient présents. Le premier faisait une sieste dans sa tente, l’autre nettoyait inlassablement son fusil de précision tout en écoutant de la musique avec son baladeur mp3.

Après avoir salué Gaboriot, Sheppard et Antoine se mirent un peu à l’écart. Antoine proposa une tasse de café au colonel qui accepta. La discussion commença au sujet de ce qui se trouvait dans l’attaché-case du colonel. John préféra raconter l’histoire de l’homme dont était question cette rencontre en parlant de ce que lui, Sheppard, avait vécu. Avant qu’il ne puisse commencer, Antoine l’interrompit et s’en alla chercher un dictaphone. Le pilote de chasse n’en avait pas perdu ses habitudes d’historien, il voyait clairement qu’il était en face d’une source orale des plus capitales. Et comme on l’avait un peu choisi pour ça, Sheppard accepta d’être enregistré. John put enfin raconter l’histoire de ces quelques jours de l’année 2007. Antoine n’en perdit pas une miette.

Le récit dura une heure, Sheppard s’attarda sur beaucoup de détails. Sur des visions qui lui restaient, sur des détails qu’il n’avait pas saisis sur le moment, mais qu’il voyait maintenant. Le discours, empreint de nostalgie et de mélancolie, laissa apparaitre une vision de Sheppard que peu de gens avaient eu l’occasion d’entrevoir. Celle d’un homme sensible, digne, incroyablement intelligent et totalement dévoué à la vie de ses hommes et de sa cause. Antoine eut l’espace de quelques instants un léger sentiment d’infériorité devant le héros qu’était John Sheppard. Après son récit, la discussion s’interrompit. Un silence se fit dans la fraicheur de cette fin de journée, accompagnée par un soleil couchant et une légère brise. Antoine sentit que le colonel n’était pas triste, au contraire, il venait d’expurger l’un de ses nombreux démons. Le silence était donc heureux. Alors que le temps passait, Antoine décida d’en venir à la chose qui amenait vraiment Sheppard ici.

— " Ce fut un bon soldat. Il est toujours particulier de découvrir l’existence d’un homme, oublié de tous, enfin presque tous. Vous avez bien fait de m’en faire part, mon colonel. Mais si je peux me permettre, qu’il y a t-il dans votre porte-document ? »
— " Ah ! J’oubliais. Tenez ! Je souhaite qu’il revienne à la France. » Dit-il en sortant un livre de sa sacoche.

C’était le livre sur lequel Mathieu Longchamp rédigeait ses mémoires. Sheppard avait découvert qu’il ne s’agissait pas d’un simple journal intime, mais d'un vrai journal de bord destiné à devenir de vrais mémoires de guerre.

— " Mais ! Je ne comprends pas ! Vous avez dit que l’Air force était venu dans sa chambre avant votre passage, qu’elle avait détruit tous ses effets. Comment ? » s’interrogea Antoine.
— " Très simple. Ce livre, il l’avait avec lui quand il est parti en mission. Mais avant de quitter l’Apollo pour l’assaut sur la ruche, il l’a volontairement laissé dans le dortoir de l’Apollo. »
— " Ah ! D’accord ! Au cas où il y resterait, afin que l’on retrouve ses écrits ? »
— " Oui. Un membre d’équipage l’avait trouvé et me l’avait fait parvenir. Je venais le reposer dans sa chambre, sur Atlantis, quand je suis tombé sur le nettoyage de la pièce. »
— " Hmm… et finalement vous l’avez gardé ! Vous ne lui aviez rien promis, mais vous l’avez fait… » déclara Antoine en souriant.

Sheppard ne répondit pas. Il n’était qu’en partie satisfait. Et Antoine savait pourquoi.

— " Mais cela ne change rien, pas vrai ? Ses mémoires ne nous apprendront pas comment il est mort et qu’est advenu de son corps. Donc son rôle restera minoré, même si un jour le programme était révélé au grand public. D’ailleurs, quelle est la version officielle ? »
— " Officiellement il a disparu en mer au cours d’un exercice de l’OTAN. Quant à ce qui lui est arrivé dans la ruche, rien n’a pu être déterminé. L’hypothèse retenue est qu’il se soit fait prendre et tuer comme Lloyd. »
— " Et vous, qu’en pensez-vous ? »
— " J’en pense que la ruche a fini par exploser. »
— " Quoi ? Vous voulez dire que ce serait lui qui ? Mais on ne peut pas le prouver ? »
— " On ne peut pas non plus prouver qu’il ne l’a pas fait. Écoutez, nous ne saurons jamais ce qui s’est passé dans cette ruche. Mais à l’époque, nous pensions que l’adaptation d’un EPPZ sur une ruche était impossible. Et donc que c’est ce qui avait causé sa perte. Nous avons vu avec la première attaque wraith sur la terre que ce n’était pas du tout impossible. Alors je suggère qu’il puisse exister une deuxième hypothèse. Mathieu Longchamp, spécialiste des technologies de pointe, membre d’une des meilleures unités d’élite de la Terre, s’est retrouvé devant un choix cornélien. Un vaisseau ruche était sur le point de devenir intouchable et son escouade venait de tomber dans une embuscade. Il se retrouvait être le seul opérationnel. Il croisa le regard de son chef, le colonel Sheppard, avec qui il eut une discussion un jour auparavant au cours de laquelle l’officier l’informa que s’il se retrouvait seul, il devrait abandonner ses coéquipiers pour terminer sa mission, à n’importe quel prix ! Mathieu Longchamp prit alors le choix de battre en retraite pour continuer sa mission par le sabotage du vaisseau. Entrainant la réussite de ladite mission. Fin de l’hypothèse. » Termina Sheppard.

Antoine le regarda, l’air complice. Le colonel ne s’appuyait que sur des suppositions. Mais l’absence de preuves le contredisant jouait en sa faveur. Le lieutenant le rassura sur le devenir des mémoires de Longchamp. Il s’en occuperait personnellement et s’arrangerait pour faire suivre un exemplaire secrètement à sa famille.

Quant à Sheppard, il se mettait en route vers la porte des étoiles. Le colonel s’apprêterait à demander la réouverture du dossier sur demande de la France. Cela permettrait de changer les conclusions du rapport et ainsi… de réhabiliter la mémoire de Mathieu Longchamp… à jamais.

FIN

Pour plus d'histoires inédites de Brian Norris,
rendez-vous sur Stargate: l'Odyssée de la Terre.
Chapitre 7 inédit du deuxième Tome en préparation.

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Re: Mathieu Longchamp

Message non lu par arim »

Une belle fin, que je trouve un peu trop "pathos" sur la fin, à partir du "Il s’en occuperait personnellement", mais ça reste une très belle histoire sur les nombreux camarades des membres de l'équipe de Sheppard, qui meurent d'habitude sans même nous émouvoir.

Sinon, je n'ai pas trop compris quand l'histoire se passe (il faut dire que le fait de ne pas avoir lu ta fanfic principale ne doit pas aidé :P ) :
>>Dans l'intro
CITATION Concernant donc cette mini-fic qui se nomme Mathieu Longchamp, elle sera inscrite dans l'univers de SGA, approximativement dans la saison 4. En voici le synopsis.
donc vers 2007/08

>>Et ici
CITATION Base Vauban de l’armée française – 2013 – galaxie de Pégase.
et
CITATION John put enfin raconter l’histoire de ces quelques jours de l’année 2017

Alors ça se passe quand ?
Zap
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Re: Mathieu Longchamp

Message non lu par Zap »

Excellente Fic !

Ça se lit rapidement et on passe un agréable moment aussi. Je trouve que c'est un format tout à fait intéressant.
CITATION « — Je m’étais préparé à un combat spatial en un contre un. J’ai donc décidé de mettre en action le nouveau protocole NIT-NDT-240. »
« — NDT-240… NDT-240, mais je connais ça ! Mais oui, ce sont des bombes à neutrons ! J’ai participé à leur élaboration. Elles ont une faible puissance destructrice, mais les radiations adhèrent aux tissus organiques comme aucune autre. Oh ! Et elles génèrent une trace très distinctive ! » expliqua McKay.
Très bonne idée, c'est simple mais terriblement efficace !
J'ai bien aimé le petit combat spatial entre la Ruche et le 304.

Une fin assez originale aussi, (qui te permet de faire le lien avec ton projet principal...d'ailleurs il faudra que je m'y remette un de ces 4, j'ai un retard monstre :( ), mais aussi une fin qui permet de mettre l'accent sur quelque chose qu'on oublie souvent sur les membres des équipes perdu au combat : le devoir de mémoire. C'est plutôt bien vu !


J'ai tilté sur ça :
CITATION John put enfin raconter l’histoire de ces quelques jours de l’année 2017
L'année ce serait pas plutôt 2007 ? Puisque dans le dernier chapitre on est en 2013 ?

Petite question à ce propos d'ailleurs, si on est en 2007, on est donc avant l'installation des technologies offensive Asgard à bord de l'Apollo ?

J'ai la même remarque que Spyce pour :
CITATION Bon, une critique, Shepard ne commencerait jamais sa phrase par "Par l’enfer je n’y crois pas", je ne le reconnaissais pas dans cette phrase. Mais c'est sujet à interprétation, en l'occurance la mienne.
ça parait bizarre venant de Sheppard, de même que pour les :
CITATION — " Oui sire ! »
Je ne crois pas l'avoir déjà entendu dans la série, c'est soit "Oui mon colonel" ou "oui monsieur" ?
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L'A7CA est universelle. Elle est omniprésente. Elle est avec nous ici, en ce moment même. Tu la vois chaque fois que tu regardes par la fenêtre, ou lorsque tu allumes ton ordinateur pour aller sur internet. Tu ressens sa présence, quand tu pars au travail ou quand tu vas sur le Chat de SGF. Elle est le monde, qu’on superpose à ton regard pour te forcer à voir sa vérité.

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Re: Mathieu Longchamp

Message non lu par brian norris »

Hey merci de vos commentaires. Je suis content que dans l'ensemble cette fic vous plaise.
CITATION Une belle fin, que je trouve un peu trop "pathos" sur la fin, à partir du "Il s’en occuperait personnellement", mais ça reste une très belle histoire sur les nombreux camarades des membres de l'équipe de Sheppard, qui meurent d'habitude sans même nous émouvoir.
C'est vrai. J'ai hésité d'ailleurs sur la fin de la partie 4 quand Sheppard pleure. Là je force un peu sa nature. Par contre j'aime l'idée de l'homme droit qui cache une blessure, la mort de ses compagnons. Dans SGA, on l'avait vu très marqué par l’Afghanistan ou il allait chercher ses compagnons tombés au combat. J'ai voulu retranscrire un peu ce côté là. En fait cette fic est une fic sur SGA plus que sur le personnage français et mon autre fic. Je voulais faire un truc proche de SGA tout en y donnant une certaine profondeur.
CITATION Sinon, je n'ai pas trop compris quand l'histoire se passe
Dans l'intro 
CITATION Concernant donc cette mini-fic qui se nomme Mathieu Longchamp, elle sera inscrite dans l'univers de SGA, approximativement dans la saison 4. En voici le synopsis. donc vers 2007/08
et
CITATION John put enfin raconter l’histoire de ces quelques jours de l’année 2017
Oui alors comme l'a compris Zap, c'est une vulgaire faute de frappe et je m'en excuse. Il s'agit bien de 2007 et non 2017.
CITATION Excellente Fic ! 

Ça se lit rapidement et on passe un agréable moment aussi. Je trouve que c'est un format tout à fait intéressant.
Merci. C'est vrai que j'ai souvent essayé de faire des petits projets sans jamais vraiment réussir (cf Opération marathon, No Shelter). Là je crois que c'est du à deux choses. D'abord le scénario, qui est simple, mais vraiment proportionné au format nouvelle. Et puis comme j'étais en partiel cette semaine, je voulais écrire pour me détendre tout en ne laissant pas de côté mon autre fic et en cherchant à m'améliorer sur la fluidité et le timing de mon écriture. Point que je cherche constamment à améliorer chez moi. En bref, c'est un peu un tout. L'envie d'écrire, le court laps de temps pour le faire, le scénario tout frais (je l'ai inventé le we dernier) et l'expérience que je commence à avoir.
CITATION Très bonne idée, c'est simple mais terriblement efficace ! J'ai bien aimé le petit combat spatial entre la Ruche et le 304.
C'est une idée que j'avais eu il y a quelques années. J'en avais parlé à rufus qui l'avait trouvé plus ou moins prometteuse. Je l'avais oublié depuis. Le besoin de retrouver la ruche m'y avait fait penser. Au début j’étais parti pour dire que l'Apollo avait téléporter une balise à l'intérieur de la ruche. Mais elle aurait été repérée et la suite aurait été incohérente.

Pour le combat spatial, ce n'est pas ce dont je raffole, vous pouvez demander à Mérovée mon ancien bêta lecteur. Mais là je trouvais que la cadre s'y prêtait.
CITATION Une fin assez originale aussi, (qui te permet de faire le lien avec ton projet principal...d'ailleurs il faudra que je m'y remette un de ces 4, j'ai un retard monstre sad.gif ), mais aussi une fin qui permet de mettre l'accent sur quelque chose qu'on oublie souvent sur les membres des équipes perdu au combat : le devoir de mémoire. C'est plutôt bien vu !
Ouais je m'étais demandé ce que moi je ferais si j'étais soldat sur Atlantis. J'aurais à cœur que l'on ne m'oublie pas. Et j'ai toujours été choqué par le sort des personnages mineurs. D'ailleurs, il y a aussi une critique de son armée par Sheppard. Je ne le dis pas, mais Lloyd a eu le droit aux honneurs. Puisqu'il s'est battu et que Sheppard peut en attester, de plus, il a rapporté ses plaques. Pour Longchamp, il pouvait au mieux être considéré comme disparu, au pire comme déserteur. Et c'est là dessus que Sheppard s'insurge. C'est un peu son côté Boris Vian ^^
CITATION L'année ce serait pas plutôt 2007 ? Puisque dans le dernier chapitre on est en 2013 ?
Like i said, tu as raison. Erreur de frappe que je vais aller corriger.
CITATION Petite question à ce propos d'ailleurs, si on est en 2007, on est donc avant l'installation des technologies offensive Asgard à bord de l'Apollo ?
Alors là je t'avoue, je ne sais pas. Moi je suis partit du principe qu'offensivement le croiseur avait des missiles, des canons électromagnétiques et le super missile Horizon. Que du "terrien". Par contre j'ai parlé de technologie asgard au sujet du bouclier et des autres systèmes du vaisseau.
CITATION
CITATION Bon, une critique, Shepard ne commencerait jamais sa phrase par "Par l’enfer je n’y crois pas", je ne le reconnaissais pas dans cette phrase. Mais c'est sujet à interprétation, en l'occurance la mienne.
ça parait bizarre venant de Sheppard, de même que pour les :
C'est vrai. J'ai voulu transcrire le "What the hell" de la VO, mais la traduction est incorrecte, en plus il y a un contre sens. Je vais modifier ce passage.
CITATION
CITATION — " Oui sire ! »
Je ne crois pas l'avoir déjà entendu dans la série, c'est soit "Oui mon colonel" ou "oui monsieur" ?
C'est possible. Pour moi, le "oui sire" est la traduction du "yes sir" que toi et la vf, devez traduire par "oui monsieur". Je vais voir si je le change ou pas.


Merci encore pour vos remarques. Je dois avouer que dimanche soir, j'ai failli créer un compte dans le but de publier sous un nom d'emprunt. A ce moment là, je n'avais pas encore entrevu le parallèle avec mon autre fic. Je me suis abstenu et en fin de compte, je suis satisfait du résultat.
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Re: Mathieu Longchamp

Message non lu par Everett »

C'est une belle petite histoire (qui - enfin - bénéfice d'une fin). Ca faisait longtemps sur le forum.
J'ai beaucoup aimé le scénario, du pur SG. Ca change. Belle construction des scènes d'action... Voilà qui devrait t'aider pour les chapitre 7 et suivants de SGOT.
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Re: Mathieu Longchamp

Message non lu par brian norris »

CITATION (Everett,Samedi 18 Janvier 2014 16h00) C'est une belle petite histoire (qui - enfin - bénéfice d'une fin). Ca faisait longtemps sur le forum.
J'ai beaucoup aimé le scénario, du pur SG. Ca change. Belle construction des scènes d'action... Voilà qui devrait t'aider pour les chapitre 7 et suivants de SGOT.
Hey merci

Malheureusement, j'ai peur que le SGOT (et les chapitres qui arrivent) n'aient pas le même rythme. Je tenterais quand même de couper là ou ça devient "trop" en suivant ce que j'ai pu faire ici. Mais ici j'avais pas le même scénario que dans le SGOT. cette fic, c'est l'équivalent d'un chapitre du SGOT ...
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Re: Mathieu Longchamp

Message non lu par Mérovée »

Joli petit challenge (surtout en partiels ^^) ! Dire que tout est "presque" parti d'un coup de téléphone (on devrait s'appeler plus souvent ^_^

Malgré de petits problèmes qui ont déjà étés énoncés (et je rajouterais quelque petites faiblesses au niveau du style de manière globale) pari réussi. Je trouve que c'est un exercice d'écriture sympa et qui me donne des idées pour mes propres projets.
CITATION Malheureusement, j'ai peur que le SGOT (et les chapitres qui arrivent) n'aient pas le même rythme. Je tenterais quand même de couper là ou ça devient "trop" en suivant ce que j'ai pu faire ici. Mais ici j'avais pas le même scénario que dans le SGOT. cette fic, c'est l'équivalent d'un chapitre du SGOT ...
Courage pour le SGOT, et si possible simplifie autant que faire se peut pour te faciliter la vie. Après...je sais que quand on a un scénario prévu et des éléments auquel on tient il est difficile d'aller vite...
CITATION Pour le combat spatial, ce n'est pas ce dont je raffole, vous pouvez demander à Mérovée mon ancien bêta lecteur. Mais là je trouvais que la cadre s'y prêtait.
Spoiler
Genre ^^ je suis sur que je t'ai mis l'eau à la bouche lors de notre dernière discussion héhé
SO SAY WE ALL

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Re: Mathieu Longchamp

Message non lu par brian norris »

CITATION Genre ^^ je suis sur que je t'ai mis l'eau à la bouche lors de notre dernière discussion héhé
A bah tout de suite on balance ! ^^

Et bien non, je ne construirais pas de chantier spatial sur une lune plein de ressource exploitée par des ouvriers ... eux aussi exploités ^^
CITATION Dire que tout est "presque" parti d'un coup de téléphone (on devrait s'appeler plus souvent happy.gif
Je t'ai appelé hier d'ailleurs, juste après mon partiel sur le fondamentalisme ^^

Bref merci l'ami et évidement toutes nos conversations sur les fics sont les bien venues!
Dernière modification par brian norris le 18 janv. 2014, 18:58, modifié 1 fois.
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