Avions de combat : Une affaire de génération

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Everett
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Le Rafale tarde à atterrir en Inde


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Un pilote indien embarque à bord d’un Rafale pour un vol de démonstration à Bangalore en 2011. L’Inde a sélectionné le chasseur français en 2012.


Par Hassan Meddah - Publié le 12 février 2014, à 07h00 | L'Usine Nouvelle

La duplication d’une supply chain Rafale made in India avance, mais la signature du contrat final n’interviendra pas avant les élections législatives prévues en mai en raison de contraintes budgétaires.

Le "contrat du siècle" peut-il échapper à Dassault Aviation ? La vente de 126 Rafale à l’armée indienne, évaluée à 12 milliards de dollars (9 milliards d’euros), est-t-elle remise en cause ? L’Inde ne signera pas d’accord d’achat de l’avion de combat français avant les élections législatives du printemps en raison de contraintes budgétaires, a déclaré jeudi 6 février le ministre de la Défense, Arackaparambil Kurian Antony. Au 1er février, l’Inde avait déjà dépensé 92 % de son budget d’équipement militaire. "En raison du manque de fonds, il ne faut pas attendre d’accord ou de décision finale lors de cet exercice budgétaire [qui s’achève fin mars, ndlr]", a précisé le ministre indien.

Le Rafale a été sélectionné par New Delhi début 2012. Depuis, Dassault Aviation mène des négociations exclusives avec les autorités indiennes. Après le décès brutal du principal négociateur du ministère indien de la Défense, en octobre 2013, l’avionneur bute, désormais, sur le calendrier politique local. "Tous les comités de décision pour les achats stratégiques en matière de défense vont être gelés à partir de la mi-février. Mais aujourd’hui, il y a un consensus sur la stratégie en matière de défense et les décisions prises ne devraient pas être remises en cause", explique un dirigeant français bon connaisseur du pays.

Dassault devra au mieux patienter plusieurs mois. "Il faut dix ans pour signer un grand contrat un Inde", rappelle cet habitué des affaires indiennes. L'avionneur français le sait, lui qui pratique le sous-continent depuis les années 1950 et la vente des Ouragan, ses premiers avions à réaction à équiper les forces françaises. Plus récemment, la modernisation de la flotte des 51 Mirage 2000 indiens n’a pas échappé à la règle. Démarrées au milieu des années 2000, les négociations menées avec son partenaire Thales n’ont abouti qu’en… 2011 ! L’extrême lenteur de la bureaucratie indienne n’est pas une légende. "La notion du temps n’est pas la même. Quand vous demandez à vos interlocuteurs des précisions sur le calendrier des opérations, vous récoltez souvent un 'very soon' car eux-mêmes n’en savent rien. Cela peut vouloir dire dans trois mois comme dans cinq ans", en sourit cet observateur.

NOMBREUSES FUITES À NEW DELHI


Il n’empêche. Le fabricant du Rafale veut avancer vite. "Notre objectif est d’avoir fini de rédiger toute la documentation – technique, commerciale, juridique – relative au contrat pour la mi-février. Nous avons une cinquantaine de personnes mobilisées sur ce projet", précise Éric Trappier. Le PDG de Dassault Aviation fait un point quotidien par téléphone, en fin de matinée, avec les équipes indiennes. Et tous les jours ou presque, les medias indiens, citant "des sources anonymes proches du ministère indien de la Défense", apportent leur lot d’informations sur l’évolution des discussions !
CITATION Le contrat en chiffres
- 126 appareils, dont 108 assemblés en Inde
- 9 milliards d’euros (estimation)
- 50 % de la charge industrielle pour l’Inde
- 1 intégrateur final : Hindustan Aeronautics Limited (HAL)
Le 26 janvier, le site d’informations local DNA a évoqué le doublement du montant initial du contrat, qui friserait maintenant la trentaine de milliards de dollars ! Ces informations sont invérifiables. D’autant qu’elles ne sont ni démenties ni commentées par les principaux intéressés. "Jamais aucun montant officiel concernant ce contrat n’a été communiqué ni par l’avionneur ni par les autorités indiennes. La plupart des estimations repose sur l’achat brut des 126 appareils, or le contrat est bien plus complexe que ça", assure un observateur averti.

Le contrat englobe toute la prestation d’industrialisation associée à la livraison des avions. Hormis les 18 premiers exemplaires, qui sortiront de l’usine de Mérignac (Gironde), les autres exemplaires du Rafale seront assemblés en Inde par le constructeur aéronautique public Hindustan Aeronautics Limited (HAL). La moitié de la fabrication ira à des sociétés locales. Pour y parvenir, le montage d’une supply chain made in India est tout sauf une évidence. Malgré la qualité des ingénieurs indiens, la maturité industrielle n’est pas la même qu’en France. Les transferts de technologies n’y sont jamais faciles.
"Dans le cadre de la production sous licence des Mig 21 et des Sukhoi 30, HAL a rencontré de nombreuses difficultés. Les chantiers navals Mazagon ont aussi souffert pour produire les sous-marins de DNCS en Inde", rappelle Jean-François Maulny, le directeur du pôle recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). Pour signer avec leurs fournisseurs des accords de licence sur chacun des équipements du Rafale, HAL et Dassault Aviation ont évalué les compétences des bureaux d’études, audité les capacités de production, défini des plans d’accompagnement à travers la formation.

SOUTIEN SANS FAILLE À PARIS

Les négociateurs n’ont rien voulu laisser au hasard. "On entre dans tous les détails. Cela prend du temps. Cela va jusqu’à la vis de 5, qui est fabriquée localement", selon Éric Trappier. Peu d’informations filtrent sur le futur schéma industriel, mais on se dirigerait vers une supply chain ramassée autour de quelques grands acteurs comme HAL et le conglomérat privé Reliance Industries. Celui-ci fabriquerait les ailes du Rafale, selon la presse indienne. La différence serait notable avec la France, où quelque 500 PME participent au programme de l’avion de combat.

La question centrale de la responsabilité finale des avions sortis de l’usine de HAL à Bangalore a fini par être tranchée. Ce point délicat a, semble-t-il, longtemps freiné l’avancée des discussions. Réputé intraitable sur le plan commercial, Dassault a refusé d’endosser une telle responsabilité alors que HAL est l’intégrateur final. En 2005, le fabricant de navires militaires DCNS, dans une situation comparable, avait accepté de prendre la responsabilité des deux premiers sous-marins Scorpène sur les six assemblés en Inde par son partenaire, le chantier Mazagon.

Dassault Aviation bénéficie du soutien sans faille du gouvernement français. L’équilibre de la loi de programmation militaire qui définit les budgets de la défense pour la période 2014-2019 repose largement sur la vente de Rafale à l’export. L’État, qui a réduit ses achats pour les prochaines années, compte sur les commandes étrangères pour assurer une charge minimale d’au moins 11 appareils par an à l’usine de Mérignac. L’État et Dassault Aviation ont prévu de refaire un point en 2015. Lors de l’exécution de la loi précédente, l’armée de l’air avait dû acquérir cinq appareils de plus entre 2009 et 2011 pour compenser l’absence d’exportation !

La sophistication du Rafale, souvent décriée, reste pourtant son meilleur atout pour que les négociations de Dassault Aviation avec les autorités indiennes aboutissent. Capable d’emporter 1,5 fois sa propre masse en armement et en carburant, et de mener une grande variété de missions (interception, combat air-air, dissuasion nucléaire…), il répond aux besoins d’un pays en froid avec deux puissants voisins, la Chine et le Pakistan. "Ce n’était ni le cas du Brésil ni de la Suisse, qui lui ont préféré le Gripen suédois plus basique, rappelle Jean-Pierre Maulny. Seule une poignée de pays dans le monde ont besoin du Rafale." L’Inde en fait partie.
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Ouais, alors le site d'information local DNA, j'ai vu l'article en question, et c'est de la grosse merde avec des gars qui ne savent pas faire une multiplication. Le papier est ici. Ils prétendent, et je cite :
CITATION In January 2012, when Rafale was declared the winner, its price was quoted between $60-65 million (Rs373-Rs400 crore). A top defence ministry official said the price of a fighter jet made by Dassault could now cost $120 million (Rs746 crore). The second bidder, Eurofighter, had quoted $80-85 million (Rs497-Rs528 crore).
Genre que le Rafale avait été promis à 60 millions de dollars, ce qui est une bonne blague, mais ensuite que maintenant qu'il coûte 120 millions, les 126 appareils vont coûter 30 milliards.

Je sais que c'est pas des matheux, mais putain : 120 millions X 126 chasseurs, ça fait environ 15 milliards.


Conclusion, c'est des baltringues qui ne méritent pas plus le nom de journaliste que Jean-Marc M********i.
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Ah merci, je vois donc que je ne suis pas le seul à trouver tout ça louche. ^^
Perso, je ne pense pas qu'on soit assez con pour vendre à perte notre avion.
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Cocorico !!
CITATION Thales fête soixante ans de présence en Inde

Le 17/02/2014 à 11:36 | Par Guillaume Steuer

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Depuis 1953, la branche défense de Thales est fermement ancrée au sous-continent indien. "Notre installation en Inde s'est faite à la faveur d'un programme de coopération bilatérale, impliquant également Dassault", explique Eric Lenseigne, directeur de Thales India. L'électronicien français, qui réalise un chiffre d'affaires en Inde d'environ 250 millions d'euros, emploie dans le pays 300 personnes réparties sur plusieurs sites : Delhi, Hyderabad, Bangalore et Chennai. "Notre présence dans le pays s'inscrit dans la durée, indépendamment des inévitables variations de court terme", insiste le représentant de Thales en Inde.

Avec une stratégie affichée d'élargir son empreinte industrielle dans les pays "émergents" ou à forte croissance, Thales compte bien s'appuyer sur le dynamisme indien pour accroître sa présence dans cette région du monde. C'est notamment vrai dans le domaine des transports civils, avec "des besoins considérables" à moyen terme pour la rénovation des réseaux ferrés indiens, une activité sur laquelle Thales a des compétences à faire valoir.

Dans la défense, la signature du contrat de modernisation des Mirage 2000H/TH indiens (notre photo) a également permis à l'industriel d'identifier de nouvelles petites et moyennes entreprises du secteur privé "aux compétences très pointues" afin d'honorer ses obligations de compensations directes dans des domaines comme la fabrication de "pièces mécaniques, de composants électriques et électroniques". Et ce en complément du travail mené avec l'avionneur indien HAL (Hindustan Aeronautics Ltd) qui sera chargé de modifier en Inde les Mirage 2000 sur la base de kits fournis par Thales et Dassault.

La stratégie de localisation de Thales en Inde passe aussi par deux sociétés conjointes : la première, Samtel Thales Avionics, se met notamment en position de fournir aux armées indiennes des viseurs de casque produits localement. La seconde, nouée avec l'électronicien local Bharat Electronics Ltd (BEL), est concentrée sur l'activité radars de surface. Suite à un contrat signé en 2009 pour la livraison de 19 radars GS100, treize systèmes devaient être assemblés en Inde par BEL. A plus long terme, l'électronicien français envisage "le développement conjoint de radars adaptés aux besoins indiens", en utilisant certaines des briques technologiques de la plateforme SR3D de la famille GroundMaster, best-seller de la gamme Thales.
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Les armées de l'air française et italienne interviennent lors du détournement du vol ETH 702


(Ministère de la Défense - 17/2/14 - 19h12)


Lundi 17 février 2014, l’armée de l’air française, en coopération avec les forces aériennes italiennes et les autorités suisses, a réalisé l’interception en vol d’un Boeing 767 de la compagnie Ethiopian Airlines.


Il est environ 04h10, lorsque le centre interallié de conduite des opérations aériennes de Torrejon (Espagne) informe le centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon Mont-Verdun du détournement de l’avion de ligne éthiopien vers la Suisse.

L’avion, en provenance d’Addis Abeba en Éthiopie, a été détourné de sa destination d’origine, Rome, pour se diriger vers l’aéroport de Genève.

Après analyse de la situation depuis le CNOA, la haute autorité de défense aérienne (HADA) ordonne le décollage de la permanence opérationnelle (police du ciel) de la base aérienne 115 d’Orange pour intercepter l’appareil et place également d’autres avions en alerte.


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05h07: le 767 est intercepté par 2 Eurofighter italiens, relayés à 05h12 par un Mirage 2000 C français. À 05h17, la reconnaissance à distance réalisée par l’avion de chasse confirme que le vol d’Ethiopian Airlines met le cap sur la Suisse. Un négociateur dépêché sur l’aéroport de Genève par les autorités suisses est en contact avec le pirate de l’air qui refuse de poser l’avion tant que ses exigences ne sont pas acceptées.


05h56: la HADA ordonne le décollage d’un second Mirage 2000 C d’Orange pour relever le premier. Les négociations aboutissent et le vol ETH 702 d’Ethiopian Airlines entame sa phase d’approche sur Genève et se pose à 06h02. Le pirate de l’air a immédiatement été arrêté par la police suisse. Quant aux deux Mirage 2000 français, ils regagneront la base d’Orange.


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Ce cas de détournement réel d’un avion de ligne a permis de mettre à l’épreuve les chaînes de commandement de sûreté aérienne suisse, italienne et française, conjointement à la coordination avec les autorités suisses qui a eu un rôle déterminant. La mobilisation dans un délai très bref de tous ces acteurs a contribué à secourir les quelque 200 passagers et membres d’équipage à bord de l’appareil.

Ces aéronefs de l'armée de l'air ont décollé dans le cadre de la posture permanente de sûreté aérienne, dispositif participant à la protection du territoire et visant à faire respecter la souveraineté nationale.



Le 21 janvier dernier, APEX, exercice transfrontalier mené entre la France et l’Italie, déroulait le scenario d’un détournement d’avion de ligne, permettant de tester la mise en œuvre des procédures de sûreté aérienne des deux pays. Cet exercice a porté ses fruits comme les deux armées de l’air l’ont démontré aujourd'hui. Les exercices transfrontaliers organisés régulièrement demeurent une garantie du bon déroulement des procédures et des transmissions d’informations, ayant pour but d’assurer, 24h/24 et 7 jours sur 7, la mission de sûreté aérienne confiée à l’armée de l’air.
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Tu parles d'une coopération... L'armée de l'Air suisse n'est opérationnelle que pendant les heures de bureau: entre 8h et 12h et de 13h30 et 17h...

Si ce n'était pas pour la France et l'Italie, t'aurais un risque d'attentat permanent en Suisse. Et après, ça vient remettre en cause les traités passés avec l'UE. Me demande ce qu'ils feraient si français et italiens refusaient à l'avenir d'escorter les appareils pour le compte de la Suisse... Bien de se replier sur soi (alors que son économie est pas au mieux) en matière économique mais de gentiment profiter des autres pour assurer sa sécurité...

Quelque (belles) photos en vrac que j'ai vu dans mon flux d'actualité à propos de cette news :

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Le Typhoon fait quand même partie de ces avions qui ont de la gueule. Plus que le rafale même si ses performances sont moins bonnes. D'un point de vue esthétique, il en impose le bougre.
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Message non lu par Rufus Shinra »

CITATION (brian norris,Mardi 18 Février 2014 21h47) Le Typhoon fait quand même partie de ces avions qui ont de la gueule. Plus que le rafale même si ses performances sont moins bonnes. D'un point de vue esthétique, il en impose le bougre.
Perso, je n'aime pas la tronche du Typhoon : trop maigrelet.
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Je préfère celle du Raffie en comparaison, mais ouais il est joli. Ces deux chasseurs sont superbes et j'aurai apprécié que lors de cette interception ce soit un Raffie au lieu d'un Mirage et avec une photo du Rafale / Typhoon ensemble. <3
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CITATION (brian norris,Mardi 18 Février 2014 21h47) Le Typhoon fait quand même partie de ces avions qui ont de la gueule. Plus que le rafale même si ses performances sont moins bonnes. D'un point de vue esthétique, il en impose le bougre.
Il a effectivement le look d'un intercepteur pur (quoique les entrées d'air rectangulaires sous le cockpit le rend un peu has been). Le Rafale est plus beau, plus futuriste (il le sera encore plus à mi-vie sans sa perche apparente et avec un nez plus affiné).
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Ils sont beaux tous les deux comme ça <3 :wub:
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CITATION (Rufus Shinra,Mardi 18 Février 2014 22h25)
CITATION (brian norris,Mardi 18 Février 2014 21h47) Le Typhoon fait quand même partie de ces avions qui ont de la gueule. Plus que le rafale même si ses performances sont moins bonnes. D'un point de vue esthétique, il en impose le bougre.
Perso, je n'aime pas la tronche du Typhoon : trop maigrelet.
Bah moi c'est le contraire. le rafale, avec ses entrées d'air semi-camouflées et ses "petits" réacteurs, ça amincit sa silhouette (ce qui est une bonne chose au niveau des performances aérodynamiques et de sa furtivité). Les canards du Typhoon sont pas mal aussi car ils ressortent plus, ils tranchent sur l'apparence de la cellule là ou ceux du rafale sont plus profilés, ils sont dans le prolongement du nez de l'avion. Je trouve ça moins beau mais évidemment c'est plus efficace pour ce qui est des performances et de la furtivité.

Après, plutôt que d'esthétique, je pense que c'est plus "l'aspect" puissant que je vois dans le typhoon. Les entrées d'air rectangulaires, bien franches, comme sur les Mig-29, mig-31 et F15, ça donne une vraie impression de puissance. Par contre, bizarrement, je préfère le F/A-18C au E.

Quant au Mirage 2000, je suis pas d'accord, bien plus beau que le rafale et le Typhoon. (et aussi plus beau que le Mirage III, pourtant très proche visuellement) :tomato:

Et puis les Mirage 2000 grecs, avec le paysage, c'est de toute beauté :ninja:
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Pour revenir sur les entrées d'air du Typhoon et son apparence globale, on peut lui trouver un petit frère moins joli.
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Par contre, le Typhoon perd toute sa splendeur en version biplace je trouve. Il devient moitié bossu. Ça le fait moins sur le rafale B.
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Message non lu par Blackeagle »

Nan, désolé le Mirage est horrible. Bon après ce sont les goûts et les couleurs mais l'apparence du Mirage n'est pas ce qui m'attire le plus.
CITATION
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Hop, le petit taunt bien placé. :P
Dernière modification par Blackeagle le 18 févr. 2014, 23:39, modifié 1 fois.
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Message non lu par Everett »

J'adore la livrée desert du 2000-9. Et puis, la famille des Mirage sont de beaux avions, à part peut-être le 4000.


Voici peut-être LA photo montrant la plus parfaite des confrontations entre ces deux bons vieux "ennemies". ^^
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Dernière modification par Everett le 18 févr. 2014, 23:54, modifié 1 fois.
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Message non lu par brian norris »

Mauvaise nouvelle pour le Typhon.

http://www.avionslegendaires.net/2014/02/a...e-deurofighter/

Ah et au passage, il semble que le pigeon à mangé le phacochère.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/20...72066_3222.html
Dernière modification par brian norris le 25 févr. 2014, 00:01, modifié 1 fois.
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Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Message non lu par Everett »

C'est franchement pas si grave, sachant que BAE est parvenu entre-temps à renégocier à la hausse son contrat avec l'Arabie Saoudite sur 72 EF, soit un bon milliard au moins
Chatokay
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Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Message non lu par Chatokay »

CITATION (brian norris,Mardi 18 Février 2014 21h47) Le Typhoon fait quand même partie de ces avions qui ont de la gueule.
Je ne sais pas si c'est voulu, à mon avis simplement une coincidence, mais le placement des entrées d'air du Typhoon peut être vu comme un hommage à son "ancêtre".
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Le Rafale est plus élégant, œuf course ;)
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Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Message non lu par Everett »

L’Eurofighter, frère ennemi du Rafale, au bord du gouffre ?


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Challenges - 26/2/14

L’avantage avec Tom Enders, c’est qu’il se cache rarement derrière son petit doigt. Interrogé ce matin lors de la présentation des résultats d’Airbus Group sur la situation du chasseur Eurofighter Typhoon, le patron de l’ex-EADS a dressé un panorama sombre de l’avenir commercial du chasseur codéveloppé avec BAE Systems et Finmeccanica. « Je ne suis pas terriblement optimiste, expliquait ainsi le patron allemand. Nous espérons remporter encore un ou deux succès à l'exportation, mais nous devons aussi nous préparer à un scénario où, du fait de l’absence de commandes à l'exportation, nous devrons bientôt réduire la production. »

Le discours tranche avec l’optimisme qu’a toujours affiché BAE Systems sur la question. Le groupe britannique avait ainsi, fin 2013, laissé fuité l’annonce d’une commande de 60 Eurofighter par les Emirats Arabes Unis, avant d’être contraint à un rétropédalage piteux : le groupe avait dû reconnaître l’échec des négociations avec Abu Dhabi. La différence de discours entre Airbus Group et BAE Systems confirme des divergences de fond entre membres du consortium Eurofighter, qui devront être mises à plat rapidement.

Pourquoi ce coup de semonce de Tom Enders ? L'annulation par l’Allemagne, annoncée la semaine dernière, de la commande de 37 appareils de la tranche dite 3B du Typhoon est manifestement le coup de poignard de trop. « Ces appareils de la tranche 3B auraient été les modèles les plus avancés de l’avion, optimisés pour les futures opérations de frappes ou de combat air-air de forte intensité, explique Edward Hunt, consultant au cabinet IHS Defence. Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’aucun des Etats partenaires n’a définitivement confirmé la réception d’appareils de tranche 3B. » En gros, cette décision confirme une certaine forme de désengagement des Etats partenaires du programme (Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne).

L’export n’apparaît pas plus florissant. Depuis la commande de 12 appareils par Oman fin 2012, l’appareil patine. L’Inde, si elle est encore loin d'être gagnée pour le Rafale, semble définitivement perdue pour le Typhoon. La compétition malaisienne sera difficile à gagner face au F-18, au Rafale et au Gripen. Les commerciaux se concentrent donc sur le Koweit, Bahrein, une nouvelle commande en Arabie Saoudite et un éventuel contrat au Qatar, ces deux dernières négociations pouvant s’avérer décisive pour l’avenir de l’appareil. Car l’Eurofighter n’a pas une seule chaîne d’assemblage à nourrir comme le Rafale, lui aussi en panne chronique de commandes export, mais quatre. Faute de nouveau contrat, les usines pourraient se retrouver à cours de charge dès fin 2017 - début 2018.

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CITATION Dassault Aviation livre toujours plus de Falcon, toujours aussi peu de Rafale


27 février 2014, à 11h21

Lors d'une communication financière le 27 février, l'avionneur français Dassault Aviation a annoncé un chiffre d'affaires en hausse de 17% en 2013. L'acccélération des ventes de ses avions d'affaires Falcon et le programme militaire nEUROn ont contribué aux bons chiffres du groupe.

Une bonne année 2013 en perspective pour Dassault Aviation. Le 27 février, dans un communiqué, l'avionneur français a annoncé un chiffre d'affaires consolidé en hausse de 17% l'an dernier. Il s'est élevé à 4,59 milliards d'euros sur l'année, contre 3,94 milliards en 2012.

Le groupe a également publié les chiffres des livraisons des deux composantes : les jets d'affaires et les avions de combat.

Dassault Aviation a ainsi livré 77 jets Falcon en 2013, soit 11 de plus qu'en 2012. Du côté des chasseurs Rafale, 11 avions ont été livrés, soit le même que l'année dernière à l'armée française, unique client de Dassault sur ce produit.

"L’augmentation du chiffre d’affaires provient notamment de l’augmentation des livraisons Falcon et du programme nEUROn (le démonstrateur de drone de combat furtif européen dont Dassault est maitre d'oeuvre, ndlr)", a commenté le groupe dans son communiqué.
Dassault Aviation, qui est détenu à 50,55% par la famille Dassault et à 46,32% par Airbus
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Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Message non lu par brian norris »

Tu vois bien que ma nouvelle sur l'armée de l'air allemande était importante ^^
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
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Everett
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Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Message non lu par Everett »

Ce n'est que passager. Je suis certain qu'Airbus parviendra à retrouver l'équilibre perdu à la suite de cette commande. De toute façon, ce n'était pas un secret pour personne, tenir 4 lignes d'assemblage au regard du contexte morose du marché international, c'est tout simplement impossible ! Chez nous, à Dassault-Mérignac, on en a 2, mais deux de taille réduite. Je me souviens lorsque je les ai vues en octobre dernier, la cadence était a minima - tous les postes (il y en a 8 par chaîne, de mémoire) n'étaient pas tous occupés ! L'EF va inévitablement suivre cette voie. ^^
Dernière modification par Everett le 01 mars 2014, 09:59, modifié 1 fois.
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Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Message non lu par Everett »

Ce n'est qu'un article écrit par un journaliste indépendant - donc rien d'officiel - exprimant juste le fond de sa pensée. Personnellement, je ne suis pas certain que le JSF participe à l'effondrement de notre industrie aéronautique de défense. Bon nombre d'Etats européens ont eu l'habitude (et l'ont toujours) d'acheter du matériel 100% américain. Exemple : la Belgique, les Pays-Bas (avec le F-16). Il y a aussi ceux qui achètent moitié européen, moitié américain (cas de l'Espagne, de l'Italie ou encore du Royaume-Uni)... Certes, ces Etats connaissent des difficultés budgétaires chroniques, mais cela ne signifie pas qu'ils seront incapables de participer à un futur programme d'aéronef européen.

Et puis, évoquer la question d'un chasseur européen succédant aux Eurocanards n'est pas pertinente. On sait que l'espérance de vie d'un projet de programme d'armement est proportionnelle au nombre de participants. Autrement dit, plus nous serons nombreux plus les exigences capacitaires exprimées par ces derniers le seront également, et donc, on ne parviendra pas à tendre vers un consensus.

Le nEUROn est une exception. Nous sommes face à une technologie totalement inédite. Aucune armée ne dispose dans ses rangs de drones de combat. Le potentiel est donc énorme. Il y a tout intérêt à s'unir et à investir dans ce domaine.


CITATION Un successeur européen unique pour les Rafale, Eurofighter et Gripen


1er avril 2014 - Aerobuzz -

L’Académie de l’air et de l’espace tire le signal d’alarme. Face aux USA, à la Russie et à la Chine, l’Europe est menacée de déclassement stratégique si son industrie aéronautique n’est pas capable de se réunir autour d’un projet commun d’avion de combat de cinquième voire de sixième génération

Quel avion de combat européen succèdera-t-il aux Rafale, Eurofighter et Gripen ? Aucun ? Le Joint Strike Fighter américain ? Des pays émergents occuperont-ils le terrain ? Les questions se bousculent, inquiétantes mais, au-delà de débats, forums et autres symposiums, un dangereux immobilisme est de règle. Aussi l’Académie de l’air et de l’espace lance-t-elle opportunément un véritable cri d’alarme, sous forme d’un « Avis » rendu public cette semaine [1].

L’avertissement, bien qu’il ne soit plus tout à fait nouveau, se fait solennel : «  l’Europe court le risque de perdre l’avance et l’indépendance de sa puissance aérienne alors que l’industrie d’aviation de combat est le moteur de la haute technologie et des emplois de haut niveau  ». Evoquant ce thème primordial, précisément dans le cadre d’un symposium international organisé l’année dernière à l’Ecole militaire par l’Académie, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air, avait souligné que « l’aviation de combat constitue l’instrument indispensable de l’affirmation de notre souveraineté  ». Et de remarquer que, seulement en Europe, cette puissance est en recul.


Le général Jean-Georges Brévot, ancien commandant de la Défense aérienne et des opérations aériennes et ancien directeur du groupe aérien européen, va droit au but : « si on ne fait rien, dans 20 ans, cette industrie sera morte  ». Cherchant à casser l’immobilisme, l’Académie a formulé des recommandations très concrètes qu’elle a soumises à l’ensemble des décideurs européens concernés. Et, à présent, les rend publiques.

Ces recommandations, loin d’être techniques, relèvent du simple bon sens. Elles demandent en effet que soit développé un successeur, « si possible unique », aux Rafale, Eurofighter et Gripen, remarque formulée à un moment où aucune initiative d’aucune sorte n’a été prise dans ce sens. Or, il s’agit au préalable de définir une vision européenne prospective, de formuler des besoins, des doctrines, des systèmes puis de centrer les efforts sur les compétences et les financements. Cela en prévision du lancement de démonstrateurs technologiques et, enfin, un programme à proprement parler.



D’un point de vue français, l’évolution des risques et des menaces a été mise à jour à l’occasion de la préparation du récent Livre blanc. Et ce pourrait être le point de départ d’un hypothétique Livre blanc européen, encore que des sensibilités diverses doivent être prises en compte. Reste l’essentiel, le risque de « déclassification » des forces européennes. Nombre de spécialistes n’hésitent plus à affirmer que le Joint Strike Fighter américain, c’est-à-dire le Lockheed Martin F-35, s’oppose de facto aux tentatives de convergences européennes et aggrave les divisions au sein du Vieux Continent. L’Académie souligne par ailleurs que les partenaires européens du JSF ont investi pas moins de 8 milliards d’Europe dans cette opération ambitieuse.

L’affaiblissement, de ce fait, est d’ores et déjà devenu une réalité : le document de l’Académie estime, en effet, que les bureaux d’études des principaux industriels européens concernés ont déjà perdu la moitié de leurs effectifs depuis que le développement des grands programmes en cours est arrivé à terme.

Reste à savoir comment les Etats les plus directement impliqués pourraient trouver la manière de gérer une évidente surcapacité industrielle. L’Académie ne se risque pas à aborder ce point, des renoncements étant de toute évidence indispensables dans l’hypothèse où naîtrait un programme unique. En 1985, l’Europe des avions de combat avait éclaté en vol, faute d’entente entre les principaux Etats concernés, un échec durement ressenti et à l’origine de la cohabitation fratricide de l’Eurofighter et du Rafale. Les circonstances actuelles sont différentes, certes, mais les risques d’échec n’en sont pas moins réels.

Pierre Sparaco
Dernière modification par Everett le 02 avr. 2014, 16:48, modifié 1 fois.
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