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(LegendaryA,Jeudi 10 Novembre 2016 00h40)
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(Blackeagle,Mercredi 09 Novembre 2016 09h53)
On a intérêt à se réarmer vu que Poutine va maintenant avoir quelques vues...
Enfin, s'il décide vraiment de se replier et de se prostituer aux Russes.
Pourquoi, tu préférerais une nouvelle Guerre Froide plutôt que la "prostitution"?
La vie n'est pas un film ou un jeu vidéo...
Et puis bon, mieux vaut un président qui se "prostitue" avec la Russie, qu'une présidente qui se prostitue avec l'Arabie Saoudite (prostituée de luxe j'avoue, $25mil c'est pas donné!), grand pays mécène du terrorisme, telle que Clinton., mieux vaut avoir la Russie comme partenaire plutôt que l'Arabie Saoudite wahhabite dans la géopolitique et la politique internationale...enfin ce n'est que mon avis, évidemment. (je me sens moins proche culturellement du wahhabisme saoudien que des Russes pour ma part)
Les Américains ont préféré l'homme suspecté d'être allié à un "boogeyman" comme on dit là-bas, plutôt que celle ayant reçu des dizaines de millions de $ pour sa fondation en échange d'un alignement géopolitique strict, avec le pays responsable de l'entraînement, du financement et de la coordination des attentats terroristes du 11 Septembre 2001 contre le World Trade Center et le Pentagone ayant tué plus de 3000 personnes.
Ennemis réels (Arabie Saoudite/Al Qaida) > ennemis fantasmés issus d'un passé révolu (Russie confondue avec URSS)
Oh tiens, ça faisait longtemps...
Et ça n'avait pas manqué...
L'élection est passée, tu es de ceux qui vont continuer la campagne pendant 4 ans ? Ou peut-être milites-tu également de façon stalinienne/hitlérienne/mussolinienne/fancisquéenne/erdoganéenne/[insert dictator name here]-enne/trumpienne pour l'emprisonnement des opposants politiques ?
Ta réponse entière prouve que tu n'y connais absolument rien et que tu ne comprends pas la situation actuelle mon pauvre... Sachant que la "guerre froide", elle est encore d'actualité depuis un certain temps déjà... Les pôles se sont juste déplacés, mais la Russie a rattrapé son retard ces derniers temps...
"L'ennemi 'fantasmé' d'un passé révolu", entends-tu ce que tu racontes comme ineptie. Vas parler de passé révolu aux Criméens et aux Ukrainiens. Vas voir les lignes de tanks du côté de la Mongolie extérieure.
Tes soi-disant promoteurs du terrorisme international saoudiens ont récemment montré qu'ils n'étaient pas les derniers à taper sur du jihadiste au Yémen ou en Syrie non plus, même si leurs motivation sont différentes des nôtres. Si on se range à tes arguments, ils devraient les soutenir au contraire...
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C'est purement irréaliste de croire ça en l'état des choses.
Pour que cela ait des chances que cela arrive, il faudra changer BEAUCOUP de paramètres:
- élection d'un président et/ou gouvernement pro-russe
- intervention de pros de l'ingérence tels que George Soros dans le financement de groupes radicaux
- succès du coup d'Etat des dits groupes radicaux contre le gouvernement/président pro-russe élu
avec en plus volonté de rejet/discrimination des minorités russes.
Avec ce paramétrage, je ne suis pas sûr en effet que la Russie resterait immobile.
Mais nous en sommes très loin. CQFD = risque quasi nul "d'invasion".
Pour cela, je te renvoie à l'exemple de l'Ukraine et la Crimée, ainsi qu'à l'intervention occidentale en Géorgie de 2008, où les amis ruskoffs se sont un peu risqué de trop près à de "l'ingérence matérielle" pour ainsi dire.
D'autant que question rejet des minorités Russes, c'est pas tant d'actualité que ça... Je te propose l'exemple de l'Estonie. En Estonie, les personnes déplacées de Russie vers l'Estonie au temps de l'URSS sont confrontées depuis qques années à un cas de figure assez simple : ils sont apatrides. Ils n'ont pas de citoyenneté ni de nationalité, car l'état Estonien leur refuse la nationalité estonienne de facto (à tort ou à raison), pour toutes les personnes nées hors du territoire estonien et emmenées là-bas du temps de l'URSS, ou pour toutes les personnes nées de parents non-estoniens depuis 91. On leur propose deux choses : rentrer chez eux, ce qu'une partie a fait à l'indépendance, car jamais intégrés, ils ne se sentaient pas chez eux dans tous les cas et avaient volonté de revenir en Russie ; ou bien pour ceux qui étaient là, et se sentaient chez eux (une bonne partie en fait), s'intégrer et passer l'examen de nationalité. Et devine quoi : une bonne partie est devenue estonienne de bon cœur ! Et le rejet de la communauté russe ou pro-russe ? bah y a pas, car il n'y a plus de communauté russe ou pro-russe, ou pour le peu qu'il reste, ce sont des gens qui y vivent depuis tellement longtemps qu'ils n'ont pas d'intérêt à vouloir se rapprocher de la "Mère Patrie". Donc bon, les discriminations pro-russes des états baltes, on repassera... Et pourtant, la peur d'une invasion Russe existe toujours, étonnant n'est-ce pas ?
En Crimée, c'est pas un rejet des minorités pro-russes qui a conduit à l'annexion, c'est plutôt l'inverse...
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(arim)
@ Everett (2e post) : le cyber c'est bien gentil, mais ça permet pas de prendre le controle d'un pays, au mieux de le désorganiser. Au bout de la chaine, il y a forcément des hommes et du matériel sur le terrain.
Et c'est quoi tous ces multipostes ?
Et bien si, le cyber est une arme clé à l'heure actuelle. Pourquoi crois-tu que la Chine verse tant dans les cyberattaques ? Quand on voit les effets sur les réseaux civils, avec tous les gens qui dépendent des services en ligne, imagines l'effet sur une infrastructure étatique à grande échelle : plus de communication entre les gens, le gouvernement, les forces armées et policières, et plus importants, plus de communication entre ces groupes : il y a une situation d'urgence, tu fais comment pour prévenir la population ?
C'est pas anodin que pendant très longtemps l'Armée a gardé des pigeonniers, jusque très récemment. C'est archaïque, mais ça marche. Et là je parle que de communication. Drones, armement téléguidés, réseaux de surveillance, satellites, tout passe par le numérique. Y a encore 10/15 ans, on aurait balancé une ou deux têtes nucléaires atmosphériques pour créer une IEM et tout foutre en l'air. Là, on peut virtuellement prendre le contrôle et mettre hors d'état de nuire sans même se donner cette peine ni même se déplacer. Mieux, on peut utiliser les ressources de l'ennemi à son escient.
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@ brian norris : même réponse que pour Everett. Et la situation est quand même bien différente des années 30 (pas de trauma de la Grande Guerre, guerre beaucoup plus propre, poids de l'opinion publique ...).
Là encore c'est difficile de laisser passer ce genre de commentaire.
Une guerre n'est fondamentalement pas propre. Les méthodes changent, mais le principe reste le même : "occire son ennemi de la façon la plus efficace et la plus traumatisante possible". Dirais-tu que la guerre de daesch sur le territoire européen est "propre" ? Pourtant, c'est "simplement" de la guerilla (notez l'origine étymologique de "petite guerre" en espagnol, apparu lors de l'invasion Napoléonienne de l'Espagne), avec des armes conventionnelles. C'est ce qu'on qualifie de "guerre propre" d'un point de vue technique... Et pourtant, que des victimes civiles et en grand nombre.
Et honnêtement, la situation actuelle partage étrangement de nombreux point communs avec la situation de 30 : éveil et montée des populismes, échec de nombreuses politiques dites "sociales" dans les pays (en France notamment, mais également en Espagne sous le gouvernement Zapatero, Italie, Grèce...), replis sur soi (Brexit...), déficit économique et dette des états (bah oui, on a plus les colonies pour réguler les excédants et dévier les dettes comme dans les années 30, ce qui a permis à l'Angleterre et à la France notamment de passer avec moins d'encombres la crise de 29-35, contrairement à l'Allemagne ou à l'Espagne, avec les conséquences qu'on connaît), protectionnisme, etc. Et cette situation de déstabilisation est récurrente. La Commune dans les années 1840 avait également une part d'origine similaire (opposition sociale entre les pans de la société, crise économique, rivalités frontalières en plus...).
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@Legendary : Trump peut dire ce qu'il veut, il restera pote avec l'Arabie Saoudite, parce que c'est impossible de faire sans leur pétrole.
Oui et non, depuis 2009, les USA sont redevenus auto-suffisant, et depuis 2012 ils ont regagné leur titre de pays exportateur d'hydrocarbures. C'est aussi ça qui fait que le cours du pétrole reste anomaliquement bas depuis 2013 autour de 50 $ le baril. Je peux te garantir qu'on le sens passer nous dans le milieu de la géologie, avec une baisse des investissements des compagnies et une réduction drastique des coûts et de l'exploration. Avec l'accord de stabilisation de la production passé par les pays de l'OPEP en septembre dernier, le baril devait rester bloqué autour des 50 $. Les annonces de Trump sur l'augmentation de la production de pétrole, gaz, et huiles de schistes va créer une nouvelle baisse du baril sur le marché à terme, la hausse d'aujourd'hui n'étant qu'une réponse à l'annonce ; une fois la production sur le marché, le surplus sera si important que les prix ne pourront que diminuer.
C'est une des grandes erreurs économiques de son programme. A court terme, c'est tout bénéf' d'un point de vue domestique : investissements majeurs sur 2/3 ans, retour d'investissement avec la vente domestique des produits pétroliers, etc. Par contre, au bout de 3/4 ans, l'excédant de production sera tel qu'il ne sera même plus possible de le vendre sur le marché extérieur : le surplus de production engendrera des prix dérisoires à la concurrence, et le bénéfice net sur l'exploitation pétrolière sera proche du zéro. Donc, il faudra resserrer la vis et réduire la production : licenciements, fermeture de puits, diminution de la production, exactement ce qu'on observe actuellement dans le milieu pétrolier européen.
Donc d'un point de vue strictement économique et financier, les USA n'ont pas besoin de l'Arabie Saoudite. par contre, d'un point de vue géopolitique, c'est le plus grand pays de la région et un acteur majeur dans la stabilité et le développement des échanges. Donc c'est un interlocuteur principal avec qui il faut conserver de bons rapports.