CITATION
(Ekho,Vendredi 15 Avril 2005 à 10:22)
PS : Ilu, qu'est-ce que tu pense de (-1)² = e^(2*ln(-1)) alors que ln(-1) n'existe pas ?!
Non non ça ne marchera pas...
Si ln(-1) n'existe en effet pas, par faute de la fonction ln en elle même qui n'est définie que sur ]0;+infini[, il n'empêche qu'on peut donner une valeur si on veut...
Je veux dire, écrire ln(-1) c'est pas mathématiquement plus faux qu'écrire (-1)^(1/2) (car la fonction racine n'est également normalement définie que sur [0;+infini[, ça nous empêche pas de l'écrire...)
Donc ln(-1) "n'existe pas", ou du moins n'est pas correct mathématiquement à écrire, mais par contre on peut trouver un nombre a qui va vérifier exp(a) = -1
Ce nombre, ça sera par exemple i*Pi (modulo 2Pi), puisque exp(i*Pi) = -1
Ainsi, (-1)² =
e^(2*ln(-1)) = e^(2*i*Pi) = e^0 = 1
Y'a pas de contradiction là dedans, si ce n'est qu'on s'est autorisé à élargir l'intervalle de définition de ln à R*

. En fait la partie que j'ai noté en gras n'est pas mathématiquement correct, mais plus par défaut de la définition de ln que par réelle incohérence

Si ça a été fait comme ça, c'est justement pour éviter d'introduire des nombres complexes là où y'en a pas forcément besoin.