CITATION
(Daniel O'Carteal'c,Mercredi 11 Mai 2005 à 16:45)
Je suis allé pour la 1ère fois en Egypte peu de temps après avoir vu le film "Stargate" au cinéma (les 2 choses ne sont pas liées....

), et j'avoue qu'en étant assis dans la monumentale salle hypostyle de Louxor, je me suis fait le délire de voir débarquer Râ, flanqué de sa garde jaffah, au détour d'une colonne...
Ma petite amie de l'époque m'a pris pour un taré quand j'ai demandé à un égyptien qui se trouvait là (en quête de "backshish"!) s'il ne voyait pas passer des vaisseaux spatiaux au dessus du temple, de temps en temps...
Le probleme avec Stargate, c'est que l'archeologie est présentée dans un contexte passionnant. Mais, il est extremement difficile d'avoir un poste en archéologie ( une de mes amies a fait égyptologie). De plus, l'archéologue est avant tout rat de bibliothèque: 90% de son temps est employé à la recherche. Un mois par an est consacré à la fouille seulement. L'archéologue doit aussi chercher les crédits pour faire ses fouilles. L'archéologie, ce n'est pas faire des patés de sable à coté des Pyramides

!
Donc, si vous n'aimez pas les livres, oubliez ce métier ( désolé de casser l'ambiance).
De plus, il y a un gros probleme: on ne sait pas réellement ce qu'est Daniel. Archéologue, Anthropologue, Linguiste? On ne peut pas etre tout ça à la fois. Et meme, s'il n'est qu'archéologue, il ne peut pas connaitre toutes les civilisations par coeur: un archéologue est nécessairement spécialiste d'une époque, d'un lieu. On ne peut pas etre expert des civilisations précolombienne et égyptienne en meme temps.
Donc, influence, oui, mais parfois mauvaise influence. Une grande majorité de gaters est jeune, et donc influençable, et n'a pas le recul parfois nécessaire vis à vis du savoir. La série ne donne qu'une facette du monde: elle est donc excitante ( elle montre le meilleur coté de chaque chose), mais trompeuse ( comme les autres séries, d'ailleurs).
Les séries sont des usines à reves, mais tout accepter d'une série mène parfois à la déception et au cauchemard.