Les relations inter-espèces

[Lantien]

Dernier message de la page précédente :

@ lokilanjkiller : il y a quand même une tendance à l'interventionnisme dans le Programme Porte des Etoiles. Les équipes SG sont à plusieurs reprises intervenues dans des situations complexes alors que la question du bien-fondé de ces interventions était susceptible de se poser.

Le simple faite de traverser la porte est de l'interventionnisme.

Dés que SG1 prends contact avec les peuples vivants sur ce monde, c'est de l'interventionnisme. Leur principes moraux et leurs valeurs les guident sur les démarches à entreprendre ou à ne rien faire.

Le bien fondé des interventions se fonde sur le principe de confiance et de respect que nous transmettons et que nous pensons recevoir. Si on nous demande de l'aide nous n'allons pas refusé. C'est moral et juste.

Après on doit se poser les bonnes questions sur les réelles intentions du demandeurs. Mais il ne faut pas voir le mal partout.

[Hermod]

D'une certaine manière, tu as raison. Mais je pensais à un interventionnisme plus accentué.

Le fait de vouloir faire partager son système de valeurs n'est peut-être pas mauvais en soi, mais vouloir l'imposer ou le "vendre" comme étant le meilleur qui soit l'est davantage.

Par ailleurs, les différentes races évoluées qui ont décidé de défendre des peuples moins avancés le font de manière différente, en tentant d'éviter le contact direct . On peut pourtant parler d'interventionnisme, assurément. Mais l'idée (Asgards, Esprits) est de ne pas interférer directement dans leurs affaires (ce qui est plus délicat pour les Esprits dans la mesure où ils se trouvent sur la planète même des Salish).

[lokilanjkiller]

concernant les esprits, c'est autre chose, de ce que je connais des amérindiens et donc des salihs ces derniers devaient regulierement aller consulter leurs dieux dans la foret , soit des animaux, ainsi ils voyaient dans tout corbeau ou loup au hasard, un message, la reponse qu'ils attendaient.
les esprits prenant l'apperence de ces animaux, rien ne changait en somme

par contre les autres cultures n'allaient pas voir leurs dieux directement, ils priaient la cela aurait été derangeant.

[Guiguioh]

les esprits prenant l'apparence de ces animaux, rien ne changeait en somme

Dans l'épisode, on voit pourtant qu'il y a une certaine communication entre les Salish et les Esprits et une certain interaction donc il y a bien interventionnisme.

Et comme l'a dit Hermod, les Salish étaient prêts, alors que les Esprits ne le pensaient. Comme quoi jouer les Dieux bénéfiques n'a pas que du bon.

ils priaient  la cela aurait été dérangeant.

La prière ne provoque aucun intervention, donc c'est bien moins dérangeant au contraire je trouve.

[mat vador]

Mais par exemple, on peut s'étonner que les Esprits ou les Serrakins n'aient défendu contre les Goa'ulds qu'une unique planète; s'ils avaient les moyens de les détruire, pourquoi ne l'ont-ils pas fait ?

ils n'en avaient pas les moyens. remporter un conflit local sur un unique Goa'uld c'est une chose, mais faire la guerre à l'empire tout entier sur des centaines de mondes à la fois, c'en est une autre. Hébridans et Esprits ne pouvaient pas déclencher un tel conflit, les Grands Maîtres auraient gagné.

pour le futur, je pense qu'il n'y a pas de règle de conduite spéciale à adopter sinon ne plus jamais pratiquer l'impérialisme et ne pas mépriser les autres races. (O'Neill et le colonel de la mine vis à vis des Unas par exemple, ou encore l'équipe SG rebelle)
chaque diplomatie inter-espèce sera définie au cas par cas à mon sens.

[Hermod]

@ mat vador : tu as sans doute raison.

Mais cela engendre alors une autre question : comment les Esprits ont-ils pu vaincre les Goa'ulds sur cette planète ? Pourquoi cette planète, qui visiblement contient un minerai intéressant, a t-elle donc été abandonnée par les Goa'ulds ?

Si les Esprits sont peu nombreux, et ne possèdent aucune armada, les Goa'ulds auraient pu revenir en force avec leurs armées, et peut-être gagner, s'appropriant ainsi des technologies intéressantes.

Effectivement, l'interventionnisme doit d'une part se justifier par des considérations d'urgence (humanitaires par exemple) mais ne pas virer, ni au mépris, ni bien entendu à la conquête déguisée.