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Ta vision de la SF, uniquement ta vision, que je ne partage pas.Il n'y a que peu de touches SF dans Stargate, quand on y réfléchit bien. Tout est tellement ancré dans le réel, que les éléments SF ne sont bien souvent un filigranne assez ténu surtout dans les premiéres saisons. Et c'est d'ailleurs ce qui fait, que des gens non intéressés en général par la SF, peuvent avoir envie de regarder cette série.
SG1 prend un tournant SF plus marqué par la suite, et l'est beaucoup plus dans les 3 derniéres saisons.
Il ne faut pas raisonner en terme seulement de représentation SF dans le genre cinema/TV, mais au genre SF dans la littérature, bien plus riche. (Pas de contraintes de décor, pas de contraintes de budget )
Non pas d'accord du tout pour Lost. Lost ca fait un peu un triangle des bermudes, un point singulier de la Terre. Et pendant une grande partie des saisons, on pense qu'on va avoir une explication à peu prés rationnel (ce n'est pas immédiatement une version fantastique) ou une explication pseudo rationnelle. C'est des coincidences, des trucs bizarres, des hasard de la vie ou la destinée des personnes, ca joue beaucoup, sur cette notion là, et si la vie de tout le monde était guidée par une destinée, et qu'on ne pouvait rien y changer, ou de maniére infinitésimale, marginale, sans changer sa destinée finale, globalement.
Et tout doucement cela devient de plus en plus fantastique.
Le déplacement dans le temps n'intervient que tardivement dans l'histoire. Comme une bizarrerie encore plus mystérieuse.
Une série comme Buffy, qui était clairement orientée Vampire et accessoirement sorcellerie, vire dans l'armée secréte/créature de Frankenstein, expériences ignobles/agence secrete/GI Joe/super-homme et j'en passe, pendant plus d'1 saison. Avec un méchant, qui est carrément retourné, et devient un agent double (Eric le rouge). En ayant eu une petite période mystique également...
Lost vire à la boucle temporelle et au mystique (Avec Locke qui n'est pas miraculé, mais... et les immortels, une source de vie... etc etc)
BSG, qui vire au mystique sur la fin
Heroes, une autre série très ancré dans le réel, explore aussi un peu plusieurs codes de genre. Super-héro, les bons et les méchants, agence secrete, voyage dans le temps, expériences génétiques, camps d'internement et d'expérience, évolution de l'homme etc etc...
La série Charmed, qui était bien défini, sorciéres/magie, bons et méchants, mais aussi bien/mal, démons, et lutte contre les démons, a pris des tournants voyage dans le temps, et quelques emprunts comme Excalibur, les personnages des contes pour enfants, Les Titans, les dieux grecs, et autres...
SG, c'est amuser de faire à la fois des voyages dans le temps, et des explorations des mondes paralléles. Une preuve, que les scénaristes se permettent tout et n'importe quoi, pour pondre un épisode... en se foutant pas mal des codes des genres.
De toute façon, vu les habitudes des scénaristes, vu qu'il n'y a souvent aucune ligne directrice réelle, dans bon nombre de série, ce n'est surement pas un bon exemple pour définir un genre. Parce que les séries sont de maniére fréquente, à transgresser les codes établis des différents genres, à mélanger les codes de différents genres.
Le cinema/série TV sont plus souvent des très mauvais exemples, pour définir les genres.
La SF implique peu ou pas du tout d'ancrage au réel. La SF peut donner un déplacement de lieu (autre planéte, vaisseau spatial ou voyage spatial), ou bien sur on arrive pas sur une Terre bis avec la foret de pin canadienne (ou autre dans le même genre), la SF implique souvent un futur plutot lointain (ou indéterminé) avec très peu de ressemblance au réel. L'organisation sociale n'est pas celle que l'on connait, l'organisation des nations sur la Terre n'est plus celle que l'on connait.
TimeOut, TotalRecall, BladeRunner, sont bien plus SF que bon nombre de séries, qui se prétendent SF.
Pour que ce soit SF, c'est censé se passer dans le futur, et pas à notre époque actuelle. Rien que le fait que ce soit à notre époque (ou dans notre passé), c'est déjà une transgression des codes du genre.