FanFic SGAlternatif

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Re: FanFic SGAlternatif

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Bon ! J'arrête avec les poneys et les bananes et je reviens dans le monde merveilleux de SGAlternatif où nous en sommes déjà à la mi-première-saison :

L’action principale de cette fic (les flash-back en fait) se déroule pendant la première saison (ce qu’il y a autour, se serait plutôt la quatrième). Je me suis inspiré d’une scène d’anthologie du troisième épisode (de la première saison) :

1.10 RACONTEZ NOUS UNE HISTOIRE

Planète 42CrMo4 (c’est une appellation d’origine contrôlée d’un type d’acier, humour de technicien en matériaux, faîtes pas attention), 9h08 a.m, quelque part dans le ciel, à bord d’un Jumper.
_Sheppard : Quel calme !
_McKay : C’est vrai que cette planète est plutôt tranquille.
_Sheppard : Je parlais de vous. Vous êtes tous morts ou quoi ?
_Ronon : Je suis pas trop réveillé ce matin.
_Teyla : Je finis de rédiger vos rapports.
_McKay : Vu que personne ne parle, moi non plus.
_Sheppard : O.K.
Silence.
_Sheppard : La, lala.
_Ronon (baillant) : Wouaaah !
_Teyla (rédigeant un rapport) : « C’est alors que la formidable Teyla nous sauva la vie, une fois de plus… »
Silence.
_McKay : Vous n’avez rien à nous dire Sheppard ?
_Sheppard : Que voulez vous que je vous dise ?
_McKay : Bonne question.
_Ronon : C’est encore loin ?
_McKay : Plutôt, oui.
_Ronon : Bordel !
_McKay (à Sheppard) : Et si vous nous racontiez une histoire ? Comme vous faisiez avec les petits Athosiens quand ils étaient sur Atlantis.
_Ronon : Parce que vous racontiez des histoires aux enfants ?!
_Sheppard : Et alors ?
_McKay : Le soir, avant qu’ils aillent se coucher, il leur racontait des histoires qui font peur.
_Ronon : Ha, ha, ha !! J’y crois pas !
_McKay : Si si ! C’est vrai.
_Ronon : Et j’ai loupé ça !
_McKay : C’était trop mignon !
_Sheppard : Attention McKay. Je vous rappelle que vous êtes assis juste à côté de moi et de mon Beretta.
_McKay : Oh ça va ! Vous vous occupiez des enfants et alors ? Il n’y a pas de honte à ça.
_Ronon : Racontez-moi plutôt.
_McKay : O.K. C’était quand on venait d’arriver. Les Athosiens squattaient Atlantis…
Flash-back :
(Voix off de McKay). Le soir, dans les quartiers de Sheppard, tous les enfants étaient assis par terre et Sheppard racontait ses histoires. Il y avait Jinto et son copain Wex. La petite Tamara aussi et le gros Van. Et d’autres dont je ne me souviens plus du nom.
_Tous les enfants : Major Sheppard ! Major Sheppard ! Racontez nous une histoire major !
_Ronon : Major ?
_McKay : A l’époque, il n’était pas encore lieutenant colonel.
_Ronon : Comment il a fait pour monter en grade ?
_McKay : Quand le colonel Sumner est mort, il s’est retrouvé plus haut gradé d’Atlantis. Comme ça puait un peu d’avoir un major comme plus haut gradé et qu’en plus, c’était le seul à rester en vie, ils l’ont bombardé colonel, au comité.
_Ronon : N’importe quoi.
_McKay : C’est vrai que ces planqués sur Terre ne se rendent pas compte de la réalité.
_Sheppard : J’en ai autant à votre service.
_McKay : Bref ! Sheppard était assis sur son lit à raconter des histoires :
_Sheppard : Il était une fois, dans une grande maison, une petite fille qui habitait avec ses parents. La pauvre petite fille avait peur dans sa grande maison, et pour cause.
_Jinto : Il y avait des Wraiths ?
_Sheppard : Non. Il n’y a pas de Wraiths dans mon histoire.
_Tous les enfants (déçus): Ooooh.
_Sheppard : Bref ! Elle avait peur parce qu’elle entendait des bruits étranges la nuit.
_Wex : Sur Athos il y a des bruits bizarres toutes les nuits. Ce sont les animaux.
_Sheppard : Là, ce ne sont pas des animaux. Les bruits venaient du grenier, au dessus de sa chambre.
_Van : Ben ce sont des Wraiths alors !
_Sheppard : Nan ! Y’a pas de Wraiths !
_Tamara : C’est quoi alors les bruits ?
_Sheppard : La petite fille avait trop peur pour aller voir.
_Jinto : Moi, j’y serais allé.
_Sheppard : Toi, tu fais que des conneries ! BREF !! Elle en parlait chaque jour à ses parents mais ceux-ci ne la croyaient pas.
_Tamara : Pourquoi ?
_Sheppard : Ben heu… ils buvaient beaucoup d’alcool, voilà !
_Van : Comme vous ?
_Sheppard : Comment ça comme moi ?
Van souleva un coin de la couverture du lit et montra des canettes de bières.
_Van (demande t’il, innocemment) : Et ça, c’est quoi ?
_Sheppard : Ha, haaaa. Ça ? C’est heu… une boisson énergisante pour les militaires.
_Van : Ha bon.
_Sheppard : Bon, je continue. Un jour, elle invita des amis chez elle pour dormir. La nuit vint et les bruits se firent entendre. Les enfants montèrent tous ensemble dans le grenier.
_Jinto : Ben y s’rait temps !
_Sheppard : Tout le monde n’est pas comme toi.
_Tamara : Moi j’aurais drôlement peur ! Heureusement que ce n’est qu’une histoire. Du coup, j’ai pas peur.
_Sheppard : C’était pourtant le but… mais attends un peu. Ils ouvrirent la porte du grenier QUAND SOUDAIN !!
_Jinto : Pourquoi vous criez ?
_Sheppard : C’est pour le suspens.
_Van : Quand soudain quoi ?
_Sheppard : QUAND SOUDAIN !! L’un deux se prit une toile d’araignée dans la gueule.
_Tous : …
_Sheppard : Il hurla et tous les enfants hurlèrent aussi. Puis, ils virent qu’en fait, il n’y avait pas de quoi hurler.
_Wex : C’est ça votre histoire qui fait peur ?
_Sheppard : Elle n’est pas finie. Ils s’avançaient dans le grenier sombre avec pour seul éclairage, une lampe torche. Ils ne voyaient que de la poussière, des toiles d’araignées et un grand placard dans le fond.
_Jinto : J’paris qu’il y a un Wraith dedans.
_Sheppard (à lui-même) : Note pour moi-même : changer la fin de l’histoire. (Aux enfants). Les enfants se sont dits la même chose, à part qu’ils ne pensaient pas à un Wraith. Ils s’approchèrent du placard en se tenant près à détaler. L’un deux ouvrit la porte ET LA !! Rien. Je vois que vous l’aviez deviné à voir vos têtes.
C’est vrai qu’au moins deux dormaient déjà. Wex admirait la cité par la fenêtre et Jinto se curait le nez.
_Sheppard : Les enfants rigolèrent. Puis ils décidèrent de redescendre se coucher. Ils se retournèrent et là, UN TUEUR A LA TRONÇONNEUSE AVEC UN MASQUE DE HOCKEY LES ATTENDAIT.
Weir passa par là.
_Weir : Vous pouvez pas faire moins de bruits non ?!
_Jinto : C’est quoi une tronçonneuse ?
_Wex : C’est quoi le hockey ?
_Sheppard : Le hockey ? C’est un sport de merde canadien. Mais le masque du gardien de but fait vraiment peur !
_McKay : SHEPPARD !! Comment osez-vous ?!
_Sheppard : Merde ! Vous étiez là ?
_McKay : Depuis le début.
_Weir : Mais vous allez la fermer oui ?!!
Fin du flash-back.
_Ronon : HA, HA, HA !!!! Trop fort !!
_McKay : N’est ce pas ?
_Sheppard : Je vous hais McKay.
_McKay : Ça vous apprendra à m’emmerder à longueur de journée.
_Sheppard : C’est vraiment tout ce que vous avez trouvé comme vengeance ?
_McKay : Gniark !
_Sheppard : Mais vous avez oublié la fin de votre histoire.
_McKay : Je crois pas non.
_Sheppard : Mais si !
Flash-back :
(Voix off de Sheppard). McKay entra dans mes quartiers comme s’il était chez lui et me boula du lit avec ses grosses fesses.
_McKay : Moi je vais vous raconter une vraie histoire qui fait peur. Ecoutez bien la légende du caribou garou.
_Jinto : C’est quoi un caribou garou ?
_McKay : Tu vas voir. Il était une fois, dans les grandes étendues glacées du Canada, un caribou garou. La journée, c’était un caribou tout ce qu’il y avait de plus normal, mais les nuits de pleine lune, il se transformait en chanteur de Notre-Dame de Paris !
_Sheppard (qui était assis avec les enfants) : Quelle horreur ! Vous voulez dire : Quasimodo ?
_McKay : Lui-même.
_Wex : C’est quoi un caribou ?
_Tamara : C’est qui Notre-Dame de Paris ?
_Van : C’est qui Quasimodo ?
_McKay : O.K. Va y avoir du boulot là. Alors, le caribou, c’est le nom canadien de l’élan. Notre-Dame de Paris, c’est un bouquin français adapté en comédie musicale et Quasimodo, c’est l’un des personnages du bouquin. Là !
_Tamara : C’est quoi un élan ?
_Wex : C’est quoi au fait le Canada ?
_Jinto : Et le français ?
_Van : C’est quoi une comédie musicale ?
_McKay (pleurant): Bouh ouh ouh !!!
_Sheppard : On va pas s’en sortir là.
_McKay : J’me souviens maintenant pourquoi j’aime pas les enfants.
_Sheppard : Moi je trouve que vous ne vous en sortez pas si mal que ça.
_McKay : Vous pouvez arrêter l’ironie ?
_Tamara : Pourquoi le caribou il se transforme en chanteur ?
_McKay : Ça, c’est parce qu’il s’est fait mordre par Garou.
_Wex : C’est qui Garou ?
_Sheppard : Un chanteur ignoble.
_Jinto : C’est un Wraith ?
_Sheppard : Pas loin.
Teyla et Halling entrèrent à leur tour chez moi. Faudra qu’je pense à faire réparer cette porte.
_Halling : Allons les enfants, c’est l’heure d’aller au lit.
_Jinto : Oooh ! Déjà ?
_Wex : On s’amusait bien !
_Teyla : Le marchand de sable est déjà passé. Il est plus que temps.
_Sheppard : On leur racontait des histoires.
_Halling : Oui, on a entendu.
_Teyla : Nous aussi on est là depuis le début.
_Sheppard : Ah. Quoi qu’il en soit, j’espère qu’on ne leur a pas trop fait peur.
_Halling (se foutant de sa gueule): J’crois qu’ça ira là.
_Teyla (presque morte de rire): Vous inquiétez pas.
Fin du flash-back.
_Sheppard : Vous êtes vraiment bizarre quand vous êtes avec votre copain Halling, Teyla.
_Teyla : Oh, vous trouvez ?
_McKay : Mon histoire au moins faisait vraiment peur.
_Ronon : J’en doute pas un seul instant.
_McKay : Vous évidement, je vois pas trop ce qui vous ferait peur.
_Ronon : Me retrouver seul au monde avec vous.
_Sheppard : Marrant ! J’ai fait le même cauchemar. J’étais dans la cité d’Atlantis tout seul avec McKay.
_McKay : Très drôle ! Ça, c’était dans l’épisode Doppelganger (4x04).
_Sheppard : C’est bien c’que j’disais.
_McKay : La prochaine fois, je vous laisse vous démerder tout seul avec votre double diabolique !
_Sheppard : Allons, Rodney. Faites pas la gueule.
_Weir (par radio) : Quand vous aurez terminé de délirer comme des cons, vous m’le dites.
_Sheppard : Un jour, je saurais me servir de ces putains de radios et les éteindre.
_McKay : On y croit.
_Sheppard : Qu’il y a-t-il pour votre service, Elizabeth ?
_Weir : La mission est annulée.
_McKay : Quoi ? Vous voulez dire qu’on ne cherche plus la source d’énergie qui émettait si fortement qu’on l’a détecté depuis Atlantis ?
_Weir : Mais qu’est ce qui vous prend Rodney ? Je le sais ça.
_McKay : Mais pas le lecteur.
_Weir : Ah bon.
_Sheppard : Pourquoi c’est annulé ?
_Weir : Zelenka vient de se rendre compte que le signal n’était pas ce qu’on croyait.
_McKay : Mais quel abruti celui là ! Et avec quoi il a confondu ?!
_Weir : Avec un morceau de chorizo que vous aviez laissé tomber sur l’écran.
_McKay : Oups !
_Sheppard : J’me disais aussi : d’habitude, les points ils clignotent sur l’écran.
_Ronon : Ben bravo.
_Teyla : Colonel, j’ai tout enregistré sur la boîte noire du Jumper. Je fais un rapport ?
_Sheppard : Donnez moi ça.
Et il bazarda la boîte noire. Celle-ci tomba juste à côté d’un E2PZ qui traînait là tandis que le Jumper repartait vers la porte des étoiles. Dommage !

LA FIN
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Description de la vie de tous les jours sur Atlantis. Y’a une histoire ? Plus ou moins.

1.11 JOUR APRÈS JOUR

Cité d’Atlantis, samedi, 5h30 p.m, Sheppard se balade dans les couloirs. Ronon le croise :
_Ronon : Hey Sheppard ! Qu’est ce que vous faites de beau ce soir ?
_Sheppard : Je pensais me défouler un peu au golf avec une bonne bière.
Weir les rejoignit :
_Weir : Ah ! Sheppard, Ronon. Vous tombez bien, on a un petit problème. Pas méchant hein. C’est juste qu’il faudrait amener des couvertures sur M5G-783. La nuit va s’annoncer froide et on leur a promis alors…
_Sheppard : Du ravitaillement ? A cette heure ci ?
_Weir : Ch’ai bien mais on a tellement de trucs à faire ici.
_Sheppard : Ben justement ! J’ai pleins de trucs à faire.
_Weir : Genre ?
_Sheppard : Ben heu… je suis un homme très occupé alors, vous m’excuserez.
Et il se barre vite fait.
_Weir : J’aurais pas dû parler des couvertures.
_Ronon : Vous auriez dit « bikini », ça aurait été bon.
_Weir : Fait chier ! Allez trouver un pilote un samedi à cinq heures et demi, vous !
_Ronon : Bon courage.
Weir repartit à la recherche d’un pilote pas trop fainéant. Elle tomba sur le major Lorne.
_Weir : Ah ! Lorne ! Pourriez vous faire un peu de ravitaillement vite fait ?
_Lorne : Désolé mais j’ai fini ma journée.
_Weir : On s’en fout d’ça ! Je vous demande juste de prendre un quart d’heure pour déposer une dizaine de couvertures. Ça va pas vous tuer quand même ?!
_Lorne : Je doute que le CGT-A soit d’accord.
_Weir : Le CGT-A ?
_Lorne : Oui. Le Conciliabule Généraliste des Travailleurs d’Atlantis.
_Weir : Guêh ?
_Lorne : Vous connaissez pas ? C’est le syndicat ouvrier du coin. Moi je dépends du CGT-AP, celui des pilotes. Il y a celui des chercheurs, celui des médecins et personnels médicales etc…
_Weir : Mais d’où ça sort ce truc ?
_Lorne : Ben… c’est une idée du colonel Sheppard. Lui il dirige le CGT-AP, McKay le CGT-AC, Beckett le CGT-AMPM…
_Weir : Je rêve ! On est pas en France quand même !
_Lorne : En tout cas, mon syndicat m’interdit formellement de bosser en dehors des heures de travails. Question d’assurance et d’heures sup’ pas payées.
_Weir : Ben y’a plus qu’à espérer qu’on ne se fasse pas attaquer en dehors des heures de travails.
_Lorne : Dans ce cas, il faut faire une demande en quatre exemplaires qui passera en commission au bout d’une semaine.
_Weir : Puis ce que c’est comme ça, je m’inscris au MEDEF !
_Lorne : Impossible. Sheppard a accidentellement fait brûler leur siège lors d’une manif’.
_Weir : …
_Lorne : Si vous n’avez plus besoin de moi.
_Weir : Qu’est ce qui faut pas entendre. Une dernière chose : y’a-t-il quelqu’un qui ne soit pas syndicalisé ici ?
_Lorne : A part vous, je vois pas trop. Désolé. Bonne fin de journée.
_Weir : Bonne fin de journée, raclure de guano.
_Lorne : Pardon ?
_Weir : Je voulais dire : gentleman.
Ils se séparèrent. Pendant ce temps, au réfectoire, McKay discutait à une table avec Ronon et Teyla.
_Teyla : Ce soir je fais une séance de méditation. Ça intéresse quelqu’un ?
_McKay : Non merci.
_Ronon : Moi si.
_Teyla : Vraiment ?
_Ronon : En ce moment j’ai du mal à dormir, et comme j’aime pas les camomilles et autres psychotropes de Beckett…
_Teyla : …
Beckett arriva justement. Il prit un sandwich et alla saluer ses amis.
_Beckett : Bonsoir mes enfants.
_Tous : Bonsoir mon père.
_McKay : Dites moi Carson. Vous faites quoi ce soir ?
_Beckett : Oh, ce soir, je travaille. L’infirmerie ne désemplit pas et je vais devoir y rester jusqu’à au moins… 8h, 8h30.
_McKay : Ah quand même !
_Beckett : Il faut que j’y aille.
_Teyla : Bon courage.
Et Beckett partit.
_McKay : Je trouve son syndicat un peu trop coulant. Rien à voir avec celui des pilotes.
Beckett arriva à l’infirmerie en finissant son sandwich. Il se lava les mains et alla ausculter un militaire.
_Beckett : Mon Dieu ! Mais, que vous est il arrivé mon pauvre ami ?
_Militaire : Rien de particulier. J’ai juste un rhume.
_Beckett : Mais ! Votre troisième bras sur votre ventre ? Toutes ces pustules ?
_Militaire : C’est mon état normal ça.
_Beckett : Vous êtes le vingtième à me dire ça depuis quelques mois.
_Militaire : Je crois que mon bras a commencé à pousser dans ces eaux là.
_Beckett : Faudra que je pense à dire à Sheppard de se calmer sur les bombes nucléaires juste au dessus de la cité. La moitié de l’expédition a déjà commencé à muter.
_Militaire : Ça me rappelle quand je bossais à Tchernobyl.
Plusieurs heures après, la nuit tomba. Sheppard, fourbu par sa partie de golf et les trois litrons de bière, alla se coucher. Il s’endormit du sommeil du juste (ou du saoulard, comme vous préférez), quand une ombre pas vraiment furtive entra dans ses quartiers avec une machine étrange.
_McKay : Hé, hé ! Grâce à la bécane braquée à Carter, je vais pouvoir squattait les rêves de cet obsédé. A moi les jolies minettes.
Il se « brancha » sur Sheppard qui rêvait et entra dans ses rêves.
Rêve :
McKay se trouvait sur Atlantis mais la cité était déserte. Il se mit en quête d’une fille ou de n’importe quoi d’autre de vivant. Il arriva finalement dans la salle d’embarquement où la porte des étoiles était activée.
_McKay : Ouh ouh ! Y’a quelqu’un ?!
Des mannequins déboulèrent par la porte à moitié nues. Elles passèrent à côté de McKay sans lui prêter la moindre attention. Il se retourna et vit Sheppard.
_Sheppard : Salut les filles ! Ça boume ? Tiens ? Y’a McKay dans mon rêve.
_McKay : Heu… salut.
_Sheppard : Esclave ! Va me chercher à boire !
_McKay : V’là qu’y croit que j’fais partie de son rêve.
_Sheppard : Oh, esclave ! T’obéis oui ou merde ?!
_McKay : Je suis pas votre esclave ! Je suis là pour m’amuser un peu.
_Sheppard : C’est quoi c’délire ? Je fais un cauchemar ou quoi ?
_McKay (montrant les filles) : Vous pourriez pas m’en prêter une ?
_Sheppard : Là, vous devenez vraiment glauque.
_McKay : Vous pouvez parler !
_Sheppard : C’est parce que vous ne connaissez pas la fin. En fait, je leur donne juste des cours de pilotage.
_McKay : …
_Sheppard : Oh ! Ça va ! Mais au fait, comment se fait il que vous soyez aussi… comment dire…
_McKay : Conscient ?
_Sheppard : Ouais, c’est ça !
_McKay : Ben heu…
_Sheppard : C’est pas vrai ! Ne me dites pas que vous avez braqué le truc de Carter pour rentrer dans les rêves ?!
_McKay : Dans ce cas, je ne vous le dis pas.
_Sheppard (gueulant) : Vous allez dégager immédiatement de mon rêve, squatteur !!
_McKay : Aucun sens de l’humour.
McKay se débrancha. En ressortant des quartiers de Sheppard, il croisa Weir.
_Weir (le choppant par le col) : Bon sang, McKay ! J’ai besoin de vous. Ravitaillement, couvertures, froid, Jumper, M5G-783 !
_McKay : Ce que vous dites devient de plus en plus incohérent je trouve.
_Weir (bavant) : Rââh ! Gna gna gna ! Pas d’pilote! Trop fainéants ces cons ! J’vais les tuer !
_McKay : Du calme. Lààà.
_Weir : Il faut livrer ces -censuré- de couvertures !
_McKay : Désolé mais je dois encore trier mon linge sale pour la femme de ménage.
_Weir : Oui. C’est tellement plus important.
_McKay : N’est ce pas ?
_Weir : J’vais y aller moi-même.
_McKay : Si ça vous intéresse, vous pouvez vous connecter à Sheppard pour prendre une leçon de pilotage.
_Weir (se frottant les mains) : Parfait ! Parfait ! Gnin hin hin ! J’vais l’faire bosser pendant son sommeil. Génial !
Et elle entra dans ses quartiers se connecter avec la machine laissée par McKay.
_McKay : Mais j’y pense ! Y’a moyen de se faire un peu de fric et de me venger !
Plus tard, une file d’attente se formait devant la porte de Sheppard.
_McKay : Doucement ! Poussez pas ! C’est vingt dollars la leçon !
Le lendemain matin, Ronon se réveilla de bonne heure.
_Ronon : Wouaaah ! J’ai bien dormi moi.
Il se leva et descendit au réfectoire. En chemin, il déposa sa clef afin que la femme de ménage puisse faire le lit. Une fois arrivé à sa destination, il prit un café et posa ses fesses (y m’emmerde le verbe s’asseoir). Teyla le rejoignit.
_Teyla : Alors ?
_Ronon : J’ai dormi comme un McKay. Ça fait du bien !
_Teyla (vexée) : J’suis ravie pour vous !
_Ronon : A propos de McKay, pas encore debout ce paresseux ?
_Teyla : Pas à 8h du matin un dimanche.
_Ronon : Et Sheppard ?
_Teyla : Lui par contre, il ne devrait pas tarder.
En effet, Sheppard se réveillait juste. Il s’étira, se roula encore un peu dans ses couvertures et se cassa la gueule de son lit (qui n’est pas franchement conçu pour ce genre de réveil étalé).
_Sheppard : Bordel ! A chaque fois j’oublie !
Quelques instants après, il sortit de ses quartiers. Il vit McKay dans le couloir en train de compter des billets.
_McKay : 97, 98, 99 et 100. Pas mal pour une première nuit.
_Sheppard : McKay ? Qu’est ce que vous foutez là à cette heure ci ?
_McKay (planquant le grisbi) : Heu… rien. Rien du tout. Bien dormi ?
_Sheppard : J’ai fait un rêve vachement bizarre cette nuit. Après votre départ, j’ai rêvé que je donnais des cours de pilotage à Elizabeth, puis Zelenka et ensuite à la moitié de l’expédition.
_McKay : Etrange, en effet.
_Sheppard : Au fait, vous avez oublié votre truc. Vous irez me virer ce machin de chez moi.
_McKay : Ouais, ouais. Avant, faut que j’aille dormir. J’ai pas fermé l’œil de la nuit, contrairement à certain.
_Sheppard : Je ne vous ai pas interdit de dormir moi.
_McKay : Mais j’avais encore du boulot très important. Alors sur ce, bonne nuit !
McKay partit se coucher en baillant.
_Sheppard : Mais qu’est ce qu’il a encore foutu ?
Il partit prendre son petit déjeuner et retrouva Teyla et Ronon.
_Sheppard : Bon ! On fait quoi aujourd’hui ?
_Teyla : J’ai promis à Cadman d’aller m’entraîner avec elle.
_Ronon : Moi, je sens que je vais me faire avoir.
_Sheppard : Ronon ! Puis ce que vous n’avez rien à faire, je pourrais vous apprendre à jouer au golf !
_Ronon : Qu’est ce que je disais.
_Sheppard : Bon, d’accord. Je sais bien que ce n’est pas votre tasse de thé.
_Ronon : Mais qu’est ce que vous avez tous avec le thé ?
_Sheppard : C’est juste une expression. On pourrait faire autre chose comme heu…
_Ronon : Genre, faire heu…
_Sheppard : Vous pourriez nous aider Teyla ?
_Teyla : Ben…
_Sheppard (réfléchissant) : …
_Ronon (lui aussi) : …
_Teyla (idem) : …
_Sheppard : Ah ! Je crois que j’ai trouvé ! Ah ben non. Autant pour moi.
_Ronon : … et si… non plus non.
_Sheppard : Y’a bien un truc à faire ici autre que le golf, les entraînements et picoler quand même !
_Ronon : Il fait beau. On pourrait aller se baigner.
_Sheppard : Il n’y a pas de plage sur le continent.
_Ronon : Pas besoin de plage alors qu’on est au milieu de l’océan. Les embarcadères devraient suffire.
_Sheppard : Pas bête. J’y avais jamais pensé. Le temps de prendre mon huile solaire, une serviette et c’est parti !
Et ils partirent tous deux. Dans les couloirs :
_Sheppard : Vous savez, je fais des rêves de plus en plus chelou.
_Ronon : Moi, j’ai encore rêvé que vous m’enterriez vivant.
_Sheppard : Quoi ?!!
_Ronon : J’déconne !
_Sheppard : C’est malin !
_Ronon : On peut dire que ça vous a traumatisé, cette histoire de cauchemars ! Ha, ha !
Et il lui mit une grande claque dans le dos. Sheppard alla s’encastrer dans le mur juste en face.
_Ronon : Oups ! Désolé !
_Sheppard (se désincrustant) : C’est pas grave. J’commence à avoir l’habitude.
Sur le mur, on pouvait voir l’empreinte laissée par Sheppard : un corps avec les deux bras en l’air. Ils reprirent leur route et passèrent devant d’autres empreintes : un corps avec un bras en l’air et l’autre en bas etc… (Ça vous donne tout de suite un petit air Egyptien non dénué de charme et de référence). Après s’être convenablement équipés, les deux compères allèrent sur un embarcadère. Là, ils virent Beckett en train de pêcher à la ligne.
_Sheppard : Hey doc’ ! Ça mord ?
_Beckett : Bof. Je crois qu’on n’aura pas de poisson cette semaine.
_Ronon : Dommage.
_Beckett : Au fait. Qu’est ce que vous faites en caleçon Sheppard ?
_Sheppard : On va se baigner.
_Beckett : En caleçon ?
_Sheppard : J’ai pas prévu de prendre un maillot de bain avant de venir sur Atlantis.
_Beckett : C’est ballot.
Soudain, une explosion retentit. Sheppard et Ronon coururent immédiatement sur les lieux du drame suivit de Beckett avec sa canne à pêche. Ils arrivèrent dans la salle d’embarquement où un Jumper s’était écrasé sur le bel escalier. Weir en sortit indemne.
_Weir : Tout va bien ! J’ai juste pas compris comment on s’arrêtait sur seulement un mètre cinquante après avoir passé la porte.
_Sheppard : Bon sang, Elizabeth ! Tout va bien ?
_Weir (le regardant avec de grands yeux) : C’est quoi cette tenue ?!
_Sheppard : Heu…
Beckett arriva juste derrière avec sa canne à pêche.
_Beckett : Vous n’avez rien de cassé ?
_Weir (se frappant le front) : V’là l’équipe de s’cours encore.
_Sheppard : Mais ! Qu’est ce que vous foutiez dans un Jumper ? Vous ne savez pas piloter !
_Weir : J’ai appris cette nuit.
_Sheppard : Guêh ?
_Weir : Laissez tomber.

THE END
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Re: FanFic SGAlternatif

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Trop fort, je viens de me faire le sujet entier, je suis plié en deux.
Je suis la Fin du Commencement et le Commencement de la Fin.

"Si les découvertes scientifiques ont à la fois donné à l'humanité le pouvoir de créer et le pouvoir de détruire, alors elles sont en même temps un énorme défi et une grande épreuve" (John Fitzgerald Kennedy)

" Ne méprise pas la mort, mais fais-lui bon accueil, comme étant une des choses voulues par la nature. " (Marc-Aurèle)

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Re: FanFic SGAlternatif

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De retour !!

1.12 INSERTION

Cité d’Atlantis, infirmerie, 6h00 a.m. Un homme se réveille. Il se relève et jette un coup d’œil autour de lui. Il voit à sa droite Sheppard en train de dormir dans un fauteuil et à sa gauche, Ronon en train de le braquer avec son arme tout en dormant debout.
_Homme : C’est quoi c’délire ?
Beckett entendit l’homme et vint le voir.
_Beckett : Ah ! Mon ami ! Vous êtes enfin réveillé.
_Homme : Heu… oui. Mais, où suis-je ? Qui êtes vous ? Et moi ? Qui suis-je ? Est ce que j’existe réellement au moins ou bien n’est ce qu’un rêve ? Et Dieu ? Existe il ?
_Beckett : Du calme avec les questions philosophiques. On va rester dans le concret. Je m’appelle Carson Beckett et je suis votre médecin.
_Homme : Mon médecin ?
_Beckett : Oui. Vous vous appelez Kenny Sullivan et vous êtes un marin de l’armée des Etats-Unis d’Amérique.
_Kenny : Un marin de l’armée des quoi ?
_Beckett : Vous verrez ça avec le gars qui pionce dans le fauteuil.
_Kenny : Je ne me souviens plus de rien ! Que m’est il arrivé ?
_Beckett : Votre équipe d’exploration s’est faite attaquer par des Wraiths sur une planète inconnue. Vous avez pris un méchant coup sur la tête qui vous a rendu amnésique. Mais rassurez vous, vos souvenirs peuvent toujours revenir.
_Kenny : Génial. Et le gars qui me braque ?
_Beckett : Faites pas attention, un réflexe.
Beckett alla tourner Ronon afin que son patient ne soit plus dans la ligne de mire. Il réussit à le tourner de trois quarts, en direction de Sheppard. Puis, il entendit un bruit et partit.
_Beckett : Je crois que l’un de vos camarades vient aussi de se réveiller. J’y vais.
Il se dirigea vers un autre lit à côté duquel se tenait le major Lorne.
_Beckett : Bonjour mon petit. Comment allez vous ?
_Homme : Tout pâteux. C’est normal ?
_Beckett : Ah, ah ! Oui. Ne vous inquiétez pas.
_Homme : Et je ne me souviens plus de rien.
_Beckett : C’est normal. Tout va bien.
Il entendit à nouveau un autre bruit.
_Beckett : Ben décidemment, ils se réveillent tous en même temps. Major ?
_Lorne : Je m’occupe de lui.
_Beckett : Merci.
Et il repartit. Lorne s’approcha du deuxième homme.
_Homme : Que… ?
_Lorne (sortant des instructions écrites par Sheppard) : Alors ! Vous vous appelez Junior, vous êtes né dans le Montana et vous êtes un sergent de la marine.
_Junior : Je m’appelle comment ?!
_Lorne : … John Junior.
_Junior : Guêh ?
_Lorne : Cherchez pas.
_Junior : Comment je me suis retrouvé amnésique à l’infirmerie ?
_Lorne : Un Touch Down mal placé. Ha non ! C’est pas ça. Vous vous êtes fait exploser la tête par des Wraiths qui attaquaient la cité.
_Junior : Ah bon.
Lorne alla rejoindre Beckett.
_Lorne : Je devrais avertir le docteur Weir.
_Beckett : Oui, allez-y.
Lorne partit réveiller Weir puis ils revinrent tous les deux.
_Weir : Alors comme ça ils se sont réveillés tous les trois ?
_Lorne : Tous amnésiques.
_Weir : Et à 6h du mat’, forcément !
A cause du bruit, Ronon se réveilla en sursaut et tira. Le rayon d’énergie passa à deux millimètres du sommet du crâne de Sheppard. Du coup, celui-ci se réveilla aussi en sursaut et se vautra par terre. Puis il tourna la tête et regarda l’énorme trou dans le mur juste derrière lui. Il revint sur Ronon :
_Sheppard : J’avais dit le mode paralysant bordel !!
_Ronon : Oups ! Enfin, à la base, c’était pas vous que je visais.
Le pauvre Kenny se planquait sous ses couvertures.
_Weir : Vous allez arrêtez vos conneries oui ?!
_Sheppard et Ronon : Désolé madame.
_Lorne : C’est quoi cette odeur ?
_Weir : Snif, snif ? Ah ! Je sais ! John.
_Sheppard : Quoi ? Je pue ?
_Weir : Votre super coupe.
Sheppard passa la main sur son crâne et constata que ses cheveux étaient en train de cramer. Il mouilla son pouce et son index et chopa la mèche rebelle qui partait en fumée. Pshiiii.
_Sheppard : C’est malin ça. Vous avez pas idée du mal que je me donne pour avoir cette coupe géniale.
_Ronon : Je croyais que vous n’aviez rien à faire.
_Sheppard : De keuwa ?
_Weir : C’est bon John ! Tout le monde sait que votre secret, c’est justement de ne pas vous coiffer le matin.
_Sheppard : Bordel !
Beckett arriva comme un fou :
_Beckett : Mais qu’est ce qu’il se passe ici ? Vous faites peur à mon patient !
_Sheppard : Mais non !
_Beckett : Mais si ! Regardez le.
En effet, Kenny tremblait de tous ses membres en position fœtale.
_Beckett : Maintenant ça suffit ! Tout le monde dehors.
_Weir : Voyons Carson.
_Ronon : Je recommencerais plus, promis.
_Sheppard : On peut bien rester encore un peu ?
_Beckett (hurlant) : BARREZ VOUS TOUS OU J’VOUS FAIS UN TOUCHE RECTAL !!!!
_Tous (hallucinant complètement) : … guêh ?
_Weir : Heu… ça va Carson ?
_Ronon (se planquant derrière Sheppard) : Y m’fait peur le monsieur !
_Sheppard : Hé, hé. Cool doc’. Ça va allez.
_Beckett : Oh ! Désolé. Ces derniers temps, j’ai tendance à m’emporter facilement.
_Weir : Vous devriez prendre des vacances.
_Sheppard : Vous qui étiez si gentil avant. Vous traînez trop avec McKay vous savez.
_Beckett : Y’a pas que McKay qui gueule souvent ici.
_Weir : C’est pour moi que vous dites ça ?
_Beckett (sortant un scalpel et le faisant tournoyer entre ses doigts) : Je ne vous ai pas demandez quelque chose ?
_Lorne : J’crois qu’on f’rait mieux de se barrer là.
_Sheppard : Carrément !
Et ils se barrèrent tous vite fait.
_Kenny : Ils sont vraiment bizarres.
_Beckett : A qui le dites vous !

Cité d’Atlantis, infirmerie, 2h00 p.m. Les trois hommes se tiennent debout devant Beckett.
_Beckett : Vous êtes en parfaite santé à présent. A part votre mémoire bien sûr. Mais vous pouvez partir ! Par contre vous reviendrez me voir toutes les deux heures, d’accord ?
_Tous : Pas de problème docteur.
_Beckett : Teyla, que voici, va vous reconduire à vos quartiers.
_Teyla : Bonjour ! Je m’appelle Teyla Emmagan et je serais votre guide pendant votre séjour parmi nous ! Heu non. C’est pas ça que je voulais dire. Enfin bon bref, suivez moi.
Ils partirent de l’infirmerie.
_Kenny : Au fait, moi c’est Kenny Sullivan mais je me souviens plus de mon grade. Le petit là, c’est Junior et le troisième, c’est Luke Skywalker.
_Junior : Je suis pas petit ! Je fais juste trois centimètres de moins que vous deux.
_Teyla : Oh ! Je sais qui vous êtes.
_Luke : Ben vous avez de la chance.
_Teyla : Hum… en fait, je faisais partie de l’équipe qui vous a ramenés. Je connaissais juste vos noms. Ha, ha !
_Junior : C’est vraiment désagréable de ne se souvenir de rien.
_Teyla : Nous sommes là pour vous aider.
Ils arrivèrent devant une porte que Teyla ouvrit.
_Teyla : Voilà ! Ce sont vos quartiers Sullivan.
McKay arriva juste à temps.
_McKay : Teyla !!
_Teyla : Quoi ?
_McKay : Heu… hé, hé. Voyons Teyla ! Où avez-vous la tête ? Ce sont les quartiers de Junior ici.
_Teyla : Vous êtes sûr ?
_McKay (sortant lui aussi des instructions) : Hum. Voyez donc.
_Teyla (prenant le papier) : Ah ben ouais ! Autant pour moi !
Les trois hommes se regardèrent en haussant chacun un sourcil.
_Teyla : Je recommence. Voilà ! Ce sont vos quartiers heu… (Relisant la feuille) Junior.
_Junior (septique) : Merci.
_Teyla : McKay ! Si vous restiez un peu avec lui ? Vous pourriez l’aider à se souvenir de son passé.
_McKay : Heu ben en fait je j’ai…
_Teyla (le regardant méchamment) : Merci McKay !!
Et elle repartie avec les deux autres.
_McKay (se tournant vers Junior) : Hé, hé. Heu…
Junior entra dans ses quartiers et regarda autour de lui. Il s’approcha d’une table de nuit et prit un cadre contenant une photo.
_Junior : Qui est ce ?
_McKay : Ce sont vos parents. Ils ne vous disent rien ?
_Junior (reposant le cadre, l’air triste) : Non.
McKay regarda la photo qui n’était autre qu’une photo de Bill Cosby avec sa femme découpée dans un magazine.
_McKay (à lui-même) : Forcément.
Junior se dirigea vers un mur recouvert d’un poster représentant un paysage de forêts et de montagnes.
_Junior : Et ça ? C’est quoi ?
_McKay : Un paysage du Montana. C’est là que vous êtes né et où vivent vos parents (hum !).
_Junior : Si vous le dites.
Pendant ce temps là, un peu plus loin, Teyla aidait Luke Skywalker à se remémorer son passé.
_Teyla : Est-ce que ces photos vous rappelle quelqu’un ?
Luke regardait perplexe une photo de Darth Vador.
_Luke : Heu… c’est mon père ce mec ?
_Teyla : Ben… ça devait être pour un bal costumé, sûrement.
_Luke : Je ne m’en souviens pas.
_Teyla : Allons. Ça ira, vous verrez ! J’ai votre dossier alors, jetons y un coup d’œil. (Elle ouvre un dossier dans lequel se trouve une seule et unique feuille). Je lis ici que vous êtes né sur Tatouine et que vous êtes devenu un grand guerrier Jedi en suivant l’entraînement d’Obiwan Kenobi et de Yoda.
_Luke : Guêh ?!
_Teyla : Putain mais c’est quoi ces conneries encore ?!!!! (A elle-même) Va falloir que j’improvise maintenant ! Y commence à me faire chier ce con avec ces délires à deux balles !
_Luke : Pardon ?
_Teyla : Non rien. Je pensais au colonel Sheppard.
_Luke (sourire malicieux) : Vous ne ressentiriez pas quelque chose pour lui par hasard ?
_Teyla (yeux de tueur) : Vous croyez ?
_Luke : Heu ben… oui. Heu ! Non ! Non madame. Je sais pas. Je sais rien. Me frappez pas !
Dans le couloir, Sheppard avait les oreilles qui sifflaient.
_Sheppard : Tiens. Quelqu’un pense à moi. Sûrement une jolie fille qui se languit de moi.
Il arriva devant une porte et frappa. Kenny Sullivan vint lui ouvrir.
_Kenny : Ah. C’est vous mon colonel.
_Sheppard : Repos caporal. Je viens voir si tout se passe bien.
_Kenny : Oh, ça va. Je viens juste de découvrir que je suis caporal.
_Sheppard : Vous voyez : votre mémoire revient ! Je peux ?
_Kenny : Oui bien sûr.
Sheppard entra dans les quartiers de Sullivan.
_Sheppard : C’est plutôt coquet chez vous.
_Kenny : Heu… ouais. Si on peut appeler ça coquet.
_Sheppard : Vous aimez pas ? Enfin j’veux dire, c’est vous qui avez décoré après tout.
_Kenny : Si, si, j’aime bien. C’est juste que je me souvenais pas avoir eu des goûts aussi…
_Sheppard : Coquet ?
_Kenny : J’aurais plutôt dit… masculin.
_Sheppard : Moi j’aime bien tous les trucs de foot américain qui traînent. Vous êtes un vrai fan dites donc !
_Kenny : Peut-être. Mais les posters, c’est normal ?
_Sheppard : C’est des photos géantes de votre petite amie que vous avez ramené. Vous êtes drôlement accroc. Ha, ha !!
_Kenny : J’ai une petite amie qui s’appelle Clara Morgane et qui pose nue ?
_Sheppard : Veinard.

Cité d’Atlantis, infirmerie (décidément), deux jours plus tôt. Beckett scrute quelque chose dans son microscope.
_Beckett : Ça y est, je le tiens, je l’ai et OUIIIIIIIIIIII !!!!
_Infirmière : Que se passe t’il docteur ? Un problème ?
_Beckett : Au contraire ! J’ai enfin trouvé ! (Il chopa l’infirmière et entama une valse avec elle). J’ai enfin réussi ! Alléluia !
_Infirmière : Mais, qu’avez-vous réussi docteur ? Oula !
_Beckett : Je dois prévenir immédiatement Elizabeth !
Et il lâcha sa partenaire de danse qui alla s’écraser le cul sur un défibrillateur. Ce dernier s’enclencha.
_Infirmière : AAAAAHH !!!! A l’aide !
Mais Beckett courait déjà en direction du bureau de Weir. Dans le bureau, Weir était en train de passer un savon à McKay et Sheppard.
_Weir : Je peux savoir se qu’il s’est passé encore ?!
_Sheppard : Ben… c’est McKay. Il avait trouvé un nouveau labo dans un coin paumé alors on est allé voir de plus près.
_McKay : Impossible de savoir à quoi il servait. Le seul moyen était de se rendre sur place.
_Weir : Ça, je sais.
_Sheppard : Quand on est arrivé, tout s’est allumé, comme d’hab’.
_McKay : J’ai commencer à tripatouiller la console, comme d’hab’. Heu… je voulais dire : analyser méthodologiquement les fonctions principales de cette salle.
_Weir : Et vous avez fait une connerie, comme d’hab’.
_Sheppard : Pas tout de suite en fait. Au début ça allait, on maîtrisait.
_McKay : C’est quand je suis passé aux fonctions secondaires que c’est partie en sucette.
_Weir : A quoi sert ce labo ?
_Sheppard : C’est… heu... McKay ?
_McKay : C’est un labo qui renferme une machine incroyable ! Elle réalise les vœux !
_Weir : Elle quoi ?!
_Sheppard : C’est vrai. Vous pouvez lui demander n’importe quoi.
_McKay : Il y a une interface vocale à laquelle vous pouvez demander ce que vous voulez.
_Weir : Et j’imagine que vous vous en êtes donnez à cœur joie.
Sheppard faisait la tête du gamin prit en flagrant délit de pillage de pots de confiture. Il se décida à tout avouer :
Flash back :
(Voix off de Sheppard). McKay était en train de faire ch’ais pas trop quoi sur la console quand une voix hyper sexe à retentit dans le labo.
_Voix : Salutation. Je suis le MVP-01. Que désirez vous ?
_McKay : Quoi ?
_Sheppard : MVP-01 ? Késako ?
_McKay : Qu’est ce que j’en sais moi !
_MVP-01 : Si ce nom ne vous plaît pas, vous pouvez choisir de le changer. J’ai été créé dans le but de vous satisfaire.
_Sheppard : Cool ! Que diriez vous de Natacha ?
_MVP-01 : C’est très jolie.
_Sheppard : Va pour Natacha alors.
_McKay : Je vous rappelle que c’est une machine.
_Sheppard : Et alors ? Dites moi Natacha, vous avez parlé de nous satisfaire.
_Natacha : Oui. Demandez moi ce que vous voulez.
_McKay : On se calme !
_Sheppard : J’ai encore rien dit !
_McKay : J’vous vois venir. Il faut commencer doucement quand on fait des tests. Natacha, je voudrais un petit sandwich poulet-salade-crudité-surimi-fromage-cornichon-mayonnaise-sauce barbecue.
_Sheppard : Ben rien qu’ça !
_Natacha : Voilà.
Un énorme sandwich dégoulinant apparût dans les mains de McKay.
_McKay : Mais c’est génial ce truc ! Je pourrais avoir un soda avec ?
_Natacha : Voilà.
Un soda apparût à son tour. C’était incroyable ! Il suffisait de demander un truc et il apparaissait comme par enchantement. C’est après avoir demandé six autres sandwichs, un poulet rôti, des pâtes à la carbonara, des bières et du foie gras qu’on a compris qu’un truc clochait.
(Voix off de McKay). En fait, c’est quand le cuistot est arrivé en gueulant que sa bouffe disparaissait qu’on a compris qu’il ne s’agissait que d’une fonction de téléportation. J’avais juste oublié que « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». C’est une citation de Lavoisier. Vous le saviez Elizabeth ?
(Voix off de Weir). Tout le monde sait ça. Si vous oubliez la base de la chimie et de la physique…
(Voix off de McKay). Ouais bon, bref. On a voulu savoir quel genre d’autres fonctions elle avait.
_McKay : A part la téléportation, vous faites quoi d’autre ?
_Natacha : Tout ce que vous voulez.
_McKay : Ça m’fait une belle jambe tiens !
_Natacha : Voilà.
_McKay : RÂÂÂHHH !!!!
_Sheppard : McKay ! Que se passe t’il ?!
_McKay : Elle m’a épilé les jambes à la cire !!!!
_Sheppard : … va falloir faire gaffe à ce qu’on dit. Heu… j’aimerais que toutes les femmes ici présentes se mettent nues et dansent devant moi.
_Natacha : Voilà.
La chaleur augmenta jusqu’à atteindre les 50°C et les portes se scellèrent. Les femmes se mirent à paniquer et à s’arracher les vêtements tellement il faisait chaud. Natacha envoya de la techno à donf tandis que les femmes se tordaient et courraient dans tous les sens. Même Sheppard hallucinait complètement devant ce spectacle de fou.
_Sheppard : Je voyais pas ça comme ça.
_McKay : Vous êtes un grand malade ! Regardez moi ce bordel ! STOP NATACHA !!!!
_Natacha : Voilà.
La température redevint supportable mais je vous dis pas la tête des miss. On s’est concerté avec Sheppard, sans qu’elle ne nous entende bien sûr, et on a trouvé quoi lui demander.
_Sheppard : Vous pourriez arrêter de réaliser nos souhaits à tout va ?
_Natacha : Voilà.
_McKay : Il ne se passe rien.
_Sheppard : C’est bon signe.
_McKay : Natacha ?
_Natacha : Vas chier ducon !
_Sheppard : Natacha, mon canarie des îles…
_Natacha : J’t’emmerde trou duc !
_Sheppard : O.K. Quand je disais d’arrêter, c’était pas complètement non plus.
_Natacha : Faudrait savoir.
_McKay : On va laisser comme ça et demander à Elizabeth.
_Sheppard : Bonne idée.
Fin du flash back.
_Sheppard et McKay : Et nous voilà.
Weir se tapait la tête contre son bureau.
_Weir : Mais c’est pas vrai !
Soudain, ils entendirent un grand choc contre la porte vitrée. C’était Beckett qui était arrivé en courant.
_Beckett : J’croyais que c’était ouvert.
_Weir : Quoi encore ?!
_Beckett : J’ai réussi Elizabeth ! Je l’ai fait !
_Weir : Quoi ?
_Beckett : J’ai stabilisé le rétro virus qui transforme les Wraiths en humains !
_Tous : C’est vrai ?!!!!
_Beckett : Oui ! On va enfin pouvoir transformer ces créatures définitivement !
_Weir : Enfin une bonne nouvelle !
_McKay : On y croyait plus.

Cité d’Atlantis, réfectoire, aujourd’hui, 7h30 p.m. Kenny, Junior et Luke étaient assis à une table pour le repas. Ils avaient chacun une quantité hallucinante de bouffe dans leurs plateaux. Teyla et Ronon arrivèrent à leur tour et tapèrent l’incruste avec eux.
_Teyla : Bon appétit !
_Kenny : Merci.
_Ronon (à Teyla) : Vous ne remarquez rien ?
_Teyla : Vous voulez parler de la bouffe ?
_Ronon : Ouais.
Sheppard et McKay arrivèrent aussi.
_Sheppard : Hé, les potes ! Bonne heu… vous aviez faim dites donc.
_Junior : Pas spécialement.
_Luke : On mange comme d’hab’. Enfin je crois.
_Kenny : Comme ce midi en fait.
_Sheppard : Vous bouffez deux fois plus que McKay !
_Kenny : C’est mal ?
_Sheppard : Ben…
_Teyla : Ce que Sheppard veux dire, c’est que vous souffrez peut être d’hypoglycémie. Comme McKay. Vous devriez en parler à Beckett.
_Sheppard : Ouais c’est ça. Hypoglycémie, c’était le mot que je cherchais.
Il repartit aussitôt avec McKay.
_Sheppard : C’est pas normal ! Qu’en pensez vous ?
_McKay (pleurant): BOUH OUH OUH !!!!
_Sheppard : Ben Rodney ? Qu’est ce qui vous arrive ?
_McKay : Je mange trop !!!! OUIN !!!!
_Sheppard : D’où vous sortez ça mon vieux ?
_McKay : Ben, c’est vous qui l’avez dit. Rien que la moitié de leur bouffe, ça fait déjà quatre plateaux normaux !
_Sheppard : J’ai dit ça moi ? Mais non voyons ! C’était Ronon ! Quelle mauvaise langue celui là ! Allons, allons. C’est fini le gros chagrin.
Il tendit un mouchoir que McKay prit pour se moucher.
_McKay : PÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔNNN ! (Lui rendant le mouchoir). Merci.
_Sheppard : Huum… gardez le. Cadeau.
Weir arriva affolée.
_Weir : Pourquoi il y a une sirène de bateau ?
_Sheppard : C’était McKay qui se mouchait.
_Weir : Vous êtes sûr ? Je l’ai entendu de l’autre bout de la cité.
_Sheppard : Au moins maintenant, je saurais comment faire pour vous appeler quand les radios marcherons plus.
_Weir : Il y a un problème ?
_Sheppard : Disons qu’on a remarqué que nos « amis » mangent plus que la normale.
_Weir : C'est-à-dire ?
_Sheppard : Ils bouffent beaucoup trop.
_Weir : Concrètement ?
_Sheppard : Ben… (Chuchotant) : ils sont à deux McKay sur l’échelle des morfales.
_Weir : Deux McKay ?!!
_Sheppard : Chuut !
_McKay : OUIIIIIIIIIIIIIIIIIINNN !!!!
Beckett arriva à son tour en paniquant.
_Beckett : Au feu !!!! Les femmes, les enfants et leur médecin d’abord !
_Weir : C’est vrai que c’est pratique.
_Sheppard : Calmos doc’. Y’a pas le feu. Par contre on voulait savoir si c’est normal que vos patients mangent comme huit.
_Beckett : En tout ou chacun ?
_Sheppard : Chacun.
_Beckett : Ah quand même ! Je vais allez faire quelques analyses pour voir si il y a un problème.

Cité d’Atlantis, salle de réunion, le lendemain matin.
_Weir : Alors Carson ? Vous avez les résultats ?
_Beckett : Oui et je peux vous affirmer qu’ils ne souffrent pas d’hypoglycémie.
_Sheppard : Qu’est ce qu’ils ont alors ?
_Beckett : C’est bizarre mais en fait ils se sentent faibles. Ils font une carence en vitamines et en énergie.
_Ronon : Avec tout ce qu’ils bouffent ?
_Beckett : C’est comme si cela ne leur suffisait pas.
_Weir : Vous avez une explication ?
_Beckett : Je vais devoir faire des examens plus poussés.
Soudain, le major Lorne traversa les portes est vint s’écraser au milieu de la salle. Tout le monde le regarda. A travers le trou, Junior regardait effaré le major.
_Junior : J’ai juste voulu lui mettre une petite tape dans le dos ! Juré !
Ronon bondit et défonça ce qu’il restait des portes pour se jeter sur Junior.
_Weir : Merde ! Il pète un câble ! Sheppard ! Arrêtez le !
_Sheppard : Vous en avez de bonne vous ! Du calme Ronon ! Oh ! Ronon ! Vous m’écoutez au moins ?
_McKay : Il va le tuer ! C’est horrible ! Quoi que tout compte fait, je m’en fous.
_Teyla : Ronon ! Couché ! Vilain le Ronon !
_Beckett : J’ai ce qu’il faut !
Il sortit une seringue et un flacon de morphine de sa blouse, remplit la seringue et la donna à Sheppard.
_Sheppard : Qu’est ce que vous voulez que j’en fasse moi ? C’est pas moi qui ai besoin d’être calmé.
_Beckett : Je m’approche pas de lui quand il est dans cet état. Balancez la lui.
_Junior : Et viiiiite !
_Sheppard : Puisqu’il faut tout faire ici.
Il visa et lança la seringue dans la fesse droite de Ronon.
_Ronon (ressentant une petite piqûre) : GROAR !!
_Teyla : C’est pas suffisant.
_Weir : Commence à m’prendre la tête çuilà.
Elle chopa une table qu’elle souleva au dessus de sa tête et la balarda sur Ronon.
_Ronon (se tirant à quatre pattes) : Kaï kaï !!
Tout le monde regardait Weir avec des yeux exorbités.
_Weir : Quoi ?! Un problème ?!
_Tous : Non non.
_Beckett : Heu… ça va major ?
_Lorne : Mouais. J’ai un peu mal à la tête doc’.
_Beckett : Et vous sergent ?
_Junior (la gueule en sang) : Pareil.
_Beckett : Bon. Suivez moi tous les deux.
Ils partirent à l’infirmerie.
_Weir : Qu’en pensez vous ?
_Sheppard : Que cette série vous réussie de moins en moins.
_Teyla : Que Ronon a pu tenir 24 heures sans en démolir un seul mais qu’à lui non plus, ça n’a pas réussi.
_McKay : Que j’ai pas encore pris mon p’tit déj’.
_Weir : …
_Sheppard : En tout cas, pour des gars qui ont une carence en énergie, je trouve qu’ils ont la patate.
_McKay : Elle commence sérieusement à puer cette histoire.

Cité d’Atlantis, infirmerie, 10h00 a.m.
_Weir : Qu’avez-vous trouvez Beckett ?
_Beckett : C’est la cata en fait !
_Sheppard : Genre ?
_Beckett : J’ai découvert que leurs organismes ne fonctionnent pas comme il faudrait.
_McKay : Aïe !
_Beckett : Comme vous dites !
_McKay : Ah non ! Moi je me suis piqué sur une seringue qui traînait et wouaahh !
Il tomba endormie par terre. Tout le monde le regarda puis :
_Weir : Continuez Carson.
_Beckett : Ils ne produisent pas d’énergie en absorbant des aliments, comme nous. La nourriture ne leur sert à rien.
_Teyla : Vous voulez dire que…
_Beckett : J’en ai bien peur ma chère. Ils n’ont d’humains que l’apparence. Le fait qu’ils n’arrivent pas à se « nourrir » en mangeant et que leur force soit incroyable prouvent bien qu’en réalité, ce sont des Wraiths.
_Sheppard : Pas cool.
_Weir (à Sheppard): C’est moi ou vous avez un côté Pifou ?
_Sheppard : Pifou, c’est le chien qui fait « glop glop » et « pas glop pas glop » ?
_Weir : Ouais.
_Sheppard : Pourquoi vous dites ça ?
_Beckett : Je crois qu’on a plus important comme problème là.
_Teyla : Pour récapituler, vous avez créé un rétro virus qui donne seulement une apparence humaine aux Wraiths mais qui ne les empêche pas de dévorer les êtres humains.
_Beckett : C’est ça oui.
_Teyla, Weir et Sheppard : …
_Beckett : Soyons positif ! C’est un début.
_Weir : Vous imaginez si les Wraiths le découvrent ?
_Beckett : Ben…
_Sheppard : Ils nous massacreront pour mettre la main sur votre rétro virus, puis ils iront dévorer tous les humains de la galaxie sous forme humaine, tranquille.
_Weir : Et comme ils nous auront massacrés, ils iront aussi sur Terre.
_Beckett : Vu sous cet angle.
_Teyla : Que faisons nous maintenant ?
_Weir : Bonne question. Sheppard ?
_Sheppard : Ben heu…? On peut pas les relâcher.
_Weir : Non.
_Sheppard : On peut pas les garder non plus.
_Weir : Non plus non.
_Sheppard : On les tue ?
_Weir : Je vois que vous n’êtes pas inspiré aujourd’hui.
_Sheppard : Pas trop non.
_Teyla : Ils n’ont pas l’air méchant.
_Beckett : C’est vrai.
_Weir : Attendez qu’ils aient vraiment faim.
_Sheppard : En attendant, je vais les mettre en cellule.
_Teyla : Et Ronon ?
_Sheppard : Lui je ne les pas mis en cellule, je les enchaînais dans une cage.
_Teyla : Ah bon.
_Sheppard : Venez m’aider Teyla.
Ils partirent en direction des quartiers des trois Wraiths. Ceux-ci étaient tous chez Junior en train de se concerter.
_Kenny : Y’a un truc qui cloche vous trouvez pas ?
_Junior : Un peu oui.
_Luke : Vous voulez rire ? Tout va de travers ! Ces gars nous mentent comme ils respirent.
_Kenny : Moui. Je crois qu’il est évident que nous ne faisons pas partie de cette expédition.
_Luke : Ils nous retiennent prisonniers !
_Junior : Mais que sommes nous alors ?
_Kenny : Bonne question.
On frappa à la porte.
_Kenny : Tiens, on frappe. Je vais voir.
_Luke : Non !
_Kenny (ouvrant la porte) : Ouiiii ?
BOUM !! Sheppard venait de l’assommer. Il entra dans la pièce avec l’arme de Ronon et paralysa les deux autres.
_Sheppard : Et voilà le travail !
_Teyla : Je sers à quoi moi ?
_Sheppard : A m’aider à traîner ces poids morts.
_Teyla : Vous auriez pu essayer de leur faire peur pour qu’ils aillent en cellule tout seul, non ?
_Sheppard : Je vous dit comment vous maquiller moi ?
_Teyla : Tête de mule.
Et ils traînèrent les trois corps comme ils purent, prenant chacun une jambe de l’un d’eux dans chaque main.
Les trois compères se réveillèrent en cellule.
_Kenny : Oula ! Ma tête !
_Luke : Je vous l’avez dit ! Nous sommes prisonniers !
_Junior : Pas si fort.
_Sheppard : Bon les comiques, autant vous le dire tout de suite : on a aucune idée de ce qu’on va faire de vous.
_Kenny : Mais que sommes nous colonel ?
_Sheppard : Des Wraiths.
_Junior : C’est quoi un Wraith ?
_Sheppard : TU M’PRENDS POUR UN CON OU QUOI ?!!!!
_Junior : Je vous rappelle pour information que nous sommes amnésiques.
_Sheppard : Ah ouais. C’est vrai. Un Wraith, c’est une sale bête qui dévore les humains en leur pompant leur énergie.
_Kenny : Je comprends que vous nous en vouliez.
_Junior : Il y a de quoi.
_Luke : Vous voyez colonel, c’est pas compliqué de dire la vérité.
_Sheppard : Guêh ?
_Teyla : C’est moi ou j’ai l’impression qu’ils sont plus humains que vous ?
_Sheppard : Appelez moi Heightmeyer.

Cité d’Atlantis, bureau du docteur Heightmeyer, 4h00 p.m.
_Heightmeyer : J’ai parlé avec eux pendant plus de cinq heures et je ne les trouve pas spécialement méchants ni bestiaux. Ils se comportent en personnes civilisées. Sullivan est quelqu’un de très gentil et de très intelligent. Junior possède une personnalité très dévouée quant à Skywalker, il s’énerve juste un peu de temps en temps.
_Weir : Donc ils ont quand même un peu plus qu’une simple apparence humaine ?
_Heightmeyer : Je n’ai jamais psychanalysé un Wraith mais je peux dire qu’ils sont bien plus gentils et humains que certains que je ne nommerais pas.
_Sheppard : Ça nous arrange pas ça.
_Weir : Maintenant, il est hors de question que vous leur colliez une balle dans la tête.
_Beckett : Et il est impossible de les retransformer en Wraiths.
_Heightmeyer : Ils ne semblent pas en avoir vraiment envie de toute façon.
_Weir : Ils n’ont pas faim ?
_Heightmeyer : Si, bien sûr. Mais ils s’efforcent de manger ce qu’on leur donne. Seulement, c’est loin de les satisfaire.
Weir la regarda étrangement et partit en courant.
_Heightmeyer : Ben quoi ? Qu’est ce que j’ai dit ?
_Sheppard : Aucune idée.
Pendant ce temps, Weir appelait McKay :
_Weir (par radio) : McKay ? Vous êtes réveillé ?
_McKay : C’est l’heure de mon quatre heures.
_Weir : Ramenez vos fesses et vos tartines dans le labo de Natacha. Et vite !
_McKay : Le labo de… ?
Quelques instants plus tard, ils se retrouvaient tous les deux devant la machine à réaliser les souhaits.
_McKay : Que comptez vous faire ?
_Weir : Faire en sorte qu’elle réalise mon souhait.
_McKay : Bon courage ! Elle n’en réalise plus un seul.
_Weir : On verra. Natacha ?
_Natacha : Oui ?
_Weir : Bonjour Natacha. Je suis le docteur Elizabeth Weir.
_Natacha : Enchantée. Que désirez vous ?
_McKay : Je rêve ou quoi ?
_Weir : Pff ! C’est bien ce qu’il me semblait.
_McKay : De quoi ?
_Weir : Vous lui avez demandez de ne plus réaliser VOS souhaits, pas les miens.
_McKay : NOOOOOON !!!!
_Weir : Natacha, nous avons transformer des Wraiths mais ils ont toujours besoin d’absorber l’énergie des humains. Pourriez vous les satisfaire sans que cela ne coûte la vie à des innocents ?
_Natacha : …
_Weir : Vous pouvez ?
_Natacha : Je réfléchie. Ah ! Voilà.
_McKay : Qu’est ce qu’elle a fait ?
_Weir : Je sais pas.
_Sheppard (par radio) : Elizabeth ? Les Wraiths ont disparu !
_Weir : Comment ça ?
_Sheppard : Je dirais qu’ils ont été téléportés.
_Weir : Mais où ?!
_Sheppard : Qu’est ce que j’en sais moi !
_Weir : Natacha ! Qu’avez-vous fait ?
_Sheppard : Heu… moi c’est John.
_Weir : Mais je vous parlais pas à vous.
_Natacha : J’ai réalisé votre souhait selon vos dispositions.
_Weir : Selon mes dispositions ?
_Natacha : Oui. C’est comme ça que je fonctionne, j’étudie vos bases de données et je réponds à vos souhaits selon les possibilités de votre peuple et des technologies que j’ai à ma disposition.
_Weir : Ben dis donc.
_McKay : C’était donc ça le truc. Mais ça veut dire quoi MVP-01 ?
_Natacha : Machin Vachement Pratique n°1.
_Weir et McKay : …

Cité d’Atlantis, réfectoire, plusieurs jours après, 9h17 a.m. Weir arriva en trombe.
_Weir : Bonne nouvelle, tout le monde !
_Tous : Quoi ?
_Weir : J’ai reçu une lettre de Junior.
_Sheppard : On reçoit des lettres maintenant ?
_Weir : C’est le SGC qui nous l’a transmise.
_McKay : Le SGC ?
_Weir : Oui. En fait Natacha les a envoyés sur Terre. Apparemment, ils se sont bien insérés dans notre société. Junior explique qu’ils ont conclu un marché avec le gouvernement Américain : ils se tiennent tranquilles et ils peuvent manger les condamnés à mort du Texas.
_Teyla : C’est ça que vous appelez bien s’insérer ?
_Weir : Depuis le temps que je suis là, je ne me prend plus la tête avec la convention de Genève.
_Sheppard : Et à part bouffer nos immigrés, ils font quoi ?
_Weir : Junior a ouvert une clinique de chirurgie plastique au Mexique. Il dit qu’il a beaucoup de succés et de clients dans ses cures de rajeunissement.
_Tous : …
_Weir : Luke s’est trouvé un boulot de garde du corps du président.
_Sheppard : Et Kenny ?
_Weir (l’air grave) : Malheureusement, Natacha les a téléportés sur une autoroute et Kenny s’est fait écraser par deux camions.
_Teyla : Oh mon Dieu ! Ils ont tué Kenny !
_McKay : Bande d’enfoirés ! Mais, qu’est ce que je raconte moi ? Tant mieux !
_Sheppard (à Weir): Je ne sais pas si cette fin est vraiment morale. En fait, tout ce qui m’intéresse, c’est que vous demandiez à Natacha d’exaucer à nouveau nos souhaits à moi et McKay.
_Weir : Et pis quoi encore ? Pour que vous provoquiez une nouvelle catastrophe ? Sûrement pas ! Et j’ai interdit à quiconque d’accéder à votre requête.
_Sheppard : Ou au moins qu’elle arrête de nous insulter.
_Weir : Ha, ha, ha !! Ah non alors ! C’est ce qu’il y a de plus drôle !
_Sheppard : C’est pas juste.

THE END (enfin !)
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

Pas d'actualité, je sais.

1.13 RÉVEILLON

Cité d’Atlantis, bureau du docteur Weir, 10h27 a.m. Sheppard entre comme un fou :
_Sheppard : Elizabeth !! C’est une catastrophe !!
_Weir : Que vous arrive t’il ? Ronon s’est libéré de sa cage ?
_Sheppard : Non.
_Weir : Teyla vous a demandé en mariage ?
_Sheppard : Quelle idée.
_Weir : McKay vous fait encore la tête ?
_Sheppard : Oui mais c’est pas ça.
_Weir : Heu… vous n’avez plus de slips propres ?
_Sheppard : Très drôle.
_Weir : Ben, je cherche.
_Sheppard : Voyons Elizabeth ! Un effort quoi ! Il y a un…
_Weir : Un problème ?
_Sheppard : D’accord mais il y a un…
_Weir : Vous me faites chier John.
_Sheppard : Allez ! Un Wr…
_Weir : Un Wraith ?
_Sheppard : OUI !! Vous voyez quand vous voulez !
_Weir : Vous jouez à me faire deviner qu’il y a un Wraith dans la cité ?
_Sheppard : Je m’emmerde un peu en ce moment.
_Weir : J’y crois pas !
_Sheppard : Quoi qu’il en soit…
_Weir : Quoi qu’il en soit, rien du tout ! Vous n’y touchez pas. C’est le Wraith qui nous aide contre les Réplicateurs.
_Sheppard : Et il arrive dans cette parodie comme ça ?
_Weir : Ben ouais.
_Sheppard : Sans introduction ?
_Weir : On vient de la faire.
_Sheppard : Ah ?
Pendant ce temps là, dans le labo de McKay, ce dernier était en plein brainstorming avec le Wraith.
_McKay : Je ne vois qu’une solution, extraire les données sources afin de réécrire le protocole.
_Wraith : Et moi je ne vois qu’une explication : vous êtes nul.
_McKay : Mais heu !
Soudain, le Wraith s’écroula.
_McKay : Ça va pas ?
_Wraith : J’ai les crocs. (Tendant sa main) Vous pourriez m’aidez à me relever ?
_McKay : Bien sû… Et puis quoi encore ?!!
_Wraith (mort de rire) : AH, AH, AH !!!! Elle est bonne celle là !
_McKay (corbeau passant derrière sa tête) : … Ça fait combien de temps déjà depuis votre dernier repas ?
_Wraith : Une semaine.
_McKay : Ah quand même ! Une semaine. C’est horrible ! Et ça me donne faim.
Il sortit un énorme sandwich qu’il engloutit devant le pauvre Wraith.
_Wraith : Quelle torture. Mais le plus dur reste de bosser avec lui. Hé sans rire, je pourrais pas avoir quelqu’un à grailler ?
_McKay : Faut voir avec Sheppard.
Zelenka entra dans le labo :
_Zelenka : Bonjour McKay, bonjour Wraith.
_McKay : Bonjour Radek.
_Wraith : Bonjour, nain à lunette.
_Zelenka : Toujours aussi sympa à ce que je vois.
_McKay : Il ne s’habitue pas à tous ces noms.
_Wraith : Je me souviens de Sheppard, McNul et Carter.
_Zelenka : Mais Carter n’est pas dans cette fic.
_Wraith : Dommage. Elle semblait apprécier mon humour.
_McKay : Moi elle m’a dit qu’elle préférait quand même l’humour Jaffa. Et mon nom c’est McKAY !!
_Wraith : On s’en fout McNul.
_Zelenka : A vous aussi il faudrait un petit nom.
_McKay : Bonne idée ! Que pensez vous de heu…
_Zelenka : Vojta.
_Wraith et McKay : …
_Zelenka : Quoi ? C’est Tchèque.
_McKay : Pourquoi pas Brandon ?
_Wraith : Non plus non.
_Zelenka : Archibald ?
_Wraith : Grrr.
_McKay : Théodore ?
_Wraith : Je sens que je vais me faire un petit festin.
_McKay : On reste cool. Voyons voir.
_Zelenka : Si on demandait au MVP-01 ?
_McKay : Vous voulez dire Natacha ?
_Zelenka : Oui. On l’a toujours non, depuis la dernière fic ?
_McKay : Oui mais Elizabeth ne veut plus qu’on l’utilise.
_Zelenka : On lui demande juste un nom susceptible de lui plaire.
_McKay : Pourquoi pas.
Et ils partirent avec le Wraith sous bonne escorte au labo de Natacha. En chemin, ils croisèrent Sheppard :
_Sheppard : Ah ben oui ! Il est là mon copain !
_Wraith : Yo mon pote !
_Sheppard : Comment va depuis la dernière fois ?
_Wraith : On fait aller. Et toi ? La forme ?
_Sheppard : Ben avec ce que tu m’a redonné, ça va.
_Wraith : Qu’est ce qu’on s’était marré avec ses cons de Geniis.
_Sheppard : Et quand tu avais décidé d’arrêter de me bouffer tout seul, la gueule de Kolya !
_Wraith : A mourir de rire !
_McKay : Heu… Sheppard ?
_Zelenka : Colonel ?
_Sheppard : Hein ? Ho! Oui. Fais gaffe rascal, je te surveille. Sinon, vous alliez où comme ça ?
_Zelenka : Demander un prénom à Natacha pour le Wraith.
_Sheppard : Pas besoin d’elle pour ça, je suis là. Que penses tu de Bob Dylan ?
_Tous : …
_Sheppard : C’est très bien Bob Dylan.
_McKay : Allons voir Natacha.
Ils arrivèrent enfin au labo.
_Natacha : Bonjour à tous sauf aux deux cons.
_McKay : Je vois qu’elle ne nous a pas oubliés.
_Sheppard : Nan.
_Zelenka : Bonjour. Voilà le problème : on a un Wraith et on voudrait lui donner un nom mais aucun ne lui plait.
Silence.
_Zelenka : Natacha ?
_Natacha : Oui ?
_Zelenka : On vous attend.
_Natacha : Pourriez vous formuler cela sous forme de question ?
_Zelenka : Oh ! Bien sûr. Pourriez vous lui trouver un nom qui lui plairait ?
_Natacha : Ça va être dur là. Je ne dispose pas de suffisamment de données sur les Wraiths.
_Zelenka : Mince ! Et avec le peu qu’on a dans la base de donnée ?
_Natacha : Voyons ça. (Silence). Voilà.
Une feuille sortit d’une imprimante. McKay la prit et lu :
_McKay : Groumpf.
_Sheppard : Vous arrivez pas à lire ?
_McKay : Si. Et je lis « Groumpf ».
_Zelenka : Heu… Natacha ?
_Natacha : Ça veut dire « Je suis un Atlante complètement con » en Wraith.
_Tous : Guêh ?
_Wraith : Ça, ça m’plait comme nom !
_McKay : Mais vous n’êtes pas Atlante !
_Wraith : Je sais, mais c’est pas moi qui vais m’appeler, c’est vous.
_Sheppard : J’le sens pas là.
_Wraith : Va pour Groumpf !
_McKay : Il est complètement frappé ce Wraith.
_Sheppard : Comme tous les gusses que je croise.
Le docteur Weir interrompit cette discussion passionnante par radio :
_Weir : Inspection surprise de vos activités Sheppard !
_Sheppard : Vous voulez dire « au rapport » ?
_Weir : Si ça peut vous faire plaisir. Que faites vous en ce moment même ?
_Sheppard : Ben heu… je… je suis en train de… heu… faire… une… un…
_Weir : Quand vous voulez.
_Sheppard : Un…
Il faisait des gestes de la tête désespérés à McKay pour qu’il l’aide à trouver un truc qu’il devrait être en train de faire en temps normal, mais qu’il ne fait jamais.
_McKay : Je sais pas moi.
_Sheppard : Joker ! Je demande l’avis du public !
A vous de voter public ! Si vous avez la moindre idée de ce en quoi consiste exactement le boulot de Sheppard sur Atlantis, envoyez moi vos réponses chez The Stray Cat (parce que moi, j’en ai pas la moindre idée en fait).
_Weir : Vous êtes encore en train de faire une connerie.
_Sheppard : Tout d’suite !
_Weir : Je vous ai eu ! En fait je sais où vous êtes. Et vous allez sortir immédiatement de cette salle pour revenir dans mon bureau !
_Sheppard : Damned !
Un peu plus tard, Sheppard, McKay, Zelenka et Groumpf étaient dans le bureau.
_Weir : Alors ?
_Zelenka : C’est ma faute docteur Weir. J’ai demandé à Natacha qu’elle trouve un nom au Wraith.
_Weir : C’est tout ?
_Zelenka : Promis juré !
_Weir : Bon. Ça ira pour cette fois. Et c’est quoi alors son nom ?
_Zelenka : Ben…
_Groumpf : Appelez moi Groumpf.
_Weir : Gr… Groumpf ?
_Groumpf (écroulé de rire) : HA, HA, HA, HA !!!!
_Weir : Ben qu’est ce qu’il a ?
_Sheppard : Faites pas attention.
_Weir : J’aimerais qu’on rentre enfin dans l’histoire.
_McKay : Il serait temps. C’est quoi notre mission aujourd’hui ?
_Weir : Vous savez quel jour on est ?
_Sheppard : Mardi.
_Zelenka : Le 29 je crois.
_McKay : On est pas au mois de Décembre ?
_Weir : Et oui ! Nous sommes le 29 Décembre !
_Sheppard : Et alors ?
_McKay : C’est bientôt le réveillon !
_Sheppard : Ah mais ouais ! Cool !
_Weir : Cette année, j’ai envie d’organiser une grande soirée avec des spectacles et tout et tout.
_Sheppard : Ça va être chouette.
_Weir : Oui. Surtout que c’est VOUS qui organiserez tout !
_Sheppard : Moi ?
_Weir : Avec votre équipe. Au boulot !
_Sheppard : Ça fait partie de mes attributions ça ?
_McKay : Peut-être.
Le 30 Décembre à 8h08 a.m, dans le réfectoire, Lorne et Cadman déjeunaient ensemble.
_Cadman : Mais qu’est ce qu’on fout là ? On sort ensemble ou quoi ?
_Lorne : Non non ! C’est juste qu’on est des persos secondaires récurrents dans ces fics.
_Cadman : Pourrait pas y en avoir d’autres ?
_Lorne : On peut toujours demander à l’auteur de mettre Katie Brown ou Beckett.
Sheppard arriva dans le réfectoire et alla rejoindre le major et le lieutenant.
_Lorne : Ça coûtait rien d’essayer.
_Sheppard : Les enfants, j’aurais un petit service à vous demander.
_Cadman : Oula !
_Sheppard : Vous pourriez jeter un coup d’œil à ce programme et me dire ce que vous en pensez ?
Il leur tendit une feuille.
_Lorne (saisissant la feuille et la lisant avec Cadman) : Si c’est que ça. Voyons voir : « Grand réveillon de la Saint Sylvestre sur Atlantis. Dîner spectacle avec en première partie, les Nanites en Folie. Microscope à balayage fourni avec le foie gras. »
_Cadman : Les Nanites ?
_Sheppard : Vous avez pas idée de comment c’est difficile de les convaincre de faire ce qu’on veut.
_Cadman : D’ailleurs en général, on y arrive pas.
_Lorne : « Suivi d’un numéro d’illusionnisme présenté par Groumpf. Ce dernier vous montrera son grand numéro de la fontaine de jouvence sur un volontaire pris au hasard dans le public. »
_Cadman : Vous avez pas honte colonel ?
_Sheppard : Quoi ?!
_Lorne : Je suis pas sûr que vous déplaciez les foules avec ce numéro.
_Sheppard : Sinon il peut faire des sketchs. Il a celui du terrain d’entente, du massage cardiaque etc…
_Lorne et Cadman : …
_Sheppard : C’est pas grave.
_Lorne : « Ensuite les frères Ro-Ro vous feront leur spectaculaire numéro de lanceur de couteaux. »
_Cadman : C’est qui les frères Ro-Ro ?
_Sheppard : Ronon et Rodney.
_Lorne : Okay. « Et pour finir, un grand feu d’artifice sonnera les douze coups de minuit. »
_Cadman : Ça c’est bien ! Mais je savais pas qu’on avait des feux d’artifices.
_Sheppard : On en a pas. Par contre, on a du C4.
_Cadman : Je retire ce que j’ai dis.
_Lorne : Colonel, j’admire votre dévouement pour nous mais…
_Sheppard : Je l’avais bien dit que j’étais nul pour ce genre de connerie.
_Cadman : On vous sent pas à l’aise dans les dîners spectacles.
_Lorne : Essayez de rester naturel.
_Sheppard : O.K ! Je recommence.
Il retourna la feuille et écrivit un nouveau programme vite fait bien fait. Quand il eut terminé, il rendit sa copie.
_Lorne : Alors. « Réveillon du 31 : concert géant de rock alternatif. »
_Cadman : Clair, succinct, mais direct.
_Sheppard : Alors ?
_Lorne : Moi, ça m’plait.
_Cadman : Moi aussi.
_Sheppard : C’est vendu ! Je vais dire à Ronon d’arrêter son entraînement avec McKay.
Quelques instants plus tard, Sheppard était à nouveau dans le bureau de Weir.
_Weir : Le major Lorne a raison. Votre premier programme n’est pas terrible.
_Sheppard : Mais le second est mieux.
_Weir : Mouais. Si ça vous fait plaisir.
_Sheppard : Ouaiiiiis !!
Et c’est ainsi que l’expédition d’Atlantis passa le réveillon du nouvel an. Le réfectoire fût transformé en salle de concert. Les invités arrivèrent en nombre par la porte des étoiles : SG1 et plein de gars du SGC :
_O’Neill : Finalement, il est bien ce petit.
_Carter : Sheppard ? Oh il est pas méchant. Il est juste pire que vous.
_O’Neill : Pardon ?
Toute la famille Miller :
_Jeannie : C’est dommage, j’aurais bien voulu voir le numéro de lancé de couteaux sur Mer.
_Kaleb : Oui. Peut-être qu’en demandant à Ronon…
Baden et Nola :
_Nola : Quelle joie de revoir nos oracles !
_Baden : Nous les inviterons à notre mariage.
_Nola : Oh oui mon chou !
Chaya Sar (première conquête de Sheppard) et Lucius Lavin (vieux pote de Sheppard) :
_Chaya : Cela faisait si longtemps que je n’avais vu John.
_Lucius : Oh vous savez, il sera sûrement très occupé ce soir mais je me ferais un plaisir de vous servir de guide, de cavalier et de tout ce que vous voudrez.
_Chaya : Vous êtes vraiment charmant. (Mon avis qu’il va mal finir la soirée lui, encore [NDA]).
Tout le monde sautait partout et s’amusait. Teal’c et Ronon pogotaient comme des fous. On dénombra au moins trois morts et cinq blessés graves. Jeannie était tellement raide qu’elle dansa à moitié nue sur une table avec Cadman :
_McKay : Quelle honte pour la famille.
_Sheppard : Vous savez quoi ? Plus ça va, et plus j’apprécie votre frangine. Allez les filles ! Ouh ouh !
Weir discutait avec le général Hammond :
_Hammond : Alors ? Comment ça se passe ici ?
_Weir : Ben…
_Hammond : Oh je sais ce que c’est. Quand je commandais SG1, c’était pareil. O’Neill, un chouilla con et dragueur qui faisait des vannes à Jackson. Carter qui tripait. Teal’c qui… enfin Teal’c quoi. Et vous, vous avez Sheppard qui fait heu…
_Weir : Déjanté et obsédé sexuel qui fait de sale coup de pute à McKay. McKay qui fait plus que tripait et Ronon le tueur psychopathe.
_Hammond : Désolé.
_Weir : On s’habitue à force.
Vala, Teyla et Carter papotaient aussi de leur côté :
_Vala : Les mecs, faut pas les laisser faire. Regardez moi et Daniel : c’est moi qui commande !
_Carter : Oui enfin, faut pas exagérer non plus.
_Teyla : Je suis d’accord avec Vala. D’ailleurs, c’est moi qui commande avec Sheppard, Ronon et McKay.
_Carter et Vala : Les trois ?!
_Teyla : Ben oui. Faut bien en mission, sinon, ce serait la cata à chaque fois.
_Vala : Oh !
_Carter : On devait pas parler de la même chose là.
Sheppard finit par remarquer le manège de Lucius :
_Sheppard : Lucius ! Ce cher Lucius ! Tu tombes bien, j’ai besoin d’aide. Je vous l’empreinte un instant très chère.
_Chaya : Oh John. Ne soyez pas trop long.
_Sheppard : Je reviens de suite.
_Lucius : Qu’y a-t-il pour votre service ?
_Sheppard : Le gars qu’on a mis au buffet aurait besoin d’aide.
_Lucius : Mais…
Sheppard poussa Lucius derrière le buffet où Groumpf l’attendait la main tendue.
_Lucius : RÂÂÂÂÂHHH !!!!
_Sheppard : L’avantage d’un Wraith pour servir au buffet, c’est qu’on est sûr qu’il ne touchera pas à la bouffe !
Puis, il alla rejoindre Chaya.
_Sheppard : On pourrait aller dans mes quartiers ma douce.
_Chaya : Oh oui ! Allons faire l’amour comme le font les Anciens.
_Sheppard : Ah merde ! J’avais oublié ! Si on restait plutôt ici écouter la fin du concert ?
_Chaya : Je peux le faire comme les humains aussi.
_Sheppard : Là, ça devient intéressant !
Et ils disparurent tous les deux.

BONNE ANNÉE
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par moy »

Dialogue, dialogue, dialogue, dialogue, dialogue... = pas une bonne fan-fic. :(
Désolé, je ne vais même pas lire.
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par arim »

fic humoristique qui te permets de partir dans des délires que je trouve assez marrant !

faudrait que je passe sur ton site pour lire les inédits d'ici
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par brian norris »

CITATION (moy,Samedi 27 Septembre 2014 09h46) Dialogue, dialogue, dialogue, dialogue, dialogue... = pas une bonne fan-fic. :(
Désolé, je ne vais même pas lire.
C'est plutôt logique en fait, il s'agit de dialogue à vocation humoristique. Après on aime ou on aime pas, mais je ne suis pas sûr qu'on puisse établir les mêmes critères de notations que sur une fic lambda, notamment au niveau de la forum.
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

CITATION (moy,Samedi 27 Septembre 2014 09h46) Dialogue, dialogue, dialogue, dialogue, dialogue... = pas une bonne fan-fic. :(
Comme c'est une parodie de série télé, j'ai tendance à écrire ça plus comme un scénario que comme un roman, c'est pour ça.
On aime ou pas.
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Message non lu par TheStrayCat »

1.14 ALLIANCE

Cité d’Atlantis, réfectoire, 8h00 a.m. L’équipe de Sheppard au grand complet prend son petit déjeuner.
_McKay : C’est quoi le programme de la journée ?
_Sheppard : On a reçu un message des Travellers comme quoi ils voudraient nous voir pour une alliance. Carter m’a demandé d’aller les voir.
_Teyla : Carter ?
_Sheppard : Mouais. Elle passait dans le coin et elle est venue donner un coup de main à Elizabeth.
_McKay : Elle se croit vraiment chez elle celle là !
Carter arriva justement derrière McKay.
_Sheppard, Teyla et Ronon : Bonjour Carter.
_McKay : Très drôle les enfants ! En attendant, ça devient vraiment n’importe quoi ces fics ! L’autre elle se balade d’une galaxie à l’autre, comme ça !
_Sheppard (lui faisant signe de regarder derrière lui): Hum ! McKay.
_McKay (se retournant) : Quoi encore ?! Oh ! Sam ! Comment allez vous ? Ça faisait longtemps ! Vous me manquiez.
_Carter : Mais je n’en doute pas.
_McKay (l’air de rien) : Alors comme ça les Travellers nous ont contactés ?
_Carter : Oui. Une certaine Larrin voudrait parler avec Sheppard.
_Sheppard (soudain mal à l’aise) : Glip !
_Teyla : Vous avez avalé de travers ?
_Sheppard : Oui, c’est ça.
_McKay : Vous ne voulez pas dire qu’il s’est passé un truc avec elle, hein ?
_Sheppard : Quelle idée !
_Ronon : On s’en doute bien vous savez.
_Carter : Allons John ! Vous êtes un homme et… vous êtes un homme quoi.
_McKay : C’est quand même injuste ! A chaque fois qu’il y a une nana sexy, c’est pour vous !
_Ronon : Jaloux !
_Sheppard : Vous allez arrêter oui ?
_McKay : C’est comme la fois où vous étiez resté coincé 6 mois avec des Anciens.
_Sheppard : Vous exagérez Rodney.
_McKay : Et la fois avec la tour ? Ça compte pour du beurre ?
_Ronon : Vous êtes quand même un chaud lapin vous.
_Sheppard : Non mais dites donc !
_Teyla : Au fait, je suis enceinte.
_Sheppard : Enfin quelqu’un qui a des choses intéressantes à… QUOI ?!!!!
Silence de mort. Tout le monde regardait Teyla avec des yeux exorbités.
_McKay : SHEPPARD !!!!
_Sheppard : C’est pas moi !! J’y suis pour rien !!
_McKay : Ronon ?
_Ronon : Pas moi non plus.
_Carter : Mais c’est formidable ! On va avoir un petit bébé !
_McKay : Pourquoi personne me demande si c’est pas moi le père ?
_Teyla : On pourrait revenir sur les Travellers s’il vous plaît ?
_Carter : D’accord. Sheppard, vous partez pour M5S-pi. Vous vous souvenez de cette planète ?
_Sheppard : C’est la planète de Sinsé où on trouve plein de champignons hallucinogènes (Cf. Mushroom Samba).
_Carter : C’est bien !
_Sheppard : J’ai une bonne mémoire pour ces conneries.
_Carter : C’est là bas qu’aura lieu le rendez vous avec Larrin.
_McKay et Ronon : Ouuuh !
_Sheppard : La ferme !
_Carter : Vous pouvez emmener McKay et Ronon si vous voulez.
_Sheppard : Je veux !
_McKay : Chouette ! On va enfin voir la sexy louloute !
_Sheppard : J’te promet qu’tu vas la voir.
_McKay : Pardon ?
_Sheppard : Non, rien.
Une heure plus tard, le Jumper de Sheppard survolait la planète M5S-pi. Ils atterrirent près du village et descendirent. Sinsé, qui les attendait, alla à leur rencontre.
_Sinsé : Colonel Sheppard ! McKay, Ronon ! Ça fait plaisir de vous revoir ! Teyla n’est pas avec vous ?
_Sheppard : Elle a… heu…
_McKay : Un polichinelle dans le tiroir.
_Sheppard : McKay !
_McKay : Ben quoi ?
_Sheppard : Vous pourriez faire preuve d’un peu plus de délicatesse.
_Sinsé : Elle est enceinte ? Félicitation Sheppard !
_Sheppard : De quoi ? Mais non ! C’est pas moi ! Arrêtez avec ça !
_Sinsé : Ah ? C’est Ronon le papa ?
_Ronon : Non plus non.
_Sinsé : Ben c’est qui alors ?
_Sheppard : L’auteur n’en a pas encore la moindre idée. Au fait ! Et Larrin ?
_Sinsé : Oh oui ! Elle vous attend à l’auberge.
Ils partirent vers l’auberge.
_McKay : Et moi ?! On me demande pas pour ce bébé ? Hé ! Attendez moi !
Ils entrèrent dans l’auberge où Larrin les attendait avec un fouet dans sa main (genre SM).
_Larrin : Sinsé !! T’as intérêt à m’avoir ramené Sheppard ou je te balance dans l’espace !
_Sinsé : Oui madame. Il est arrivé.
_McKay (s’avançant vers elle) : Bonjour chère amie. Je suis le docteur Rodney McKay mais vous pouvez m’appeler Rod.
Direct, elle lui mit une patate. McKay se tenait le nez en sang.
_McKay : Mais fa va pas !
_Larrin : T’es pas Sheppard toi ! Dégage !
McKay se retourna vers Sheppard mais celui-ci avait mystérieusement disparu.
_McKay : Sheppard ?
Larrin fit claquer son fouet sur les fesses de McKay.
_Larrin : Où est Sheppard ?!
_McKay : RÂÂÂH !! Pas encore mes fesses !!
_Larrin : Moi qui avez amené mon fouet exprès pour lui. Je suis déçue.
_McKay et Sinsé : Guêh ?
Pendant ce temps là, Ronon lui, était écroulé de rire par terre.
_Ronon : Et Teyla qui n’est pas là pour voir ça.
_Larrin : Retrouvez moi Sheppard !
McKay, Ronon et Sinsé partirent en courant chercher le déserteur. Ils finirent par le découvrir planqué dans une meule de foin.
_Sinsé : Ben alors colonel ? Qu’est ce que vous faites là ?
_Sheppard : Je me suis planqué quand j’ai vu le fouet.
_McKay (se tenant les fesses) : Mais elle est complètement givrée cette gonzesse !!
_Sheppard : Vous comprenez mieux maintenant.
_Ronon : Ça a pas dû être facile de vous faire enlever par une fille pareille.
_Sheppard : J’y ai cru jusqu’au bout pourtant. Mais au fait, comment vous m’avez retrouvé ?
_McKay : C’est plus facile de trouver un colonel de l’US Air Force qu’une aiguille dans une botte de foin.
_Sheppard : …
_Sinsé : Vous devriez venir maintenant colonel. Elle risque de prendre encore mon peuple en otage sinon.
_McKay : Et vous voudriez qu’on fasse une alliance avec son peuple ?
_Sheppard : Mais j’avais juste dit ça pour qu’elle me laisse partir ! En plus, je lui avais filée une fausse adresse.
_McKay : Ben elle a quand même réussi à vous retrouver.
Sur ce, Larrin arriva (c’est vraiment bien fait le hasard).
_Larrin : Vous voulez savoir comment j’ai fait ? Raconte lui Sinsé.
_Sinsé : Elle m’a forcé à lui donner ma liste de clients colonel ! Je pouvais pas faire autrement sinon elle me balançait…
_Sheppard : Dans l’espace, oui, je sais. C’est pas grave.
_Larrin (tendant le fouet entre ses mains) : Alors Sheppard ? On a voulu me poser un lapin ? Sympa la planète pleine de Wraiths.
_Sheppard : Heu… hé, hé.
_Larrin : J’ai vraiment cru que j’allais me faire dévorer mais j’ai eu de la chance.
_Sheppard : Si on peut même plus compter sur les Wraiths.
_McKay : Vous l’avez envoyé sur une planète de Wraiths ?! Mais vous êtes fou !!
_Sheppard : On me roule pas une pelle pour en fait me mettre au tapis ! Non mais ! J’ai une dignité moi !
_Larrin (s’approchant de lui et lui passant les bras autour du cou) : Oh mon chérie. Moi qui avais pensé qu’on pourrait repartir sur de nouvelles bases tous les deux.
_Sheppard : Heu ben… si vous êtes prête à faire un effort…
_Larrin (lui caressant le menton) : Mon chaton.
Puis elle entoura le cou de Sheppard avec son fouet et serra comme une dingue.
_Sheppard : ARGH !
_Larrin : J’vais t’apprendre, moi, à m’envoyer chez les Wraiths !!!!
_Ronon : Allons Mamzelle. Restez cool.
Larrin se retourna, un regard plein de haine vers Ronon puis, tout d’un coup, elle se calma et relâcha la prise.
_Larrin : Heu… oui. Vous êtes ?
_Ronon : Ronon Dex. Je viens de Sateda.
_Larrin (délaissant complètement Sheppard) : Sateda ? Je connais. Les Satedans sont de fiers guerriers, des hommes vraiment forts. (Elle déshabillait Ronon des yeux). Avec une musculature… huum.
_Ronon : Heu… si vous le dites. Ha, ha. (A Sheppard) Qu’est ce qu’m’fait ?
_Sheppard : Rââh. Kof kof ! J’crois vous lui plaisez.
_Ronon : Argh !
_McKay : Elle est dingue.
A ce moment là, une femme arriva près du groupe en courant.
_Sinsé : Tiens ! Mais c’est la Marie-Jeanne.
_Marie-Jeanne (se tenant les côtes) : Râââhh ! Kof, kof ! Aaaaah !
_Sinsé : Qu’y a-t-il ?
_Marie-Jeanne : Les Wr fûûûh. Les Wraiths kof, kof.
_Sinsé : Hein ?! Les Wraiths ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?
_Marie-Jeanne : Deux secondes. Je reprends mon souffle.
_Sheppard : Elle a dû venir de très loin pour nous prévenir. La pauvre.
_Marie-Jeanne : Non. J’étais de l’autre côté de la rue.
_Tous : …
_Sinsé : On est pas des grands sportifs ici.
_Sheppard : Mouais. Elle est quand même bien space cette planète.
_Marie-Jeanne : Les Wraiths ont massacré la porte et viennent nous franchir !
_McKay : Vous voulez dire le contraire ?
_Marie-Jeanne : Attendez. La porte a franchi un Wraith et… non, c’est pas ça non plus. Les Wraiths nous ont passé la porte… Les Wraiths nous ont massacré en franchissant la porte ?
_Sinsé : Laisses tomber Marie.
_Marie-Jeanne : Fait chier ! Demandez au Wraith derrière.
Ils se retournèrent tous et virent le Wraith en question qui leur adressa un grand sourire avant de faire voler Sheppard et Ronon en même temps. Puis, il s’avança vers Larrin.
_Marie-Jeanne : Bon ben, si on a plus besoin de moi, j’me casse.
Larrin reculait doucement quand un tir de rayon mortel frappa le Wraith. Ce dernier s’écroula et Larrin vit Ronon par terre, son flingue à la main.
_Larrin (allant aider Ronon à se relever) : Ça va ? Vous n’avez rien ?
_Ronon : Ça va.
_Larrin (tenant toujours sa main) : Vous m’avez sauvé la vie. Comment vous remercier ?
_Sheppard (aidé par McKay) : Moi aussi ça va.
_McKay : J’crois qu’elle s’en fout.
_Sheppard : Snif !
_McKay : Chacun son tour un peu. Puis vous allez pas pleurer pour elle ?
_Sheppard : Réflexe.
_McKay : J’préfère.
Des Darts apparurent dans le ciel en tirant sur tout ce qui bougeait. Les habitants du village partirent se planquer du mieux qu’ils pouvaient. La petite troupe en fit autant. Dans une étable :
_McKay : C’est tout ce qu’il y avait dans le coin ?
_Sheppard : C’est pas le moment pour se plaindre de l’odeur. Il faut rejoindre le Jumper !
_Larrin : J’y crois pas ! Ils m’ont suivie jusqu’ici !
Tout le monde la regarda étrangement.
_Larrin : Ben quoi ?
_Sheppard : C’est de votre faute si des Wraiths se radinent ici maintenant ?
_Larrin : Hé oh ! C’est vous qui m’avez envoyée chez eux au départ !
_Sheppard (montant d’un ton) : Si vous ne vous étiez pas comporté comme une barje, je vous aurais fait confiance !!
_Larrin (surenchérissant d’un autre ton) : Comment ça comme une barje ?!
_Sheppard (gueulant) : Parfaitement !!!
_McKay : Hé, oh.
_Larrin (idem) : Peut-être que si Môssieur Sheppard ne jouait pas les héros, ça se serait mieux passé !!
_Sheppard : Qui m’a menacé de me larguer dans l’espace, hein ?!!!!
_Sinsé : Heu… m’sieur dame ?
_Larrin : Et qui n’arrêtait pas d’ouvrir sa gueule pour un oui ou pour un non ?!!!! Et c’est quoi cette façon de vivre ? Et la bouffe est dégueulasse ! Vous savez quoi ? Vous n’êtes qu’un chieur !!!!
_Sheppard : C’est moi le chieur ?!!!!
_Wraith : Ouh ouh.
Sheppard et Larrin se tournèrent vers cette voix inconnue au bataillon.
_Sheppard et Larrin : QUOI ?!!!!
Ils virent un Wraith qui tenait en joue McKay, Sinsé et Ronon. Ces derniers tenaient leurs mimines bien sagement en l’air.
_Wraith : Hum.
_Sheppard : Oups.
_Larrin : Ah merde !
_Sheppard : Comme vous dites.
Et il la balança sur le Wraith. Celui-ci la repoussa mais déjà, Sheppard avait pris la poudre d’escampette. Larrin n’eut pas d’autre choix que de rejoindre le groupe de prisonniers.
_Larrin : Ben alors Ronon.
_Ronon : Désolé. Je ne l’ai pas entendu arriver.
_McKay : Forcément.
Ils furent amenés au milieu de la place du village. Trois Wraiths les entouraient quand soudain, Sheppard apparût sur un toit et arrosa les Wraiths d’une bonne rafale. L’un d’eux tomba à terre et Larrin lui tordit le cou, histoire d’être sûr (un Traveller avertie en vaut quinze). Sheppard sauta du toit, se foula la cheville mais se releva malgré tout. Les coups de feu fusèrent d’un peu partout. Ronon parvint à ramasser une arme Wraith et tira sur les deux Wraiths qui restaient pendant que Larrin se planquait derrière lui.
_Larrin : Ça, c’est de la baston ! Vas-y mon Ronon !
_Ronon : Heu…
_Sheppard (arrivant en boitant) : Joli coup !
_Larrin : Heureusement qu’il est là, LUI !
_Sheppard : Mais si je m’étais pas enfuie…
_Larrin : La queue entre les jambes.
_Sheppard : Hum. N’empêche que c’est moi qui vous ai sauvés car (sur l’air du Chevalier Blanc dans « Vous n’Aurez Pas l’Alsace et La Lorraine ») :
« On m'appelle le Chevalier Blanc…
Je vais zé je vole au secours d'innocents !
Lala lalalalala lalalala lala lala lalalalalalalala…
On m'appeeeeeeeeeeeeeeeeeeelle…
…le CHEVALIER BLANC! » (Copyright Serge Gainsbourg).
_Tous : Guêh ?
_Sheppard : Et toc !
_Ronon : Comment on fait déjà, quand il se coince en mode connerie totale ?
_McKay : On applique le plan B.
_Larrin : Le plan B ?
_Ronon : Baston !
Et ils lui tombèrent tous dessus. Je préfère couper cette scène d’une rare violence, c’est trop horrible.
En fin de journée, sur Atlantis, dans la salle de contrôle :
_Carter : Je suis inquiète docteur.
_Weir : Sheppard n’est pas encore rentré ? La belle affaire.
_Carter : Ils sont partis depuis plus de dix heures !
_Weir : Ah ouais, quand même !
_Carter : Je sais que Sheppard va retrouver une jeune femme mais quand même.
_Weir : Même pour ça, dix heures, c’est trop.
Elles se regardèrent puis :
_Carter : Pierre, papier, ciseaux ! Papier !
_Weir : Ciseaux ! J’ai gagné !
_Carter : Dommage. Je vais rester une journée supplémentaire je crois.
_Weir : En attendant, c’est moi qui vais aller voir Sheppard en premier.
_Portier (hallucinant sur la conversation de nymphos) : Heu… mesdames ? Je reçois le code d’identification de Sheppard.
_Weir : Bien. Bien. Baissez le bouclier.
Le Jumper s’arrêta dans la salle d’embarquement et se posa.
_Weir : Mais qu’est ce qui fout ? Il va péter la porte !
_Sheppard (par radio) : Demande équipe médicale d’urgence !!
_Weir : Merde ! J’espère que c’est pas pour vous.
_Sheppard : Siiiii !!!!
_Weir : Je suis déçue.
Le sas du vaisseau s’ouvrit tandis que l’équipe médicale et Teyla accouraient. Le sas fût coincé par la porte mais les passagers purent quand même sortir. McKay escalada le sas et bondit hors du Jumper en grognant, Larrin en fit de même et Ronon sortit en se tapant le poing contre l’autre paume.
_Ronon : Putain ! Ça fait du bien !
_Teyla : Mais ? Que s’est il passé ?
_Weir : Où est John ?
_McKay : Encastré dans la console du vaisseau.
_Weir : Guêh ?
Les médecins sortirent Sheppard et l’allongèrent sur une civière. Weir s’approcha de lui.
_Weir : Baaaah !! Quelle horreur !!
_Sheppard : Ben merci.
_Weir : Mais qui vous a fait une tête pareille ?
_Sheppard : Vous inquiétez pas, je me vengerais.
_Ronon : C’est ça ouais.
_Weir : Sam ? Vous vouliez demander un truc à Sheppard non ?
_Carter : Ah non. Je dois y aller en fait ! Bye !
Et elle sauta de côté à travers la porte qui n’était pas activée. Evidemment, elle se rétama de l’autre côté de l’anneau.
_Carter : Ah merde. Activez la porte !
_Portier : Voilà.
_Carter (évitant de justesse le Wroush du vortex) : Attendez au moins que je me sois éloignée, bande de…
Une fois Carter partit, Beckett s’approcha de Weir.
_Beckett : Elizabeth ? J’ai une mauvaise nouvelle.
_Weir : Me dites pas qu’il va mourir ! C’est pas possible, c’est le héros.
_Beckett : Non, il s’en sortira mais, j’ai bien peur qu’il ne faille amputer.
_Sheppard : Quoi ?! Amputer quoi ?
_Beckett : Ben… quelqu’un s’est acharné sur vos… enfin… comment on dit déjà en Latin ?
_Ronon, McKay et Larrin (sifflotant) : La, lala.
_Sheppard : NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!
_Weir : Je suis pas sûr que ce soit possible ça non plus.
_Beckett : Pourquoi ?
_Weir : Sheppard sans ses… trucs, c’est plus Sheppard.
_Beckett : Je vais voir ce que je peux faire.
_Sheppard : Merci Carson.
Quelques jours plus tard, à l’infirmerie, Weir vint rendre une petite visite à Sheppard.
_Weir : Alors ? Comment vous sentez vous ?
_Sheppard : Très bien ! Ce n’était pas aussi grave que ça.
_Weir : Donc tout va bien ?
_Sheppard : Tout fonctionne comme avant.
_Weir : J’en prends bonne note. Et qu’est ce que vous faites ?
_Sheppard : Je prépare ma vengeance.
_Weir : Ah ?
_Sheppard : Ouais. Pour l’instant je note des idées mais je vais bien trouver un plan.
_Weir : Y’a vraiment des jours où je me demande pourquoi je vous ai emmené avec moi ici.

THE END

(Comme quoi, même pour Sheppard y’a des jours sans.)
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par ytsuka452 »

Franchement éclatant !
On se croirait vraiment dans une mini-série parodique de SGA de 20 minutes.

Pour ce qui est de la critique de la fanfiction, j'en pense ceci :

Une fanfiction est souvent écrite sous la forme romanesque (textes, quelques dialogues par endroit pour certaines et c'est tout). Pourtant, il y a aussi des livres qui sont écrits avec uniquement des dialogues et on appelle ça une pièce de théâtre. Du coup, je pense qu'on peut attribuer cette fanfiction au genre théâtrale et non au genre du roman.
Ce n'est pas parce qu'il n'y a que des dialogues que ça en fait une mauvaise fanfiction. C'est comme si on disait que les pièces de théâtre sont toutes mauvaises.
Doci - De gigantesques armées de fidèles iront affronter les serviteurs des êtres maléfiques. Nous allons bâtir des vaisseaux spatiaux pour emmener nos guerriers valeureux dans l'espace interstellaire et apporter la Parole des Oris à tous les impies de l'univers. La puissance des Oris submergera tous les mondes et les impies seront bannis de l'univers. Loués soient les Oris !
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

CITATION (ytsuka452,Dimanche 19 Octobre 2014 16h46) Pourtant, il y a aussi des livres qui sont écrits avec uniquement des dialogues et on appelle ça une pièce de théâtre.
Très bonne remarque :clap: :clap:
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

1.15 PROMOTION

Cité d’Atlantis, labo de physique, 9h18 a.m. Sheppard est en train de regarder par-dessus l’épaule de McKay.
_Sheppard : Qu’est ce que vous faites McKay ?
_McKay : Je suis en train de travailler sur ces putains de biiiiip de nanites.
_Sheppard : C’est pas encore ça on dirait.
_McKay : Vous pourriez dégager de là ?
_Sheppard : Bien sûr.
Et il passa sa tête par-dessus l’autre épaule.
_McKay : Bon, reprenons.
Il était sur son ordinateur en train d’étudier des millions de lignes de programmation.
_Sheppard : Pourquoi vous ne demandez pas à Groumpf ?
McKay tourna sa tête à droite mais ne vit pas Sheppard, alors il la tourna à gauche.
_McKay : Où vous… (Sursautant) putain ! Heu oui. Groumpf. Il s’est mis en grève.
_Sheppard : Comment ça ?
_McKay : Il a entamé une grève de la faim pour protester contre son régime alimentaire.
_Sheppard : … d’accord. Ça ne lui convient pas les vaches ?
_McKay : Vous avez vraiment cru qu’il se contenterait d’absorber l’énergie vitale de vaches ?
_Sheppard : Perso, je vois pas la différence avec celle des humains.
_McKay : Si les Wraiths se contentaient de dévorer des bestioles, les scénaristes ne les auraient pas créés.
_Sheppard : Pas con. En tout cas, il m’emmerde ! Avec toutes les vaches que j’ai fait venir de la Terre ! Qu’est ce qu’on va en foutre maintenant ?
_McKay : Ch’ai pas mais il va falloir trouver une solution. C’est pas que ça me dérange de partager mes quartiers avec une vache mais, ça m’emmerde.
_Sheppard : Sinon, demandez à votre sœur.
_McKay : Je suis pas sûr que des vaches l’intéressent.
_Sheppard : Je parlais pour votre travail.
_McKay : Oh ! Malheureusement, je peux pas. Elle est partie en vacances avec sa famille et elle n’a pas internet.
_Sheppard : C’est bête.
_McKay : Mais j’y pense ! J’ai un cousin vachement callé en informatique.
_Sheppard : Vous avez un cousin ?
_McKay : Oui ! Il s’appelle McGee et il bosse comme agent spécial au NCIS.
_Sheppard : …
_McKay : D’ailleurs, quand il me parle d’un de ces collègues, je me demande si ce n’est pas un cousin à vous !
_Sheppard : On va revenir sur SGA, d’accord ?
_McKay : Pour ce que j’en disais moi.
Weir les appela par radio :
_Weir : Sheppard ? Vous pourriez venir me voir deux secondes ?
_Sheppard : Même deux heures si vous voulez.
_Weir : Grand fou va ! (Froidement) Deux secondes, ça suffira.
_Sheppard (à McKay) : Bon ! Le devoir m’appelle. Je vais vous laisser avec votre grande famille.
Il partit du labo pour se rendre au bureau de Weir.
_Sheppard : Qu’y a-t-il pour votre service ?
_Weir : J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle.
_Sheppard : Commencez par la mauvaise.
_Weir : Woolsey revient nous voir.
_Sheppard : Oh non ! Et la bonne nouvelle ?
_Weir : Il vient pour donner des promotions à quelques membres de l’expédition.
_Sheppard : Ce sera bien la première fois qu’il vient pas pour nous faire chier ! Et c’est quoi comme promotions ?
_Weir : Ça, je l’ignore. Il n’a rien voulu me dire. Vous allez m’organiser tout ce bazar. Tout doit être prêt pour demain. Woolsey arrive cet après-midi.
_Sheppard : Pfff ! Y’a des jours où c’est vraiment chiant d’être un responsable.
_Weir : Mouais. J’aurais plutôt dit irresponsable mais bon.
_Sheppard : Quoi ?
_Weir : Exécution !
Et Sheppard dût aller organiser une remise de décorations avec drapeaux, petits fours et tout et tout. Pour l’aider, il alla voir Teyla. Cette dernière été au réfectoire.
_Sheppard : Teyla ! Je vous cherchais partout.
_Teyla (en train de manger des fraises) : J’étais ici.
_Sheppard : Je vois ça. Vous devenez pire que McKay vous savez ?
_Teyla : Je vous signale que moi, je suis enceinte.
_Sheppard : C’est la journée des arguments imparables ou quoi ?
_Teyla : Vous avez besoin de quelque chose ?
_Sheppard : Mouais. Je dois organiser une remise de décoration pour demain.
_Teyla : Vous les faites ici maintenant ?
_Sheppard : Avec le pont intergalactique, tout le monde s’incruste ici maintenant.
_Teyla : Vous exagérez.
_Sheppard : Vous croyez ? Venez avec moi et vous verrez.
Il entraîna la jeune femme jusque sur un embarcadère. Là, ils virent SG1 au grand complet en train de bronzer, de pêcher et de discuter.
_Mitchell : Y’a pas à dire ! Ça change de notre trou à rat !
_Teal’c : En effet.
_O’Neill : Pourriez pas faire moins de bruit non ?
_Vala : C’est vrai ça ! Y’en a qui voudrait dormir !
_Jackson : C’est quand même bien la retraite. Vous aviez raison Jack.
_Sheppard (à Teyla) : Qu’est que je vous disais ?
_Teyla : … sinon, votre truc là.
_Sheppard : La remise des décorations. (Se remettant à marcher vers la cité) Va falloir décorer la salle d’embarquement comme il faut, mettre un buffet et faire venir un traiteur.
_Teyla : Pour le buffet, il suffit de demander à Ronon de nous monter ça. Quand au traiteur, j’ai ma petite idée.
_Sheppard : C’est vrai ?
_Teyla : Je connais un excellent cuisinier.
_Sheppard : Parfait ! Il ne manque plus que la déco.
_Teyla : Pourquoi ne pas faire comme dans votre télé ?
_Sheppard : Pardon ?
_Teyla : Vous savez, l’émission de déco française avec la blonde. Sans la faire venir, vous pourriez déjà faire comme elle.
_Sheppard : Je sais que le budget de l’armée Américaine est honteusement élevé mais pas à ce point là !
_Teyla : Ah bon. C’est pas grave, on va se débrouiller avec ce qu’on a.
_Sheppard : Deux drapeaux qui traînent, un pupitre et c’est mare.
_Teyla : Ce qui serait vraiment bien, ce serait le drapeau de la Terre et celui d’Atlantis.
_Sheppard : Ni l’un ni l’autre n’existe.
_Teyla : C’est vrai. Bah ! Créons-les.
_Sheppard : Ça va être beau encore.
Le lendemain, tout été prêt pour la cérémonie. Woolsey et Weir passaient en revue le travail de Sheppard et Teyla.
_Woolsey : Bonne idée, les drapeaux. Faudra juste les faire homologuer.
_Weir : Je n’arrive pas à croire que vous ayez créé des drapeaux aussi beau.
_Sheppard : C’est le major Lorne qui les a peints.
_Weir : En tout cas, ils représentent bien la Terre et Atlantis.
_Teyla et Sheppard : Mouais.
Il faut dire que le drapeau de la Terre représentait une orange sur fond bleu et le drapeau d’Atlantis, Pégase se prenant une bombe nucléaire.
_Weir : On sent bien la violence des sentiments de l’artiste.
_Teyla : Je dirais plutôt la violence des décisions prises par Sheppard.
Une heure après, la cérémonie commença. Woolsey avait pris place derrière le pupitre qui était situé juste devant la porte.
_Woolsey (à lui même) : Espérons qu’il n’y ait pas d’activation externe. (A l’assemblée) Bonjour chers amis ! En ce jour mémorable, je suis fier de distribuer des décorations à des hommes et des femmes qui ont suent faire preuve de courage et d’abnégation envers leurs patries. Mais ce n’est pas seulement la patrie qui vous en ait reconnaissante, c’est la planète toute entière. Je dirais même plus, l’univers. Univers qui, sans l’expédition d’Atlantis, serait un désert inconnu à nos yeux de Terriens et…
_O’Neill : Abrège !
_Woolsey : Bref : voici les promotions. Pour commencer, je voudrais décerner la médaille du mérite au docteur Elizabeth Weir (on peut dire qu’elle l’aura bien méritée) pour son travail de tous les jours et son incroyable capacité à supporter Sheppard et McKay.
Elizabeth rejoignit Woolsey qui lui passa la médaille autour du cou.
_Tous : Bravo ! Clap clap !
_Weir : Merci, merci. Je voulais remercier tous ceux qui m’aident dans cette tâche surhumaine qu’est de ne pas se suicider quand on bosse avec deux cons pareils : Ronon, Teyla, Beckett et bien d’autres encore.
_Woolsey : Merci docteur. La médaille du régime forcé est attribuée à Groumpf pour ne pas avoir encore tenté de dévorer McKay.
_Tous : Bravo !
_Vache (qui traînait dans le coin) : Meuuuh !
_Groumpf : Merci mes amis. Vous savez, c’est dur de résister devant un tas de viande pareil. Mais je tiendrais bon !
_Woolsey : La médaille du pilote le plus kamikaze du siècle est décernée à Sheppard pour l’ensemble de son œuvre.
_Sheppard : Merci. Je m’engage dès aujourd’hui à faire encore pire la prochaine fois.
_Tous (admiratifs) : Ooooh !
_Woolsey : La médaille du mentor le moins présent de toute l’histoire de la fiction est décernée au général O’Neill.
_Jackson : Il est parti aux toilettes.
_Woolsey : D’accord. La médaille de la bravoure est décernée à Teyla pour son aptitude à rester entourée de trois machos.
_Teyla : Oui. C’est pour ça que dans la série, il y a Keller en plus, pour m’aider.
_Woolsey : En ce qui concerne les promotions à proprement parlé, j’appelle Ronon.
Ronon rejoignit Woolsey.
_Woolsey : Ronon, en vertu de vos dernières frasques dans ces fics, vous êtes promu mascotte officielle d’Atlantis.
_Ronon : Je suis censé le prendre comment ?
_Woolsey : Major Lorne, vous êtes promu décorateur.
_Lorne : C’est ma maman qui va être contente.
_Woolsey : Docteur McKay, vous êtes promu sous chef du petit chef.
_McKay : Je suis déjà sous chef du petit chef.
_Sheppard : Je suis pas petit, c’est Ronon qui est trop grand.
_Woolsey : Et pour finir, colonel Samantha Carter, vous êtes promu nouveau personnage de SGAlternatif.
_Carter : A vie ?
_Woolsey : Non, à l’occasion.
_Carter : Je préfère.
_McKay : C’était pas déjà le cas ?
_Sheppard : Maintenant, c’est officiel.
_McKay : En tout cas, y’a pas à dire : c’était vraiment n’importe nawak ces promotions.
Tout d’un coup, la porte commença à s’activer. Woolsey se retourna, vit les chevrons s’enclencher les uns après les autres et se barra vite fait en portant le pupitre. La porte s’enclencha.
_Weir : Portier ! Que se passe-t-il ?
_Portier : Je ne comprends pas madame ! Elle s’est déclenchée toute seule !
_Weir : Quoi ?!
Puis la porte se désactiva et les lumières se mirent à clignoter avant de s’éteindre complètement.
_Sheppard : Ben heureusement qu’il fait encore jour.
_McKay : Mais ça put ça ! On a plus de courant.
_Ronon : Et alors ?
_Sheppard : Ouais ! Allez changer le fusible.
_McKay : Je vous rappelle qu’on a pas de fusibles, on a un E2PZ, et que sans courant, nous sommes à la merci de tous nos ennemis.
_Woolsey : Et ça arrive toujours quand je suis là !
_Sheppard : Ça arrive tout le temps. Faut pas vous sentir visé.
_O’Neill (par radio) : Elizabeth ! Qu’est ce qu’il se passe encore ?! Je n’ai plus de lumière dans les chiottes !
_Weir : Aucune idée mon général. Nous travaillons dessus. McKay ! Faites quelque chose !
_O’Neill : Carter ! Allez l’aider !
_Carter et McKay : Ben tient !
Ils montèrent rapidement en salle de contrôle afin de trouver d’où pouvez bien venir le disfonctionnement.
_McKay : Je n’arrive pas à entrer dans l’ordinateur !
_Ronon : Ben forcément !
_Tous : …
_Sheppard : Ronon, s’il vous plaît, allez… allez surveiller dehors qu’il n’y est pas un vaisseau ennemi qui arriverait.
_Ronon : Comme vous voulez.
Et il partit.
_Sheppard : Bon. On va pouvoir travailler sérieusement.
_McKay : Mes codes d’accès sont refusés.
_Carter : Les miens aussi.
_Jackson : Vous avez des codes d’accès d’Atlantis vous ?
_Carter : Ben oui. Je suis chef intérimaire.
_Jackson : Ah ben oui. C’est vrai.
_Weir : Mais que se passe t’il bon sang ?!
Soudain, toutes les portes de la cité se fermèrent en même temps tandis que des données apparaissaient sur tous les écrans de contrôles.
_McKay : Merde ! Nos données ! Où qu’elles vont ?
_Carter : Quelqu’un nous pirate ! Il a pris le contrôle de la cité !
_McKay : Et il nous pique nos données ! L’enfoiré !
_Sheppard : Hé mais, c’est grave ça !
_O’Neill (par radio) et Weir (l’applaudissant) : Oui colonel. C’est bien.
_O’Neill : Il ira loin ce petit.
_Weir : Là où mon coup de pied au cul l’enverra.
_O’Neill : C’est bien c’que j’disais.
_Teyla : On fait quoi maintenant ?
_McKay : Il faut débrancher l’E2PZ et réinitialiser tous les ordinateurs.
_Sheppard : Bon ben commencez avec les ordinateurs et moi je m’occupe de l’E2PZ.
_Carter : Et vous comptez y aller comment ?
_Sheppard : Facile. En ouvrant les portes.
_Carter : Comme ça ?
_Sheppard : On arrive toujours à les ouvrir, même quand elles sont verrouillées.
_Carter : Méfiez vous quand même.
_Teyla : Oui. Ça vous est déjà arrivé de vous retrouver coincé dans une porte.
_Sheppard : … je ferais attention. Qui m’aime me suive !
_Teyla : Pas moi, je ne suis pas en état.
_Sheppard : Je voulais dire, à part vous.
_Vala : Moi, je reste avec elle pour m’en occuper, au cas où.
_Jackson : Pas moi, je suis malade quand je voyage et… AATCHI ! TCHA ! AATCHI ATCHA !
_Sheppard : C’est bon, j’ai compris. Teal’c ?
_Teal’c : Il n’y a pas de victoire sans feu et pierre qui roule n’amasse pas chat échaudé.
_Sheppard : En clair ?
_Teal’c : Non.
_Sheppard : Mitchell, mon pote.
_Mitchell : Il faut que l’un de nous deux reste surveiller McKay.
_Sheppard : Y’a déjà Elizabeth, Teyla, Vala, Carter, Jackson et Teal’c pour ça.
_Mitchell : J’ai… j’ai mal au bide.
_Sheppard : Bordel ! Groumpf ?
_Groumpf : Vous voulez rire ?
_Sheppard : Ça coûtait rien d’essayer. (A lui-même) Bande de lâcheurs ! Et Ronon que j’ai viré dehors comme un con !
Et il partit seul à l’assaut de la cité.
_Weir : Sheppard !
_Sheppard (se retournant) : Elizabeth, n’ayez aucune BOUM !
Il venait de se prendre une porte fermée dans la tronche.
_Weir : Je voulais juste vous rappeler qu’il y avait une porte ici qu’on laissait perpétuellement ouverte.
_Sheppard (dégoulinant le long de la porte) : Merci pour l’info. Argh !
_Carter : Ben ça commence bien !

To be continued…
Dernière modification par TheStrayCat le 28 oct. 2014, 21:01, modifié 1 fois.
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Message non lu par mewlantien »

J'aime ! :clap:

J'ai lu trop vite pour le coup de "allez l'aider" et j'ai cru que Weir disait à Carter d'aller aider O'Neill aux chiottes. Mais non :(
Dernière modification par mewlantien le 28 oct. 2014, 21:59, modifié 1 fois.
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

CITATION (mewlantien,Mardi 28 Octobre 2014 21h59) J'ai lu trop vite pour le coup de "allez l'aider" et j'ai cru que Weir disait à Carter d'aller aider O'Neill aux chiottes. Mais non :(
L'aider à quoi ? A la tenir :P ? C'est une idée à creuser :lol:

Sinon merci pour le soutien et à bientôt pour la suite.
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par brian norris »

Je suis définitivement fan de Sheppard. (je l'étais déjà du temps de SGA, je pense que tu as saisi le potentiel du petit, il ira loin ^_^ )
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

Je suis d'accord. Sheppard a un potentiel infini qui n'a malheureusement pas été exploité comme il se doit dans la série.
Mais on peut comptait sur Weir pour l'envoyer loin, très loin :lol:
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

1.16 LA CITÉ D’ATLANTIS (visite guidée)

Précédemment, dans SG Alternatif : Richard Woolsey vient faire un p’tit tour sur Atlantis avec SG1 pour remettre des décorations. Au cours de la cérémonie, quelqu’un pirate le système de la cité et prend le contrôle d’Atlantis. Alors qu’O’Neill se retrouve coincé aux toilettes, Sheppard tente d’aller couper l’E2PZ.

Cité d’Atlantis, toilette du niveau W5, O’Neill attend désespérément les secours dans le noir.
_O’Neill (écrivant sur le papier chiotte à la lueur de sa lampe torche) : Tout est sombre et humide dans ce lieu où le temps s’est arrêté. Les piles de ma torche commencent à faiblir. Je ne sais pas si je vais tenir encore longtemps comme ça. Mes dernières pensées vont à Sam. Et aussi à Sheppard. En fait, en dernière volonté, je voudrais que vous le fassiez fusiller. Merci et Adieu.
_Weir (par radio) : Ça va toujours mon général ?
_O’Neill : On fait aller. Mais je m’emmerde un peu. Où en ait Sheppard ?
_Weir : Aucune idée. On ne peut plus le suivre vu que le scanner de la cité refuse de marcher.
_O’Neill : Ah ben oui, c’est vrai.
_Weir : Je suis sûr qu’il arrivera à couper l’E2PZ et à vous sortir de là.
_O’Neill : Vous en êtes sûr ?
_Weir : Ben, en théorie, oui.
_O’Neill : Et en pratique ?
_Weir : Vous verrez bien. Je vais le joindre par radio pour voir où il est.
Pendant ce temps là, Sheppard avançait dans les couloirs de la cité. Il se retrouva devant une porte fermée, bidouilla les cristaux et parvint à l’entrouvrir. Le passage était mince mais il tenta malgré tout de se faufiler dans l’interstice libre. Il força un peu et passa finalement de l’autre côté.
_Sheppard : La vache ! J’ai trop forcé sur les petits fours moi.
Il couru jusqu’au bout du couloir, s’arrêta devant une autre porte et recommença son manège.
_Sheppard : Y’a vraiment trop de portes ici.
Il pût ouvrir la porte en un peu plus grand que la fois d’avant mais quand il passa, la porte se referma d’un coup. Il plongea en avant et évita de justesse de se faire couper en deux. Puis, il vit devant lui les portes s’ouvrir et se fermer rapidement.
_Sheppard : O.K. Tu veux jouer ma grande ? Pas de problème.
Il s’engagea dans ce parcours du combattant en essayant de passer les portes quand elles s’ouvraient. Au bout de dix mètres, il s’arrêta net devant une porte fermée, attendit, repartit en arrière puis, quand la porte se décida à s’ouvrir, se jeta dessus et passa une fois de plus de justesse. Il roula de l’autre côté et se releva. Soudain, une voix retentie :
_Cité : Alerte ! Alerte ! Intrusion détectée au niveau C7. Niveau de haute sécurité.
_Sheppard : Parce qu’elle cause maintenant ?
_Cité : Elimination de l’intrus enclenchée.
_Sheppard : Quoi ?!
Un système jusqu’à présent inconnu s’enclencha et de petites trappes s’ouvrirent partout dans les murs. Des armes à rayon en sortirent et tirèrent sur Sheppard. Il se remit à courir en évitant les tirs et finit par arriver près d’une sortie qui donnait sur un embarcadère. Il sauta à travers la porte vitrée et alla hors de portée des rayons.
_Sheppard : Mais c’est quoi c’délire ?
_Weir (par radio) : Ici Elizabeth. Vous m’entendez Sheppard ?
_Sheppard : Je vous reçois cinq sur cinq.
_Weir : Où vous en êtes ?
_Sheppard : Niveau C7.
_Weir : C’est tout ?! Mais vous foutez quoi ?!
_Sheppard : J’ai un petit problème avec le système de défense de la cité.
_Weir : On a un système de défense ?
_Sheppard : Figurez vous que je me suis posé la même question.
_Weir : Ah mais ouais ! Le système de défense ! Je l’avais oublié celui là !
_Sheppard : Pardon ?
_Weir : Oui. J’avais demandé à McKay qu’il fabrique un système de défense suite à l’intrusion de Wraiths qu’on avait eu dans la fic du même nom (# 5).
_Sheppard : ET C’EST MAINTENANT QU’VOUS M’LE DITES ?!!!!
_Weir : C’est bon. J’avais oublié, ça peut arriver non ?
_Sheppard : Je rêve ! C’est quand même moi le responsable militaire ici !
_Weir : Et alors ?
_Sheppard : Alors ?! Alors, un système de défense, ça me concerne !!
_Weir : Bon ben vous le savez maintenant. Pas la peine d’en faire un plat.
_Sheppard : Je voudrais parler à McKay.
_McKay : Ouiiiiii ?
_Sheppard : McKay ? Je vais vous tuer.
_McKay : C’était juste pour me dire ça ?
_Sheppard : Non. Vous allez me dire exactement tout ce que vous avez foutu comme armes dans cette bip de cité.
_McKay : Alors. Niveau C7. Aïe ! C’est celui de l’armurerie. Vachement bien protégé celui là. J’y ai mis des armes à rayon mortel qui détecte les gens par émission infrarouge.
_Sheppard : En clair, elles réagissent à la chaleur.
_McKay : Voilà.
_Sheppard : Parfait !
Il se remit en course et retourna dans la cité. A l’intérieur, les tirs reprirent mais Sheppard les évitait tout en sortant une torche que quand tu lui tape le cul, ça fait plein d’étincelles rouges (j’ai jamais su le nom exact). Il l’alluma et la jeta derrière lui. Les armes détectèrent cette concentration de chaleur et visèrent la torche pendant que Sheppard atteignait l’armurerie.
_McKay : Heu… Sheppard ?
_Sheppard : La ferme !
Il entra dans l’armurerie quand une explosion retentie et envoya Sheppard s’écraser dans le couloir. Il se releva légèrement sonné.
_McKay : Sheppard ? Vous êtes toujours en vie ?
_Sheppard : Mais qu’est ce que vous avez encore foutu ?!!!!
_McKay : J’ai miné l’entrée de l’armurerie.
_Sheppard : Vous pouviez pas me le dire avant non ?!
_McKay : J’ai essayé. Enfin, bonne nouvelle. Maintenant que mon piège a explosé, vous pouvez entrer sans risque.
_Sheppard : Ah, ça me rassure !
Il entra à nouveau (mais cette fois ci prudemment), et alla se ravitailler en armes. Il prit du C4, des chargeurs pour le P90, d’autres pour son Beretta et un fusil à pompe. Puis, il ressortit.
_Sheppard : McKay ! Je me dirige vers le secteur suivant. Qu’est ce qui m’attend ?
_McKay : Une trappe dissimulée avec des pics au fond, des fils de nylon qui déclenchent l’envoi de flèches empoisonnées au curare, des pièges à loups un peu partout et un tigre.
_Sheppard : Guêh ?!
_McKay : D’après Ronon, les pièges les plus simples sont souvent les meilleurs.
_Sheppard : …
Pendant ce temps là, Carter tentait de reprendre le contrôle de la cité.
_Carter : Je crois que j’ai quelque chose !
_Weir : C’est quoi ?
_Carter : J’ai localisé d’où venait le piratage. Ce sont les Réplicateurs !
_Weir : C’est intéressant mais…
_McKay : On s’en doutait un peu. Y’avait une chance sur deux avec les Wraiths.
_Carter : Je sais qu’on s’en fout de savoir ça maintenant, mais je suis obligée de passer par là pour reprendre le contrôle.
_Cité : Alerte ! Alerte ! Tentative d’intrusion dans le système !
_Weir : C’est maintenant qu’elle se réveille ?!
_Cité : Intrus détecté en salle de contrôle. Elimination.
_Carter : Hé ! Non !!
De grosses décharges électriques surgirent des consoles et électrocutèrent à moitié Carter.
_McKay : Sam ! Est ce que ça va ?!
_Carter (complètement noircie) : Ggggh.
_Sheppard (par radio) : McKay ? J’ai franchi la trappe, passé les flèches, évité les pièges à loups et éliminé le tigre. Je fais quoi maintenant ?
_McKay : Deux s’condes ! On a plus grave comme problème là !!
_Sheppard : Ah ?
_McKay : On a perdu Carter !
_Sheppard : Où ça ?
_McKay : Mais vous êtes complètement con ou quoi ?!!!
Retour sur Sheppard : il était en sang, son uniforme en lambeaux et des traces de griffures partout sur le corps.
_Sheppard (la voix lasse) : Juste un peu fatigué.
_McKay : La pauvre Sam s’est à moitié faite griller !
_Sheppard : Oh. Mince. Sinon, je fais quoi maintenant ?
_McKay : Bon. Il n’y a plus rien jusqu’à la salle de l’E2PZ. Là bas par contre, il y a un tank automatisé devant l’entrée.
_Sheppard : Mais comment vous faites ?
_McKay : C’est ça l’talent !
_Weir : Sheppard ! En passant devant les toilettes, si vous pouviez en faire sortir O’Neill.
_Sheppard : Ouaich.
Il repartit dans les couloirs puis finit par arriver aux toilettes.
_Sheppard : Mon général ?
_O’Neill : Troisième cabine en partant de la droite.
_Sheppard : Planqué vous mon général.
_O’Neill : Hein ?
PAN !! Sheppard tira avec le fusil à pompe dans la porte. O’Neill eut juste le temps de balancer sa jambe gauche et ses bras du côté droit. Sheppard recommença à tirer et ravagea tout le côté droit de la porte. Ensuite, il tira le côté qui restait pour faire sortir O’Neill.
_Sheppard (faisant la révérence) : A vot’ service, mon général.
_O’Neill : Rappelez moi de vous faire pendre haut et court quand tout sera fini.
_Sheppard : Oui mon général.
_O’Neill : Bon ! Il faut aller couper l’E2machin maintenant, c’est ça ?
_Sheppard : Avant, il faudra qu’on se débarrasse d’un tank automatique.
_O’Neill : Ouais. D’accord. Un tank, normal. Vous avez du C4 ?
_Sheppard : Je ne sors jamais sans C4.
_O’Neill : Pas étonnant que vous ne restiez jamais longtemps avec la même femme vous. Enfin bon. On va le faire exploser ce tank.
_Sheppard : Vous avez un plan mon général ?
_O’Neill : Un super plan ! Pendant que vous occuperez les canons, je poserais le C4.
_Sheppard : J’le sens pas là.
Une demi-heure après, une formidable explosion se fit entendre jusque dans la salle de contrôle.
_Weir : C’était quoi ça, encore ?!
_McKay (par radio) : Sheppard ? Vous m’entendez ? Sheppard !!
_Radio : …
_Weir : Général O’Neill ?
_Radio : …
_Jackson : Jack ?!
_Radio : …
_Weir : Non mais c’est bon ! On avait compris !
_Jackson : Ouais mais je disais rien depuis le début.
_Weir : …
_Teyla : Comme moi. Du coup : Mon Dieu ! Ils ne répondent pas !
_Tous : …
_Teal’c : Vous croyez que… ?
_McKay : Oh non ! Ce serait trop horrible ! Pas Sheppard !
_Weir : Soyez fort Rodney.
_McKay : Vous ne vous rendez pas compte ! Il m’a planqué ma collection de CD de Natacha Saint Pierre ! Comment je vais les retrouver, moi, maintenant ?! OUIN !!
_O’Neill : Huuum. Ma tête. C’est quoi ce bruit ?
_Weir : Mon général ? Que s’est il passé ?
_O’Neill : J’ai réussi ! J’ai fait exploser votre tank, McKay !
_McKay : Mon beau tank. Et Sheppard ?
_O’Neill : Attendez, je regarde. Ah ben non. Lui, j’ai pas réussi à le faire exploser. Par contre, il ne pourra pas vous répondre avant une bonne heure.
Dans le couloir, la moitié des murs s’étaient écroulés. Sheppard gisait sous les décombres.
_McKay : Ça, c’est pas grave ! Allez débrancher l’E2PZ.
_O’Neill : PARDON ?!!!!
_McKay : Heu… s’il vous plaît ?
_O’Neill : J’préfère !!
O’Neill escalada les gravats et alla débrancher l’E2PZ.
_O’Neill : Ça y est !
_McKay : Vous êtes sûr ?
_O’Neill : Je sais quand même sortir ces trucs de leurs machins !
_McKay : C’est drôle : ça ne fait rien. Les consoles fonctionnent toujours.
_O’Neill : Vous trouvez ça drôle vous ?!
_McKay : Ben…
_Carter (qui a repris ses esprits) : Les générateurs à Naquadah. Il faut aussi les débrancher.
_O’Neill : Vous avez encore combien de sources d’énergie ?
_McKay : Quatre générateurs à Naquadah, une station géothermique sous-marine, une mini centrale nucléaire et des éoliennes sur les sommets des tours de la cité.
_O’Neill : Mais on s’en sortira jamais !
_McKay : Exacte !
_Carter : Il rigole ! On va s’en sortir ! Il y a un moyen de tout arrêter d’un coup.
_O’Neill : Vous avez un disjoncteur ?
_Carter : Non. Mais on a le fauteuil de contrôle. En ce moment, il est justement branché sur les générateurs.
_O’Neill : Génial. Il est où ?
_Carter : Alors. Vous prenez le couloir A6, vous montez au troisième étage, vous longez le couloir C11, vous redescendez de quatre étages, vous traversez un placard à balai, vous remontez par les escaliers jusqu’au sommet de la tour (il n’y a pas de cabine de téléportation ici), vous empruntez une passerelle suspendue au dessus du vide, vous tombez de dix étages et vous êtes arrivé.
_McKay : Sur votre chemin vous devrez éviter des trous dissimulés, des armes, une horde de chiens sauvages, plusieurs champs de mines, un canon à balayage, des lasers, Ronon, encore des armes, un mammouth et une tribu de Jivaros.
_O’Neill : Vous n’auriez pas un chemin plus simple ?
_Carter : Peut-être en passant par l’extérieur.
_McKay : La baie à Jumper !
_Carter : Mais oui ! Général, passez plutôt par le couloir B798, prenez le troisième conduit d’aération que vous trouverez, rampez sur deux cents mètres et ressortez dans le couloir K235. Là, vous trouverez l’entrée des égouts. Descendez en bas, nagez jusqu’à la sortie et vous plongerez dans la baie des Jumpers. Vous trouverez un canoë. Prenez le et pagayez pour vous rendre de l’autre côté de la cité.
_McKay : Faites gaffe, y’a des requins.
_O’Neill : STOP !!!! Je vais me démerder.
Il alla dégager Sheppard et lui mit de grandes claques dans la figure.
_O’Neill : Allez ! Debout !
_Sheppard : Hein ? Quoi ? Où suis-je ?
Il entrouvrait les yeux avec difficulté.
_Sheppard : C’est toi chérie ?
Il tâta les mamelons de son général.
_Sheppard : Ha ben non. Celle là a pas de seins.
O’Neill lui mit une patate qui l’envoya voler dans les décombres.
_O’Neill : Mais quel pervers celui là !
_Sheppard (se relevant) : C’est vous mon général ? Que s’est il passé ?
_O’Neill : J’ai débranché l’E2PZ mais ce n’est pas suffisant. Il faut aller au fauteuil de contrôle pour tout déconnecter.
_Sheppard (réfléchissant sur le chemin à prendre) : Le fauteuil de contrôle… le fauteuil de contrôle (il se décomposait à vu d’œil). Putain ! Le fauteuil de contrôle.
_O’Neill : Vous n’auriez pas un chemin simple, sans Jivaros ni lasers ?
_Sheppard : Hum. J’en ai bien un mais le début sera dur.
_O’Neill : Essayons.
Dans la salle de contrôle, McKay et Carter s’étaient remis au travail. Ils tentaient par tous les moyens d’éliminer la menace.
_Carter : Il doit utiliser un cheval de Troy ou une merde dans le genre.
_McKay : Vu que l’auteur n’y connaît rien en piratage, la conversation va s’annoncer passionnante.
_Carter : Fait beau hein ?
_McKay : Oui. C’est bien sans la lumière.
_Carter : Oui. C’est joli la lumière du jour à travers les vitres.
_McKay : Voilà, voilà.
_Carter : Oui.
_Woolsey (gueulant) : Mais vous allez trouver une solution oui ou merde ?!!!!
_Weir : Non mais ça va pas non ?
_Teyla : Qu’est qui vous prend de gueuler comme ça ? Je vous rappelle que je suis enceinte et que je subie suffisamment de stress comme ça !
_Woolsey : Ben, depuis le début de cette histoire, je vous avez pas encore crisé dessus. Ça aurait bien été la première fois dans toute l’histoire de Stargate.
_Teyla : C’est pas une raison.
_Jackson : Ouais ! Ça se fait pas de gueuler à côté d’une femme enceinte !
_Teal’c (se penchant bien prêt de Woolsey) : En effet.
_Vala : Sale petit bonhomme !
_Carter : Top délire l’insulte !
_Vala : Je la refais : sale petit bonhomme sans envergure qui racle les fonds de lavabos à la recherche d’amis !
_Carter : C’est mieux.
_Woolsey : Mais heu !
_Weir : Allez ! Ouste ! Allez vous cacher !
_Vala : Qu’on ait plus à voir votre sale face de rat à lunette !
_Carter : On va se calmer un peu là.
_Jackson : Monstre !
_Teal’c : En effet.
_Woolsey : Bouh ouh ouh !
_Jackson : Non mais quelle honte !
_Vala : Vous allez bien Teyla ?
_Teyla : Je ne sais pas trop. Je… je me sens mal.
_Carter : C’est pas vrai ! Vite ! Des sels !
McKay lui tendit une boîte de sel de mer.
_Carter : J’ai dit « DES sels », pas « DU sel ».
_McKay : C’est tout ce qu’il y a dans cette salle.
_Vala : Essayez avec du poivre.
_McKay : Pas con. Tenez Sam.
_Carter (prenant le poivrier que lui tendait McKay) : Vous avez vraiment tout ce qu’il faut quand il faut vous.
Elle secoua le poivrier au dessus de Teyla.
_Teyla : AAATCHI !!!
_Carter : Ça va mieux ?
_Teyla : Oui.
_Weir : C’est que ça marche en plus !
_Carter : Ça réveille aussi bien.
Dans les couloirs de la cité, Sheppard et O’Neill continuaient leur folle course poursuite. Ils couraient comme des dingues, évitant les trappes et dégommant les armes à rayon et les lasers quand ils sortaient des murs. Sans oublier qu’ils devaient encore galérer sur les portes qui ne s’ouvraient pas facilement.
Revenons à la salle de contrôle où le temps passait.
_Mitchell : Qu’est ce qu’on s’emmerde !
_Teal’c : En effet.
_Mitchell : On aurait peut-être dû y aller aussi.
_Teal’c : Pas à ce point là.
_O’Neill (par radio) : Nous sommes arrivés au fauteuil.
_Weir : Déjà ? Vous avez fait vite.
_O’Neill : Disons que… Sheppard connaissait un raccourci.
_Carter : Vous êtes passés par la baie à Jumper ?
_O’Neill : Non. Par le hangar à Jumper.
_Tous : …
Dans la salle du fauteuil, O’Neill et Sheppard se tenaient debout à côté du fauteuil. Derrière eux, un Jumper était encastré dans le mur. Mur qui s’était en partie écroulé ainsi que les trois quart du couloir qui menait à la salle.
_McKay : Que l’un de vous deux daigne poser son postérieur haut gradé sur le trône afin d’accéder au système électrique. Merci d’avance.
_Sheppard : Je vous en pris mon général.
_O’Neill : Je n’en ferais rien. C’est vous le héros quand même.
_Sheppard : Merci mon général.
_O’Neill : Que vous serviez au moins à quelque chose.
_Sheppard (faisant la moue) : … bien sûr, mon général.
Il alla s’asseoir dans le fauteuil et pût enfin se connecter au système. Il coupa tout ce qui lui tomba sous la main.
_McKay : Ça y est ! Vous avez réussi ! Tout s’arrête !
_Carter : On va pouvoir réinitialiser le système.
_O’Neill et Sheppard : Pas trop tôt !
Trois jours plus tard, Carter et McKay avaient terminé de réparer les dégâts. La cité était à nouveau sous leur contrôle et le programme pirate trouvé et éliminé. Weir et Carter raccompagnaient Woolsey qui rentrait avec le reste de SG1.
_O’Neill : Vous êtes sûr de vouloir rester ici Sam ?
_Carter : J’ai pas trop le choix.
_O’Neill : Désolé.
_Weir : Bon retour monsieur Woolsey. J’espère que vous ne nous en voulez pas trop pour l’engueulade. Vous savez ce que c’est : le stress.
_Woolsey : Comme d’habitude quoi.
_Weir : Vous êtes un chic type de ne rien dire au comité.
_Woolsey : J’ai jamais dit ça.
_Weir : Merci monsieur Woolsey !
_Woolsey : …
_O’Neill : Bye tout le monde !
Et ils traversèrent la porte.
Sur une terrasse, Sheppard regardait l’océan quand McKay et Teyla le rejoignirent.
_McKay : Vous voilà vous.
_Sheppard : Quoi encore ?
_Teyla : Nos invités sont partis.
_Sheppard : Chouette.
_Teyla : Vous allez bien ?
_Sheppard : Je prendrais bien des vacances en fait.
_McKay : Allez y ! Vous les avez bien méritées !
_Teyla : Vous devriez retourner sur Terre vous ressourcez un peu.
_McKay : La Floride, c’est sympa en cette saison.
_Sheppard : La mer ? J’en ai un peu mare de la flotte. Je vais plutôt aller à la montagne.
_McKay : C’est bien aussi. Y’a plein de marmottes au printemps.
_Sheppard : Ça me reposera.

THE END
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par mewlantien »

"Les pièges les plus simples sont souvent les plus efficaces." :rolleyes:
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Message non lu par TheStrayCat »

L’idée de base, c’était un trip sur l’île du plaisir dans les 12 travaux d’Astérix. Niveau histoire, je me suis dis que ça faisait longtemps que je n’avais pas fait de bonne vieille mission d’exploration. Je suis donc revenu aux sources de Stargate.

1.17 EXPLORATION

Cité d’Atlantis, salle de contrôle, 8h56 a.m. Le docteur Weir est en contact radio avec Sheppard.
_Sheppard (par radio) : Et là, vous voyez, c’est encore une marmotte.
_Ronon (qu’en a rien à foutre) : Passionnant.
_Sheppard : Et là, une famille de marmottes.
_Ronon : Vous avez passé vos vacances à photographier des marmottes ?
_Sheppard : J’vois pas trop ce qu’on peut faire d’autre dans les Pyrénées au printemps.
_Weir : Bon ! C’est pour aujourd’hui ou pour demain ?!
_Sheppard : On attend McKay pour décoller.
_Weir : Mais qu’est ce qu’il fout ?!
_Sheppard : J’avais demandé à Teyla qu’elle le prévienne qu’on partait en mission. Comme elle avait rendez vous avec Beckett, elle a fait passer le message à Ronon, qui l’a fait passer à Carter, qui l’a fait passé à Lorne, qui l’a fait passer à Zelenka, qui me l’a fait passer.
_Weir : En gros, personne ne lui a dit.
_Sheppard : Si. Moi. Ce matin.
_Weir : …
_Sheppard : Ah ? Ça y est ! Il arrive !
McKay venait de s’engouffrer dans le Jumper. Il se tenait debout sur le seuil de la cabine de pilotage.
_McKay : Merci de m’avoir prévenu !
_Sheppard : On décolle.
Le Jumper s’éleva avec un angle et McKay, qui n’était pas accroché, tomba et roula en arrière pour finir par s’écraser contre le sas.
_McKay : Nom de D… !!
_Sheppard : Accrochez vous voyons.
Le Jumper descendit en salle d’embarquement et passa la porte des étoiles. De l’autre côté, ils ressortirent sous l’eau puis, Sheppard prit de l’altitude et sortit de l’océan de la planète.
_Sheppard : Marrant ! Leur porte est sous la flotte !
_McKay (qui paniquait un peu) : Vous trouvez ça drôle vous ?! Tiens ? Qu’est ce que c’est ?
Il ramassa les photos de marmottes.
_Sheppard : Mes photos de vacances.
_McKay : Ça avait l’air drôlement sympa !
_Sheppard : Ça l’était, oui.
_Ronon : …
Sheppard enclencha les détecteurs du vaisseau.
_Sheppard : McKay, surveillez l’écran.
_McKay : Je cherche quoi ?
_Sheppard : N’importe quoi d’intéressant. On fait de l’exploration.
_McKay : Ça faisait longtemps qu’on était pas partit en exploration comme ça.
_Sheppard : C’est vrai ! Ça me manquait un peu je dois dire.
_McKay : Moi aussi. La joie de la découverte ! Je me demande ce qu’on va bien pouvoir trouver ici.
_Ronon : Des ennuis, comme d’habitude.
_Sheppard : Vous pourriez pas positiver un peu de temps en temps ?
_Ronon : Mais je positive ! Si je négativais, j’aurais parlé de catastrophes.
_Sheppard et McKay : …
_McKay : Oh ! Là, là, là !
_Sheppard : Vous pourriez arrêter de chanter ?
_McKay : Mais je ne chante pas !
_Sheppard : Ben quoi alors ?
_McKay : J’ai détecté des signes de vie.
_Sheppard : Vous pouviez pas le dire avant ?
_McKay : … descendez de 20° vers l’ouest.
_Sheppard : C’est parti !
_McKay : J’ai dit à l’ouest ! C’est l’est par là !
_Sheppard : Vous êtes sûr ?
_McKay : Allez à gauche.
_Sheppard : Vous en avez de bonne vous ! L’ouest, l’est. Qu’est ce que j’en sais où ça se trouve moi, sur une autre planète !
_Ronon : Déjà que vous le savez pas sur Terre.
_Sheppard : Ça lui arrive de fermer sa gueule à la Teyla ?
_Ronon : Ça dépend de qui elle parle.
_Sheppard : Et vous McKay, arrêtez de rire !!
_McKay : Mrrfft ! Oui mon colo oh oh ! Mon colonel. On arrive en vu d’un village.
Sheppard posa son Jumper derrière un bosquet d’arbre et le trio infernal en descendit. Ils traversèrent le bosquet et pénétrèrent dans le village. Tandis qu’ils marchaient, les autochtones les dévisageaient craintivement.
_Sheppard (s’adressant à n’importe qui) : Bonjour ! Nous sommes des explorateurs et nous ne vous voulons aucun mal.
Un homme s’approcha d’eux :
_Homme : D’où venez vous ?
_Sheppard : Heu… ben… d’une autre planète.
_McKay : On est passé par la porte des étoiles, sous l’océan.
A ces mots, tous les gens présents s’agenouillèrent devant l’équipe.
_Homme (le même que t’à l’heure) : Hosanna ! Les Dieux sont revenus ! Bénit soit les Dieux !
_Tous : Bénit soit les Dieux !
_Sheppard : Hé oh ! Non ! On est pas…
_McKay (tout bas) : Allez, Sheppard.
_Sheppard : Quoi ? Non mais ça va pas la tête !
_McKay : Y’a des jours où vous êtes vraiment pas drôle.
_Homme : Bénit soit les Dieux ! Permettez moi de présenter ma misérable personne : je m’appelle Malturon.
_Sheppard : Enchanté. Moi c’est Sheppard et voici McKay et Ronon.
_Malturon : Bénit soit les Dieux ! Vous êtes venu nous protéger des Wraiths ?
_Sheppard : Pas exactement. En fait, nous ne sommes pas des Dieux.
_Malturon : Bénit soit les Dieux, c’est impossible ! Si vous venez de l’océan, c’est que vous êtes des Dieux ! Obligé !
_Sheppard : Ah bon ?
_Malturon : Bénit soit les Dieux oui ! Sinon, comment vous auriez fait pour remonter à la surface ? C’est impossible pour des humains de nager à 500 mètres de profondeur.
_McKay : Il a pas complètement tord.
_Sheppard : Mais il y a une explication ! Nous avons la technologie nous permettant de nager aussi profondément.
_Malturon : Bénit soit les Dieux ! Technologie ? Quel est ce mot ?
_McKay : Ben on est pas sorti !
_Sheppard : Vous pourriez arrêter avec vos « Bénit soit les Dieux » ?
_Malturon : Si vous voulez. C’est juste une expression vous savez. Comme « Bénit soit les Dieux mon pote ! » Ou encore « Bénit soit les Dieux mais ne se ressemble pas » etc…
_Sheppard : …
_Ronon : J’essayerais bien un truc. Hé man ! Moi je viens de Sateda ! Tu connais ?
_Malturon : Sateda ? Serait ce le paradis immortel des Dieux ?
_Ronon : C’est pas grave.
_Sheppard : Ecoutez Malturon. Nous sommes de simples humains comme vous. Et nous sommes juste venu explorer le coin.
_Malturon : Naaan ! Vous m’faites marcher ! C’est pour tester ma foi pas vrai ? J’ai bon ?
_Sheppard : Mais non. Nous, tout ce qu’on voulait, s’était juste explorer et…
_Malturon : Vous êtes dur quand même.
_Sheppard : On voulait juste… pas des Dieux… juste des putains d’explorateurs à la con… Bouh ouh !
_McKay : Vous craquez déjà ?
_Ronon : Courage Sheppard.
_Malturon : La joie me fait oublier la bienséance ! Venez mes Dieux !
Et il partit vers un petit palais. Sheppard, McKay et Ronon le suivirent. Ils pénétrèrent dans un intérieur luxueusement décoré.
_Malturon : C’est le palais céleste, la résidence des Dieux. Nous l’entretenions en attendant votre retour. Êtes vous satisfait ?
_McKay : C’est très joli.
_Ronon : Et ça à l’air confortable.
_Sheppard : Profiteurs !
_Malturon : Je vais vous laisser vous reposer. Vous avez tout ce que vous voudrez à disposition. Si vous désirez quoi que ce soit, appelez les servantes.
Et il disparu derrière une énorme porte qui se refermait sur nos héros.
_McKay (admirant les formes des servantes) : Je sens que je vais me plaire ici !
_Ronon : Et votre copine ?
_McKay : Vu que de toute façon, j’en profiterais pas…
_Sheppard : Bon ! Il serait peut-être temps de reprendre la situation en main !
_Ronon : Qu’est ce que vous proposez ?
_Sheppard : Allons faire un tour.
Il voulu aller ouvrir la porte mais un garde se mit en travers de son chemin.
_Sheppard : Je veux sortir.
_Garde : Malturon nous a donné l’ordre de ne pas vous laisser sortir.
_Sheppard : C’est quoi c’délire ?!
_Garde : Les Dieux doivent rester au palais céleste, c’est comme ça.
_McKay : Finalement, je veux plus être un Dieux.
_Sheppard (rejoignant ses amis) : Ben nous v’là bien !
_Ronon : Je défonce tout ?
_Sheppard : On va d’abord essayer doucement. Cherchons une autre sortie.
Et les trois hommes se mirent à se balader de long en large à travers la vaste pièce à la recherche d’une hypothétique sortie. Sheppard et McKay sondaient les murs en cognant légèrement dessus et Ronon regardait derrière tous les rideaux. Les gardes et les servantes les regardaient bizarrement.
_Servante : Vous avez besoin de quelque chose ?
_Sheppard : Y’aurait moyen d’avoir la paix ?
_Servante : Pardonnez moi. Je ne dis plus rien.
_McKay : Hé ! Sheppard ! Vous pourriez les occuper les demoiselles !!
_Sheppard : Vous, y’a des jours où vous devenez vraiment glauque.
_McKay : Vous faites pas priez en plus !
_Sheppard : Pas devant vous ! Je peux pas !
_McKay : Si c’est que ça qui vous gène !
_Ronon : Vivement que Teyla revienne !
Sur ce, Malturon revint les voir.
_Malturon : Tout va bien ?
_Sheppard : Non ! On a pas le droit de sortir ! Qu’est ce que ça veut dire ?!
_Malturon : Hum. Voyez vous, les habitant de cette planète croivent dur comme fer qu’un jour, les Dieux reviendront pour détruire les Wraiths.
_Sheppard : Mais nous ne sommes pas des Dieux bordel !
_Malturon : Les anciens textes disent que les Dieux sortiront de l’océan, guidaient par leurs prêtresses. Et c’est ce que vous avez fait.
_Sheppard : On a pas vu de prêtresses.
_Malturon : Vous êtes des Dieux vraiment étranges. Mais qu’importe ! Vous resterez enfermé ici afin de nous protéger !
Et il repartit un peu furax.
_Sheppard : V’là l’délire encore !
_McKay : Je me plaindrais auprès du syndicat des Dieux ! Vous avez vu comment il nous traite ?
_Ronon : Je défonce tout.
_Sheppard : Le mur du fond. Il sonne creux.
_Ronon : Bien reçu.
Ronon couru vers le fond de la salle, sortit son flingue et tira trois ou quatre fois dans le mur. Puis il passa à travers le trou formé en donnant des coups de pied afin de l’élargir. Les deux autres se barrèrent à sa suite.
_Sheppard : Bye les gogos !
Les gardes se jetèrent à leur poursuite dans ce qui semblait être un tunnel. Le tunnel déboucha dans une forêt. Les gardes sortirent à l’air libre mais ne trouvèrent pas la moindre trace des fuyards. Finalement, ils continuèrent leur route dans la forêt et disparurent. A la sortie du tunnel, Ronon descendit d’un arbre tandis que McKay se relevait de derrière un buisson.
_McKay : Pas bête le coup de se planquer.
_Ronon : Merci.
_McKay : Où est Sheppard ?
_Ronon : Il était avec moi dans l’arbre. (S’approchant de l’arbre et le secouant) Hey ! Sheppard ! Ils sont partis !
_Sheppard : Deux secondes ! J’ai la sangle de mon P90 coincée… et arrêtez de secouer cet arbre ou je vais AAAAAAHH !! BOUM !!
Sheppard venait de se gaufrer par terre.
_Sheppard (se relevant d’un bond) : Tout va bien ! Même pas mal ! On y va ?
_McKay (septique) : On vous suit.
Sheppard se mit en marche en boitant et en se tenant le bas du dos (pas là où vous croyez, juste au dessus). Ils avançaient dans la forêt à la recherche de leur Jumper. A un tournant, ils tombèrent sur un ensemble de maisons. L’endroit était désert.
_McKay (regardant son détecteur) : Aucun signe de vie dans les parages.
_Sheppard : Allons jeter un coup d’œil.
_McKay : Vous y tenez vraiment ?
_Sheppard : On est là pour explorer je vous rappelle.
_McKay : Je croyais qu’on avait dépassé ce stade là et qu’on en était au stade « sauve qui peut ».
_Sheppard : Ça n’a pas encore tourné à la catastrophe donc, on continue l’exploration.
_McKay : Qu’est ce qui vous faut à vous ?!
Ils entrèrent dans l’une des maisons abandonnées. En réalité, ce n’était pas une maison mais une bibliothèque. McKay prit quelques livres au hasard et les feuilleta.
_Sheppard : Ce doit être un ancien village et les gens auraient déménagé.
_Ronon : Ou s’en servent ils comme sorte d’annexe. C’est pas si pourri que ça.
_Sheppard : C’est vrai. McKay ? Votre avis ?
_McKay : Aucune idée. En tout cas, il y a toute leur histoire ici.
_Sheppard : Ah bon ?
_McKay : Oui. (Montrant un livre) Voici leur bible. C’est l’ouvrage le plus important. On dirait un livre d’Histoire.
_Sheppard : Racontez.
_McKay : Hum, voyons voir. Ah ! Il est écrit qu’il y a 1000 ans de ça, un gigantesque cataclysme changea la face du monde. En clair, une météorite est tombée et ça a provoqué un chamboulement de toute la croûte terrestre. Les continents ont changé de places et de formes et des nouveaux océans se sont créés.
_Sheppard : Sacrée météorite !
_McKay : Ça devait être un morceau de lune qui passait par là. Mais suite à cette catastrophe, la ville qui abritait ces fameux Dieux fût engloutie.
_Sheppard : Comme Atlantis ! Marrant !
_McKay : Pas exactement mais bon. La porte des étoiles est restée sous l’eau et les gens sont depuis persuadés que les Dieux ressortiront de là un jour où l’autre.
_Ronon : C’était qui ces Dieux ? Des Anciens ?
_McKay : Non, trop récent. Il est écrit que les Dieux habitaient une cité qui fût détruite pendant le cataclysme. C’était de cette cité qu’ils protégeaient la planète en envoyant des boules de lumière sur les Wraiths.
_Sheppard : Ce serait des gars qui avaient le gène des Anciens ?
_McKay : Ça y ressemble. Et ils se seraient fait passer pour des Dieux. Quoi qu’il en soit, à présent, la technologie des Anciens a disparu et c’est pas leur joli temple de remplacement qui les protégera.
_Ronon : Il faudrait leur dire.
_Sheppard : Ben bon courage !
_Ronon : Et les prêtresses ?
_McKay : Huum… (Il feuilletait les pages) P, p, pacificateur, pétomane, pharisien, porte. Ah ! Prêtresses ! Ce sont des femmes qui vivent sur une île au milieu de l’océan. Pas loin de la porte en fait.
_Ronon : …
_Sheppard : On ne les a ni vu, ni détecté quand on est arrivé.
_McKay : C’est bizarre en effet.
_Sheppard : Si on allait les voir ?
_McKay : J’le sens pas là.
_Ronon : C’est bon McKay ! Je suis là.
_McKay : Si vous restez près de moi, ça ira.
_Ronon : Mais oui.
Et ils repartirent chercher leur Jumper. Quand ils arrivèrent près du bosquet, ils durent à nouveau se planquer. Des villageois avaient trouvé le vaisseau et le surveillaient. Malturon était là aussi en train de parler avec un des villageois.
_Malturon : Aucune trace des Dieux Sendia?
_Sendia : Aucune Malturon. C’est avec ça qu’ils sont arrivés ?
_Malturon : Oui.
_Sendia : Mais alors, ce ne sont peut-être pas des Dieux ?
_Malturon : Si ce ne sont pas des Dieux, les prêtresses s’en occuperont.
Dans leur coin, Sheppard, McKay et Ronon n’avaient pas perdu une miette de la conversation.
_Sheppard : C’est décidé ! On va aller s’expliquer avec ces bonnes femmes !
Ils repartirent à pieds vers la plage. Le chemin fût long et barbant, surtout avec McKay.
_McKay : C’est encore loin Sheppard ?
_Sheppard : Oui.
_McKay : J’ai faim ! Et j’ai soif aussi !
_Sheppard : Bouffer vos rations.
_McKay : J’ai envi de faire pipi !
_Sheppard : Vous avez cinq secondes.
_McKay : J’ai mal aux pieds ! C’est trop loin !
Sheppard fit une gueule pas possible pendant qu’une énorme goutte de sueur apparaissait à côté de sa tête. Il saisit la goutte et frappa McKay avec.
_Sheppard : C’EST FINI OUI ?!!!!
_McKay (une grosse bosse sur le crâne) : AÏEUH !!
On ne l’entendit plus jusqu’à la plage.
_Ronon : Et maintenant ?
_Sheppard : Il y a un bateau là bas. Prenons le.
Ils allèrent au bateau, le poussèrent et grimpèrent dedans. C’était un bateau à rames et bien sûr, devinez qui s’y est collé.
_Ronon (ramant) : J’espère que c’est pas trop loin quand même.
McKay regardait son détecteur, puis une carte qu’il avait ramené de la bibliothèque mais désespérait.
_McKay : Fait chier !
_Sheppard (tenant le gouvernail) : Où je vais ?
_McKay : D’après la carte, continuez tout droit.
_Sheppard : Et d’après votre détecteur ?
_McKay : Allez à gauche, puis à droite sur deux cent kilomètres, remontez à dix mille pieds et vous y êtes.
_Sheppard : En gros, il déconne.
_McKay : Il doit y avoir un champ magnétique qui le perturbe.
_Sheppard : Le pauvre.
Soudain, des voix cristallines s’élevèrent dans les airs en un chant majestueux. Les trois hommes devinrent tout d’un coup fascinés par ces voix divines. Ronon se mit à ramer si vite qu’il transforma le bateau à rames en hors board. Sheppard continuait à tenir la barre tandis que McKay s’accrochait sur les bords. Le bateau alla ainsi s’exploser sur l’île. Il éclata sous le choc et nos héros atterrirent au milieu des fleurs, complètement euphoriques. Une magnifique femme aux longs cheveux noirs s’approcha d’eux.
_Femme : Bienvenue sur l’île du plaisir, beaux guerriers.
_Sheppard (s’étant relevé et lui faisant déjà le baise-main) : Bonjour, colonel John Sheppard, pour vous servir.
_Femme : Je suis la grande prêtresses de l’île du plaisir. Suivez moi, beaux guerriers.
Les trois hommes la suivirent en bavant sur son postérieur. Ils arrivèrent dans un endroit vraiment charmant où se trouvaient d’autres femmes, une fontaine de vin et toutes sortes d’oiseaux colorés qui chantaient. La grande prêtresse et une autre femme firent s’asseoir Sheppard sur un coussin et commencèrent à se frotter contre lui. Deux autres femmes firent de même avec McKay, et pareil pour Ronon.
_Grande prêtresse : Reposez vous. Nous sommes là pour accomplir tout vos désirs.
_Sheppard : Intéressant.
_Femme (à Sheppard) : C’est un tel honneur de recevoir nos Dieux.
_Grande prêtresse : On vous a vu sortir de l’eau.
_Sheppard : Oui ? Ben oui. Ooooh ! Mademoiselle ! C’est mon genou ça.
_Femme (à McKay) : Que désires tu, beau guerrier ?
_McKay : Manger !
_Femme (interloquée) : Manger ?
_McKay : Ben oui !
_Femme : Une prêtresse de l’île du plaisir te demande ce que tu désires, et tu désires… manger ?
_McKay : Hé ! Faire du bateau et tout ça, ça me donne faim à moi.
_Femme : Soit, soit. Nous avons du nectar et de l’ambroisie.
_McKay : Du quoi ? Ah non ! Moi, je veux du veau.
_Femme : Mais… il n’y a pas de veau ici.
_McKay : Y’a pas d’veau ? Je vais pas bouffer ces cochonneries !
_Femme : Des cochonneries ? Mais ce sont les mets des Dieux ! Vous êtes des Dieux oui ou non ?
_McKay : Ben on est p’t’être des Dieux mais nous, on mange du veau !
_Femme (le chopant par le col) : Non mais dis donc le gros ! Tu crois p’t’être qu’on va te faire la cuisine ?!
_Femme n°2 : Le ménage ?!
_Femme n°3 : La vaisselle ?!
_Femme n°4 : Les pantoufles ?!
_Femme n°1 (lui montrant le chemin de la sortie) : Allez hop ! Du balai !
_McKay (se barrant) : Et comment que je m’en vais ! Pas de veau ! Et elles osent appeler ça l’île du plaisir ! Sheppard ! Ronon ! Venez ! On s’en va ! C’est une gargote ici !
Apparemment, l’étrange sortilège ne faisait plus effet sur McKay.
_McKay : Ronon !! Sheppard !!
Ronon, en entendant McKay, se réveilla lui aussi et se leva. Sans trop réfléchir, il chopa Sheppard par la veste et le traîna jusqu’à la mer. Là, il le balança dans l’eau mais ce dernier semblait ne pas vouloir partir.
Trois heures après, ils atteignirent enfin la plage de départ. Ronon continuait de traîner Sheppard qui pleurait et McKay s’accrochait aux jambes de Sheppard. Teyla et Lorne les attendaient.
_Teyla : Ben ? Qu’est ce qui s’est passé ?
_Ronon : Qu’est ce que vous faites là vous ?
_Teyla : Ça fait plus de six heures que vous êtes partis et vous n’avez donné aucune nouvelle.
_Lorne : On est venu voir si ça allait.
_McKay : Pas trop non.
_Teyla : Que s’est il passé ?
_McKay : Les gens nous ont pris pour des Dieux, puis on est allé voir les prêtresses et on est parti parce qu’il n’y avait pas de veau.
_Teyla et Lorne : Guêh ?
_Ronon : Le pire, c’est que c’est ça.
_Lorne : Mon colonel ?
_Sheppard : BOUH OUH !!!!
_Lorne : Qu’est ce qu’il a ?
_McKay : Il fait la gueule parce qu’on l’a pas laissé avec les filles sexy. Elles nous avaient hypnotisés !
_Teyla et Lorne : Hum.
_Lorne : Nous sommes allés au village mais on a vu que les habitants surveillaient votre Jumper.
_Teyla : Du coup, on a pas insisté.
_McKay : Et vous avez bien fait. On devrait repartir avec le votre.
_Ronon : On fait quoi de celui de Sheppard ?
_McKay : On le laisse ici et on viendra le chercher plus tard, quand on pourra.
_Teyla : C’est à Sheppard de décider.
_Lorne : Exact ! C’est lui le chef. On fait quoi mon colonel ?
_Sheppard : BOUH OUH OUH !!!!
_Tous : …
_Lorne : On y va.
Ils grimpèrent à bord du Jumper qui n’était pas loin. Ronon dût encore se trimbaler son super pote. Ils décollèrent avec le major Lorne aux commandes et plongèrent dans l’océan.
_Teyla : C’est normal que le Jumper prenne l’eau ?
_McKay (paniquant complètement) : NAAN !! Pas maintenant !! Pas quand je suis dedans !!
_Teyla : Ah non ! Rectification : ce sont les larmes de Sheppard.
Tout le monde regarda par terre et virent qu’en effet, ils avaient les pieds dans l’eau et que Sheppard continuait à pleurer.
_Ronon : Je crois qu’il n’a vraiment pas apprécié qu’on l’arrache à l’emprise de ces nymphos.
_McKay : Vous croyez que j’aurais dû attendre un peu avant de me barrer ?
_Ronon : Mouais.
_Teyla : Ben il était temps que j’arrive !
Ils traversèrent la porte et revinrent sur Atlantis. Weir avança vers le hangar à Jumper accompagnée de Groumpf et de deux marins. Dans le couloir reliant la salle de contrôle au hangar, Lorne et ses rescapés avançaient eux aussi.
_Sheppard : Ouin !! Je veux mourir !!
_Teyla : Allons, allons. C’est pas si grave que ça.
_McKay : Vous aurez qu’à y retourner si vous y tenez tant !
_Weir (les ayant rejoint) : Oula ! Qu’est ce que… ?
_Teyla : C’est une longue histoire.
_McKay : Vous inquiétez pas, c’est rien.
_Sheppard (gueulant) : Comment ça rien ?! Vous avez fait planter la plus belle mission de toute ma carrière !!
_McKay : Qu’est ce qui faut pas entendre.
_Ronon : Vous exagérez là.
_Sheppard : J’en ai plus que marre de vous !! Je vous avais prévenu qu’un jour, je vous tuerais ! Et bien c’est aujourd’hui !
Il sortit son Beretta, et avant que qui que ce soit n’est eut le temps de réagir, Sheppard vida son chargeur sur Groumpf.
_Tous : Guêh ?
_Weir : Ça vous prend souvent ?
_Sheppard : Je sais bien que je peux pas tuer McKay. Sinon, je l’aurais déjà fait depuis longtemps.
_McKay : Alléluia !
_Teyla (se penchant vers le Wraith) : Ça va ?
_Groumpf : Bof. Je sens comme des courants d’air.
_Sheppard : Désolé mais ça fait du bien.
_Groumpf : Que ça devienne pas une habitude quand même.
Carter arriva à son tour.
_Carter : Hé ! Les enfants ! J’ai une nouvelle mission ! Il s’agirait d’aller sur une planète inconnue voir un gars qui aurait des infos sur les Réplicateurs. Qui c’est qui s’y colle ?
_Sheppard : Sans moi ! J’me casse !
Et il partit dans ses quartiers.
_McKay : J’ai eu mon compte d’émotions pour aujourd’hui.
_Ronon : Je suis un peu fatigué.
_Lorne : Moi je veux bien mais avant, je dois virer la flotte de mon Jumper.
_Carter : La flotte de… ?
_Weir : Cherchez pas.

THE END
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Re: FanFic SGAlternatif

Message non lu par TheStrayCat »

Je rappelle encore une fois que ces fics ont été écrite en 2007 !

Suite au visionnage de Be All My Sins Remember’d (4x11), j’ai essayé de spéculer sur la suite. Il va donc falloir remettre les pendules à l’heure dans SG Alternatif.

1.18 WEIRORAMA

Cité d’Atlantis, quartiers de Sheppard, 9h67 a.m. Toute l’équipe d’exploration est réunie. McKay pleure sur le canapé et Teyla tente de le réconforter. Sheppard est assis sur son lit l’air choqué, les yeux dans le vide. Quant à Ronon, il est assis à côté de Sheppard et essaye de lui remonter le moral.
_Ronon : Courage Sheppard. Je sais que c’est moche de perdre Weir de cette façon mais vous devez allez de l’avant !
_Sheppard : Comment on a pu en arriver là ?
_Ronon : Vous pouviez pas savoir que la connerie de McKay irait jusque là.
_Sheppard : Bien sûr que je m’en doutais ! Et je lui avais interdit de réparer Weir avec des nanites !
_McKay : J’croyais bien faire moi ! Ouin !
Flash-back :
Il y a deux jours, Sheppard et Ronon s’entraînaient comme d’accoutumer à 2h du mat’. Les quartiers de Weir étant situés juste au dessus, elle fût réveillé par le bruit. Elle se leva et descendit gueuler un coup. Dans le gymnase :
_Ronon : Allez Sheppard ! Je sens qu’ça vient là !
_Sheppard : Qu’est ce qui vient ? Je m’améliore ?
_Ronon : Ça commence. Je ne vous ai défoncé le cul que quatre fois !
_Sheppard : Pourquoi vous visez toujours cet endroit ?
_Ronon : Pour vous comparer à McKay. Vous avez le cul solide vous savez ?
_Sheppard : C’est un compliment ?
_Ronon : On reprend. Comment se débarrasser d’un Wraith qui vous fonce dessus ?
_Sheppard : On fait la prise de judo là ! Je sais plus le nom.
_Ronon : Allez y. Foncez moi dessus.
_Sheppard : Mouais.
Il couru vers Ronon, tendit son bras pour le frapper mais celui-ci s’écarta légèrement, saisit le bras de Sheppard, lui fit un croche pied et l’envoya voler sur la porte qui s’ouvrait justement sur Weir. Sheppard s’explosa sur Weir et ils volèrent tous les deux contre le mur du couloir. Sheppard se releva.
_Sheppard : Merde ! Elizabeth ? Elizabeth ?!
Le docteur Weir venait de sombrer dans le coma.
_Sheppard : Oh merde ! Ronon ! Vite !
Ronon s’approcha catastrophé par sa connerie, prit Weir dans ses bras et ils l’emmenèrent à l’infirmerie.
_Ronon : C’est pas grave Sheppard ? Hein ?
_Sheppard : J’espère que non ! On a déjà perdu Beckett la semaine dernière dans un accident de pêche !
_Ronon : On a quand même de sacrés poissons ici. Celui qui a mordu à l’hameçon a embarqué l’hameçon, la canne et Beckett.
_Sheppard : J’ai même pas réussi à le suivre en Jumper. Quelle idée aussi de se cramponner à la canne.
Ils arrivèrent à l’infirmerie et allongèrent Weir sous le scanner.
_Sheppard : Docteur Keller ! Vite !
_Keller : Mais qu’est ce que vous avez encore foutu ?!
_Ronon : J’ai balancé Sheppard sur Weir.
_Keller (examinant Weir) : Vous rigolez ?! On dirait qu’elle est passée sous un rouleau compresseur ! Tous ses membres son cassés, ses pupilles dilatées et ses côtes enfoncées ! Infirmière ! De la morphine !
_Sheppard : Ça atténuera ses douleurs ?
Une infirmière arriva avec une seringue pleine de morphine qu’elle injecta dans le bras du docteur Keller.
_Keller : C’est pas pour elle mais pour moi. Je stresse trop. Elle, elle ne sent même plus la douleur au point où elle en ait.
_Sheppard : C’est si grave que ça ?
_Keller : Soyez fort mon colonel.
_Sheppard : ET MEEEEERDE !!!!
Fin du Flash-Back.
_McKay : Je voulais pas qu’elle meurt et je l’ai réparée. C’est tout. Snif !
_Ronon : Vous pouviez pas savoir que les Wraiths nous attaqueraient le lendemain matin et qu’on aurait besoin de Weir pour aller braquer un E2PZ aux Réplicateurs.
_Sheppard : Et je l’ai abandonnée là bas !
_Ronon : On avait pas le choix ! Weir était hors de contrôle et leur a fait une série de mauvaises blagues. Ils n’ont pas apprécié !
_Teyla : Sans oublié que le soir même, on était contacté par nos doubles Réplicants créés à partir des souvenirs de Weir qui nous ont annoncé que la vraie était morte.
_McKay : Le double de Weir nous a donné un pisteur pour les vaisseaux Réplicateurs et on a pu aller se venger ! Mais Groumpf en a profité pour se barrer.
_Carter (venant de les rejoindre) : Vous parlez d’une journée ! Mais à présent, c’est terminé ! La planète des Réplicateurs n’est plus !
_Ronon : Comment allez vous ?
_Carter : Je me retrouve chef à temps complet. Ça m’emmerde un peu en fait. J’ai dû décommander plusieurs conférences et une partie de poker avec SG1.
_Teyla : Weir a oublié jusqu’à votre existence. Ça ne vous vexe pas ?
_Carter : Un peu. Surtout que vous m’avez enfermée dans un placard quand vous êtes allés voir vos doubles.
_Sheppard : Je voulais profiter du fait que Weir vous ait oubliée. Comme ça, vous devenez notre botte secrète !
_Carter : C’est pas parce que j’ai mes…
_Sheppard : Ouais bon ça va. On connaît.
_Carter : … qu’il faut me traiter de botte.
Dans les décombres de ce qui restait de la planète des Réplicateurs (faut pas faire chier les Atlantes), un vaisseau Réplicant se faufilait entre les fragments de roches. A l’intérieur, une femme Réplicateur s’adresse au commandant du vaisseau.
_Femme : Nos données étaient juste. La planète a été complètement détruite.
Un homme lui demanda :
_Homme : Détectez vous des traces de cellules Réplicateurs ?
_femme : Négatif. Ils ont été complètement détruits.
Le commandant, qui n’était autre que le docteur Weir en personne, prit alors la parole :
_Weir : Bien. Nous pouvons enfin nous mettre au travail sans avoir besoin de vérifier derrière nous. Il est temps de commencer.
TADAAA !! (Ça, c’était la scène finale de l’épisode.)
Un autre homme s’approcha de Weir. Il s’agissait du double de Sheppard.
_Sheppard : On peut dire que ce con de Sheppard n’y a vu que du feu !
_Weir : Ce con, c’est votre double.
_Sheppard : Ah ouais.
Le double de McKay s’approcha à son tour :
_McKay : Je dois avouer qu’il m’a surpris le grand frère ! Faire imploser la planète en y enfonçant un énorme tas de Réplicateurs scotchés les uns aux autres (je résume là), fallait le faire !
_Weir : Maintenant qu’on ait débarrassé de nos « parents », on va pouvoir s’amuser un peu.
_Sheppard : On commence par qui ?
_Weir : Les Travelers. Ça leur apprendra à aider les Atlantes.
Et le vaisseau partit.
Une semaine plus tard, sur Atlantis, dans la salle de contrôle :
_Portier : Activation externe !
_Carter : C’est qui ?
_Portier : Je reçois une transmission.
_Carter : Et ça dit quoi ?
_Portier : « Sheppard !! T’a intérêt a m’ouvrir vite fais où j’te bute !! T’es dans la merde !! »
_Carter (dans sa radio) : Sheppard ?
_Sheppard : La porte s’est activée ?
_Carter : Un message pour vous.
_Sheppard : J’arrive.
Et il apparût aussitôt derrière Carter.
_Carter : Vous êtes un rapide vous.
_Sheppard : Je passais dans le coin. C’est quoi ce message ? (Lisant) huum, huuum. O.K. Ce doit être Larrin. Levez le bouclier.
Le portier envoya un message affirmatif et leva le bouclier. Larrin passa la porte. Sheppard descendit prestement la rejoindre.
_Sheppard : Un problème ?
_Larrin (lui collant une patate) : TA GUEULE !!
_Sheppard (par terre) : Mais qu’est ce que j’ai encore fait ?!
_Larrin : Désolé. C’est les nerfs.
Un peu plus tard, dans la salle de réunion :
_Carter : Que s’est il passé ?
_Larrin : Il y a une semaine, Sheppard s’est pointé dans notre secteur avec un vaisseau de guerre Ancien.
_Sheppard : N’importe quoi !
_Larrin : Après avoir conclu le marché avec les Wraiths et nous même pour massacrer les Réplicateurs, vous avez laissé filer les Wraiths. Sheppard voulait notre aide pour leur remettre le grappin dessus.
_Sheppard : Mais faut qu’t’arrêtes la drogue !
_Larrin : On s’est battu contre les Wraiths, mais à la fin de la bataille, Sheppard a commencé à traîner en longueur sur la transaction du vaisseau et c’est quand il a voulu me rouler une pelle et que je l’ai frappé que je me suis rendu compte qu’un truc clochait. Sa blessure a disparu en deux secondes.
_Sheppard : Je me disais aussi.
_McKay : Merde ! C’est votre double ça !
_Sheppard : Ils sont pas morts eux ?
_McKay : Si on se réfère à la série… j’en sais rien.
_Carter : Génial ! Il nous manquait plus que ça !
_Larrin : Ce bâtard de Réplicateur va me payer le fait de s’être foutu de ma gueule ! Il a saboté mon vaisseau et a détruit la moitié de ma flotte !
_McKay : La vache !
_Sheppard : Ça nous arrange pas ça.
_Portier (par radio) : Colonel Carter ? On a encore une transmission.
_Carter : Mais c’est pas vrai !
_Portier : C’est Groumpf.
_Carter : Gr… ? J’arrive.
Et toute la joyeuse bande alla en salle de contrôle.
_Portier : Il dit qu’il aimerait parler à Sheppard rapport à un problème avec des Réplicateurs.
_Carter : Faites entrer.
Le bouclier disparu et Groumpf passa à son tour la porte. Plusieurs marins le mirent en joue. Sheppard, Larrin et Carter s’approchèrent.
_Sheppard : Tiens ! Un revenant !
_Groumpf : Hé, hé !
_Larrin : C’est contre lui que je me suis battu !
_Groumpf : Comme on se retrouve ! J’ai aussi vu un Sheppard et un McKay se balader. Quand je leur ai arraché un bras, il a repoussé. Dingue non ?
_Sheppard : Mais c’est quoi ce bordel ?!
Pendant ce temps là, dans l’espace, à l’intérieur du vaisseau de Weir :
_Weir : On s’est bien marrer !
_Ronon : Avec les Travelers et les Wraiths, on a fait d’une pierre deux coups.
_Teyla : Oui ! Si on allait foutre le bordel sur quelques planètes ?
_Sheppard : Bonne idée !
Dans la salle de réunion d’Atlantis, les méninges fumaient.
_Sheppard : Nos doubles ne sont pas morts et ils sont devenu méchants.
_McKay : Ils l’étaient depuis le début et nous on eu avec leur pisteur.
_Ronon : Ils étaient gentils et les Réplicateurs les auraient reprogrammés ?
_Carter : C’est peut-être encore d’autres doubles.
_Groumpf : J’ai faim.
_Teyla : J’ai rendez vous avec Keller. Salut.
_Sheppard : A plus.
_Carter : On avance pas là.
_McKay : Le colonel Moutarde avec le chandelier dans la bibliothèque.
_Sheppard : Mais ça va pas non ?
_McKay : Je commence à fatiguer. Tout est possible !
_Larrin : Si vous vous concentriez sur le comment les buter plutôt que sur le qui ils sont et pourquoi ils font ça ?
_Sheppard : Pas con.
Une semaine passa encore sans que nos héros n’aient pu faire quoi que ce soit. Sheppard entra dans le bureau de Carter.
_Sheppard : On a encore reçu des plaintes ?
_Carter : Trois peuples avec qui on avait des contacts sont venu nous dire que vos doubles ont foutu la merde sur leurs planètes. Quatre équipes techniques ont dû rentrer suite à des sabotages sur leurs stations de recherches et des survivants de Sateda sont passés s’expliquer avec Ronon.
_Sheppard : Quand même !
_Carter : Réunissez moi tout le monde ! Il va falloir se secouer un peu là !
_Sheppard : A vos ordres !
Sur une planète, un homme cultivait son lopin de terre.
_Teyla : Salut Belami !
Belami se retourna :
_Belami : Teyla ! Bonjour ! Comment allez vous ?
_Teyla : On fait aller. Et toi ? Cette récolte ?
_Belami : Merveilleuse !
Pendant qu’ils discutaient, Ronon et Weir foutaient le feu au champ. Belami se retourna mais trop tard. Il revint sur Teyla :
_Belami : Mais qu’est ce que… ?
_Teyla : Moi, j’crois qu’elle sera merdique, ta récolte.
Et elle lui colla une patate qui l’endormit.
Bien plus loin, Sheppard s’approchait d’une station de recherche Atlante. Il se présenta devant le lieutenant en charge de la sécurité du site.
_Sheppard : Quoi de neuf O’Maley ?
_O’Maley : Rien du tout mon colonel. C’est le calme plat ici.
_Sheppard : Mouais. C’est pas bon du tout ça. Vous devenez tout mou. Rassemblez vos gars et faites moi cinq tour de station.
_O’Maley : Pardon mon colonel ?
_Sheppard : Exécution !
Le lieutenant obéit et emmena toute la troupe courir autour de la station dont les limites s’étendaient sur une dizaine de kilomètres carrés. Pendant ce temps, McKay s’était débrouillé pour éloigner les chercheurs et sabota la station. Quand les scientifiques revinrent, ils remarquèrent un problème mais quand l’un deux voulu arrêter les installations, tout explosa. McKay explosa aussi, mais de rire. Les chercheurs le regardèrent et comprirent que le saboteur n’était autre que lui. McKay partit en courant avec Sheppard. Un ingénieur vit les militaires revenir de leur course et leur demanda de se lancer à la poursuite des traîtres mais les soldats étaient complètement à plat.
Sur Atlantis, Carter était bien décidée à secouer les puces de ses subordonnés (et des autres).
_Carter : Bon ! Voilà la situation : des doubles de Sheppard, McKay, Ronon, Teyla et Weir sévissent à travers la galaxie en nous foutant mal. Il faut les retrouver ! McKay a étudié leur parcours et a pu en déduire leur prochaine étape. Ce sera M7P-1267. C’est là bas que nous les attendrons !
_Teyla : Comment McKay a fait pour prévoir où ils s’arrêteront ?
_McKay : Ils revisitent toutes les planètes qu’on a exploré dans un certain ordre.
_Sheppard : Quel ordre ?
_McKay : Mon double suit la logique implacable de la théorie de la courbe référentielle de neuneu-numérique de Bernstein, mathématicien très connu.
_Sheppard : D’où vous sortez ça ?
_McKay : C’est une méthode utilisée dans « Le téléphone sonne toujours deux fois » pour localiser le lieu du prochain meurtre. Excellent film !
_Carter : On va laisser tomber le côté technique. Messieurs, mesdames, monwraith, regardez bien ces photos, ce sont celles de nos ennemis !
Elle montra des photos sur un tableau.
_Carter : Comme on a pas pu photographier les vrais faux, je me suis contentée des vrais. Voici une vieille photo de Weir quand elle était petite, Sheppard le matin au réveil, McKay sortant des chiottes, Teyla à Marrakech et ça, c’est ce qu’il reste de l’appareil photo après avoir tenté de prendre Ronon en photo (elle montra des débris d’appareil).
_Ronon : Je n’aime pas les photos.
_Sheppard : A ce sujet, vous étiez obligé de nous prendre en photo ?
_Carter : C’est pour le côté policier. Revenons à nos doubles. Nous nous doutons qu’ils nous attendent étant donné qu’ils ont le double de McKay. Du coup, voilà le plan…
Sur M7P-1267, le double de McKay apparût par téléportation sur un chemin en maugréant :
_McKay : Font chier tiens ! C’est toujours pour ma gueule.
Le vrai Sheppard apparût à son tour de derrière un rocher :
_Sheppard : Ça, j’te l’fais pas dire ! Haut les pattes !
McKay s’exécuta pendant que Ronon se pointait aussi suivit de McKay (l’autre). Sheppard attacha les mains du Réplicateur dans son dos quand son double et celui de Ronon apparurent derrière leurs originaux. Les vrais levèrent les mains mais trois Jumpers se désocultèrent au dessus d’eux.
_Sheppard (le vrai) : T’a quand même pas cru qu’on viendrait comme ça ?
_Sheppard (le faux) : Bien sûr que non.
Le vaisseau de Weir se pointa à son tour au dessus des Jumpers et tira sur les vaisseaux. Ces derniers dégringolèrent.
_Sheppard (le faux) : Ha ! Ha ! Et pan !
_Sheppard (le vrai) : Attends un peu.
Une ruche, le Dédale et un vaisseau Ancien sortirent de l’hyper-espace pour se lancer dans la bataille.
_McKay (les deux) : Ben v’là l’bordel !
Les trois vaisseaux alliés parvinrent à percer le bouclier de Weir.
_Larrin (par radio) : Sheppard ? Je vais me téléporter à bord pour l’arraisonnage. Quand j’y serais, je vous téléporterais aussi. Caldwell a des problèmes avec son téléporteur.
_Sheppard (le vrai) : Bien reçu. Ronon ! On les chope !
Et la baston au sol repartie de plus belle. Dans le ciel, la ruche avait subit des dégâts considérables et commençait à perdre de l’altitude.
_Groumpf (par radio) : Sheppard ! Nous sommes touchés ! Le vaisseau va s’écraser ! Barrez vous !
A l’intérieur du vaisseau, les Wraiths étaient tous en rang, la main droite sur le coeur et chantant :
_Wraiths : Plus près de toi, mon Dieu. Plus près de toââ !
Dans le vaisseau de Weir, Larrin et ses hommes avançait mais ne croisaient absolument personne. Ils se dirigèrent vers le poste de commande qui était également vide.
_Larrin : C’est quoi ce bordel ?
_Homme : La ruche va s’écraser ! Il faut les sortir de là !
A la surface de la planète :
_Sheppard (par radio, toujours au prise avec son double) : Larrin ! Viiite !
Un faisceau de téléportation emmena les vrais Sheppard, McKay et Ronon.
Sur Atlantis :
_Teyla : Toujours aucune nouvelle ?
_Portier : Non. Je surveille les communications radio mais d’après leur dernière transmission, ils auraient subi pas mal de dégâts matériels. Ah ! On reçoit une transmission du vaisseau de Larrin. Ils sont en orbite autour de la planète.
_Teyla : Allez y.
_Sheppard (par radio) : Teyla ? C’est nous ! On se téléporte dans la salle d’embarquement.
_Teyla : Je vous attend.
Sheppard, McKay et Ronon apparurent. Teyla s’approcha d’eux.
_Teyla : Et Larrin ?
_Sheppard : Elle est restait pour réparer son vaisseau.
_Teyla : Et les doubles ?
_Sheppard : Morts.
_Teyla : C’est sûr cette fois ?
_Ronon : Ils se sont pris la ruche sur la gueule.
_Teyla : Oula ! Ça doit faire mal ça !
_McKay : Et comment !
_Teyla : Vous avez l’air fatigué.
_Sheppard : Oui. Pour ma part, je vais aller me coucher direct.
_McKay : Moi aussi. Mais avant, je vais aller manger un morceau.
_Ronon : Je viens avec vous.
La nuit tomba sur la cité. Teyla était partie se coucher quand Sheppard, McKay et Ronon sortirent de leurs quartiers pour se réunirent dans un couloir. Là, ils allumèrent une balise de positionnement et Weir et Teyla apparurent.
_Sheppard : Caldwell et Larrin n’ont pas encore recontacté Teyla. Ils pensent qu’on ait les vrais.
_Weir : Parfait ! Félicitation Sheppard ! Vous avez été plus fort que l’original.
_Sheppard : Merci.
Il avait un sourire en coin et là : fondu enchaîné et Flash-back :
Retour sur la fin de la bataille. Un faisceau de téléportation emmena les vrais Sheppard, McKay et Ronon. Ils réapparurent dans le poste de commande d’un vaisseau Ancien. Ils se relevèrent, se retournèrent vers l’équipage et virent leurs doubles se tenant derrière Weir. Le vaisseau partit aussitôt en hyper-espace, direction Atlantis.
_Sheppard (le vrai) : Mais ?
_Weir : Votre copine est sur mon vaisseau. Vu dans quel état elle l’a mis, je le lui laisse. Je me suis donc téléportée dans son vaisseau avec mon équipe. Ha oui ! Ceux que vous avez vus en bas étaient d’autres Réplicateurs à ma solde.
_McKay (le vrai) : Quel plan démoniaque !
_Weir : Vous aimez ? C’est de Sheppard. Le mien.
Le vrai McKay regarda le vrai Sheppard :
_McKay : C’est malin !
_Sheppard : Quoi ? J’y peux rien !
_Weir : Il ne reste plus qu’une étape, Atlantis. Et nous y serons bientôt.
Les faux mirent les vrais en cellule et les dessapèrent.
_McKay : Mais quoi encore ?
_Sheppard (le faux) : On va avoir besoin de nouveaux uniformes.
Fin du Flash-back.
Retour dans les couloirs de la cité. Weir courait suivie des siens vers l’E2PZ quand une vague d’ARG parcouru la cité. Sheppard, McKay, Ronon et Teyla tombèrent en poussière mais pas le docteur Weir. Dans le labo de physique, Carter était assise en tailleur sur une table, près d’un nouvel appareil.
_Carter : Il est bien le nouveau jouet à McKay pour désactiver les nanites. Avec mon bricolage pour augmenter la puissance, ils doivent être tous nazes maintenant.
Dans le couloir, Lorne et ses hommes s’étaient rendu à l’endroit où les détecteurs leur avaient indiqué la présence de nanites. Weir les vit arriver et se tira vite fait mais un autre groupe de soldats lui coupa la route. Elle se rendit.
Dans le vaisseau en orbite :
_Sheppard : Carter a dû s’occuper d’eux à présent.
_Ronon : On peut dire que vous nous avez pondu un sacré plan avec elle.
_Sheppard : Je me suis dit que si mon double décidait de nous attraper, il y arriverait d’une manière ou d’une autre.
_McKay : Mais il ne s’attendait pas à tomber sur Carter !
_Ronon : C’est pas tout ça, mais il faudrait sortir de cette cellule.
_Sheppard : Lorne viendra nous chercher.
En effet, Lorne alla sortir les vrais de leur prison et les ramena sur Atlantis où ils rejoignirent Carter devant une cellule.
_Sheppard : Lorne m’a dit qu’il y avait eu un disfonctionnement ?
_Carter : Voyez par vous-même.
Dans la cellule : le docteur Weir.
_Sheppard : Les autres sont tombés en poussière non ?
_Carter : Oui mais pas elle.
_McKay : Pourquoi ?
_Carter : Aucune idée.
_Ronon : Si on le lui demandait ?
_Carter : Docteur Weir, une explication ?
_Sheppard : Qui êtes vous ?
_McKay : Un double du double ?
_Weir : Ça vous turlupine hein ?
_Sheppard : Soyez sympa !
_Weir : Dites un chiffre entre un et dix John.
_Ronon : Elle se fout de notre gueule !
_Weir : A votre avis ? Je suis laquelle ? Weir 1 ? Weir 2 ? Peut-être qu’on en ait à Weir 6 ?
_McKay : Je déteste quand il y a trop de suite. C’est toujours tout pourri au bout du troisième.
_Sheppard : Weir 1 est morte !
_Teyla : C’était pas la 2 ?
_McKay : La 2, c’était le double.
_Teyla : Non. La 1, c’était la vieille qu’on avait trouvée dans la première saison. La première version de Weir qui est venu sur Atlantis et qui a remonté le temps. A noter qu’elle est morte aussi.
_McKay : Ah ben ouais. Alors notre Weir, c’est la 2.
_Ronon : Et le premier double qu’on a vu, c’était la 3.
_Sheppard : Quelqu’un aurait de l’aspirine ?
_Weir : A mourir de rire !
_Carter : Bon ! On peut l’avoir l’explication maintenant ?!
_Weir : Okay, okay. En fait, je suis la vraie. Ou la 2 si vous préférez.
_Tous : Quoi ?!!
_Sheppard : La 3 nous a dit que le Réplicateur de Keller qui les avait créait leur avait dit que la vrai avait été tué par ce qu’elle avait foutu le bordel dans la connection des Réplicateurs.
_Weir : C’est ce que les Réplicateurs lui ont fait croire pour qu’elle ne m’utilise pas. En fait, ils se doutaient bien que je foutrais la merde et ils m’ont retiré les nanites que j’avais dans le corps. Ils étaient bien plus compétents que McKay pour me les retirer une fois qu’elles avaient fini de me réparer sans que j’y reste.
_Sheppard : Mais ?! Si vous êtes redevenu 100% humaine ? Pourquoi tout ça ?
_Weir : Un autre Réplicateur lui aussi à la recherche de l’ascension m’a délivré. Il voulait que je lui montre le chemin. J’en ai profité pour m’enfuir de la planète des Réplicateurs avec quelque uns d’entre eux prêts à me suivre et un de leur vaisseau. Ensuite, vous êtes arrivés et vous avez détruit la planète me laissant ainsi le champ libre.
_Carter : Mais pourquoi faire ?!
_Weir : Vos doubles sont bien morts et moi, j’ai décidé de changer de bord !
_Sheppard (catastrophé) : Ne me dites pas que vous êtes devenu lesbienne ?!!!!
_Weir : … mes Réplicateurs vous ont copié à partir de mes souvenirs mais pas aussi bien que ça.
_Carter : C’était donc encore d’autres doubles.
_McKay : Vous êtes devenue une méchante ? Pourquoi ?
_Weir : Pour vous faire chier !! Je commençais sérieusement à en avoir ma claque de vos conneries ! J’avais besoin de me défouler !
_Ronon : Vous m’en voulez parce que j’ai failli vous tuer ?
_McKay : Vous m’en voulez d’avoir fait de vous un Réplicateur ?
_Sheppard : Vous m’en voulez pour… heu…
_Teyla : Un paquet de trucs.
_Weir : Oui.
Silence. Plus personne ne savait quoi dire.
Deux jours après, Sheppard marchait avec Carter.
_Sheppard : Alors ? On fait quoi maintenant ?
_Carter : Le docteur Weir rentrera sur Terre demain. Elle ira en maison de repos quelque temps puis on verra.
_Sheppard : Saloperie de guerre et tout ça !
_Carter : Comme vous dites ! O’Neill m’a promis qu’il s’occuperait d’elle.
_Sheppard : On restera en contact.
_Carter : Oui. En tous cas, on l’aura vu sous toutes les coutures.
_Sheppard : Ça sera plus pareil sans elle.
_Carter : Il faudra s’y faire.
Ils continuèrent à marcher en silence quand :
_Sheppard : Ben ça alors ! J’ai entendu une mouche péter !
_Carter : Moi aussi ! C’est dingue ! C’est la première fois que j’entends ça ici ! Faut dire aussi que c’est la première fois qu’on a un tel silence.
_Sheppard : Oui, c’est vrai.
_Carter : Vous voyez qu’on peut s’y faire.
_Sheppard : Ça fait quand même bizarre… toutes ces mouches.

THE END
(Mon avis que ça va pas être ça qui va arriver dans la série.)
Dernière modification par TheStrayCat le 17 nov. 2014, 21:45, modifié 1 fois.
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