FanFic SGAlternatif

[TheStrayCat]

Bonsoir,

Comme j'ai un peu de temps et de courage en ce moment, j'ai créé un blog où je diffuse une série de fics que j'ai écrite en 2007 en parallèle à SGA.

C'est une série humoristique , avec de l'action et plein de trucs bizarre . L'humour est parfois limite, vous aimez, vous aimez pas, c'est vous qui voyez !!

Je met le lien ici pour éviter de faire bugger le forum (plus de 40 fics ! ):

My Webpage

Et encore merci à Stargate Fusion où j'ai pu puiser toutes les informations dont j'avais besoin pour mes délires !

[brian norris]

J'ai lu la fic en tête de page. Je t'avouerais que je suis assez bon public pour ce genre d'humour. Maintenant je sais pas si les autres aimeront. Ce qui est sûr c'est que tu devrais plutôt sélectionner les meilleures et les poster directement sur le forum. L'artifice de la redirection vers le blog c'est vraiment pas vendeur.

[TheStrayCat]

Pour faire plus vendeur alors :

Note De l’Auteur : Le présent récit n’est autre que la première version (pas terminée) du pilote de Stargate Atlantis. Pour des raisons inconnues, ce script fût purement et simplement jeté à la poubelle. En tant que fan absolu de SGA, j’ai pris mon courage à deux mains pour plonger dans la dite poubelle à la recherche de ce trésor inestimable. Après des heures de recherche acharnées au milieu des gobelets de café et des ananas pourris, j’ai enfin pu me saisir du Saint Graal (pas l’arme de Merlin). Rien ne pouvait plus m’arrêter à présent ! Pas même les chiens de garde du studio qui me couraient après. J’étais décidé à montrer ce chef-d’oeuvre au monde entier et ni la pluie, ni les menaces des avocats des acteurs ne me feront changer d’avis ! Alors voici en première mondiale :

UNE NOUVELLE GUERRE
(J’déconne bien sûr !)

I. L’ANTARCTIQUE

Avant-poste des anciens, Antarctique, planète Terre (pour les cons), 10h30 a.m d’après un manchot. Dans le ciel lointain apparaît l’hélicoptère du général O’Grill (je me permet de délirer sur les noms de SG1).
_O’Grill : Est-ce qu’on arrive bientôt major heu… ?
_Major : Sheppard. Nous sommes en vue mon général.
A l’intérieur même de l’avant-poste, l’ambiance de travail est à l’ébullition.
_Beckett : NON ! Je ne veux pas essayer votre truc !
_McKay : Allons Carson. Tout ce que je vous demande, c’est de vous assoire dans ce fauteuil et de visualiser la galaxie.
_Beckett : Pourquoi moi ?!
_McKay : Vous êtes le seul ici à posséder le gène ATA qui permet d’activer la technologie des anciens.
_Beckett : Non ! Je vais pas y arriver ! C’est une arme votre truc !
McKay fit un signe à deux marins qui se chargèrent d’empoigner Beckett et de le sangler sur le fauteuil en question.
_Beckett : AU SECOURS !!!!
_McKay : Visualisez la Voie Lactée.
Mais aussitôt, le fauteuil déclencha l’envoie d’un drone qui fonça vers la première cible en vue : l’hélicoptère de O’Grill !
_Beckett : Je vous l’avais dit que je serais nul pour ce truc.
Dans l’hélicoptère, c’est la panique.
_Sheppard : Mon général. Une boule de lumière fonce sur nous. C’est normal ?
_O’Grill : Non.
_Sheppard : Que dois-je faire mon général ?
_O’Grill : Vous pourriez, par exemple, faire en sorte qu’on ne se fasse pas descendre par ce truc.
_Sheppard : Que pensez-vous de tenter une manœuvre d’évitement ?
_O’Grill : Hum. Je connais ces machins et ils ne lâchent pas prise aussi facilement.
_Sheppard : Vous avez une idée mon général ?
_O’Grill : Non. Je crois qu’on va mourir.
_Sheppard : Mince !
Pendant ce temps, dans l’avant-poste, le docteur Weir et le docteur Klaxon sont arrivés à la rescousse.
_Klaxon : Concentrez-vous Beckett ! Dites-vous que si vous ne parvenez pas à maîtriser le fauteuil et donc, à arrêter ce drone, vous aurez la mort de deux personnes sur la conscience.
_Weir : Sans parler des assurances !
_Beckett : Heu… Merci pour votre aide docteurs.
Et Beckett se concentra comme un fou sur le drone. Pendant ce temps, dans l’hélicoptère :
_O’Grill : Adieu major heu… ?
_Sheppard : Kirk mon général.
_O’Grill : Je ne sais pas qui vous êtes mais votre mort ne sera pas veine. La patrie vous en ait reconnaissante.
_Sheppard : Nous ne sommes pas encore mort mon général.
Sur ce, le drone s’arrêta net et tomba de tout son poids dans la neige. Ils étaient sauvés !
_Sheppard : Mon Dieu ! Je vais tenter un atterrissage forcé en catastrophe mon général ! Ou le contraire.
_O’Grill : De quoi ?!
Sheppard braqua un grand coup et l’hélicoptère se mit à tournoyer sur lui-même pour finir par s’écraser sur le sol. O’Grill et Sheppard parvinrent à sortit indemne de la carcasse de l’engin.
_O’Grill (en hurlant) : Non mais ça va pas !! Qu’est ce qui vous a pris de faire une connerie pareil !
_Sheppard : En évitant la boule, j’ai percuté un piaf mon général.
_O’Grill : Mais quel con !
Après cette éprouvante aventure, O’Grill et Sheppard pénétrèrent au sein même de l’avant-poste.
_Klaxon (venant à leur rencontre) : O’Grill ! Major. Vous avez fait un bon voyage ?
_O’Grill : Je vous hais Daniel.
_Weir (arrivant à son tour) : Soyez le bienvenue, général O’Grill. Nous étions en train de tester le fauteuil de contrôle.
_O’Grill : Le major Simpson et moi nous avions remarqué.
_Klaxon : Nous avons l’adresse O’Grill ! C’est formidable !
_O’Grill : Vous avez enfin réussi à trouver l’adresse d’une pizzeria dans le coin ?!
_Klaxon : Heu non. Je parlais de la cité perdue des Anciens ! Atlantis !
_O’Grill (visiblement déçu) : Ah ?
_Weir : Vous vous rendez compte général ? La cité des Anciens !
_Klaxon : En fait si on arrivait pas à la trouver c’est parce que…
_Weir (le coupant) : Mais en combinant nos connaissances…
_Klaxon : Il faut commencer par le début : Atlantis se situe dans une autre galaxie et …
_Weir : Comme vous le savez sans doute déjà…
_Klaxon : Il sait pour le 8ème chevron !
_O’Grill : LA FERME !!! Chacun votre tour !
_Weir : Allons en discuter ailleurs.
_O’Grill : Bonne idée. Major Machin. Je dois vous laisser alors : vous ne bougez pas, vous ne parlez à personne, vous n’allez pas boxer le gars qui a envoyé le drone et surtout, vous ne vous asseyez pas dans le fauteuil bleu ! Compris ?
_Sheppard : Oui mon général !
O’Grill, Weir et Klaxon laissèrent le major et partir discuter ailleurs. Sheppard partit alors se promener dans l’avant-poste. Il faut dire qu’il ne sait même pas où il est ni ce que font tous ces gens. Il s’arrêta à côté de soldats en train de s’affairer à on ne sait trop quelle tâche.
_Sheppard : Hey les gars ! Vous pourriez me dire où nous sommes exactement ?
_Soldat n°1 : Ben… en Antarctique.
_Sheppard : Ça je le savais déjà ! Ce que je vous demande c’est : c’est quoi cet endroit ?
_Soldat n°2 : Ben… l’avant-poste des Anciens.
_Sheppard : C’est qui les Anciens ?
_Soldat n°1 : Ben… c’est le peuple qui a construit les portes des étoiles.
_Sheppard : C’est quoi les portes des étoiles ?
_Soldat n°2 : Vous n’y connaissez rien de chez rien, vous.
_Sheppard : Ben… non.
Il laissa tomber et reprit son exploration. Il arriva dans la salle du fauteuil où Beckett et McKay se disputaient encore.
_McKay : Il faut vous concentrer Carson, sinon forcément, le fauteuil fait n’importe quoi.
_Beckett : Oh mon Dieu. Plus jamais ça ! Vous m’entendez Rodney ? Plus jamais !
_McKay : Vous n’allez pas abandonner parce que vous avez lâché un drone sur un hélico ! Si ça peut vous rassurer, il paraît qu’ils s’en sont sortis.
_Sheppard : Hey ! Salut les civils ! Alors comme ça vous avez envoyé un… drone. C’est bien ça ?
_McKay : Un drone oui. C’est un engin qui sert à…
_Beckett : Oui, c’est ma faute. Pourtant je leur ai dit que je ne voulais pas mais…
_Sheppard (un rictus malsain au coin des lèvres) : Bien.
Et il décocha un magnifique coup de boule à Beckett.
_Sheppard : On est quitte maintenant !
_McKay : Vous seriez pas le pilote de O’Grill ?
Sheppard ne lui répondit pas. Il semblait plus intéressé par ce fameux fauteuil dont tout le monde parlait. Il s’approcha de ce dernier.
_Sheppard : Et à part lancer des drones, ça sert à quoi ce truc ?
_McKay (fier de pouvoir faire la leçon à ce comique) : Pff ! Ce truc, comme vous dites, est un fauteuil de contrôle Ancien. Il possède plusieurs fonctionnalités comme la défense et l’attaque. Il permet également d’accéder à une base de donnée. C’est d’ailleurs ce que nous essayions de faire avant ce… regrettable incident.
_Sheppard : Ça marche comment ?
_McKay (il baisse la tête en la secouant de droite à gauche) : Vous ne savez rien vous. Ça marche par la pensée.
Il releva la tête et vit Sheppard s’asseoir dans le fauteuil. Hélas, il était trop tard. Le fauteuil s’activa.
_Sheppard : Super cool !
_Beckett (qui vient juste de récupérer) : Bon sang ! Il a le gène des Anciens !
_McKay (en panique totale) : Pas d’affolement !! Surtout pas d’affolement !! Concentrez-vous !
_Sheppard : Sur quoi ?
Alertés par les cris de McKay, O’Grill, Weir et Klaxon arrivèrent en courant.
_Weir (en admiration) : Mon Dieu. Il peut contrôler le fauteuil.
_Klaxon : Essayez d’obtenir une visualisation de la galaxie.
_O’Grill : Abruti !! Qu’est ce que je vous avez dit ?
Tout à coup, une image holographique de la Voie Lactée enveloppa Sheppard.
_Sheppard : C’était ça que vous vouliez voir ? Les drones c’est plus marrant ! Alors si je pense « envoyer des drones », ça marche ? Je vais essayer.
_Tous (se jetant sur Sheppard) : NOOON !!!!
_Sheppard : Aargh !!
_Weir (à O’Grill) : Mon général ! Il faut absolument que cet homme vienne avec nous sur Atlantis !
_O’Grill : Vous n’y pensez pas ! Il est complètement con !
_Weir : Je vous en pris général ! Sa maîtrisent des technologies Anciennes nous sera d’une grande utilité !
_O’Grill : N’empêche que c’est un con. Regardez le.
Toute la bande était encore sur Sheppard. Weir se releva légèrement et regarda sous McKay. Sheppard gisait les yeux grands ouverts et la langue pendante.
_Sheppard : Ouh les p’tits zoziaux.
_Weir (regardant O’Grill avec un regard de chien battu) : S’il vous plaît !
_O’Grill : Vous êtes amoureuse ou quoi ?
_Weir : C’est ça ou Beckett.
_O’Grill : Evidemment, vu sous cet angle.
Tout le monde se releva. O’Grill sortit un dossier de sa manche et commença à le parcourir.
_O’Grill : Major John Régis Sheppard (qu’il est con ce Régis) : un blâme pour trafic de chèvres pendant la dernière guerre en date en Afghanistan. Bravo ! Vous vous croyez dans la légion étrangère ?
_Sheppard : Ben heu… ?
_O’Grill : Et un autre pour insubordination ! Pas étonnant que vous vous soyez fait muter dans ce coin paumé.
_Sheppard : Je voulais sauver mes camarades mon général ! Je n’abandonne jamais les miens !
_Klaxon : Vous auriez fait la même chose Jack !
_O’Grill : C’est pas une raison !
_Sheppard : Et ils me devaient du fric pour les chèvres.
BOUM ! (Bruit des autres tombant à la renverse).
_O’Grill : Vous savez quoi Elisabeth ? C’est votre expédition, c’est vous la responsable alors : DEMERDEZ-VOUS !!!!
Un peu plus tard, O’Grill et Sheppard repartirent à bord d’un nouvel hélicoptère (et me demandez pas d’où il sort).
_O’Grill : Le docteur Weir ne vous a rien demandé ?
_Sheppard : Si mon général. Elle m’a demandé si j’étais d’accord pour une expédition extrêmement dangereuse dans une autre galaxie à la recherche d’une cité perdue dont je ne sais absolument rien et avec probablement aucun espoir de retour.
_O’Grill : Et vous allez accepter ?
_Sheppard : Je me tâte mon général.
_O’Grill : Voyons major. Ne vous faites pas prier.
_Sheppard : J’aime bien l’Antarctique moi. J’ai plein de potes pingouins et je m’éclate bien ici.
_O’Grill : …
_Sheppard : Je vous assure !
Soudain, O’Grill sortit son arme et braqua le pauvre soldat.
_O’Grill : Tu ira là-bas que tu le veuille ou non !! Kapich trou duc ?! [Il a l’air dur comme ça mais en réalité il adore Sheppard. C’est juste qu’il lui faut un bon coup de pied au cul des fois. (NDA)].
_Sheppard (flippant sérieusement) : Oui mon général ! Tout ce que vous voudrez mon général !!

II.

[Spyce]

Je me permets de relancer cet fic qui n'a pas les suivi qu'elle devrait à mon goût. je trouve, ça plutôt sympas ce genre d'humour décaler, une parodie de Stargate. Limite, actuellement, on cherche trop à faire de sérieux, afin des explosions partout, du genre, on relance ce que l'on aimerait trouver à la télé.

Tandis que là, on verra jamais ça, même si ça serait pas mal une série à la Kamelott version Stargate avec des sketchs de 5 minutes reprénants des épisodes de Stargate ou en créant de nouveaux et qui seraient à l'humour complètement décalé.

Je me permets donc de relancer ce post afin de pousser l'auteur a nous en publié d'autres. C'est léger, divertissant et surtout, ça change... alors mercredi. Qu'en pensez-vous ?

[Emy Gibbs-Callen]

effectivement je suis d'accord avec Spyce. honnêtement j'avais jeté un coup d'œil au fics via le lien mais je ne m'y était pas intéressé plus que ça : grand tort m'en ai pris !
j'aime beaucoup l'humour de cet fic, qui change en effet des autres fics peut être trop noires.
alors...une autre ! une autre !

Je me permets de relancer cet fic qui n'a pas les suivi qu'elle devrait à mon goût

C'est vrai j'en suis moi même étonnée



J'ai beaucoup aimé l'introduction également

[TheStrayCat]

j'avoue que j'ai déjà du mal à publier régulièrement sur mon blog et qu'en plus je n'y connais rien en forum ! Mais bon, je vais faire un effort dès que quelqu'un m'aura expliqué la marche à suivre. Est ce que je dois publié à la suite dans le même sujet ? (je suis vraiment nulle en réseaux sociaux)

[TheStrayCat]

Bon... apparemment, ça se poste à la suite, tout simplement.
Voici donc le deuxième épisode de la première saison de SG Alternatif :

Dans ma série de fics, celle-ci vient en deuxième mais en réalité c’est la toute première que j’ai écrite (il y a longtemps). Alors du coup, niveau action-baston, c’est pas encore au point. Désolé !

1.2 L’EXACERBATEUR.

Base d’Atlantis, 8h30 a.m, heure d’Atlantis. L’équipe d’exploration du colonel Sheppard est prête à partir pour une nouvelle mission.
_Sheppard (baillant) : Wouaah ! Pourquoi qu’on n’est pas aux 35 heures, nous ?
_Ronon : C’est quoi les 35 heures ?
_McKay : J’ai même pas eu le temps de finir ma cinquième tartine !
_Weir : SILENCE DANS LES RANGS !!! Aujourd’hui vous partez explorer une nouvelle planète répertoriée dans la base de donnée des Anciens.
_Sheppard : Chouette ! On va chercher des armes !
_McKay : Quel espèce de… de militaire !
_Sheppard : Et il y aura peut-être aussi des filles !
_McKay (tout d’un coup intéressé) : Vous croyez ?
_Teyla : Mais c’est pas vrai !
_Weir : Vous allez juste jeter un coup d’œil et vous revenez, compris ! Je ne veux pas de vague cette fois !
_Ronon : C’est mauvais sur la santé mentale de vivre entouré d’autant de flotte.
_Weir : Je vous rappelle que, sans compter les Wraiths, on a 4 déclarations de guerre, 15 plaintes pour coups et blessures, 30 pour destructions de biens privés, 6 blâmes du SGC et je vous parle pas des menaces de mort.
_Teyla : Ah quand même.
_Weir : J’oublié la plainte pour tentative de détournement de mineur.
_Sheppard : C’était pas ma faute si elle avait l’air majeur !
_Weir (le regardant d’un œil noir) : BREF ! Vous faites juste l’aller-retour. Ah tant que j’y suis, nous avons rebaptisé la planète en M3G-735-ZLR-6000.
_Sheppard : Pardon ? Pourquoi ne pas utiliser le nom donné par les Anciens ?
_Weir : Ils l’avaient appelé : « Yakakouréyakatapé-situ-jouhobal’on »
_McKay : Très joli.
_Sheppard : En route pour XYZmachin-truc !
_Portier (il en faut bien un avec la porte des étoiles) : Enclenchement des chevrons !... premier chevron enclenché !... deuxième chevron enclenché !... deux et demi…deux trois-quarts…
_McKay : Oui bon, ça va !
_Portier : Septième chevron…
_Weir : Hein ?
_Stargate : WROUSH !!!
_Portier : …verrouillé !
_Sheppard : C’est quoi c’délire !?
_McKay (qui a visiblement trafiqué la porte) : Heu, on y va ?
Et c’est ainsi que la courageuse équipe parti pour une nouvelle aventure. Après avoir comme de coutume traversé le vortex (on s’en lasse pas), nos héros arrivèrent sur la nouvelle planète sans frapper avant d’entrer (comme d’habitude). McKay sortie alors tous ses instruments de mesures.
_McKay : Bon, alors d’après mon oxymètre l’atmosphère est respirable.
_Sheppard : Ça me rassure.
_McKay : L’hygromètre ne montre pas trop d’humidité, le scanner ne détecte aucune activité humaine.
_Sheppard : Dommage. Pas de filles !
_McKay : Mon sonomètre détecte un casse-couilles dans le périmètre. L’altimètre indique qu’on est à 300m au dessus du niveau 0. Le tensiomètre j’en ai pas besoin, le sismographe ne réagit pas, la girouette montre une direction sud sud-est, le compas tourne bien, le fil à plomb est droit et je constate à ma montre qu’il est déjà 10h ! C’est l’heure du casse-croûte !
_Teyla (se réveillant) : ZZZZ…hein ? C’est l’heure de rentrer ?
_Ronon : RON, hu ! Quoi ?! Les Wraiths nous attaquent ?
_Sheppard (qui lui au moins ne dormait pas) : Où ça, un casse-couilles ?
_Ronon : McKay, comment faîtes-vous pour ranger tous ces appareils dans vos poches ?
_McKay (la bouche pleine): Fait une quechtion d’orfanisation !
_Ronon (s’essuyant le visage) : Dégueulasse !
_Teyla : Pourquoi ne pas les ranger dans votre sac à dos ?
_McKay : Parce que dans mon sac, il y a mon goûter.
_Ronon et Teyla : …
_Sheppard : En route mes guais compagnons ! Explorons cette forêt pour ramener moult trésors à dame Elizabeth !
_Tous (la bouche par terre) : Gêh ?!
_Sheppard : Bon ça va ! J’ai toujours rêvé d’être Robin des bois !
La petite équipe s’enfonça un peu plus dans la grande forêt sombre. Qu’allaient-ils trouver ? Une arme des anciens ? Le grand méchant loup ? Le shérif de Nottingham ? Pour le savoir, munissons-nous d’une bonne machette et suivons les.
_McKay : Toujours marcher dans ces fichus forêts ! Pourquoi on n’a pas pris un Jumper ?
_Sheppard : Parce qu’ils sont tous nazes !
_Ronon : Tous ?!
_Sheppard (comptant sur ses doigts) : Ben, j’en ai déglingué le tiers, il y a ceux que Rodney a fait exploser pendant ses expériences et les autres sont en pannes. Ils sont donc tous nazes.
_Ronon : Ce serait pas de la merde, les vaisseaux Anciens ?
_Sheppard : Faut voir avec l’Ancien qui les a construis. Il s’appelait Citroën je crois.
_Teyla : Vous êtes sûr que c’était un Ancien ?
_McKay : Hey les gars! J’ai un signal!
_Sheppard: C’est quoi, c’est quoi?!
_McKay : Le réseau ! Je capte le réseau ici, avec mon portable. C’est fou, non ?
PAF !
_McKay : Aïeuh !
_Sheppard : Et arrêtez vos conneries !
_McKay : Je…
_Sheppard (fusil au poing) : QUOI ?!
_McKay : Je… j’ai trouvé une trace d’énergie qui pourrait peut-être provenir d’un engin indéfini et hypothétiquement Ancien.
_Sheppard : PULL !
PAN PAN
_McKay : A l’aide !
_Ronon : Du calme colonel.
_Teyla : Ronon a raison mon colonel. Faut pas vous énerver pour si peu.
_Sheppard : C’est ça, allons-y.
Ils reprirent leur marche en suivant McKay qui lui-même suivait son signal. Après avoir parcouru plusieurs mètres ils arrivèrent devant une petite caverne à l’intérieur de laquelle se trouvait un objet. Cet appareil était cylindrique, en métal et surmonté d’une grosse boule en verre.
_McKay : Vous voyez ? Je vous l’avais dit !
_Tous : Hum…
_McKay : Je me demande ce que c’est. On dirait de la technologie Ancienne. C’est quoi ce bouton là ?
Il joignit le geste à la parole et appuya sur le dit bouton. Clic.
_McKay : Oups !
_Sheppard : Quoi, oups ?
Une lumière blanche jaillit alors de la boule. Ce fut une lumière très intense. Lorsqu’elle disparu, tout le monde était par terre, aveuglés.
_Sheppard : McKAY ! C’est comme ça que vous étudié les technologies des Anciens ?
_McKay : J’ai glissé mon colonel !
_Teyla : Mon Dieu ! Que va-t-il nous arriver ? A quoi sert cet engin ?
_McKay : Qu’est ce que j’en sais moi ?
_Ronon : Tout le monde va bien ?
_Sheppard (se prenant un arbre en voulant aller voir Ronon) : Aïe, ouille ! On va dire qu’à part la vue ça va.
_Teyla : Moi aussi.
_McKay : Et moi…
_Sheppard : On s’en fout ! Ronon ! Emportez moi ce truc. On rentre, j’en ai marre !
Ils firent le chemin en sens inverse et retraversèrent la porte avec leur butin de guerre. Une fois sur Atlantis, ils se retrouvèrent tous à l’infirmerie.
_Weir : Vous avez été frappé par une lumière et ça n’a rien fait d’autre ?
_McKay : Rien du tout.
_Beckett : Pour ma part je ne leur trouve rien d’anormal.
_Weir : C’est impossible ! Cet engin ne se contente pas d’envoyer de la lumière quand même !
_McKay : On dirait bien.
_Sheppard : Et si c’était une boule à facette ?
_Weir : O.K… bon. Vous pouvez partir. J’attends votre rapport en trois exemplaires sur mon bureau pour avant-hier !
_Sheppard : Quelle horreur !
Après cette rude journée, le soir tomba sur Atlantis et la cité sombra peu à peu dans un sommeil bien mérité (vous avez eu peur là). Au milieu de la nuit une ombre furtive traversa les couloirs et se retrouva devant les quartiers de Teyla. L’étrange personnage ouvrit la porte et glissa sans un bruit à l’intérieur de la pièce. Il se rapprocha doucement du lit de la jeune femme, saisi délicatement ses bras et, les ramenant vers le montant du lit, les attacha. Teyla se réveilla soudain et poussa un cri glacé d’effroi.
_Teyla : Colonel Sheppard ! Qu’est ce que vous faites ?
_Sheppard (se ruant sur la malheureuse) : Oh Teyla ! Je vous ai toujours aimé ! Laissez-vous faire !
_Teyla : Oh, John ! J’attendais ce moment depuis si longtemps !
Sheppard embrassa Teyla qui, pendant ce temps, parvint à se détacher les mains. Elle renversa avec force Sheppard.
_Sheppard : Tu m’as bien eu mais ça n’arrivera pas…
BOUM !! Teyla venait d’administrer un formidable coup de massue à la « City Hunter » sur la tête de son supérieur.
_Sheppard : … Deux fois. Argh !
_Teyla : Là c’est trop grave. Il n’est plus lui-même. Que faire ? 2h du mat’ ? Tans pis !
Elle saisit le colonel par les pieds et le traîna jusqu’à l’infirmerie.
_Teyla : Docteur Beckett ? Houhou ?
_Beckett (se cassant la gueule du microscope sur lequel il s’était endormi) : Hein, quoi ?
_Teyla : Le colonel Sheppard n’est plus lui-même !
_Beckett : Qu’est ce qu’il a encore fait ?
_Teyla (rouge comme une pivoine) : Heu…comment dire ? Vaudrait mieux l’attaché !
_Beckett : Je vois. Allez prévenir le docteur Weir pendant que je m’occupe de lui.
Quelques minutes plus tard, Teyla et Weir arrivèrent à l’infirmerie (en même temps, je vois pas ce qu’elles iraient foutre ailleurs). Lorsqu’elles entrèrent, elles virent le docteur Beckett par terre, la tête en sang. Sheppard avait disparu.
_Weir : C’est pas vrai ! Qui est ce qui m’a foutu cette bande de bras cassés ?!
_Teyla : Hum !
_Weir : Heu…oui. Comment ça va Carson ? Pas trop bobo la têtête ? Où qu’il est le vilain Sheppard ?
_Beckett : Ça peut aller. J’ai pas trop mal. Derrière vous.
_Weir : Quoi derrière ?
_Beckett : Je répondais juste à votre question : Sheppard est derrière vous.
_Sheppard (sautant sur Weir et lui attrapant les nichons au passage) : YAAAAAHH !!!
_Weir : AAAAHHHH !!!
Elle fit alors une magnifique prise de judo est envoya valser Sheppard mais, hélas, du mauvais côté. Il s’écrasa donc contre le mur du couloir puis s’enfuit en courant.
_Sheppard (le pif en sang) : Be be bengerais les filles ! Bous ne bourez bas be résister !
_Teyla : Qu’est ce qui dit ?
_Sheppard : On fera l’abour à trois !
Le docteur Weir devint rouge, saisi le premier objet qui lui tomba sous la main et le lança à la tête de Sheppard.
_Weir : Mais c’est pas vrai !
_Sheppard : Aïe, houla !
_Beckett : Le livre de cuisine de maman !
_Weir : Vite ! Il faut donner l’alarme ! Beckett ! Récupérez du sang et tachez de trouver ce qui arrive au colonel !
_Beckett : Gêh ?
_Weir (dans sa radio) : Alerte générale ! A toute la cité : Sheppard est en chaleur et il s’est enfuit ! McKay, au rapport !!!
A ces mots, un vent de panique s’empara de toutes les femmes.
_Femmes : YAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!
_Weir : Et, oh ! Du calme ! La cité va pas tenir !
_Femmes : AU SECOURS !!!! Quelqu’un !!
_McKay (apparaissant dans son beau pyjama à lapin) : Me voilà !
_Femmes : AU SECOURS, quelqu’un d’autre !!
_McKay : Censuré !!
_Weir : McKay, faites quelque chose ! Trouver comment cet engin marche !
_McKay (partant pour son labo) : Bien sûr docteur Weir. Pas de problème. McKay réparez ça, McKay la machine à café marche plus. McKay y vous dit mer…
_Weir : Teyla ! Allez chercher Ronon et retrouvez Sheppard !
AAAAAAHHHH !!!!
_Teyla : Ah ? Le colonel doit pas être très loin.
_Weir : J’espère qu’il ne fera pas de victime.
PAF !!
_Sheppard : Hey ! Ça va pas ?!
_Teyla : Vous inquiétez pas !
En un instant, tout était prêt pour la chasse à l’homme. Ronon et Teyla (qui avait enfilé sa ceinture de chasteté made in SGC by Carter) étaient en position. Toutes les femmes s’étaient claquemurées dans leurs quartiers et les hommes semblaient prêts à en découdre avec leur colonel préféré. Weir quant à elle coordonnait l’opération enfermée dans son bureau et une batte de base-ball à la main.
_Weir : Il se dirige vers le niveau 69 ! Contournez-le et prenez-le par derrière !
_Soldat : C’est quoi ces ordres ?
_Soldat (autre) : On a un niveau 69 ?
_Sheppard : Vous n’aurez jamais Casanova, amateurs !
Il s’enfuit à nouveau tout en tirant la langue aux soldats qu’il laissait derrière lui. Soudain un bras se tendit à un tournant.
BONG !!!
_Ronon : Hey ! Pas mal le truc du pote Teal’c !
_Sheppard : Sale traître !
Il finit par tomber dans les pommes. Ronon le ramena à l’infirmerie où il fut solidement sanglé à son lit.
_Teyla : Pff ! Pas trop tôt !
_Weir (qui a toujours sa batte au cas où) : Alors Carson ?
_Beckett : j’ai relevé un taux presque 100 fois supérieur à la normale de testostérones dans son sang. Ça n’y était pas lors des premières analyses. Je pense que la chimie de son cerveau a progressivement changée après l’exposition à l’engin.
_McKay (pénétrant dans la salle, l’air triomphant) : Cherchez plus, j’ai trouvé ! Cet engin envoie une lumière qui est capable de modifier la chimie du cerveau. Cela a tendance à produire un excès d’hormones dans le sang ! Je pense que cela se passe progressivement et qu’en ce qui concerne Sheppard, ce sont probablement ses hormones sexuelles qui ont été exacerbées. D’ailleurs, j’ai appelé cet engin « l’exacerbateur ».
_Weir (dressant sa batte) : Non ! Pas possible !
_Teyla (la retenant) : Heu… merci McKay. Vous pouvez inverser ce phénomène ?
_McKay : C’est déjà fait ! Sheppard se réveillera normal. Enfin… façon de parler.
_Weir : Pourquoi seul Sheppard a eu son comportement modifié ?
_McKay : Je pense que le phénomène a agit plus rapidement sur lui que sur nous. Du coup, on a échappé à l’exacerbation !
_Weir : Tant mieux !
_Sheppard : Wouaah !! J’ai bien dormi moi ! Ben ? Qu’est ce que vous faîtes là vous ?
_Beckett : Ouf ! Une bonne chose de faite !
_Weir : Allons dormir un peu. Je suis claquée !
_Ronon : Moi aussi.
Et tout le monde partit se coucher.
_Weir : Au fait McKay, pour la machine à café du mess.
_McKay : Quoi ?!
_Sheppard (toujours attaché) : Hey ! Mais qu’est ce qui ce passe ? Pourquoi je suis attaché ? Oh ! Y’a quelqu’un ?
Ah ! On s’ennuie jamais sur Atlantis !

Bien sûr tout cela n’est qu’une fiction. Non mais c’est vrai quoi ! Une fille qui s’enfuit quand Sheppard lui saute dessus. On a jamais vu ça. Elle est folle celle-là !


THE END

[TheStrayCat]

Attention ! Ceci est une tentative de cross-over. C’est une impression de déjà-vu : un héros avec des plans douteux et qui passe son temps à draguer, l’intello de service qui fait chier, l’homme de Cro-Magnon hyper fort, l’extra-terrestre pour compléter le tableau et la supérieur incarnant l’autorité suprême. Mais bon sang mais c’est bien sûr ! Cette équipe, c’est celle du dessin animé « Martin Mystère » ! Voici donc pour votre plus grand plaisir les détectives du paranormal enquêtant sur :

1.3 LES SIRÈNES D’ATLANTIS

Campus de Torrington, 9h30 a.m heure locale. Une jeune étudiante révise ses cours assise sur un banc à l’ombre d’un chêne. C’est alors qu’un autre étudiant arriva comme une trombe sur un skate-board. Il passa très près de la jeune fille qui, sous l’effet de la surprise, laissa tomber ses livres d’école.
_Fille : Martin ! Espèce d’abruti ! Tu m’as fait peur !
_Martin : Allons Diana, arrête un peu de passer tes journées le nez dans tes bouquins ! Vis un peu !
_Diana : Mais j’ai une vie, moi, monsieur.
_Martin : Raconte sœurette.
_Diana : Heu… J’ai le club de chimie, celui de math etc…
_Martin (une goutte de sueur sur le front) : Tu me fais pitié Diana. Même Java à une vie plus excitante que toi.
_Diana (en colère et prête à boxer Martin) : GRRR !!
A ce moment là, un géant s’approcha de nos amis.
_Java : Martin encore embêter Diana !
_Martin : Hey, Java ! Raconte nous donc ce que tu as fait hier soir ?
_Java : Java être allé en boîte avec Billy. Beaucoup s’amuser !
Sur ce, il se met à agiter son bassin de façon assez ridicule.
_Java (chantonnant) : La la la !
_Martin (rejoignant son copain sur une piste de danse imaginaire) : Ça c’est la vie ! Ouh, ouh ! Vas-y Java ! Move your body !
Soudain, une petite alarme retentie. Martin s’arrêta net et regarda sa montre pendant que Diana s’approchait et que Java continuait à danser.
_Martin : Un appel du centre.
Il balada une sorte de rayon qui sortait de sa montre autour de lui et finit par mettre à jour un passage dimensionnel. Diana se précipita à l’intérieur suivi de Martin qui empoignait Java. Ils atterrirent dans un immense édifice ultramoderne dans lequel on pouvait voir toutes sortes de créatures étranges travailler. Amener par une plate forme automatique, ils passèrent devant un scanner rétinien :
_Scanner (reconnaissant tour à tour les nouveaux arrivants) : Martin Mystère, identifié. Diana Lombard, identifié. Java des cavernes, identifié.
_Martin : Hé, Diana. Je suis sûr que même le scanner rétinien s’éclate plus que toi dans la vie!
_Diana (chopant Martin par le cou) : Tu vas voir toi !
Et pendant qu’ils se chamaillaient, un petit bonhomme vert arriva assis dans une petite soucoupe-fauteuil volante.
_Billy : Salut les potes, ça boume ?
_Martin (toujours prisonnier) : Argh ! Sa… salut Billy. Râââh !
_Diana et Java : Salut Billy !
La plate forme termina sa course devant une grande porte. Martin l’ouvrit et ils pénétrèrent tous dans une vaste pièce. Une femme brune était assise derrière un bureau.
_Martin : Bonjour Mom ! Alors ? Quelle est cette nouvelle mission que le centre veut confier à l’incroyable Martin Mystère, le plus grand détective du paranormal de tous les temps ?
_Diana : Qu’est-ce qui faut pas entendre !
_Mom : Agent Mystère, je vais vous confier une des missions les plus importantes de votre carrière.
_Martin (bavant) : Cool ! Qu’est-ce que c’est ? Faut-il protéger la Terre contre une invasion extra-terrestre ? Ou bien est-ce une armée de zombie ? (Voulant imiter un zombie) Bouh ouh !
_Mom : Connaissez-vous le projet Stargate, Martin ?
_Martin : Ah non. Jamais entendu parler !
_Mom : C’est normal. Ce projet est Top secret. La Stargate, ou porte des étoiles, est un appareil permettant de voyager sur d’autres planètes au moyen d’un vortex.
_Tous : Cool !!
_Mom : L’US Air Force utilise la porte depuis de nombreuses années. Ils ont même établie une sorte de nouvelle colonie dans une autre galaxie.
_Martin : Super cool !
_Mom : C’est là que vous intervenez. Depuis quelque temps, des disparitions mystérieuses ont lieu au sein de l’expédition. Ils ne savent plus quoi faire et ont demandé l’aide du centre. Agent Mystère, Diana, Java, Billy : vous partez immédiatement pour Atlantis !
_Martin : Atlantis ?! La fabuleuse cité perdue ?
_Diana : Elle n’est pas sur Terre ?!
Mom ne répondit pas et alla ouvrir un nouveau passage. De l’autre côté on pouvait voir un immense désert. Martin et ses acolytes traversèrent le passage suivis de Mom.
_Martin (se retournant et voyant sa patronne) : Mom ? Vous venez avec nous ?
_Mom : Pour une mission aussi importante, oui. De plus, je compte en profiter pour saluer une ancienne camarade d’école.
_Diana (scrutant l’horizon) : Où est la cité ?
_Java : Java pas aimer Atlantis : trop chaud !
_Mom : Nous sommes encore aux Etats-Unis. Ici, c’est le lieu de rendez-vous.
_Java : Rendez…vous ?
A ce moment là, un vaisseau spatiale apparu au dessus de leur tête. Ils furent téléportés à bord et se rematèrialisèrent dans le poste de commande, devant le colonel en charge du vaisseau.
_Colonel : Bienvenue à bord du Dédale. Je suis le colonel Caldwell. Installez-vous bien confortablement car le trajet jusqu’à Atlantis prend trois semaines.
_Diana : Trois semaines ?! C’est une catastrophe ! On a une interro de physique dans deux jours !
_Mom : Ne vous inquiétez pas pour ça Diana. Tout est arrangé.
Trois semaines plus tard, sur Atlantis. Le docteur Weir et le colonel Sheppard attendaient les agents envoyés par le centre dans la salle d’embarquement.
_Sheppard : Et vous êtes sûr qu’ils sont compétents pour ce genre de… problèmes ?
_Weir : Mon amie m’a assurée que c’étaient les meilleurs pour ce genre de…problèmes.
_Sheppard : Vous voulez vraiment pas que je motive McKay ? Si ça se trouve, il n’y a rien de paranormal et on est juste passé à côté.
_Weir : La dernière fois que vous avez « motivé » McKay comme vous dites, il est resté une semaine dans le coma !
_Sheppard : Le citron m’avait échappé des mains !
_Weir : Oui. Et il a atterrit pile au fond de sa gorge. Encore un mystère à résoudre !
Sur ce, McKay arriva accompagné de Ronon et Teyla.
_McKay (évitant soigneusement les alentours de Sheppard) : Les enquêteurs ne sont pas encore là ?
_Weir : Le Dédale sera en orbite d’ici une minute ou deux. Au fait, vous, ça va mieux ?
_McKay (parcouru par des frissons d’effrois) : J’ai vraiment cru que ma dernière heure était arrivée !
_Sheppard : Vous dites ça tous les trois jours en moyenne !
_McKay : Peut-être par ce qu’avec vous, c’est vraiment ma dernière heure à chaque mission !
_Sheppard : N’importe quoi !
_McKay : Et la fois où vous m’avez tiré dessus à bout portant ?
_Sheppard : C’était pas ma faute. J’étais en train d’halluciner !
_McKay : C’est ça ! Comme si j’avais une tête de Taliban !
_Sheppard : C’est vrai que je n’avais jamais vu un terroriste pleurnicher autant pour une simple petite balle de rien du tout (cf. La Machine Infernale : 3ème saison, 9ème épisode).
_Weir : Allons gentlemen (apparemment, gentlemen ça veut dire trou du cul dans SGA), nos invités arrivent.
En effet, Caldwell et la bande à Martin se téléportèrent dans la salle d’embarquement.
_Martin : C’est trop génial !
Sheppard et son équipe firent une tronche pas possible en voyant les gamins débarquer.
_Sheppard : C’est quoi c’délire ?
_Caldwell (faisant visiblement la tronche) : Au rapport docteur Weir.
_Weir : Le voyage c’est bien passé ?
_Caldwell : Ben…
_Martin : Excellent ! J’ai même pu piloter le vaisseau!
_Diana (toute pâle en y repensant) : Beuh ! J’ai vomi sur le colonel.
_Weir (à Mom) : Je vois que tu as réunis une super équipe.
_Mom (dépitée) : M’en parle pas ! Et toi ?
_Weir (regardant Sheppard et McKay) : Pas mieux.
Elles se regardèrent et fondirent en larme dans les bras l’une de l’autre.
_Weir : Plaisanterie mise à part, je suis bien contente de te revoir.
_Mom : Et moi donc ! Ça doit bien faire dix ans depuis l’université.
_Weir : Ça ne nous rajeunie pas tout ça.
_McKay : Et bla, bla, bla. On peut ce mettre au travail maintenant ?
Weir et Mom lui lancèrent des regards de tueur.
_McKay : Brrr ! Pourquoi je me sens très mal tout à coup ?
_Sheppard : Là, c’est pas ma faute.
_Weir (sur un ton glacial) : Allons dans la salle de réunion.
Gros plan sur Weir et retour panoramique : Tout le monde se dégagea de l’épaisse couche de neige qui était apparue comme par magie et le groupe se fraya un chemin jusqu’à l’escalier. Dans la salle de réunion :
_Weir : Commençons par le commencement (des années d’études pour en arriver là).
_Mom : Je vous présente mon équipe : Martin Mystère.
_Martin (prenant la main de Teyla pour lui faire un baise-main) : Détective du paranormal à votre service afin de vous garantir un sommeil sans danger, douce créature de rêve.
_Sheppard : Tss ! Minable !
_Mom : Voici Diana Lombard et Billy, notre extra-terrestre.
_Diana et Billy : Bonjour.
_Mom : Et enfin Java des cavernes.
_McKay : Génial ! On n’en avait pas assez d’un !
_Sheppard (mettant un taquet à McKay) : Colonel John Sheppard et voici Meredith, Ronon des cavernes heu… putain McKay ! Bref… et la créature de rêve là, c’est Teyla.
_Weir : Et voici la situation : une dizaine de membre de notre expédition ont disparu sans laisser la moindre trace. Nous avons effectué toutes les recherches possibles et imaginables, tenté toutes les théories possibles, sans résultat.
_McKay : Et quand on dit toutes les théories, ça va très loin.
_Martin : J’imagine que l’on ne peut pas parler de désertion.
_Sheppard : Ce serait un peu dur ici. Mais j’ai quand même vérifié : aucun Jumper n’a disparu et la porte n’a pas été activée à notre insu.
_Diana : Ah ouais ! Vous avez vraiment cherché partout !
_Sheppard : Petite, explorateur c’est mon deuxième prénom.
_Weir : C’est surtout votre boulot, « gentleman ».
_Martin : Et il n’y a pas le moindre indice ? Même pas un peu de morve gluante et fluo ?
_McKay (dégoûté) : Baah ! Non. On trouve juste une flaque d’eau à chaque fois.
_Martin : Je suis déçu.
_Diana : On fait quoi maintenant, monsieur le plus grand détective de tous les temps ?
_Martin : De l’eau hein ? Ça doit sûrement être l’œuvre d’une créature extra-terrestre amphibie qui enlève les gens afin de les dévorer !
_Sheppard : Ça aussi on a vérifié et c’est pas les Wraiths.
_Java : Quoi être Wraiths ?
_Ronon : Des créatures extra-terrestres amphibies qui enlèvent les gens afin de les dévorer.
_Java : Ah !
_Martin : Bon d’accord. Mais mon instinct me dit que c’est l’œuvre de quelqu’un. Vu qu’on a pas plus d’indices à se mettre sous la dent et qu’on ne sait pas à qui on a à faire, voilà ce que je propose : faisons des équipes de deux. Chacune patrouillera dans un secteur de la cité et dès que quelqu’un voit quelque chose, tout le monde se regroupe pour lui tomber dessus.
_Sheppard : Et on avait besoin d’eux pour ça ! Des plans foireux dans l’genre, je vous en sors au moins un par épisode !
_Weir : Vous votre plan consisté à attacher McKay à un pilier et d’attendre avec Ronon qu’il se passe quelque chose.
_Martin : Pas bête ! On peut faire ça aussi !
_McKay : Je préfère l’autre idée perso.
Finalement, à 7 voix contre 2 (Weir ayant voté blanc), l’idée de Sheppard fut rejetée.
La nuit tomba doucement sur la cité. Mom et le docteur Weir parcouraient prudemment les immenses couloirs déserts lors ce que le docteur Weir annonça qu’il était l’heure de faire un point radio avec les autres équipes.
_Weir (dans sa radio) : Weir à Sheppard. Vous m’entendez ?
_Sheppard : Jenny, tu es le soleil de mes nuits qui m’empêche de dormir.
_Martin : Pas si vite. « De dormir » O.K.
_Weir : SHEPPARD !!
_Sheppard : Heu, rien à signaler chez nous.
_Weir : Tu parles ! Weir à McKay.
_McKay : Rien à signaler non plus.
_Diana : Hey Mom ! Vous saviez qu’on était à trois cents millions d’années lumière de la Terre ?
_Martin : On s’en fout, mam’zelle je sais tout !
_Weir : Vous avez fini de jouer avec ces - censurés - de radios ?!
_Martin et Diana : Désolé madame.
_Weir : Ronon ?
_Ronon : Tout va bien avec Java.
_Teyla : Ici Teyla et Billy. Rien à signaler.
Du côté de chez Sheppard :
_Martin : Au fait, vous faites quoi pour passer le temps ici ?
_Sheppard : Ben… y’a plein de trucs à faire.
_Martin : Genre ?
_Sheppard : A un moment donné, on jouait avec un jeu vidéo assez sympa.
_Martin : Et ?
_Sheppard (l’air bien con) : C’était pas un jeu. C’était une expérience des Anciens pour implanter des civilisations à travers l’espace.
_Martin : Aïe. Et alors ?
_Sheppard : On a déclenché une guerre avec McKay sur une planète (cf. Le Jeu, 3ème saison, 15ème épisode).
_Weir : Et moi j’ai jamais compris comment vous avez pu croire un seul instant que les Anciens étaient du genre à faire des jeux vidéo !
_Sheppard : Vous nous entendez ?
_Weir : Depuis le début votre radio est allumée.
_Sheppard : Argh !
Il éteignit sa radio et reprit sa conversation.
_Sheppard : Sinon il parait qu’il y a un casino clandestin dans un recoin perdu. C’est le lieutenant Cadman qui me l’a dit.
_McKay : Je crois que vous n’avez pas dû bien comprendre : il s’agit de soirée poker entre filles !
_Sheppard : Putain d’radio !!
_Cadman (par radio aussi) : Fallait pas lui dire McKay ! On pourra plus le plumer maintenant !
_Sheppard : Quoi ?!
_Martin : T’entends ça Diana ? Même ici ils s’éclatent plus que toi sur Terre !
_Diana : Martin, t’es un détective mort.
_Weir (au bord de l’apoplexie) : XGSEH !!!!
_Sheppard : J’éteins, j’éteins. Et vous Cadman, barrez-vous !
_Cadman : Si on peut plus rigoler maintenant.
_Billy : Billy à tout le monde ! Vite ! Teyla se fait enlever !
_Mom : Tout le monde en position !!
Martin et Sheppard furent les premiers sur les lieus. Ils virent une vague gigantesque qui enveloppait Teyla comme si toutes les particules d’eau étaient vivantes. Cette « main » d’eau emportât Teyla dans l’océan qui bordait la cité.
_Sheppard : Au Jumper ! Billy, tu reste ici au cas où.
Ils coururent tous deux jusqu’au hangar des Jumpers. Ronon, Java, McKay et Diana les rejoignirent en route. Tout le monde s’engouffra dans un Jumper et Sheppard décolla. Il fonça directement à l’endroit où Teyla avait disparu et plongea dans l’océan noir (c’est la nuit je vous rappelle). Au bout de vingt minutes de descente, ils aperçurent une cité composée de bulles illuminées aux reflets verdâtres (ambiance Martin Mystère quoi !). Sheppard trouva une entrée et pu poser son vaisseau au sec. Ils sortirent tous afin d’explorer le coin.
_Sheppard : Soyez prudent !
_Ronon : Qu’est ce que c’est que cet endroit ? Et pourquoi on ne l’avait jamais vu jusqu’à présent ?
_Sheppard : Cette ville est bien cachée au milieu de récifs sous-marins. Sans les lumières, je ne l’aurais jamais vu.
_McKay : Vous avez jamais entendu parler des détecteurs ?
_Sheppard : Ils ne détectent rien vos détecteurs !
_McKay : Vous en êtes sûr ?
_Diana : Mais ces lumières, c’est la première fois que vous les apercevez ?
_Sheppard : Enfin quelqu’un qui fait avancer le schmilblick ! Oui, c’est la première fois.
_Martin : Ils n’ont pas encore pendu la crémaillère ?
_Sheppard : Possible.
_Ronon : Je ne sais pas qui est cette crémaillère que vous voulez pendre mais regardez là-bas.
Il indiqua une paroi sur laquelle étaient collés des dizaines de tas de boue verts recouvrant des corps.
_Sheppard : Teyla !
La jeune femme était inconsciente.
_Martin : Encore une mission pour Martin Mystère !
Il pressa un bouton sur sa montre et :
_Montre : Chrono-scan activé. Mode : cutter laser.
Un cutter apparu dans une lumière au dessus du chrono-scan et Martin s’en saisi. Un rayon laser sortit du cutter et notre héro en herbe bondit vers les prisonniers. En deux trois coups de cutter, Martin découpa l’étrange matière.
_Sheppard : Il se débrouille le petit.
_Diana : Faut toujours qu’il fasse son cinéma.
Tous ceux qui avaient disparu étaient enfin libérés et reprenaient doucement leurs esprits (après une chute de 2 mètres quand même). Ronon emporta Teyla ainsi que tous les autres à bord du Jumper. Ils décolèrent et sortir de la bulle. Tandis qu’ils remontaient, des créatures mi-homme, mi-poisson les attaquèrent. Ils sortirent de partout à la fois et se mirent à nager en rond autour du Jumper.
_McKay : Sheppard ! Qu’est ce que vous foutez ? Sortez-nous de là !
_Sheppard : Je voudrais vous y voir. Le courant est trop fort, on fait du surplace !
_Martin : Ils peuvent commander l’eau !
_Sheppard : Et moi je commande une armée ! (Dans sa radio) Demande de renfort urgent !
_McKay : Si vous pouviez commander une pizza aussi ; les émotions, ça me creusent.
Deux autres Jumpers et une pizza quatre saisons décolèrent d’Atlantis pour rejoindre Sheppard.
_Sheppard : Soyez près à tirer dans le tas avec vos drones !
_Lorne : Ici le major Lorne. De quel tas parlez-vous mon colonel ?
_Sheppard : Ben, du banc de poiscaille.
_Ronon : Pas de McKay.
_Lorne : Faut préciser.
Les Jumpers se mirent en position et tirèrent sur tout ce qui bougeait : poissons, sirènes, algues, et même le plancton s’est fait éclater !
_Lorne : Les instruments de visée sont vraiment terribles !
Les sirènes (appelons les comme ça vu que c’est le titre de la fics, bien que mythologiquement parlant, se seraient plutôt des néréides), s’enfuirent complètement affolées. Le courant redevint calme et les Jumpers purent regagner Atlantis. A l’infirmerie :
_Sheppard : Comment allez-vous Teyla ?
_Teyla : Mise à part le fait que je me suis cassé la clavicule en tombant de ma prison ?
_Sheppard : Mise à part ça ouais.
_Teyla : Ça va.
_Sheppard : Vraiment ?
_Teyla (qui voit parfaitement où il veut en venir) : Tout va bien grâce à vous John. Je vous remercie pour votre dévouement.
_Sheppard : Naan ! C’est rien vraiment.
_Ronon : Surtout que c’est Martin qui vous a délivré.
_Sheppard : Vous pourrez le remercier pour votre clavicule !
Billy entra à son tour avec Java.
_Billy : Tout le monde va bien. Par contre, on n’a pas réussi à déterminer la composition de cette boue.
_Java : Martin, Diana et McKay chercher dans base de donnée.
_Billy : Ils espèrent trouver des informations sur ce peuple dans la base de données des Anciens.
_Sheppard : Allons voir ça.
Au labo, la conversation semblait tendue entre McKay et Weir.
_Sheppard : Vous avez trouvé quelque chose McKay ?
_McKay : Ben…
_Martin : Les Anciens avaient bien protégé ces dossiers mais on a fini par trouver le code d’accès. C’est plein de recherche et d’observation.
_Diana : Ils parlent d’un peuple qui serait apparu au fil du temps dans l’océan.
_Martin : Il faut savoir que les Anciens avaient pour habitude de jeter leur vieux surimi périmé aux poissons.
_Diana : Malheureusement, ils achetaient du surimi bas de gamme qui venait en réalité d’une fabrique Wraith.
_Sheppard : Gêh ?
_Martin : Le surimi était fait avec des restes de crabes et d’êtres humains. Les poissons qui l’on mangé ont été contaminé par l’ADN humain ce qui a donné nos sirènes.
_Ronon : C’est n’importe quoi !
_Martin : C’est pas le tout de délirer sur les persos de SGA avec des vannes douteuses, faut bien faire un semblant de scénario.
_Sheppard : Pourquoi ces sirènes ne se manifestent que maintenant ?
_Martin : J’y arrive. Au début les sirènes en voulaient aux Anciens. Ces créatures enlevèrent des Anciens exactement comme ils ont enlevé les vôtres. Seulement, les vioques se sont pas laissés faire.
_Diana : Ils découvrirent que les sirènes étaient sensibles à certaines fréquences et à certains sons.
_Martin : Ils passèrent un morceau de leur création qui plongea les sirènes dans un sommeil très profond.
_Diana : Jusqu’à il y a quelques semaines.
_Sheppard : Elles se sont réveillées comme ça ?
_Weir (fusillant McKay du regard) : Pas vraiment. Disons que quelqu’un les a un peu aidées.
_Sheppard : D’accord. Qu’est ce que vous avez encore fait comme connerie Rodney ?
_McKay : Ben on a cherché quel son les avait réveillées.
_Weir : Et on est tombé sur votre album de Céline Dion !!
_Sheppard (entendant enfin une bonne nouvelle) : Ça veut dire que dorénavant, Céline Dion est interdite sur Atlantis ?
_Weir : Plus une seule note.
_Sheppard : Alléluia !!
_Martin : On va balançait le morceau qui les endort.
Martin mit un C.D dans une chaîne Hifi et lança la sauce. Dans tous les haut-parleurs de la cité on entendit alors du Phil Collins.
_Sheppard (au bord du suicide) : NOOOOOOOON !!!!!
_McKay : Ça devrait suffire. On va être enfin tranquille.
_Weir : Il n’y a vraiment plus aucun risque ?
_Mom : Pour être sûr, vous devrez repasser ce morceau plusieurs fois par jour pendant au moins une semaine.
Plouf !!
_Weir : C’était quoi ça ?! Les sirènes ?
_Ronon : Vous inquiétez pas. C’est juste Sheppard qui vient de sauter par la fenêtre.
_Weir : Ouf ! J’ai eu peur.
Quelques jours plus tard, nous retrouvons Mom et son équipe ainsi que Weir, McKay, Ronon et Teyla sur une des terrasses d’Atlantis. Ils sont tous autour d’une table en train de siroter un thé glacé.
_Martin (dépité) : Vous auriez pu nous le dire que se serait McKay qui nous ferait passer notre interro de Physique !
_Diana : Si tu avais révisé dès le début, tu ne te serais pas rétamé !
_McKay : Ah ! Les joies de la vie étudiante. Ça me rappelle plein de souvenirs : les clubs de chimie et de math, le cercle des observateurs d’étoiles.
_Martin (avec un corbeau qui passe derrière sa tête) : …
_Diana : Gniark !
_Mom : Maintenant que tout est bien qui finit bien (elle a fait les mêmes études que Weir), nous allons rentrer sur Terre.
_Weir : Vous passerez par la porte des étoiles. Ça ne prendra que quelques secondes !
_Java : Chouette !
_Mom : Au fait, comment va le colonel Sheppard ?
_Weir : Nous avons dû lui passer la camisole de force et l’isoler dans une pièce insonorisée mais c’est pas grave, on a l’habitude.
_McKay : C’est fou ce que certains sons produisent comme effet sur certaines personnes !
_Teyla : Faudra penser à en trouver un qui le calmera.
_McKay : Ça risque d’être dur.

THE END

(Essayez la Ritaline, comme dans South Park (épisode : « Timmy ! »))

[TheStrayCat]

Serge Karamazov, vraiment aucun lien ? Même pas un cousin aux Etats-Unis ?

1.4 INVASION

Base d’Atlantis, 9h00 heure locale, température ambiante de 20°Celsius, temps magnifique à l’extérieur. Sheppard se dirige vers le bureau du docteur Weir. Il se présente devant la nouvelle secrétaire qui parle dans sa radio :
_Secrétaire (se tripotant ses cheveux blond) : Yes… Yes… Yes, yes… Yes !
Une fois sa conversation terminée elle se met à taper quelque chose sur son ordinateur sans prêter la moindre attention au colonel qui poiraute.
_Sheppard (voulant tâter les mamelons) : Salut Typhanie, ça va ? Oh dis donc c’est joli ça ! C’est quoi, c’est du cachemire ?
_Typhanie (repoussant sa main) : C’est du coton.
_Sheppard : Typhanie, j’veux pas d’prendre la tête avec ça mais heu… est ce que j’peux dormir chez toi ce soir ? J’ai perdu McKay ce matin.
_Typhanie : Il est mort ?
_Sheppard : Non non, j’l’ai perdu. C’t-a dire que j’l’ai perdu, il était là et… poupouf, je l’ai perdu. (Silence). Mais mon chien est mort par contre, alors si j’pouvais dormir chez toi, pour avoir une présence, un compagnon…
_Typhanie : Ça fait trois fois qu’il est mort, ton chien.
_Sheppard : Mais il a beaucoup souffert !
Sur ce, Typhanie reçoit un ordre par radio.
_Typhanie : Le docteur Weir vous attend colonel.
Sheppard, voyant que c’était mort, n’insiste pas et pénètre dans le bureau.
_Typhanie (à elle-même) : Oser utiliser son chien comme excuse. Mais, j’y pense ! Il n’a pas de chien ! Oh mon Dieu !! Bouh ouh ouh !!!
Dans son bureau, Elisabeth Weir était en train de faire du golf.
_Sheppard : J’l’ai pas fait exprès Elizabeth, c’était un accident.
_Weir : Je ne vous parle pas de la princesse Mara (cf. La Tour 2x15). (Elle enfile des gants de boxe et en envoie une paire à Sheppard). J’ai reçu ce matin un appel du SGC pour un problème à Chiken Wings City. (Commençant à le boxer). Vous connaissez Chiken Wings City ?
_Sheppard : J’y suis allez en colo, quand j’avais 7 ans, mais, c’est sur Terre, ça.
_Weir (abandonnant la boxe pour le basket) : J’étais sûr que vous étiez l’homme de la situation. Une fois que vous aurez retrouvé McKay, vous partirez avec votre équipe là-bas. Plusieurs habitants ont été retrouvés morts et il semblerait bien que ce soit l’œuvre d’un Wraith.
_Sheppard (essayant de la contrer sans y parvenir et c’est le panier !) : Un Wraith ! Sur Terre ? Mais comment ?
_Weir (chargeant un fusil et mettant en joue) : Ça, c’est à vous de le découvrir. Pull !
_Cible : Coin, coin, coin !
Pan !!
_Sheppard : Mais pourquoi nous ? C’est à SG1 de régler ça. Ils sont sur place ces feignasses !
_Weir : SG1 à autre chose à faire avec les Zoris, et les spécialistes des Wraiths, c’est nous !
_Sheppard : On dit Oris.
_Weir : Ce qui veut dire que vous arrêtez les missions sur la planète d’Eldred.
_Sheppard : Mais heu pourquoi ?
_Weir : Pour des raisons de conciliation entre nos deux peuples, j’ai promis que vous n’iriez plus là-bas. (Pédalant sur un vélo d’appartement). Encore heureux que votre conquête se soit faite buter, il aurait fallu la faire avorter sinon.
_Sheppard : La faire quoi, pardon ?
_Weir : AVORTER !
_Sheppard : Mais y’avait le…
_Weir (se prenant le pouls) : Y’a pas d’mais ! Vous partez dans une heure ! Et pour une fois, tâchez de pensez avec votre tête, et pas avec votre…
WROUSH !!! (Bruit de la porte qui s’active) (Tout ça pour sortir cette vanne)
_Sheppard : Bon ! Tout le monde est prêt ?
_Teyla & Ronon (en shorts, tongs et appareils photos) : Nous sommes prêts à allez visiter la Terre !
_McKay : Xc’est en michion qu’on part !
_Sheppard : McKay ? Où étiez vous passez ?!
_McKay : Chez le dentiste. Il m’a axrraché une dent ! Regardez ma joue !
_Ronon : Ça vous apprendra à trop manger.
_McKay : Chpeu pas partir comme cha !
_Ronon : Mais si !
Il l’empoigna par le col et le fond de son pantalon et le balança à travers la porte.
Dans la base du SGC, à Cheyenne Mountain, Le pauvre McKay arriva dans une pirouette magnifique. Il roula tout le long de la rampe et continua jusqu’au mur où il s’écrasa misérablement. Au premier étage, dans la salle de contrôle, le personnel qui venait d’assister à la scène dressa des pancartes au dessus de leur tête. « 5.1 ; 4.5 ; 5.6 ; McKay est mauvais ». Les juges sont sévères ! Une fois que toute l’équipe fut passée, la réunion, ou briefing comme on dit, commença.
_Landry (délirant sur le diaporama qu’il a enfin réussi à faire tout seul) : Comme vous pouvez le voir sur toutes ces photos, les cadavres retrouvés sont caractéristiques.
_McKay : Là, xle vais vomir.
_Landry : Voyez cette animation : on peut voir chaque stade de la décomposition et…
_Sheppard : Beuh. Venez-en au fait mon général.
_Landry : Ben, heu, vous partez à Chicken Wings City et vous essayez de découvrir comment ce Wraith est arrivé, s’il est seul, si vous pouvez le buter…
_Sheppard : Le train-train habituel quoi ?
_Ronon (à McKay) : Ça sert à quoi, un briefing ? On le savait déjà ça.
_McKay : Ben, heu ?
Après un voyage sans histoire au frais du contribuable, Sheppard et ses hommes (et sa femme), arrivèrent à Chicken Wings City, petite bourgade dans l’Utah à quelques trois cent kilomètre de Salt Lake City. C’est une ville paisible où les mormons vivaient heureux, du moins, jusqu’à ce terrible malheur !
_Sheppard : J’ai toujours détesté cet endroit ! Une ville de mormons, quelle horreur !
Tandis que Ronon, Teyla et McKay s’écroulaient de rire, un mormon avec une étoile de Shérif attachée à son veston s’approcha.
_Shérif : C’est vous les gens de l’armée ?
_Sheppard : Ouaip mon gars ! On vient pour les cadavres bizarres.
_Shérif : Je me présente, Angus McPhallus, Shérif de Chicken Wings City.
_Sheppard (une grosse goutte de sueur sur le front) : Heu, enchanté… Shérif.
_Shérif (donc) : Suivez-moi, messieurs, madame.
_Teyla : Je m’appelle Teyla Emmagan et voici Ronon Dex, Meredith McKay et le colonel John Sheppard.
_McKay : RODNEY McKay !
Ils pénétrèrent chez le boucher-charcutier traiteur vietnamien de la ville.
_Sheppard : Dites vouêre Shérif ! Où c’est ti qu’on va crévindieu !
_McKay : Mais qu’esxgui vous prend dxe parler xgome za ?
_Sheppard : Je m’adapte aux coutumes locales. Et vous ?
_McKay : Ma dent.
_Shérif : Je vous emmène voir les cadavres que nous avons retrouvés. Nous les entreposons chez ce bon Trapster, le charcutier de la ville. Voyez-vous, chers amis, il est le seul dans tout Chicken Wings City et ses alentours à posséder une chambre froide. Chambre froide qui, comme vous le savez sans nul doute, est un outil indispensable dans toute conservation à basse température d’aliments mais aussi de cadavres et ce, dans le cas qui nous intéresse présentement, dans le but de garder tout les indices susceptibles de nous fournir le nom du criminel en pratiquant une autopsie qui…
_Teyla : Qu’est ce qu’il parle bien.
_Sheppard (ayant l’air vraiment con) : C’est très bien tout ça mais c’est à nous de mener l’enquête. Shérif, je vous annonce que la cause de la mort est due à une fuite de gaz toxiques et expérimentaux.
_Shérif : Vous avez oubliez l’autopsie colonel.
_Sheppard : Ah merde ! Si, je sais ! (Il montre un endroit vide avec sa main). Je n’ai qu’à voir ces pauvres victimes. Leur état en dit long.
_Shérif : Les corps sont dans la pièce d’à côté.
_Sheppard : Bordel !
_Teyla : Vous n’êtes pas doué pour mentir.
_Shérif (qui commence à en avoir ras le stetson de ces branquignolles) : Bon, je vous laisse à votre enquête top secrète concernant la sécurité du territoire et tout le bazar. Bon courage !
Le shérif Angus McPhallus se retira en laissant nos héros. Ces derniers se concertent.
_Sheppard : Bon, c’est évident. Nous n’avons que trois victimes pour l’instant, ce qui veut dire qu’il n’y a tout au plus qu’un ou deux Wraiths. Ils se montrent discrets, ils ne veulent pas être repérés. Hum, ils préparent un truc, c’est sûr.
_Ronon : Ils se cachent simplement à cause de l’armée !
_Sheppard : Peut-être. En tout cas, c’est raté !
_Teyla : Je lis dans ce dossier que toutes les victimes habitaient en dehors de la ville, dans des fermes, et que c’est là qu’elles se sont faites tuer.
_Sheppard (ironique) : Ils attaquent des coins paumés ? Peut-être pour ne pas se faire repérer ?
_Teyla : Très drôle. Ce que je veux dire c’est qu’il y a des fermes tout autour de la ville mais que les attaques n’ont eu lieu que dans un secteur Nord, Nord-Ouest d’environ 20 kilomètres carré.
_Sheppard : C’est là qu’ils se planqueraient ?
_Ronon : C’est pas très futé un Wraith.
_Sheppard : Quand même !
_McKay : Qu’esxgon fait maintenant ?
_Sheppard : On se rend sur place, on fouille tout le périmètre, on les trouve, on les butte et on leur demande ce qu’ils foutent sur notre planète.
_Teyla : Vous voulez dire : « on les bute après leur avoir demandé ce qu’ils font ici ».
_Sheppard : Vous en êtes sûr ?
_Teyla : Oui.
Ils se rendirent dans la zone indiquée par Teyla et se mirent à fouiller minutieusement chaque recoin. Après plusieurs heures de recherche sous le soleil, ils se réunirent.
_Sheppard (littéralement écrasé par la chaleur) : Râââh, on trouvera rien comme ça !
_Ronon : Pfff ! Fait chaud chez vous.
_Teyla (allongée dans une chaise longue, sous un parasol et sirotant un cocktail glacé) : Normal, c’est un désert ici.
_McKay : Hey ! Pourchquoi xvous avez tout cha, vous ?
_Teyla : C’est ce cher Angus qui est passé tout à l’heure. Un amour cet homme. Ah, au fait, il m’a dit de vous dire qu’il avait déjà passer toute la région au… comment c’est…
_Sheppard : Au peigne fin ?
_Teyla : Oui ! C’est ça !
_Sheppard (la tête tombant à moitié par terre) : Je rêve.
_McKay : Xch’était évident !
_Ronon : Ils sont sûrement là ! Il faut juste trouver un moyen plus efficace pour les voir.
_McKay : Bon xsans, mais xc’est bien sûr ! Le détecxteur de xsigne de vie !
_Sheppard : De quoi ?
_McKay : Mais oui ! Rappelez-vous xse que Teyla nous a dit tout à l’heure.
Flashback :
Avion privé de l’armé de l’air, quelque part dans le ciel.
_Sheppard : Teyla ! Faut absolument que vous goûtiez les spécialités du pays ! Venez voir le bar !
_Teyla : Ouah l’autre hé ! Arrête ça, ch’uis complètement bourrée ! Oula ! Le plancher y bouge ! Beuark !
_McKay : Mais non ! Xje parlais pas de xce moment là ! Relancez le flashback !
_Teyla : Oui. S’il vous plaît.
Flashback deuxième et… Action :
Ils se rendirent dans la zone indiquée par Teyla et se mirent à fouiller minutieusement chaque recoin. Après plusieurs heures de recherche sous le soleil, ils se réunir.
_Sheppard (littéralement écrasé par la chaleur) : Râââh, on trouvera rien comme ça !
_Ronon : Pfff ! Fait chaud chez vous.
_Teyla (allongée dans une chaise longue, sous un parasol et sirotant un cocktail glacé) : Normal, c’est un désert ici. (Et vive le copié collé !)
Fin du flashback.
_Sheppard : Formidable ! Et ça nous avance à quoi ça ?!
_McKay : Xc’est un désert ! Nous xsommes donc xseul. Nous et les krxwraiths. D’où, utilixsation du détecteur de xsigne de vie.
_Sheppard : Et vous pouviez pas y penser avant !!
McKay sortit son détecteur de signe de vie et commença à scruter l’appareil à la recherche d’autres points qui font bip. Il se dirigea vers la gauche, puis vers la droite, revint sur ses pas, leva les bras, posa un genou à terre, passa le bras gauche derrière sa tête pour attraper son oreille droite, leva la jambe droite, plia la gauche, braquant celle du milieu. Il finit par poser une fesse et annonça triomphalement :
_McKay (j’vous dit pas la position) : Xça y est ! Xje les tient ! Par là !
Bien sûr, il ne montrait aucune direction vu qu’il était coincé. Ronon décocha alors un coup de pied dans la fesse resté libre ce qui eu pour effet de débloquer entièrement McKay. Il revint à sa forme initiale tel un pantin désarticulé en caoutchouc et, gisant par terre, montra une direction. Sheppard et Ronon foncèrent vers un buisson qui en réalité, dissimulé l’entrée d’une grotte. Ils s’y engouffrèrent tandis que Teyla rangeait son parasol.
_Sheppard : Ils sont vraiment pas fute-fute ces pauvres Wraiths.
_Ronon : Là-bas ! Une lumière !
Ils arrivèrent comme des barjes, armes au poing, dans une caverne où deux Wraiths jouaient au poker.
_Sheppard : J’en veux au moins un des deux vivants !
Et la bataille commença. Les tirs d’armes fusèrent dans tous les sens. Sheppard et Ronon se mirent à l’abri derrière un renfoncement de la paroi tandis que les Wraiths venaient de renverser leur table de jeux.
_Ronon : Drôlement solide cette table. En temps normal je l’aurais déjà explosée !
_Sheppard : Faut bien faire durer le suspens !
_Wraith n°1 : Vous allez mourir humains !
_Sheppard : A d’autre ! Dis-moi plutôt comment t’est arrivé là.
_Wraith n°2 : Les Wraiths qui vont ont volé le moyen d’atteindre la Terre l’on transmis par télépathie à d’autres Wraiths. Nous ne sommes que des éclaireurs mais d’ici peu, une flotte entière envahira votre planète ! Ha ! Ha ! Ha ! Vous êtes mal là !
_Sheppard : Mais pourquoi dans le trou du cul du monde ?!
_Wraith n°1 : Ah ça ? C’était pour vous faire chier Sheppard.
_Sheppard : Enfoiré ! Bon ! On peut les buter maintenant !
Et tandis que les Wraiths s’exclafaient de rire, Ronon bondit et, vous connaissez la suite. Mais soudain, McKay et Teyla entrèrent à leur tour dans la caverne.
_McKay (paniqué) : Xsheppard ! Xsheppard ! Un vaikxseau xkuch kxschwrouai… Un vaixseau kru… Un vaiksch… Bordel !
_Sheppard : Mais qu’est ce que vous racontez bon sang !
_McKay : Xsi vous croyez qch’est fachile en français, avec ma dent !
_Sheppard : Faites le en canadien alors !
_McKay (avec l’accent québécois) : Nom d’un caribou ! Y’a un bon dieu d’vaiksseau kruch krwouaith qui arrive, tabernacle !
_Sheppard : …
_Teyla (à la rescousse) : Un vaisseau ruche Wraith approche de l’orbite terrestre !
_Sheppard : Et c’est maintenant que vous me le dites ?!!
Un grosse goutte de sueur apparut sur le front de Teyla.
_Ronon : Quoi ?! Il n’y en a qu’un seul ?
Il se retourna vers les Wraiths agonisants et en chopa un par le col.
_Ronon : Je croyais qu’il y aurait une flotte entière ! Où sont les autres, rascal ?
_Wraith : Argh ! Je vous ai menti pour vous faire peur. Mes potes et moi on a plus qu’un vaisseau. C’est à cause d’un problème de budget.
_Ronon : Quelle bande de nuls !
Et il lui tira à nouveau dessus.
_Sheppard : Les Wraiths nous attaquent ! Tous à vos postes de combat ! Souquez les arquebuses ! A tribord toute et sortez les canons !!
_Teyla (à McKay) : Vous n’auriez pas dû lui offrir les trois « Pirates des Caraïbes » en DVD. En tout cas, pas en même temps.
_McKay (les yeux exorbités tellement il hallucine) : Ça veut rien dire ça, « souquez les arquebuses ».
_Teyla : Heu, mon colon ? Le Dédale vient nous chercher. Nous serons bientôt…
FJIIII (bruit de la téléportation).
_Teyla : … Téléportés à bord. Bande de comiques.
_Caldwell : Bienvenue à bord, colonel. Tout c’est bien passé en bas ?
_McKay : Et nous, on put ? Pas bonjour ?
_Sheppard (mettant un taquet à McKay) : Parfaitement bien ! Il n’y a plus qu’à dégommer leur vaisseau et on pourra rentrer prendre une bonne douche sur Atlantis.
_Caldwell : Si ça vous plaît d’attendre trois semaines avant de vous laver.
_Sheppard : Kreuh !
_McKay : Et pan !
Deuxième taquet.
_Caldwell : Le vaisseau ruche et en approche, tout le monde à son poste de combat ! Souquez les arquebuses ! A tribord toute et sortez les canons !!
_McKay, Teyla et Ronon (la bouche par Terre) : Guêh ?!
_Sheppard (l’air triomphant) : Ah ! Et pan !
Le combat entre les deux vaisseaux spatiaux s’engagea.
_Soldat : Mon colonel ! Le bouclier vient de descendre à 30% !
Un tir Wraith bien placé vint alors confirmer les dires du soldat en une gerbe d’étincelle qui submergea le poste de pilotage, lui-même, bien secoué (le hasard fait bien les choses).
_Ronon (à Sheppard) : Vous avez entendu ?
_Sheppard (qui a été projeté en arrière lors de l’impact, le dos par terre et les jambes contre le mur) : Ouais, j’ai entendu, mais c’était pas à moi qu’on parlait.
_Caldwell : Pas de panique ! L’Odyssée ne va pas tarder à arriver !
_McKay : Ben y xserait temps !
En effet, arrivant par derrière, l’Odyssée réussit à prendre le vaisseau ruche dans un tir croisé (qu’on appelle également « prise en étau » ou, plus vulgairement, « prise sandwich ». Extrait du petit Sheppard illustré, guide de pilotage, édition prestige.) Le vaisseau ruche ne pouvant faire face à deux vaisseaux en même temps (restriction du personnel, les temps sont dures), il finit par exploser dans l’enthousiasme général (celle des humains bien sûr). Enfin le combat était terminé et la Terre en ressortait victorieuse, comme toujours. Dieu bénisse l’Amérique ! (Nan, j’déconne !!)
_Emerson : Ici le colonel Emerson de l’Odyssée. Tout va bien Dédale ?
_Caldwell : Tout va bien ! Seul Sheppard a été blessé dans son amour propre. Nous allons rester en orbite pour réparer les avaries. Demande permission de téléporter tout le personnel non utile à votre bord afin de les ramener sur Terre.
_Emerson : Mais je vous en pris cher ami, faites donc.
_Sheppard : Bon ! Quand vous aurez fini avec vos politesses, on pourra peut-être y allé ?
_Teyla (ajustant c’est lunette de soleil) : Vous pourriez me téléporter directement à Marrakech ? (Minable, cette chute. Désolé mais c’est l’heure de :

FUTURAMA

TUER TOUS LES HUMAINS !

TA TA TANANA TATA TANANA TA TA…)

THE END

[TheStrayCat]

1.5 INTRUSION


Base d’Atlantis, 8h00 a.m, salle de conférence. Le docteur Weir et l’équipe de Sheppard sont réunis.
_Weir : Bonjour équipe d’exploration de Sheppard. Si je vous ai réuni ce matin, c’est pour vous expliquer votre nouvelle mission et aussi pour trouver un putain de nom à votre équipe !
_McKay : Et pourquoi pas SG1 ?
_Sheppard : Ça va se voir. Moi j’avais pensé à Magical Sheppard.
_Ronon : Les massacreurs de Wraiths.
_Teyla : Les Harlem Globe Trotters.
_Weir, Sheppard et McKay (regardant Teyla bouche bée) : …
_Teyla : Ça sonne bien je trouve.
_Weir : J’crois qu’on va laisser tomber. Passons plutôt à la mission. Nous avons appris d’un Athosien qui le tient d’un commerçant de M3G-666 qui l’a entendu dire d’un gars qui passait sur sa planète et qui est en fait l’oncle par alliance de la nièce du roi de T6K je sais plus trop quoi.
Silence.
_Sheppard : Et qu’est ce qu’on a appris ?
_Weir : Je vous l’ai pas dit ?
_Teyla : Vous en étiez à « la nièce du roi ».
_Weir : Ah merde ! Bon ! D’après cet homme, il y a un E2PZ disponible sur une planète dont nous avons obtenu les coordonnées.
_Teyla : Quel homme ?
_Sheppard : On s’en fout ! Si il y a un E2PZ à prendre, on y va !
_Weir (soupirant) : Je n’en attendais pas moins de vous, John.
_Sheppard : Vous allez me faire rougir, Elizabeth.
_Weir : Y’a vraiment pas d’quoi.
C’est sur ces paroles d’encouragement (hum !) que nos héros franchir la porte des étoiles. De l’autre côté, dans un Jumper :
_Sheppard : Par où McKay ?
_McKay (il est assis à côté de Sheppard et regarde un écran) : Il y a un village pas loin. Je dirais 25° Est, à 5 km.
_Sheppard : Let’s go !
Ils arrivèrent rapidement en vu du village et atterrirent à proximité. Quand ils entrèrent à l’intérieur, c’était pour découvrir la misère et l’horreur de l’après sélection. Des cadavres momifiés jonchaient le sol mais je vous passe les détails, c’est quand même censé être une fic humoristique. Un homme s’approcha craintivement d’eux.
_Homme : Qui êtes vous étrangers ?
_Sheppard (planquant son P90) : Heu… Nous sommes de simples explorateurs !
_Teyla : Nous ne vous voulons aucun mal !
_McKay : On pourrait vous aider !
_Homme : Hélas ! Une fois la sélection terminée, il n’y a plus grand-chose à faire. Mais merci quand même.
_Teyla : Quand la sélection a-t-elle eu lieu ?
_Homme : Il y a trois jours. Le peu de personnes qui reste se remet à peine.
_Sheppard : Nous pouvons vous fournir des vivres et du matériel médical.
_McKay (chuchotant et faisant des signes à Sheppard) : Pssst ! Hey !
_Sheppard : Et les médecins qui vont avec le matériel.
_McKay : Oui parce que la dernière fois…
_Sheppard : Ça ira McKay.
_Homme : C’est vraiment très généreux de votre part. Merci infiniment monsieur… ?
_Sheppard : Oh ! Oui. Lieutenant colonel John Sheppard et ses magical guys.
_Homme : Je suis Léthal. Enchanté monsieur lieutenant colonel John Sheppard.
_Sheppard (qui a la vague impression qu’il y a un truc qui cloche) : Vous pouvez m’appeler colonel.
_McKay (mettant des coups de coude dans les côtes de Sheppard) : Hey ! Psst !
_Sheppard : Quoi encore ?!
_McKay : L’E2PZ.
_Sheppard : Vous croyez vraiment que c’est le moment ?
_McKay : Y’a pas d’heure pour un E2PZ !
_Sheppard : O.K ! Léthal ! Figurez-vous qu’au départ nous étions venus voir si vous n’aviez pas un objet bizarre en forme d’iceberg.
_Léthal : Je ne vois pas de quoi vous parlez.
_McKay : J’ai toujours un dessin sur moi au cas où.
Il sortit un papier de sa poche qu’il déplia pour le montrer à Léthal. Ce dernier regarda attentivement le dessin.
_Léthal : Jamais vu une crotte aussi énorme.
_McKay (vérifiant son dessin) : Comment ça, une crotte ?
_Sheppard : C’est pas grave. J’y croyais pas trop de toute façon. Non, McKay ! Pleurez pas enfin ! C’est pas votre faute si ces trucs ne ressemblent à rien. Teyla, rendez vous utile et consolez le.
A ce moment là, un jeune homme apparu à l’horizon en courant et en hurlant.
_Jeune homme :  !!!
_Sheppard : Qu’est ce qu’il dit ?
_Léthal : Il est trop loin.
_Sheppard : Ça on avait remarqué ! Pas la peine de nous le hurler.
_Léthal : Je veux dire qu’il est trop loin pour qu’on entende.
_Sheppard : Ah ?
_Léthal : Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il s’agit de Kil.
_Sheppard : Kill ?!
_Léthal : Non, Kil. C’est Aimetroisgeai-septcent-trenteseptien.
_Sheppard : Ah ouais, j’connais !
_Léthal : Son meilleur ami s’appelle Bill.
_Sheppard : Vous avez d’ces noms vous.
_Kil (s’étant rapproché) : ALERTE !! Les Wraiths reviennent !! Des Darts on franchi la porte !!
_Sheppard : Nom de Diou !
La panique s’empara des villageois. On entendait au loin les bruits caractéristiques des Darts s’approchant pour l’after. Soudain, Sheppard remarqua quelque chose.
_Sheppard : Léthal ! J’ai peut-être une solution.
_Léthal (qui sautait sur un pied après l’autre en se tenant la tête) : Les Wraiths ! Ils viennent nous achever !
_Sheppard : Léthal !!
_Léthal (continuant son manège) : Quoi ?!
_Sheppard : J’ai remarqué que vous n’étiez vraiment plus très nombreux.
_Léthal : Et alors ?! On va tous mourir !!
_Sheppard : Pas dit ! Tout le monde dans le Jumper !
Et l’évacuation commença. Ronon, qui regardait un papillon depuis le début, rameutât la quinzaine de pélots qui restait et tous embarquèrent à bord du vaisseau. Sheppard se mit aux commandes et décolla. Les Darts apparurent et se mirent à tirer sur le Jumper. Sheppard riposta en lançant ses drones. Ceux-ci détruisirent deux Darts mais un troisième tenait encore bon.
_Sheppard : On approche de la porte ! McKay ! Composez l’adresse et soyez près à envoyer votre code d’identification.
_McKay : Adresse composée et code près à être envoyé mon colonel.
_Sheppard : Qu’est ce qui vous prend mon vieux ?
_McKay : J’pensais que ça vous ferez plaisir.
_Sheppard : Envoyez le code au lieu de me faire flipper comme ça.
_McKay : Comme tu veux ma poule.
_Sheppard : N’en faites pas d’trop non plus.
Sur Atlantis :
_Portier : Docteur Weir ! C’est le code d’identification de SG1. Je fais quoi ?
_Weir : Mais quel con ce Rodney ! J’ai bien envie de laisser le bouclier.
_Portier : Je le laisse alors ?
_Weir : Une prochaine fois peut-être. Baissez-le, on a besoin de l’E2PZ.
Le bouclier disparu et le Jumper sortit du vortex. Il s’arrêta sur 1 mètre seulement dans un crissement de frein infernal. A l’intérieur, les voyageurs étaient tous écrasés contre le pare brise.
_Weir : C’est quoi c’délire ?
Un peu plus tard, Sheppard rejoignait Weir dans son bureau.
_Weir : Vous avez encore ramené des clandos sans m’avertir au préalable !
_Sheppard : Vous avez une façon de présenter les choses vous.
_Weir : On en fait quoi maintenant ?
_Sheppard : Comme pour les Athosiens !
_Weir : C'est-à-dire ?
_Sheppard : Ben… Heu… ?
_Weir : C’est bien ce qu’il me semblait.
_Sheppard : Quoi ?
_Weir : Allez vous coucher John. Ça me reposera [comme dirait ma grand-mère (NDA)].
Les malheureux habitants furent installés dans un coin pénard de la cité et tout le monde pu enfin jouir d’un sommeil autant réparateur que bien mérité. Plusieurs jours passèrent sans incident notable puis, un matin, au réfectoire :
_Teyla (s’arrêtant de manger) : Oh mon Dieu !
_Sheppard : C’est si dégueulasse que ça ?
_Teyla : Non. Je sens la présence de Wraiths !
_Ronon : Je vais enfin avoir un rôle !
_Sheppard : Des Wraiths sur Atlantis ? C’est impossible voyons. Comment ils auraient fait ?
_Teyla (soutenant le regard de Sheppard pendant qu’une main plongeait à toute vitesse dans son assiette) : J’en suis sûr et certaine ! Il y a des Wraiths ici.
_Sheppard : On s’enflamme pas ma grande ! Je vais voir en salle de contrôle et vous Teyla, tachez de manger un peu. Vous n’avez presque rien avalé depuis notre dernière mission tellement vous avez la tête dans les nuages. Si ça se trouve, c’est la faim qui vous donne ces impressions.
_Teyla : D’accord.
Elle voulu planter sa fourchette dans un donuts mais son assiette était vide.
_Teyla : Encore ? C’est dingue ça ! C’est la bouffe qui disparaît !
A côté d’elle, McKay était affalé sur sa chaise et bavait.
_McKay (avec la voix d’Homer Simpson) : Huum, donuts !
Sheppard couru vers la sortie du réfectoire lors ce que Weir y entra. Le choc entre le commandement civil et celui militaire fut impressionnant.
_Sheppard (se mettant avec difficulté sur les fesses) : Aïe, ouille.
_Weir (dans les choux) : Ggghh…
_Ronon (aidant Sheppard) : C’est malin.
_Teyla : Mince ! On fait quoi maintenant ?
_Sheppard : Puis ce qu’Elizabeth est dans les vapes, c’est moi le chef !
_McKay : D’oh ! J’le sens mal là.
_Ronon : Pour une fois, je suis d’accord avec vous.
_Sheppard : Vous m’f’rez huit jours bande de zouaves !
_Weir : Hé oh ! Je suis là.
_Sheppard (qui fait comme s’il ne s’était rien passé) : Ah, Elizabeth ! J’allais en salle de contrôle. Figurez vous que Teyla sent la présence de Wraiths dans la cité.
_Weir : Super ! J’étais venu vous avertir que Zelenka avait détecté la présence de Wraiths dans la cité.
_Sheppard : Vous pouviez pas m’avertir par radio ?
_Weir : Elle est en rade.
_Sheppard (les deux pouces en l’air) : Top délire la technologie d’Atlantis !
_Weir : Bon, vous savez ce qu’il vous reste à faire ?
_Sheppard : Oui. Je vais récupérer des pots de yaourts et de la ficelle.
_Weir : Je ne parlais pas pour les radios.
_Sheppard : Autant pour moi. J’y vais.
Il se retourna et fixa son équipe qui ne semblait pas vouloir broncher.
_Sheppard (en beuglant) : Quand je dis « j’y vais », ça veut dire ON y va, kapish ?!
_Teyla, Ronon et McKay (au garde à vous) : Chef, oui chef ! VOUS y allez.
Ils se mirent donc en route. Sheppard lança ses ordres par radio :
_Sheppard (un pot de yaourt dans chaque main, une à l’oreille et l’autre devant la bouche) : Major Lorne. Vous me recevez ?
Le major arrivait justement en face.
_Lorne (lui faisant un signe de la main) : 5 sur 5 mon colonel. Votre radio marche très bien vous savez.
_Sheppard : Ramenez vos hommes major, il y a des Wraiths.
_Lorne : Oui, j’en ai entendu parler.
_Sheppard : Tout le monde était au courant ou quoi ?!
_Lorne : Bien sûr. Ils en ont parlé ce matin à la radio.
_Sheppard : Gêh ?
_Lorne : Atlantis FM. Vous écoutez pas?
_Sheppard : Là, j’ai du passer dans une réalité alternée ou un truc dans l’genre. En tout cas, Teyla, vous n’avez pas brillé sur ce coup là.
_Teyla : Ça va !
_Sheppard : Bref ! Nous allons constituer quatre équipes. Chaque équipe prendra un détecteur de signe de vie. McKay, vous allez rejoindre Zelenka en salle de contrôle pour nous aidez à nous guider.
_McKay : Vous voulez pas un GPS aussi ?
Chacun partit se mettre en position. McKay rejoignit Zelenka suivi du docteur Weir.
_Zelenka : Deux Wraiths sont dans le niveau qu’on avait assigné à nos réfugiés !
_McKay (dans sa radio) : Sheppard ! Deux Wraiths sont dans le niveau qu’on…
_Sheppard : Ça va, j’ai entendu ! J’envois Lorne.
_Lorne (scout, toujours près) : Youkaïda !
Près de la salle de l’E2PZ, Sheppard suivait les indications du détecteur. Il fit signe à Teyla de prendre le couloir de droite et de parcourir trois mètres avant de tomber sur un Wraith. Ensuite il fit signe à Ronon de prendre le couloir de gauche et de le faire comme il le sentait. Il finit par passer sa main sur une visière de casquette invisible, se claqua une fesse et cracha par terre. Les trois acolytes se séparèrent. Sheppard avança vers la salle du générateur et choppa un Wraith qui essayait de casser l’E2PZ. Il s’approcha sans bruit, pointa son P90 sur la tête de la créature et lui explosa le crâne. De son côté, Ronon avançait prudemment. Soudain, un Wraith surgit devant lui mais Ronon fût le plus rapide. Il lui décocha un coup de pied circulaire suivit d’un direct du droit. Le Wraith vacilla et revint à la charge. Il tenta le direct du gauche mais Ronon le contra et lui mis un coup de genou dans les glaouis ce qui eu pour effet de faire pencher le Wraith vers l’avant. Là, Ronon lui décocha un magistral uppercut qui fit faire un vol plané en arrière au monstre. Le Wraith se releva avec difficulté, sorti son arme et couru vers son adversaire. Ronon dégaina rapidement et tira presque à bout portant sur le Wraith qui s’écroula.
_Ronon (dans sa radio) : McKay ! Je me dirige vers le secteur B9. Dites-moi où ils sont.
_McKay : B9 vous dites ?
_Teyla : McKay. Je viens d’en avoir un dans le secteur C8. Où je vais maintenant ?
_Soldat : Docteur McKay ? Ici le soldat Lambda en direct du secteur D7.
_McKay : Torpilleur coulé !
_Tous : …
_McKay : Désolé, on s’emmerdait avec Radek. Bref. Ronon : le couloir à votre droite, y’en a plein. Teyla : deux niveaux au dessus de vous. Lambda : j’ai rien pour vous, désolé.
_Lambda : Déçu là !
_Weir : Rodney, combien sont-ils ?
_McKay : Au départ y’en avait quinze.
_Weir : Et maintenant ?
_McKay : Cinq. Quatre. Trois. Deux.
_Weir : Ouais bon, ça va, j’ai compris.
_Zelenka : Zéro.
Weir le regarda l’air de dire : « c’est pas grave mon gars ». Sheppard, Ronon et Teyla pénétrèrent alors dans la salle de contrôle.
_Sheppard : Mission accomplie ! J’en ai eu un gros ! Teyla ?
_Teyla : J’en ai eu cinq.
_Sheppard : Donc j’en ai eu six, Teyla cinq [tant qu’a faire, je reprends leurs propres vannes (NDA)].
_McKay : Lorne a eu ses deux.
_Ronon (regardant avec Teyla Sheppard l’air de dire : « t’as pas mal aux couilles toi ! ») : Moi j’ai eu mes sept salopards qui m’étaient assignés.
_Weir : Vous en avez tuez 20 sur 15 ! Hey McKay ! Il déconnerait pas votre scanner ?
_McKay (regardant lui aussi Sheppard) : A mon avis, c’est pas le scanner qui déconne.
_Sheppard (voulant détourner la conversation) : Au fait ? Où est Lorne ?
_McKay : Z’avez qu’à lui demander.
_Sheppard (dans sa radio) : Major Lorne ? Qu’est ce que vous devenez ?
_Lorne : Au rapport mon colonel. On vient juste de finir.
_Sheppard : Ben alors ? Et les invités ? Léthal et compagnie ?
_Lorne : Justement. C’est ce qui nous a pris un peu de temps.
_Sheppard : Quoi donc ?
_Lorne : J’vous explique chef. Quand on est arrivé, il n’y avait que les deux Wraiths. Tous les autres avaient disparus.
_Sheppard : Ils les ont tous dévorés ?!
_Lorne : Nan, j’ai dit qu’ils avaient disparus. On a un peu galéré mais on a réussi à obtenir des infos.
_Sheppard : Hé bien allez y, dites-moi.
_Lorne : Heu… pas par radio. J’arrive.
Tandis que Sheppard et les autres se questionnaient, Lorne arriva avec un ordinateur.
_Sheppard : C’est quoi ce mystère ?
_McKay : Un ordinateur je crois.
_Sheppard : Très drôle.
_Lorne : C’est l’enregistrement de la caméra de vidéo surveillance du secteur où étaient nos… invités. Il vaut mieux que vous regardiez par vous-même.
Il appuya sur une touche et la vidéo commença. On pouvait voir les réfugiés s’installer, vaquer à leurs occupations (en avance rapide bien sûr), et soudain plus rien : ils sortent tous en même temps du champ de la caméra. Ensuite les deux Wraiths apparaissent à l’écran. Ils fouillent dans les sacs des gens disparus et en ressortent des émetteurs. Mais alors qu’ils essayaient d’envoyer un message, Lorne et ses hommes leur tombèrent dessus. Le combat s’engageât férocement. Un des deux Wraiths succomba aux balles tandis que l’autre se retrouva acculé dans un angle du mur. Le major Lorne ordonna de le laisser vivant pour l’interroger.
Là, le major accéléra la vidéo de façon à ce qu’on ne puisse plus rien suivre.
_Lorne : Je vous épargne les détails.
_McKay : Vous seriez pas diplômé de Guantanamo par hasard ?
Lorne remis la vidéo sur play. On voyait le Wraith attaché sur une chaise, une lampe de bureau braqué sur lui :
_Lorne (fumant une clope et lui recrachant la fumé dans la tronche) : Alors rascal ? Tu vas cracher le morceau ?
_Wraith : C’est bon ! J’avoue tout et même le reste.
_Lorne : Vas y sale coco ! Balance !
_McKay : Je retire ce que j’ai dit sur Guantanamo.
_Wraith : Notre plan était démoniaque. On vous a eu sur toute la ligne. Pour commencer, on est allé sur une planète puis on a dévoré absolument tous les habitants. Ensuite on s’est servi de votre propre rétro virus qui transforme les miens en humains. Quinze Wraiths ont été choisit pour être transformé.
_McKay : Je l’avais dit ! Quinze !
_Tous : Chhhht !!
_Wraith : Comme nous étions amnésiques, les autres nous ont fait un rapide lavage de cerveau. Ils ont répandu l’histoire de l’E2PZ et ils vous ont attendu.
_Lorne : On venait chercher un E2PZ et on se sentait obligé de repartir avec les derniers survivants menacés.
_Wraith : Exact ! L’E2PZ, l’attaque, tout ça, c’était bidon. Le but était d’introduire des Wraiths sous forme humaine sur Atlantis. Une fois le rétro virus ne faisant plus effet, nous avons retrouvé notre vraie nature et notre mémoire.
_Lorne : Et comment vous comptiez repartir ?
_Wraith : Ça c’était impossible. Il s’agissait d’une mission suicide.
_Lorne : Vraiment démoniaque !
_Wraith : Je vous l’avez dit. Ça aurait pu marcher mais vous avez réagit étonnamment vite.
_Sheppard (regardant soupçonneusement les autres) : Ça, c’est bien vrai.
_Lorne : Et vous avez vraiment eu cette idée tout seul ?
_Wraith : Les Geniis nous ont un peu aidés.
_Lorne : J’me disais aussi.
Le major arrêta la vidéo.
_Lorne : Voilà. Vous savez tout.
_Sheppard : Dites donc mon petit. Vous avez eu le beau rôle dans l’histoire.
_Lorne : Je crois que l’auteur m’aime bien.
_Ronon : Fayot !
_Weir : Major, vous êtes sûr qu’ils n’ont pas eu le temps de transmettre des données ?
_Lorne : Gêh ?
_Weir : Les Wraiths. Les sales bêtes que vous avez tué, y’a une demi-heure. Elles avoir fait clignoter lumière sur bracelets ou pas ?
_Lorne : Ah ça ! Non madame.
_Weir : Bon. C’est déjà ça. En plus on a réglé le problème des clandos en même temps.
_McKay : N’empêche. Si les Wraiths commencent à pondre des plans aussi chiadés que ceux de Sheppard, on est pas dans la merde.
_Sheppard : Je me disais bien aussi qu’ils étaient bizarres avec leurs noms chelou.
_Weir : Et c’est maintenant que vous le dites ?!
_Sheppard : J’avais pas réussi à le caser jusqu’à présent.


THE END
(Merci John…)

[TheStrayCat]

Tentative pour étoffer le perso de Ronon. C’est pas un perso facile à faire (même si j’aime bien ce genre là). En fait, le problème c’est Sheppard et McKay : ils sont trop présents (faut toujours qu’ils fassent leur intéressant !). J’en ai profité pour rendre un petit hommage à Teyla. Elle l’a bien mérité, la pauvre ! Quand au titre, c’est un clin d’œil à Cowboy Bebop, une histoire de champignon :

1.6 MUSHROOM SAMBA

M5S-3,14159 (ou M5S-pi pour les intimes), 11h45 a.m, quelque part dans le ciel, à bord d’un Jumper.
_Sheppard : Atlantis ? Ici Jumper 318. Nous sommes arrivés sur M5S-pi et il fait beau.
_Weir (par radio) : Et vous m’appelez pour ça ?... Attendez un peu ! Jumper 318 ?!
_Sheppard : J’ai pété les 317 autres.
_Weir : ESPÈCE DE GROS CO…
_Sheppard : Désolé Elizabeth ! Je passe sous un tunnel. (Il coupe sa radio).
_McKay : Là, vous l’avez vraiment mise en rogne.
_Sheppard : Plus que vous quand vous avez explosé un système solaire ?
_McKay : Ben…
_Teyla : Et si on se concentrait sur la mission ?
_McKay : Vous parlez d’une mission ! Allez faire des échanges commerciaux avec de nouvelles planètes ! Mais pourquoi nous ?!
_Ronon (relevant le nez de son bouquin) : J’ai failli tuer Sheppard en le balançant à travers la porte du gymnase, lors d’un entraînement.
_Sheppard : J’ai explosé la dite porte quand Ronon m’a balancé à travers.
_McKay (à contre cœur) : Pff. Et moi j’ai vomi sur la console principale quand vous me l’avez raconté.
_Teyla : Ah ben ça doit être pour ça alors ! La vraie question c’est : pourquoi je reste avec vous ?
_Ronon : Parce que vous m’avez à moitié assommé pour que je ne frappe pas trop fort sur Sheppard.
_Sheppard : Parce que vous aviez commencé à ouvrir la porte pour que je puisse passer sans trop de dégâts.
_McKay : Parce que vous m’avez aidé à nettoyer la console.
_Teyla : J’en peux plus !
_Sheppard (se tournant vers Ronon qui était assis à côté de lui) : A part ça, c’est intéressant votre bouquin ?
_Ronon : Ouais.
_Sheppard : C’est quoi le titre ?
_Ronon : « How To Kill »
_Sheppard (essayant désespérément d’établir le dialogue) : Et ça parle de quoi ?
_Ronon : Il y est décrit toutes les façons de tuer. Par exemple : la pression des jugulaires.
Il joignit le geste à la parole, tendit son bras vers Sheppard et serra sa main sur son cou.
_Ronon : Le pouce bien sous le menton.
_Sheppard : Argh !! Ronon ! Reuh !
_Ronon : Oh ! Désolé ! (Il le lâcha).
_Teyla : Bouh ouh ! Je craque !
_McKay : Courage ! On arrive en vu du village.
Sheppard posa son engin à quelques mètres de la première maison. L’équipe descendit tandis que les villageois s’approchaient d’eux.
_Sheppard : Ça va McKay ? C’est assez proche pour vous ?
_McKay : C’est pas ma faute si j’ai des champignons aux pieds !
Un homme s’avança encore plus que les autres :
_Homme : Soyez les bienvenus étrangers. Que nous vaut l’honneur ?
_Sheppard : Enchanté. Nous sommes des Atlantes pacifiques. Mon nom est John Sheppard et voici McKay, Teyla et Ronon.
_Homme : Mon nom est Sinsé. Je suis le chef de ce village.
_Sheppard : Nous sommes venus faire des échanges commerciaux.
_Sinsé : On peut dire que vous tombez bien : nous sommes des paysans, des agriculteurs et notre principale ressource économique est justement le commerce !
_Sheppard : Ah ben oui. Ça tombe bien.
_Sinsé : En ce moment le tissu économique est assez tendu vous savez. La demande s’envole alors que les producteurs se font dévorer. Au sens propre du terme j’entends. Je ne sais pas si vous avez vu les prix des cucurbitacées sur P2X-698, mais c’est à tomber par terre !
_Sheppard : Ben… Teyla ?
_Teyla : Pff.
_McKay : Je trouve qu’on a une mauvaise influence dans cette galaxie.
_Ronon : Seulement dans celle là ?
_Sinsé : Venez mes amis ! Nous allons régler tous les détails avec un bon déjeuné d’affaire.
_McKay : Chouette, je meurs de faim !
Le chef du village entra dans l’auberge suivie de l’équipe de Sheppard. Ils s’installèrent autour d’une table en bois massif sur laquelle étaient servies des boissons fraîches. Les aubergistes s’affairèrent afin de préparer le repas.
_Teyla : Votre accueil est vraiment chaleureux Sinsé. Nous vous remercions.
_Sinsé : C’est normal. Ici, le client est roi. Et puis, nous sommes toujours contents de voir d’autres visages que ceux des Wraiths sortir de l’orifice des Dieux.
_Teyla : Nous comprenons.
_Sheppard : Orifice ?
_Sinsé : Voici le repas ! Vous pourrez ainsi goûter à nos spécialités.
_McKay : Hum ! C’est quoi les petits trucs roses ?
_Sinsé : On appelle ça des kouillettes. Ça se mange en tartine.
_Teyla : C’est délicieux.
Sheppard et Ronon la regardèrent bizarrement.
_Teyla : Quoi ? J’en ai sur le visage ?
_McKay : Et dans ce bol ?
_Sinsé : Ce sont des champignons Lussint Sado Dimus qu’on surnomme champignons LSD, rapport à leur nom. Nous en raffolons sur cette planète mais en général, c’est un bide auprès des gens. Ils détestent le goût. Il faut dire qu’à une époque, nous n’avions que ça à nous mettre sous la dent alors du coup, on a fini par aimer.
_Sheppard : Goûtez McKay.
_McKay : Heu…
_Sheppard : C’est un ordre !
_McKay : C’est de l’abus de pouvoir !
_Sheppard : C’est pour la science.
_McKay : Bon, ça va ! (Il prend une petite bouchée de champignon). Chomp, chomp ! Hey ! C’est délicieux ! (Et il se mit à les dévorer).
_Sheppard et Sinsé : Vraiment ?
Sheppard goûtât à son tour. Il ne pu que constater que Rodney avez raison. Teyla et Ronon suivirent le mouvement.
_Teyla : Beuark !
_Ronon : Argh !
_Sheppard : Vous n’aimez pas ?
_Teyla : Non.
_Sinsé (regardant Sheppard et McKay) : C’est la première fois que je vois ça. Si ça vous intéresse, on est en surproduction toute l’année. Des prix imbattables !
_Sheppard : Faut voir avec Teyla, c’est elle notre commerçante.
_Teyla (sortant le boulier) : Très bien. Combien les champignons ?
_Sheppard : On va vous laissez négocier tranquillement. A tout à l’heure.
_Teyla : Quoi ?! Vous rigolez ! A ce prix là, mon oncle Picsou se retournerait dans sa tombe !
_Sheppard : Ça s’annonce intense.
Sheppard, McKay et Ronon sortirent de l’auberge. Dehors le soleil brillait haut dans le ciel et une légère brise soufflait.
_McKay : C’est un temps à se vautrer dans l’herbe.
_Sheppard : Si on allait faire un tour ?
_Ronon : Pourquoi pas.
_McKay : Alors c’est ici que nos chemins se séparent messieurs. Pour ma part, je vais aller m’allonger dans cette botte de foin là bas.
Et il partit. Sheppard et Ronon se mirent en marche en direction de la forêt. Sous les arbres, la fraîcheur enveloppait les deux hommes.
_Sheppard : Ça, c’est le genre de mission comme je les aime !
_Ronon : On s’emmerde !
_Sheppard : Vous évidement, si ça tire pas dans tous les coins. Vous préféreriez une mission comme celle où on a failli mourir dans un vaisseau ruche.
_Ronon : Ça, c’était marrant ! Et vous vous souvenez quand vous vous êtes pris une balle dans le bras ?
_Sheppard : A mourir de rire.
Au fur et à mesure qu’ils avançaient, la forêt devenait plus dense, plus sombre. Soudain :
_Sheppard : J’ai entendu quelque chose !
_Ronon : Quoi ?
_Sheppard : Je sais pas. Chut ! Ecoutez !
_Ronon : J’entends rien.
_Sheppard : Mais si ! C’est comme des…
Il s’engouffra dans les buissons et disparut.
_Ronon : Qu’est ce qu’y m’fait encore ?
Sheppard continua sur sa lancé. Il finit par déboucher dans une clairière. Là, sous un rayon de soleil, deux magnifiques bimbos à moitié nues le regardaient. Elles se mirent à rire et lui firent signe d’approcher.
_Sheppard : J’avais bien entendu des gémissements ! Bonjour mesdames. Comment allez-vous par ce bel après-midi ?
Sans répondre, les deux nymphos se frottèrent contre lui.
_Sheppard : On n’a même pas était présenté ! Colonel John Sheppaaaaaard !!! Oh mon Dieu !
Soudain, une voix retentit et fit s’enfuir les deux femmes.
_Voix : John !! Que faites-vous ?!
_Sheppard : Elizabeth ?
_Weir (le chopant par les cheveux) : Vous ne pouvez pas vous en empêcher, c’est plus fort que vous ! Don Juan !
Elle lui roula une pelle. Quand ils eurent finit, Sheppard s’écarta doucement de Weir. Il rouvrit les yeux et vit le général O’Neill dans ses bras.
_Sheppard : Quoi ?!
_O’Neill (lui faisant un clin d’œil) : Coquin va !
Sheppard s’enfuya comme s’il avait eu le feu au cul.
_Sheppard : RÂÂÂHH !!!!
De son côté, Ronon cherchait son supérieur lors ce qu’il le vit justement débouler. Il l’attrapa au vol.
_Ronon : Sheppard ! Qu’est ce qu’il vous arrive ?
_Sheppard : Les Village People ! Ils sont là !! Ils me poursuivent pour que je devienne un des leurs ! Mais je veux pas moi !!
_Ronon : De quoi ?
Sous le coup de la surprise provoquée par cette déclaration, Ronon se fit renverser par Sheppard qui tentait de fuir. Il se releva et essaya de l’attraper à nouveau mais John venait de saisir une grosse branche d’arbre et l’assomma avec. Ronon s’écroula, inconscient, tandis que Sheppard partait en courant en direction du village.
Pendant ce temps là, à la sortie du village :
_McKay : Aaah ! Qu’on est bien là !
Alors qu’il somnolait au soleil, la chaleur commença à l’incommoder. Il se réveilla en grommelant et regarda autour de lui. Le décor avait changé. Le village avait disparu, les arbres étaient bleus, le ciel rose et d’étranges créatures poilues avec des trompes se baladaient autour de lui.
_McKay (blasé le mec) : Normal. Je dois être en train de rêver.
Il se rallongea mais des cris le firent se relever.
_Sheppard : McKay !
_McKay : Quoi ?!
_Sheppard : Levez-vous McKay ! On a un problème !
McKay s’exécuta et vit qu’en fait, c’était un écureuil géant qui lui parlait.
_McKay : C’est vous Sheppard ?
_Sheppard : Ben oui ! Vous pensiez que j’étais qui ? Mickey Mouse ?
_McKay : Pas loin.
_Sheppard : J’ai perdu Ronon ! On marchait tranquille quand il y a eu les deux filles, puis Elizabeth, et O’Neill et je suis partit. Ensuite y’a un Wraith qui m’a chopé mais je l’ai étalé et puis j’ai fait du skate-board avec Bart Simpson !
_McKay : Ben rien qu’ça !
_Sheppard : Tout ça pour dire que Ronon a disparu.
_McKay : J’ai la vague impression que nous souffrons d’hallucination (il regarde autour de lui et revient sur l’écureuil). Vous voyez le village ?
_Sheppard : Je vois la cité d’Atlantis. C’est fou Rodney ! On marche sur l’eau !
_McKay : Pas grave. Appelons Teyla.
Et il se mit à hurler le nom de la jeune femme.
_McKay : Teyla !! On a un problème ! Venez nous aider !
Dans l’auberge :
_Teyla : Mais ils me fatiguent !
_Sinsé : Vous n’allez pas voir ?
_Teyla : Quand ils hurleront à la mort.
A dix mètres de là :
_McKay : Pas de panique ! Peut-être qu’elle est aussi dans un autre monde.
_Sheppard : Mais qu’est ce qui s’passe bon sang ?!
_McKay : Réfléchissons. Enfin si c’est encore possible. Et arrêtez de grignoter ces noisettes !
_Sheppard : Pardon ?
_McKay : Ça me rappelle la fois où un nano virus nous faisait voir des spectres.
_Sheppard : On l’a eu avec une explosion nucléaire.
_McKay : Si c’était encore une machine des Wraiths ?
_Sheppard : On l’explose au C4.
_McKay : Ou pire : ça pourrait être l’œuvre de centaines de Wraiths en orbite au dessus de nos têtes qui manipuleraient nos esprits.
_Sheppard : Une bonne ogive dans la gueule.
_McKay : Ça vous arrive de faire des plans sans champignons atomiques ?
_Sheppard : Le coup du bouclier-parapluie dans l’épisode 12 de la troisième saison. C’était cool, non ?
_McKay : Non. On en a eu pour deux semaines de réparation sur le Dédale. Enfin bref ! Je viens d’avoir une idée. Reprenons le chemin que vous venez d’emprunter pour revenir, et tachons de retrouver Ronon.
_Sheppard : Elle est nulle votre idée. Et en plus elle est mal formulée. [Oups ! (NDA)].
Ils se mirent malgré tout en route.
_McKay : C’est la première fois que je me balade avec un écureuil d’1m80 (environ).
_Sheppard (montrant un buisson totalement écrasé) : Ici j’ai fait un double-roller-slide-salto-top-flippant.
_McKay : Désolé mais je n’y connais rien en skate-board.
_Sheppard : Moi non plus.
Soudain Sheppard s’arrêta net en dressant son poing (= Stop et pas un bruit, j’ai entendu ou vu un truc suspect (biffer la mention inutile)). McKay, qui suivait d’un peu trop près Sheppard, se prit le poing dressé en pleine poire. Il s’étala par terre.
_McKay : Aïe, oula ! Vous pouvez pas faire gaffe avec vos signes à la con ?!
_Sheppard : La ferme ! J’ai vu quelque chose bouger dans les fourres.
_McKay : Ce sont des hallucinations !
_Sheppard : Et si c’était Ronon ?
_McKay : J’en doute.
_Sheppard (paniquant) : Et vous ? Si ça se trouve, vous n’êtes pas réel ? Comment savoir ?! Mon Dieu ! C’est ignoble.
_McKay : Je me sens très réel. Et vous, vous êtes un écureuil, alors hein ?
_Sheppard (dégainant son flingue et mettant Rodney en joue) : On va voir ça !
_McKay : NON MAIS ÇA VA PAS ?!!
PAN !! McKay se prit une balle dans l’épaule gauche.
_McKay : RÂÂÂHHH !! Sheppard m’a tuer ! Je me meurs. Je suis mort. Vive moi !
_Sheppard : Faut toujours que vous exagériez ! D’ailleurs c’est bien la preuve que c’est vous ! Félicitation !
_McKay : Et vous aviez besoin de me tirer dessus pour vous en rendre compte ?!!
_Sheppard : Maintenant que vous m’le dites, non. Puis arrêtez de vous plaindre un peu ! J’ai quand même perdu une balle dans l’histoire.
_McKay : Je demanderais à Beckett de vous la rendre.
_Sheppard : Ça ira, vous pouvez la garder.
_McKay : Au fait, le truc qui bouge dans les fourres ?
_Sheppard : Ah merde ! Ben on va voir si c’est une hallucination ou non.
Et il tira sur les buissons. Un lapin détala comme un fou.
_McKay : C’était un lapin sans doute réel.
_Sheppard : Et je l’ai loupé. Fait chier !
_McKay : Monstre !
Ils reprirent leur route à la recherche de Ronon. Au détour d’un sentier, ils virent leur ami allongé sur le sol avec une énorme bosse sur la tête. Sheppard se précipita vers lui.
_Sheppard : Bon sang Ronon ! Que vous est il arrivé ? Qui est le salop qui vous a fait ça ?
_Ronon (le regardant l’air de dire : « O.K, c’est pas grave mon gars. ») : Ben… vous.
_Sheppard : De keuwa ?!
_McKay : Ben quelle surprise alors !
_Sheppard : Oh et vous, ça va hein ?
_Ronon : Qu’est ce qui vous a pris encore ?
_Sheppard : C’était un Wraith cette fois ci.
_Ronon : Y’a du progrès.
_McKay : Oui ! Vous n’êtes plus un traumatisé d’Afghanistan ! Vous en êtes un d’Atlantis ! Bravo ! Bienvenue au club !
_Sheppard : Je vous emmerde McKay.
_Ronon : Hey, McKay ! C’est dû à quoi cette fois ci ?
_McKay : Ben… je pensais justement à la machine infernale, qu’on avait vu dans l’épisode du même nom, mais l’autre dingue m’a interrompu dans mes réflexions avec ses champignons atomiques.
_Sheppard : Je vais vraiment vous tuer un jour McKay.
_Ronon (qui vient d’avoir un éclair de génie) : Et si c’était la bouffe ? Moi je n’ai pas pris de champignon et je ne vois rien.
_Sheppard : Merde !
_McKay : Comme vous dites. Ils étaient pourtant si bon, ces champignons.
_Sheppard : Non ! Là bas ! Mon ex femme ! Taïaut !
Et McKay vit l’écureuil s’enfuir en bondissant.
_McKay : C’est ignoble.
Ronon poussa un soupir, dégaina son flingue en mode paralysant et tira sur Sheppard. Ce dernier s’écroula.
_Ronon : Bon, ça, c’est fait. Suivez-moi McKay. Je vous ramène au village vite fait bien fait.
Ronon et McKay partirent vers le village en portant Sheppard. Ils entrèrent dans l’auberge pour retrouver Teyla et lui expliquer le problème.
_Teyla (à Sinsé) : On laisse tomber les champignons.
_Sinsé : Parfois ça peut faire ce genre d’effet mais nous, nous sommes habitués, alors… Je pensais qu’ils l’étaient aussi.
_McKay : A gober du LSD ? Pas vraiment ! Et arrêtez de me regarder avec vos quat’ zieux !
Sheppard revint à lui.
_Sheppard : Bordel ! Vous êtes obligé de toujours faire ça ?
_Ronon : C’est pour ton bien mon pote !
_Sheppard : Ben avec des amis comme ça, j’ai vraiment pas besoin d’ennemis.
_McKay : C’est bien les champignons les responsables.
_Sheppard : Tans pis ! On laisse tomber alors.
_Teyla : Déjà fait.
_McKay : Attendez ! On pourrait en ramener comme échantillons pour des analyses.
_Sheppard : Vous rigolez ?
_McKay : Nous devons comprendre ce qu’il s’est passé. Pourquoi les Terriens aiment ces champignons et pas les autres habitants de la galaxie etc…
_Sheppard : Veux pas l’savoir.
_McKay : Et puis ma copine adore quand je lui ramène des trucs bizarres.
_Sheppard : Je ne veux pas savoir ce que vous foutez avec elle !
_McKay : Je parlais de plante. Elle est biologiste.
_Sheppard : M’en fout. On y va.
_McKay : Déjà ?
_Sheppard : On est en retard McKay.
_McKay : Mais non !
Sheppard fit un signe à Ronon. Ce dernier empoigna Rodney par la veste et l’entraîna vers le Jumper.
_McKay : Vous n’avez pas le droit ! Il y a encore des choses à explorer ici !
_Sheppard : Bien sûr que si j’ai le droit.
_McKay : Non ! On est en démocratie et chacun a le droit d’exprimer son opinion !
_Sheppard : Où vous avez vu qu’Atlantis était une démocratie ?
_McKay : Ben… Partout où vous allez, les militaires américains, c’est pour installer la démocratie non ?
_Sheppard : WOUAH HA HA HA !!!! Ha Ha Ho !!Hi Hi! Pardon, désolé. Faites comme si vous n’aviez rien entendu. [J’invoque mon droit à la liberté d’expression (NDA)].
_McKay (vert de peur) : Ai fait caca culotte.
_Ronon : Ah ouais, quand même. Respect Sheppard. J’l’ai jamais fait autant flipper que ça.
Sheppard, Ronon et McKay s’installèrent dans le Jumper. Teyla se retourna vers Sinsé :
_Teyla : Bon, on est d’accord. Les trois tonnes de bananes contre les magazines pornos de Sheppard. On reviendra pour prendre livraison. Au Revoir !
_Sinsé : A bientôt ! Ce fût un plaisir.
_Sheppard : De quoi vous parlez Teyla ?
_Teyla : On peut y aller.
Le Jumper décolla et s’envola vers la porte des étoiles. En chemin, Sheppard lança plusieurs drone sur un oiseau.
_McKay : Qu’est ce qui vous prend de viser ce pauvre fer à repasser ? Il ne vous a rien fait !
_Sheppard : J’ai cru que c’était Dumbo. Je déteste Dumbo !
_Teyla : Vous avez encore des hallucinations ! Ce n’est peut-être pas très prudent de piloter dans cet état.
_Sheppard : Prendre du LSD ou piloter, mon choix est fait : on se casse !
Et il appuya sur le dernier champignon de cette histoire (enfin, façon de parler. On est dans un vaisseau spatial là).
_Teyla : McKay ! Dites quelque chose !
_McKay : C’est un écureuil qui pilote ! Que voulez vous que je lui dise ?
_Teyla : …
_Sheppard : McKay, composez le code d’identification et, non, attendez. L’autre n’a pas du encore rentré.
Sur la base d’Atlantis :
_Portier : Docteur Weir. Je reçois le code d’identification du major Lorne.
_Weir : Déjà ? Baissez le bouclier.
Le bouclier disparut et le Jumper de Sheppard franchi la porte.
_Sheppard : C’est bon. On l’a eue.
_McKay : Qu’est ce qu’on trouvera la prochaine fois pour rentrer ?
_Weir : Bordel ! Encore raté !

THE END

(Ce qu’il y a de bien quand même dans SGA, c’est qu’ils n’ont même pas besoin d’ennemis : ils s’entretuent tout seul ! C’est pratique !)

[TheStrayCat]

1.7 LE RÉVEIL


Cité d’Atlantis, réfectoire, 8h12 a.m, troisième table au fond à gauche. Sheppard, Ronon et McKay sont en train de prendre leur petit-déjeuner.
_Ronon : McKay, vous n’exagérez pas un peu quand même ?
_McKay (qui a disparu derrière toute la bouffe qu’il y a sur son plateau) : Mais heu ! Je souffre d’hypoglycémie, vous le savez bien !
_Ronon : Mon oncle souffrait aussi de ça mais il bouffait pas autant.
_Sheppard : Ola ! C’est bien la première fois que vous parlez de votre famille !
_Ronon : Il était commandant en chef d’une division militaire sur Sateda. Le meilleur éventreur de sa garnison !
_Sheppard : J’me disais aussi
_Ronon : Il mettait 43 secondes et 20 dixièmes pour extirper les tripes d’un adversaire. Un record jamais égalé ! Et toujours avec humour !
_McKay (se barrant en courant, la main devant la bouche) : Beuh !
_Sheppard (pas convaincu) : Intéressant.
_Ronon : J’avais aussi une mémé.
_Sheppard : Sans blague ?!
_Ronon : Mémé poison qu’on l’appelait. Elle connaissait toutes les plantes et toutes les recettes de poisons qu’on pouvait en tirer. Elle faisait des hécatombes quand elle s’y mettait !
_Sheppard (les yeux exorbités) : …
_Ronon : Et je vous ai jamais parlé de mes parents.
_Sheppard : Non mais je crois que ça ira pour aujourd’hui !! Ne me dites pas tout d’un coup, laissez en un peu pour plus tard.
_Ronon : Comme vous voulez.
Sur ce, McKay revint, pâle comme un mort.
_Sheppard : Ça ira Rodney ?
_McKay : Si on change de conversation, oui.
Il se rassit. Teyla arriva à son tour au réfectoire et rejoignit ses amis.
_Teyla : Bonjour ! Oh, dites donc Rodney. Vous n’exagérez pas un peu côté nourriture ?
_McKay : Ah non !! Ça va pas recommencer !
_Teyla (regardant Sheppard et Ronon écroulés de rire) : Quoi ? Qu’est ce que j’ai dit ?
_McKay : Parlons d’autre chose.
_Teyla : D’accord. J’ai entendu dire qu’une équipe avait encore été envoyée en mission sur le continent.
_McKay (soudain très fier) : Oui. Une équipe de biologiste dont le docteur Brown. Ils vont répertorier les différentes plantes de la planète. Ça doit bien faire deux ans qu’ils sont là dessus maintenant.
_Ronon : Comme ma mémé !
_McKay : De quoi ?
_Sheppard : Non rien. Laissez tomber.
_McKay : Bref, le docteur Brown fait des découvertes vraiment remarquables. Je me demande ce qu’elle va me ramener heu… je voulais dire : ce que l’équipe va ramener.
_Ronon : C’est qui le docteur Brown ?
_Sheppard : La copine à McKay.
_Ronon : Sans blague ?! Vous avez trouvé une femme susceptible d’être intéressée par vous ?
_McKay : Ha, ha.
_Sheppard : Non seulement elle est très intéressée mais en plus, elle est carrément canon !
_McKay : Et si gentille.
_Ronon : Sacrement gentille alors.
Sheppard fit soudain un geste à ses amis signifiant « chut, j’ai un appel radio ».
_Sheppard (dans sa radio) : Ici Sheppard.
Silence autour de la table.
_Sheppard : NON ! Ce n’est pas la boucherie Sanzo ! Vous avez fait un mauvais numéro. Mais c’est quoi ce bordel avec les radios ?
_McKay : Je vérifierais les communications sub-spatiales.
_Teyla : De quoi on parlait déjà ?
_Ronon : De la copine à McKay.
Mais Sheppard l’interrompit à nouveau en faisant le même geste.
_Sheppard (gueulant dans sa radio) : Bordel ! Je vous ai déjà dit que ce n’était pas…
Silence.
_Sheppard : Oh ! Désolé Elizabeth. J’ai cru que… Oui… On arrive tout de suite… D’accord. McKay s’y mettra dès que possible sur ces putains de com’ !... Et je suis un con oui. Hein, quoi ?!... (Baissant la tête) Bien madame.
_McKay : Qu’y a-t-il ?
_Sheppard : Vous verrez bien. En salle de contrôle !
Dans la salle de contrôle, Weir, Zelenka et Beckett les attendaient.
_Sheppard : Alors ? C’est quoi ce problème ?
_Weir : Nous venons juste de recevoir un message de détresse de l’équipe d’exploration qui est sur le continent. Ecoutez.
Elle fait signe à un type qui lança l’enregistrement.
_Message : Ici le lieutenant Cadman ! Nous avons été attaqué par deux Wraiths ! Il semblerait qu’il y en ait d’autres dans le coin. Nous avons un blessé léger. Demande de renforts immédiats !
_Sheppard : Ils ont vraiment besoin de renforts pour trois ou quatre Wraiths ?
_Cadman : Je signal aussi au colonel Sheppard que nous ne sommes que deux militaires avec le major Lorne pour cinq scientifiques, et que nous avons perdu notre Jumper. Ce qui fait que : OUI ON A BESOIN DE RENFORT !!!!
_McKay : Et puis ils ont un blessé et…
_Beckett : Hey ! C’était ma réplique ça !
_McKay : Mais c’est peut-être Katie !
_Cadman : Et non McKay, ce n’est pas Katie qui a été blessé. Rassurez vous.
_McKay : Ouf !
_Weir : Qu’est ce que vous foutez encore là ?
Sheppard, Ronon, Teyla et McKay se précipitèrent au hangar à Jumper suivis par Beckett. Sheppard et Ronon distancèrent les trois autres. Arrivé au hangar, ils s’engouffrèrent dans un Jumper. Sheppard s’installa aux commandes et prépara le décollage en attendant les retardataires.
McKay, Teyla et Beckett arrivèrent à leur tour dans le hangar et montèrent dans le premier Jumper qui venait. Sheppard referma le sas et décolla. McKay, Teyla et Beckett eux, ressortaient de ce qui été apparemment le mauvais Jumper.
_Ronon : Heu… Sheppard ? Je crois qu’il y a un léger problème.
Le Jumper revint dans le hangar et repartit avec cette fois ci, tout le monde à son bord.
_Sheppard : Bande de boulets.
Ils atterrirent sur le continent, là où l’équipe avait envoyé le message. Après être sortit et avoir pris soin d’occulter le vaisseau (mais pas d’effacer leurs traces de pas), Sheppard et compagnie se mirent à la recherche de leurs compagnons. Ils marchèrent l’arme au poing pendant plusieurs minutes quand soudain, McKay se fit mitrailler. Les balles ricochèrent tout autour de lui pendant qu’il bondissait dans tous les sens. Puis cela s’arrêta et Cadman sortit de sa cachette.
_Cadman : Désolé McKay ! J’ai cru que vous étiez un Wraith.
_McKay : Vous vous foutez de ma gueule ?!
_Cadman : Oui.
_Ronon (sur le point d’exploser de rire) : Pfrrrt !!
_Sheppard : Quelle est la situation ?
_Cadman : Le major Lorne et les autres se sont planqués dans une caverne, un peu plus loin. Moi, je suivais un Wraith afin de l’éliminer.
_Sheppard : C’est très bien ça. Et il est où maintenant ?
_Cadman : Juste derrière vous mon colonel.
_Sheppard (se retournant) : QUOI ?!!
Le Wraith mit une énorme patate à Sheppard. Ce dernier fit un vol plané avant d’atterrir sur McKay.
_McKay : Râââh !! Pourquoi toujours moi ?!
Cadman et Teyla tirèrent sur le Wraith. Après avoir usé une centaine de balle, elles virent le Wraith s’écrouler.
_Cadman : Ça ira là ?
_Ronon (sortant son super flingue) : Si il se relève, je l’achève.
_Beckett (ayant rejoint Sheppard) : Est-ce que ça va ?
_Sheppard : No problemo ! J’ai atterri sur du mou.
_Beckett : Je parlais à Rodney.
_Sheppard : Oh !
_McKay : J’ai comme un poids mort sur l’estomac.
_Sheppard : C’est de moi que vous parlez ?!
_McKay : Barrez vous !
Sheppard se releva et Beckett aida Rodney à se remettre debout. Ils suivirent tous Cadman jusqu’à la caverne. Cadman s’arrêta à cinq mètre de l’entrée.
_Cadman : N’avancez plus ou vous allez vous faire canarder.
_McKay : C’est une manie chez vous, les militaires !
_Cadman : Je dois donner le mot de passe.
_Sheppard : Ben rien qu’ça ! Et c’est quoi votre mot de passe ?
_Cadman (hurlant) : SHEPPARD A POIL !!!!
_Sheppard : Non mais dites donc !
_Cadman : C’est le mot de passe.
_Sheppard : Vous pouviez pas trouver autre chose non ?
_Cadman : C’est Lorne qui l’a trouvé.
_Sheppard : Y va m’entendre çuila !
La petite troupe pénétra dans la grotte. Tout de suite, Beckett se précipita auprès du blessé pour le soigner tandis que McKay se précipitait auprès de sa tendre et belle.
_McKay : Katie ! Comment vas-tu ? Tu n’as rien ?
_Katie : Tout va bien Rodney. Regarde, j’ai trouvé une nouvelle plante qui ressemble à du Thym. Je pourrais te faire de bons petits plats avec.
_McKay (fondant) : Oooh ! Tu es vraiment formidable.
_Ronon : Je vais vomir.
_Sheppard : Moi aussi.
Lorne s’approcha de son supérieur.
_Lorne : Colonel, je suis bien content de vous voir.
_Sheppard (sceptique) : Vraiment ? Au fait, top le mot de passe.
_Lorne : Ah, ça ! C’est du Cadman tout craché !
_Sheppard : Ben tiens. Racontez moi plutôt ce qu’il s’est passé.
_Lorne : Nous batifolions gaiement au milieu de cette nature luxuriante quand soudain, deux ignobles Wraiths nous attaquâmes. Nous n’eurent point le temps de réagir que déjà, ils avaient blessé l’un des nôtres.
_Sheppard : Mais qu’est ce qui vous prend ?!
_Lorne : J’avais envie de faire style.
_Sheppard : Continuez sans le style.
_Lorne : Ils m’ont assommé. Quand je suis revenu à moi, Cadman les avait mis en fuite mais ils ont quand même pu exploser notre détecteur de signe de vie (qu’on avait oublié d’allumer). Un autre a réussi à saboter notre Jumper (qu’on avait laissé sans surveillance) en bidouillant les circuits.
_Sheppard : Ben vous êtes doué !
_Lorne : Faut bien trouver quelque chose pour vous mettre en valeur.
_Cadman : Et après on passe pour des cons nous, les persos secondaires ! C’est pas juste !
_Beckett : Au fait, pour information, notre blessé va plutôt bien. Juste une petite commotion cérébrale.
_Sheppard (visiblement vexé) : Qu’est ce qu’on s’en fout ! De toute façon ils vont tous mourir, comme d’hab’.
_Cadman : Quoi ?! C’est quoi c’délire ?!
_Teyla : C’est vrai qu’en général, nos missions de sauvetage ne sont pas un franc succés.
_Katie : Mais c’est horrible ! Rodney ! Je ne veux pas mourir !
_Lorne : Moi j’m’en fous : j’suis un perso secondaire récurant. Je ne risque pas de mourir de si tôt.
_Sheppard : Méfiez vous quand même.
_McKay : Personne ne va mourir ! Premièrement cette mission n’est pas si terrible que ça, on a vu pire, et deuxièmement, ce n’est pas le même auteur que dans la série. En plus, on ait dans une fic humoristique donc, on devrait bien s’en sortir.
_Katie : Que vous êtes brillant Rodney.
_Beckett : Que Dieu vous entende surtout.
_Cadman : Et l’auteur aussi.
_Lorne : Bon, et à part ça, c’est quoi le plan mon colonel ?
_Sheppard : Combien de Wraith avez-vous éliminé ?
_Lorne : Aucun mon colonel. Ils sont bien armés ces enfoirés de fils de p…
_Sheppard : D’accord, O.K ! C’est bon. On a compris. Et vous avez une idée d’où ils sortent ?
_Lorne : Aucune mon colonel.
_Sheppard : On peut dire que vous êtes utile vous au moins.
_Lorne : C’est votre boulot mon colonel.
_Sheppard : Gna gna gna mon colonel. Faut qu’je fasse tout, ici, moi ! Déjà qu’Elizabeth veut que j’aille récurer les chiottes du labo de physique.
_McKay (repensant à la dragée Fuca absorbée hier) : Oups.
_Ronon : Au lieu de vous plaindre, vous pourriez pas nous pondre quelque chose ?
_Sheppard : J’ai une gueule de poule peut-être ?
_Ronon : Je pensais plutôt à un plan.
_Sheppard : C’est pas bien compliqué. On se casse.
_Tous : …
_Sheppard : Ben quoi ? Qu’est ce que vous voulez qu’on fasse d’autre ?
_Lorne : On s’en va comme ça ? Sans prendre de précautions ?
_Sheppard : Minute papillon. Le temps de retrouver mon détecteur et on pourra suivre les déplacements des Wraiths.
Il se mit à fouiller dans toutes ses poches et à en sortir le contenu.
_Sheppard : Alors. Où je l’ai mis ce truc ? C’est pas ça. Ça, c’est du C4, ça, la trousse de secours. Une boîte de cassoulet au cas où. Là j’ai la tente de survie camouflage, ça c’est les piquets, des flingues, un couteau, des allumettes, mon portable qui sert à rien sur Atlantis, un citron. Tenez le moi 2 secondes McKay (il le lui fourre dans les mains).
_McKay (balançant le citron en l’air) : Rââââhh !!
_Sheppard (qui s’en fout) : Des capotes, des munitions, une balle de golf. Décidément !
_Teyla : C’est quand vous voulez.
_Sheppard : Ouais bon, ça va ! Ah ! Le voilà !
A ces pieds, on pouvait voir une montagne de conneries comme un petit canard en plastique jaune et une canne à pêche.
_Sheppard : Allons-y.
_Beckett : Et tout ça ?
_Sheppard : Tans pis. Je demanderais à Elizabeth qu’elle me procure un nouvel équipement.
_McKay : Au frais du contribuable, bien sûr.
_Lorne : Tant qu’à faire.
Sur ce, ils se mirent enfin en route. Les scientifiques avançaient entourés de Sheppard, Teyla, Cadman et Lorne. Ronon assurait quand à lui les arrières. Ils rejoignirent le Jumper rapidement et virent que ce dernier n’était plus occulté. Ils continuèrent d’avancer prudemment mais avant qu’ils n’aient pu l’attendre, une série d’explosion leur coupèrent la route. Trois Wraiths sortirent de derrière l’appareil et leur tirèrent dessus.
_Sheppard : Il nous tire dessus ! Tout le monde à couvert !
_Cadman : Merci pour l’info mon colonel. Je savais pas quoi faire.
_Sheppard : Mais merde à la fin ! Qu’est ce que je vous ai fait ?
_Cadman : A moi rien. C’est juste l’auteur qui adore vous charrier. Vous savez ce qu’on dit : qui aime bien, châtie bien.
_Sheppard : Génial ! Déjà que j’ai l’air légèrement con dans la série.
_McKay : Légèrement ?
_Ronon : Ben maintenant, c’est complètement.
_Sheppard : Bouh ouh ! C’est pas juste ! Ch’uis censé être le héros moi !
_Teyla : Ben allez-y alors.
_Sheppard : Au moins vous, vous êtes gentille avec moi.
_Teyla : Je suis gentille avec tout le monde. Mais je n’en pense pas moins.
_Tous : …
_Sheppard : Bon, bref ! Il faut se débarrasser de ces chieurs. Cadman et Teyla : vous partez à droite. Lorne à gauche. Vous les intellos, vous restez planqués. Moi et Ronon on va essayer de les éloigner du vaisseau. Vous autres vous reprenez le contrôle du Jumper et vous venez nous chercher.
_Lorne : A vos ordre mon colonel.
_Sheppard : C’est parti.
Sheppard et Ronon sortirent de leur cachette et tirèrent en direction des Wraiths. Deux d’entre eux voulurent engager le combat. Ils se rapprochèrent tout en leur tirant dessus. Nos deux amis se planquaient derrière les arbres, tiraient, se planquaient, tout en s’éloignant de la zone. Au bout de plusieurs mètres, voyant que les Wraiths commençaient à sérieusement s’énerver, Sheppard fit un signe à Ronon et ils s’enfuirent à travers la forêt, poursuivis par les Wraiths.
Pendant ce temps là, Teyla, Cadman et Lorne avaient réussi à encercler le vaisseau et le troisième Wraith par la même occasion. Dès qu’ils furent tous en position de tir, Lorne ouvrit le feu. Le Wraith riposta tant bien que mal et alla se mettre à l’abri de l’autre côté du Jumper. Malheureusement pour lui, Teyla et Cadman l’attendaient. Il se réfugia alors dans le Jumper. Les trois compères s’avancèrent prudemment vers le vaisseau. Quand le Wraith les vit, il leur lança une grenade. Lorne et Teyla réussirent à éviter la déflagration mais Cadman fut éjectée par le souffle de l’explosion.
_Lorne : Lieutenant ! Ça va ?
_Cadman (se mettant avec difficulté sur les fesses) : Comme ci comme ça.
_Teyla : Il faut trouver un moyen de le faire sortir de là.
_Cadman (toujours assise par terre) : Pourquoi faire ? On l’abat dans le Jumper et puis basta !
_Lorne : Si on déglingue l’intérieur du Jumper, c’est Sheppard qui nous tue.
_Cadman : Vu comme ça.
_Teyla : On l’a bien blessé et il a l’air faible. Il aura du mal à se régénérer.
_Lorne : Mais il se régénérera quand même.
_Teyla : Un Wraith dans cet état meurt de faim et est prêt à tout pour ce nourrir.
_Lorne : Et donc ?
_Teyla : Voilà ce qu’on va faire.
Pendant ce temps là, dans la forêt, Sheppard et Ronon continuaient leur course poursuite. Ils passèrent près d’une autre grotte et s’y engouffrèrent.
_Sheppard : Ouf ! Pause !
_Ronon : On les a semer mais ils n’auront aucun mal à suivre notre trace.
_Sheppard : Parfait ! Tant qu’ils restent loin du vaisseau.
Dans la forêt, les Wraiths suivaient effectivement la piste laissée par nos héros. A savoir un panneau indicateur marqué « les Atlantes sont par là », des restes de Mc Do, des canettes de bières vides et une magnifique crotte laissée intentionnellement par Ronon, dans laquelle un des deux Wraith ne manquera sûrement pas de marcher.
Dans la grotte, Ronon venait d’apercevoir quelque chose d’insolite.
_Ronon : Regardez un peu ça Sheppard.
Sheppard s’approcha et vit qu’une des parois de la grotte était à moitié effondrée. Une autre salle souterraine était dissimulée derrière. Ronon alluma une lampe torche et entra dans la salle. Sheppard le suivit. C’était une assez grande salle. A l’intérieur, on pouvait voir plusieurs chambres d’hibernations Wraiths.
_Sheppard : Bordel de merde ! C’est quoi ça ?!
_Ronon : Des chambres d’hibernations Wraiths.
_Sheppard : Ça je sais. Mais qu’est ce qu’elles font là ? D’habitude elles sont dans les vaisseaux ruches.
Un râle d’agonie provenant du fond de la salle les interrompit. Ils allèrent voir de quoi il s’agissait et virent un vieil homme étalé par terre et presque mort.
_Sheppard : Ouh ! C’est moche.
_Ronon : Il a sûrement servi de nourriture quand les Wraiths se sont réveillés.
Sheppard sortit une gourde d’eau qu’il tendit vers le moribond, puis, il le fit doucement boire.
_Homme : Merci.
_Sheppard : Qui êtes vous ?
_Homme : Je m’appelle Plexus. Je viens de Borgborism. Les Wraiths m’ont enlevés il y a des centaines d’années, peut-être même plus.
_Ronon : Des centaines d’années ?! C’est impossible !
_Plexus : Laissez moi vous expliquer. Sur ma planète, les gens vivent en moyenne jusqu’à 130 ans. Enfin en théorie vu qu’on se fait dévorer avant nos 50 ans en général. Mais il est reconnu que mon peuple est capable de vivre très longtemps. Ça, plus la technologie d’hibernation des Wraiths, ça leur permet de nous conserver très, très longtemps pour quand ils veulent casser la croûte à leur réveil.
_Sheppard : J’ai l’impression d’être une carotte discutant avec une pintade et un yaourt dans un frigo.
_Plexus : Tout ce que je sais, c’est que les Wraiths m’ont enlevé quelques années après le défaite des Anciens et leur départ. Les Wraiths sont alors partis sur la planète d’Atlantis pour y construire ces chambres. Ils les ont cachées dans des grottes et y ont mis plusieurs Wraiths en sommeil, avec leur nourriture bien sûr. J’imagine qu’ils attendaient le retour des Anciens.
_Ronon : Y’a un truc qui cloche là. Si les Wraiths se sont mis en sommeil ici, c’était effectivement pour surveiller un éventuel retour des Anciens, mais dans ce cas, pourquoi ne se sont ils pas réveillés quand l’expédition de la Terre est arrivée (10000 ans plus tard, cela dit en passant) ? Il y aurait dû y avoir un gardien.
_Plexus : Le gardien se faisait tellement chier comme un rat mort, qu’il a tenté de se suicider en s’auto dévorant.
_Sheppard : Wow ! C’est possible de faire ça ?!
_Ronon : Ben… ?
_Plexus : Autant vous dire que ça n’a pas marché. Mais il s’est mis dans un sale état quand même. Finalement il s’est pendu à un arbre avec une de ces dreadlocks. Les autres se sont donc réveillés tout seul.
_Sheppard : Vous savez combien ils sont ? Si il y a d’autres chambres comme ça ailleurs ?
_Plexus : Il doit sûrement y en avoir d’autres un peu partout sur le continent. J’ignore combien se sont réveillés exactement mais j’ai l’impression qu’il n’y a que cette salle. Quand j’ai été moi-même éveillé, j’ai vu quatre Wraiths. Mais il y a eu un problème. Il est passé beaucoup plus de temps que prévu et leur « nourriture » ne s’est pas aussi bien conservée qu’ils l’avaient espéré. La plus part d’entre nous été mort et seul trois avaient survécu. Mais dans quel état ! Les Wraiths nous ont à peine goûtés et les deux autres sont morts aussitôt après.
_Sheppard : Vous voulez dire que là, ce ne sont pas vraiment les Wraiths qui vont ont mis dans cet état ?
_Plexus : Non. Mais du coup, ils ont vraiment faim.
_Sheppard : Vous avez une chance de vous en tirer mon vieux, alors : tenez bon !
_Plexus : Non. Mon heure est arrivée, je le sens. Si vous n’avez plus de questions ?
_Sheppard : Heu… non.
_Plexus : Dans ce cas, je vais mourir. Adieu. Argh !
Et il meurt.
_Sheppard : Comme ça là !
Pendant ce temps, au Jumper, Cadman rampait par terre en gémissant alors que Teyla et Lorne avaient disparu.
_Cadman : Râââh ! Que j’ai mal, mais que j’ai mal ! Et ces fils de putes qui se sont barraient ! Faut que je m’éloigne du vaisseau ou l’autre va me dévorer.
_Wraith (sortant du vaisseau) : Ah, ah ! On dirait bien que les tiens t’ont abandonnée. Maintenant que j’ai saboté votre deuxième vaisseau, je vais pouvoir me nourrir un peu.
Il s’approcha de Cadman qui n’était même plus armé. Lorsqu’il fut bien visible à l’extérieur du Jumper, Teyla et Lorne surgirent de derrière des rochers et le mitraillèrent. Il finit par succomber et s’écroula.
_Lorne : Pas trop tôt ! Je commençais à manquer de balle.
_Cadman (qui les a justement vu passer de près) : La prochaine fois, c’est vous qui ferez l’appât. Non mais sans blague !
_Teyla : McKay ! Venez réparer le Jumper !
Silence.
_Teyla : McKay ?!
_Lorne : Docteur McKay ?
Silence.
Ils se regardèrent tous les trois, inquiets, et coururent vers l’endroit où ils avaient laissé les civils. Là, ils virent les sept scientifiques dormir bien tranquillement. Cadman se posta debout derrière McKay et lui mit un coup de poing sur le haut du crâne.
_Cadman (en beuglant) : Debout McKay ! Les Wraiths envahissent Atlantis !
_McKay (se réveillant en sursaut) : Hein, quoi ?! C’est pas vrai ?!
_Cadman : Non.
_Teyla : Allez réparer le vaisseau Rodney.
Retournons dans la grotte. Après les terribles révélations de Plexus, Sheppard et Ronon se concertent.
_Sheppard : Ben on est pas dans le caca maintenant. Y’a des Wraiths en sommeil ou sur le point de se réveiller un peu partout sur notre planète. Ça pue !
_Ronon : Peut-être que McKay pourra les repérer et on aura qu’à leurs balancer un de vos truc qui fait des champignons.
_Sheppard : Un jardinier ? On a pas ça, nous.
_Ronon : Je pensais à un truc qui fait boum. Une bombe heu…
_Sheppard : Nucléaire ?
_Ronon : Ouais ! Le truc qui fait boum avec un champignon et qui se trouve en quantité hallucinante dans votre planque privé.
_Sheppard : Laquelle ?
_Ronon : Ben… celle où il y a les bombes.
_Sheppard : Ah ! Je croyais que vous parliez de l’autre avec la bière.
_Ronon : Quoi ?
_Sheppard : Non rien. Faites pas attention.
Au loin, ils entendirent le Wraith qui venait de marcher dans la merde.
_Wraith : Bordel ! J’ai marché dans une merde encore plus grosse qu’un E2PZ !! (Cf. fic Intrusion).
_Sheppard : C’est le signal ! Ils arrivent.
Sheppard et Ronon sortirent de la grotte pour canarder les Wraiths. Le combat s’engagea entre les deux partis.
_Ronon : On tient combien de temps comme ça ?
_Sheppard : Jusqu’à ce que les autres arrivent avec le Jumper. Ou jusqu’à ce qu’on ait plus de balles, au choix.
_Ronon : Je vais les contourner en passant derrière les buissons. Couvrez moi.
Il mit son plan à exécution et rampa sur le sol tandis que Sheppard tirait comme un dingue sur les Wraiths. Ronon parvint à atteindre le flanc droit des Wraiths et tira. Le Wraith de droite s’écroula raide mort mais son comparse s’enfuit aussitôt. Sheppard et Ronon le poursuivirent jusqu’à la lisière de la forêt. Il couru encore à découverts sur une bonne vingtaine de mètres. Là, le Wraith se prit le Jumper occulté qui décollait tout juste en pleine poire. Le Jumper perdit alors son camouflage, vacilla et retomba lourdement sur le Wraith. La porte de la soute s’ouvrit et Teyla descendit du Jumper. Elle s’arrêta pour contempler le bras du Wraith qui dépassait de dessous le vaisseau. Sheppard et Ronon la rejoignirent.
_Ronon : Beau travail !
_Sheppard : Parce que vous appelez ça du beau travail vous ?! Regardez ça ! Ils m’ont à moitié déglingué le moteur et les commandes principales ! Et en plus, ils ont rayé la peinture ! McKay !!
_McKay (sortant à son tour) : J’ai fait ce que j’ai pu mais les bidouillages stupides et incohérents de ces macaques dégénérés ont fragilisé les systèmes !
_Cadman : Essayez de rester cool McKay.
_Sheppard : Bon allez. Tout le monde en place : on dégage.
_McKay : Vous êtes sûr qu’il ne reste pas de Wraiths ?
_Sheppard : Il en reste plein mais on va avoir besoin d’un bon plan là.
Ils retournèrent sur Atlantis expliquer la situation au docteur Weir. Dans la salle de réunion :
_Weir (lisant une brochure d’agence de voyage) : Il paraît que les Baléares en cette saison, c’est chouette.
_Sheppard : Pour nos Wraiths ?
_Weir : Quels Wraiths ? Je parlais de mes vacances.
_Sheppard : Nous devons nous débarrasser d’eux.
_McKay : En recalibrant certains détecteurs de la cité, je pourrais détecter les traces d’énergie émises par les chambres d’hibernations.
_Sheppard : Parfait ! On aura plus qu’à les réveiller à notre façon. Qu’en pensez vous Elizabeth ?
_Weir : L’Île Maurice aussi, ça me tenterait bien. Ou alors Hawaï.
_Teyla : Elizabeth ?
_Weir : Ils chient sur les prix quand même.
_Tous : ELIZABETH !!
_Weir : OUAIS, bon ! Faites comme vous le sentez Sheppard.
_Sheppard : A vos ordres.
L’opération se mit en place. Au début McKay et Zelenka travaillèrent sur les détecteurs puis, quand ils eurent finis, on vit de nombreux Jumpers partir vers le continent. Aux points stratégiques indiqués par les deux chercheurs, les Jumpers larguèrent leurs cadeaux de bienvenue. Des explosions surgirent d’un peu partout. Un papillon qui virevoltait entre deux arbres fut soufflé, ainsi que les arbres d’ailleurs. Le calme revint sur le continent qui avait un peu souffert mais pas trop, je vous rassure.
Dans la salle de contrôle, McKay, Zelenka, Weir, Teyla et Ronon suivaient la progression de l’opération sur un écran de contrôle. Dessus, les cibles en rouge disparaissaient à vu d’oeil.
_McKay (dans sa radio) : Sheppard, il reste un nid à 5 km de votre position, direction sud sud est.
_Sheppard : Bien reçu.
Et après quelques minutes d’attente, le dernier point s’éteignit.
_Sheppard : Mission accomplie. Nous rentrons. Sheppard terminé.
Dans le ciel, son Jumper s’envola en direction d’Atlantis, vers le soleil couchant.
_Sheppard (chantant) : I’m a poor lonesome pilot…
_Tous (salle de contrôle et Jumpers compris) (la radio étant encore allumée): …


THE END

[TheStrayCat]

Devinez qui rapplique ? Carter ! Hé oui. Je tente le coup mais je préfère quand même Weir dans mes fics. Alors du coup, tour de magie ! Bienvenue dans le monde merveilleux de SGA (SG Alternatif) où Weir prend des vacances, Beckett est immortel et Sheppard plus déjanté que jamais. Cette histoire est un peu longue à démarrer mais on y retrouve beaucoup de connerie de la série. Passez avec nos amis

1.8 DE L’AUTRE CÔTE DU MIROIR 1/2
(ou L’expérience Interdite : 3ième)

Cité d’Atlantis, 8h34 a.m, salle d’embarquement. Presque tout le personnel est là à attendre. Au premier plan : Sheppard et McKay.
_Sheppard : Ne soyez pas aussi nerveux McKay.
_McKay (gigotant dans tous les sens) : J’voudrais vous y voir moi ! Carter vient remplacer Elizabeth. Samantha Carter ! Mon chef ! Après tout ce qu’il s’est passé entre nous !
_Sheppard (sceptique) : Bien sûr oui.
_McKay : Comment ça va se passer ?
_Sheppard : Très bien, vous verrez. Et puis ce n’est que pour 15 jours. Elizabeth a décidé de prendre quelques vacances à Ibiza et Carter la remplace pour faire style, c’est tout.
_McKay : Pour faire style hein ?
La porte des étoiles s’activa et une fois le vortex stabilisé, Carter apparût avec dans sa main, une petite valise noire. Sheppard et McKay s’approchèrent d’elle pour lui souhaiter la bienvenue.
_Sheppard (la voix suave et lui faisant le baisemain) : Lieutenant-colonel John Sheppard. C’est un véritable honneur pour moi que de travailler avec une femme telle que vous. Si fascinante et tellement belle.
_McKay (à Sheppard) : Enfoiré de grosse merde puante !
_Carter (comprenant pourquoi Weir s’est barrée) : Je suis ravi de pouvoir être ici.
_Sheppard : Permettez que je vous conduise à vos quartiers.
_McKay : Et puis quoi encore ?!
_Carter (diplomate la fille) : Allons messieurs. Je ne veux pas que ma présence perturbe vos habitudes. Ne vous inquiétez pas pour moi. Je trouverais. Merci.
Et elle se barre demander son chemin à quelqu’un d’autre. C’est ainsi qu’arriva le nouveau chef suprême d’Atlantis, the big boss. Après s’être installée dans ces quartiers, Carter alla repérer son bureau. Alors qu’elle était en train de plancher sur les dossiers de Weir, Teyla et Ronon entrèrent dans le bureau.
_Teyla : Bonjour colonel Carter. Je suis Teyla Emmagan et voici Ronon Dex.
_Carter : Enchantée de faire votre connaissance.
_Teyla : Nous venions voir si vous n’aviez besoin de rien.
_Carter : Ah. J’aurais pensé que le colonel Sheppard s’en serait chargé lui-même. Ou McKay.
_Ronon : Sheppard à été enfermé dans un placard par McKay et ensuite McKay s’est retrouvé coincé dans son labo par un piège de Sheppard.
_Carter : O.K, je vois.
_Teyla : Vous inquiétez pas, ça arrive tous les jours.
_Carter : A y’a pas à dire : ça change de SG1 !
_Teyla : Vous regardiez les dossiers d’Elizabeth ?
_Carter : Oui. Je regardais justement un dossier sur les Athosiens. Il semblerait que nous ayons une dette en souffrance envers un certain heu… Anus ?
_Teyla : Tanus. Sheppard écrit très mal.
_Carter : Je vous assure qu’il y a écrit Anus.
_Ronon : Je me souviens maintenant que c’était comme ça qu’il appelait ce gars. Et il l’a écrit dans son rapport. (Il se frappe le front avec sa main). Mais quel con !
_Carter : J’osais pas l’dire. Enfin, quoi qu’il en soit, le rapport parle d’une dette non payée.
_Teyla : Exact. Nous lui avions commandé de la nourriture. A l’époque, on ne pouvait pas lui fournir ce qu’il réclamait en paiement.
_Carter : Il voulait un abonnement à Play Boy ?
_Ronon : Une idée de Sheppard.
_Teyla : Depuis que nous pouvons contacter la Terre, John à téléchargé tous les derniers numéros.
_Carter : Bon. Vous pouvez lui ramener son… enfin sa… ce truc là ?
_Teyla : Bien sûr. Ça se trouve sur la clé USB de Sheppard. Je vais la chercher et on y va.
_Carter : Parfait.
Quelques instants plus tard, Teyla et Ronon franchir la porte des étoiles.
Carter retourna dans son bureau et se mit à lire un autre rapport. Tout d’un coup, McKay entra en trombe dans le bureau.
_Carter : Y’a pas moyen d’avoir la paix ici ?!
_McKay : Comme vous dites ! Je viens de passer une heure coincé dans un module de stase. J’vous dis pas l’horreur ! Enfin bref ! Je venais vous parler d’un projet très important. Vous vous souvenez de mes recherches afin de capturer l’énergie du vide ?
_Carter (hallucinant) : Mais c’est dingue ça ! J’étais sur ce dossier ! Comment vous faites ?!
_McKay : Un malencontreux hasard scénaristique.
_Carter : Mouais. Et qu’est ce que vous voulez ?
_McKay : Si vous étiez arrivé à la fin du rapport, vous le sauriez.
Silence. Carter et McKay se regarde.
_Carter : Quoi ? Faut qu’j’le lise ?
_Mckay : Oh ! Je vais vous expliquer. Grâce à des recherches très poussées menées par votre serviteur, j’ai pu stabiliser la création de particules exotiques. Je peux vous affirmer qu’à présent, je suis en mesure de contrôler entièrement l’opération ! Je voulais savoir si vous pouviez me donner l’autorisation de faire l’expérience.
_Carter : Oula ! Doucement. On va regarder ça d’un peu plus près d’accord ?
_McKay : C’est vous qui voyez.
Ils partirent tous deux au labo afin de vérifier la validité des calculs. Pendant ce temps là, sur la planète où vivait Tanus :
_Teyla : Bonjour Tanus. Cela faisait longtemps mon ami.
_Tanus : Teyla ! Mon chef préféré ! Je suis bien content de te revoir. Et bonjour à toi Ronon.
_Ronon : Bonjour. Comment ça va ?
_Tanus : On fait aller. Vous savez ce que c’est, avec les Wraiths. Heureusement qu’il y a le tourisme pour nous faire vivre.
_Teyla : Le tourisme ?
_Tanus : Il arrive que parfois, des voyageurs passent la porte des étoiles. Tiens justement ! En ce moment il y a deux voyageurs à la taverne de Meau. Des types bizarres.
_Teyla : Vraiment ?
_Tanus : Tant qu’ils payent ce qu’ils mangent, ça va. Mais je les trouve inquiétants. Ils ont des armes et ils ont l’air vraiment fort !
_Ronon : Ah ! C’est peut-être des gars de chez moi ça.
_Teyla : Nous pourrions allez voir. Mais avant, nous avons une vieille dette à régler.
_Tanus : Exact. Au fait ? Shep’ ? Il est pas là ?
_Teyla : Non, il… il a beaucoup de travail. Mais il te passe le bonjour. Et il m’a remis ça pour toi.
Teyla tendit la clé à Tanus. Celui ci se mit à baver en la prenant.
_Tanus : Aaah ! Enfin ! J’ai hâte de voir si Shep’ disait vrai au sujet des femmes de son monde.
_Ronon : Ça ira pour regarder ?
_Tanus : Pas de problème ! McKay m’a laissé son P.C la dernière fois.
_Ronon : Ben voilà où il était passé celui là.
_Tanus : Encore merci. Je vais de ce pas mater les gros lolos comme dit si bien ce gros con de Shep’ !
_Teyla et Ronon : …
_Tanus : Qu’est ce qui m’fait rire ce gars ! Vous lui mettrez un taquet de ma part.
_Ronon (sourire malsain) : On y manquera pas.
Tanus dit au revoir à ses amis est disparu dans sa petite maison.
_Ronon : Allons chez Meau voir ces types.
Retour sur Atlantis. Sur une terrasse, Sheppard admirait l’océan. Carter le rejoignit.
_Carter : Alors ? Vous avez finalement réussi à vous sortir de votre placard ?
_Sheppard (l’air con) : Heu… oui. Et avec McKay ?
_Carter : Hé bien… son travail ne m’a pas l’air trop mal. Nous corrigeons quelques équations et d’ici quelques heures, nous passerons à la pratique.
_Sheppard : Vous êtes sûr que ça ira parce qu’on a déjà pété un système solaire et qu’on a failli détruire l’univers avec cette fichu expérience !
_Carter : Ne vous inquiétez pas. En reprenant les théories de l’espace-temps et des trous noirs et en les recoupant avec les travaux sur la création des particules exotiques on peut obtenir une stabilisation parfaite du transfert en contrôlant les flux d’énergies créés et bla bla bla…
_Sheppard (les yeux exorbités et bouche bée) : Gêh ?
_Carter : Y’en a avoir aucun problème.
_Sheppard : Ah ouais ! En fait, vous êtes pire que McKay.
_Carter (ne prenant pas ça pour un compliment) : Merci.
_Sheppard : Je pensais pas ça possible de la part d’une jolie fille.
_Carter (s’énervant) : Dites donc mon p’tit bonhomme, c’est pas parce que j’ai mes organes reproducteurs à l’intérieur de mon corps qu’il faut vous croire tout permis !
_Sheppard (ne comprenant pas trop la situation) : Ah mais je suis sûr que vos organes reproducteurs doivent être charmants.
Carter se retourna pour se barrer mais virevoltât au dernier moment et mis un direct dans la gueule à Sheppard (comme dans la deuxième partie de la quête du Graal, quand elle met une patate à Baal). Sheppard tomba sur le cul.
_Sheppard (se tenant le pif) : Mais qu’est ce que j’ai dit ?!
Carter partit sans dire un mot.
Sur la planète de Tanus, Ronon et Teyla se mettaient en route en direction de la taverne. Après avoir longé quelques maisons, ils arrivèrent à destination et entrèrent dans l’établissement. A l’intérieur, trois hommes étaient accoudés au comptoir en buvant une bière. L’un d’eux était assez gros et presque chauve. Le deuxième avait le teint très mat et s’exprimait avec un fort accent. Enfin le troisième était l’inverse du premier : maigre et chevelu. Ils parlaient de leur travail et de leur supérieur sadique.
_Ronon : Visiblement, c’est pas eux.
Il avança vers le comptoir et apostropha le tavernier.
_Ronon : Hé Meau ! Il paraît qu’il y a deux types bizarres dans le coin et qu’ils seraient venus chez toi.
_Meau : Tous les types bizarres viennent ici. J’ai vu deux gars aussi louche que toi mais ils sont partis il y a 10 minutes.
_Ronon : Tu sais où ?
_Meau : Ça, c’est pas le genre de chose qu’on me dit.
_Ronon : Merci quand même.
Ils repartirent.
_Meau (haussant la voix) : Et tu diras à Sheppard que j’ai reçu sa commande de bière !
Ronon fit un arc de cercle avec son index et son majeur en signe d’approbation et sortit avec Teyla.
_Teyla : Et maintenant ?
_Ronon : Ils ne doivent pas être loin.
_Teyla : Mais dans quelle direction chercher ?
_Ronon : Il n’y en a que deux possible ici pour des gars comme eux : la porte des étoiles et le salon de massage de Kendra.
_Teyla (levant les yeux au ciel) : Evidement. Suis-je bête ! Je prends la porte.
_Ronon : O.K. A tout à l’heure.
Ils se séparèrent, Ronon partant à droite et Teyla à gauche.
Ronon se dirigea vers une grande maison située à l’écart du village. La bâtisse ne payait pas de mine vue de l’extérieur mais l’intérieur était beaucoup plus plaisant. Il y avait des bougies partout en guise d’éclairage, des tissus de toutes les couleurs descendaient le long des murs et entre les pièces, et de l’encens brûlait près d’une table recouverte de fourrures. Une femme brune, aux longs cheveux bouclés et incroyablement belle se tenait à côté de la table. On pouvait entendre, venant des pièces voisines, des rires de femmes et des hommes parler.
_Ronon : Salut Kendra.
_Kendra : Salut Ronon. Tu es venu pour un petit massage ?
_Ronon : Non. Pour des renseignements.
_Kendra : J’me disais aussi. C’est pas ton genre. Et John ? Il est où ? Lui au moins, il ne dirait pas non.
_Ronon : C’est sûr mais non, il n’est pas là. Désolé.
_Kendra : Dans ce cas, tu lui diras que sa carte de fidélité expire la semaine prochaine et qu’on a un nouveau programme aux huiles essentielles. Sinon ? Tu voulais quoi ?
_Ronon : T’aurais pas deux gars louches et armés parmi tes clients par hasard ?
_Kendra : Les étrangers ? Ils sont passés hier.
_Ronon : D’accord. Merci.
Et il partit rejoindre Teyla. De son côté, la jeune femme avait rejoint la porte des étoiles. Les deux hommes étaient là, sur le point de composer une adresse sur le DHD.
_Teyla : Pardon messieurs.
Les deux hommes se retournèrent et la dévisagèrent d’un air mauvais.
_Teyla : J’ai entendu dire qu’il y avait deux hommes plutôt forts de passage sur cette planète.
_Homme n°1 : Et alors ?
_Teyla : Le genre à se mesurer à des Wraiths avec leurs supers armes.
_Homme n°1 : Je répète : Et alors ?
_Teyla : Je suis avec un ami qui aimerait en savoir un peu plus et…
Elle n’a pas le temps de finir que le premier homme tente de la frapper. Teyla esquive mais le deuxième la chope par derrière. Le premier chargea mais notre amazone ne se laissa pas faire. D’un bond elle s’appuya sur celui qui lui tenait les bras, leva les jambes et frappa l’autre. Puis elle retomba sur ces pieds, lança sa tête vers l’avant et revint en coup d’boule arrière. Tandis que le deuxième homme se tenait le pif en sang, le premier se releva et attaqua encore une fois. Un véritable combat de catch s’ensuivit. L’homme frappait et Teyla contre attaquait. Le deuxième bourin se jeta dans la mêlée. Un vrai massacre ! Soudain, Ronon apparu :
_Ronon : C’est quoi c’bordel ?!
Les combattants s’arrêtèrent net. Ils avaient tous les trois la gueule en sang, des cocards et des ecchymoses partout sur le corps.
_Homme n°2 : Ronon ? C’est bien toi ?
_Ronon : Zed ? Robert ? C’est bien vous mes potes ?!
Teyla les regarda l’air de dire « putain mais c’est pas vrai ! » (enfin, la tête de Teyla dans ce genre de situation quoi).
Sur Atlantis, tout était fin près pour l’essai. McKay s’affairait avec Zelenka tandis que Carter surveillait et que Sheppard bullait dans un coin.
_McKay : Ça y est ! Le grand moment est arrivé ! Niveaux de radiations : dans le vert. Taux de compression subatomique : dans le vert. Chambre de confinement : dans le vert. Niveau de café : dans le vert aussi.
_Sheppard : Bon ! C’est pour aujourd’hui ou pour demain ?
_McKay : Je lance le compte à rebours : 250, 249, 248…
_Tous : MCKAY !!!!
_McKay : Si on peut plus rigoler. Lancement de l’extraction.
Il appuya sur la touche « entrée » de son ordinateur et une lueur brillante apparut dans la chambre de confinement.
_McKay : On maintient à 5%.
_Carter : Tout à l’air de fonctionner à merveille.
_Zelenka : Attendons un peu avant de dire ça.
_Sheppard (lisant un message sur le P.C) : Ça veut dire quoi « surdose P » ?
_McKay (se repenchant sur son ordi) : Quoi ?! Bon sang ! Il y a trop de puissance qui s’échappe de la chambre !
Il tenta de ramener les niveaux d’énergie à la normale via son programme mais n’y parvint pas.
_McKay : Coupez tous !!
Tous les techniciens et ingénieurs coupèrent chaque système en même temps mais la lueur était toujours là. McKay se rapprocha de la chambre.
_Carter : McKay ! Ne vous approchez pas !
_McKay : Je dois couper le générateur sur le poste de commande.
Lorsqu’il fut à porter de main de la console, la lueur explosa et des rayons lumineux sortir de la chambre de confinement. L’un deux frappa McKay qui disparu. Puis tout s’arrêta enfin.
_Sheppard : McKay ! Où est-il passé ?!
_Carter (regardant la console puis Sheppard tout en réfléchissant) : Je ne suis pas sûr mais…
_Sheppard : Mais quoi ?
_Carter : Je pense qu’il est passé dans une autre dimension.
_Sheppard : Vous croyez ou vous en êtes sûr ?
_Carter : Cela m’est déjà arrivée lorsque je travaillais sur l’arme de Merlin. C’était un appareil capable de déphaser légèrement tout ce qui l’entourait. Les générateurs à naquadah ont surchauffé et je me suis retrouvée dans une réalité alternée.
_Sheppard : On parle bien du même problème ?
_Carter : C’est le même principe oui. L’expérience de McKay portée sur l’extraction de l’énergie du vide créée par le…
_Sheppard : Ouais, bon, bref !
_Carter : Ben en bref, rien.
_Sheppard : Comment ça rien ?! Vous allez bien nous trouver une solution. Il faut ramener McKay !
_Carter : Vous y tenez tant que ça ?
_Sheppard : Ben, vous savez ce que c’est : on s’habitue à leur présence à ses petites bêtes là. Puis, sur qui je m’énerverais dès qu’il y aura une couille maintenant ?
_Carter : A chaque fois qu’un membre de SG1 s’est retrouvé dans une autre dimension, il s’est démerdé tout seul pour revenir. On ne peut rien faire.
_Sheppard : Vous n’avez vraiment rien qui nous permettrez de, disons… jetez un coup d’œil vite fait dans chaque dimension pour voir s’il ne serait pas là ?
Carter réfléchi pendant que Sheppard regardait sa montre. Soudain, elle claqua des doigts, leva son index et partie en courant.
_Sheppard : Top ! 20 secondes et 15 dixièmes. Elle est douée.
_Zelenka : Faudrait organiser un concours.
_Sheppard : C’est pas tout ça mais il faut la retrouver maintenant.
_Zelenka : Sûrement dans le labo de physique, la connaissant.
Sheppard se rendit au labo et retrouva Carter s’affairant sur un grand miroir de la taille d’un homme.
_Sheppard : C’est quoi ça ?
_Carter : Le miroir quantique qu’on avait ramené de P3R-233. C’est un appareil qui nous relie aux dimensions parallèles. Le seul problème, c’est qu’il existe une infinité de dimensions et cherché une personne dans tout ça, c’est impossible.
_Sheppard : Et vous l’avez ramené ici ?
_Carter : Ça et d’autres trucs dans le style.
_Sheppard : Tout ça dans votre petite valise ?
_Carter : C’est une valise que m’a laissé ma nounou, quand j’étais petite.
_Sheppard (hallucinant) : … O.K.
_Carter : Pour en revenir au miroir, j’ai déjà essayé de trouver une dimension précise mais il existe une chance sur des milliards d’y parvenir.
_Sheppard : Je suis un gars chanceux.
_Carter : Je doute que cela suffise.
_Sheppard : A chaque fois que je veux me suicider en me faisant passer pour un héros, ça foire. Pourtant je fais vraiment des trucs de dingue.
_Carter : C’est pas de la chance ça, c’est la volonté des scénaristes.
_Sheppard : N’empêche que j’ai le cul bordé de nouille et je retrouverais McKay. Même si je dois y passer la vie !
Il s’installa sur une chaise devant le miroir et le scruta intensément.
_Carter : Bon ben, j’vais vous chercher la commande pour l’activer. Et surtout : ne le touchez pas.
Ronon, lui, ne savait pas que l’un de ses souffres douleur préférés venait de disparaître. Il riait à gorge déployée avec ses amis, attablé à la taverne du village.
_Ronon : Je lève mon verre aux plus grands guerriers de Pégase ! C’est nous les plus forts !
Les trois compères trinquèrent.
_Zed : Et la p’tite dame ? Elle a pas soif ?
Teyla était assise à côté de Ronon avec la gueule de la mariée le jour de la répétition de son mariage mais dans Kill Bill. Autant dire que c’était moche à voir.
_Teyla : Fa ira.
_Robert : Hé Ronon ! Il paraît que tu t’es trouvé un squatte plutôt sympa.
_Ronon : Atlantis ? Ah ouais, c’est pénard. On se marre bien.
_Robert : Sacré Ronon ! T’en rate pas une mon pote !
Et il lui mit une patate dans la gueule. Ronon avait le nez en sang mais ça ne l’empêchait pas d’être mort de rire.
_Ronon : HA HA HA !! Quel con ce Robert !
Ronon passa son bras autour du cou de son ami et l’étrangla. Zed balança en riant sa chopine de bière à moitié pleine sur Robert. Celle-ci explosa sur son crâne et il s’évanouit sous la table. Les deux autres étaient écroulés de rire. Meau s’approcha de Teyla.
_Meau : Ils sont vraiment givrés sur cette planète.
_Teyla : Mouais.
_Meau : Et vous en avez un avec vous. Comment ça se fait ?
_Teyla : Une idée de Sheppard.
_Meau : Ouais. Forcément.
_Ronon : Hé les mecs ! Faudra que je vous présente mon nouveau pote. Vous verrez, il est excellent. Sheppard qu’il s’appelle.
_Zed : Il est comment ? Fort ?
_Ronon : Non. Mais il est marrant.
Zed regarda son ami bizarrement.
_Ronon : C’est un obsédé sexuel compulsif qui passe son temps à draguer les filles et à faire des coups d’pute aux mecs. En plus il a l’esprit complètement tordu et il picole comme un porc. Ce que je préfère avec lui : c’est lui botter l’cul aux entraînements. C’est trop drôle.
_Zed : Effectivement, il a l’air pas mal ce gars. Tu m’le présenteras un d’ces quatre.
_Ronon : Et y’a McKay ! Génial lui aussi. C’est un lâche et je passe mon temps à lui faire peur. Trop marrant ça aussi.
Pendant ce temps là, Robert se relevait et se rasseyait sur sa chaise.
_Robert : J’ai loupé quelque chose ?
_Zed : Ouais ! Mon poing dans ta gueule.
Et il le lui mit. Robert répondit en lui balançant un couteau qui passa très près de la tête de son ami et alla se planter dans le mur, derrière. La baston amicale repris de plus belle entre les trois amis. Zed frappa Robert. Robert renversa la table. Ronon lui explosa une chaise sur le dos etc… (Le genre de scène qu’on voit dans Slayers, quand les héros bouffent.) On se demande quand même combien ils ont de litres d’alcool dans le sang. D’après Meau, ils n’ont même pas encore bu une chopine entière. Les boules.

To be continued…

[TheStrayCat]

1.9 DE L’AUTRE CÔTE DU MIROIR 2/2

Précédemment, dans SG Alternatif :
Le docteur Weir a pris 15 jours de vacances à Ibiza et c’est le colonel Samantha Carter qui doit la remplacer. Pour son premier jour sur Atlantis, elle doit déjà relever les pires Challenges en s’occupant de deux dossiers épineux. Le premier concerne une dette contractée par l’expédition. Elle envoie Teyla et Ronon régler le problème mais ces derniers retrouvent d’anciens compagnons de Ronon.
Dans le même temps, McKay reprend ses expériences sur l’extraction de l’énergie du vide et se retrouve dans une autre dimension.

Sur Atlantis, Sheppard cherchait désespérément son ami à travers la foultitude de dimensions (et oui, ce mot existe !). Il changea pour la 34ième fois de dimensions. On pouvait voir à travers le miroir une petite fille blonde habillée d’une robe bleue et d’un tablier blanc.
_Fille : Bonjour. Je cherche un lapin blanc. Vous ne l’auriez pas vu passer ?
_Sheppard : Aah, non. Vous êtes Alice ?
_Alice : Comment vous le savez ?
_Sheppard : Laissez tomber. Vous n’auriez pas vu un gros paniqué qui n’est pas de votre dimension ?
_Alice : Humpty Dumpty ?
_Sheppard : Non. McKay.
_Alice : Ah non, je ne connais personne de ce nom là. Mais vous ne seriez pas le chapelier toqué ?
_Sheppard (vexé) : Nan.
Et il changea de dimension. Maintenant on voyait une copie de la cité d’Atlantis avec dans le font : un drapeau communiste.
_Sheppard : Comme dirait O’Neill : quelle horreur !
Un soldat de l’armée rouge se mit au garde à vous devant le miroir.
_Soldat : Bonjour monsieur. Que puis-je pour vous ?
_Sheppard : Poli les russes. Bonjour. Je cherche un pote qui est passé dans une autre dimension. Un gros chieur canadien.
_Soldat : Un canadien ? Nous n’avons pas ça ici. Mais dites moi monsieur, vous ne seriez pas américain vous par hasard ?
_Sheppard : Heu… non.
_Soldat : Et ce drapeau U.S sur votre uniforme ?
_Sheppard : Heu…
Le soldat dégaina son flingue et Sheppard changea aussitôt de dimension.
_Sheppard : Quel merdier !
A présent on voyait le SGC sur Terre. Sheppard cru apercevoir un homme.
_Sheppard : Hé ! Psst ! Dans le miroir !
L’homme s’approcha du miroir. C’était Teal’c, mais en pantalon pat’ d’eph’ et avec la pire coup afro.
_Sheppard : Oula !
_Teal’c : Yo mon frère ! C’est à quel sujet ?
_Sheppard : Heu… je cherche McKay.
_Teal’c : No problem man. J’vais te l’chercher.
Il disparu et revint avec un McKay version disco : pantalon pat’ d’eph’, chemise en soie brillante, chaînes en or à la Mr T mais sans la coupe afro.
_Sheppard : Ah ouais mais non ! Moi je cherche le mien.
_Teal’c : Ben désolé mais on l’a pas vu.
_Sheppard (voulant faire un jeu de mot (pourri) en anglais avec fils de putes) : Sons of Bee Gees !
Il changea à nouveau et revint sur une copie d’Atlantis.
_Sheppard : Oh ! Y’a quelqu’un ?!
Son double apparut.
_Sheppard bis : Ouais, ouais, voilà. Y’a pas l’feu !
_Sheppard : Hey ! Délire !
_Sheppard bis : Tiens ! Un de mes doubles d’une autre dimension.
_Sheppard : Salut mon pote. Comment ça roule chez toi ?
_Sheppard bis : Cool ! On a quelques ennemis mais se sont des petits nounours en peluche qui vivent sur des nuages.
_Sheppard : Ah ben oui ! Tranquille !
_Sheppard bis : Et je suis un eunuque.
_Sheppard : Râââh !! Quelle horreur !
Il changea de dimension.
_Sheppard : Ah merde ! J’ai oublié un truc.
Il revint sur la dimension précédente.
_Sheppard : Heu… au fait, j’ai oublié de te demander si tu n’avais pas vu McKay ?
_Sheppard bis : Le tien ou le gros pervers en chaleur qu’on a ?
_Sheppard : Ah ouais, c’est le monde à l’envers quoi. Le mien.
_Sheppard bis : Pas vu.
_Sheppard : Merci quand même.
Dans la salle de contrôle :
_Portier : Madame, il y a une activation de la porte.
_Carter (ne réagissant pas au « madame ») : …
_Portier : Madame ? Je reçois un code d’identification.
_Carter : …
_Portier : MADAME ?!
_Carter : …
_Lorne (passant dans le coin) : Colonel ?
_Carter : Oui ?
_Lorne : Et ben voilà.
_Portier : Merci.
_Carter : Quoi ?
_Portier : Teyla et Ronon.
_Carter : Oh ! Baissez le bouclier.
_Portier : Je l’ai déjà fait il y a cinq minutes.
_Carter : Ah ? Bien.
Dans la salle d’embarquement, Teyla et Ronon passèrent la porte dans un état pitoyable.
_Carter (se précipitant vers eux) : Mon Dieu ! Que vous est il arrivé ?! (Dans sa radio). Une équipe médicale en salle d’embarquement !
_Teyla : Ça ira.
_Ronon : Ne vous inquiétez pas, on a juste rencontré de vieux amis.
_Carter : Qui ça ?! Les Wraiths ? Les Réplicateurs ? Les Goa'ulds ?
_Ronon : Non. Des Satedans. Vous savez : les gars de ma planète.
_Carter : …
_Ronon : On les a croisé au village et on a bu un coup, c’est tout.
_Carter (les yeux écarquillés) : … ?
_Teyla : C’est toujours comme ça avec les Satedans.
_Carter : Ben mince alors. Vous êtes pires que des Jaffas vous.
_Teyla : A part ça, quoi de neuf pendant notre absence ?
_Carter : On a relancé l’extraction de l’énergie du vide et McKay est passé dans une autre dimension. Sheppard essaye de le retrouver avec le miroir quantique.
_Ronon : La routine habituelle quoi ?
_Carter : Voilà.
_Teyla : Allons réconforter ce pauvre John.
_Ronon et Carter : Hein ?
_Teyla : Ça sera peut-être marrant.
_Ronon : Ah, ouais !
Ils partirent puis Beckett arriva comme un fou avec sa civière.
_Beckett (s’immobilisant dans la salle déserte) : Y’a quelqu’un ?
_Portier (de la salle de contrôle) : Ils sont partis !
_Beckett : Font chier tient !
Teyla, Ronon et Carter se rendirent au labo. Là, ils virent Sheppard délirer avec un de ses double en faisant la chorégraphie de The Full Monty devant le miroir (les fameux coups de hanche vers l’avant) pendant que son double essayait de suivre ses mouvements.
_Carter : Heu… ? Sheppard ?
Sheppard se retourna en renversant sa chaise.
_Sheppard (l’air con) : Oh ! Carter. Heu… je n’ai pas encore retrouvé Rodney.
Derrière, dans le miroir, on voyait son double se barrer discrétos sur la pointe des pieds. Sheppard changea de dimension. Et là, franchement ; hors de question que je décrive se qu’on y voyait.
_Sheppard : Putain ! La version porno de la série !
Il voulu se jetait sur le miroir mais Carter, Teyla et Ronon se jetèrent sur lui avant qu’il n’est pu le toucher. Carter lui arracha la commande des mains et changea de dimension.
_Sheppard : Mais heu !
_Carter : Nan mais ça va pas ?!
_Sheppard : C’est pas ma faute si ma libido va avec mon physique !
_Carter : Vous feriez mieux de laisser tomber. Et puis, il trouvera bien un moyen de revenir. On parle de McKay quand même.
_Sheppard : Ouais mais, si je ne suis pas là pour le motiver, il se chie d’ssus !
_Carter : Mouais. C’est pas complètement faux.
Tient, au fait. Et McKay ? McKay avait atterrit dans une dimension semblable à la sienne sans qu’aucun des doubles ne s’en aperçoivent. Comble de l’ironie, ils y faisaient exactement la même chose que dans la dimension d’où venait McKay. Du coup McKay ne se rendit pas compte du changement de dimension. Il atterrit au même endroit où il était avant de disparaître pendant que son double, lui, était partit aux toilettes (je sais pas si vous arrivez à suivre là). Zelenka (bis) se retourna :
_Zelenka (on va laisser tomber les bis) : Tient, Rodney.
_McKay n°1 (le notre) : Radek.
_Zelenka : Et ce caca ?
_McKay n°1 (qui croit qu’on lui parle de l’expérience) : Gros. Mais j’ai réussi à l’arrêter avant que ça ne tourne à la cata. Il faudra reprendre les calculs.
_Zelenka (haussant un sourcil) : Les calculs biliaires ?
_McKay n°1 : Très drôle. Les calculs pour l’extraction.
_Zelenka : Ah ! Vous passez vraiment du coq à l’âne vous.
_McKay n°1 : Pardon ?
_Zelenka (le trouvant encore plus bizarre que d’habitude) : Non rien. Laissez tomber !
Sheppard s’approcha de notre McKay.
_Sheppard : Ça va Rodney ?
_McKay n°1 : Bof. J’en ai marre de cette expérience de merde. Je vais aller manger un morceau.
Il partit au réfectoire. Le personnel présent rangeait le matériel tandis que Sheppard et Carter discutaient de la situation.
_Carter : Il a raison. Trois tentatives : trois échecs. Et encore ! Là, on s’en sort bien.
_Sheppard : C’est pire que d’essayer de transformer des Wraiths en humains.
On entendit un bruit de chasse d’eau et McKay n°2 sortit des toilettes.
_Sheppard (qui croyait que le 2 était déjà sortit alors qu’en fait c’était le 1 et qu’il serait retourné chier) : Encore aux chiottes ?!
_McKay n°2 : C’est le cassoulet d’hier soir.
_Sheppard : Faîtes quelque chose mon vieux.
_McKay n°2 : Ouais, ouais.
Et il partit. Dans le couloir, McKay n°1 venait de croiser Beckett.
_McKay n°1 : Bonjour Carson.
_Beckett : Bonjour Rodney.
Beckett continua son petit bonhomme de chemin et croisa McKay n°2.
_McKay n°2 : Bonjour Carson.
_Beckett : Bonjour Rodney.
McKay n°2 s’éloignât sans que Beckett ne percute quoi que se soit. Faut dire que c’est le dealer d’Atlantis et qu’il abuse un peu de ses antalgiques. Les heures passèrent sans que personne ne se compte de rien. Rodney n°1 vaquait à ses occupations pendant que le n°2 en faisait d’autres ailleurs. Dans un des couloirs de la cité :
_McKay n°1 : Pardon Sheppard, je passe.
Sheppard se mit sur le côté pour laisser passer McKay chargé d’appareils divers. John continua son chemin. Il arriva en salle de contrôle.
_Sheppard : Alors Carter ? Ce problème ?
_Carter : On cherche encore mais cela prendra du temps pour trouver ce qui n’a pas fonctionné ce matin.
McKay n°2 arriva à son tour.
_McKay n°2 : Je vous amène les résultats de Zelenka.
_Sheppard : Vous n’étiez pas parti dans la direction opposée ?
_McKay n°2 : Quelle direction opposée ?
_Sheppard : A la mienne.
_McKay n°2 : Quand ça ?
_Sheppard : Y’a cinq minutes. Dans le couloir.
_McKay n°2 : Vous aussi vous auriez besoin de vacances mon vieux !
_Sheppard : Mais…
_McKay n°2 : Cessez de nous emmerder avec vos délires. On travail sérieusement nous ! (S’adressant à Carter) Vous voyez là, la différentielle a été calculée n’importe comment.
_Carter : C’est une intégrale.
_McKay n°2 : Ah, ouais.
Sheppard les laissa à leurs équations est partit. Il alla vers le gymnase, espérant y retrouver Teyla et Ronon. En chemin, il tomba sur McKay n°1.
_Sheppard : Mais c’est pas possible ! Vous avez le don de vous trouvez à deux endroits à la foi ou quoi ?!
_McKay n°1 : Ça s’arrange pas vous.
_Sheppard : Je vous ai laissé en salle de contrôle.
_McKay n°1 : Je ne vous y ai pas vu quand j’y étais.
_Sheppard : Mais si !
_McKay n°1 : Mais non. Vous devriez aller vous reposer.
_Sheppard (croyant devenir fou) : Heu… ouais. Vous avez raison. Je vais allez dormir un peu.
Et il partit dans ses quartiers, complètement abattu. Après une bonne sieste, Sheppard se leva et alla au réfectoire se prendre un café. Alors qu’il était assis à une table, Ronon le rejoignit.
_Ronon : Où étiez vous passez ? Je vous ai cherché partout.
_Sheppard : Je ne me sentais pas en forme. Mais ça va mieux maintenant.
Là, McKay n°2 entra dans le réfectoire, pris quelques trucs à bouffer et repartit par la porte de droite.
_Sheppard (l’ayant repéré) : Figurez vous que j’ai cru que McKay s’était dédoublé.
_Ronon : Oula ! On en a déjà bien assez d’un !
_Sheppard : C’est sûr.
Mais malheureusement pour lui, McKay n°1 entra à son tour par la porte de gauche. Sheppard le vit et se cassa la gueule de sa chaise.
_Sheppard : Nom de Diou !
_Ronon : Qu’est ce qui ne va pas ?
_Sheppard : Là bas ! McKay ! Il vient de sortir à droite et il rentre à gauche ! C’est pas possible !
Ronon regarda à son tour et vit qu’en effet, il y avait un problème.
_Ronon : Il n’a pas pu revenir par ce côté en si peu de temps.
_Sheppard : J’étais sûr qu’il y avait un problème !
_Ronon : Et on fait quoi maintenant ?
_Sheppard : Vous allez suivre ce McKay et moi je vais essayer de mettre la main sur l’autre. S’il y en a bien un autre.
Sheppard partit explorer la cité pendant que Ronon suivait McKay n°1. Finalement, après avoir tourné pendant une heure, Sheppard tomba sur un McKay. Il le chopa comme un malade et vit Ronon derrière lui.
_McKay n°1 : Mais qu’est ce qui vous prend encore ?!!
_Sheppard : Heu… non rien. Une blague. Ha ha.
Il reprit ses recherches en s’éloignant.
_McKay n°1 : Qu’est ce qui nous fait aujourd’hui ? Il a ses règles ou quoi ?!
Dans notre dimension, Sheppard désespérait de trouver la bonne réalité. Il avait retourné sa chaise et se tenait assis, les deux bras appuyés sur le dossier de la chaise, une bouteille de bière dans une main et la commande du miroir dans l’autre. Il passait d’une dimension à l’autre, en posant toujours la même question. Beckett passa le voir.
_Beckett : Alors ? Rien de neuf ?
_Sheppard (soupirant) : Pff ! Je zappe depuis ce matin et rien d’intéressant ! Y’a que d’la merde !
_Beckett : A vous entendre parler et à vous voir, on dirait que vous regardez la télé.
_Sheppard : C’est drôle, moi aussi j’ai cette impression. Faut dire qu’entre autre, j’ai vu la version disco du SGC, un film porno, un match de catch sur une version d’Atlantis envahie par les Wraiths, un documentaire scientifique et Jurassique Park.
_Beckett : Quand même.
_Sheppard : Vous pourriez m’apporter des chips ?
_Beckett : Je vais vous chercher ça.
Dans l’autre dimension, l’autre Sheppard continuait aussi ses recherches. Il fini par tomber sur un McKay qui n’était pas suivi par Ronon. Il s’approcha de lui.
_Sheppard (vérifiant bien que Ronon n’est pas dans le coin) : McKay ?
_McKay n°2 : Quoi encore ?!
Sheppard bondit sur lui et lui attrapa les deux bras par l’arrière.
_Sheppard : Ah aah ! Je te tiens imposteur !
_McKay n°2 : De quoi ?!
_Sheppard : Vous n’êtes pas McKay ! Le vrai, c’est Ronon qui le tient !
_McKay n°2 : Mais de quoi vous parlez ?!
_Sheppard : Vous verrez bien ! (Dans sa radio). Ronon ? Je tiens un Rodney !
_Ronon : Et moi j’ai toujours le mien. Vous aviez raison ! Il y en a deux !
_Sheppard : Emmenons-les en salle d’interrogatoire.
Dans la salle, les deux McKay étaient enfin réunis. Carter arriva ventre à terre.
_Carter : C’est quoi c’bordel ?
_Sheppard : Bonne question.
_Carter (s’adressant aux deux Rodney via un microphone) : Rodney ?
_McKay (les deux) : Oui ?
_Carter : O.K. Bon.
_Ronon : Se sont les deux même ?
_Carter : On dirait. Rodney. Auriez-vous une explication ?
_McKay (les deux) : Non.
_McKay n°1 : Hé ! C’est à moi qu’elle parle !
_McKay n°2 : Non, à moi !
_McKay n°1 : Toi, tu es un imposteur !
_McKay n°2 : Non, c’est toi.
Et ils se mirent à se cogner dessus.
_Carter : La seule explication plausible, c’est qu’un des deux vient d’une autre dimension mais qu’il ne s’en soit pas rendu compte.
_Sheppard : Vous trouvez ça plausible vous ?
_Carter : Dans Stargate, tout est plausible.
_Ronon : Mais c’est lequel, le notre ?
_Carter : Ben…
_Sheppard (venant d’avoir un éclair de génie) : Je sais ! Si un McKay est arrivé ici sans s’en rendre compte, c’est qu’il devait faire la même chose que nous. Leur truc a déconné, il s’est retrouvé ici mais notre dimension étant trop proche de la sienne, il n’a pas vu la différence. De plus, le fait qu’il soit venu ici mais que notre McKay lui, n’a pas bougé, prouve qu’il devait être proche de la chambre de confinement alors que le notre en était éloigné.
_Ronon et Carter (bouche bée) : Gêh ?
_Sheppard : Le notre était aux chiottes et pas l’autre ! C’est comme ça qu’on va pouvoir les différencier !
_Carter : Et vous avez trouvez ça tout seul ?
_Sheppard : Je suis quand même sensé avoir un minimum d’intelligence pour être pilote de chasse. [Pour être pilote de chasse, il faut au minimum bac +2 en physique (mécanique), hé oui (NDA)]. Bref, il suffit de leur poser la question.
_Carter : Ça y est ! J’ai compris ce qui ne va pas ! Voyez-vous John, le principe d’une réalité alterné est basé sur le fait qu’un homme fait des choix dans sa vie. A chaque décision correspond une nouvelle réalité. L’expérience n’a pas envoyé McKay dans une autre réalité déjà existante, elle en a créé une nouvelle identique.
_Sheppard : Une où McKay serait allé aux chiottes et pas l’autre. C’est bien c’que j’disais. (Aux McKay). Question les gars : lequel d’entre vous est allé aux chiottes ce matin pendant l’expérience ?
_McKay n°1 : C’est quoi cette question débile ?
_Sheppard : Répondez !
_McKay n°2 (levant le bras) : Moi.
_Sheppard : Félicitation Rodney ! Vous êtes bien le notre. L’autre vient d’une autre dimension.
_McKay n°1 : Quoi ? C’est moi qui viens d’ailleurs ? Merde alors.
_McKay n°2 (la main sur son épaule) : Allons mon vieux. T’inquiètes pas va ! On va te sortir de là.
_Carter : Et je sais comment.
_McKay n°1 : C’est vrai ?
_Carter : Oui. Rejoignez moi au labo
Toute la bande alla au labo mais avant, Sheppard mis un panneau autour du cou de McKay n°1. Sur le panneau était écrit : « autre McKay ».
_Sheppard : C’est pour vous différencier du premier coup d’œil. Et ne l’enlevez pas !
Au labo donc :
_Carter : Voici le miroir quantique. Grâce aux données acquises ce matin lors de notre propre expérience et à quelques bidouillages à faire sur la commande du miroir, nous pourrons retrouver facilement la dimension de laquelle vous venez.
_McKay n°1 : Cool !
Carter et les deux McKay se mirent au travail afin de modifier la commande. Ils finirent au bout de quelques heures.
_Carter : Et voilà ! Fini !
Sheppard et Ronon étaient en train de jouer au poker.
_Sheppard : Ça y est ?
_Carter : Oui. Il nous suffit à présent d’activer le miroir et on tombera directement sur la bonne dimension.
Pendant ce temps, dans notre dimension, la nuit était tombée depuis longtemps. Sheppard continuait ses recherches. Carter vint le voir. Elle portait une longue chemise de nuit en coton bien épais, un bonnet de nuit et tenait un chandelier entre son pouce et son index dans lequel brûlait une bougie.
_Carter : Il est presque minuit Sheppard. Allez dormir.
_Sheppard : J’ai pas sommeil.
_Carter (prenant une chaise et s’asseyant à côté de Sheppard) : Faut pas vous en faire comme ça. Je suis sûr qu’il va bien. Vous pouvez bien faire une pause quand même.
_Sheppard (renfrogné, comme un gosse) : J’ai pas envie.
_Carter : Pfff.
_Sheppard : Comment vous faisiez, quand vous pommiez un membre de votre équipe ?
_Carter (se remémorant le prestigieux passé de SG1) : Ah ! C’était le bon temps. Je me rappelle la fois où on avait perdu Daniel dans une réalité alternée. O’Neill avait organisé un grand barbecue en souvenir de lui. Une teuf du tonnerre qui a duré trois jours ! J’avais vomi dans le lac, à côté de la baraque d’O’Neill et Teal’c avait atteint un tel niveau de profondeur dans la pensée qu’il a fait un claquage du cerveau.
_Sheppard : Ah ouais, quand même.
_Carter : A l’époque on s’embêtait pas. Et la petite Cassandra qui nous servait à boire. Elle a bien grandie depuis. Oh ! Vous savez que j’ai vu madame Hortense avant de venir sur Atlantis ?
_Sheppard : C’est qui madame Hortense ?
_Carter : Ma voisine. Elle n’a plus toute sa tête la pauvre. Et son fils qui vient de divorcer. Ah la la. Le mariage, c’est plus ce que c’était. Tout fout l’camp avec vous, les jeunes !
_Sheppard (hallucinant sur le discours de vieille) : …
_Carter : Mon petit, il est temps que tu ailles te coucher ! Et si tu es sage, je te ferais une belle tarte aux pommes demain.
_Sheppard : Je sais que parfois, j’ai l’air d’un gamin mais quand même !
_Carter : Oups ! Désolé colonel. Heu… je vais me coucher.
Elle se leva et commença à partir.
_Sheppard : Par contre, je veux bien la tarte aux pommes !
_Carter : Allez dormir !
Sheppard finit par céder et partit se reposer un peu.
Pendant ce temps, le double de Carter activa le miroir quantique. Dans celui-ci on voyait Sheppard parler de tartes aux pommes et Carter habillée comme ma grand-mère.
_McKay n°1 : C’est vraiment ma dimension ça ?
_Carter : Aucun doute. J’ai la même chemise de nuit.
_McKay (les deux) : Argh !
_Carter : Bon. Maintenant, touchez le miroir et vous retournerez dans votre monde.
McKay n°1 s’exécuta et posa sa main droite sur la surface lisse du miroir. En l’espace d’un instant, il était revenu dans la bonne dimension, de l’autre côté du miroir. Mais Sheppard venait juste de partir avec Carter.
_McKay : Bordel ! Ils étaient là y’a pas deux secondes.
Il sortit du labo pour les rattraper. Devant lui, Sheppard et Carter discutaient de lui. McKay voulu les écouter et se planqua derrière un pilier.
_Sheppard (des larmes plein les yeux) : Si on arrive pas à retrouver McKay, comment je vais faire moi ?
_Carter : Vous teniez vraiment à lui. Mon pauvre John.
_Sheppard : Il était le pilier scientifique de mon équipe. Sans lui, nous ne sommes plus rien.
_Carter (posant sa main sur son épaule) : Allons, allons. Si vous voulez, je pourrais le remplacer… quelque temps.
_Sheppard : Vraiment ? Vous feriez ça ?
_Carter : Mais oui.
Sheppard avait enfoui sa tête dans les seins de Carter. Il laissa échapper un sourire lubrique que McKay vit. Il fonça sur Sheppard en hurlant.
_McKay : Sheppard ! Sale pervers vicieux ! Je vous y prends !
Il lui sauta dessus et ils se mirent à se bastonner tous les deux.
_Carter : Tiens ? Rodney. Vous êtes déjà revenu ?
_McKay : Nan mais vous avez vu ça ?! Il profite du fait que je sois passé dans une autre dimension pour vous sauter dessus !
_Carter : Ne vous inquiétez pas pour ça Rodney. O’Neill m’a installé un micro. Il écoute tout ce qu’il se passe autour de moi depuis le début de l’histoire.
_Sheppard : Quoi ?!
Carter sortit un micro espion de sous sa chemise de nuit.
_Carter : C’est un émetteur-récepteur sub-spatiale.
_Sheppard : Récepteur ?!
_O’Neill (dans le micro) : Hé oui Sheppard ! Je vous ai entendu. Au fait. Si un jour vous survivez aux Wraiths et que vous revenez sur Terre…
_Sheppard : Oui ?
_O’Neill : Vous êtes un homme mort !
_Sheppard : Ah aah. Oui mon général.
Et oui. Faut pas toucher à Carter.

ZI AIND

(Sympa la première journée sur Atlantis quand même.)

[TheStrayCat]

Bonjour à tous

Je vois plein de lectures mais je ne sais pas si vous lisez tout ou pas.

Merci de laisser des coms, ça fait toujours plaisir

Que je sache au moins si ça vous plaît ou pas

Vous pouvez dire ce que vous voulez, lâchez vous !!

[thegatergod]

Bonjour à tous

Je vois plein de lectures mais je ne sais pas si vous lisez tout ou pas.

Merci de laisser des coms, ça fait toujours plaisir

Que je sache au moins si ça vous plaît ou pas

Vous pouvez dire ce que vous voulez, lâchez vous !!

Oui j'ai tout lu et c'est vraiment excellent.

C'est du très bon humour alors continues comme ça.
Ça me fait un peu penser à ce genre d'humour.

[TheStrayCat]

J'ai suivi le lien et c'est vraiment génial. Ce mec est encore plus shooté que moi je crois bien !

[Emy Gibbs-Callen]

J'ai tout lu aussi et je trouve ça bien.
Je n'ai pas eu le temps de mettre des coms mais j'aime beaucoup l'humour de ces petites nouvelles

Ce mec est encore plus shooté que moi je crois bien !

Vraiment ?

[TheStrayCat]

Merci. Mais tu en avais déjà mis un qui m'a poussé à continuer la publication donc encore merci !!

[TheStrayCat]

Bon ! J'arrête avec les poneys et les bananes et je reviens dans le monde merveilleux de SGAlternatif où nous en sommes déjà à la mi-première-saison :

L’action principale de cette fic (les flash-back en fait) se déroule pendant la première saison (ce qu’il y a autour, se serait plutôt la quatrième). Je me suis inspiré d’une scène d’anthologie du troisième épisode (de la première saison) :

1.10 RACONTEZ NOUS UNE HISTOIRE

Planète 42CrMo4 (c’est une appellation d’origine contrôlée d’un type d’acier, humour de technicien en matériaux, faîtes pas attention), 9h08 a.m, quelque part dans le ciel, à bord d’un Jumper.
_Sheppard : Quel calme !
_McKay : C’est vrai que cette planète est plutôt tranquille.
_Sheppard : Je parlais de vous. Vous êtes tous morts ou quoi ?
_Ronon : Je suis pas trop réveillé ce matin.
_Teyla : Je finis de rédiger vos rapports.
_McKay : Vu que personne ne parle, moi non plus.
_Sheppard : O.K.
Silence.
_Sheppard : La, lala.
_Ronon (baillant) : Wouaaah !
_Teyla (rédigeant un rapport) : « C’est alors que la formidable Teyla nous sauva la vie, une fois de plus… »
Silence.
_McKay : Vous n’avez rien à nous dire Sheppard ?
_Sheppard : Que voulez vous que je vous dise ?
_McKay : Bonne question.
_Ronon : C’est encore loin ?
_McKay : Plutôt, oui.
_Ronon : Bordel !
_McKay (à Sheppard) : Et si vous nous racontiez une histoire ? Comme vous faisiez avec les petits Athosiens quand ils étaient sur Atlantis.
_Ronon : Parce que vous racontiez des histoires aux enfants ?!
_Sheppard : Et alors ?
_McKay : Le soir, avant qu’ils aillent se coucher, il leur racontait des histoires qui font peur.
_Ronon : Ha, ha, ha !! J’y crois pas !
_McKay : Si si ! C’est vrai.
_Ronon : Et j’ai loupé ça !
_McKay : C’était trop mignon !
_Sheppard : Attention McKay. Je vous rappelle que vous êtes assis juste à côté de moi et de mon Beretta.
_McKay : Oh ça va ! Vous vous occupiez des enfants et alors ? Il n’y a pas de honte à ça.
_Ronon : Racontez-moi plutôt.
_McKay : O.K. C’était quand on venait d’arriver. Les Athosiens squattaient Atlantis…
Flash-back :
(Voix off de McKay). Le soir, dans les quartiers de Sheppard, tous les enfants étaient assis par terre et Sheppard racontait ses histoires. Il y avait Jinto et son copain Wex. La petite Tamara aussi et le gros Van. Et d’autres dont je ne me souviens plus du nom.
_Tous les enfants : Major Sheppard ! Major Sheppard ! Racontez nous une histoire major !
_Ronon : Major ?
_McKay : A l’époque, il n’était pas encore lieutenant colonel.
_Ronon : Comment il a fait pour monter en grade ?
_McKay : Quand le colonel Sumner est mort, il s’est retrouvé plus haut gradé d’Atlantis. Comme ça puait un peu d’avoir un major comme plus haut gradé et qu’en plus, c’était le seul à rester en vie, ils l’ont bombardé colonel, au comité.
_Ronon : N’importe quoi.
_McKay : C’est vrai que ces planqués sur Terre ne se rendent pas compte de la réalité.
_Sheppard : J’en ai autant à votre service.
_McKay : Bref ! Sheppard était assis sur son lit à raconter des histoires :
_Sheppard : Il était une fois, dans une grande maison, une petite fille qui habitait avec ses parents. La pauvre petite fille avait peur dans sa grande maison, et pour cause.
_Jinto : Il y avait des Wraiths ?
_Sheppard : Non. Il n’y a pas de Wraiths dans mon histoire.
_Tous les enfants (déçus): Ooooh.
_Sheppard : Bref ! Elle avait peur parce qu’elle entendait des bruits étranges la nuit.
_Wex : Sur Athos il y a des bruits bizarres toutes les nuits. Ce sont les animaux.
_Sheppard : Là, ce ne sont pas des animaux. Les bruits venaient du grenier, au dessus de sa chambre.
_Van : Ben ce sont des Wraiths alors !
_Sheppard : Nan ! Y’a pas de Wraiths !
_Tamara : C’est quoi alors les bruits ?
_Sheppard : La petite fille avait trop peur pour aller voir.
_Jinto : Moi, j’y serais allé.
_Sheppard : Toi, tu fais que des conneries ! BREF !! Elle en parlait chaque jour à ses parents mais ceux-ci ne la croyaient pas.
_Tamara : Pourquoi ?
_Sheppard : Ben heu… ils buvaient beaucoup d’alcool, voilà !
_Van : Comme vous ?
_Sheppard : Comment ça comme moi ?
Van souleva un coin de la couverture du lit et montra des canettes de bières.
_Van (demande t’il, innocemment) : Et ça, c’est quoi ?
_Sheppard : Ha, haaaa. Ça ? C’est heu… une boisson énergisante pour les militaires.
_Van : Ha bon.
_Sheppard : Bon, je continue. Un jour, elle invita des amis chez elle pour dormir. La nuit vint et les bruits se firent entendre. Les enfants montèrent tous ensemble dans le grenier.
_Jinto : Ben y s’rait temps !
_Sheppard : Tout le monde n’est pas comme toi.
_Tamara : Moi j’aurais drôlement peur ! Heureusement que ce n’est qu’une histoire. Du coup, j’ai pas peur.
_Sheppard : C’était pourtant le but… mais attends un peu. Ils ouvrirent la porte du grenier QUAND SOUDAIN !!
_Jinto : Pourquoi vous criez ?
_Sheppard : C’est pour le suspens.
_Van : Quand soudain quoi ?
_Sheppard : QUAND SOUDAIN !! L’un deux se prit une toile d’araignée dans la gueule.
_Tous : …
_Sheppard : Il hurla et tous les enfants hurlèrent aussi. Puis, ils virent qu’en fait, il n’y avait pas de quoi hurler.
_Wex : C’est ça votre histoire qui fait peur ?
_Sheppard : Elle n’est pas finie. Ils s’avançaient dans le grenier sombre avec pour seul éclairage, une lampe torche. Ils ne voyaient que de la poussière, des toiles d’araignées et un grand placard dans le fond.
_Jinto : J’paris qu’il y a un Wraith dedans.
_Sheppard (à lui-même) : Note pour moi-même : changer la fin de l’histoire. (Aux enfants). Les enfants se sont dits la même chose, à part qu’ils ne pensaient pas à un Wraith. Ils s’approchèrent du placard en se tenant près à détaler. L’un deux ouvrit la porte ET LA !! Rien. Je vois que vous l’aviez deviné à voir vos têtes.
C’est vrai qu’au moins deux dormaient déjà. Wex admirait la cité par la fenêtre et Jinto se curait le nez.
_Sheppard : Les enfants rigolèrent. Puis ils décidèrent de redescendre se coucher. Ils se retournèrent et là, UN TUEUR A LA TRONÇONNEUSE AVEC UN MASQUE DE HOCKEY LES ATTENDAIT.
Weir passa par là.
_Weir : Vous pouvez pas faire moins de bruits non ?!
_Jinto : C’est quoi une tronçonneuse ?
_Wex : C’est quoi le hockey ?
_Sheppard : Le hockey ? C’est un sport de merde canadien. Mais le masque du gardien de but fait vraiment peur !
_McKay : SHEPPARD !! Comment osez-vous ?!
_Sheppard : Merde ! Vous étiez là ?
_McKay : Depuis le début.
_Weir : Mais vous allez la fermer oui ?!!
Fin du flash-back.
_Ronon : HA, HA, HA !!!! Trop fort !!
_McKay : N’est ce pas ?
_Sheppard : Je vous hais McKay.
_McKay : Ça vous apprendra à m’emmerder à longueur de journée.
_Sheppard : C’est vraiment tout ce que vous avez trouvé comme vengeance ?
_McKay : Gniark !
_Sheppard : Mais vous avez oublié la fin de votre histoire.
_McKay : Je crois pas non.
_Sheppard : Mais si !
Flash-back :
(Voix off de Sheppard). McKay entra dans mes quartiers comme s’il était chez lui et me boula du lit avec ses grosses fesses.
_McKay : Moi je vais vous raconter une vraie histoire qui fait peur. Ecoutez bien la légende du caribou garou.
_Jinto : C’est quoi un caribou garou ?
_McKay : Tu vas voir. Il était une fois, dans les grandes étendues glacées du Canada, un caribou garou. La journée, c’était un caribou tout ce qu’il y avait de plus normal, mais les nuits de pleine lune, il se transformait en chanteur de Notre-Dame de Paris !
_Sheppard (qui était assis avec les enfants) : Quelle horreur ! Vous voulez dire : Quasimodo ?
_McKay : Lui-même.
_Wex : C’est quoi un caribou ?
_Tamara : C’est qui Notre-Dame de Paris ?
_Van : C’est qui Quasimodo ?
_McKay : O.K. Va y avoir du boulot là. Alors, le caribou, c’est le nom canadien de l’élan. Notre-Dame de Paris, c’est un bouquin français adapté en comédie musicale et Quasimodo, c’est l’un des personnages du bouquin. Là !
_Tamara : C’est quoi un élan ?
_Wex : C’est quoi au fait le Canada ?
_Jinto : Et le français ?
_Van : C’est quoi une comédie musicale ?
_McKay (pleurant): Bouh ouh ouh !!!
_Sheppard : On va pas s’en sortir là.
_McKay : J’me souviens maintenant pourquoi j’aime pas les enfants.
_Sheppard : Moi je trouve que vous ne vous en sortez pas si mal que ça.
_McKay : Vous pouvez arrêter l’ironie ?
_Tamara : Pourquoi le caribou il se transforme en chanteur ?
_McKay : Ça, c’est parce qu’il s’est fait mordre par Garou.
_Wex : C’est qui Garou ?
_Sheppard : Un chanteur ignoble.
_Jinto : C’est un Wraith ?
_Sheppard : Pas loin.
Teyla et Halling entrèrent à leur tour chez moi. Faudra qu’je pense à faire réparer cette porte.
_Halling : Allons les enfants, c’est l’heure d’aller au lit.
_Jinto : Oooh ! Déjà ?
_Wex : On s’amusait bien !
_Teyla : Le marchand de sable est déjà passé. Il est plus que temps.
_Sheppard : On leur racontait des histoires.
_Halling : Oui, on a entendu.
_Teyla : Nous aussi on est là depuis le début.
_Sheppard : Ah. Quoi qu’il en soit, j’espère qu’on ne leur a pas trop fait peur.
_Halling (se foutant de sa gueule): J’crois qu’ça ira là.
_Teyla (presque morte de rire): Vous inquiétez pas.
Fin du flash-back.
_Sheppard : Vous êtes vraiment bizarre quand vous êtes avec votre copain Halling, Teyla.
_Teyla : Oh, vous trouvez ?
_McKay : Mon histoire au moins faisait vraiment peur.
_Ronon : J’en doute pas un seul instant.
_McKay : Vous évidement, je vois pas trop ce qui vous ferait peur.
_Ronon : Me retrouver seul au monde avec vous.
_Sheppard : Marrant ! J’ai fait le même cauchemar. J’étais dans la cité d’Atlantis tout seul avec McKay.
_McKay : Très drôle ! Ça, c’était dans l’épisode Doppelganger (4x04).
_Sheppard : C’est bien c’que j’disais.
_McKay : La prochaine fois, je vous laisse vous démerder tout seul avec votre double diabolique !
_Sheppard : Allons, Rodney. Faites pas la gueule.
_Weir (par radio) : Quand vous aurez terminé de délirer comme des cons, vous m’le dites.
_Sheppard : Un jour, je saurais me servir de ces putains de radios et les éteindre.
_McKay : On y croit.
_Sheppard : Qu’il y a-t-il pour votre service, Elizabeth ?
_Weir : La mission est annulée.
_McKay : Quoi ? Vous voulez dire qu’on ne cherche plus la source d’énergie qui émettait si fortement qu’on l’a détecté depuis Atlantis ?
_Weir : Mais qu’est ce qui vous prend Rodney ? Je le sais ça.
_McKay : Mais pas le lecteur.
_Weir : Ah bon.
_Sheppard : Pourquoi c’est annulé ?
_Weir : Zelenka vient de se rendre compte que le signal n’était pas ce qu’on croyait.
_McKay : Mais quel abruti celui là ! Et avec quoi il a confondu ?!
_Weir : Avec un morceau de chorizo que vous aviez laissé tomber sur l’écran.
_McKay : Oups !
_Sheppard : J’me disais aussi : d’habitude, les points ils clignotent sur l’écran.
_Ronon : Ben bravo.
_Teyla : Colonel, j’ai tout enregistré sur la boîte noire du Jumper. Je fais un rapport ?
_Sheppard : Donnez moi ça.
Et il bazarda la boîte noire. Celle-ci tomba juste à côté d’un E2PZ qui traînait là tandis que le Jumper repartait vers la porte des étoiles. Dommage !

LA FIN