Avions de combat : Une affaire de génération

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Juste laisser une info : les brits apportent du soutien logistique à l'opération. Je ne serais pas étonné si dans les jours qui viennent (avec la prochaine réunion de l'Etat-major des pays de l'UE) une opération conjointe se décide (soit avec une intervention logistique soit en envoyant quelques chasseurs...).
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Je penche plutôt pour une "simple" intervention logistique ou humanitaire.
L'Allemagne ou le Royaume-Uni ont annoncé l'envoi d'aide logistique, médicale ou humanitaire mais pas d'hommes en situation de combat.
Je ne pense que les autres pays de l'UE s'impliquent plus que dans l'entraînement des forces des pays africains impliqués.
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De toute façon, l'opération est supposée ne durer que peu de jours, le temps que les pays voisins préparent une force de stabilisation (tu parles...) mais j'ai de plus en plus vent de certains débats intéressants en Belgique, UE,... Pas encore question d'une intervention armée pour l'instant mais y'a quelques régiments de plusieurs pays européens qui ont besoin de se dégourdir les jambes semble-t-il...
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On parle plutôt de quelques semaines, par ici. Sinon, il semblerait que les touaregs seraient intéressés pour nous filer un coup de main, avec à la clé une autonomie régionale pour eux (pas une indépendance pure, hein, juste une autonomie). Aucune idée si le gouvernement les prendra au mot.
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Personnellement, en Afrique, l'Histoire nous a démontré une chose : ne jamais faire confiance aux locaux, ça nous reviendra sur la gueule...

A chaque fois que l'on fait confiance à une partie, ça termine en tension civile --> coup d'état --> prise de pouvoir --> dictature --> Re-coup d'état...
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CITATION (Blackeagle,Mardi 15 Janvier 2013 10h24) Personnellement, en Afrique, l'Histoire nous a démontré une chose : ne jamais faire confiance aux locaux, ça nous reviendra sur la gueule...

A chaque fois que l'on fait confiance à une partie, ça termine en tension civile --> coup d'état --> prise de pouvoir --> dictature --> Re-coup d'état...
Sans vouloir faire mon cynique de service, si ces gars peuvent être nos enfoirés, je n'ai pas trop de problème pour les soutenir. Après tout, les dirigeants maliens qu'on défend actuellement sont en partie des militaires qui ont fait un coup d'état l'année dernière.
Dernière modification par Rufus Shinra le 15 janv. 2013, 18:26, modifié 1 fois.
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Bombardements de Djabali, 2500 soldats français sur le terrain


Le Matin | 15h00


Les chefs d'état-major ouest-africains étaient réunis mardi à Bamako pour préparer la "libération" du nord du Mali des groupes armés islamistes qui l'occupent, tandis que la France poursuivait ses frappes aériennes et a annoncé le déploiement à terme de 2.500 soldats sur le terrain.


Après l'aviation ce sont les blindés français et l'infanterie qui arrivent.


On n'est plus dans les schémas présentés il y a quelques semaines par la France. Mais plutôt à une guerre totale avec armée française au sol et dans les airs. Ainsi, les forces françaises ont bombardé dans la nuit de lundi à mardi les combattants islamistes dans la localité de Diabali, dans l'ouest du Mali, à 400 km au nord de Bamako, prise la veille par les combattants islamistes dirigés par un émir algérien d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abou Zeid, selon plusieurs sources concordantes. "Nous nous retrouvons aujourd'hui pour parler essentiellement de l'engagement (...) auprès de nos frères d'armes du Mali, pour, bien entendu, libérer le nord du Mali", a déclaré le général Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major de l'armée ivoirienne, lors de la cérémonie d'ouverture de la rencontre des chefs d'état-major de la Communauté économique des états de l'Afrique de l'ouest (Cédéao).

La Cédéao doit former une force d'intervention de 3.300 soldats contre les islamistes occupant le nord du Mali, conformément à une résolution de l'ONU qui a approuvé la création de cette unité, la Misma (Force internationale de soutien au Mali), avec un soutien logistique occidental. La Misma sera dirigée par un général nigérian, Shehu Abdulkadir. Les premières troupes, envoyées par le Nigeria, seront au Mali "dans les prochaines 24 heures", a annoncé mardi le porte-parole des armées nigérianes.

Le Nigeria doit fournir 900 hommes, soit 300 de plus que prévu initialement. Le Niger, le Burkina Faso, le Togo et le Sénégal ont également annoncé l'envoi chacun d'environ 500 hommes, le Bénin 300, la Guinée et le Ghana environ 120 chacun. En attendant l'arrivée de cette force, le président français François Hollande, en visite à Abou Dhabi, a déclaré que le nombre de militaires français engagés dans l'opération au Mali, où de nouvelles frappes dans la nuit ont "atteint leur objectif", était désormais de 750 et que leur nombre allait continuer à augmenter.

On précisait au ministère français de la Défense que Paris allait déployer "progressivement" 2.500 soldats pour lutter contre les groupes islamistes qui occupent le nord du Mali depuis neuf mois. Une colonne d'une quarantaine de véhicules blindés français venus de Côte d'Ivoire est arrivée dans la nuit de lundi à mardi à Bamako, a indiqué à l'AFP le conseiller médias du détachement français dans la capitale malienne. Selon lui, ces engins vont dans un premier temps y être cantonnés avant d'être engagés dans les combats qui opposent depuis vendredi ce qui reste de l'armée malienne, appuyée par des soldats français des forces spéciales, des hélicoptères et des avions français, aux islamistes armés.

"Retrait tactique"

Lundi, les autorités françaises avaient tenté de minimiser la prise par les jihadistes de Diabali. "Nous savions qu'il y aurait une contre-offensive vers l'ouest, d'autant plus que (c'est) là (que) se trouvent les éléments déterminés, les plus structurés, les plus fanatiques (...). Ils ont pris Diabali, une petite commune, après des combats importants" face à l'armée malienne, avait reconnu le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Mais dans le même temps, les jihadistes ont abandonné leurs fiefs dans le nord, comme Gao, soumise dimanche à d'intenses bombardements qui ont tué plus d'une soixantaine de combattants, selon des habitants et une source sécuritaire.

A Tombouctou, où aucune frappe aérienne n'a pour le moment été recensée, même constat: "Les moujahidine sont partis, ils ont vraiment peur", a constaté un résident de cette ville-phare de la culture musulmane en Afrique, où les jihadistes avaient détruit de nombreux mausolées. Pour le porte-parole du groupe islamiste Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), Senda Ould Boumama, il ne s'agit que d'un "retrait tactique", selon des propos publiés sur le site d'informations mauritanien Alakhbar (proche des islamistes mauritaniens).

La France - "en guerre contre le terrorisme" au Mali selon Jean-Yves Le Drian - avait bloqué vendredi la progression des groupes armés islamistes vers le centre du pays, avant de bombarder dimanche et lundi leurs positions dans le nord. A New York, la France a obtenu dans la nuit la "compréhension et le soutien" des 14 membres du Conseil de sécurité, selon l'ambassadeur français Gérard Araud, même si certains s'interrogent sur la suite des événements. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a également exprimé son soutien à l'opération française, tout en soulignant la nécessité d'une réconciliation politique dans le pays. Mais le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) Ekmeleddin Ihsanoglu a appelé mardi à un "cessez-le-feu immédiat" au Mali, membre de l'organisation, et à un retour aux négociations entre Bamako et les islamistes sous le parrainage du Burkina Faso. Le nombre de réfugiés chassés par le conflit au Mali approche les 150.000 personnes dans les pays voisins et le nombre de personnes déplacées dans le pays est proche de 230.000, selon les Nations unies.

Avec AFP

CITATION Mali: l'aviation française poursuit ses bombardements

Image
Un Mirage F1 CR de l'armée française de retour de mission se pose à Bamako, le 14 janvier 2013.


(Par RFI)

De nouveaux raids aériens ont été menés dans la nuit dans les environs de Diabaly, une localité investie lundi par des jihadistes. C'est ce qu'a annoncé le président français depuis les Emirats arabes unis. François Hollande est arrivé ce mardi matin 15 janvier à Abou Dhabi pour une visite largement consacrée à l'intervention française au Mali qui entre dans son cinquième jour.


Avec notre envoyé spécial

Les frappes aériennes se poursuivent et ces opérations, qui ont commencé vendredi, ont conduit lundi les groupes armés à quitter plusieurs grandes villes de la région.

Les bombardements français, qui visent sans relâche les bases arrière islamistes depuis jeudi soir, ont occasionné des pertes humaines mais aussi matérielles considérables chez les combattants islamistes, avec la destruction de stocks d’armes, de camps d’entraînement ou encore de bases jihadistes.

C’était par exemple le cas, lundi, dans la ville de Douentza, dans le centre du pays. Douentza qui était la localité la plus avancée, au sud, tenue par les islamistes.


Cela dit, rien n’est encore joué et les jihadistes semblent malgré tout avoir de la réserve. Ils se sont repliés, mais cela signifie aussi qu’ils sont en train de se remobiliser pour combattre. Ils se sont d’ailleurs rendus maîtres, lundi, de la ville de Diabaly, qui n’est située qu’à 170 km de Ségou, première grande ville de la zone « libre », sur la route de Bamako. On est encore très loin de ce qu’on pourrait appeler une victoire, mais déjà les conséquences des frappes aériennes françaises sont visibles sur le terrain.

L’annonce faite par François Hollande, ce mardi, qui confirme des bombardements en cours sur Diabaly, montre bien que les jihadistes ne vont pas connaître de répit.

Ce mardi, le gouvernement français rendra hommage au lieutenant Damien Boiteux, ce pilote du 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (RHFS), tué aux premières heures de l'intervention au Mali. L'hélicoptère dans lequel il se trouvait avait été pris pour cible par des jihadistes. Une cérémonie est prévue dans l'après-midi aux Invalides, à Paris, en présence du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.



FRANÇOIS HOLLANDE:
«FAIRE TRÈS ATTENTION POUR QUE LA POPULATION CIVILE SOIT ÉPARGNÉE»

« Nous sommes confiants sur la rapidité avec laquelle nous pourrons arrêter, d’abord les agresseurs, les ennemis, les terroristes. Et ensuite, avec les Africains qui se déploient, ça, ça va prendre encore une bonne semaine, pour permettre qu’il y ait le retour à l’intégrité territoriale du Mali.

Des frappes ont été conduites cette nuit, justement, pour que les terroristes qui se sont réfugiés – ils n’ont pas conquis cette ville [Diabaly, NDLR], ils se sont réfugiés dedans pour se protéger – donc l’objectif c’était de les en chasser.

Donc, nous devons faire très attention. Et c’est les consignes que j’ai données, pour que la population civile soit épargnée, y compris lorsque nous conduisons des frappes. Vous imaginez bien qu’on ne va pas le faire de manière indistincte. Et encore cette nuit, ça a été sur des objectifs parfaitement ciblés, sans qu’il y ait une conséquence dommageable pour la population ».



— Propos recueillis par Hervé Toutain/FranceInfo —
CITATION (Courrier International)

Mali : Les Etats-Unis doivent prêter main forte aux Français

Un ancienne ambassadrice américaine à Bamako préconise un engagement des Etats-Unis et des pays de la région, notamment de l'Algérie, aux côtés des forces armées françaises.

The New York Times |Vicki Huddleston |15 janvier 2013|


Image
Les Etats-Unis réfléchissent à s'engager davantage dans le conflit malien


Pour l'heure, les frappes aériennes lancées par la France le 11 janvier ont empêché un réseau de terroristes, de criminels et d'extrémistes religieux de prendre le contrôle du Mali. Jusqu'à ce que les Français interviennent, le quasi effondrement de l'armée régulière avait menacé de transformer le Mali, un pays enclavé désespérément pauvre, en un bastion pour les djihadistes.
Les Etats-Unis, qui ont dépensé plus de 500 millions de dollars ces quatre dernières années pour tenir en échec les islamistes en Afrique de l'ouest, ont déjà fort à faire en Afghanistan, au Pakistan, en Egypte et en Libye, entre autres. Mais il est dans notre intérêt national de soutenir les Français.

Une intervention nécessaire

Ce conflit est différent des autres guerres africaines, qui n'avaient guère de répercussions pour l'Occident. Au Mali, les islamistes se sont alliés à Boko Haram, l'organisation nigériane qui a fait exploser les bureaux des Nations unies à Abuja en 2011, et à Ansar al-Shariah, qui serait responsable des assassinats le 11 septembre 2012 de l'ambassadeur Christopher Stevens et de trois autres Américains à Benghazi, en Libye.

L'offensive aérienne française a donné un coup d'arrêt à l'avancée vers la capitale, Bamako, des islamistes - notamment Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) et Ansar Dine, un groupe de rebelles touaregs du nord -, qui n'ont pas réussi à s'emparer d'un aéroport et d'un port fluvial. Mais les miliciens sont en train de se reconstituer et de se réarmer dans leur fief, en plein désert au nord du pays.

Coordination internationale

Les Etats-Unis n'ont pas besoin de déployer des unités combattantes sur le terrain. Par contre, nous devrions contribuer, sous forme de renseignements, de matériel, de financement et de formation, à une force d'intervention ouest-africaine qui a reçu le feu vert du Conseil de sécurité des Nations unies, en décembre, sans les moyens financiers nécessaires. Les Français ne seront pas en mesure de se désengager rapidement. Même si la force ouest-africaine se constitue, ils devront en conseiller et coordonner les troupes, originaires de ses anciennes colonies comme la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

La coopération internationale a prouvé son efficacité contre Al-Shabab, qui se réclame d'Al Qaïda en Somalie, et ses chances de réussir au Mali également sont réelles. En Somalie, l'armée américaine et ses sous-traitants ont entraîné et équipé les soldats de l'Union africaine, originaires de l'Ouganda et du Burundi notamment. En 2012, en coopération avec une nouvelle armée somalienne, ils ont chassé les terroristes Shabab de Mogadiscio et d'une grande partie du sud de la Somalie.

C'est en Afrique du Nord, et non en Afrique de l'Ouest, que se trouve la planche de salut pour le Mali. Une proposition, qui consiste à confier au Nigeria la direction des forces ouest-africaines au Mali, a peu de chances d'aboutir, ce pays ne possédant pas les ressources lui permettant de faire face à une guérilla ou une guerre urbaine. Ses soldats anglophones risquent également d'exacerber les tensions ethniques et religieuses, et ses tentatives vigoureuses d'éradiquer ses propres extrémistes du Bo Haram se sont jusqu'à présent soldées par un échec.

L'Algérie, acteur incontournable

L'Algérie est le seul pays du continent à disposer de la capacité militaire, des officiers chevronnés, d'une expérience du contre-terrorisme et de la proximité géographique nécessaires pour prendre le relais de la France et rétablir la paix au Mali. L'état-major algérien connaît les tactiques des extrémistes ainsi que leurs dirigeants. Il est sorti vainqueur d'une guerre civile menée contre eux, qui s'est déroulée de 1991 à 2002 et qui a poussé les extrémistes à mener leurs activités terroristes depuis le nord du Mali. Il est de la responsabilité morale de l'Algérie d'intervenir, mais si elle continue à rester à l'écart du conflit, alors le Maroc ou un autre pays nord-africain devrait prendre la tête des opérations, avec le soutien du Niger, de la Mauritanie, du Mali et du Tchad qui, à l'instar de l'Algérie, combat AQMI depuis huit ans.

GEOGRAPHIE DU NORD MALI :

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Everett
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Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Message non lu par Rufus Shinra »

En même temps, quand on se dit que leurs militaires entrainés par les U.S. sont passé à l'ennemi il y a un bail, c'est pas rassurant pour la situation en attendant que le reste des forces françaises et des pays voisins arrivent. Parce que là, on dirait les forces spéciales du CSB en action...
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MOuahahahahahahahahahahahaha!!!!!!!! :lol: :lol: :lol: :lol: :D :D :D
Désolé mais j'ai pas pu m'en empécher
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Re: Avions de combat : Une affaire de génération

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Ah ouais quand même. Finalement, on est là bas pour beaucoup plus longtemps que quelques semaines.
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Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Message non lu par Rufus Shinra »

Apparemment, pour un gars Estonien sur un forum U.S. assez correct, c'est assez courant de faire ça pour économiser les munitions. Je doute cependant que ce soit le standard occidental et, si ce type ne se fout pas de moi (honnêtement, je ne peux pas dire), ça réduit mes craintes quant à la dangerosité du Pacte de Varsovie à l'époque...
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Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Message non lu par brian norris »

C'est triste parce que les mecs, en plus de passer pour des cons, ils vont se faire massacrer par les rebelles ...
Alors que nous, une section du 2ème RIMa (clin d’œil au général Dumarchais de ma fic^^) tiendrait en respect un nombre égal voir même supérieur de rebelles, les maliens se feraient démontés par un seul pick-up.
Dernière modification par brian norris le 15 janv. 2013, 20:43, modifié 1 fois.
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
-Jep Gambardella, La Grande Bellezza
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Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Message non lu par Blackeagle »

En même temps, la comparaison n'a pas lieu. Avec les US et le Canada, les pays européens sont le summum du professionnalisme. ;)
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Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Message non lu par brian norris »

CITATION (Blackeagle,Mardi 15 Janvier 2013 23h27) En même temps, la comparaison n'a pas lieu. Avec les US et le Canada, les pays européens sont le summum du professionnalisme. ;)
Perso j'aimerais bien voir ce que vaut l'armée chinoise (je parle de ses meilleurs troupes). c'est un pays qui ne s'engage jamais dans un conflit. Un comble vu sa puissance. Je me demande si le niveau d'entrainement de leurs meilleurs troupes seraient suffisant pour rattraper leur manque cruel d'expérience sur les terrains d'opérations modernes (si je me trompe pas, aucun déploiement depuis al guerre de Corée, non ?)
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Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Message non lu par Everett »

CITATION (brian norris,Mardi 15 Janvier 2013 23h45)
CITATION (Blackeagle,Mardi 15 Janvier 2013 23h27) En même temps, la comparaison n'a pas lieu. Avec les US et le Canada, les pays européens sont le summum du professionnalisme.  ;)
Perso j'aimerais bien voir ce que vaut l'armée chinoise (je parle de ses meilleurs troupes). c'est un pays qui ne s'engage jamais dans un conflit. Un comble vu sa puissance. Je me demande si le niveau d'entrainement de leurs meilleurs troupes seraient suffisant pour rattraper leur manque cruel d'expérience sur les terrains d'opérations modernes (si je me trompe pas, aucun déploiement depuis al guerre de Corée, non ?)
Je crois qu' elle suit plus une logique d'auto-défense comme le Japon, qu'une logique interventionniste à l'image des ricains. Il ne faut pas trop diaboliser l'empire du dragon.

Au fond, c'est l'opposition est (diplomatie) /ouest (gendarme) ^^


Bref, tout ca pour dire que la Chine au même titre que les pays communistes ont historiquement plus accentué sur le quantitatif que sur le qualitatif et qu'il y aurait des pertes si il devait intervenir.
Dernière modification par Everett le 15 janv. 2013, 22:51, modifié 1 fois.
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Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Message non lu par sheppard26 »

La Chine utilise plutôt son droit de véto au conseil de sécurité de l'ONU et sa force économique que sa puissance militaire. La quantité est certes une qualité mais je ne pense pas que l'entraînement des forces chinoises même "haut de gamme" soit vraiment à la hauteur.
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Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Message non lu par Rufus Shinra »

... Pas une question d'entrainement ou de puissance de feu, mais de logistique. Il n'y a que trois pays sur Terre qui ont simultanément une marine de haute mer avec des transports de troupes et navires de débarquement, une aviation de frappe à long rayon d'action et un réseau de bases à l'échelle mondiale :

Les U.S., la France et le Royaume-Uni.

Au-delà de toute question de PIB, de nombre d'hommes et de femmes sous les drapeaux, la capacité à faire des actions loin de chez soi ne se ramène qu'à une question : pouvez-vous transporter les troupes, les munitions, le carburant, les véhicules et les pièces détachées à plusieurs milliers de kilomètres de chez vous, sans avoir à demander l'autorisation à un autre pays ?

Ces trois pays le peuvent. Les autres, non.

La Russie, par exemple, n'a pas les moyens de faire des guerres loin de chez elle. Pareil pour la Chine. La France, en revanche, peut casser la figure à des petits pays partout sur Terre, et c'est pour ça qu'elle reste une grosse puissance malgré sa faible taille : énorme réseau de possessions territoriales auxquelles vient se rajouter une logistique de niveau planétaire.


Rappelez-vous l'une des règles fondamentales de la guerre :

Les idiots discuteront des armes. Les amateurs parleront des tactiques. Les pros vérifieront la logistique.
Dernière modification par Rufus Shinra le 16 janv. 2013, 01:40, modifié 1 fois.
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Re: Avions de combat : Une affaire de génération

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OPERATION SERVAL

Image

Opération Serval au Mali : le Commandement des forces terrestres à Lille gère et devance la montée en puissance


Le général Bertrand Clément-Bollée (photo VDN, Patrick James), le COMFT, commandant des forces terrestres, basé au quartier Kléber à Lille, a la moustache vaillante. Pour l'opération Serval au Mali et toutes les autres en cours ou potentielles, le CFT agence et devance les besoins : " Nous sommes force de propositions et pourvoyeurs de solutions pour l'état-major des armées qui conduit les affaires sur le théâtre. "

Son métier est d'organiser la disponibilité et l'efficience des troupes, de préparer les hommes et le matériel nécessaires, d'anticiper sur les besoins du CPCO, le centre de planification et de conduite des opérations, à l'état-major des armées, qui dirige à proprement parler l'opération Serval au Mali. Autant vous dire que le CFT ne manque pas de boulot par les temps qui courent...

- Comment s'intègre le commandement des forces terrestres dans l'opération Serval en cours ?


" Nous avons trois grandes missions au Commandement des forces terrestres : la préparation opérationnelle des forces, le suivi de leurs capacités, le soutien organique de leur engagement opérationnel. Je les livre au pied de l'avion et je veille à ce qu'il ne manque pas un bouton de guêtre. Après, le problème est sous la responsabilité de l'état-major des armées. Je ne peux pas dire que ça ne m'intéresse plus car on essaie d'anticiper en permanence sur d'éventuels besoins. "



- Concrètement, quel est votre rôle dans l'opération Serval au Mali ?
"

On est en train de projeter à partir de nos forces prépositionnées en Afrique, en Côte d'Ivoire, au Tchad, une capacité au Mali. Ce dispositif a sa cohérence logistique. L'EMA a là répondu à l'urgence. Il a son type de matériel, son soutien. Je ne fais pas d'entrisme mais je me tiens en anticipation des problèmes qu'on pourrait avoir. Par exemple, nous avons eu un besoin très rapide d'une compagnie du 92e RI (basé à Clermont-Ferrand, il est équipé depuis 2009 de VBCI, véhicules blindés de combat d'infanterie) pour renforcer le dispositif. "
- En quoi consiste l'alerte " Guépard " dans laquelle l'armée de terre puise pour intervenir au Mali ?
" Le Guépard est l'alerte prise par une brigade pendant six mois, capable de mobiliser jusqu'à 5 000 hommes. Il est coupé en plusieurs modules, à commencer par le commandement à l'échelle d'un bataillon. Ensuite, le Guépard d'urgence est de deux types : l'extrême urgence, des parachutistes capables d'être projetés directement (aujourd'hui au Mali, nous n'avons pas une force TAP, troupes aéroportées) ; une composante motorisée, des VAB du 2e RIMA dans le cas du Mali, qui tenaient l'alerte 12 heures ; nous avons aussi des alertes à 48 heures, 72 heures... Il existe également le Guépard de décision, quand il s'agit de décider de l'avenir de la bataille, fournir un gros effet de niveau brigade face à une menace conséquente, par exemple un GTIA (groupement tactique interarmes) avec trois compagnies de VBCI, un escadron de chars Leclerc, plus un environnement d'artillerie, de génie et un d'éclairage et d'investigation.
Aujourd'hui au Mali, nous n'avons puisé que dans le Guépard d'urgence avec une compagnie du 2e RIMA, projetée en renforcement. Le dispositif des forces prépositionnées, qui relève des COMFOR au Tchad et en Côte d'Ivoire avec les dispositifs Epervier et Licorne, est le premier niveau de prise en compte avec des gens sur place, acclimatés. Si ça se révèle un peu léger, on joue le Guépard. "




- Il faut bien organiser le soutien et la relève de ces troupes prépositionnées...


" Pour l'instant, le soutien et la logistique sont basés sur les structures africaines. Nous sommes en train de renforcer la logistique. On essaie de donner de la cohérence. A l'état-major des armées de conduire les affaires sur le théâtre. Moi, je suis un fournisseur de propositions et un pourvoyeur de solutions. Il va falloir relever les hommes. Mon travail, c'est de savoir comment et quand ces relèves sont-elles prévues ? Le Mali est une chose mais il peut se passer d'autres trucs dans le monde. Et il y a le Liban, le Kosovo, l'Afghanistan...
Au Mali, face à la menace de pick-up armés, nous avons réfléchi à la meilleure réponse : des hélicoptères, des Tigre, d'abord ceux du COS (commandement des opérations spéciales) qui n'est pas de mon ressort. Arrivent maintenant à Bamako, les hélicoptères du 5e RHC.
Je dois préparer pour le CPCO la régénération du Guépard. Qui occupe le trou fait par l'intervention au Mali ? Et si ça doit durer un peu plus, qui opérera la relève ? C'est notre travail actuellement, notamment avec le DAO (détachement d'assistance opérationnelle) à Canjuers qui évolue vers une préparation propre au Mali. "



- Comment préparez-vous la future formation malienne et la collaboration avec la force africaine ?


" Nous travaillons sur la préparation d'EUTM (European Union Training Mission) Mali depuis six mois. Et certains, comme la 9e BIMA à Poitiers et la 3e brigade mécanisée de Clermont-Ferrand, ont déjà décliné des modules de préparation pour l'armée malienne. Ce n'est pas un hasard si le général Lecointre, qui commande la 9e BIMA, a été nommé officiellement hier (jeudi 17 janvier) chef d'EUTM Mali. Sur les 450 Européens, il y aura environ 200 Français qui ne sont pas désignés pour le moment.
Il faut aussi préparer le travail avec la force africaine MISMA. Nous ferons comme dans toute coalition. Nous serons là pour faciliter l'interopérabilité avec un détachement de liaison, des passerelles entre les commandements et les capacités.





- Combien de temps peut durer l'opération Serval ?



" J'ai écouté le président de la République. Pour une fois, l'effet politique final recherché, c'est-à-dire " aider le Mali à recouvrir son intégrité territoriale ", est très clairement exprimé. Après, jusqu'où ça ira, je n'en sais rien. "




- Sur un total de 2 500 hommes, combien appartiendront aux forces terrestres ?


" Environ 85 à 90 %. Aujourd'hui, nous sommes à 800 de l'armée de terre présents au Mali. Nous monterons en puissance, notamment par la ZRA (zone de regroupement et d'attente) de Miramas, à la fois proche d'Istres (base aérienne) et de Toulon (port militaire), selon les moyens de transport envisagés. Mais je ne rentrerai pas plus dans les détails de la préparation. Nos ennemis nous lisent aussi... "



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Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Message non lu par Rufus Shinra »

Moustache for the win ! Ils ont aucune chance en face... :lol:


Anyway, merci pour l'info, mais tant que j'y pense, si un admin ou un modo passe par ici, peut-être serait-il possible de déplacer les posts appropriés dans un nouveau topic sur cette crise ?
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