Bon, tout d'abord je tenais à m'excuser concernant cette absence de plus de 4 mois. Comme je l'ai expliqué à Felger en MP, je n'ai plus internet depuis le mois de mai parce que mon fournisseur ne bouge pas un petit doigt pour me réparer ma ligne. Enfin bon...
Voici la suite que certains réclamaient, mais ce n'est pas encore la fin... Et pour les "petites choses" à revoir, j'ai décidé de les laisser telles qu'elles pour le moment. Désolée pour les mordus d'astro-physique.
Salle de briefing, Atlantis, galaxie de Pégase.
« Ainsi donc, le Gouvernement Provisoire Mondiale… n’est plus provisoire ?!
- C’est tout à fait exact, Elisabeth ! confirma O’Neill avec un sourire. Et j’ajouterais même qu’il n’a plus rien à voir avec ce qu’il était lorsque nous avons quitté la Terre. Il se trouve que nos compatriotes n’ont pas beaucoup apprécié la manière dont les anciens dirigeants nous ont traité… Et le général Landry s’est débrouillé pour que la nouvelle de notre fuite un peu précipitée soit diffusée un peu partout…
- Les hommes politiques qui étaient à la tête du GPM ont donc dû se retirer, et grâce aux appuis du général Landry et de notre ancien président, un nouveau gouvernement s’est constitué il y a deux mois et demi, acheva Samantha. Le Gouvernement des Peuples Unis Terriens : le GPUT.
- Le GPUT… ça sonne plutôt bien ! »
Le docteur Weir accompagna sa phrase d’un immense sourire : elle était extrêmement soulagée des dernières nouvelles qu’avait ramené SG1 de la Terre. Les pouvoirs politiques et administratifs semblaient avoir enfin repris un semblant d’équilibre, et une nouvelle organisation mondiale commençait à s’établir. Par souci de facilité et d’économie d’effort, la plupart des populations nationales s’étaient regroupées dans les grandes villes, où se concentraient la plupart des moyens financiers, médicaux, techniques, etc.… Ainsi, des villes comme New York, Pékin, Londres, Paris, Johannesburg Sydney, Tokyo et Moscou abritaient à présent plus des trois quart des populations continentales qui étaient parvenues à survivre au Fléau. Celui-ci n’avait finalement eu qu’une légère reprise après l’annonce du départ du SGC, et s’était limité à environ vingt mille morts, ce qui était très peu comparé aux premières vagues meurtrières qu’avait essuyé la Terre.
« Qui sont les deux civils qui vous ont accompagné pour votre retour sur Atlantis ? s’enquit Elisabeth.
- Des diplomates que le général Landry a tenu à nous flanquer dans les jambes, histoire de s’assurer que tout aille bien dans la préparation de la Commission, répondit immédiatement O’Neill en grimaçant exagérément.
- Le GPUT a très bien pris notre retour, étonnamment d’ailleurs, ajouta Samantha. En fait, je crois qu’ils étaient très soulagés d’avoir à nouveau la possibilité de contrôler la Porte des Etoiles. Et étant donné la façon dont notre fuite s’est passée il y a plus de trois mois, ils n’ont émis, à aucun moment, la moindre brimade contre nous.
- Et comment ont-ils pris l’annonce d’une Commission extraterrestre se déroulant sur Atlantis ?
- Ils ont été très déçus que cela ne se passe pas sur Terre, mais Daniel et Chaya leur ont bien expliqué les raisons de ce choix, alors ils n’ont pas trop insisté, répondit O’Neill sur le ton de la conversation. Et en fait on en est tout de suite venu à parler du déroulement de cette Commission, ce qui devait être dit ou pas, mais le plus barbant, c’est quand ils ont commencé à débattre de qui allait avoir l’immense honneur de nous représenter !
- Cela a été si problématique que cela ?
- Oh que oui !!!
- Il y avait donc tant de personnes intéressées par cette Commission ?! s’étonna Elisabeth.
- Non, docteur Weir. Il y en avait très peu, c’était justement là que résidait la difficulté. »
Elisabeth tourna son visage vers Teal’c, surprise tant par sa déclaration que par le fait qu’il ait parlé. Depuis leur retour, le jaffa n’avait pas desserré les lèvres une seule fois. Cela n’avait rien d’inhabituel chez lui, mais Elisabeth avait bien senti que ce silence avait quelque chose de pesant.
« Cette Commission les intimide sans doute, ajouta le jaffa le plus sérieusement du monde.
- C’est surtout qu’ils n’ont pas envie de s’engager dans une telle galère, oui !!! s’écria O’Neill. Parce qu’entre nous, il faut être complètement maso pour vouloir participer à de telles négociations !!! Se retrouver face à des dizaines et des dizaines de gus extraterrestres pour leur expliquer que des types en capuchon noir se promènent dans la galaxie avec pour but de tous nous soumettre ou nous exterminer, tout en sachant que certains de ces gus ne se reconnaîtront même pas dans cette description, je ne vois pas ce que ça peut avoir de motivant !!!
- C’est donc pour cette raison que le général O’Neill s’est sacrifié, précisa Carter en retenant de peu un sourire amusé.
- Vous vous êtes proposé pour participer à la Commission ?!! s’exclama Elisabeth, stupéfaite.
- Pourquoi est-ce que ça étonne tout le monde ?!! Daniel ne pouvait pas assurer son rôle habituel, il a bien fallu que quelqu’un s’y colle. Et puis, je n’aurais pas supporté de ne pas pouvoir mettre mon grain de sel dans tout ce bazar !
- Et qui d’autre doit vous accompagner ?
- Nikolaï Kopoff, un diplomate russe, assez jeune… Et vous, bien sûr.
- Moi ? répéta incrédule Elisabeth Weir en manquant de s’étouffer.
- Bien sûr, qui d’autre ?!! Vous êtes une experte en négociations internationales, non ?
- Mais pas intergalactiques !!!
- Ne faites pas la modeste, Elisabeth ! Daniel m’a raconté vos exploits face à la délégation goa’uld, lorsque j’étais prisonnier de ce cube de glace en Antarctique. Vous vous en sortirez très bien, et puis, au pire, vous ne serez pas seule à vous ridiculiser !!! Je serais là aussi !!!
- Me voilà rassurée !!! »
Mais la jeune femme semblait bien loin de l’être en vérité. O’Neill l’avait complètement prise au dépourvu. La Commission devait avoir lieu dans moins de quarante-huit heures, et elle venait juste d’être mise au courant ! Comment pouvait-elle se préparer dans de telles conditions ? Et d’ailleurs, que préparer ? Et c’était sans compter en plus sur tout ce qu’il restait encore à préparer pour le début de la Commission, et ce qu’il y aurait à faire pendant son déroulement.
« Allons, ne vous inquiétez donc pas comme ça. Vous n’aurez qu’à déléguer une partie de votre travail aux membres de votre équipe. Ils sont très compétents vous savez.
- Cela n’a rien à voir avec ça ! Je suis mieux placée que quiconque pour savoir que mon équipe est très compétente ! C’est juste que j’aime bien…
- Tout contrôler, acheva à sa place O’Neill en souriant. Je vous comprends parfaitement, je suis pareil en mission, mais vous ne tiendrez jamais le coup si vous vous obstinez à tout régir, et j’ai vraiment besoin de vous pour cette Commission… La Terre a besoin de vous, Elisabeth. »
La formulation était exagérée, mais elle eut le don de faire sourire la jeune femme et de la détendre. Elle se contenta finalement d’acquiescer silencieusement : oui, elle aiderait O’Neill à mener aussi bien que possible ces négociations.
« Pardonnez-moi, général O’Neill, docteur Weir…
- Un problème, Bradford ?
- Oui, madame. »
Le visage du technicien ne trahissait pas de vives inquiétudes, mais Elisabeth sentit malgré tout que quelque chose le troublait. Il se tenait sur le seuil de la salle de réunion, les bras ballants, se balançant d’une jambe sur l’autre, sans trop savoir quelle attitude adoptée visiblement.
« Les radars atlantes ont capté plusieurs ouvertures de fenêtres hyper spatiales…
- Le major Sheppard et son équipe seraient déjà de retour ? s’étonna Samantha.
- J’en doute, colonel. Il n’y aurait eu qu’une seule fenêtre hyper spatiale ouverte, or là nous en avons relevé cinq…
- Cinq… Impossible que ce soit… »
Samantha Carter se leva précipitamment de son fauteuil et se précipita en salle de contrôle.
Site du crash, Prévania, galaxie de Pégase.
« Autodestruction dans 20 secondes… 19… 18…
- Bon sang !!! Mc Kay !!!
- Je n’y arrive pas !!! Ce programme est beaucoup trop complexe !!!
- Tout le monde va y rester !!! Essayez de vous concentrer !!! Vous êtes déjà parvenu à résoudre des cas bien plus épineux !!!
- J’ai une idée, major !!! Prenez ma place et moi je tiens votre P-90 !!! Vous… Zelenka !!! Mais qu’est-ce que vous… »
Le scientifique s’était emparé d’un pied de biche, dont lui et Mc Kay s’étaient servi pour extraire le générateur wraith du compartiment alimentant l’ensemble du vaisseau. Les yeux de programmation étaient exorbités par la peur : on aurait dit qu’il était devenu complètement fou. Il leva les bras en l’air pour prendre de l’élan, tenant l’outil tel un pieu, dans l’intention d’empaler l’un des E2PZ afin sans doute de faire cesser la minuterie.
« Noooooooooooooooooooooooooooon !!! »
Sheppard se précipita vers lui, et lui tomba dessus au moment même où Zelenka effectuait son geste désespéré. Le pied de biche dévia de sa trajectoire et se ficha dans le réceptacle des générateurs, à quelques centimètres à peine des E2PZ. Le scientifique, qui tenait toujours aussi fermement son instrument, hurla de douleur. Le système de décharge électrique protégeant le système d’alimentation en énergie semblait avoir été touché de plein fouet par la tentative avortée de Zelenka et s’était activé de façon exponentielle, se propageant le long du pied de biche mais aussi dans l’ensemble du réceptacle des générateurs. Zelenka parvint enfin à lâcher son outil, le visage rouge de douleur et de colère, le corps parcouru de temps à autre de convulsions dues aux décharges électriques que son corps avait subi. Le système de protection des générateurs semblait s’être enfin totalement vidé de sa charge électrique.
« Système d’autodestruction interrompue. »
Mc Kay et Teyla se précipitèrent vers le major et le scientifique.
« C’est la chose la plus débile que j’ai jamais vu de ma vie ! s’écria Sheppard en foudroyant du regard programmation Zelenka.
- Mais elle a eu le mérite de couper la séquence d’autodestruction, répliqua aussitôt Mc Kay. Le court-circuit a presque complètement grillé l’ensemble des systèmes reliant les E2PZ aux commandes du jumper…
- Ne refaites quand même jamais ça, Zelenka ! Les solutions radicales ne sont pas souvent les meilleures. »
Le scientifique ne répondit rien. Comparé à celle du major, sa main avait grandement souffert et ressemblait en cet instant à une pizza carbonisée. Mc Kay eut un haut le cœur à sa vue.
« Alors le jumper ne va pas exploser ?! insista Teyla.
- Plus maintenant, non, répondit Rodney en souriant d’un air mi-triomphant, mi-ennuyé. L’ennui c’est que… »
Une violente explosion retentit à quelques mètres du jumper, propulsant de la terre sur plusieurs mètres, tandis que le bourdonnement d’un spatiale se faisait entendre au-dessus d’eux. Les quatre coéquipiers se recroquevillèrent instinctivement, tous leurs sens en alerte.
« J’ai failli les oublier, ceux-là !
- Que fait-on major ?! s’enquit Teyla en se saisissant de son arme.
- Il faut qu’on dégage de là ! L’ennui c’est que les wraiths doivent garder la Porte des Etoiles ouverte pour nous empêcher de partir…
- Pourquoi ne pas nous réfugier dans la forêt ?
- Zelenka est incapable de bouger rapidement vu son état, et les wraiths patrouillent tout autour du vaisseau. Ils nous repèreraient rapidement… Sans compter que nous ignorons où se trouvent ces grottes dans lesquelles se réfugient les Prévaniens. Nous serions trop vulnérables hors du jumper.
- Mais dedans nous faisons aussi des proies faciles ! objecta Mc Kay.
- Vous pourriez encore faire fonctionner ce joujou ?
- demanda brusquement Sheppard. Et activer l’hyper propulsion ?
- C’est prendre le risque de réactiver ce fichu programme d’autodestruction ! Sans compter que les systèmes reliant les générateurs au vaisseau sont presque tous fichus à cause du court-circuit…
- Vous pouvez ou pas ?!
- Peut-être… Nous avions apporté quelques systèmes de rechange pris sur les jumpers d’Atlantis, au cas où certains circuits de ce vaisseau seraient endommagés. Je peux essayer de bricoler quelque chose, mais sans garantie.
- Dans ce cas, au boulot, Rodney ! De toutes façons, nous n’avons pas le choix. Si les wraiths se sont rendus compte que leur petit piège n’a pas fonctionné, ils vont vouloir finir le travail à l’ancienne, en nous tirant comme des lapins. »
« Je croyais qu’il était impossible pour ces vaisseaux d’effectuer un demi-tour en pleine hyper propulsion ?! »
Samantha esquissa une grimace. Elle pianotait à toute vitesse sur l’un des ordinateurs portables de la salle de contrôle tandis que Bradford s’occupait des tables de contrôle anciennes.
« Je ne comprend pas…
- Ce n’est la réponse que j’attendais.
- Désolée mon général, mais je ne comprend vraiment pas comment ils ont pu… D’autant qu’ils ne maîtrisent que depuis peu le système d’hyper propulsion… C’est impossible, impossible…
- Attendez, attendez, murmura soudain Bradford. Il y a eu quelque chose d’anormal il y a peu… Que le docteur Mc Kay avait remarqué sans s’en inquiéter… Voilà. »
Une série de données statistiques s’afficha soudain sur l’écran principal.
« Le scanner aurait détecté une activité anormale semblable à une sortie d’hyper propulsion il y a un peu plus de 72 heures, mais ça n’a duré qu’une demi seconde…
- Pourquoi n’en ai-je pas été informé ? s’insurgea la militaire.
- Le docteur Mc Kay a jugé ce détail insignifiant, répondit le technicien la mine défaite.
- Rappelez moi de lui mettre un bon coup de pied où je pense lorsqu’il sera de retour ! gronda O’Neill. Si ce sont bel et bien les wraiths…
- Ce sont eux, mon général, répliqua Sam sur un ton catégorique.
- Dans combien de temps seront-ils là ? »
Samantha effectua une série de calculs rapides, grimaça puis, se tournant vers O’Neill, Teal’c et Elisabeth :
« Dans moins de douze heures, ils pourront commencer à attaquer la cité.
- Bradford, contactez immédiatement le major Sheppard et dites-lui de revenir le plus rapidement possible avec les E2PZ. Sa mission est annulée. »
Le technicien s’exécuta, tandis que le colonel Carter se replongeait dans ses calculs et qu’O’Neill se tournait vers Teal’c.
« Tout ce remue-ménage risque fort de déplaire à nos hôtes, ironisa-t-il à l’adresse du Jaffa.
- D’ici peu, je crois que nous aurons d’autres priorités que la venue des délégations, O’Neill. Pour le moment, la menace la plus urgente est la venue des wraiths.
- Peut-être vaudrait-il mieux reporter la commission ? hasarda Elisabeth tandis que les deux premiers chevrons de la Porte des Etoiles s’enclenchaient.
- Si nous faisons ça, les Anciens annuleront tout bonnement notre petite sauterie, répondit O’Neill, mécontent de la tournure des évènements. Mais je ne vois pas de raison de prévenir qui que ce soit pour le moment. Tant que le bouclier protègera la cité, nous serons en sécurité. En plus, les quatre E2PZ ont été suffisamment rechargés pour nous permettre de résister quelques temps encore. »
Il acheva sa phrase au moment même où le septième chevron refusait de s’enclencher.
« Impossible de se connecter à la porte de Prévania, docteur Weir, annonça Bradford, catastrophé.
- Réessayez ! »
Le technicien recomposa l’adresse deux fois de suite, en vain. Le visage d’Elisabeth était livide.
« Maintenant, je crois qu’on a une bonne raison de décommander nos hôtes, bougonna O’Neill. »
Site du crash, Prévania, galaxie de Pégase.
La soute arrière du jumper se referma dans un grincement peu rassurant. Le major Sheppard était assis aux commandes du jumper, Teyla lui servant de copilote. Zelenka était à l’arrière du vaisseau, prostré et blême, sa main blessée serrée contre sa poitrine. Mc Kay quant à lui s’activait autour des générateurs et des E2PZ, s’assurant du bon fonctionnement du système d’alimentation.
« J’espère que vous êtes prêts, ça va un peu secouer, prévint Sheppard en faisant décoller le vaisseau. »
Il effectua une habile manœuvre arrière pour dégager l’avant de l’appareil du monticule de terre créé lors du crash, puis entreprit de mettre en route le système d’occultation.
« On ne peut pas passer en mode furtif sur cet appareil, John, annonça soudain Mc Kay.
- Parfait. Rassurez-moi : nous avons des armes au moins ?
- Bon sang !!! »
Le jumper fit un brutal écart sur la droite. Le tir du Dart qui venait de le prendre en chasse le manqua de peu. Sheppard fit prendre de l’altitude à l’appareil, mais il savait qu’il ne pourrait échapper aux chasseurs wraiths bien longtemps.
« Pour passer en hyper espace, vous devez à tout prix sortir de l’orbite de cette planète. Sans ça, vous ne pourrez ouvrir aucune fenêtre.
- J’espère au moins que ces saletés de Dart m’en laisseront le temps. »
Le vaisseau prenait certes de l’altitude, mais au prix de nombreuses manœuvres d’évitement des tirs de Darts, de plus en plus acrobatiques et dangereuses, d’autant que la stabilité de l’appareil laissait à désirer. Le militaire n’aimait pas du tout cette situation. Les trois chasseurs ne lui laisseraient pas un seul moment de répit, il le savait. Il fallait qu’ils les abattent tous les trois s’il voulait gagner de l’altitude en toute sécurité.
Il augmenta brutalement la vitesse du jumper, ne cherchant plus à monter en hauteur, mais en rapidité. La manœuvre qu’il comptait effectuer était extrêmement risquée, d’autant que le jumper n’était pas sûr, mais il n’avait pas le choix. Il fallait qu’il abatte à tout prix les trois Darts en même temps. Le jumper avait atteint une vitesse extrêmement élevée, mais les Darts le collaient toujours. Soudain, Sheppard remarqua sur sa gauche un espace découvert. Il fit exécuter au vaisseau un brutal écart dans cette direction et plongea en piqué, plein gaz, vers la clairière.
« Mais vous êtes fou ! s’écria Mc Kay. Je vous ai dit qu’il fallait monter !!! On va s’écraser !!! »
Même lancé à pleine vitesse en plein piqué, le militaire savait pertinemment que les pilotes wraiths le suivraient, certains de la performance technologique de leurs chasseurs. Le sol se rapprochait à une allure folle. Les yeux de Sheppard étaient rivés sur son écran holographique. Il fallait que les Darts soient plus prêts du jumper. Beaucoup plus prêts. Mais il ne pouvait pas faire ralentir le jumper pour autant.
« Que tout le monde s’attache solidement. Ça risque de faire mal. »
Lassés sans doute de ce jeu du chat et de la souris, les Darts augmentèrent subitement leur vitesse, réduisant en quelques secondes l’écart entre leur victime et eux. L’ordinateur de bord du jumper indiqua que les trois Darts étaient prêts à faire feu. Ce fut ce moment là que Sheppard choisit pour effectuer sa manœuvre. Le Jumper décéléra soudainement, sans changer pour autant de direction. Lancés à pleine vitesse, les trois Darts dépassèrent le vaisseau sans avoir le temps de réagir. Trois drones furent tirés presque instantanément du jumper, filant comme des fusées à la suite des Darts : ils atteignirent leurs cibles au même moment dans un véritable feu d’artifice. Sheppard redressa l’appareil immédiatement, satisfait de sa manœuvre.
« Vous êtes un grand malade, John !
- Serait-ce des félicitations, Rodney.
- Si vous voulez. »
Sheppard esquissa un sourire, un peu plus détendu. Cependant, ce sentiment de soulagement dura peu, car très vite la réalité de la situation lui revint en mémoire.
« Leur piège était rudement bien monté, murmura-t-il soudain.
- Vous pensez toujours que tout était combiné depuis l’arrivée de Kavanaugh ? interrogea Teyla.
- Ça me semble évident, non ? Ils savaient qu’ils ne parviendraient pas à prendre la cité tant que le bouclier serait activé. Alors ils ont changé de tactique. Ils ont laissé tomber l’attaque directe, et se sont servis de Kavanaugh pour abaisser notre garde. Ce jumper, ils devaient le conserver depuis des lustres, et ils ont d’ailleurs dû s’en servir pour élaborer leur propre système d’hyper propulsion, puis ils s’en sont servis comme cheval de Troie. Ils savaient que Kavanaugh faisait parti d’Atlantis, et qu’il préfèrerait piloter un jumper plutôt qu’un Dart. Ils ont dû apprendre également que nous étions en contact régulier avec les habitants de Prévania, alors ils ont imaginé tout ça. Ne pouvant venir à bout du bouclier au moyen de leurs armes, ils ont dû se dire que le meilleur moyen était de supprimer nos sources d’énergie. Les wraiths connaissent assez bien la technologie ancienne, ils devaient savoir pour les E2PZ. Alors ils nous ont tendu un appât pour que nous fassions sortir les E2PZ d’Atlantis, et ça n’a pas loupé. Ils ont simulé une retraite, pour nous encourager à baisser notre garde, et ils ont saboté le jumper pour être certain de l’anéantissement total de notre unique moyen de défense.
- Alors vous pensez qu’ils vont réattaquer la cité ?
- C’est certain. Mc Kay, nous venons de sortir de l’orbite de la planète.
- Je viens de finir de calculer les coordonnées de notre point de sortie… Mais le système de navigation hyper spatiale est très instable. Il risque à tout moment de lâcher et de nous envoyer rejoindre les ancêtres de Teyla.
- De toutes façons, nous n’avons pas le choix. Il nous faut rejoindre le plus vite possible Atlantis avant que les Wraiths n’attaquent à nouveau. Combien de temps mettrons-nous à rejoindre la cité ?
- Au moins une dizaine d’heures.
- Heureusement que Prévania était peu éloignée d’Atlantis, remarqua l’Athosienne.
- Espérons que nous n’arriverons pas trop tard. »
Salle de contrôle, Atlantis, galaxie de Pégase.
Les scientifiques et techniciens s’activaient en salle de contrôle. Toute la cité était sur le pied de guerre. L’alerte avait été donnée depuis plus d’une heure maintenant, et tandis que les militaires s’équipaient, prêts à subir un nouvel assaut, les équipes scientifiques s’évertuaient à trouver un moyen d’économiser l’énergie destinée à alimenter le bouclier d’Atlantis. Aux vues des capacités des deux seuls EPPZ restés sur la cité, le colonel Carter avait annoncé une résistance du bouclier de moins d’une semaine si les attaques des Wraiths se montraient aussi énergiques et dévastatrices que lors du dernier assaut. Le docteur Weir avait voulu envoyer un message de mise en garde à l’adresse de la Terre, mais l’énergie gaspillée lors de l’ouverture du vortex avait été jugée trop importante aux vues de l’urgence de la situation, et aucun appel à l’aide n’avait été diffusé.
« Les vaisseaux wraiths sont en approche, mon général, annonça soudain Bradford d’une voix blanche. Ils sont à moins d’une heure de notre orbite, et les scanners indiquent que leur flotte se prépare au combat. »
O’Neill regarda d’un œil mauvais l’écran principal de la salle de contrôle. Des milliers de minuscules points lumineux apparaissaient autour des cinq signaux indiquant l’emplacement des vaisseaux ruches. Les Darts se préparaient pour la première vague d’attaque, afin de tester la résistance d’Atlantis.
« Quand je pense qu’il y a encore moins de vingt-quatre heures, ma principale préoccupation était de savoir ce que j’allais dire comme phrase de bienvenu aux délégations participant à la commission, grommela O’Neill. Moi qui avais préparé un si joli discours… »
Elisabeth, qui se tenait debout à côté de lui, répondit par un sourire forcé.
« Généralement c’est mauvais signe quand je ne parviens plus à faire rire les femmes, ajouta-t-il en ironisant de plus belle.
- Je n’ai pas vraiment le cœur à rire, général, désolée… »
Il hocha la tête sans plus rien dire cette fois. Il avait connu des tas de situation pires que celle-ci, et étrangement, l’imminence du danger ne lui causait aucune crainte en cet instant. Au plus profond de lui-même, il avait foi. Il s’en était toujours sorti jusqu’à présent. Il n’y avait aucune raison que cela change.
« Le major Sheppard va revenir à la dernière minute, vous allez voir. Il aime se faire désirer, voilà tout. Mais il va revenir avec nos deux E2PZ sous le bras et tout ira bien.
- J’aimerais être aussi confiante, général. »
Un mouvement des points lumineux à l’écran attira soudain leur attention.
« Un groupe de Darts s’approchent de la cité, annonça Bradford. Ils se préparent à tirer. »
O’Neill se pencha vers l’une des tables de contrôle et attrapa le talkie-walkie qui s’y trouvait.
« Sam, le bouclier est-il prêt à être activé.
- Oui, mon général.
- Alors à mon signal, activez-le. »
O’Neill se tourna vers le docteur Weir. Plus pâle que jamais, la jeune femme regardait en direction de la Porte des Etoiles, espérant plus que jamais le retour de l’équipe du major Sheppard. Le militaire reporta son attention vers l’écran principal de la salle de contrôle. Les Darts n’étaient plus qu’à quelques minutes d’attaquer. Il approcha le talkie de ses lèvres, attendit encore quelques instants, puis :
« Allez-y ! Activez-le ! »
Aussitôt une lumière bleutée familière illumina le ciel tout autour de la cité. Presque immédiatement, une vingtaine d’explosions se firent entendre, ajoutant à la lumière du bouclier le feu des tirs de Darts.
« Aucun dégât sur la cité. Et le bouclier n’a pas baissé en résistance. »
Ce fut un bref instant de soulagement pour l’ensemble des membres présents en salle de contrôle.
« J’avais espéré ne plus revoir le ciel de cette couleur avant longtemps, murmura soudain Elisabeth.
- Tout le monde l’espérait, docteur Weir. »
Il aperçut soudain Teal’c dans la salle d’embarquement, au pied des escaliers menant à la salle de contrôle. Il sortit au pas de course rejoindre le Jaffa, soucieux.
« Alors ? Ce que je vous avais demandé avance ?
- Oui, O’Neill. Mais le colonel Carter n’approuve pas du tout votre idée.
- Je sais. Elle m’a déjà fait part de sa désapprobation. Alors combien de jumpers seraient prêts au combat ?
- La cité en abrite plus d’une centaine, mais nous n’avons pas autant de pilotes que nous le souhaiterions. A peine une quarantaine.
- Si peu ?
- Rares sont ceux capables de piloter de tels appareils et possédant le gène des Anciens, O’Neill.
- Ah oui, c’est vrai… Bon, on s’en contentera. Que les jumpers soient prêts à décoller sur mon ordre.
- Général ?! »
Le docteur Weir les avait rejoint et semblait avoir tout entendu de leur conversation.
« Vous ne comptez pas sérieusement aller combattre cinq vaisseaux ruches et trois milles Darts en jumpers ?
- Vous avez peut-être une meilleure idée ?
- Oui. Restez ici et attendre le retour du major Sheppard.
- Ecoutez, Elisabeth…
- Je n’autoriserais pas une mission suicidaire ! »
Elle tourna les talons, furieuse et butée, et regagna son poste d’observation en salle de contrôle. O’Neill et Teal’c la suivirent.
« Elisabeth, nous devons leur montrer que nous sommes encore capable de les combattre !
- En envoyant une quarantaine d’hommes se faire tuer ?! Je doute que ce soit une décision si évidente !
- Mais cela les dissuadera peut-être de nous attaquer quelques temps.
- Je vous en prie ! Vous ne croyez tout de même pas ce que vous dites ?!! »
La jeune femme et le militaire s’affrontèrent du regard plusieurs secondes. Ni l’un ni l’autre n’avaient l’intention de céder. Cet affrontement silencieux aurait pu durer encore longtemps si Teal’c n’était pas intervenu, son attention attirée par un nouveau point lumineux apparu soudainement à l’écran.
« Un vaisseau vient de sortir d’hyper espace, annonça-t-il soudain.
- C’est un jumper ! s’écria Bradford. »
Jumper prototype, quelque part au-dessus d’Atlantis.
« Ça c’est pas bon du tout, geignit Mc Kay. »
Le Jumper venait enfin de sortir d’hyper espace, plus tôt que prévu, à quelques heures de vol de la cité d’Atlantis, en dehors de l’orbite de la planète.
« Ah oui, là évidemment, ma manœuvre précédente risque de nettement moins bien marcher, renchérit Sheppard. »
Devant eux, entre le jumper et Atlantis, se dressaient cinq immenses vaisseaux ruches, ainsi que de véritables nuées de Darts. Les quatre compagnons observaient silencieusement les vaisseaux ennemis, totalement abasourdis.
« Ils ont été très rapides à revenir, observa finement Sheppard. Enfin, l’élément positif c’est qu’il n’y a que cinq vaisseaux ruches.
- L’élément positif ? répéta Mc Kay, les yeux ronds. Ah bon, parce que pour vous, avoir à passer au milieu de cinq affreux vaisseaux mères wraiths et des milliers de Darts, c’est positif ?
- De quoi vous plaignez-vous ? Ils pourraient très bien être aussi nombreux que lorsqu’ils sont partis.
- Ne parlez pas de malheur ! Vous allez finir par faire venir les autres ! »
Sheppard observa attentivement la formation adoptée par les vaisseaux ennemis, cherchant une quelconque faille dans leur organisation qui lui aurait permis de passer en évitant d’être abattu. Il lui fallait faire vite, car leur sortie d’hyper espace n’était sans doute pas passée inaperçue. Une salve de tirs que le jumper évita de justesse en effectuant un brusque écart à gauche confirma ses craintes.
« Une vingtaine de Darts sont en approche ! s’écria-t-il furieux en amorçant une manœuvre de retraite. Mais pourquoi cette saleté d’appareil n’est-il pas muni d’un occulteur ?! »
Mc Kay et Zelenka se précipitèrent à l’arrière de l’appareil, se cramponnant du mieux qu’ils le pouvaient tandis que les manœuvres d’évitement des tirs de Darts se succédaient, de plus en plus acrobatiques.
« Bon sang, et en plus je viens d’utiliser notre dernier drone ! jura Sheppard. »
Il avait beau multiplier les manoeuvres, le jumper se montrait bien moins rapide et maniable que les Darts qui le poursuivaient. Jamais il ne pourrait les distancer, encore moins leur échapper. Il n’y avait qu’une solution : piquer droit sur la planète, traverser la barrière formée par les vaisseaux wraiths et prier pour que le jumper parvienne à atteindre la cité atlante en un seul morceau.
Il fit prendre au jumper un virage serré, et piqua droit sur l’un des vaisseaux wraiths. Il espérait qu’en passant suffisamment près du vaisseau ruche, les tirs de Darts se fassent moins nourris, par peur d’endommager le vaisseau mère wraith. L’accalmie qu’il espérait fut courte et les tirs redoublèrent d’intensité passé le vaisseau ruche. Face à eux se dressaient à présent des milliers de Darts, formant un véritable mur.
« On ne passera jamais, major ! s’écria Teyla, montrant pour une fois de véritables signes d’inquiétude.
- On n’a pas le choix. De toutes façons, ils ne nous lâcheront pas tant qu’ils ne nous auront pas abattu. »
Pour la première fois de sa vie pourtant, le militaire doutait de ses capacités de pilote. Les Darts étaient beaucoup trop nombreux face à eux, sans compter ceux qui les poursuivaient. S’ils ne se faisaient pas abattre, ils avaient toutes les chances d’entrer en collision avec l’un des chasseurs wraiths tant leur densité était forte.
« C’est le moment de prier vos ancêtres, Teyla. J’espère qu’ils vous entendront. »
Plein gaz, le jumper piqua droit vers les nuées de Darts. Aussitôt ceux-ci se mirent en mouvement, rendant la manœuvre bien plus périlleuse, obligeant le jumper a modifié sans cesse sa trajectoire afin d’éviter les collisions. La concentration du major Sheppard était totale et intense. Les yeux rivés sur l’écran de contrôle, il ne se rendait même plus compte de ce qui se passait dans le jumper. En réalité, il ne faisait plus qu’un avec le vaisseau.
Soudain, un Dart surgit devant eux, à pleine vitesse, fonçant droit sur eux. Une dizaine d’autres chasseurs les encerclaient, rendant impossible au jumper toute manœuvre d’évitement, et le militaire comprit. Lassés de poursuivre le jumper, les wraiths avaient décidé d’en finir une bonne fois pour toute en sacrifiant l’un de leurs Darts. Quoi que Sheppard décide, le résultat de sa manœuvre aboutirait fatalement à la destruction du vaisseau atlante. Il chercha désespérément une issue de secours, en vain. Et le chasseur wraith n’était plus qu’à une vingtaine de secondes du jumper.
« Attention ! hurla Teyla, les mains crispées sur les accoudoirs du siège de copilote. »
Le chasseur fonçant droit sur eux explosa en une myriade de projectiles. Le jumper passa à travers la boule de feu sans trop de dommage, malgré l’impact violent de plusieurs débris sur la carlingue de l’appareil.
« C’est Atlantis ! »
En effet, face à eux arrivaient en couverture plusieurs dizaines de jumpers. C’était l’un d’eux qui avait fait explosé le Dart menaçant le jumper du major.
« Piqué droit sur la cité, major Sheppard ! ordonna une voix familière dans le cockpit de l’appareil. Nous nous occupons des Wraiths. »
C’était la voix du sergent Bates, Sheppard en aurait mis sa main à couper, mais il ne chercha pas à confirmer son intuition. Plusieurs centaines de kilomètres le séparaient encore d’Atlantis. Ils étaient loin d’être tirés d’affaire, et les jumpers venus en renfort ne ralentiraient que peu de temps les milliers de Darts les menaçant. La bataille s’engagea donc, inégale. Très vite, une dizaine de jumpers furent abattus. Les talents de pilote des Terriens étaient insuffisants pour rivaliser avec l’effectif en surnombre des Wraiths. L’ensemble des jumpers se trouvait à présent au centre d’un véritable essaim de Darts. Le vaisseau piloté par Sheppard n’était pas parvenu à prendre une avance suffisante et était à nouveau la cible des chasseurs wraiths.
« Nous sommes tous perdus, se lamenta Mc Kay du fond du jumper. A moins d’un miracle, on est tous morts. »
Pourtant les pilotes des jumpers ne s’avouaient pas vaincus, et aux manœuvres d’évitement et d’attaque se mêlait l’explosion des Darts. Déjà une vingtaine de chasseurs wraiths avaient été anéantis. Confiants et certains de leur victoire prochaine, les chasseurs ennemis jouaient d’avantage avec les vaisseaux atlantes qu’ils ne cherchaient à les détruire. Ils prolongeaient leur lente agonie, se montrant moins efficaces et prudents. Malgré tout, leur étreinte mortelle se resserrait chaque seconde d’avantage autour des jumpers. Sheppard savait que cette fois, sans une aide providentielle, nul ne s’en sortirait.
« Qu’est-ce que c’est que ça ?! »
Sur Atlantis, dans la salle de contrôle, tous étaient silencieux. O’Neill, Samantha, Teal’c et Elisabeth regardaient, impuissants, depuis une dizaine de minutes déjà sur l’écran principal leurs compagnons se débattre au milieu des Darts. A peine le jumper du major Sheppard était-il apparu à l’écran qu’O’Neill avait donné l’ordre aux quarante jumpers de décoller pour se porter à leur secours. Il fallait à tout prix récupérer les E2PZ et les membres de leur équipe, mais la tournure de la bataille qui se déroulait plusieurs centaines de kilomètres au-dessus de la cité apparaissait de plus en plus en défaveur des membres d’Atlantis.
« Regardez, là, à gauche de l’écran, mon général ! »
Bradford pointa du doigt cinq nouveaux points lumineux apparus sur l’écran.
« Qu’est-ce que c’est ?
- Ces vaisseaux ont la taille de vaisseaux ruches, répondit le technicien en déglutissant péniblement. Et ils viennent de larguer des centaines de chasseurs. »
En effet, un nombre important de minuscules points lumineux se détachait à présent des cinq vaisseaux mères et fonçaient droit vers la bataille opposant les jumpers aux Darts.
« Ils sont perdus, balbutia Elisabeth, chancelante. »
Le jumper de Sheppard exécuta un violent demi-tonneau, tandis qu’une sonnerie stridente retentissait dans le cockpit de l’appareil.
« Propulseurs touchés. On perd de la vitesse. »
C’était inexact. En réalité, le jumper stoppa net son avancée. Les tirs du Dart qui les avait pris en chasse avaient totalement anéanti les propulseurs conventionnels. Ils étaient devenus une proie facile, totalement à la merci du premier tir de Dart venu.
« Les nouveaux chasseurs arrivent droit sur nous ! s’écria Teyla en visionnant l’écran de contrôle. Dans moins de trente secondes, ils nous auront rejoints.
- Quel dommage pour eux. Ils vont arriver trop tard pour participer au massacre… »
Sheppard venait en effet de repérer un chasseur wraith fonçant droit sur eux. Il se tourna vers ses compagnons, le visage défait.
« J’ai toujours voulu mourir comme ça, avoua-t-il sur un ton acide.
- Eh bien moi j’ai toujours voulu mourir de vieillesse, major ! répondit Mc Kay. Mais je crois bien que c’est fichu…
- Désolé Mc Kay.
- Oh, ce n’est pas si grave. Au moins, on ne souffrira pas, n’est-ce pas ? »
Sheppard se redressa sur son siège sans répondre, attendant le tir fatal du Dart. C’était de sa faute, il aurait dû insister pour que la mission tant réclamée par Mc Kay n’ait pas lieu. Ils avaient sous-estimé les Wraiths, et étaient tombés tête la première dans leur piège. Après tous leurs efforts, et leurs sacrifices, ils allaient tout perdre…
« Mais qu’est-ce que… »
Le Dart qui les visait quelques secondes auparavant avait brusquement changé de cap, dépassant le jumper sans lui faire le moindre mal. Teyla et le militaire échangèrent un regard surpris. Une vive lumière engloba soudain l’intérieur du jumper et en moins d’une seconde, l’ensemble de l’équipage ainsi que les deux E2PZ se retrouvèrent à bord du cockpit d’un vaisseau totalement inconnu, tous assis dans des fauteuils étranges, qui semblaient n’attendre qu’eux.
Un mouvement provenant du poste de pilotage du mystérieux vaisseau attira leur attention. La bouche de Mc Kay s’ouvrit en un grand cri muet, tandis que Sheppard, Teyla et Zelenka observaient, abasourdis, l’étrange silhouette qui se mouvait devant eux.
La créature était extraordinairement… insolite. Haute comme un homme, son corps était semblable jusqu’aux hanches à celui d’un humain, hormis sa peau argentée, puis une longue queue ressemblant à s’y méprendre à celle d’un serpent lui faisait office de jambes, couverte d’écailles blanches et bleues. Le visage de la créature, encadrée de longs cheveux blancs, était plat, sans nez ni lèvre, mais ses yeux, dépourvus de paupières, étaient d’un bleu intense et brillaient dans la pénombre du cockpit. Un diadème composé d’une simple chaîne d’argent orné d’une turquoise reposait sur sa chevelure pâle. Hormis ce bijou, l’extraterrestre ne portait aucun autre ornement, ni vêtement.
« Euh… Bonjour… »
La créature répondit au salut du militaire, mais d’une curieuse façon. Chaque membre de l’équipe eut l’impression d’entendre la voix de leur étrange sauveur à l’intérieur de sa propre tête, une voix cristalline et très douce, presque chantante.
« Bienvenu à bord, Atlantes. Je suis Medjan, commandant de la flotte Furlings. J’ai été chargé de vous porter secours personnellement, afin de ramener le plus rapidement possible vos générateurs sur Atlantis.»
Les quatre membres d’Atlantis échangèrent un bref regard interrogateur, un peu méfiants. Comment la créature était-elle au courant de leur mission ? Par ailleurs, nul n’ayant jamais su à quoi ressemblait un Furlings, Sheppard se demandait s’il devait s’inquiéter ou non de leur nouvelle situation. La créature était-elle réellement ce qu’elle prétendait être ? Il examina rapidement le vaisseau dans lequel ils avaient été téléportés, malgré tout impressionné. Il s’agissait en réalité d’un chasseur de taille moyenne, dont la forme rappelait à s’y méprendre à celle d’une raie menta, et ce jusqu’aux deux étranges crochets dépassant du nez de l’appareil. Pourtant l’intérieur du vaisseau était totalement dépourvu du moindre appareil ou écran ressemblant à des panneaux de navigation. Les parois étaient aussi lisses et polies que du verre.
« Je dois encore secourir l’équipage de deux autres jumpers avant de rejoindre l’ancienne cité. Je vous conseille vivement de ne pas vous lever de vos sièges. Le voyage risque d’être mouvementé. »
Toujours silencieux, tous acquiescèrent cependant. Le vaisseau, qui était en état stationnaire au-dessus du jumper vidé de son équipage, reprit sa course, filant comme une flèche en direction d’un autre jumper, également en détresse. Deux Darts fonçaient droit sur lui, prêts à l’abattre. Mais ils n’en eurent pas le temps. Deux éclairs de lumière verte jaillirent coups sur coups du nez du chasseur mystérieux, et anéantirent les Darts.
Une lumière vive derrière lui indiqua à Sheppard que l’équipage du jumper menacé avait été récupéré à son tour. Le vaisseau exécuta alors un demi-tour sur lui-même en moins d’une seconde, et repartit en sens contraire vers son prochain objectif. Il était d’une extraordinaire rapidité au milieu de la nuée de Darts, battant de loin les pointes de vitesse de la plupart des chasseurs wraiths. Le militaire n’avait jamais vu ça. Rien de ce qu’il connaissait n’égalait une telle technologie. Autour d’eux, des centaines de chasseurs semblables à celui dans lequel ils se trouvaient réglaient leur compte aux Darts. L’espace n’était plus qu’un vaste champ de bataille, où les explosions se succédaient sans interruption. La situation s’était entièrement retournée au désavantage de leurs ennemis.
« La descente sera brutale. »
Le chasseur piqua droit vers la planète, faisant fi de toutes les lois de la physique. Il entra dans l’atmosphère à une allure vertigineuse, au point que même un jumper aurait explosé sous l’effet de la chaleur, et ne ralentit pas d’un pouce sa vitesse, malgré son approche de plus en plus rapide de la surface de l’océan. A quelques kilomètres de la surface liquide, le chasseur mit fin à son long piqué en chandelle, et darda droit vers la cité, autour de laquelle des centaines de Darts s’acharnaient. Sheppard était totalement grisé par la rapidité du vaisseau.
« Comment comptez-vous faire pour pénétrer dans la cité ? Le bouclier a été activé. »
Le pilote ne répondit rien, les yeux rivés sur l’écran face à lui. Il exécuta une série de manœuvres adroites pour éviter la collision avec des Darts, tout en décélérant, mais pas suffisamment au goût de Sheppard. Le bouclier se rapprochait dangereusement, ils n’auraient jamais le temps de l’éviter ou de freiner. Une chose incroyable se produisit alors, qu’il n’aurait jamais imaginé. Une ouverture, suffisamment grande pour laisser passer le chasseur, s’ouvrit alors en plein milieu du bouclier et se referma immédiatement à sa suite, faisant exploser deux des chasseurs wraiths les poursuivant. Le vaisseau se posa sur l’une des plates-formes d’Atlantis sans avoir subi aucun dommage, ce qui consistait une véritable prouesse étant donné l’intensité du combat.
« Vous voici revenu à votre base. Vos semblables vous attendent avec impatience. »
Salle d’embarquement, Atlantis, galaxie de Pégase.
« Bouclier opérationnel à 100%, annonça la voix de Bradford dans toute la cité. Alerte levée. »
Au-dessus de la cité à une centaine de kilomètres d’altitude, les cinq vaisseaux de combat Furlings stationnaient, interdisant toute nouvelle attaque aux vaisseaux ruches wraiths qui avaient trouvé refuge derrière l’une des lunes de la planète sur laquelle se trouvait Atlantis.
« Je vous remercie vivement au nom de toute la population terrienne et des membres d’Atlantis pour l’aide providentielle que vous nous avez fourni. »
Elisabeth Weir serra avec effusion la main que lui tendait Medjan, le commandant de la flotte Furlings. Autour d’elle se tenaient le général O’Neill, Teal’c, Sheppard et Teyla. Samantha et Mc Kay réglaient encore les derniers paramètres du bouclier en salle des générateurs, tandis que Zelenka s’était fait conduire à l’infirmerie.
« Je vous en prie, vous en auriez fait autant si vous en aviez eu les moyens, résonna la voix chantante du Furlings. Nous sommes heureux de faire enfin votre connaissance. Votre jeune amie nous a beaucoup parlé de vous. »
La bataille opposant les Darts aux chasseurs Furlings avait pris fin depuis une trentaine de minutes seulement. Les E2PZ avaient retrouvé leur place au sein de la cité, et aucune destruction n’était à déplorer. La cité était malgré tout endeuillée par la mort de plusieurs pilotes de jumpers, tués quelques instants avant l’arrivée des Furlings. L’étrangeté de leurs nouveaux alliés n’avait en rien refroidi la reconnaissance des Atlantes, qui ne savaient trop comment les remercier.
« Nous pensions vous voir arriver en même temps que les autres délégations extra-terrestres, remarqua O’Neill en saluant à son tour Medjan.
- Nous avons besoin d’équipements spécifiques pour vivre, expliqua le Furlings. Il nous fallait donc venir ici en vaisseau, avec tout notre matériel. C’était nécessaire.
- Commandant… »
Un groupe de nouveaux venus Furlings venait de faire son apparition dans la salle d’embarquement. Ils étaient en tout point semblables à Medjan, de telle manière qu’aucun des membres présents n’auraient été capables de les différencier.
Medjan leur fit face et une conversation muette sembla s’engager entre eux. O’Neill les observait, mal à l’aise. Bien que reconnaissant du fait de leur intervention salutaire, il n’aimait pas du tout l’idée que ces créatures soient capables de s’entretenir devant lui sans qu’il puisse savoir de quoi elles parlaient.
« Je suis désolé, mais je dois vous quitter, annonça soudain Medjan, dont le ton n’avait rien perdu de sa douceur. Je dois organiser notre séjour ici… et m’occuper de votre semblable.
- Notre semblable ? répéta O’Neill.
- Il parle de Gabrielle, mon général, répondit Sheppard.
- Nous vous l’enverrons lorsque la Commission débutera.
- Et pourquoi pas avant ?
- Elle est encore faible. Son état était critique lorsque nous sommes venus la chercher chez les Noxs.
- Mais de quoi est-ce que vous parlez ?
- Vous ignoriez qu’elle était souffrante ? s’étonna Medjan. Pourtant les Anciens le savaient. Je pensais qu’on vous avait prévenu… L’évolution de votre amie semble… instable. Nous étudions ce qu’elle a subi, mais vous n’avez aucune inquiétude à avoir. Nous sommes parvenus à stabiliser son état. »
Et sans plus rien ajouter, le Furlings quitta la salle d’embarquement, suivi de son équipage.
« Daniel ne nous a rien dit concernant Gabrielle, remarqua Elisabeth dès que les Furlings eurent disparu. En fait, il paraissait en colère après elle, mais je m’étonne qu’il ne nous ait pas dit qu’elle était souffrante.
- C’est vrai que Daniel était étrange lors de son retour ici, mais pendant notre voyage sur Terre, il s’est montré aussi bavard et expansif qu’à l’ordinaire. Bien que je trouve curieux son silence concernant Gabrielle, c’est vrai… Surtout lorsqu’on sait dans quel état d’esprit ils sont partis de la cité il y a trois mois. »
O’Neill se remémora ce moment, et surtout ce baiser échangé furtivement entre l’archéologue et la jeune femme. Il avait dû se passer quelque chose entre leur départ et leur retour sur Atlantis. Il aurait bien aimé interroger Gabrielle, mais visiblement les Furlings ne semblaient pas disposer à accéder à une telle demande, et Daniel ne serait pas là avant une quarantaine d’heures.
« Peut-être qu’elle n’était pas en mauvaise santé lorsqu’ils se sont quittés, et donc qu’il ignorait l’évolution de son état.
- Alors dans ce cas comment les Anciens le savaient-ils ? A moins qu’ils ne la fassent surveiller à l’insu de Daniel.
- Que pensez-vous de nos nouveaux amis ? demanda subitement O’Neill en suivant Elisabeth et Sheppard en salle de contrôle.
- Très… inaccoutumée comme rencontre, mon général. Mais très efficace.
- Je suis assez d’accord avec votre analyse, major. Et vous Elisabeth ?
- Je ne les trouve pas plus étrange, physiquement, que les Asgards, et j’aime beaucoup la façon qu’ils ont eu de traiter les wraiths.
- Je n’apprécie guère la façon qu’ils ont de converser par télépathie sans nous en faire profiter, confessa O’Neill.
- Ils nous connaissent à peine, et je comprends qu’ils se montrent prudents et réservés. S’ils sont restés si longtemps isolés dans notre galaxie sans chercher à se faire connaître, j’imagine qu’ils tiennent plus que jamais à limiter nos contacts. Qui plus est, s’ils ont des secrets, je vous rappelle que nous en avons un également.
- Vous faîtes allusion à la salle sous-marine découverte récemment, j’imagine…
- Peut-être qu’ils sauraient ce que c’est, hasarda Elisabeth. Nos chercheurs ont découvert d’importants passages en écriture Furlings sur les parois du dôme.
- Je préférerai quand même qu’ils continuent à ignorer son existence pour le moment. S’ils désirent se montrer prudents vis-à-vis de nous, j’aimerais en faire de même. »
Atlantis, galaxie de Pégase.
Les quatorze délégations qui se tenaient dans le réfectoire, transformé pour l’occasion en salle de réunion, discutaient vivement entre elles. Leur arrivée récente sur Atlantis les avait fortement impressionné. Pour l’occasion, la salle d’embarquement, la salle de réunion et certains grands lieux de passage de la cité avaient été décorées de draps tendus contre les parois, de couleur blanc et or. Atlantis présentait à ses hôtes exceptionnels son meilleur visage, et ce malgré les attaques récentes dont elle avait été victime.
« Sergent Bates, je vous charge de tenir à l’œil certains de nos invités. Notamment ceux avec les yeux qui s’illuminent et les Ashens. »
Le militaire acquiesça silencieusement aux ordres d’O’Neill sous l’œil réprobateur du docteur Weir. Cependant la jeune femme n’osa pas contester cette décision sur le moment, par peur d’attirer l’attention.
« Vous pensez réellement qu’ils représentent une menace ?
- Je préfère rester prudent. Notre dernière crise de confiance a bien failli être fatale. Désormais nous nous en tiendrons à des manœuvres nécessaires et sans risque… Cela vous convient, j’imagine.
- Oui, le genre de décision que j’apprécie le plus. »
Ils échangèrent un sourire entendu. Autour d’eux, les conversations allaient bon train. La plupart des convives se rencontraient pour la première fois seulement, et cherchaient à faire connaissance avec leurs voisins intergalactiques. Seuls quelques membres se tenaient à l’écart de l’agitation. Dans leurs superbes vêtements d’apparat, les trois Goa’ulds invités observaient d’un regard dédaigneux et froid les autres hôtes. Parmi eux se trouvait Baal. L’attitude des délégués Ashens n’était guère plus sympathique.
« Ceux-là risquent d’être un gros problème lors des négociations, murmura Elisabeth.
- A cause de leurs caractères égocentriques et narcissiques ?! Je vous l’accorde pleinement, approuva Samantha. »
La militaire venait de les rejoindre, vêtue de son uniforme de cérémonie bleu nuit orné de galons.
« La délégation Ancienne vient de faire son entrée, mon général.
- Ah. Les choses sérieuses vont bientôt pouvoir commencer… »
Il rajusta le col de sa chemise et sa cravate en se raclant la gorge, un peu nerveux.
Soudain, la porte de la salle de réunion s’ouvrit, livrant passage à cinq êtres humains vêtus d’amples robes immaculées. Deux d’entre eux étaient des femmes, de visage assez jeunes, très beaux, sereins, et les trois autres des hommes d’âge mûre, aux tempes grisonnantes. L’un d’eux, qui portait par ailleurs une barbe blanche et qui semblait être le plus haut dignitaire, se dirigea immédiatement vers O’Neill, Elisabeth et Samantha, entraînant les quatre autres.
« Docteur Weir, colonel Carter, général O’Neill, nous sommes heureux de faire votre connaissance, malgré les circonstances assez troubles de ces derniers temps. »
O’Neill tiqua à ces derniers mots. Visiblement les Anciens étaient déjà au courant de l’attaque récente des wraiths. Il ne releva cependant pas la pique lancée par l’Ancien et le salua aussi courtoisement qu’il en était capable, imité par Elisabeth et Samantha. Puis, après avoir salué brièvement chacune des délégations, les Anciens s’installèrent à la table prévue pour eux, sans chercher d’avantage à lier connaissance, fidèles à leurs règles de conduite.
« Toujours aussi charmants et chaleureux, maugréa O’Neill.
- Je dois bien avouer que Chaya était plus démonstrative, ajouta Elisabeth, quelque peu décontenancée. Ils me font assez penser à la description que nous en avait fait mon autre « moi ».
- Celle âgée de 10 000 ans, c’est ça ?
- Celle-là même. »
Bradford fit soudain son apparition dans l’encadrement de la porte de la salle.
« Les Furlings vont arriver avec un peu de retard, madame, annonça le technicien après avoir rejoint la délégation terrienne. Ils ont demandé à ce que les présentations commencent sans eux.
- Ils ont un problème ?
- Je n’en sais pas plus, mon général. Désolé. »
Samantha et Elisabeth échangèrent un regard surpris et ennuyé, tandis qu’O’Neill levait les yeux au ciel.
« Dix contre un que les râleurs présents ici vont faire entendre leurs jolies voix.
- Voulez-vous que je me renseigne, mon général ? s’enquit Samantha.
- Ce serait une mauvaise idée, répondit à la place d’O’Neill le docteur Weir. Si nous voulons obtenir une alliance avec les Furlings, nous devons leur faire confiance et ne pas nous mêler de leurs affaires. De plus, je ne vois rien de suspect dans le fait qu’ils soient un peu en retard.
- Le colonel Carter est sous mon commandement, docteur Weir.
- Est-ce le bon moment pour avoir une discussion sur l’organisation hiérarchique sur Atlantis ? »
Elisabeth et O’Neill s’affrontèrent du regard quelques secondes, puis finalement, préférant éviter une nouvelle fois une conversation houleuse devant les autres délégations, O’Neill se contenta de congédier Samantha.
« Allons-y. La journée promet d’être longue. »
Dernière modification par lyly0404 le 08 sept. 2006, 11:21, modifié 1 fois.
CITATION
Bon, tout d'abord je tenais à m'excuser concernant cette absence de plus de 4 mois. Comme je l'ai expliqué à Felger en MP, je n'ai plus internet depuis le mois de mai parce que mon fournisseur ne bouge pas un petit doigt pour me réparer ma ligne. Enfin bon...
Pas grave pour le retard . C'est vrai que certains fournisseurs internet sont à !
Enfin, je suis content que tu es réussie à te débrouiller. Et puis, j'ai l'impression que tu nous as pondu un bon morceau de l'histoire (peut-être du au fait que t'as pu y réfléchir pendant 4 mois ).
En tout cas, le suspens est toujours présent, bravo! du post de lyly0404, vendredi 8 septembre à 10h19
La description des Furlings est très imaginative et créative! Très originale, je trouve aussi. J'adore! J'ai juste un peu de mal à m'imaginer des êtres sans paupières sans que je trouve ça un peu repoussant, mais je m'y ferai!
Le gros suspens maintenant est : est-ce que ce sont des vrais Furlings? Ca pourrait être des Oris déguisés, non? Et c'est pour ça qu'ils sont en retard : les Anciens les démasqueraient de suite.
Mais je m'imagine peut-être trop de choses!
En tout cas, j'attends la suite avec impatience!
P.S : une seule remarque : Sheppard est Lieutenant Colonel maintenant!
"Toujours" et "jamais" sont des mots dont il faut toujours se rappeler de ne jamais utiliser.
C'est assez différent des séries, aussi bien scientifiquement que scénaristiquement, maintenant, contradictoire, même. Mais cela n'enlève rien à la qualité de ta fic qui est excellente et agréable à lire.
En ce qui concerne les contradictions avec la série, je reconnais qu'il y en a pas mal, mais ça s'explique par le fait que j'avais commencé à publier cette fic avant la diffusion de la saison 9 de SG1 et de la saison 2 de SGA. Alors forcément, je suis obligée d'extrapoler pas mal et de ne pas utiliser certaines informations qu'ont donné les nouvelles saisons. Voilà. Même explication pour le statut de Sheppard. Quand j'ai commencé à écrire, il était toujours major !
MDR !!! Je vais pas tarder à m'y mettre mais je bloque sur la fin... faut-il la faire triste ? ou heureuse ? ou mitigé ? C'est que ça prend du temps ces petites choses là !