CITATION
(EPPZ)
Mais alors? Il arrive cet épilogue? (ou cet acte 3). On est demain, là! J'ai hâte de voir ce que ce sera.
J'écris surtout le soir, aprés la fac, pour décompresser. En plus, je tiens un de ces rhumes, en ce moment! Mais voici tout de même la suite et fin du livre 3.

Attention, il y a un spoiler non dissimulé dans cette partie.
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(tit chaton)
Franchement j'ais adorée ce chapitre il est vachement bien!!!
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Tu te rend compte que tu vint de blasphèmer la bible stargate. En tout cas je me suis trop marrée.
C'est la preuve que ce blasphéme était pertinent. Tu remarqueras que les Asgards n'ont pas le plus mauvais rôle dans cette satyre.
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(tit chaton)
La par contre j'ais pas très bien compris désolé
Les Unos sont les Unas. Les Krygonites sont de méchants aliens baveux et tentaculaires dans une saga MP3 titrée "Les rescapés du Survivaure", dont je te recommande l'écoute. Le gag sur "le piège dans le piège dans le piège" est un plagiat de l'un des épisodes.
Acte 3.
Certaines personnes prétendent que, dans un multivers infini, toute chose imaginée par l’homme a du se produire pour de vrai quelque part. On peut aussi, plutôt que d’espace, parler de temps, et s’émerveiller de la façon dont nos sous-marins actuels ont d’une certaine manière rendu réel le Nautilus de Jules Verne. Il doit y avoir du vrai dans ce concept, car l’auteur anglais Douglas Adams aurait été fort surpris par un pant de l’histoire des Aïeux, dit de « la crise du service après vente ». Sur le monde originel des Aïeux, les entreprises de hautes technologies en étaient venues à ne faire de bénéfices que sur les réparations, conseils et remplacements prodigués à leurs clients au-delà de la période de garantie. Les philosophes Orties considéraient cette situation comme le triomphe du matérialisme et de l’argent, une manifestation moderne du Mal. Les philosophes Alternatifs y voyaient un frein au progrès scientifique, ainsi qu’une menace écologique. Une fois n’est pas coutume, tous les grands penseurs Aïeux étaient au final du même avis. Cela ne se fit pas sans heurt, mais une nouvelle loi fut votée, et appliquée avec une tolérance zéro : Interdiction fut donnée aux entreprises de hautes technologies de mettre sur le marché un appareil incapable de fonctionner à la perfection après avoir été oublié dans un coin pendant dix mille ans. Pour citer le docteur Levant : « Ce sont les Aïeux. Ils font tout en grand ».
Sur Xtrapolis, la voix de Atlas se fit entendre. Contrairement à son habitude, le moteur de recherche parla d’une voix dont chaque mot semblait avoir été prononcé à part.
-Docteur – Weird – Vous – avez – un – nouveau – message – Souhaitez – vous – le – consulter ?
-Heu, oui, répondit une Weird légèrement déroutée.
-Nouveau message – Reçu – aujourd’hui – à – vingt deux heures – trente.
La voix enregistrée du colonel Canderel fut alors diffusée. Weird apprit ainsi que le Labyrinthe était à nouveau sous contrôle et arriverait sur Xtrapolis d’ici quelques minutes.
-Fin du message – Souhaitez-vous – le – conserver ?
-Oui, répondit Weird.
-Message sauvegardé, conclut Atlas. Fin des messages.
-Dites-moi, Atlas, si vous étiez un animal, lequel seriez-vous ?
-Un humain, répondit l’IA en reprenant sa voix habituelle.
-Non, je veux dire, en dehors de ça ?
-Je ne sais pas. Peut être un épervier. Pourquoi ?
-Oh, pour rien.
Bien plus tard, Weird tenait conseil dans son bureau, en compagnie de l’équipe de Chaparde, du colonel Canderel, et de Lardon, le chef des Génies.
-Si je résume bien, dit Lardon, vous avez détruit un vaisseau ruche plus grand et plus dangereux qu’aucun autre jamais rencontré, mais avez pour cela sacrifié le portail des étoiles de la planète où se situe notre base. Les Génies sont donc définitivement coupés de ce centre d’étude.
-Sauf si nous y amenons un autre portail, dit Weird. Nous en avons déjà déplacé un grand nombre pour l’un de nos grands projets.
-Quel grand projet ? voulut savoir Lardon.
-Il est encore trop tôt pour ce type de confidence, dit Weird avec un sourire diplomatique.
-Et que demandez vous en échange du rétablissement d’une voie d’accès ?
-Nous demandons l’autorisation de considérer désormais cette base Génie comme l’un de nos terrains de repli. Rien de plus.
-Eh bien, dit Lardon avec bonne humeur, cela me semble raisonnable. Par ailleurs, si j’en crois vos dires, notre scientifique, Cypher, nous aurait trahi bien avant de rejoindre ce Fiord. Ceci m’échappe. Comment peut on vénérer les Vamps ?
-Comment peut on vénérer quoi que ce soit ? murmura McCain.
-Il semblerait, expliqua Weird, que les Vamps puissent non seulement prendre des années mais aussi en donner. La promesse d’une vie éternelle a toujours été séduisante pour nos congénères les plus crédules. Il y a également fort à penser que ces adorateurs vivent dans un certain luxe.
-Ils se seraient donc vendus en échange d’un paradis éternel ? médita Lardon. Oui, je reconnais là le premier des travers humains. Nous devrons à l’avenir nous méfier de ces personnes. Qui sait combien d’entre eux sont encore dans nos rangs ? Vous avez de la chance d’être nouveaux dans cette galaxie, de sorte que vous échappez au climat de suspicion qui ne manquera pas de s’installer parmi les Génies.
-Nous avons des problèmes dans notre propre galaxie qui trouvent leurs racines dans le même fumier, soupira Weird. Encore merci pour votre participation, Lardon. Notre confiance en vous ne cesse d’augmenter.
-Disons qu’elle quitte doucement les valeurs négatives pour revenir vers le zéro, dit Lardon en se levant. Je suis conscient d’avoir encore beaucoup à me faire pardonner.
Plus tard, dans l’infirmerie du docteur Bécot. Tim et le huitième pirate étaient endormis, chacun sur un lit. Bécot regardait les résultats de leurs analyses d’urine.
-Les taux d’hormone observés ici n’ont rien de comparables à ceux de Fiord, expliqua t’il à Weird. Nous devrions pouvoir les sevrer graduellement, et peut être améliorer nos anti-douleurs et substituts de dépendance. Il est appréciable qu’ils coopèrent, mais il est à craindre qu’ils changent d’avis lorsque le manque se fera vraiment sentir.
-Vous êtes un médecin compétent, Bécot. Vous réussirez.
Epilogue.
Un nouveau matin naquit, petit triomphe d’un univers et d’une vie qui se passaient très bien de quelque but que ce soit. Buvant son café, Weird respirait l’air frais du large, debout sur l’une des nombreuses terrasses de la cité. McCain arriva derrière elle.
-J’ai une grande nouvelle, annonça ce dernier. Vous savez que notre recherche de Nexus III n’a pour l’instant rien donné, en dehors d’une planète de Vamps félins, et d’une autre peuplée de lapins dirigés par un écureuil ?
-Je n’ai pas oublié le rapport de Chaparde sur la seconde planète, dit Weird en refreinant le fou rire suscité par ce simple souvenir. Cette planète s’appelait Uryuom, et l’une de leurs technologies a accidentellement transformé Teyla en homme et le reste de l’équipe en femmes.
-Oui, dit McCain que cela n’amusait pas du tout, un souvenir presque traumatisant.
-Les huit autres planètes explorées dans ce cadre ne portaient pas de trace de civilisation, poursuivit Weird. Dois je comprendre qu’il y a du nouveau ?
-Nous venons de recevoir l’étude réalisée par le docteur Levant sur certains textes obscurs de la base de données. Il pense avoir identifié notre meilleure candidate.
Dans sa chambre, Chaparde, mu par un étrange instinct, se réveilla en sursaut et dit « Il est temps de le vérifier » sur un ton héroïque. Puis il s’habilla et alla prendre son petit déjeuner, en se demandant pourquoi diable il avait dit cela.
Fin de l’épisode.