SG-20 retourne voir l'Akyini, qui va donner quelques explications bien mystérieuses !
Pour les connaitre, il faut vite lire cette nouvelle et avant-dernière partie.
Les français connaissaient maintenant le chemin. Ils ne s’attardèrent pas sur le décor enneigé et enchanteur des lieux où la neige scintillait au moindre reflet du soleil. Ils entrèrent directement dans la maison, tendus et l’arme à la main.
- Vous croyez qu’il va encore se poin…, voulut dire Loïc.
Ils n’avaient pas eu à attendre longtemps avant que l’Akyini se manifeste et une nouvelle fois, Loïc Solaris fut projeté dans les airs avant de pouvoir terminer sa phrase. Il atterrit violemment sur un meuble et rebondit contre une table, à moitié sonné. Puis, comme la veille, la forme orangée apparut.
- Arrêtez ou on tire ! scanda Raziel de nouveau, comme lors de leur première venue.
Mais son avertissement ne servit à rien, encore une fois. La forme de vie lança un éclair sur le major et cela le fit s’écrouler. Alors Zedar, Bahamut et Necrona firent feu. Toutes les balles traversèrent l’aura et allèrent se loger dans le mur derrière l’étrange forme spectrale. Et celle-ci, au lieu de disparaitre, agit. Une terrible force arracha les armes des mains des français et elles retombèrent au sol à plusieurs mètres. Les trois soldats encore debout attendirent l’assaut prêt à tout endurer.
Mais celui-ci ne vint pas. Au lieu de ça, la forme lumineuse changea de couleur et passa d’un orange vif à un gris clair. Puis, étrangement, la luminosité prit forme humaine !
Les terriens étaient abasourdis. Ils ne s’attendaient pas à ça. Déjà, rencontrer l’Akyini était surprenant pour des hommes aussi matériels qu’eux, et alors que les français pensaient qu’il allait les tuer, celui-ci avait l’air de se calmer. N’était-ce qu’une façade ?
Le major Alex Raziel se releva tant bien que mal. Il avait l’air encore tout engourdi. Solaris se releva aussi et revint près de ses compatriotes en boitant.
- Ça va ? s’enquit Vincent.
- Ça peut aller, mais c’est pas ce que je préfère, le vol plané en projection.
Et alors, à la plus grande stupéfaction de tous, l’Akyini se mit à parler.
- Excusez-moi.
C’était une voix étrange. On ne l’entendait pas vraiment, elle avait l’air de surgir du fond de son esprit.
- Vous n’êtes pas d’ici, continua-t-il.
Et ce n’était pas une question.
- Comment le savez-vous ? demanda Zedar, étonné.
- Vos armes. Elles sont bien plus puissantes que les armes que l’on peut trouver sur cette planète en ce moment précis du temps.
- Effectivement. Mais pourquoi vous nous avez attaqués ? Nous vous avons rien fait ?
- Je souhaite rester au calme et j’effraie tous les visiteurs. De plus, ce lieu est dangereux. Mais comment avez-vous fait pour venir sur cette planète ?
- Nous sommes passés par la Porte des Étoiles. Le Chaapa’Aï.
- Le Chaapa’Aï ! Vous êtes… Non. Vous n’êtes pas !
Et alors la forme spectrale humanoïde commença à retrouver une couleur orangée.
- Attendez. Calmez-vous. Nous ne sommes pas quoi ? demanda Raziel en se tenant le bras droit engourdi qu’il ne parvenait toujours pas à bouger.
- Je ne peux vous le dire. Vous êtes encore trop faible.
Frédérick réfléchissait à toute vitesse. Et il était arrivé à une conclusion.
- Nous ne sommes pas des Anciens, lâcha-t-il.
L’Akyini ne répondit pas, mais tous surent que c’était de cela qu’il était question.
- Nous savons qui sont les Anciens. Nous venons de la planète Terre et nous avons beaucoup appris. Nous savons nous servir de la Porte des Étoiles, du Naquadah et un membre de notre base a même effectué l’Ascension.
- Raaah ! Ce n’est pas possible ! fit alors l’esprit en hurlant tellement que les cinq français se plièrent de douleur.
La voix hurlait dans leurs esprits et leur infligeait un mal de tête terrible. On aurait dit qu’on compressait leur cerveau. C’était insupportable.
Le gris se teinta de nouveau d’orange et une puissante décharge d’énergie fut expulsée de la forme fantomatique qui pulvérisa un des derniers meubles qui tenait encore debout. Le mal de tête qui touchait les membres de SG-20 sembla se calmer et la teinte orangée disparut de l’Akyini.
Romain Bahamut expliqua calmement en remettant ses pensées en place :
- Écoutez, nous ne sommes pas là pour vous faire du mal. Nous voulions savoir si ce qu’on disait sur vous était vrai. Nous sommes forcés de constater que oui. Mais nous voulons vous aider. Nous souhaitons que tout se termine bien. Nous ne voulons plus de blessés ou de morts.
- Mais je…, retentit la voix spectrale. Je n’ai jamais fait de mal à quelqu’un. Je les protège. J’ai toujours veillé sur eux. Je protège les Miravexards.
- Vraiment ? lâcha le major Raziel, surpris. Et vous les protégez de quoi ?
- De l’Akyini.
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