Il était une fois... le Rafale à l'export

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E=mc²
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Re: Il était une fois... le Rafale à l'export

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Dernier message de la page précédente :

CITATION Un caillou insignifiant, qui devrait revenir plus logiquement à l'Argentine, qu'aux Britaniques, qui n'y ont jamais rien fait rolleyes.gif comme il s'accroche comme un morback à son poil, à Gibraltar... rolleyes.gif
Un caillou insignifiant ?

Je t'invite à regarder cette petite video sur les réserves pétrolières des Malouines. cette information de Euronews Elle montre que l'archipel des Malouines n'est pas un caillou insignifiant pour les pays revendiquant la possession de cette île.Le pétrole, toujours le pétrole...Et dans cette news, ils estiment les réserves de pétrole à 8,3 milliards de barils soit trois fois les réserves britanniques.
A l'échelle mondiale, cela ne représente pas grand chose mais à l'échelle de la consommation Britannique, cela doit être assez conséquent.Donc non, ce caillou n'est pas insignifiant.

Après, on pourrait parler de la légitimité de la possession des Malouines...mais c'est un autre débat et un débat sans fin sans doute.
Dernière modification par E=mc² le 09 févr. 2012, 10:58, modifié 1 fois.
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Re: Il était une fois... le Rafale à l'export

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Au moment, du petit conflit, ce n'était qu'un caillou sans interets, si je ne me trompe pas.

La découverte d'une possibilité de pétrol, n'a eu lieu que plus tard.
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Re: Il était une fois... le Rafale à l'export

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Le contrat brésilien pourrait rebondir après le succès du contrat Indien. Le Brésil a demandé aux indiens les informations qu'ils avaient utilisés pour faire leur choix.

Ce qui en soit ne veut pas dire grand chose. Car auatnt le choix entre le Typhoon et le Rafale était difficile pour les indiens. Autant la concurrence du Rafale au Brésil est bien moins forte, F18 et Gripen NG.

On est donc eut-être dans le cas d'une tentative de légitimation de l'achat de rafale par el Brésil, plus que par un réel choix technique. Mais ça c'est mon avis.


L'Inde fournira au Brésil les données sur la sélection du contrat MMRCA

ps: vous trouverez peut-être à redire sur la source. Alors dans ce cas merci d'e trouver une plus fiable.
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Re: Il était une fois... le Rafale à l'export

Message non lu par Everett »

CITATION (brian norris,Jeudi 09 Février 2012 20h25) Le contrat brésilien pourrait rebondir après le succès du contrat Indien. Le Brésil a demandé aux indiens les informations qu'ils avaient utilisés pour faire leur choix.

Ce qui en soit ne veut pas dire grand chose. Car auatnt le choix entre le Typhoon et le Rafale était difficile pour les indiens. Autant la concurrence du Rafale au Brésil est bien moins forte, F18 et Gripen NG.

On est donc eut-être dans le cas d'une tentative de légitimation de l'achat de rafale par el Brésil, plus que par un réel choix technique. Mais ça c'est mon avis.


L'Inde fournira au Brésil les données sur la sélection du contrat MMRCA

ps: vous trouverez peut-être à redire sur la source. Alors dans ce cas merci d'e trouver une plus fiable.
Exigence d'achat de biens et de services indiens par la France, en contrepartie ??

Apparemment, dans le contrat avec l'Inde, nos amis indiens demanderaient une compensation à hauteur de 50% de la valeur du contrat. (Le Monde)
Déjà qu'avec les grecs, Dassault a dû écouler (péniblement) son raisin de Corinthe pour le M2000, mais pour le pays du Taj Mahal, je sens qu'on va bouffer leur riz jusqu'à saturation. Et puis tant pis pour ceux qui n'aiment pas le curry ^^
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Re: Il était une fois... le Rafale à l'export

Message non lu par Rufus Shinra »

Il est à signaler que le système des compensations est présent dans une immense quantité de grands contrats d'armements, et, apparemment, 50 % est relativement généreux, il arrive parfois que l'on arrive jusqu'à 100 % ou plus encore. Bien sûr, ça veut juste dire que les deux pays rentrent dans un partenariat économique plus rapproché, le vendeur d'armes se fournissant préférentiellement chez l'acheteur là où il aurait pu acheter ailleurs.

Pas à s'inquiéter là-dessus, donc...
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Re: Il était une fois... le Rafale à l'export

Message non lu par Everett »

CITATION (Rufus Shinra,Jeudi 09 Février 2012 23h14) Il est à signaler que le système des compensations est présent dans une immense quantité de grands contrats d'armements, et, apparemment, 50 % est relativement généreux, il arrive parfois que l'on arrive jusqu'à 100 % ou plus encore. Bien sûr, ça veut juste dire que les deux pays rentrent dans un partenariat économique plus rapproché, le vendeur d'armes se fournissant préférentiellement chez l'acheteur là où il aurait pu acheter ailleurs.

Pas à s'inquiéter là-dessus, donc...
Soit, mais 50% de... 12 milliards de dollars !! Reste à savoir, qu'est ce qu'ils vont exiger comme achat de produit.
Acheter des films de Bollywood ? :lol:
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Re: Il était une fois... le Rafale à l'export

Message non lu par Rufus Shinra »

Moins des achats que des investissements dans leur industrie en elle-même, ce qui veut dire que, comme précisé plus haut, on va juste lier plus encore nos économies. Tu peux considérer ça comme un rapprochement stratégique. Vu la taille du contrat, s'il est effectivement signé, c'est une alliance qui ne porte pas son nom, surtout entre deux pays individuels qui ont relativement la même taille.

Avec la Suède, l'Inde aurait été dominante à tous les niveaux. Avec la Russie ou les U.S., elle aurait été dominée, respectivement au niveau technologique et militaire ou général. Avec le consortium de l'Eurofighter, elle aurait été le derrière entre quatre chaises, ce qui veut dire aucune cohérence globale. Avec la France, elle est avec un pays qui a une puissance militaire qui sera équivalente à la sienne, un poids stratégique similaire, etc.

On s'associe, donc. Si nos politiques jouent bien le jeu (et par politiques, j'entends tous les partis, parce que c'est une affaire de vingt à cinquante ans dont on parle), il y aura la possibilité de faire un contrepoids plus efficace à la Chine, de constituer des partenariats plus poussés (poursuite de ventes d'équipements stratégiques, ouverture éventuelle de marchés import-export favorisant le partenaire, actions commune dans les grandes instances internationales).

A mon avis, le gouvernement indien n'a pas oublié un seul instant 1998-1999. La France, contrairement aux U.S. et au R-U, n'a pas le moins du monde cherché à balancer des sanctions économiques sur l'Inde après ses essais nucléaires de l'époque, admettant parfaitement que, oui, elle était désormais en mesure de rejoindre le club des lourds. On a aussi donné la permission de modifier leurs Mirage 2000 en urgence pour transporter des bombes à guidage laser israéliennes lors de la guerre frontalière qu'ils ont eu en 99 contre le Pakistan, et il est admis que ce soutien aérien a été l'un des éléments cruciaux de la victoire de l'époque. L'Allemagne, au contraire, est semble-t-il interdite par sa propre loi de vendre des armes et équipements militaires à des pays en conflit actif. Les Brits sont une succursale des U.S., et si ces derniers n'apprécient pas l'utilisation d'un Typhoon indien, plus de soutien et de pièces détachées.

L'Inde a apparemment une politique d'indépendance stratégique, entourée par des poids lourds militaires et politiques. S'associer avec la France est donc un choix parfaitement logique. Qui se ressemble s'assemble.

EDIT : XD, je viens de voir que Le Monde avait publié ce matin un article qui vient détailler certains des aspects de mon pavé. Pour les personnes intéressées, c'est ici.
Dernière modification par Rufus Shinra le 10 févr. 2012, 09:40, modifié 1 fois.
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Re: Il était une fois... le Rafale à l'export

Message non lu par CCA »

Mouais je vois pas l'intéret pour le peuple français... de faire des commandes en Inde

Eux peuvent essayer de nous vendre du Bollywood (ca fera du remplissage d'antenne à pas cher... même si je doute qu'on va apprécier leurs productions)

Eux pourront nous vendre de l'acier, des travailleurs de chez eux... bref que les entreprises sous traitent en Inde, des fabrications qui étaient faites soit en Chine (bon là ca change rien pour le peuple français), ou chez nous (Là, c'est des délocalisations en +)

C'est pas parce qu'on fera fabriqué en Inde, que cela améliorera l'emploi en France, ou que cela fera baisser les prix des produits Made in India.

Encore une fois, le peuple français n'y gagne rien... on est pas des gros bouffeurs de riz...
(sans aucune connotations quand j'écris cela.)

Y a juste une minorité toujours la même qui y gagne...


Au sujet du marché de dupe... une belle illustration dans Envoyé Spécial, un producteur de Foie Gras, petit industriel, a fait l'essai d'une collaboration en Chine, pour essayer de vendre ses produits en Chine... au final, acquisition d'une partie du savoir faire français pour faire du Foie Gras, acquisition du matériel et des techniques... et aucun résultat pour la PME française, elle n'a pas vendu en chine... pire... même son nom est usurpé, avec un joli petit drapeau français sur les emballages, par son partenaire chinois, pour que ce partenaire chinois vende lui sa production de Foie Gras dans toute la Chine. Et même mieux, le partenaire dépose en Chine une marque au nom de PERIGORD pour que cela fasse encore plus français pour écouler sa marchandise purement chinoise.

Plus embétant pour la renommée du foie gras français, les produits sont de très mauvaises qualités (testé en France en aveugle), mais fabriqués en de trés grande quantité. Si pour le moment, le produit chinois ne sort pas de chine, qu'en sera t-il demain, quand ils inonderont le marché mondial avec leur produit déplorable, qui pourrait tromper beaucoup de consommateurs étrangers, au détriment de la production française et pourrir la réputation du foie gras français... avec de mauvais produits à bas prix.

N'oublions pas non plus, les chateaux français, acheté par des chinois, et dont tous les éléments de valeurs, ont été déménagés en Chine ou vendu par morceau... certains chinois, avant que l'état n'y fasse obstacle, envisageaient même de déconstruire en entier le chateau, le déménager chez eux, pour le faire reconstruire à leur sauce chez eux... :rolleyes:
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Re: Il était une fois... le Rafale à l'export

Message non lu par Everett »

Voici un article (coup de poing) du Point datant d'aujourd'hui présentant les raisons de la victoire du Rafale.
Cela se résume en deux points :
- le prix unitaire de l'appareil (bien inférieur au chasseur européen)
- le coût d'entretien par appareil (confirmant l'un de mes posts en première page, j'avais dis 8000 € vers 2013, au final c'est bien moins ! Il était évident que le Typhoon ne pouvait guère proposer mieux)

Dernier point : C'est officiel, il y aura bien une deuxième vague de commande de Rafale (version armée de l'air) pour atteindre la barre symbolique des 200 appareils !! C'est effectivement le "contrat du siècle" comme le dit la presse indienne.


Les Indiens expliquent la victoire du Rafale
Le Point.fr - Publié le 10/02/2012 à 12:21 - Modifié le 10/02/2012 à 15:17
Image

Face aux aigreurs de Londres, où la défaite de l'Eurofighter Typhoon ne passe pas, New Delhi donne quelques précisions sur les raisons de son choix.

L'Inde pourrait compléter sa commande de Rafale à la France et atteindre le chiffre de 200 avions.

La victoire du Rafale en Inde est irréversible, affirme, ce vendredi matin, le gouvernement indien cité par le supplément économique du grand quotidien indien Times of India. Le journal précise que le Rafale s'est trouvé vainqueur de l'appel d'offres MMRCA (Medium Multirole Combat Aircraft), lancé en 2004, sur deux critères essentiels. Le premier élément cité par une "source gouvernementale" indienne n'est pas le prix d'achat, mais ce que les milieux aéronautiques appellent le LCC ou Life Cycle Cost, c'est-à-dire le coût de la flotte entière d'avions sur les 40 ans (ou 6 000 heures de vol) d'activité de chaque appareil.

C'est ce chiffre - soigneusement tenu secret aussi bien par les Indiens que par les Français - qui s'est révélé décisif pour le choix de l'IAF (Indian Air Force), parmi 650 éléments d'analyse économique ou opérationnelle, "et qui est en fait l'outil qui a déterminé qui était le mieux-disant." En deuxième lieu, le prix proposé par les Français pour l'acquisition de chaque appareil a entériné la réussite du Rafale. La source citée par le journal poursuit : "La proposition commerciale du Typhoon était beaucoup trop élevée. Le Rafale était clairement le meilleur sur les deux plans." Personne, ailleurs que dans les milieux concernés par le contrat, ne connaît précisément les montants financiers concernés. Sans autre précision, les Indiens parlent de 20 milliards de dollars (15 milliards d'euros).

La fureur de David Cameron

Cette réponse sans ambiguïté du gouvernement indien fait suite à une polémique déclenchée par les Britanniques, ancienne puissance coloniale de l'Inde, à qui la victoire du Rafale sur le Typhoon reste en travers de la gorge. Le Premier ministre David Cameron, qui avait fait du marché indien une priorité de son mandat, digère d'autant plus mal le choix de New Delhi que Londres verse à son ancienne colonie un milliard de livres sterling (1,2 milliard d'euros) d'aides annuelles. Toutes proportions gardées, car le marché n'était pas de la même ampleur, la déception britannique est comparable à celle ressentie à Paris lors de l'humiliante défaite du Rafale au Maroc, à l'automne 2007.

De plus, les pays partenaires du Typhoon (Royaume-Uni, Allemagne, Italie et, dans une moindre mesure, Espagne), de même que les industriels producteurs (essentiellement BAe Systems, EADS Cassidian, Alenia et Eurojet), estiment que l'Eurofighter est techniquement supérieur au Rafale. Curieusement, les britanniques BAe Systems avaient pris le commandement médiatique de l'opération de vente du Typhoon en Inde, alors même que le partenaire allemand du consortium, Cassidian, avait la main sur les négociations. Pour Andrew Gallagher, directeur général de BAe Systems India, le "Typhoon est le meilleur avion multirôle mondial de sa génération. Ce n'est pas seulement l'appareil le plus moderne dans la compétition : il entame un cycle de modernisation de quarante années". Et un porte-parole de la firme britannique ajoutait après l'annonce indienne : "les Indiens n'ont rendu public que l'avis du comité des prix. Il se passera du temps avant qu'un contrat ne soit signé. Cette affaire n'est pas faite."

Le Rafale, meilleur en Libye

La rancoeur britannique est d'autant plus forte que - comme l'écrivait le Financial Times le 7 février dernier - on pense à Londres que Dassault "a conduit sa campagne depuis les murs de béton gris de l'ambassade de France", préférant tourner le dos aux "deux plus solides économies européennes, l'Allemagne et le Royaume-Uni, pour lui préférer la France, qui vient de perdre son triple A". Des réactions de mauvais joueurs ? Toujours est-il que les Indiens, excédés par l'attitude néo-colonialiste britannique, répondent aujourd'hui que l'offre française était inférieure de 22 à 25 %, ce qui paraît irrattrapable. Londres et Berlin ont bien fait valoir qu'ils pouvaient remettre une nouvelle offre plus basse pour contrer celle des Français, mais c'est peine perdue. C'est très précisément le message que fait passer ce vendredi le Times of India, alors même que les Indiens affirment avoir appliqué des règles de totale transparence dans la détermination du mieux-disant.

Le journal Sunday Telegraph expliquait dimanche dernier que les Britanniques ne doivent imputer la défaite de l'Eurofighter Typhoon à personne d'autre qu'à eux-mêmes. Évoquant pêle-mêle l'incapacité des partenaires à faire évoluer le Typhoon, pour des raisons budgétaires, le journal entérine la supériorité du Rafale, admettant que ses capacités de reconnaissance et un meilleur radar ont fait la différence lors des récentes opérations au-dessus de la Libye. Le Typhoon est "moins versatile que le Rafale", avoue, avec gêne, le Sunday Telegraph, comme s'il s'enfonçait un poignard dans le coeur, soulignant que le Typhoon n'est même pas capable d'emporter le missile SCALP - appelé Storm Shadow dans l'inventaire britannique -, de ce fait réservé aux antiques Tornado. Et aux avions français Mirage 2000 et Rafale, argument opérationnel de poids ! Chez Dassault, on se refuse à tout commentaire. Un cadre interrogé sur cet article se contente de glisser froidement : "Je le connais, il est encadré dans mon bureau !"

126 Rafale, ou plutôt 200 ?

On sait que les 126 Rafale dont elle va commencer à négocier l'achat pourraient être complétés par 74 autres exemplaires, ce qui porterait la commande totale à 200 avions. De plus, l'Inde a passé commande de 272 avions russes Sukhoi SU-30, dont la version Su-30MKI est capable de porter l'énorme missile air-mer BrahMos et sans doute des bombes nucléaires. On sait aussi que l'Inde possède des Mirage 2000, dont la modernisation par l'industrie française vient d'être décidée, et qu'elle a développé avec l'aide américaine son LCA Tejas, un petit chasseur multirôle qu'elle prévoit d'acquérir à 260 exemplaires.

La montée en puissance militaire de l'Inde est clairement illustrée par sa politique d'acquisition d'avions de combat modernes.
Dernière modification par Everett le 10 févr. 2012, 18:32, modifié 1 fois.
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Re: Il était une fois... le Rafale à l'export

Message non lu par Everett »

Ca c'est beau ! ^^

30/3/12

Avec son nouveau radar, le Rafale accroit ses performances guerrières


Latribune. Michel Cabirol

C'est un avantage compétitif pour le Rafale à l'export. Doté du nouveau radar RBE2 à antenne active de Thales, l'avion de combat tricolore, avec les appareils américains, est actuellement ce qui se fait de mieux.
C'était attendu. Mais cela reste une très bonne nouvelle pour le Rafale, notamment pour ses campagnes export. Le groupe d'électronique Thales a livré en février à Dassault Aviation le premier RBE2 de série, le fameux radar à antenne active. Ce qui va très fortement augmenter les performances opérationnelles de l'avion de combat tricolore, qui rivalise déjà avec les meilleurs appareils, y compris américains.

Sans le radar RBE2, le Rafale a notamment tenu tête fin 2009 lors d'un exercice international, baptisé Air tactical leadership Course (ATLC) aux Emirats arabes unis, au Raptor F-22 de Lockheed Martin, qui est l'actuelle référence dans l'aviation de combat. En six combats, le Rafale n'a été "shooté" qu'une seule fois pour cinq matches nuls.

Ce qui se fait de mieux en Europe

Le radar RBE2 est ce qui se fait de mieux en Europe, selon les spécialistes. Hormis les Etats-Unis qui ont équipé de radars à antenne active le F-22, le F-18 et le F-15C Eagle, la France est seul autre le pays à savoir développer ce type de radar. En combat aérien, le RBE2 est capable de poursuivre 40 avions et d'en engager 8 en même temps. Le balayage électronique permet d'assurer simultanément le suivi du terrain et la détection de cibles terrestres ou navales

Selon le communiqué de Thales publié ce vendredi, « le RBE2 à antenne active procurera au Rafale de nombreux avantages : portée augmentée permettant la pleine utilisation de nouveaux armements tels que le Meteor (missile air-air de MBDA, ndlr) et la détection de cibles à signature réduite (à l'image du F35, ndlr) ; fiabilité accrue permettant d'envisager dix ans d'utilisation de l'antenne active sans intervention de maintenance ; agilité des formes d'onde permettant d'obtenir des images à ouverture de synthèse (SAR) de grande résolution et d'augmenter la résistance du radar au brouillage ».

Dassault Aviation est en négociations exclusives en Inde (126 appareils), négocie les derniers détails de son offre avec les Emirats arabes unis (60), a de très bonnes chances de vendre le Rafale au Brésil (36) et au Qatar (entre 12 et 36), et à un degré moindre en Malaisie.
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Re: Il était une fois... le Rafale à l'export

Message non lu par brian norris »

Sauf qu'il me semble que l'épisode du rafale contre le F22 était un exercice en condition "dégradée" qui si je me souviens bien restreignait l'utilisation des radars des avions. Donc le radar AESA du F22 n'est pas rentré en compte dans le combat qui fut quand même bien moins dominé par le F22 qu'attendu. A vérifier ...
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Re: Il était une fois... le Rafale à l'export

Message non lu par Everett »

Vers de nouveaux horizons ?

Enfin ! Même si ce n'était pas un secret pour personne, cette annonce officielle pourrait offrir un avenir plus radieux au chasseur omnirôle...

Les CV-STOBAR : accessibles !















Le Rafale Marine compatible avec les porte-avions dotés de tremplin


Image
Rafale Marine sur le porte-avions Charles de Gaulle
crédits : MARINE NATIONALE

26/06/2012

Voilà qui peut donner à l'avion de combat français de nouvelles perspectives à l'exportation. A l'issue d'études et de simulations, les ingénieurs de Dassault Aviation ont déterminé que le Rafale Marine serait capable de décoller de porte-avions dépourvus de catapultes mais dotés d'un tremplin. Pour cela, aucune modification de structure ne serait nécessaire par rapport aux Rafale de l'aéronautique navale française, mis en oeuvre depuis le Charles de Gaulle au moyen de catapultes. Pour le recueil de l'avion, une piste oblique avec des brins d'arrêt est toutefois nécessaire. Pour l'heure, seules la Russie, la Chine et l'Inde disposent, ou vont disposer, de porte-avions avec tremplin et brins d'arrêt. Si pour les deux premiers pays, l'acquisition de Rafale Marine est exclue, il s'agit en revanche d'une nouvelle possibilité pour l'Inde. Cette dernière a, pour le moment, prévu de doter ses deux nouveaux porte-avions, les Vikramaditya et Vikrant, de MiG-29K russes. Mais New Delhi est aussi en phase de négociations exclusives avec Dassault Aviation pour l'achat de Rafale destinés à ses forces aériennes. Le contrat, qui pourrait être signé dans les mois qui viennent, ne comprend pas d'avions navalisés. Mais si l'Inde le souhaite, elle pourra disposer d'une alternative au MiG-29K, avec l'avantage d'homogénéiser sa future flotte aérienne. Pour le moment, aucune demande n'a été formulée en ce sens, mais l'option existe techniquement, ce qui est bon à savoir.

Image
Le Vikramaditya est actuellement en essais (© INDIAN DEFENSE NEWS)

Image
Le MiG-29K russe (© DROITS RESERVES)

Image
Rafale à l'appontage sur la poste oblique du CDG (© : MARINE NATIONALE)

En dehors de l'Inde, la capacité du Rafale Marine à décoller sur un pont s'achevant par un tremplin pourrait, dans les prochaines années, intéresser d'autres pays, comme le Brésil, qui souhaite se doter à terme de deux nouveaux porte-avions et ne serait, ainsi, pas obligé d'opter pour des bâtiments à catapultes. Ce, alors que le Rafale est déjà proposé pour moderniser la force aérienne brésilienne.
Dans l'absolu, tout porte-avions ou porte-aéronefs disposant d'un tremplin et étant suffisamment large pour accueillir une piste oblique pourrait, pourrait être concerné. Le point technique le plus critique porte sur les espaces disponibles sous le pont d'envol pour accueillir la machinerie des presses de frein, liées aux brins d'arrêts. Les nouveaux porte-avions britanniques peuvent en être équipés, mais c'est en revanche moins évident pour le Cavour italien, qui nécessiterait probablement de lourds travaux. Pour le moment, ces bâtiments de la Royal Navy et de la Marina militare doivent mettre en oeuvre des avions à décollage court et appontage vertical F-35B. Mais ce programme accuse déjà beaucoup de retard et d'importants surcoûts, alors même que le F-35 entre tout juste dans la phase de développement de ses systèmes, considérée généralement comme la plus complexe d'un programme aéronautique.
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Re: Il était une fois... le Rafale à l'export

Message non lu par Rufus Shinra »

Hé hé, je le vois sur tous les forums, cet article... Reste à voir quelle quantité de munitions et de carburant il peut embarquer dans ce type de situation, ce bestiau. Parce que s'il est limité à deux paires de MICA et un demi-plein, c'est une chose, mais s'il peut prendre un AM-39 ou un Scalp, ça change toute la donne. Reste à voir, bien sûr, comment nos amis italiens et espagnols prendront l'info. Enfin, comme pour toute info qui met le Pigeon dans l'embarras... yay.

Et, non, je n'ai actuellement pas d'images de MLP concernant le Rafale ou le Pigeon illustrant à merveille mon opinion sur cette information. Je sais, c'est tragique et inattendu, mais c'est la triste réalité.

(j'ai par contre des images avec des F-22, des A-10, des F-15 et des F-16)
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Re: Il était une fois... le Rafale à l'export

Message non lu par Everett »

Même si ce serait couru d'avance, l'annonce potentiellement officielle serait une excellente nouvelle pour notre Industrie... et le déficit budgétaire pour le coup !

Dassault Aviation : La production du Rafale indien serait majoritairement française
Vendredi 24 août 2012 à 10:15

Image

(Tradingsat.com) - Les 126 Rafales commandés par l'Inde pourraient être largement produits en France, rapporte L'Usine Nouvelle, en raison de la complexité technologique de la production des équipements électroniques de ces avions de chasses.

Si l'on sait que les 18 premiers appareils seront fabriqués en France, l'organisation de la production en Inde pour les 108 autres était une inconnue. Or d'après le journal, des sources proches du dossier estiment que plus de 50% de la production serait assuré par des entreprises françaises, une bonne nouvelle pour ces dernières. L'électronicien Thales reste en particulier le mieux qualifié pour produire des sous-ensembles complexes des appareils tel que le radar à antennes actives.

Les équipes de Dassault Aviation sont actuellement en pleines négociations avec le ministère de la défense indien pour boucler le contrat, toujours en suspens depuis la sélection de l'avionneur français en février comme partenaire exclusif de l'Inde pour la fourniture de 126 avions de chasses. A l'issue d'un appel d'offres colossal de 12 milliards de dollars, le groupe français avait en effet réussi à se distinguer de ses concurrents – Eurofighter en première ligne- en proposant l'offre la moins chère. Le Rafale a certes été sélectionné, mais le contrat n'est pas physiquement signé.

Les négociations engagées s'annoncent d'ailleurs très longues, en raison d'aspects juridiques, commerciaux et techniques délicats.
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Re: Il était une fois... le Rafale à l'export

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CITATION Le Rafale en zone de turbulences

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La vente des Rafale à l’Inde annoncée avec fracas en janvier dernier s’avère un parcours semé d’embûches. Il est vrai que l’enjeu justifiait de crier victoire puisque vingt ans après son lancement, l’avion de combat fabriqué par Dassault Aviation, Thales et Safran — le team Rafale — remportait ainsi son premier contrat à l’exportation. Une gigantesque commande de 126 appareils d’un montant 9,2 Mds €.

La procédure en est à sa deuxième étape : après avoir remporté l’appel d’offres en raison de son prix très compétitif (phase L1), Dassault et ses partenaires en sont aujourd’hui à la « phase des négociations exclusives », destinée à détailler les exigences indiennes en matière de profil de l’avion, de transfert de technologies et de contreparties commerciales. Or, selon nos informations, de multiples obstacles retardent les négociations. Voire forceront les deux parties à reprendre le processus à zéro.

Dernier tir de barrage en date. Il est parti d’Inde en juillet dernier et succède à une première plainte déposée en mars par un député indien, mais qui n’a pas abouti. Cette fois-ci, deux experts indépendants du Contract Negociation Commitee, la très officielle commission qui, en Inde, gère la phase des négociations exclusives, ont remis en cause la procédure au terme de laquelle l’offre du team Rafale a été jugée comme la meilleure financièrement, face au consortium européen Eurofighter, mené notamment par les Anglais et les Allemands.

Selon des propos rapportés par un journaliste d’un quotidien indien, le gouvernement indien aurait alors répondu qu’il était « décidé à repasser l’intégralité du processus, appel d’offres compris, au peigne fin une fois la négociation exclusive arrivée à son terme ». Une position confirmée par A.K. Antony, le ministre de la Défense indien, qui a souligné que son gouvernement n’hésiterait pas à dénoncer le contrat à quelque étape que ce soit si le processus d’attribution s’avère avoir été vicié. Pas question en effet pour les Indiens, qui ont fait de ce contrat le « Mother Deal », la mère de tous les contrats, de se permettre la moindre erreur.

Il n’en fallait pas plus pour que la Russie et l’Allemagne se réinvitent dans le jeu. « Nous disposons d’informations selon lesquelles un nouvel appel d’offres est dans l’air », déclarait, il y a quelques jours, Vyacheslav Dzirkaln, directeur adjoint de l’Agence de coopération militaire russe, alors que Moscou entamait une phase de recherche et développement sur un futur avion de chasse indo-russe.

Même déclarations déstabilisantes en Allemagne, où Andreas Schockenoff, député CDU proche d’Angela Merkel, affirmait : « Les constructeurs de l’Eurofighter travaillent sur une offre et c’est un sujet de négociations entre le consortium européen et le gouvernement indien. »

Officiellement, la France et l’Inde se veulent rassurantes. « Les négociations exclusives suivent leur cours normalement », soulignait, le 26 juillet, Charles Edelstenne, PDG de Dassault Aviation. Même ton rassurant en Inde. « Je suis sûr que notre gouvernement a procédé aux analyses technologiques et financières avec la plus grande rigueur. Les négociations avancent avec succès », précise Rakesh Sood, l’ambassadeur d’Inde en France. Les uns et les autres reconnaissent cependant que les discussions sont complexes, chaque partie défendant ses intérêts au plus près.
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Re: Il était une fois... le Rafale à l'export

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L'Inde pourrait commander jusqu'à 189 Rafale !


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Le Monde — 17.01.2013 à 13h54

L'Inde pourrait commander jusqu'à 189 avions de combat français Rafale à Dassault Aviation, 63 de plus que les 126 en négociation, ont indiqué jeudi 17 janvier des sources proches des discussions. Cette perspective aurait été évoquée lors de la visite du ministre des affaires étrangères indien, Salman Khurshid, à Paris la semaine dernière, alors que le Rafale était engagé dans des opérations de guerre au Mali.
"Il y a une option pour l'achat de 63 appareils supplémentaires pour lesquels un contrat séparé devrait être signé. Actuellement, le contrat en négociation porte sur 126 avions", a déclaré une source proche des pourparlers.

Mais "on parle aussi de la suite", y compris de tranches de commande supplémentaires, a ajouté une autre source. L'achat de 126 Rafale a été évalué à 12 milliards de dollars par la presse indienne. Une commande supplémentaire pourrait porter le total à 18 milliards de dollars (13 milliards d'euros), bien que le montant dépende de l'issue de négociations se déroulant dans le plus grand secret.


TRANSFERT DE TECHNOLOGIES

En janvier 2012, l'Inde avait préféré le Rafale au Typhoon, construit par le consortium Eurofighter formé des groupes britannique BAE Systems, européen EADS et italien Finmeccanica, pour équiper son armée de l'air. Dassault et le ministère de la défense indien poursuivent des discussions pour finaliser le contrat dans les prochains mois.

Les 18 premiers Rafale seront construits en France, les 108 suivants seront assemblés en Inde par Hindustan Aeronautics, champion de l'aéronautique indienne que New Delhi a choisi comme maître d'œuvre.


"Le premier appareil sera livré trois ans après la signature du contrat", a déclaré jeudi une des mêmes sources. "Cela correspond au délai nécessaire pour la chaîne de production, l'armée indienne ayant besoin d'abord d'appareils biplace, alors que Dassault comme les autres constructeurs produisent actuellement des monoplaces", a expliqué un expert de l'industrie.

CITATION François Hollande relance le Rafale aux Emirats Arabes Unis

La Tribune (15/1/2013)

Lors de sa visite à Dubaï, la France a relancé le Rafale à Abu Dhabi en vue d'une vente de 60 avions de combat. François Hollande et le président des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane, ont évoqué le Rafale lors de leurs discussions.


"Une question de prix". La vente d'avions de combat Rafale aux Emirats arabes unis (EAU) n'est qu'une "question de prix", a estimé ce mardi François Hollande au cours d'un voyage à Dubaï. "Nous pensons que c'est un très bon avion, je n'ose pas dire que l'expérience l'a démontré, mais c'est pourtant le cas, aussi bien en Libye que même sur le théâtre malien", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse. "Nous pensons que c'est une technologie exceptionnelle, nous l'avons dit à nos amis émiriens. Ils ne le contestent pas d'ailleurs. Après, c'est une question de prix", a-t-il précisé. "Mais ce n'est pas le président de la République française qui fixe le prix des avions. Donc cela obéit à des logiques de discussions, de négociations." François Hollande a également demandé au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de revenir aux Emirats arabes unis pour poursuivre les discussions.

Des négociations freinées

Fin 2011, les négociations portant sur la vente de 60 Rafale à Abu Dhabi avaient pris un coup de froid, les Emiriens avaient jugé "non compétitive et irréalisable" l'offre de l'avionneur tricolore, qui avait focalisé la colère de Cheikh Mohammed Bin Zayed Al-Nahyan, le prince héritier et ministre de la défense d'Abou Dabi. Les liens entre Abu Dhabi et Paris n'ont jamais été coupés mais la campagne présidentielle française, puis l'arrivée au pouvoir d'une nouvelle équipe dirigeante a freiné considérablement les discussions. Surtout, Abu Dhabi, débarrassé de la pression considérable de Nicolas Sarkozy pour une signature de ce contrat, n'était plus aussi pressé de s'offrir de nouveaux avions de combat. Non pas qu'ils n'étaient plus intéressés par le rafale mais leur besoin opérationnel n'est pas à court terme. "C'était une campagne politique orchestrée par Nicolas Sarkozy et non pas à l'initiative des industriels", rappelle un observateur. D'où un décalage entre la volonté du client et la propositions de Paris... qui a d'ailleurs raté le coche en ne liant pas la construction de la base française aux Emirats à l'achat des avions de combat par Abu Dhabi. "Est-ce maintenant trop tard?", s'interroge un industriel. Possible. "Avec le temps, on oublie les cadeaux qui ont été faits", poursuit-il.

L'Eurofighter en piste

Pour montrer son courroux vis-à-vis de Dassault Aviation, Cheikh Mohammed Bin Zayed Al-Nahyan avait mis fin 2011 dans les pattes du Rafale, l'Eurofighter. Sans pour autant arrêter les négociations avec Dassault Aviation. Au grand dam des Britanniques et du Premier ministre, David Cameron, qui a pourtant tout essayé pour torpiller définitivement l'offre française lors de son passage aux Emirats en novembre dernier.
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Vers un nouveau report du contrat Rafale en Inde


18/01/2013 à 17:03 | Air et Cosmos

Selon une source proche du dossier, la signature du contrat MMRCA (medium multi role combat aircraft) pour l’achat de 126 Rafale par l’Inde sera repoussé d’au moins trois mois. En cause : la complexité des contrats de licence qu’il faut mettre en place pour assurer les offsets industriels.

Au lieu d’être conclu avant le mois de mars, fin de l’année fiscale en Inde, le « contrat du siècle » glisserait vers la fin du mois de juin, voire un peu au-delà.

Ce report de signature est dû aux lourdes compensations industrielles (offsets) prévues par le contrat, la loi indienne imposant que 50 % de la valeur du contrat soit sous-traité à l’industrie indienne, soit 5 à 6 milliards d’euros d’offsets. Selon le schéma prévu, 108 des 126 Rafale seront fabriqués et assemblés en Inde, par l’industrie locale avec en chef de file Hindustan Aeronautics Ltd (HAL), le leader indien de l’aéronautique.

Les offsets impliquent de signer plusieurs contrats de licence de fabrication, qui sont très compliqués à rédiger. Français et Indiens doivent également s’entendre sur des prix de cession de ces licences, ce qui n’est visiblement pas simple.

Par ailleurs, la possibilité d’inclure un « batch » supplémentaire de 63 avions, qui était prévue dès les débuts du programme MMRCA, ne simplifie pas le dossier.

Ce report n’est pas grave en soi : les élections générales en Inde ne sont pas prévues avant 2014. Mais il ne faudrait pas trop s’en rapprocher car les périodes électorales sont rarement favorables à la signature de ce type de contrat. Dassault en a fait l’amère expérience au Brésil quand ce pays, qui veut moderniser ses forces aériennes, a changé de président.
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Décidément ...
Et pourtant c'est pas faute de tenter de le vendre. Dernièrement on en fait bien la pub au Mali ...
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
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Re: Il était une fois... le Rafale à l'export

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Alors que le Rafale connaît de nouveau un regain d'intrêt de la part des EAU, voici un petit article de La Tribune, datant de l'année dernière et qui met en avant tous les avantages de l'avion et les qualités non négligeables de ses instruments de bord, à commencer par son radar !




Le radar RBE2, l'arme fatale du Rafale à l'export


La Tribune | 02/10/2012, 17:33

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Dassault Aviation et Thales ont livré mardi à la direction générale de l'armement (DGA) le Rafale C137, le premier chasseur européen doté d'un radar à antenne active, le fameux RBE2 AESA. Ce radar va accroître les chances de l'avion de combat à l'export.


Dassault Aviation et Thales ont livré mardi à la direction générale de l'armement (DGA) le Rafale C137, le premier chasseur européen doté d'un radar à antenne active, le fameux RBE2 AESA (Active Electronically Scanned Array). C'est l'un des plus beaux succès technologiques de l'aéronautique militaire française de ces dernières années à mettre au crédit de Thales et de Dassault Aviation. Le RBE2 AESA va très fortement augmenter les performances opérationnelles de l'avion de combat tricolore, qui rivalise déjà avec les meilleurs appareils, y compris américains.

Ce radar va procurer à l'avion de nombreux avantages, parmi lesquels : une portée augmentée, compatible avec la détection de cibles à signature réduite et avec la pleine utilisation de nouveaux armements tels que le missile air-air Meteor; une fiabilité accrue, (cel permet d'espacer les interventions de maintenance) avec un effet positif direct sur le coût de maintien en condition opérationnelle ; des formes d'ondes plus agiles, capables de générer des images à ouverture de synthèse (SAR). Et surtout le RBE2 AESA va apporter indéniablement un plus au Rafale à l'export.

Le Rafale est déjà craint par les Etats-Unis

Sans le radar RBE2 AESA, le Rafale avait notamment tenu tête fin 2009 lors d'un exercice international, baptisé Air tactical leadership Course (ATLC) aux Emirats arabes unis, au Raptor F-22 de Lockheed Martin, qui est l'actuelle référence dans l'aviation de combat. En six combats, le Rafale n'a été "shooté" qu'une seule fois pour cinq matches nuls. En combat aérien, le RBE2 AESA est capable de poursuivre 40 avions et d'en engager 8 en même temps. Le balayage électronique permet d'assurer simultanément le suivi du terrain et la détection de cibles terrestres ou navales C'est ce qui se fait de mieux en Europe, y compris en Russie, qui n'a pas encore développé ce radar.

A l'export, Dassault Aviation est en négociations exclusives en Inde (126 appareils), les négociations pourraient s'achever avant la fin du mois de mars 2013. L'avionneur négocie également avec les Emirats arabes unis (60), a de bonnes chances de vendre le Rafale au Brésil (36) et au Qatar (entre 12 et 36), et à un degré moindre en Malaisie.
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No comment...


Le Gripen de Saab s'impose au Brésil face au Rafale

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18/12/2013 à 21:33 | Par Guillaume Steuer (AC)


Brasilia vient de mettre fin à plus de dix années de suspense : la force aérienne brésilienne (FAB) vient officiellement d'annoncer son entrée en négociations exclusives avec l'avionneur suédois Saab pour l'achat du Gripen NG afin de rénover son parc d'avions de combat. La nouvelle a été annoncée par le ministre de la Défense Celso Amorim à l'occasion d'une conférence de presse qui s'est tenue ce soir.

Joint par téléphone, Saab n'a pas souhaité commenter l'information pour le moment.

Le petit monoréacteur de combat était opposé au F/A-18E/F Super Hornet de Boeing et au Rafale de Dassault dans le cadre de cet appel d'offres baptisé F-X2. Cette compétition avait été lancée, annulée puis ressuscité à plusieurs reprises et sous différentes formes depuis le début des années 2000.

A plusieurs reprises depuis 2007, des représentants de l'avionneur brésilien Embraer s'étaient discrètement déclarés favorables au Gripen suédois, arguant que la société pourrait prendre part de façon plus étroite aux futurs développements du Gripen qu'à celui de ses compétiteurs.

Sans ce succès export, le Super Hornet de Boeing est encore plus menacé d'un arrêt pur et simple de sa chaîne de production, faute de commandes supplémentaires de la part de l'US Navy. Pour le Rafale, qui connaît là un nouveau revers à l'international, la situation est sur le papier moins dramatique puisque l'espoir de sécuriser un contrat indien en 2014 ou 2015 reste réel.
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Re: Il était une fois... le Rafale à l'export

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Fallait pas revenir dans l'Otan. Et surtout, il fallait pas fermer la chaine du Mirage 2000. Ou alors prévoir une version du rafale monoréacteur. C'est ce qui dissuade beaucoup de pays.
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
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