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l'enfanteuse
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Message non lu par l'enfanteuse »

Voici ma nouvelle fanfic. J'ai hésité pas mal avant de vous la soumêtre car elle relève un peu du délire ;) et certains chapitres seront peut-être ( surement) incohérent du point de vue technologique. m'enfin, c'est vous qui jugerez...
Elle se situe fin Saison deux, juste après "La tombe", mais ce n'est pas une suite.
inutile donc de vous farcir ma dernière fic si vous n'accrochez pas.
Le prologue est simple, le délire suivra dès le chapitre un.
bon courage. :P


AUTRES

PROLOGUE

Atlantis sommeille en cette chaude après midi d’été. Pour une fois, le calme règne sur la cité.
Le docteur Elisabeth Weir travaille d’arrache pied sur un texte récemment trouvé dans la base de donnée des Anciens. La traduction, particulièrement difficile, est un challenge pour une linguiste telle que le docteur Weir.

***

Cela fait trois semaines qu’Elisabeth tente de percer l’énigme. Elle se souvient de cette étonnante découverte.
Le docteur McKay était très excité lorsque ce texte est tombé entre ses mains, accidentellement, comme par magie.
Excité mais surtout très intrigué.

_« Docteur Weir, venez voir ce que je viens de dégoter !
_De quoi s’agit-il Rodney ?
_Je faisais une recherche sur les différentes techniques de déstructurations et reconstructions moléculaires quand ce texte est apparu. Mon ancien est sommaire mais je sais reconnaître les coordonnées galactiques d’une planète. Pourriez-vous traduire le texte qui l’accompagne ?
J’aimerai bien savoir pourquoi ce document a surgit, comme ça, au milieu de mes différents calculs.
_Moi aussi Rodney, j’aimerai savoir de quoi il s’agit. Les Anciens ne faisaient rien au hasard. Si ces coordonnées étaient cachées, c’est qu’il y a une raison. Quand à savoir pourquoi là et maintenant…
Montrez-moi tout ça. »


Après de sommaires vérifications, il était clair que cette planète n’était répertoriée sur aucune carte en possession des terriens. Chose plus étrange encore, elle n’apparaissait pas sur la carte holographique d’Atlantis.
Les mystérieuses coordonnées avaient été programmées dans la porte des étoiles. Le vortex s’était ouvert, sans difficulté apparente, et le MALP envoyé en reconnaissance avait pu fournit quelques renseignements sans grand intérêt.
Oxygène en quantité suffisante, air parfaitement viable et possédant peu d’allergène. Cette dernière donnée ayant été expressément demandée par le docteur McKay.
Elisabeth sourit à cette évocation.
L’environnement au-delà de la porte des étoiles se résumait à une végétation de type jungle. Rien de bien palpitant de prime abord.
Les images étaient nettes malgré une faible luminosité. Aucun signe évident d’une quelconque présence vivante, du moins à proximité immédiate de la porte.
Bien sur, le colonel Sheppard avait manifesté de l’impatience et trépignait de ne pas encore avoir franchit la porte vers la destination inconnue.
Elisabeth se voulait plus prudente. A maintes reprises l’équipe avait du affronter de surprenants dangers. Inutile donc, de se jeter tête la première dans l’inconnu et l’imprévisible.

***

La chaleur est étouffante. Elisabeth s’essuie le front d’un revers de la main.
Une voie chaude la tire hors de sa torpeur.
_« Je peux entrer ? »
La tête du colonel Sheppard apparaît dans l’encadrement de la porte.
Bien qu’ayant un bureau presque exclusivement vitré, Elisabeth n’a pas vu venir l’intrus et sursaute en entendant sa voix.
_« Sheppard ?!
Excusez moi j’étais concentrée sur ce texte.
_Est-ce que vous en savez davantage ?
_Non, enfin oui, un peu.
Il semble que les Anciens aient laissé quelque chose de précieux sur cette planète. Il n’y a aucune indication quand à la nature du « trésor », mais il précise que seuls les initiés pourront y avoir accès. En d’autre terme, je suppose qu’il faut être un Ancien ou posséder le gène ATA.
_Cette planète a donc pour but de cacher ou protéger quelque chose qui avait de la valeur pour eux et donc a fortiori pour nous ?
_Oui, mais ce texte est aussi assortit d’une mise en garde que je ne comprend pas.
_Pourquoi, vous n’arrivez pas à la traduire ?
_Non, vous ne m’avez pas comprise. Je l’ai traduite, mais je n’en comprends pas le sens. Elle parle de spiritualité et d’abandon de corps. Peut être une forme d’ascension. C’est la première fois que l’élévation de leur âme est perçue comme potentiellement dangereuse, c’est surprenant.
Tenez, ce passage en particulier.

Et quand la bête qui sommeille en nous surgit
L’esprit se cache, attendant son heure
Pour monter vers les cieux promis
Dans l’ascension ou dans la peur.[/font]
Un autre passage traduit également la menace.

Le danger est dans le corps abandonné
Oublié de l’autre côté
L’esprit s’il n’est pas monté
De sa moitié restera privé.[/font]

_C’est assez angoissant, c’est vrai".
Sheppard plonge son regard dans celui d'Elisabeth.
_"Elisabeth, nous savons tous que le danger peut survenir à tout moment, même ici dans la cité. Ignorer cette mise en garde serait inconscient, mais ne pas chercher à découvrir ce qui se cache sur cette planète serait le déni de tout ce en quoi nous croyons et nous espérons. Il y a peut être de l’autre côté de cette porte des renseignements capitaux.
Il faut aller voir sur place de quoi il s’agit. Imaginez que ce soit un E2PZ ou une arme …
_John, vous savez aussi bien que moi qu’il n’en est rien. Les Anciens n’avaient pas d’armes, sinon ils l’auraient utilisée contre la menace wraith.
_Ce n’est peut être qu’un prototype, une arme inachevée… Elisabeth, quelque soit ce que cachaient les Anciens sur cette planète, il nous faut le découvrir. »


Le colonel est visiblement enchanté à la perspective de quitter la chaleur caniculaire de la cité pour aller à l’aventure.
Le docteur Weir est bien moins emballée par cette exploration. Elle tente de calmer l'exitatuion naissante du militaire.
_« Je m’en voudrais de doucher votre entrain colonel, mais je vous ferais remarquer que la dernière planète que vous avez exploré c’est finalement révélée... comment dire... particulièrement sombre et dangereuse. »

John pose sa main sur son épaule encore douloureuse et frémit à l’évocation de son périple souterrain. faisant mine de rien il poursuit son plaidoyer.
_« Je vous assure que nous serons prudent. Juste une petite expédition de reconnaissance, sans aucune prise de risque. Je vous promets que nous ne resterons que quelques heures. Le temps de voir s’il existe des traces laissées par les Anciens. Au moins, cette fois-ci, nous savons qu’il y a un danger. Nous n’en serons que plus prudent. »

Elisabeth lâche les feuillets qu’elle tenait en main depuis le début de la conversation. Elle se laisse aller sur son fauteuil.
_« De toute façon, je n’ai guère le choix. La Terre et tout particulièrement le comité international partagent votre impatience.
Bon, je vous donne trois heures. Vous délimitez un périmètre de sécurité et vous ne vous éloignez pas de la porte. John, il faudra être très prudent.
_Nous le serons Elisabeth.
_Je pense que les dès sont jetés.

Le docteur Weir reprend son rôle de chef d' Atlantif et un ton plus directif.
_"Préparez votre équipe colonel Sheppard ! »

***

McKay rejoint Sheppard, Teyla et Ronon devant la porte des étoiles d’Atlantis. Il semble essouflé et halète entre les mots.
_« Désolé pour... ce retard. Je voulais vérifiez une dernière fois... les données recueillis par le ...MALP.
_Et elles vous conviennent Rodney?
_Oui colonel.
_Alors reprennez votre souffle et en route. »


John Sheppard jette un regard sur le balcon du centre de contrôle. Le docteur Weir lui adresse un signe de la main, auquel il répond avec un grand sourire.
_« Ne vous inquiétez pas docteur Weir, nous ne serons absents que quelques heures.»
Sheppard ajoute avec un clin d’œil malicieux.
_« Vous n’aurez même pas le temps de profiter de notre absence. »
Elisabeth lui rend son sourire, mais sans grande conviction.
Quelque chose cloche, quelque chose ne va pas, mais elle ne saurait dire de quoi il s’agit. Intuition féminine diront certain. Elisabeth est trop cartésienne pour se laisser ainsi aller à de simples impressions. Il y a cependant dans le texte ancien des termes et des allusions inaccoutumées de la part de ce peuple pacifique et d’habitude si prudent.
Le docteur Weir ravale son angoisse et son malaise naissant pour accompagner du regard l’équipe qui pénètre l’horizon bleuté de la porte d’Atlantis.

John, Teyla et Rodney traversent ensemble la porte des étoiles. Ronon est un pas derrière eux.
A peine a-t-il commencé à franchir la porte qu’une alarme se déclenche.
Ronon retire précipitamment son pied et se tourne vers le docteur Weir.
_« Que se passe-t-il ? »
L’un des techniciens du centre de contrôle s’affole.
_« Docteur Weir, un bouclier s’est levé !"
Elisabeth se précipite dans lae centre de controle.
_"Qui l’a déclenché ! »
Le technicien regarde Elisabeth avec détresse.
_« C’est nous docteur Weir.
C’est la cité qui a levé ce bouclier. J’ignorais jusqu’à son existence. Ce doit être une sécurité créée par les Anciens. »


Au même instant le vortex s’agite de nouveau. Ronon s’en éloigne juste au moment où Sheppard, Teyla et McKay sont réexpédiés sur Atlantis.
Leurs corps sont éjectés avec violence et s’étalent mollement sur le seuil. L’activation de la porte s’arrête, plongeant la cité dans le silence.
Ronon s’approche des trois corps puis lève le regard vers Elisabeth.
_« Ils ne respirent plus !
-Docteur Beckett nous avons un code bleu à la porte des étoiles ! »

Spoiler
bon, ils ne vont pas mourir si vite sinon, on pourrait déjà dire fin! :lol:
Dernière modification par l'enfanteuse le 08 oct. 2006, 17:38, modifié 1 fois.
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Re: [fanfic] AUTRES

Message non lu par Thor Metz »

Bon fanfic mais un conseil quand tu fais parler les personnages mets leur nom devant leurs paroles ainsi on sait qui ils ont et il faut que tu revoie ta ponctuation

Sinon c'est pas mal
General Landry
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Message non lu par General Landry »

C'est bien mais pour dire quelque chose de plus il faut voir la suite , mais pour l'instant c'est bien
decra
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Re: [fanfic] AUTRES

Message non lu par decra »

CITATION Bon fanfic mais un conseil quand tu fais parler les personnages mets leur nom devant leurs paroles ainsi on sait qui ils ont et il faut que tu revoie ta ponctuation

Sinon c'est pas mal
Je suis d'accord avec Thor Metz, voyons le tournant que ton fanfic prendra...
Et que l'imagination soit avec toi :P
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Re: [fanfic] AUTRES

Message non lu par soular12 »

CITATION (Thor Metz,Lundi 02 Octobre 2006 à 20h52) Bon fanfic mais un conseil quand tu fais parler les personnages mets leur nom devant leurs paroles
Je suis d'accord avec toi mais vu que dans ce chapitre les dialogues sont court, ce n'est pas trop gênant (enfin pour l'instant ^_^ ).
Sinon, comme je te l'ai dit par MP, je trouve que ta fic est très bien surtout ce qui va suivre. Pour le style, je commence à être fan, t'écris super bien.
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Re: [fanfic] AUTRES

Message non lu par l'enfanteuse »

CITATION (Thor Metz,Lundi 02 Octobre 2006 à 19h52) Bon fanfic mais un conseil quand tu fais parler les personnages mets leur nom devant leurs paroles ainsi on sait qui ils ont et il faut que tu revoie ta ponctuation
merci pour les commentaires.
J'ai essayé d'aérer un peu et de rajouter deci dela quelques phrases d'introduction pour mieux situer le personnage qui parle. ^_^
Dans ce prologue, ce sont quasiment exclusivement des dialogues entres deux protagonistes, donc logiquement, vous ne devriez pas avoir trop de difficulté.
J'espère que ce sera plus clair, ca je n'aime pas noter les noms. Si vous ne comprennez pas c'est uniquement que je n'ai pas bien fait mon boulot :unsure: et qu'il faut remettre l'ouvrage encore et encore...
merci de m'aider à m'améliorer. :D
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Re: [fanfic] AUTRES

Message non lu par Earth99 »

Ca c'est que l'on appelle un prologue.

Effectivement, peut-être un petit peu plus aéré. Sinon franchement ça donne envie de suivre.

Sujet intéressant. Mais à mon sens t'aurai pas du mettre le spoiler à la fin. On aurai juste flipper un peu plus en attendant la suite ...

Comme dit précédemment : Que l'inspiration soit avec toi ! :rolleyes:
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Re: [fanfic] AUTRES

Message non lu par tit chaton »

C'est très interessant comme histoire les seuls problèmes sont la ponctuation et les noms ce qui est un peu embêtant pour nous les lecteurs :huh: .
Mis à part ca je la trouve vraiment sympa et j'ais hâte de lire la suite.
CITATION « Ils ne respirent plus !
Aors toi tu les a carrément tous tués :lol: non je sais c'est pas drôle mais j'aimerais bien savoir comment ils vont faire pour re-vivre..ca me semble assez étrange...
Enfin vu le nom de ta fanfic ca me fais penser aux fantômes... c'est bien ca?
Tu me fais peur...écrit la suite s'il te plaît tu m'angoisse à fond la!
Dernière modification par tit chaton le 04 oct. 2006, 17:08, modifié 1 fois.
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Re: [fanfic] AUTRES

Message non lu par l'enfanteuse »

Je vous post le chapitre un. Comme je l'avais indiqué en préface, c'est un peu :lol: du délire donc vous avez largement le droit de ne pas accrocher du tout...
Je ne note pas le nom des personnages car je n'aime pas trop ce style, mais ne croyez pas que je ne tiens pas compte de vos commentaires. :blink: Normalement je fais des phrases d'intro et quand il y a changement, je le signale toujours, donc vous devriez pas trop vous perdre. (enfin, j'espère :rolleyes: )
si vous êtes perdu, je vous envoie un mini-malp vous vous rapatrier! B)
PS: je viens de mettre en gras tous les tirets(que j'ai allongé) et guillemets, ça rend plus visible les changements dans les dialogues...Je le corrigerais sur le prologue, j'aime mieux ainsi.
bonne lecture.


Chapitre un

Corpus novum

S’extraire de la nébuleuse.
Le colonel John Sheppard émerge lentement de la pénombre. L’esprit cotonneux, il cherche à reprendre conscience de l’instant présent.
Ses paupières sont comme collées, scellées dans leur immobilité. Difficilement, il arrive à les entrouvrir mais le malaise qui l’assaille est trop fort, trop puissant.
Un peu perdu et déboussolé, le colonel cesse de lutter pour bouger. Il tenter de remettre de l’ordre dans ses pensées.
«La porte…
On a franchit la porte vers la mystérieuse planète. Pourquoi est-ce que je ne peux pas bouger ? Où sont Teyla, McKay et Ronon ? ….
Bon, chaque chose en son temps. Respirer, d’abord respirer.»


Le colonel prend de grandes inspirations. Il sent son torse se bomber étrangement, mais l’air qui parvient à ses poumons est vivifiant. Tout doucement, avec précaution, il bouge la tête d’un côté puis de l’autre. La sensation est étrange.
Un curieux étirement de sa nuque, de son dos. Il perçoit chaque mouvement comme la découverte d’une nouvelle parcelle de son corps.
Un frisson sur son cou entraîne un petit picotement au niveau du bas de son dos. Etrange… ou plutôt…
« Etranger »
C’est le terme qui vient à l’esprit de John Sheppard quand il cherche à comprendre ce qu’il ressent.
« Dire que j’avais promit à Elisabeth d’être prudent. Je ne sais même pas ce qui s’est passé. »

John tente une nouvelle fois d’ouvrir les yeux. Des contours se dessinent devant lui. Il voit le sol d’abord. Tout près de lui, collé contre sa joue. Il est couché par terre. Son regard s’éloigne, l’accommodation est lente et curieuse, inhabituelle.
Son angle de vision est très large, plus de 250°. La porte des étoiles est justement dans cet angle qui ne devrait pas s’offrir a lui. Sheppard sent ses poils se hérisser sur tout son corps. Jamais une expression n’aura aussi bien décrit ce qu’il ressent à cet instant.
John réprime la terreur qui s’insinue en lui. Ne pas se laisser gagner par la peur. Rester maître de soit.
La porte…se concentrer sur la porte.
Elle est inactivée. Pas l’ombre d’une présence vivante. Où sont ses coéquipiers ?
John tourne la tête à la recherche de ses amis.
Vertiges et nausées.
« _ Etonnante sensation. Je ressens bizarrement mon corps.
_Normal, c’est le mien ! »


Sheppard est surprit par cette curieuse pensée qu’il vient de formuler. Son malaise s’accentue. Serait-il en proie à la folie ?
Concentrant toute son énergie, le colonel arrive à se redresser et à se mettre en appuis sur ses genoux et ses mains. Il respire calmement, se sent mieux. Plus de vertiges, plus de pensées parasites délirantes.
Sa vue s’affine. A quelque pas de lui, deux masses non définissables semblent s’agiter.
Peut-être Teyla, McKay ou Ronon. John ouvre la bouche pour appeler ses amis.
Houuuuu… »
Un cri, ou plutôt un hurlement plaintif couvre le son de sa voix.
Sans aucun doute un animal sauvage qui rode autour de lui.
Houuuuu… »
Le cri vient d’une des deux masses. Celle-ci avance vers lui. Les contours se précisent et Sheppard distingue nettement une sorte de chien. Plus vraisemblablement un loup. L’animal s’approche encore. Sheppard s’apprête à reculer quand il réalise, stupéfait, que son regard et celui de l’animal sont au même niveau.
Un loup géant ?

Le colonel recule de quelques pas puis s’arrête net.
Une idée saugrenue, complètement délirante vient de s’imposer à lui.
Sheppard se souvient qu’il ne s’est pas relevé. Il est toujours en appuie sur ses genoux et avant-bras. Cela explique cette vision étonnante à l’approche du loup.
Cette situation logique pose plus de doutes et d’angoisses qu’elle ne rassure le colonel.
Comment se fait-il qu’il ait réussit à reculer dans cette inconfortable position ?
Ses vertiges et ses nausées reviennent au galop.
Pas besoin de bouger pour que se déclenche ces malaises. Ils ne sont plus physiques. C’est l’âme de Sheppard qui vacille. C’est sa conscience qui bourdonne et s’affole.
Sheppard croit avoir deviné l’origine de ses étourdissements, de son étrange acuité visuelle et de ce drôle de picotement qui se poursuit maintenant bien au-delà de son épine dorsale.
Non, ce n’est pas possible ! »
Son esprit a formulé ainsi sa crainte et sa voix l’a porté haut et fort.
Mais ce n’est pas ces sons là que Sheppard entend. Il entend une fois encore le cri plaintif du loup…son cri !

Le second loup est tout près maintenant. Sheppard n’a plus peur. Que pourrait-il lui arrivé de pire ?
Colonel, c’est vous ? »
Derrière le hurlement, John entend les mots tels qu’ils auraient du être.
Teyla ?
_Colonel, je suis soulagée de vous entendre…et de vous comprendre.
_C’est une conversation surréaliste. Est-ce que vous entendez ces hurlements ?
_Bien sur. Ces hurlements, comme vous dites, c’est nous qui les émettons. »

Teyla et Sheppard se regardent droit dans les yeux. Des yeux sombres et noirs comme la nuit. Ils découvrent dans le regard de l’autre, la crainte qu’ils s’inspirent mutuellement.
Le silence semble durer une éternité.
Sheppard rompt le premier le lien invisible qui le liait à Teyla. Il s’assoit sur son train arrière. Lentement Sheppard porte son attention à ce qu’il peut voir de son propre corps.
Teyla se « couche » à ses pieds.
Colonel, savez-vous ce qui s’est passé ?
_Quelle horreur !!! Colonel est un mot affreux en langage loup !
Pitié appeler moi John, ça écorche moins les oreilles et puis franchement colonel, pour un loup, c’est ridicule !
_Ok John.
_Et puis levez vous. Qu’est ce que vous faite allongée sur mes pieds ?
_Heu…Je n’en sais rien, je suppose qu’il y a en nous une part de l’animal.
_Oh non, c’est vraiment un cauchemar ! »


Sheppard ne prête pas attention à la deuxième masse qui avance subrepticement vers lui.
Colonel ?
_Non, ça suffit, je ne veux plus entendre ce son. McKay est-ce que c’est vous ?
_Qui voulez-vous que ce soit ?
_Et Ronon ? Où est-il ?
_Il était derrière nous, lorsque nous avons franchit la porte. Il a sans aucun doute vu ce qui nous est arrivés. Il aura donc préféré rester sur Atlantis. Franchement j’échangerai bien ma place avec la sienne.
_ Et que nous est-il arrivés selon vous McKay ?
_A première vu, je dirais que nous nous sommes transformés en loup.
_Merci Sherlock Holmes ! Et avez-vous une idée de la façon dont cela c’est produit et surtout, surtout…COMMENT redevenir NORMAL ?!! »


McKay ne répond pas et s’éloigne en trottinant vers la porte. Il en fait le tour à deux reprises puis s’arrête à côté de la console de commande. Il la renifle, pousse un petit cri et marque délicatement son territoire.
Sheppard furieux fonce sur lui et le bouscule avec violence.
Mais qu’est ce que vous faites idiot ? Vous êtes un homme, pas un loup !
_Désolé, je n’ai pas réfléchit. J’ai senti votre odeur sur la console et naturellement j’ai…
_Je sais très bien ce que vous avez fait. Epargnez nous les détails. »

Sheppard regarde le loup-McKay avec incrédulité puis réalise soudain l’étrangeté des propos de ce dernier.
Comment ça mon odeur ?
_Oui, il suffit de renifler un peu partout autour de la porte et vous constaterez que vous avez marqué votre territoire partout ici ! »


McKay et Teyla regardent Sheppard avec pitié.
Celui-ci paraît complètement perdu.
Mais c’est du délire ! Je n’ai pas bougé d’ici ! A moins que…
_A moins que quoi col… John ? »
Même dans le hurlement de McKay, le sarcasme est perceptible.
A moins que ce ne soit pas moi, enfin pas vraiment.
Rodney, vous avez supposé que nous nous étions transformés en loup ? Et si ce n’était pas le cas. Si nous avions été transférés dans le corps d’un loup déjà existant.
_Oui, au point où nous en sommes, tout est possible. Mais que seraient devenus nos corps ?
_Oh non…. »

Sheppard se laisse tombé sur le flanc. La queue entre les pattes arrière et les oreilles légèrement recourbées, il pousse un petit hurlement.
Le poème des Anciens nous mettait en garde de ne pas oublier nos corps de l’autre côté. »
Teyla s’approche doucement de John-le-loup. Son cri est chaud aux oreilles de Sheppard. Elle le questionne sur le poème.
Qu’est ce que le poème disait d’autre, John?
_Le danger est dans le corps abandonné,…Oublié de l’autre côté,… L’esprit s’il n’est pas monté,… De sa moitié restera privé. »

Teyla secoue tendrement la nuque de Sheppard du bout de sa truffe.
John, il faut agir. Si nous restons la sans rien faire, il est évident que nous serons coincés dans ces corps pour toujours. Je pense que ni vous, ni moi, ni McKay n’avons envie de rester des loups.
A votre avis, que voulaient dire les anciens par : l’esprit s’il n’est pas monté ?
_D’après Elisabeth, ils parlaient de l’ascension. »

McKay intervient à son tour.
Ce n’est pas logique. Une fois ascensionnés, ils n’avaient que faire de leurs enveloppes charnelles. De plus, dans l’ascension le corps et l’esprit ne font qu’un. Il doit s’agir d’autre chose. »


********************************************************************


Bip… bip… bip…
Seul le bruit des scopes retentit dans l’infirmerie de la cité. Le docteur Carson Beckett est assoupi à son bureau. Un amas de paperasse en tout genre lui sert d’oreiller.
Silencieusement, Elisabeth Weir s’approche de lui. Elle pose délicatement sa main contre l’épaule de Carson.
«_Carson ?
_Hum ?
Excusez moi docteur Weir, je m’étais assoupi.»

Carson a bien du mal à émerger de son rêve. Il ouvre avec difficulté ses yeux cernés de lourdes poches sombres. Elisabeth lui laisse le temps de sortir complètement de son sommeil. Elle s’assoit auprès de lui puis le questionne sur la situation.
Il n’y a pas de problème Carson, nous sommes tous épuisés. Avez-vous de bonnes nouvelles ?
_Non, j’en suis navré. Ils sont tous les trois dans un état neurovégétatif. »

Carson réprime un sanglot, traduisant toute la fatigue et la peine qui l’assaillent en ce dur moment.
Leurs électroencéphalogrammes sont pratiquement plats. Il y a quelques influx nerveux disparates, sans aucune cohérence entre eux. Pourtant, aucun de leurs organes n’a été touché. Leurs cerveaux n’ont pas été irrigués durant le court laps de temps qu’a duré l’arrêt cardiaque. Cependant, et grâce à votre code bleu, cela n’a pas été suffisamment long pour expliquer la moindre séquelle.
Je ne m’explique pas la situation, mais elle est claire et irrévocable. Tant qu’ils restent branchés à nos machines, ils continuent de respirer et d’oxygéner leur cerveau.
Mais les faits sont là Elisabeth…
Ils sont dans un coma stade 4 dépassé. Il n’y aura pas de retour ! »


Elisabeth se laisse aller sur le dossier. Dans la pièce attenante, les trois corps reposent, comme endormis. Leurs visages sont paisibles.
Le docteur Weir se lève et doucement, presque maternellement, s’approche tour à tour des trois Atlantes.
Elle pose la main sur celle de McKay. Pas l’ombre d’une réaction. Cette main si agile sur un clavier d’ordinateur reste inerte.
Rodney… »
Juste à côté, Teyla a l’air de dormir. Ses traits sont plus reposés que jamais. Loin des tourments de son peuple, l’Athosienne semble en paix.
Elisabeth se penche vers Teyla et pose respectueusement son front contre celui de l’Athosienne.
Teyla Emmangan, fille de Tagan… »
Le docteur Weir s’éloigne de la jeune femme inconsciente et s’approche du colonel Sheppard.
Elle s’assoit sur son lit, comme si elle s’apprêtait à lui faire la conversation… Et c’est exactement ce qu’elle fait.
Beckett la regarde raconter à Sheppard les avancés dans sa traduction et les petits problèmes quotidiens qu’elle doit affronter depuis son absence.
Beckett referme la porte de l’infirmerie, laissant Elisabeth seule avec les trois corps sans âmes.
Dernière modification par l'enfanteuse le 08 oct. 2006, 17:43, modifié 1 fois.
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Re: [fanfic] AUTRES

Message non lu par General Landry »

Vivement la suite!!
Premier chapitre intéressant et on arrive bien a suivre sans que tu mettes forcément les prenoms de ceux qui parlent.
Earth99
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Re: [fanfic] AUTRES

Message non lu par Earth99 »

ouahhhhh.

Je ne trouve pas les mots ... :P
"Si nous étions seuls dans l'univers,
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Atlantrice
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Re: [fanfic] AUTRES

Message non lu par Atlantrice »

J'ai enfin eu la suite du chapitre 1,eh bien,je ne n'attends qu'une chose:la suite!J'ai vraiment hâte de savoir ce qui va se passer ^_^ Lorsque Weir fait la conversation à Shep...c'était vraiment émouvant je trouve... :(
lord Petrus
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Re: [fanfic] AUTRES

Message non lu par lord Petrus »

Un sujet audacieux, à première vue absurde, mais...
CITATION (Atlantrice) Lorsque Weir fait la conversation à Shep...c'était vraiment émouvant je trouve...
De fait, c'était profondément humain, sensible et romantique. J'ai la conviction que n'importe quel sujet, aussi improbable soit il, peut donner quelque chose d'appréciable dés lors que le talent narratif est là. Le narrateur est ce personnage qui ne dit pas son nom, avatar de l'auteur sans être vraiment lui, et qui, au delà d'une description objective des décors et péripéties, peut nous faire entrer dans une ambiance, un espace onirique. Dans ce cas précis, nous sommes invités à la danse, la danse avec les loups.
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Re: [fanfic] AUTRES

Message non lu par l'enfanteuse »

CITATION Je ne trouve pas les mots ... 
Moi aussi, ça m'arrive souvent...surtous pour cette fic :P

CITATION Un sujet audacieux, à première vue absurde, mais
C'est certain, qu'elle est un peu /beaucoup strange ma fic... mais je vous avais prévenu! ;)
CITATION J'ai la conviction que n'importe quel sujet, aussi improbable soit il, peut donner quelque chose d'appréciable dés lors que le talent narratif est là.
Suis 100% en accord avec toi... Et je prend ça comme un compliment (si ce n'est pas le cas--> :anno: )

CITATION Dans ce cas précis, nous sommes invités à la danse, la danse avec les loups.
Soit le bienvenu dans la danse. :D

B)
Dernière modification par l'enfanteuse le 07 oct. 2006, 01:10, modifié 1 fois.
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And I don't really care
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La voix éraillée de Dylan tourne en boucle dans sa tête. Spencer aussi voudrait refermer le livre, négliger le futur et laisser le temps en construction l’effleurer sans jamais l’atteindre.
Extrait d'une fanfic Criminal Minds
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Re: [fanfic] AUTRES

Message non lu par l'enfanteuse »

Chapitre deux

La meute

Une terrible odeur agresse l’odorat de Sheppard. Il se relève brusquement, bien solide sur ses quatre pattes. Le museau en alerte, John-le-loup campe dans une position d’attaque.
Vous sentez cette odeur ? »
Teyla et McKay viennent se coller à lui. McKay halète bruyamment.
Oui, ça fait un moment que je la perçois. Pourtant ce n’est que maintenant que j’en comprends le sens. Regardez vers l’ouest, à côté du rocher. »
Sheppard retroussent ses babines, exposant de belles dents pointues.
Oui, McKay, je les ai vu. Il y en a deux autres à quatre heures, et même si je ne les vois pas, mon instinct me dit qu’il y en a d’autres derrière la porte. »
Teyla s’est légèrement mise en retrait afin de mieux couvrir leurs arrières.
Mon odorat confirme votre intuition John ».

Progressivement, ce qui n’était que des yeux luisant dans la pénombre, se rapproche et sort de l’épais maquis.
Un loup, puis deux, puis une véritable meute surgit devant l’équipe de Sheppard.
L’un d’eux, plus massif et visiblement mieux nourri, se sépare du groupe et avance vers John.
Le colonel fait également un pas en avant, puis attend passivement la confrontation.
McKay, Teyla, ne bougez surtout pas. Nous sommes en sous nombre et complètement désarmés. Attendons de voir comment les choses vont se profiler. S’il m’attaque, fuyez ! Ne cherchez pas à me défendre, ce serait en vain. Sauvez votre peau. »
Malgré la situation, McKay ironise. Dans d’autres circonstances, il ferait une grimace en coin. Les babines légèrement retroussées et la langue pendante, McKay commente.
Sauver nos belles fourrures… Regardez Teyla comme mon poil est soyeux ! » Le ton mondain se transforme brutalement en un hurlement plus…Rodnesque.
Cette peau, je n’en veux pas. Alors laissez nous choisir ce qu’il convient de faire. »
Pour la première fois depuis bien longtemps (depuis toujours ?) Teyla conforte McKay dans ses idées.
Il a raison John. Je préfère mourir ici en combattant, que vivre ainsi le restant de mes jours. »
Sheppard regarde ses deux amis.
S’ils n’étaient pas loups, s’ils n’étaient pas dans cette panade d’enfer, s’ils….Ha que de si ! Inutile donc de s’apitoyer sur la situation, ni de verser dans le mélodrame.

Le grand loup gris s’arrête à un mètre de Sheppard et hume profondément l’air frais de cette matinée. L’attente semble interminable.
Brusquement, alors que Sheppard s’attendait à voir le loup lui foncer dessus, celui-ci baisse sa tête et présente son cou en un geste de soumission. Devant l’absence de réaction de l’atlante, le loup reprend une attitude de dominant avant de se présenter avec ce qui pourrait être un sourire.
-« Je suis Lupin, le chef de la meute.
Margelle, Gaslin et Myos doivent être fières d’être les hôtes des deux-pattes. De générations en générations, nous attendons votre retour et préservons le grand cercle contre les attaques des Autres.
C’est un véritable honneur de vous rencontrer enfin. »

Sheppard, sidéré tarde à prendre la parole. Lupin, se méprenant sur le sens de ce silence, reprend gêné ses explications.
Voici ma meute. Nous sommes les derniers descendants de ceux qui vous ont précédé. »
Sept autres loups sortent de leurs cachettes. Ils sont pour la plupart faméliques avec un poil terne.
Sheppard sort enfin de son mutisme.
Je m’appelle John et je suis le chef de cette heu... petite meute. Voici Teyla et Rodney.
Qui sont ceux que vous nommez ‘les Autres’ ?
-Ce sont ceux qui n’ont pas la connaissance. Ils sont sauvages et violents à notre égard. Parfois nous intégrons une de leur femelle à notre groupe afin de diversifier notre patrimoine génétique, mais cela ne fait que nous affaiblir davantage. Rare sont ceux qui comme moi, on le souvenir de ce que fut les temps anciens.
Portées après portées le savoir s’efface. Je suis issue d’une lignée pure et c’est ce qui me vaut d’être choisit comme chef de meute. Nous sommes de moins en moins nombreux à pouvoir prétendre à ce poste lourd de responsabilité. Demain, Myos et moi devions nous affronter afin de déterminer lequel serait le chef pour la prochaine génération.
Votre présence est le signe d’un renouveau. La connaissance va revenir et votre ami McKay sera en Myos un chef de grande destiné. »


Le loup quitte les humains et se poste devant la porte des étoiles.
Devons nous laisser des guetteurs ? Est-ce que d’autres « deux-pattes » vont venir ?
-Qu’est ce que des guetteurs ?
-Depuis toujours nous laissons quatre d’entre nous en poste devant la porte. Si l’un des vôtres venait à franchir le cercle, un corps lui était sacrifié. La tradition voulait que l’on attache au pied de l’anneau des prisonniers d’autres meutes. Ainsi la connaissance leurs étaient offerte, parfois de façon définitive. Ils pouvaient alors nous rejoindre et agrandir notre communauté. Cette coutume a été abandonnée il y a bien des générations. Vous ne veniez plus et les prisonniers ont fini par se rebeller et mettre en péril notre survivance…
Mais, maintenant que vous êtes de retour, nous allons pouvoir attaquer les Autres et agrandir notre meute. Combien êtes vous encore ? »

McKay est très impressionné par toutes ces révélations.
Ainsi, cela fait dix mille ans qu’ils attendent le retour des Anciens. »
Sheppard est plus intrigué par ce qui semble être leurs origines.
Qu’ont-ils voulu dire par ‘nous sommes les descendants de ceux qui vous ont précédé’ ? »

Lupin regarde les trois deux-pattes discuter ensemble. Il attend le bon moment pour intervenir.
McKay explique à Sheppard et Teyla se qu’il croit avoir compris de la situation.
J’ignore comment et pourquoi, mais des Anciens sont venus ici et ont parasité des loups. Je ne pense pas que cela soit délibéré, mais d’après ce que dit Lupin et le poème, je pense que certains d’entre eux sont restés piégés dans ces corps.
Regardez, ce sont des loups. Et pourtant, ils parlent, enfin… je dirais plutôt, ils s’expriment comme nous. On a affaire à une sorte de mutation entre l’animal, qui donne son corps, et l’Homme qui donne son esprit. »

Sheppard intervient aussitôt.
Ok, admettons. Maintenant, il faut trouver comment récupérer nos corps. Peut être qu’il suffit de repasser par la porte. »
McKay n’est pas tout à fait d’accord avec Sheppard.
Non, ce n’est pas si simple. Je pense qu’il faut d’abord trouver quel intérêt avaient les Anciens à venir ici. Découvrons le pourquoi et nous trouverons le comment. »


********************************************************************


L’infirmière termine de purger la tubulure.
Encore une perfusion inutilement gâchée. » Ses pensées moroses sont exprimées à hautes voix et ne tombent pas dans l’oreille d’un sourd. Surgissant de derrière une caisse de médicaments, le docteur Beckett rouspète la fautive.
On ne vous demande pas de commenter mes prescriptions.
-Mais, docteur… Ils n’ont quasiment aucune chance de se réveiller. Et si quand bien même, ce serai dans quel état ?
-Tant que j’ignore la cause de leur coma, je refuse de baisser les bras et d’être pessimiste. Vous continuerez donc à suivre mes prescriptions, et ce, sans râler.
-Bien docteur. »

Sur ces mots, l’infirmière sort de la salle de surveillance pour rejoindre un autre bloc. Resté seul, Beckett quitte son assurance de médecin. Il reprend son attitude habituelle : les épaules voûtées et ses yeux de chiens battus remplies de tristesse. Tout en se laissant aller contre une cloison du bloc médical, il émet un puissant soupir, digne des pires tornades terriennes.

***

Elisabeth Weir est concentrée sur son ordinateur. Cela fait des heures qu’elle butte sur la traduction du texte ancien. Elle fouille et farfouille dans tous les sens à la recherche d’une explication. Pourquoi ce poème cachait-il un tel piège ?
Elisabeth sursaute en entendant sa radio. Décidément, ces derniers temps, elle est terriblement à fleur de peau !
Docteur Weir, ici Zelenka. J’aimerais que vous me rejoigniez dans la salle de simulation. J’ai quelque chose d’extrêmement important à vous montrer.
-J’arrive Radek ! »

Joignant les gestes à la parole, Elisabeth se précipite au laboratoire.
En longeant la rampe d’accès, Elisabeth entend l’agitation qui règne entre les scientifiques. Quelques brides de discussion en Tchèques ou en Allemand parviennent à ses oreilles. Elle reconnaît l’étrange sonorité de l’accent de Zelenka. Toujours ponctué de doute et de pessimisme. A côté de lui, McKay ferait figure de joyeux luron. A l’évocation du scientifique, Elisabeth se ferme. Un sentiment d’intense lassitude la submerge. Jamais elle n’aurait pu imaginer que Rodney lui manquerait tant.
En entrant dans la grande salle noyée d’électroniques et d’instruments diverses, Elisabeth semble voir le fantôme de McKay qui s’égosille.
Mais non, ce n’est pas ça du tout ! Vous faites tout à l’envers ! Où est Zèlèn…Oh ! Il ne peut pas avoir un nom comme tout le monde celui-là ! »
Elisabeth souri.
Rodney le fantôme vient de faire tomber une feuille par terre. Une jolie scientifique japonaise se jette devant lui et lui tend respectueusement l’objet du délit. Ses yeux pétillent d’admiration et de dévotion. Rodney lui arrache le bout de papier sans même la remarquer.
Docteur Weir ? »
McKay s’évapore pour laisser la place à un Radek perplexe.
Docteur Weir, vous allez bien ?
-Oui, excusez moi Radek. Quelle était cette découverte que vous vouliez me montrer. »

Zelenka pénètre dans son laboratoire comme dans une forêt vierge dont lui seul connaît le chemin. Elisabeth le suit silencieusement.
Tout deux arrivent devant une console d’ordinateur, reliée à une batterie d’écrans et d’indicateurs divers et variés.
Radek commence à expliquer les multiples expériences auxquelles il s’est adonné. Bien qu’hermétique à toutes ces explications, Elisabeth l’écoute religieusement. Les mots pénètrent son esprit mais sans pour autant s’y imprimer. Ce n’est que lorsque le mot « bouclier » est formulé que l’attention d’Elisabeth se focalise sur le Tchèque.
…donc, on a reproduit la levée du bouclier et c’est là qu’on s’en ai rendu compte.
-Je ne comprends pas bien Radek. Qu’est ce que vous avez découvert ? »

Zelenka est un peu agacé, mais comme tout scientifique, il a l’habitude de voir le commun des mortels lui faire répéter mille fois la même chose.
Finalement, lui aussi commence à trouver l’absence de Rodney difficile.
Au moins, avec McKay, les échanges étaient rapides. Un peu haut en couleurs, mais si jubilatoire pour leurs cerveaux survoltés.
Je vous expliquais que nous avons reproduit, avec le stimulateur, la levée du bouclier. Nous avons alors réalisé que ce bouclier est très différent de celui qui nous protège contre les diverses intrusions. C’est un bouclier filtrant ! »
Elisabeth est complètement perdu.
Un quoi ?!
-Un bouclier filtrant. Il est conçu pour laisser passer certaines données et en repoussées d’autres. C’est pour cela que le MALP n’a eu aucun mal à explorer la planète, alors que le colonel et son équipe ont été… heu…
Bref ce bouclier empêche toute matière vivante et organique de passer. »

Elisabeth est comme plongée dans un abîme de perplexité. Qu’est ce que cela signifie. Quel est l’intérêt d’un tel bouclier ? Elle fait part de ses interrogations au scientifique.
Radek, je ne comprends pas. Si les Anciens ne voulais pas faire passer de matière organique par la porte, il suffisait de ne pas en envoyer. »
Pour le coup, c’est la question et surtout la logique du docteur Weir, qui plonge Zelenka dans l’étonnement.
Oui, effectivement. Désolé, mais je ne vois pas bien l’intérêt de votre remarque docteur Weir.
-Ce que je veux dire, c’est qu’un bouclier filtrant n’aurait d’intérêt que pour filtrer ce que l’on reçoit, pas ce que l’on envoie ! Pourquoi diable, les Anciens ont-il fabriqué ce piège ?!
Votre découverte est intéressante mais pose plus de questions que de réponses malheureusement. »

Sur ces mots, Elisabeth quitte la grande salle.
Zelenka la regarde sortir puis redonne du peps à son équipe avec de grandes phrases en Tchèques, que lui seul comprend.

***

Elisabeth se sent bizarre depuis son entretient avec Zelenka. Elle a le sentiment qu’une pièce du puzzle vient de lui passer sous le nez et qu’elle ne l’a pas vue.
Se plongeant de nouveau, corps et âme, dans la traduction du texte, Elisabeth s’arrête sur l’une des premières strophes.
Le danger est dans le corps abandonné
Oublié de l’autre côté[/font]L’avertissement était bien là, mais pas vraiment très explicite. Le corps abandonné de l’autre côté.
L’autre côté…
Ces mots tournent et rebondissent sans cesse dans l’esprit d’Elisabeth.
Sans s’en rendre compte elle exprime à haute voix ses pensées.
Si Atlantis est l’autre côté c’est bien que la planète inconnu est le lieu d’où s’exprime le narrateur. Mais comment est-il de l’autre côté de la porte, si son corps reste « abandonné » dans la cité ?
Il faut impérativement trouver comment contourner ce bouclier et … »

Elisabeth n’a pas le temps de finir sa phrase. Ronon Dex pénètre sans prévenir dans son bureau.
…Et c’est moi qui vais y aller ! Docteur Weir, je veux essayer de passer la porte. Je ne supporte plus mon impuissance ! »
Elisabeth, réprime sa colère et l’impression d’agression que lui a imposer l’entrée brutale de Ronon. Elle le sait frustré et meurtri par un lourd sentiment de culpabilité.
Calmez vous Ronon. Personne ne franchira la porte tant que le bouclier n’est pas désactivé.
-Le MALP l’a bien franchit, lui !
-Oui, mais ce bouclier rejette tous passage d’humain. Soyez patient Ronon. Je vous promets que vous serez le premier à passer la porte lorsque cela sera possible. »

Elisabeth marque un court temps d’arrêt avant de reprendre avec un ton plus maternel.
Ronon, rien ne prouve que le fait d’explorer la planète nous permettra de sauver Sheppard, Teyla et Rodney. D’après Carson, il y a très peu d’espoir. Ils sont pour ainsi dire m…
-Je sais ! »
Ronon crache ses deux mots avec colère, haine et…chagrin.
Tournant les talons avec la même brutalité que lors de son entrée, Ronon sort du bureau en murmurant pour lui-même.
Je sais. »


******************************************************************


Quand vous aurez fini de papoter comme les louves au sortir de l’étang, on pourra reprendre notre conversation ! »

Les paroles de Lupin ont le méritent de surprendre les « deux-pattes » et de capter toutes leur attention.
Myos a bien résumé la situation. Vos prédécesseurs sont venus sur notre planète dans un but bien précis. Nous avons accepté de les aider à l’unique condition qu’aucun humain, en tant que tel, ne met les pieds sur notre terre.
A l’origine, les loups que nous étions avaient une certaine intelligence, bien que limitée aux faibles connaissances de notre monde. Un peu comme « les autres » à l’heure actuelle.
Au départ, vos ancêtres nous ont pris pour des animaux, ce qui est quand même très vexant. Lorsqu’ils ont pris possession de nos corps, ils ont réalisé leur erreur. Notre relative conscience pouvait être un atout pour eux. C’est ainsi qu’est née notre collaboration. Mais c’était donnant-donnant. »

McKay est très intéressé par les explications de Lupin. Il dresse bien droites ses deux oreilles.
Vous voulez dire que vous avez passé un marché avec les Anciens ?
-C’est exact. Nous leur avons donné la possibilité d’utiliser nos corps, ou plus précisément le corps de nos prisonniers. En échange, ils nous ont donné les âmes et les connaissances de certains d’entre eux. »

Sheppard entre dans la conversation sans tact aucun.
Qui pourrait accepter de rester prisonnier dans la peau d’un loup ! »L’agressivité des paroles de Sheppard n’échappe pas à Lupin.
Parce que vous croyez qu’ils ont eu le choix ? Non, les Anciens, comme vous dites, ont sacrifié ceux qui parmi eux leur semblaient inutiles. Cela a été fait sans remords… »

Alors que Lupin termine juste sa phrase, les loups de la meute se sont rapprochés afin d’encercler les trois atlantes. Sheppard, Teyla et McKay se sont également redressés sur leurs quatre pattes. La tension est palpable.
Lupin ferme le cercle qui se ressert comme un étau autour des « deux-pattes ». Les babines retroussées, il crache ses dernières paroles avec mépris et satisfaction.
D’ici la prochaine lune, les esprits de nos amis se seront suffisamment mêlés aux vôtres pour que nous formions une meute unique. En attendant ce moment de fête, considérez-vous comme nos prisonniers. »
Sur ces derniers mots, Lupin se jette sur Sheppard. D’un coup de croc à la gorge, Lupin colle Sheppard au sol, l’obligeant à se mettre sur le dos, en position de soumission. Sans relâcher son étreinte, bien au contraire, le chef hurle un avertissement à sa meute.
Jusqu’à la prochaine lune, ces trois loups sont nos ennemis. S’ils bougent d’un poil, vous tuez celui-ci. La femelle en Margelle sera parfaite pour notre reproduction. Quand à Myos, il sera notre chef dès qu’il aura prit le contrôle de l’animal qui le parasite. Mes amis, la renaissance de notre communauté ne fait que commencer. Que des guetteurs se tiennent prêt ! Des deux-pattes viendront à leurs secours et nous devront être là pour accueillir leurs âmes perdues ! »

Une symphonie de hurlements et grognements vient acclamer Lupin.
Teyla et McKay regardent la scène sans broncher. Les oreilles baissées et la queue entre les pattes, ils expriment inconsciemment leur crainte. Sheppard quand à lui ne peut que subir la morsure de Lupin.
Lupin pose ses pattes avant sur le torse velu de Sheppard-le-loup. Ses griffes s’y plantent lentement. En quelques coups de pattes agiles, Lupin dessine sur Sheppard des symboles anciens.
Ceci signifie que tu es à moi. Quand tu ne feras plus qu’un avec Gaslin, tu me devras obéissance et dévotion. Je pense que tu réalises enfin que les animaux que nous étions ont bien appris des hommes que vous étiez. »
Sur ces mots, Lupin acène à Sheppard un violent coup de patte le faisant rouler vers Teyla et McKay.
A demi inconscient, Sheppard entend McKay murmurer à l’intention de Teyla.
La prochaine lune est dans trente-six heures. Il nous reste moins de deux jours pour trouver comment sortir de ce bourbier et retrouvez nos corps.
-Si vous voulez mon avis Rodney, ce bourbier sent fortement le fum... »


Sheppard se laisse glisser dans l’inconscience avec l’étrange sentiment que Teyla n’est déjà plus elle-même. Comment sera-t-il à son éveil ? La crainte le retient…un peu… pas longtemps.
Dernière modification par l'enfanteuse le 12 oct. 2006, 15:56, modifié 1 fois.
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Re: [fanfic] AUTRES

Message non lu par Earth99 »

^_^ ... ^_^ ... ^_^ ... ^_^ ... ^_^ ...

A part ça, rien à dire sauf que je suis vraiment curieux de connaître la fin. Pour savoir où tu vas nous emmener.

J'espère pour très bientôt.

J'en démorre pas, vraiment génial.
"Si nous étions seuls dans l'univers,
Ce serai un beau gachis d'éspace."

"La vérité est ailleurs".
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Re: [fanfic] AUTRES

Message non lu par Sapholune »

CITATION Lupin
Y en a qui ont trop lu Harry Potter par ici :lol:

J'aime beaucoup. Le style est agréable, l'idée originale, les personnages fidèles à eux-même...

C'est très lisible, pas besoin de mettre les noms (enfin, perso ça m'enerve plus qu'autre chose -_- ) et très prenant, on attend la suite (la suite, la suite...)
Bonne orthographe, ça fait du bien :rolleyes:

Voilà donc j'attend le réveil de Sheppard et les trouvailles de ceux d'Atlantis avec impatience... :)
Dernière modification par Sapholune le 12 oct. 2006, 18:32, modifié 1 fois.
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Re: [fanfic] AUTRES

Message non lu par lord Petrus »

Ca m'étonnait, aussi, que l'intellect d'un humain puisse tenir dans un cerveau de loup. Mais si ce sont des loups déja intelligents par eux-mêmes, tout s'explique.

Les Anciens devaient être de fins stratéges: donner à un peuple les moyens de vous nuire pour éviter une guerre dont ce peuple n'avait pas les moyens. :lol: Question de pureté de l'ascension, peut être.

On attend la suite.
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Re: [fanfic] AUTRES

Message non lu par l'enfanteuse »

CITATION (Sapholune,Jeudi 12 Octobre 2006 à 13h18)
CITATION Ils dressent
tu ne parles que de McKay non ?
Effectivement, je ne parlais que de McKay.
J'aurais pu dire qu'en fait il s'agit de McKay et Myos, réunis en "ils"...mais non, c'était bien une faute de ma part...Elle est maintenant corrigée. Merci et merci pour le super commentaire, très sympa. ^_^

CITATION Les Anciens devaient être de fins stratéges
CITATION Question de pureté de l'ascension
Je pense que la suite risque de te déplaire car il n'en est rien :o ...bien au contraire! :ninja:

@suivre donc.....
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Re: [fanfic] AUTRES

Message non lu par l'enfanteuse »

Chapitre trois

L’antre


La brûlure est intense et pénétrante.
La soif peut-être plus encore que la douleur, sort Sheppard de l’inconscience. Il s’agite doucement en émettant de petits gémissement.
La douce voix de Teyla le rassure et termine de le réveiller entièrement.
John ? Comment vous sentez-vous ?
-Pas très en forme. Que s’est-il passé ? Où sommes nous ?
-Nous sommes dans une grotte qui sert visiblement de quartier général à la meute de Lupin. Il vous a traîné jusqu’ici à grands coups de pattes et de crocs.
-Cela ne m’étonne pas vraiment. J’ai l’impression d’être passé sous un rouleau compresseur.
-Un quoi ?
-Disons que je ne suis pas au mieux de ma forme. »

Sheppard se tait puis regarde Teyla étrangement. La tête légèrement inclinée de côté, le sourcil interrogateur et la moue boudeuse, Sheppard la regarde exactement comme après leur premier baiser, dans la salle d’entraînement.
Celle-ci ne se méprend pas sur le regard de son colonel.
Qui a-t-il, John ?
-Excusez-moi Teyla. Il m’est revenu à l’esprit les dernières paroles que j’avais cru entendre avant de m’évanouir. Je vous avoue que j’avais peur. Peur de me réveiller auprès d’une mutante, mi femme, mi loup. »

Si un loup pouvait rougir, les poils de Teyla auraient pris une teinte rousse. A défaut, la louve Teyla tourna en rond, comme si elle cherchait ses mots. Après un court silence, elle repris la parole sèchement, avec toute l’autorité d’une chef.
John, il faut agir vite, le temps nous est compté. »

Sur ses mots, Teyla-la-louve s’écarte de Sheppard. Elle l’invite d’un mouvement de museau à regarder autour de lui. Celui-ci peut alors découvrir la caverne dans toute sa splendeur. Plusieurs recoins dont celui qui leur sert de prison s’articulent autour d’une sorte de salle centrale. L’une des alcôves est remplie de victuailles. Avec leur geôle, elle représente les seules zones éclairées de la grotte. Cette singularité surprend d’autant plus Sheppard qu’aucune ouverture n’est visible dans les parois rocheuses de leur prison. John n’ose pas interroger Teyla. Le silence qui règne en maître dans cette caverne l’intrigue. Où sont donc passés les loups de Lupin ? Malgré sa vision panoramique et son odorat surdéveloppé, il ne perçoit rien à proximité.
Rien sauf Teyla et McKay.
McKay est un peu à l’écart. Il longe les parois de la grotte tout en poussant des grognements. Sheppard grogne doucement.
J’espère qu’il ne va pas encore marquer son territoire partout ! »
Teyla se rapproche de lui et se frotte délicatement contre son flanc. Son odeur est enivrante. Sheppard essaye de repousser cette pensée.
Teyla a reprit son ton doux et chaleureux.
Calmez-vous John.
-Qu’est ce qu’il est encore en train de faire ? Et comment se fait-il que nous soyons seul. Qu’il n’y ait pas de gardes ? »

Teyla lui explique la situation en quelques mots.
Il n’y a pas d’autre issue, donc deux ou trois loups devant l’entrée sont suffisant. »

Quelques jappements en provenance d’une extrémité de la grotte confirment les dires de Teyla. Sheppard s’étonne de ne pas percevoir leur odeur.
Parce que tu ne sais pas utiliser correctement tes nouveaux sens. Tu es encore trop humain. »
Sheppard regarde Teyla qui continue d’expliquer la situation comme si de rien n’était.
La voix.
Cette voix qu’il avait déjà entendue devant la porte des étoiles. Gaslin !
Sheppard essaye de garder le contact mais celui-ci disparaît comme il était venu… sournoisement.
L’attention de John se pose à nouveau sur Teyla.
Difficile cependant de se concentrer quand on se sait habité par un être qui à tout moment peut resurgir et vous dominer. Cette idée hante John avec d’autant plus de force qu’il se demande qui parasite l’autre et qui est le plus en droit de réclamer son corps.
Il écoute donc Teyla sans laisser paraître son trouble.
La meute et Lupin sont partis en chasse sur le domaine des autres. Ils sont persuadés que d’autres hommes vont venir et qu’ils vont pouvoir leur prendre également leurs esprits. »
McKay s’est approché et termine les explications.
Pour tout vous dire, c’est également ce que l’ont craint. Si Atlantis envoie des hommes sur cette planète, leur sort ne vaudra guère mieux que le notre. »
Sheppard écoute attentivement les paroles de McKay. Il s’assoit et l’espace de quelques secondes, oublie de contrôler son instinct animal. Il se gratte le torse avec sa patte arrière puis lèche abondamment ses plaies.
Cette scène surréaliste fige sur place McKay et Teyla. McKay en perd la parole, ce qui forcement surprend John. Celui-ci regarde Rodney avec étonnement.
Que se passe-t-il ? Pourquoi vous taisez-vous brusquement ? »
Ni McKay, ni Teyla n’osent lui faire remarquer son étrange attitude. McKay poursuit donc comme si de rien était.
Rien, rien…
Du fond de la grotte nous n’avons plus aucun repère de temps. J’estime néanmoins qu’il ne doit pas nous rester plus de vingt-quatre heures pour réagir. Plus le temps passe, plus l’animal qui est en nous prend le dessus. »

Teyla et McKay échangent un regard entendu. John pensant aux propos de Teyla avant sa syncope, et à la résurgence de Gaslin, hoche également la tête.
McKay poursuit.
Bientôt nous ne serons plus capable de lutter contre lui. Déjà nos instincts nous dictent d’étranges réactions. »
Sheppard réalise soudain son attitude fort peu humaine. Il redresse la tête et regarde ses deux amis. Pour la première fois depuis le début de cette aventure, ou plutôt de cette mésaventure, il les regarde réellement, tels qu’ils sont.
Deux loups.
John prend alors conscience qu’ils ne sont plus vraiment humains.
Etrangement, il s’était habitué à ce corps, à ses hurlements et à ses sensations animales. Sans s’en rendre compte, il avait cessé de lutter. Lutter pour rester le plus humain possible. Contrairement aux propos de Gaslin, Sheppard pense que l’animal n’est pas si loin. L’ombre de ce qu’ils étaient disparaît petit à petit, en douceur, sans crier Gare !
C’est avec lassitude qu’il prend la parole, là où McKay avait posé un instant de silence.
C’est vrai qu’il semble plus simple de se laisser envahir par le côté bestial qui est indéniablement en nous. Lutter est difficile et douloureux.
Le poème d’Elisabeth parlait justement de l’animal qui sommeille en nous. Il nous mettait en garde de ne pas le laisser prendre le dessus et d’être près lorsque l’opportunité de se sauver se présentera. Le poème parlait d’ascension, mais j’ose espérer qu’il y aura une échappatoire plus accessible.
McKay, avez-vous des suggestions ?
Et que faisiez vous devant les parois quand je me suis réveillé?
-Venez voir par vous-même colonel…heu John, excusez-moi.
Les murs sont recouverts d’écriture. Ce sont des symboles anciens. Certains sont nets d’autres sont plus approximatifs, comme une écriture d’enfant.
-Qu’en concluez-vous ?
-Les premiers symboles sont les plus anciens. Je pense que les hommes qui se sont fait emprisonner dans la peau des loups y ont raconté leur histoire. Avec l’aide de Teyla, nous avons réussit à déchiffrer quelques phrases. Avant de vous donner nos conclusions, je préfère vous prévenir que les Anciens dont parle l’histoire sont loin des Anciens tels que nous les imaginons. En fait, ils sont plus proches des humains par leurs défauts et leurs fourberies que des Anciens ascensionnés que la galaxie de Pégase idolâtre. »



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La nuit a enveloppé Atlantis.
Le docteur Elisabeth Weir est toujours attelée à son bureau. Elle tourne frénétiquement les pages d’un vieux livre à la couverture de cuir abîmée. Son attention se porte à la fois sur les lignes de calligraphie et sur son ordinateur portable. Le ronronnement de la ventilation interne du PC résonne dans tout son bureau.
Subitement, dans un accès de colère, Elisabeth éjecte d’un revers de la main, tout ce qui traîne sur son bureau. Le précieux ouvrage tombe aux pieds de sa chaise. Elisabeth pousse un énorme soupir. Elle le ramasse et regarde la dédicace sur le second de couverture.

« Dans Atlantis sommeillent des siècles de connaissances et ce sont des siècles de patience qu’il vous faudra pour les découvrir. Je ne puis être avec vous dans la cité perdu, mais avec cet ouvrage c’est un peu de moi qui vous accompagne. Faites en bon usage et soyez digne de ceux qui vous ont précédé en ce lieu. »[/font]


Faites en bon usage ! Merci Daniel pour ce bon conseil. Mais vos notes sont insuffisantes pour comprendre ce satané poème. »
Elisabeth rouvre le livre à la bonne page et se replonge dans ses recherches.
Soudain tout lui semble limpide.
C’était sous mes yeux et je n’ai rien vu ! »
Prenant sa radio, Elisabeth lance un appel puis ferme aussitôt l’écouteur, sans attendre la moindre réponse.
Rejoignez moi tout de suite à l’infirmerie ! »

***

L’appel du docteur Weir fait sursauté Carson.
hein ? Quoi ? A l’infirmerie…mais je suis à l’infirmerie ! »
Le docteur Carson Beckett est tout dépenaillé. Sa blouse blanche est ouverte sur une chemise également à moitié éventrée. Paul est avec Jacques et tous deux discutent sur la pilosité hirsute du docteur. Ses cheveux ne sont pas en reste.
Rapidement, Carson passe les doigts sur sa tête pour faire un peu le ménage puis reboutonne correctement sa chemise et sa blouse. Quelque chose manque à sa tenue de parfait médecin. Aussitôt son regard tombe sur son stéthoscope.
Non, ce n’est pas cela. On n’est pas au cinéma ! Ha voila l’objet de toute sa convoitise.
Son stylo.
Un magnifique MONTBLANC offert par sa mère lors de son interna.
Beckett quitte son bureau et jette un rapide coup d’œil aux moniteurs qui entourent les lits de Teyla, Sheppard et McKay.
C’est donc pour cette nuit ? »
Sa voix tremble légèrement. L’appel d’Elisabeth l’a surprit dans son sommeil, mais au fond, il savait bien qu’il finirait par arriver.
Son réveil mural indique 3 heures 47.
Beckett savait qu’il lui faudrait donner l’heure de la mort. C’est ainsi que s’établit le certificat de décès.
Mais pourquoi diable au milieu de la nuit ? Sans doute pour plus de tranquillité. Quelle serait la réaction de leurs coéquipiers, de Ronon ? Ha s’il savait !
Alors même que Carson formule cette hypothèse, Ronon pénètre au pas de course dans l’infirmerie.
Pour la discrétion, c’est raté ! »

Ronon est particulièrement intimidant. Son regard noir traduit des pensées similaires à celle de Beckett.
Pour tout salut, un grognement.
Il se pose dos contre la cloison qui sépare le bureau du médecin et la chambre de ses amis.
Pour tout commentaire, un autre grognement.

Beckett le contemple silencieusement, comme on examine un animal étrange.
Derrière sa carapace de dur se cache un tendre soldat.
Un homme que les Wraiths ont vidé. Non, de sa force vitale, mais de sa capacité à aimer et surtout à se laisser aimer.
Beckett regarde Ronon avec compassion. Il sait qu’entre Ronon et Teyla un profond respect s’est instauré. Une relation d’amitié et une intelligente interaction dans le travail. En mission, ils sont complémentaires. Teyla avait réchauffé le cœur de Ronon.
Carson pense alors à McKay. Là, évidement, on ne peut pas parler d’amitié, ni de franche camaraderie. Cependant, Rodney éprouvait une sorte d’admiration pour Ronon. Même sous la torture, il ne l’aurait pas avoué, mais tout comme Rodney avait prit des risques pour sauver Sheppard, il en aurait pris pour tout autres membres de son équipe, même Ronon.
Et Ronon, en aurait fait tout autant.
Ronon a le regard vague, mais Carson sait à quoi, ou plutôt à qui il pense. A Sheppard.
Leur amitié n’est pas fictive ou superficielle comme souvent entre collègue de travail. Ils ont beaucoup d’estime l’un pour l’autre. Un réel sentiment fraternel les unis.
Ils partagent leur haine pour les wraiths qui ont fait courir Ronon et ont obligé Sheppard à tuer le général Sumner.
Ils partagent un esprit de sacrifice propre aux soldats, aux bons soldats.
Si Teyla a su réchauffer le cœur de Ronon, John a su le remplir avec ce qui manquait le plus au guerrier : un foyer, un vrai.
Carson sait que pour Ronon, il faudra une nouvelle fois faire le deuil d’une famille. Peut être est-ce pour cela que le docteur Weir a tenu à sa présence.

Weir entre justement dans l’infirmerie. Son regard est cerné par la fatigue et la tristesse. Beckett prend le premier la parole.
Je me doutais bien que nous en arriverions là docteur Weir. Voulez-vous que je m’en occupe de suite ou préférez-vous rester seule avec eux un moment ? »
Elisabeth le regarde sans comprendre.
De quoi parlez-vous Carson ?
-Et bien je pensais que vous vouliez que je débranche les appareils.
-Quoi !!! Mais pourquoi diable demanderais-je quelque chose d’aussi stupide ?
-Ben, c'est-à-dire que… En fait, je… Nous… »

Ronon choisi ce moment pour intervenir. Sa voix caverneuse résonne étrangement dans le bloc aseptisé d’Atlantis.
Parce qu’ils sont morts et que vous-même avez dit qu’ils fallait s’y résoudre.
-Et bien j’avais tord ! Non, seulement ils ne sont pas morts du tout, mais en plus je crois savoir ce qui leur est arrivé.»



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McKay continu ses explication sans se départir de son sérieux. Pourtant autour de lui, tout porte à la déconcentration. Sheppard lape goulûment l’eau qui ruisselle le long d’une des parois, tandis que Teyla se fait une toilette…à la manière des loups.
Hum ! Je disais donc, que les Anciens dont on parle ici, n’ont rien à voir avec nos Anciens, au sens large du terme. Cela ne concerne qu’un groupuscule qui s’était donné pour mission de trouver un moyen plus rapide d’accéder à l’ascension. »
Sheppard intervient aussitôt.
C’est contraire au principe même de l’élévation de leur être. Il n’y a aucune pureté à vouloir aller plus vite, à être plus fort.
-Vous ne croyez pas si bien dire. Etre plus fort était justement le but ultime. Quand à la pureté…voyez-vous de la blancheur d’esprit dans le sacrifice de leurs semblables ? »

Sheppard ne sait que répondre. A maintes reprise, il a été confronté à des êtres Ascensionnés, et ce que décrit Rodney est à des années lumières de ce qu’étaient ces êtres.


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Une secte, c’est de cela qu’il s’agit ! »
La voix d’Elisabeth est haut perchée. Son ton traduit à la fois son excitation face à sa découverte et l’urgence qui en découle.
Le piège dans lequel ils sont tombés n’était pas destiné à tuer, mais à scinder le corps et l’esprit de l’individu. Ecoutez :

D’un côté le corps survit par nos soins
De l’autre l’âme prend soin du corps
Enveloppe prêtée contre de l’or
Ce savoir qu’il fera sien. »


Ronon et Carson échangent un regard d’incompréhension. Ronon se contente d’un hochement d’épaules. Message succinct mais clair.
Beckett, quand à lui, réclame plus de renseignements. Aucun médecin ne saurait se contenter d’une approximation dans la compréhension d’un problème. Surtout si de ce problème résulte le coma de trois patients.
Je ne comprend pas grand-chose à ce charabia docteur Weir.
-Moi non plus, je ne comprenais pas. Jusqu’à ce que je traduise correctement le mot « enveloppe ». On parle là d’enveloppe charnelle. Le corps de la première phrase n’est donc pas celui de la seconde. Il y a donc plusieurs corps pour une seule âme. Vous me suivez ? »

Sans attendre de réponse, Elisabeth poursuit.
Sur Atlantis, on prend soin du corps…celui qui avait été oublié. Et sur la planète, l’esprit de l’individu prend soin d’un corps qu’on lui a prêté contre un savoir. En revanche, j’ignore de quel savoir il s’agit.
-Franchement, plus vous m’expliquez, moins je comprends. Comment l’esprit peut-il être séparé du corps ?
-C’est là que rentre en jeu le fameux bouclier. Zelenka m’a expliquée en long, en large et en travers qu’il ne laisserait jamais passer le corps d’un humain.
Le corps Carson ! Vous comprenez maintenant ! Le corps est rejeté sur Atlantis, mais l’âme poursuit son chemin à travers la porte.
-Comment une chose pareille est-elle possible ?
-Je l’ignore, mais on ignore tellement de chose sur les avancées technologiques des Anciens. »



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Sheppard reste septique.
Est-il seulement possible qu’une secte ait pu fomenter une telle chose dans le dos du conseil ? »
McKay est très sur de lui.
Oui, absolument ! Avez-vous oublié Janus et son jumper-à-remonter-le-temps ? Je suis certain de ce que j’avance John. Des Anciens ont formé une secte ayant pour but d’obtenir par l’ascension un pouvoir énorme qu’ils comptaient bien mettre à profit. Je suppose que les corps sacrifiés dont parlait Lupin étaient de simples adeptes. La sottise et la naïveté devaient aussi exister chez les Anciens.
On les admire pour leur savoir, leur intelligence, leur sagesse, mais… »



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…Mais aussi évolués que soient les Anciens, ils n’étaient pas des Dieux.
L’humain est faillible, l’Ancien l’était aussi. »

Elisabeth termine sa phrase sur un ton morne exprimant parfaitement ses sentiments. L’impression d’avoir perdu ce en quoi elle croyait.

Ronon laisse passer quelques secondes de silence avant d’exprimer tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
Bon, et maintenant ?
-Maintenant, on va désactiver ce maudit bouclier et aller à la pêche à l’âme.
-Comment reconnaîtrons-nous Sheppard, Teyla et McKay ? »

Cette question paraît si inutile que Carson devance Elisabeth dans sa réponse.
Quand ils nous verrons sur la planète, ils viendrons forcement se manifester auprès de nous. Logiquement, ils ont du rester près de la porte à nous attendre.
-N’en soyez pas si sur ! »

La voix d’Elisabeth a repris son ton habituel.
Cela n’est pas si simple, Carson. D’abord parce que d’après le poème, le corps n’est peut être pas humain. Ensuite, parce que je pense que l’hôte risque de se transformer en prison en vie. »


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McKay est toujours aussi volubile dans ses paroles. Le flot est continu et Sheppard et Teyla en boivent chaque goutte.
Exactement comme la fois où je me suis retrouvé avec le lieutenant Cadman dans mon corps. Il fallait que l’un des deux lâche prise et donne le corps à l’autre, sinon… c’était la mort pour les deux. »
Teyla coupe la parole à Rodney.
Donc, si nous continuons à lutter contre le ‘loup qui sommeille en nous’, pour reprendre l’expression du poème, nous allons tous mourir.
-Oui, c’est certain. »

Sheppard intervient alors.
Et que devons-nous faire à votre avis, Rodney ? »


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Que devrais-je faire pour les retrouver à votre avis, docteur Weir ?
-Que devrons-nous faire, Ronon ! Pour cette mission, il est hors de question que je vous laisse partir seul. Je vais vous accompagner sur cette maudite planète, retrouver John, Teyla et Rodney, et leur redonner leur corps.
-Comment ? »

La question ne vient pas de Ronon cette fois-ci mais de Beckett.
Comment allez-vous faire revenir leur esprit dans leur corps ? Si je les débranche de la machine, ils vont mourir.
-Je le sais Carson. Mais j’ai mon idée sur la question. Pour l’instant, notre priorité est de les retrouver. Rapidement, avant qu’il ne soit trop tard. Avant qu’ils ne soient pris au piège dans ces corps qui ne sont pas les leurs.
Mais surtout, il faut les retrouver très rapidement… avant les Autres. »
Dernière modification par l'enfanteuse le 27 oct. 2006, 10:03, modifié 1 fois.
On the pages and the text
And I don't really care
What happens next.
La voix éraillée de Dylan tourne en boucle dans sa tête. Spencer aussi voudrait refermer le livre, négliger le futur et laisser le temps en construction l’effleurer sans jamais l’atteindre.
Extrait d'une fanfic Criminal Minds
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