des films sur plateforme P2P legalement pour 8€
- greg du 28
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des films sur plateforme P2P legalement pour 8€
que pensez vous de cet article car je trouve que cela pourait changer beaucoup de chose au P2P
Drôle d'ambiance vendredi matin à la Maison de l'Europe à Paris. L'alliance Public-Artistes y présentait en détails son projet de licence globale censée apporter une solution "pragmatique" aux problématiques du Peer-to-Peer et de la rémunération de l'ensemble des ayant droits. A la sortie de la conférence de presse, autant de réponses que de nouvelles questions. Mais un sentiment général : le très regrettable projet de loi sur le droit d'auteur oblige à précipiter des alternatives bancales.
Il n'y a guère que l'industrie musicale, la Sacem et quelques députés (sans réel intérêt pour le public) à considérer que le projet de loi étudié à partir de lundi 3 juin à l'Assemblée Nationale est un bon projet de loi. Loin de faire évoluer le Droit dans le sens d'une conciliation, il renforce la contractualisation du droit d'auteur au détriment des libertés individuelles et culturelles. Menaçant le droit à la copie privée, il condamne jusqu'à la possession des outils permettant de se défaire des DRM.
Aussi lorsque les quatorze organisations formant l'Alliance Public-Artistes présentent par contraste leur projet de légalisation du P2P, chacun est tenté de se laisser séduire. "La licence globale permet aux internautes de procéder librement et en toute sécurité juridique, au téléchargement de fichiers ainsi qu'à leur mise à disposition sur Internet", expliquent les signataires du texte commun. "En échange, une rémunération est prélevée au niveau des fournisseurs d'accès, sous la condition que le partage des oeuvres se fasse sans aucun but commercial".
Concrètement, une redevance mensuelle de quelques euros devra être versée par l'internaute à son fournisseur d'accès, mais chacun garde (au moins sur le papier) la possibilité de refuser de payer ce forfait s'il ne partage de musique sur Internet ou s'il souhaite risquer l'illégalité. Les FAI remettent alors à une société de gestion désignée par le gouvernement les sommes collectées, laquelle société de gestion redistribuera les sommes aux organisations d'auteurs, d'artistes et de producteurs. L'UFC-Que Choisir a calculé qu'à un niveau de rémunération de 1,5 euros par mois, la redevance versée par les FAI "génèrerait 150 millions d'euros en 2004 et 250 millions d'euros en 2010 compte tenu de la pénétration du haut-débit". A titre de comparaison, en 2004 la taxe sur les supports vierges avait rapporté 65,34 millions d'euros aux ayant droits de la musique, alors que les perceptions traditionnelles (versées par les discothèques, radios et autres commerces) rapportaient plus de 480 millions d'euros.
Entre 4 et 7 euros mensuels pour couvrir l'ensemble des échanges
Avec les 1,5 euros calculés par l'UFC-Que Choisir, les internautes pourraient télécharger et partager librement toute la musique du monde, que ça soit sur les réseaux P2P, à travers des blogs, par e-mail ou par tout autre mode de communication sur Internet. La liberté de diffusion musicale à titre gratuit serait totale et les procès prendraient aussitôt fin.
Mais l'Alliance n'a pas souhaité se limiter à la musique. La demande croissante en films et séries télévisées nous montre que le monde du cinéma est lui aussi fortement concerné par la copie et la diffusion illicite de ses oeuvres sur Internet. En ce qui les concerne, la problématique est plus complexe. Une oeuvre cinématographique est exploitée en salle, en magasins, sur la télévision en clair, sur les chaînes cryptées, sur les kiosques pay-per-view,... Toute une chronologie des média régie le modèle économique audiovisuel. Une licence globale la perturberait fortement. L'Alliance propose donc de légaliser le téléchargement et l'upload des oeuvres cinématographiques (moyennant le paiement d'une rémunération entre 3 et 5 euros), mais uniquement pour les oeuvres sorties... quatre ans plus tôt. Pour le reste, les signataires comptent sur le sens civique des internautes et la pédagogie. Bien optimiste, et finalement assez éloigné de l'objectif de "pragmatisme" affiché.
La conférence de presse organisée vendredi ne fit pas état non plus des mesures techniques d'audience qui permettront de répartir au mieux les sommes collectées, auprès de chaque artiste. "Les solutions techniques existent, ça n'est pas un problème", assure un représentant de la Spedidam. Mais comme pour tous les systèmes de gestion collective, c'est un peu la boîte de Pandore que l'on ouvre au dernier moment, en croisant les doigts pour que personne ne s'y attarde de trop.
Ce qui était important vendredi pour les organisations de créateurs et les groupes de défense des consommateurs, alliés sur la même table, c'était de faire passer deux messages. Tout d'abord, comme le rappelait Alain Bazot de l'UFC, "la gratuité n'est pas une revendication des consommateurs". Ensuite, tous soutiennent qu'il existe des alternatives aux DRM et à la répression pour que la création artistique puisse continuer à exister de façon rémunérée, dans un environnement social apaisé.
Un débat économique et un débat social
L'enjeu financier pour les sociétés de gestion qui ne vivent que de ce type de rémunération est évidemment très important. Il faut dire qu'avec l'ensemble des internautes cumulés, la somme virtuelle est rondelette. Les membres de L'Alliance notent en effet qu'"en considérant qu'une perception ait pu être prélevée au niveau des fournisseurs d'accès sur la base d'un montant mensuel de 5 euros auprès des internautes connectés au haut débit depuis ces trois dernières années, 600 millions d'euros auraient pu revenir aux ayants droit dont les oeuvres sont utilisées".
Et au total, pour couvrir l'ensemble des types d'oeuvres, "une rémunération alternative située entre 4 et 7 euros n'est pas sans fondement", juge l'Alliance.
Entre 4 et 7 euros pour pouvoir abolir le monopole des industries sur la distribution des oeuvres, pour s'affranchir de tout risque de procès, et pour rémunérer les artistes, c'est sans doute un bon compromis. Personne ne peut rester insensible à la formidable avancée sociale que promet un tel système.
Cependant, il serait précipité de se jeter sur cette proposition. Jean Vincent, le directeur juridique de l'Adami, et Julien Dourgnon de l'UFC-Que Choisir n'ont cessé de dire qu'il y avait encore de nombreux points sur lesquels discuter. Le modèle théorique est bon, mais l'on sentait bien vendredi que les bases étaient encore friables.
Il faudrait encore plusieurs mois de consultation, de réflexion et de débat avant que ne puisse réellement se décider la mise en place d'une telle licence globale dont les modalités concrètes d'application sont encore bien trop floues. Comment les FAI présenteront-ils le contrat aux abonnés ? Quels seront les modes de contrôle des morceaux écoutés par les internautes ? Sur 5 euros versés, combien iront réellement dans le porte-monnaie des auteurs, des artistes et des interprêtes ? Ne faut-il pas désigner plusieurs sociétés de gestion pour encourager chacune à être plus performante que l'autre ?
Toutes ces questions demandent du temps. Et face au projet de loi sur le droit d'auteur dans la société de l'information, c'est bien de temps dont il manque...
vos reactions...
Drôle d'ambiance vendredi matin à la Maison de l'Europe à Paris. L'alliance Public-Artistes y présentait en détails son projet de licence globale censée apporter une solution "pragmatique" aux problématiques du Peer-to-Peer et de la rémunération de l'ensemble des ayant droits. A la sortie de la conférence de presse, autant de réponses que de nouvelles questions. Mais un sentiment général : le très regrettable projet de loi sur le droit d'auteur oblige à précipiter des alternatives bancales.
Il n'y a guère que l'industrie musicale, la Sacem et quelques députés (sans réel intérêt pour le public) à considérer que le projet de loi étudié à partir de lundi 3 juin à l'Assemblée Nationale est un bon projet de loi. Loin de faire évoluer le Droit dans le sens d'une conciliation, il renforce la contractualisation du droit d'auteur au détriment des libertés individuelles et culturelles. Menaçant le droit à la copie privée, il condamne jusqu'à la possession des outils permettant de se défaire des DRM.
Aussi lorsque les quatorze organisations formant l'Alliance Public-Artistes présentent par contraste leur projet de légalisation du P2P, chacun est tenté de se laisser séduire. "La licence globale permet aux internautes de procéder librement et en toute sécurité juridique, au téléchargement de fichiers ainsi qu'à leur mise à disposition sur Internet", expliquent les signataires du texte commun. "En échange, une rémunération est prélevée au niveau des fournisseurs d'accès, sous la condition que le partage des oeuvres se fasse sans aucun but commercial".
Concrètement, une redevance mensuelle de quelques euros devra être versée par l'internaute à son fournisseur d'accès, mais chacun garde (au moins sur le papier) la possibilité de refuser de payer ce forfait s'il ne partage de musique sur Internet ou s'il souhaite risquer l'illégalité. Les FAI remettent alors à une société de gestion désignée par le gouvernement les sommes collectées, laquelle société de gestion redistribuera les sommes aux organisations d'auteurs, d'artistes et de producteurs. L'UFC-Que Choisir a calculé qu'à un niveau de rémunération de 1,5 euros par mois, la redevance versée par les FAI "génèrerait 150 millions d'euros en 2004 et 250 millions d'euros en 2010 compte tenu de la pénétration du haut-débit". A titre de comparaison, en 2004 la taxe sur les supports vierges avait rapporté 65,34 millions d'euros aux ayant droits de la musique, alors que les perceptions traditionnelles (versées par les discothèques, radios et autres commerces) rapportaient plus de 480 millions d'euros.
Entre 4 et 7 euros mensuels pour couvrir l'ensemble des échanges
Avec les 1,5 euros calculés par l'UFC-Que Choisir, les internautes pourraient télécharger et partager librement toute la musique du monde, que ça soit sur les réseaux P2P, à travers des blogs, par e-mail ou par tout autre mode de communication sur Internet. La liberté de diffusion musicale à titre gratuit serait totale et les procès prendraient aussitôt fin.
Mais l'Alliance n'a pas souhaité se limiter à la musique. La demande croissante en films et séries télévisées nous montre que le monde du cinéma est lui aussi fortement concerné par la copie et la diffusion illicite de ses oeuvres sur Internet. En ce qui les concerne, la problématique est plus complexe. Une oeuvre cinématographique est exploitée en salle, en magasins, sur la télévision en clair, sur les chaînes cryptées, sur les kiosques pay-per-view,... Toute une chronologie des média régie le modèle économique audiovisuel. Une licence globale la perturberait fortement. L'Alliance propose donc de légaliser le téléchargement et l'upload des oeuvres cinématographiques (moyennant le paiement d'une rémunération entre 3 et 5 euros), mais uniquement pour les oeuvres sorties... quatre ans plus tôt. Pour le reste, les signataires comptent sur le sens civique des internautes et la pédagogie. Bien optimiste, et finalement assez éloigné de l'objectif de "pragmatisme" affiché.
La conférence de presse organisée vendredi ne fit pas état non plus des mesures techniques d'audience qui permettront de répartir au mieux les sommes collectées, auprès de chaque artiste. "Les solutions techniques existent, ça n'est pas un problème", assure un représentant de la Spedidam. Mais comme pour tous les systèmes de gestion collective, c'est un peu la boîte de Pandore que l'on ouvre au dernier moment, en croisant les doigts pour que personne ne s'y attarde de trop.
Ce qui était important vendredi pour les organisations de créateurs et les groupes de défense des consommateurs, alliés sur la même table, c'était de faire passer deux messages. Tout d'abord, comme le rappelait Alain Bazot de l'UFC, "la gratuité n'est pas une revendication des consommateurs". Ensuite, tous soutiennent qu'il existe des alternatives aux DRM et à la répression pour que la création artistique puisse continuer à exister de façon rémunérée, dans un environnement social apaisé.
Un débat économique et un débat social
L'enjeu financier pour les sociétés de gestion qui ne vivent que de ce type de rémunération est évidemment très important. Il faut dire qu'avec l'ensemble des internautes cumulés, la somme virtuelle est rondelette. Les membres de L'Alliance notent en effet qu'"en considérant qu'une perception ait pu être prélevée au niveau des fournisseurs d'accès sur la base d'un montant mensuel de 5 euros auprès des internautes connectés au haut débit depuis ces trois dernières années, 600 millions d'euros auraient pu revenir aux ayants droit dont les oeuvres sont utilisées".
Et au total, pour couvrir l'ensemble des types d'oeuvres, "une rémunération alternative située entre 4 et 7 euros n'est pas sans fondement", juge l'Alliance.
Entre 4 et 7 euros pour pouvoir abolir le monopole des industries sur la distribution des oeuvres, pour s'affranchir de tout risque de procès, et pour rémunérer les artistes, c'est sans doute un bon compromis. Personne ne peut rester insensible à la formidable avancée sociale que promet un tel système.
Cependant, il serait précipité de se jeter sur cette proposition. Jean Vincent, le directeur juridique de l'Adami, et Julien Dourgnon de l'UFC-Que Choisir n'ont cessé de dire qu'il y avait encore de nombreux points sur lesquels discuter. Le modèle théorique est bon, mais l'on sentait bien vendredi que les bases étaient encore friables.
Il faudrait encore plusieurs mois de consultation, de réflexion et de débat avant que ne puisse réellement se décider la mise en place d'une telle licence globale dont les modalités concrètes d'application sont encore bien trop floues. Comment les FAI présenteront-ils le contrat aux abonnés ? Quels seront les modes de contrôle des morceaux écoutés par les internautes ? Sur 5 euros versés, combien iront réellement dans le porte-monnaie des auteurs, des artistes et des interprêtes ? Ne faut-il pas désigner plusieurs sociétés de gestion pour encourager chacune à être plus performante que l'autre ?
Toutes ces questions demandent du temps. Et face au projet de loi sur le droit d'auteur dans la société de l'information, c'est bien de temps dont il manque...
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Re: des films sur plateforme P2P legalement pour 8€
C'est un peu long mais de ce que j'ai lu j'ai pas trop compris. 

- Lyn Takaiwa
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Re: des films sur plateforme P2P legalement pour 8€
Ce débat est sans fin.... Et de toute façon nous payons déjà une redevance sur les supports vierges (disques durs, cd-r, dvd-r etc) alors je vois pas l'intérêt de nous faire a nouveau payer. La crise du disque n'existe pas, le téléchargement au même titre que l'invention de la k-7 audio dans les années 80 ne menace pas l'industrie du disque, c'est elle même qui se menace en nous programmant des groupes et des chanteurs insipides et des films pourris.
- greg du 28
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Re: des films sur plateforme P2P legalement pour 8€
sauf que la ta aucune chance daller en taule
- x@vier
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Re: des films sur plateforme P2P legalement pour 8€
L'autre fois, par nouvelles via RSS, j'ai lu un truc comme quoi des films porno allaient sortir sur psp au japon (non les modos fermez pas le topic!!! c'est pas des conneries!!) Ah là là ces Japonnais! Toujours inovateurs 

*Chuck Norris peut crocheter la porte des étoiles*
- jonas41
- Second Lieutenant
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- Lieu : loir et cher. Mais je suis aussi Européen et fier de l'être! je le cri haut et fort !
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Re: des films sur plateforme P2P legalement pour 8€
Avenir du P2P .........
j'en sais rien !
et pis les controles et la traque par la police va être lancé alors ........
kree
jonas

j'en sais rien !

et pis les controles et la traque par la police va être lancé alors ........
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jonas
- greg du 28
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Re: des films sur plateforme P2P legalement pour 8€
moi si ca existait je trouverais ca super bien je mabonne a mon anniv pendant 6 mois et pendant ces 6 mois mon ordit naurait pas areté de tourner moi je suis pour a 100000% pour ca
- medoche71
- Lieutenant Colonel
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- Lieu : Montchanin (saône et loire)
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Re: des films sur plateforme P2P legalement pour 8€
vous croyez que les majors vont accepter ça ?? vous rêvez !!!!
l'industrie du disque et du cinéma ne se sont jamais portés aussi bien,mais les majors veulent de plus en plus de sous alors ils n'accepteront jamais cette initiative
l'industrie du disque et du cinéma ne se sont jamais portés aussi bien,mais les majors veulent de plus en plus de sous alors ils n'accepteront jamais cette initiative
Re: des films sur plateforme P2P legalement pour 8€
Exact... D'ailleur moi le téléchargement ca m'énerve... C'est relativement long... Ca arrive souvent que ca soit des fakes... J'ai trouvé LA solution génial pour matter des films... Je les loues sur internet, tu paie 3 balles le DVD, tu peux le garder autant de temps que tu veux... Des que tu l'as regardé, hop tu le fou à la première poste que tu vois... Et le lendemain tu peux recommencer le cirqueCITATION (medoche71,Dimanche 19 Juin 2005 à 15:52) vous croyez que les majors vont accepter ça ?? vous rêvez !!!!
l'industrie du disque et du cinéma ne se sont jamais portés aussi bien,mais les majors veulent de plus en plus de sous alors ils n'accepteront jamais cette initiative

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