6x02 Rédemption - (2)
Ma note :
19,5/20
La deuxième partie est aussi saisissante que la première, et les surprises continuent, et le tout est vraiment très prenant et plutôt bien traité.
On découvre qu'en plus d'avoir des boucliers quasi-infranchissable, Anubis a le moyen de détecter les vaisseaux occultés. On mesure réellement la progression de cet antagoniste majeur, qui ne cessera de donner du fil à retordre à nos héros pendant trois saisons. Brat'ac prétend qu'en dépit du fait que sa puissance se soit accrue depuis sa réinsertion dans le système des Grands Maîtres, Anubis ne contrôle encore qu'un petit nombre de planètes. Celle que nous visitons ici, et dont nous voyons l'orbite, est particulièrement bien protégée, et c'est impressionnant. Les forces au sol sont également très actives, et pour une fois, l'exploration semble plus rude qu'à l'accoutumée. L'arme d'Anubis, elle, est franchement grandiose.
L'entretien avec un Jaffa loyaliste d'Anubis est percutant, et j'ai aimé cette scène parce que le Jaffa en question tourne la rébellion en ridicule et prétend que les Jaffas libres ne gagneront pas. On sait donc que partout dans la galaxie, les Jaffas ont entendu parlé de Teal'c et de la nouvelle nation Jaffa. On comprend aussi que certains loyalistes continuent de croire en leur dieu, avec une ferveur religieuse. Pendant ce temps, Ry'ac se montre héroïque, volontaire et résistant, et mine de rien, c'est lui qui apporte la solution finale.
Les scènes de crise au SGC sont toujours aussi bien traitée et le dispositif mis en place pour évacuer la Porte est exceptionnel et impressionnant. Mais où les scénaristes vont-ils chercher tout ça ? C'est cette fois au tour de Jonas de trouver la solution, ce qui lui vaudra son intégration dans l'équipe SG-1, et au passage, la considération d'O'Neill (même si l'on est encore loin de parler d'estime). Les Russes, de leur côté, tirent aussi leur épingle du jeu, et gagnent en influence.
Il faut voir un parallèle entre Ry'ac et Jonas, les deux sauveurs de cet épisode, qui cherchent tout deux leur place et leur besoin d'action. Les deux recherchent l'estime et l'approbation de leurs pairs, et les deux doivent faire leurs preuves pour être considérés.
Le personnage secondaire de McKay est beaucoup mieux traité que lors de sa première apparition, si bien qu'on a envie qu'il devienne récurrent. David Hewlett est très bon dans ce rôle. La relation avec Sam, entre chien et chat, est aussi amusante qu'intéressante.
Un double épisode qui laisse une marque impérissable et qui marque clairement une nouvelle ère dans la série. Tous les téléspectateurs l'ont ressenti. Il manque juste la présence d'Anubis en personne dans cette deuxième partie !