Le site web Eclipsemagazin a interview Cliff Simon, l'acteur interprêtant Ba'al. Voici les moments forts de l'article qu'ils ont publié.
Dans l’univers de la série de Science-fiction « Stargate SG-1 », les Ori ont remplacé les Goa’ulds comme ennemi du jour de la Terre, mais au moins l’un des Seigneurs du Régime Goa’uld, l’énigmatique Ba’al, a encore un rôle à jouer. L’acteur Cliff Simons parle à Carole Gordon de son personnage et de sa carrière passée comme modèle, danseur et gymnaste, durant un séjour au Royaume-Uni pour une apparition à la Wolf Events Convention.
« J’ai une grande liberté pour faire aller, mon personnage de Ba’al, là où je veux qu’il aille » nous dit Simmons. « En vrai, dans le début de la série, beaucoup des méchants que je remarquais étaient trop figés – pas grand-chose à faire avec eux, bien qu’ils soient vraiment de grands acteurs. Mais une erreur était commise dans le fait qu’ils jouaient les méchants à longueur de temps, et du coup, vous commenciez vraiment à vous ennuyer. »
Ba’al est devenu un personnage en trois dimension grâce à Simon qui le dépeint comme un humain, avec des émotions humaines.« Je lui ai donné le sens de l’humour et vous pouvez voir quand il est ému, quand il est en colère ou quand il est heureux. Cela rend le personnage plus crédible. Je pense que cela a été prévu. Ils m’ont donné beaucoup de liberté, spécialement lorsque j’ai travaillé, au début, avec Peter deLuise et Martin Wood (producteurs et directeurs de ‘Stargate SG-1 »). Ils m’ont laissé développer le personnage et je crois que c’est la raison pour laquelle il est toujours dans la série. »
Les fans de ‘Stargate SG-1’ cite souvent l’épisode « Abyss » de la saison six parmi leur préférés. Dans celui-ci, Jack O’Neill (Richard Dean Anderson) est capturé par Ba’al, qui le torture à la suite d’une intervention Tok’ra. Hormis ça, pour la plupart des tournages, Simon torturait un remplacement.« C’était vraiment difficile, aussi parce que j’étais assez nouveau dans la série et que je n’avais jamais travaillé avec Rick (Richard Dean Anderson) avant. Rick devait quitter la ville – Je pense qu’il devait faire un « Discovery » show ou un autre truc de ce genre. Aussi, j’ai travaillé avec lui seulement une journée et le reste du temps j’ai travaillé avec une doublure. C’est très très dur car comme acteur vous réagissez tout le temps, et avoir un type planté-là – il ressemble à Rick, c’est un gars génial, mais il lit un script. Ça a pris environ deux semaines pour tourner cet épisode mais il y avait beaucoup d’effets spéciaux. Mais oui, 90% de cela a été fait avec la doublure. »
« Après le dernier épisode que je viens de tourner, Brad Wright, le producteur, est venu dans le département costume. Je venais d’enfiler les nouveaux costumes et il voulait les voir, et il m’a dit : ‘Cliff, avais-tu jamais penser que la petite partie de toi que tu croyais être au sommet finirait par devenir si grande ?’ Et j’ai dis : ‘Non, je n’en avais aucune idée.’ Mais c’est génial, j’aime cela et merci à tous les fans, parce que sans eux, nous ne pourrions pas avoir la série. »
« J’avais pensé à créer une différence entre les quatre de l’épisode "Ex Deus Machina" », dit-il, « mais je les ai tous joués de la même façon, comme s’ils n’étaient qu’un. Nous avons eu cette discussion sur le plateau et j’ai dit, ‘Non, nous sommes tous liés psychiquement. Nous savons tous ce que chacun pense à longueur de temps. Nous ne sommes pas séparés. Je sais quand un de mes gars tue quelqu’un, aussi ce n’est pas une surprise quand j’entend cela ou le vois.’ Il y a une scène dans un des épisodes où un de mes clones abat un guerrier Jaffa derrière moi et je n’ai même pas besoin de me tourner car je sais qu’il l’a fait. »
Avec une quantité de Ba’als rodant ça et là sur la Terre, il y a beaucoup plus d’histoires à venir, l’une d’elle sera dans la saison 10 dans l’épisode ‘The Insider » dans lequel Stargate Command doit s’allier avec un certain nombre de clones – et doit essayer de déterminer qui est le « vrai » Ba’al. Mais qu’est-ce que Simon pouvait souhaiter pour que le personnage aille de l’avant ? « Je voulais le voir sur la Terre comme dans ‘Ex-Deus Machina’, mais je voulais le voir travailler avec l’équipe de SG-1 contre les plus puissants, les plus mauvais gars… ce genre de ligne directrice. »
Avant qu’il devienne acteur, il était un athlète et un nageur international. La transition a été faite quand il a commencé à apparaître dans des shows de cabaret à Las Vegas, en tant qu’acrobate. A la suite de ça, il a été un mannequin professionnel et un danseur. Mais il avait le conscience de la courte carrière d’un mannequin et danseur – et ce n’était pas ce qu’il voulait vraiment faire… « J’ai toujours voulu jouer. Il faut se former comme pour tout ce qu’on veut faire et j’ai donc étudié l’art dramatique pendant cinq ans avant que quoique ce soit n’arrive. J’ai gagné une compétition de Mr Afrique du Sud, qui était une action-man, une sorte de compétition de beauté, pas une compétition de body-building. »
L’un des prix de la compétition était une audition pour « Igoli », un soap opéra populaire de la TV Sud Africaine. Simon a passé l’audition, suite à laquelle les producteurs l’ont voulu pour un épisode. Mais le très déterminé Simon voulait plus qu’un contrat d’une seule prise. « J’ai dit au producteur, ‘non, je ne veut pas faire un seul épisode. Voilà ce que je veux faire. Donc, donnez-moi une chance, laissez mon professeur d’art dramatique vous dire quand je serais prêt à venir dans votre série. Vous n’aurez même pas à me payer.’ Ils m’ont payé le montant minimum qu’ils pouvaient, alors j’ai eu plus de temps d’antenne. Au lieu de ne faire qu’un épisode une semaine, j’en ai fait trois dans la semaine. J’ai travaillé avec eux durant trois mois et alors ils m’ont donné un contrat permanent de six ans. »
Cela lui permit d’obtenir la reconnaissance dont il avait besoin pour lancer correctement sa carrière d’acteur.« Beaucoup de gens déprécient les soap opéras, mais c’est une grande, grande base d’entraînement pour les acteurs. Vous travaillez avec trois caméras ; vous apprenez à connaître votre meilleur éclairage, votre maquillage, et c’est vraiment vraiment rapide. Vous tournez un épisode par jour, vous faites 22 à 23 scènes et chaque nuit vous apprenez votre script. J’ai calculé que durant le moment où j’étais là-bas, j’ai tourné un montant total en minutes correspondant à 140 films. Donc où pouvez-vous trouver ailleurs cette sorte d’entraînement ?
Simon a déménagé pour les USA en 2000, après être apparus dans un certain nombre de films Sud Africain. Il a été mis en vedette par un producteur dans ‘The Bold and the Beautiful’ et invité à une audition. Et sa carrière a continué à s’épanouir. Il travaille en ce moment sur un projet avec Michael Greenburg, de Gekko Productions, l’un des anciens producteurs de ‘Stargate Sg-1’.« Le film dont nous sommes en train de parler est un film de CIA appelé ‘Gentlement of the Shade’, il se déroule en Somalie, c’est une histoire réelle de la CIA, une de celles qui sont cachées. Le personnage que je pense devoir jouer est le fils du président Somalien, qui est un grand personnage. Nous irons probablement le tourner à Cape Town, en Afrique du Sud, donc j’ai la chance de rentrer chez moi en tant qu’acteur Américain ».
Simon dit avec un évident orgueil, qu’il est devenu citoyen Américain en Novembre 2005.« C’est un accomplissement. Cela ressemble à un achèvement, vous comprenez ? » rayonne-t-il, ne ressemblant plus du tout à son démoniaque alter ego, le Seigneur du Régime Goa’uld.