A mon tour de parler de la dynamique des personnages... un nouveau roman pour faire plaisir à mara

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Ces deux épisodes ont été très riches concernant les relations entre les personnages :
Sheppard/Ford : entre ces deux-là, existe une relation ambiguë faite de respect et d’incompréhension mutuelle. Ils sont tellement différents depuis que Ford a été transformé, tellement opposé dans leur vision des choses… Ford a besoin de prouver à Sheppard qu’il a raison, qu’il n’est pas fou et que ses projets sont réalistes… « Vous faites partis de mon clan… » il les intègre à sa « communauté » afin de leur montrer où il veut en venir… Il me fait penser à un enfant qui veut montrer à son grand frère qu’il peut se débrouiller tout seul… La différence est le fait que ce que Ford veut entreprendre et particulièrement audacieux et dangereux… Au moment où Ford discute avec John et lui dit qu’il voudrait rentrer chez lui, bien qu’après il soutienne que ce n’était qu’un piège, je suis persuadée qu’il y a une grande part de vérité dans son propos. D’ailleurs, il n’arrive pas à cacher ce qu’il ressent quand Shepp lui parle de sa famille… mais, malgré sa peine, le plus important pour lui est d’être reconnu, de prouver sa valeur… au risque de se faire tuer.
« On fait partie de la même équipe » je trouve cette phrase de Sheppard très belle. En fait, même si Ford n’est plus dans l’équipe à proprement parlé, pour Shepp, il reste toujours un membre à part entière, quelqu’un à protéger, dont il faut se soucier… C’est un autre aspect du personnage de John que j’aime : sa constance dans les sentiments qu’il éprouve…
Sheppard/McKay : Comme d’habitude, Sheppard calme McKay, le rassurant en lui disant que ce qu’il ressent suite à la prise de l’enzyme est seulement psychosomatique… Il joue à nouveau le rôle du grand frère protecteur envers le petit qui panique pour un rien… C’est trop drôle comment Sheppard essaie de faire comprendre à McKay son plan alors que Rodney reste coincé sur son idée… il se sent tout bête après : « j’y aurais pensé tout seul si j’étais pas intoxiqué… ». C’est vraiment trop mignon et j’aime trop comment John lui tape sur le bras en lui disant « courage »… Ils sont vraiment très proches et ça me plaît beaucoup. Leur relation progresse un peu plus dans chaque épisode et c’est super agréable.
Sheppard est très embêté lorsqu’il sait qu’il doit laisser McKay sur la planète de Ford… Il s’inquiète pour lui, Rodney étant parfois très difficile à gérer…
Sheppard/Ronon : J’ai beaucoup apprécié le fait que Ronon signale à Shepp que si McKay ne se calme pas « les effets de l’enzyme seront le cadet de [ses] soucis… »… Ronon parle avec Shepp maintenant, il lui dit ce qu’il ressent, il recherche son aide pour calmer son caractère emporté. Quand à Shepp, il le conseille, le rassure… Ce n’est pas la même relation fraternelle qu’avec McKay… ici, il n’y a pas de grand-frère ou de petit, à mon avis… c’est plutôt une relation d’amitié profonde qui s’instaure… une relation d’où chacun des deux tire sa force, son calme et sa réflexion. J’apprécie énormément cette amitié, je la trouve indispensable car les deux hommes s’apportent beaucoup mutuellement et dans leur cas, ils ont un rapport d’égal à égal. Pendant que Ford et Sheppard se disputent, Ronon essaie de s’approcher mais un des hommes le retient… voulait-il aider son ami ? De plus, Ronon se propose à la place de Shepp lorsque les Wraiths viennent le chercher… Ronon a enfin trouvé sa place dans l’équipe et ne veut pas que son ami soit en danger.
Weir/Sheppard : On ne les voit pas beaucoup ensemble dans ces deux épisodes. Par contre, on voit beaucoup Elisabeth s’inquiétait… pourtant, est-ce surtout pour Sheppard qu’elle se fait du mouron ou pour toute l’équipe, ça je ne saurai le dire…Elle a beaucoup de mal à dire dans son rapport que l’équipe de Shepp a disparu.
Au retour de l’équipe, Weir court vers eux tous mais son premier regard est pour Teyla… c’est vrai que tous les deux (Elisabeth et John) se regardent avec intensité mais je ne suis pas sûre qu’il y ait plus qu’une grande joie de se retrouver (joie qui existe aussi en amitié…). Elisabeth revit parce que son groupe revient entier !!!
Weir/Lorne : Donc, on voit bien avancer la relation entre eux deux… Lorne n’hésite pas à la taquiner en lui parlant de « ses inquiétudes » concernant l’équipe de Sheppard qui n’est pas rentré… Cela prouve qu’il est à l’aise avec elle sinon, il ne se permettrait pas cette façon d’agir… J’aime le regard de Weir lui faisant comprendre qu’il est peut-être allé un peu trop loin… mais qui n’a rien d’agressif ou de coléreux. J’apprécie beaucoup leur interaction car on sent un certain degré de complicité… Je trouve très drôle aussi le fait que les deux hommes qui accompagnent Lorne sourient face à cette discussion.
Lorne essaie aussi à un autre moment de dire à Elisabeth qu’il est très difficile de retrouver le groupe de Shepp mais devant son entêtement bien compréhensible, il cède… j’aime beaucoup les discussions qu’ils ont tout les deux… Des mots sont dits, mots sans vraiment d’importance, mais les regards et les attitudes sont beaucoup plus éloquents… On comprend ce qu’ils ressentent même s’ils ne le laissent pas entendre par leur langage.
Peut-on parler d’un début de relation plus que professionnelle entre eux ? Il est trop tôt pour le dire mais j’avoue que ces deux-là me plaisent bien… je les trouve adorables et je les vois bien ensemble… (frappez pas, stp…

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Teyla/Ronon : Tous les deux se rapprochent petit à petit, doucement mais sûrement. On s’en aperçoit dans la scène où Teyla s’entraîne avec un membre de l’équipe de Ford. Lorsqu’elle est mise au sol par cet homme, Ronon fait les cents pas, d’un air vraiment très nerveux. Je trouve absolument délirante la scène où Teyla et Ronon mangent face à face, tous les deux délaissant les couteaux et fourchettes. Ronon la dévore des yeux… en fait, l’enzyme stimule leur instinct animal, les faisant agir comme jamais ils ne le feraient en temps normal. En fait, ils ne se battent pas pour la nourriture c’est plus un jeu de « séduction » pour voir qui peut l’emporter… D’ailleurs, ils ne réalisent ce qu’ils font que lorsque Ronon a envoyé John par-terre.
Ils expliquent alors ce qu’ils ressentent concernant l’enzyme, expliquant à quel point ils sont déjà dépendants… à quel point ils en ont besoin et envie…
Ils discutent de plus en plus… se soutiennent, se conseillent.
McKay/Beckett : Avant de parler de cette relation, je dois admettre que j’ai été très impressionnée par l’attitude de Rodney qui n’hésite pas à prendre de l’enzyme pour retourner sur Atlantis aider ses amis : « Voilà ce qui se passe quand on empêche le savant génial d’agir comme il l’entend ». Absolument génial !!
Beckett essaie de le calmer, de le rassurer… Par contre, effectivement cet épisode soulève une question : que veut dire Beckett lorsqu’il dit « oh si, je sais ce que vous endurez !! » ? A-t-il lui même vécu un sevrage et comprend-il du coup ce que Rodney peut ressentir ? Il en parle avec une telle émotion dans la voix, une telle souffrance que l’on ne peut supposer que deux choses, à mon avis en tout cas : ou il l’a vécu lui-même, ou il a assisté au sevrage de quelqu’un de proche de lui… en tout cas, il se montre exceptionnellement doux et ça, c’est la meilleure chose qu’il faut à Rodney dans ce moment-là…
En tout cas, dommage que l’on n’ait pas entendu la conversation dont Beckett parle lorsqu’il dit qu’il s’est senti comme le prêtre dans l’Exorciste !!!! A mon avis, ça aurait donné… On en a eu un extrait au début mais je comprends que Beckett paraisse aussi fatigué après…
Je trouve très beau le dévouement dont Beckett fait preuve pour aider McKay à supporter son sevrage… Ils sont vraiment amis, on en a la preuve ici…
Weir/Beckett : relation basée sur le respect mutuel, le même intérêt du bien-être de l’équipe et une même douceur dans le caractère… deux vrais amis que j’apprécie beaucoup et qui s’appellent de leur prénom sans que le rapport d’autorité ne rentre en compte.
Weir/Teyla : là, je suis heureuse car on voit que les deux femmes que l’on pensait très réservées, se rapprochent… les regards que Weir adresse à Teyla prouvent bien à quel point elle est heureuse de la revoir… cela laisse augurer d’une relation d’amitié approfondie et j’espère que nous la verrons se développer petit à petit, les deux personnages le méritant amplement.
Ronon/Ford : Ronon doit la vie à Ford et il lui est redevable… pourtant, il existe entre eux une relation étrange car on sent que Ford aimerait beaucoup que Ronon se rallie à son idée et il fait tout pour essayer de le convaincre… Ford a un gros problème de reconnaissance… il a besoin qu’on lui dise qu’il a bien fait, qu’il a raison. Sa transformation lui a fait perdre non seulement une partie de son humanité mais aussi une bonne partie de sa confiance en lui. C’est la raison pour laquelle il se jette à corps perdu dans son projet plus ou moins délirant. En ça, il ressemble à Ronon qui ne vivait, jusqu’à son arrivée sur Atlantis, que pour sa vengeance…
Ronon ne supporte pas la façon dont Ford a mis l’équipe en danger… lorsque John est emmené par les Wraiths, il dit à Ford : « si il meurt, je te tue. » et son regard prouve que c’est vrai… Là, le chasseur, le vengeur reprend le dessus alors que Ford semble perdre son assurance face à la situation.
Bien sûr, tout ce que j’ai écrit n’engage que mon avis… je peux me tromper…
EDIT : j'ai oublié
Weir/McKay : j'ai énormément apprécié la scène où Rodney rentre sur Atlantis dans un état abominable... il est totalement désorienté face à une Elisabeth totalement paniquée... je trouve cette scène très drôle même si elle est terrible car dans l'état où est Rodney, il ne peut pas avertir du danger qui menace ces amis... Je trouve génial le moment où McKay ne veut pas aller à l'infirmerie et où il finit par s'évanouir... j'aime beaucoup leur relation à tous les deux... de même que le moment où Elisabeth va prendre de ses nouvelles et où elle dit à Beckett qu'il ne faudra pas dire à Rodney que son caractère l'a sauvé sous peine de le rendre encore plus orgueilleux... super !!

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