Merci pour tous vos commentaires, ce topic plait de même que la série et ça me remplit de joie.
A mon tour de parler des deux épisodes de lundi... je les ai revus ce matin pour mieux les apprécier et je dois admettre que plus ça va et plus je suis attachée à la série, à son ambiance visuelle et musicale... à ses personnages... bref, à tout ce qui la rend unique...
Bon, je vais commencer par parler de l'héroïne,
Meredith :
Meredith ne sait plus trop ce qu'elle fait, elle va de droite à gauche… ayant autant d'amants que de soirs de solitudes... ça ne la soulage pas de sa peine et de son manque de Shepherd car il n'y a aucun amour dans ce qu'elle fait... elle essaye de se perdre dans ses aventures sans lendemain, espérant oublier mais ça ne marche pas... cette attitude est si visible et si pénible que Georges en vient à lui dire ses quatre vérités…
Si elle est perdue sur le plan sentimental, il n'en est pas de même sur
le plan professionnel. Elle est toujours autant à l'écoute de ses patients, allant jusqu'à avoir l'idée géniale de rapprocher les deux bébés afin de leur créer une atmosphère de chaleur et d'amour.
Néanmoins, elle se retrouve incapable de soutenir ses amis quand ils en ont besoin, étant totalement tournée sur elle-même et son chagrin. Elle se rattrappe finalement, en ayant la bonne idée d'adopter un chien afin de remplir son manque affectif et celui d'Izzie.
Shepherd : toujours aussi efficace dans son travail et dans son aide à ses internes. Néanmoins, il me déplait de plus en plus et je suis heureuse que ça place dans la série ne soit plus que secondaire. En effet, son manque d'assurance concernant sa vie sentimentale devient un réel agacement pour moi. Il a choisi de retourner avec Addison, sa femme, mais continue de penser à Meredith... attitude que je ne trouve pas correcte car en faisant cela, il trompe ces deux femmes, qui ne le méritent ni l'une ni l'autre... Même si je peux comprendre ses hésitations, j'avoue que cette attitude n'est agréable pour aucun des trois qui ne peut réellement sortir de ce triangle tant que Shepherd ne lache pas totalement prise...
Georges : toujours le même, toujours aussi sympathique, toujours aussi à l'écoute... toujours aussi perdu concernant sa 'relation' avec Meredith. Il est LA touche fraîcheur de la série, plein de naïveté adorable et de gentille gaucherie. Pourtant, ce que j'apprécie, c'est qu'il n'est pas le 'clown' de service ou le faire valoir du groupe, il a sa place à lui, son rôle à jouer.
Alex : ah !! le cas Alex !! Il est tellement préoccupé par d'autres choses qu'il ne fait pas attention à son travail et en vient à provoquer la mort d'un patient par son inconséquence. Il en tire néanmoins la leçon et, pour tenter de se racheter, reste auprès de cet homme pour qu'il ne meurt pas seul... Côté coeur, il est tellement épris d'Izzie qu'il n'arrive même plus à assumer leur relation. Au lieu de tout faire pour régler le problème, pour se rassurer, il préfère coucher avec son ex... et se retrouve vraiment dans une sale situation lorsqu'Izzie les découvre tous les deux. Il essaie de rattrapper son erreur mais on sent à quel point il est immature émotionnellement et combien il faudra qu'il fasse des efforts pour que leur histoire est une chance de marcher.
Bailey : elle est toujours égale à elle-même, menant son équipe d'une main de fer mais faisant toujours preuve d'attention sur les points les plus importants. J'ai été tellement touchée lorsqu'elle parle si doucement au bébé. J'ai adoré comment, lorsqu’elle voit Christina, elle redevient la 'surveillante' et ne cesse de répèter : ‘je ne suis pas douce, je ne suis pas devenue douce…’ tellement de pudeur dans ses sentiments… trop peut-être mais elle est comme ça.
Maintenant, passons aux deux personnages que j'apprécie le plus dans la série, en fait 3 mais pour moi, 2 sont inséparables, donc...

.
Christina (et donc Burke
) : plus ça va, plus je l'adore... elle est tellement coincée sur ses sentiments, si peureuse quand il s'agit de s'engager, que je me régale. J'ai adoré le moment où elle visite l'appart de Preston le premier matin où elle est chez lui, et particulièrement son appel à Meredith.
"‘Il a rangé tous ses bouquins par ordre alphabétique, Meredith j’ai peur !!"" Fiche le camp, fiche le camp tout de suite !!" J'étais morte de rire.
Et le coup de la clé qui la travaille à tel point qu'elle en parle pendant qu'elle soigne Steve, le copain d'une nuit de Meredith. Et lui qui s'invite dans la conversation en déclarant : "ça veut dire que ce type est libre comme l’air et qu’il a choisi de plus l’être avec vous, faut garder la clé."
La tête qu'elle fait à ce moment est impayable... comment gérer ça lorsqu'on ne sait pas où l'on en est... de même lorsque Pres lui demande de vivre avec lui… elle prend peur.
J’adore la façon dont Christina présente sa maison et la tête que fait Preston en la découvrant et encore plus l’explication qu’elle donne face à sa façon de vivre

Elle essaye de s'habituer à l'idée de vivre avec lui mais fuit lorsqu’il faut faire face à la vie quotidienne… lui est patient car il l’aime vraiment et l'accepte telle qu'elle est.

J’adore le final avec le coup du p’tit déj ou elle lui pique son toast et le regard qu’il lui lance et son sourire… ils sont enfin un couple

Côté professionnel, elle s'implique toujours autant pour être la meilleure et s'investit beaucoup dans le cas de la femme de la prison qui l'a bouleversée.
J'apprécie comment son personnage avance, devenant à la fois fort et fragile mais surtout un pilier de la série.
Izzie : ah ! la maladresse d’Izzie… j’aime la façon dont la future maman lui donne quelques ‘leçons’ qui l’aideront dans la suite de sa carrière, la rendant plus ‘humaine’ et attentive. J’adore la description des cinq fœtus, la façon dont la maman en parle est particulièrement attendrissante.
Izzie s'attache très vite à cette femme auprès de qui elle veut rester pour la soutenir mais Bailey lui ordonne de s'occuper de la petite Emily.
Izzie assiste impuissante au fait qu’il est impossible de sauver la petite… elle est tellement touchée… Elle est rudement mise à l'épreuve par la femme de Shepherd qui lui donne la responsabilité de la survie de la petite fille, alors qu’elle sait qu’elle ne vivra pas… Addison se doute que ça va être dûre mais elle s’est aussi que Izzie est faite pour la réa-néonat… il faut qu’elle affronte son premier cas, aussi dur qu’il soit pour qu’elle puisse avancer et voir qu’elle est faite pour ça…
Durant sa garde, lorque la petite commence à s'éteindre, Izzie se retrouve toute seule pour gérer les choses… elle fait de son mieux mais la petite ne survit pas... Izzie est tellement bouleversée… elle doit prendre du recul si elle veut survivre dans ce métier… mais la méthode employée par son supérieur la choque profondément.
J'ai été bouleversée de la scène où elle est dans les vestiaires et où elle annonce, totalement effondrée "mon bébé est mort…" cette phrase est terrible… elle montre à quel point leur métier est pénible. :'(
Pour sa relation avec Alex, elle est blessée au plus profond d'elle-même par la trahison dont elle a été victime et n'est pas prête à lui pardonner, ce qui est tout-à fait compréhensible.
Izzie mûrit vite et bien... elle a trouvé sa voie même si la réa-néonat est l'une des filières les plus difficiles à gérer émotionnellement. Mais elle est faite pour ça.
Pour les cas cliniques de la soirée, j'ai beaucoup apprécié :
- l'homme qui boit l’eau des toilettes car il se prend pour une île lol
- l'homme qui veut garder les sangsues…
- le fait que chaque interne s'occupe d'un des bébés, comment ils parlent d'elles, comment ils s'en occupent
- l’histoire de la maman est terriblement émouvante. Quelle tristesse… Elle n’affronte pas la souffrance de ses filles… Meredith lui dit qu’elle doit être présente pour elles…
Pour ce qui est de la voix off de Meredith, cette fois-ci, deux passages m'ont particulièrement touchée :
Les chirurgiens occultent leurs propres besoins pour être plus à l’écoute de ceux de leurs patients, nous ne tenons compte ni de nos amis, ni de nos familles afin de pouvoir sauver les amis et les familles des autres. Ce qui veut dire qu’à la fin de la journée, tout ce qu’il nous reste, c’est nous-même. Rien au monde ne peut nous faire sentir plus seul que ça.
L’homme n’est pas une île, chacun de nous a besoin de quelqu’un qui puisse être là… et qui nous fasse sentir qu’on n’est pas seul… oui, et même s’il s’agit d’un compagnon à quatre pattes, un ami avec qui on peut jouer et courir… ou simplement être bien.
Vraiment cette série est de mieux en mieux. Vivement lundi prochain.
Voilà, j'ai fini mon roman.
** - You see that one? That's that star right there... the bright one. That's my point of reference... my guide... and it always becomes the center of my chart. I always name it Aeryn
- You say it's your guide?
- It's my one constant. ** Farscape