7x04 Les esclaves d'Erebus
Ma note :
17/20
C'est l'un de mes épisodes préférés de la saison 7, car il s'y passe plein de chose intéressantes, et qu'il se penche à la fois sur le cas de Daniel, qui vient de réintégrer le plan des mortels, et de Teal'c qui n'a plus de symbiote depuis 8 épisodes et utilise la trétonine pour prolonger son existence. Il y a un parallèle entre les deux personnages qui craignent d'être devenus faillibles et doivent chacun se réadapter à la vie par un difficile processus. On éprouve même de la compassion pour Teal'c quand il déclare être devenu lent et inefficace. Pourtant, aucun des deux n'aura le temps de s'apitoyer sur son sort, car la libération de Brat'ac et Ry'ac d'un camp de la mort pour Jaffas presse ! Ils doivent mettre leurs doutes de côté et foncer. L'épisode n'est peut-être pas les des plus amusants - l'humour y est d'ailleurs plutôt absent - mais il demeure l'un des plus beaux par sa profondeur.
Les décors de cet épisode sont encore une réussite ! Alors oui, on reconnaît toujours la Colombie Britannique, mais le contraste entre la chaleur des bougies et la froideur du camp d'extermination et de la boue est sublime. Les scènes nocturnes sont très classes. L'intérieur du vaisseau est toujours aussi somptueux. En fait, l'idée d'Erebus, un camp de la mort pour Jaffa, est géniale. Elle rappelle à quel point les Goa'ulds sont des êtres abjectes, pour les téléspectateurs qui ne les craindraient plus autant qu'aux premières saisons. David Richmond-Peck, qui incarne le Jaffa loyaliste de Ba'al, est un personnage excellent et très bien écrit.
L'épisode est à voir, rien que pour le retour de Brat'ac et Ry'ac dans la saison, la participation de Rak'nor en mission, ou encore la scène de méditation entre Teal'c et Daniel. Il y a de l'action sur le terrain comme en bon vieux temps et on apprend comment sont construits les Hat'ak. Ry'ac est aussi plus actif dans la rébellion, quoique encore un peu fragile. Par ailleurs, on apprend ici l'ascension de Ba'al, toujours un peu plus puissant. Dans le premier acte, on partage le quotidien de nos héros et leurs doutes, et dans le dernier acte, on repart avec un gage d'espoir. Un bien bel épisode !