5x09 : Episode 9 : ORICHALQUE
Résumé : L’intelligence artificielle de la Citée s’emballe et attaque l’expédition. Au même moment, le Dédale et l’Apollo arrivent en orbite avec de très mauvaises nouvelles, et non sans conséquence néfaste.
Dix mille ans plus tôt…
Bon nombre de scientifique Lantiens s’activaient un maximum dans la salle de contrôle. Chacun préparait le futur départ de tout un peuple, retour sur la Terre, la seule solution efficace pour les habitants de la Citée d’Atlantis. On éteignait des systèmes, on s’assurait que le bouclier resterait actif malgré leur départ. Puis enfin, on activait la porte des étoiles, et on ordonnait l’évacuation.
Quelques militaires passèrent en premier la porte pour assurer la défense des civils de l’autre coté. Pendant ce temps, Moros et Janus restaient devant les ordinateurs à vérifier les derniers réglages puis entamèrent une ultime discussion :
- Moros, nous avons définitivement perdu le contact avec Poséidopolis…
- C’est affreux, ils ont échoués, des milliers des nôtres mort, que c’est il passé ?
- Je l’ignore, leur dernière position connu était situé bien en périphérie de la galaxie de Pégase, ils n’ont pas réussi à atteindre Eden, sans doute sont ils tombés dans une embuscade des Wraiths, nous savons qu’ils sont nombreux dans cette région de la galaxie.
- Et avec nos frères, nous avons perdu l’une de nos plus fières Citées, pire encore, nous perdons Orichalque…
- Malheureusement…
- Et Elizabeth Weir ?
- Elle fut parmis les premiers à évacuer !
***
Atlantis, de nos jours…
Depuis quelques temps, un rituel avait été installé sur la Citée d’Atlantis, il n’avait rien de religieux, ni même de politique. Quelle en était donc sa nature me diriez vous ? C’est une réunion où ce qui était dis, montré, n’avait rien à envier aux dossiers top secret de l’armée. Pire, jamais aucune information ne quittait la pièce de réunion de la plupart des femmes de l’expédition, alors réunis pour échanger les petit potins, parfois coquins avec l’autre sexe.
Certaines, assise sur des chaises, des banquettes ou des fauteuils de la grande salle éclairée de nombreuses lumières à la manière Atlante, des bougies parfois, un grand gymnase aménagé, c’était l’une des pièces les plus sécurisés de la Citée. chacune était assise de façon à pouvoir regarder les autres assise par terre. Il y avait plusieurs petit groupe d’une dizaine de femmes, mais toutes rigolaient ensemble, autour d’un café, d’un gâteau, de biscuits, d’une franche rigolade, et de pour certaines, délicieux pyjama très léger. C’était l’occasion parfaite pour unir chacune contre le coté male et non relationnel de l’expédition. Ici on obtenait un pays où il faisait bon vivre.
Ce fut Weir qui entra la dernière, visiblement en retard. Son entrée fut vite marqué par un silence pesant, des dizaines de femmes la regardaient, la diplomate fut très vite mise mal à l’aise. Elle prit sur elle, et s’avança vers le petit groupe d’une quinzaine de femmes, dont Teyla en était pour nous, la plus connue. Elle s’assit, on lui sourit, et la discussion reprit :
- Elizabeth, vous etes en retard ! Un café ? Fit une jeune femme.
- Oui volontiers Lise, je suis désolé, mais je devais faire le compte rendu de nos moyens. Désormais nous avons tout de même deux ZPM plein, et un autre presque vide, nos possibilités deviennent plus grandes chaque jour. Je reviens tout juste aussi d’une communication à travers la porte des étoiles avec le général Landry, nos vaisseaux seront bientôt là !
- Je suis encore désolé d’avoir cassé ce ZPM sur Asura, il nous aurait été précieux, mais il m’a échappé des mains.
- Ce n’est pas grave Teyla, nous comprenons tous la situation dans laquelle vous vous trouviez.
- Merci Elizabeth.
- Et dit Teyla alors, raconte nous, comment est il ?
- Et toi Isabelle, que peux tu nous raconter ?
- Je ne sais pas encore lequel choisir, mais ne change pas la conversation, toi tu en as un, alors comment est il ?
- Et bien… Il est merveilleux ! Sourit elle difficilement.
A ce moment, Elizabeth se sentit totalement à l’écart devant l’enthousiasme avancé des autres femmes du groupe.
Dans un autre groupe plus proche de la grande fenêtre vitrée, on parlait aussi intensément, sur le même sujet :
- Hey Katie, ma bonne copine biologiste ! Alors avec ce bon vieux ronchon de Rodney ? Fit Cadman.
- Je ne sais pas encore, je l’apprécie bien, mais il ne semble pas près à s’engager véritablement.
- Il a toujours été un peu lent !
- Ha ha ha (toutes rigolèrent).
- Par contre je peux te parler de l’Adiante, cette plante aquatique des Agénorides est fascinante ! Elle produit sa propre lumière, de l’électricité et n’absorbe que du CO2, à l’avenir nous pourrions peut être nous en servir sur Terre pour lutter contre la pollution !
Devant cette discussion intéressante mais totalement hors de propos, Cadman écoutait d’une autre oreille, les potins provenant de gauche et espionnait la discussion entre Heightmeyer et Exposito, une scientifique particulièrement timide, mais redoutablement sexy, brune, aux formes avantageuses, amplifié par son petit shorty et débardeur noir…
- Alors ou en es tu avec Ronon ?
- Et bien, euh… (toute rouge, niark niark, a croquer !) nous discutons, cela avance, euh… mais je ne parviens pas à lui dévoiler mes sentiments, j’en ai beaucoup pourtant… (encore plus rouge, encore plus sexy, niark niark !)
Au même moment…
Sheppard et Rodney se trouvaient tout deux dans le gymnase, admirant Ronon combattre ce pauvre Lorne, il allait morfler comme on dit en Français. Et justement alors que le Satédien s’avança pour commencer l’attaque, une lumière blanche assez intense s’empara de nos amis, qui disparaissent alors du gymnase. Le même phénomène se produisit partout dans la Citée, aussi bien dans la salle de réunion des femmes, que dans la salle de contrôle et même dans les douches…
Chacun, tous, la totalité, sauf Sheppard et Isabelle, venaient de réapparaître. Weir fut la première surprise, elle se leva et admira le spectacle offert : Ils avaient été téléportés sur le continent.
Mais par qui?
***
Sur Terre…
Alexandre était né à Lille, il y a 22 ans déjà. Au cours de ses plus belles années, il n’était pas bien intelligent. Comme chaque bébé, il apprenait à marcher, prononcer quelques mots primaires, à manger proprement, s’essuyer l’arrière-train après une aventure palpitante dans un endroit appelé « toilette ».
Lorsqu’il eut dix années, il était déjà plus intelligent, de petite taille, il avait de bonnes aptitudes au football et à l’école. Au collège, il vit ses notes grimper en flèches pour frôler le dix-sept de moyenne, une raison expliquait cela, il était déjà amoureux d’une bien jolie jeune fille, nommé Isabelle, bien plus brillante que lui, et tellement belle déjà. Il jouait aussi dans une équipe de football, comme attaquant il était mauvais, mais en tant que défenseur, il était un dieu.
Au moment du lycée, son amour de toujours: Isabelle, fut mutée, trop intelligente pour rester dans cette section. Les notes d’Alexandre chutèrent, notamment en maths, il frôlait le six de moyenne ici, qui était fort dans cette matière d’ailleurs ? Il resta tout de même bon élève, il passa ensuite son baccalauréat en sciences économiques et sociale, particulièrement doué en Histoire et en économie, sa moyenne générale n’était que de douze cependant, puisque les maths venaient toujours le rabaisser, et les langues ne l’aidaient pas.
C’est à ce moment qu’il découvrit la série « Stargate SG1 » sur la chaîne montante, lokilanjkiller TV, puis il en découvrit le forum, il allait souvent discuter lors de grands débats passionnés avec des membres fantastiques, lecteurs d’une fan fiction, peut être ces personnes se reconnaîtront elles ?
Il pronostiquait aussi assez souvent sur le topic de foot, afin de déterminer qui serait champion de France, parfois il allait sur celui de rugby, surtout en ce moment de coupe du monde.
De nos jours, Alexandre était un homme d’un mètre quatre-vingt, brun, assez musclé, plutôt charmant mais surtout gentil, très gentil, un brillant Historien toujours célibataire, qui presque chaque soir allait à l’entraînement de football, dans le but de gagner des matchs le week end, une noble cause, pensait il.
Ce qui est sur c’est que tout ce que vous venez de lire, n’a absolument rien a voir avec notre histoire.
***
Atlantis…
La Citée venait de se rebeller de ses anciens habitants mais quelle en était donc la raison ? Etait elle devenue l’ennemi numéro un de nos héros ?
L’intelligence artificielle avait téléporté les terriens sur le continent à l’aide d’un téléporteur proche de celui des Asgards. Et maintenant le bouclier s’active, il semblait à peine puissance. De petites trappes, des dizaines en vérité, viennent à s’ouvrir partout sur la Citée, une ouverture qui rappelait celle de l’iris terrien. De ces trous, des milliers de boules jaunes sortaient, chacune ne devaient pas être plus grosse qu’une boite de CD. Chacune d’entre elles s’agitaient très rapidement autour des tours et autres bâtiments atlantes. Nous pouvons remarquer que d’une manière ou d’une autre, des modifications étaient faite : de nouvelles vitres venaient remplacer celles brisées, les murs se reconstruisaient d’eux mêmes à vitesse lente mais certaine. De nouvelles matières premières étaient synthétisé, impossible de dire comment, mais d’une façon ou d’une autre, la Citée se réparait d’elle même.
Certaines boules jaunes réparatrices, s’engouffraient dans les couloirs, et réparaient ces derniers. Tout était réparé en une quinzaine de minutes. C’était incroyable. Un spectacle fabuleux.
Cela ne s’arrêta pas là.
Les ordinateurs s’allumèrent, de nombreux glyphes Anciens venaient s’enclencher dans le système, ils défilaient tous très rapidement sur les écrans comme une matrice, partout dans la Citée, aussi bien dans la salle de contrôle que dans les labos éloignés ou même dans les ordinateurs personnels terriens.
D’un coup tous les murs, tours, lumières, couloirs, tout devenait bleu, une nouvelle lumière intense s’emparait de la Citée tandis que les boules jaunes retrouvaient leur foyer dans un coin inconnu d’Atlantis. Chaque matière solide s’illuminait intensément d’un bleu magnifique durant une nouvelle quinzaine de minutes puis tout s’éteint pour se rallumer de nouveau.
Quelque chose avait changé. Les parois étaient faite d’un nouveau matériau.
Du coté des jumpers, il y avait aussi visiblement des changements. Les parois s’illuminaient pour prendre ensuite une couleur encore plus forte, le matériau avait lui aussi changé. Ce n’est pas tout, si un observateur Humain avait été présent, il aurait pu décrire le fabuleux phénomène dans les trois hangars à drones. Cette fois ce fut une lumière blanche qui s’empara de toute la pièce, et quand enfin elle fut éteinte, tous les hangars étaient pleins de drones, synthétisés plus tôt.
L’Adiante, la plante des Agénorides avait la capacité de pousser rapidement, ses pétales roses dégageaient une forte lumière, et une énergie aussi forte qui aidait à l’alimentation principale de la Citée, mais cette fois, toutes les plantes semblaient fanées. De même, l’un des ZPM semblait en entropie maximum tellement il brillait…
Depuis le continent tous les membres de l’expédition regardaient le spectacle, c’était bien mieux qu’au cinéma et digne des meilleurs films de science fiction. Il était incroyable qu’une telle beauté pouvait exister. La plupart des individus en avaient d’ailleurs la bouche bien ouverte.
Pourtant deux personnes manquaient à l’appel. Ces deux individus avaient observé le spectacle depuis l’intérieur de la salle de contrôle. Totalement impuissant face au phénomène, les ordinateurs ne répondaient pas d'ailleurs. Enfin le spectacle finit, tout revint à la normale malgré une apparente modernisation des structures, Sheppard et Isabelle pouvaient se regarder profondément sans entendre le moindre bruit :
- Mais que s’est il passé ? Fit le colonel.
- Euh je crois que… je crois que la Citée a subit une mise à jour…
- Mais comment cela est il possible ? On a rien touché !
- Je pense avoir une idée ! Eh oh ! Tu m’entends ? (Isabelle semblait s’adresser dans le vide)
- Je vous entends Isabelle ! Lui répondit une voie féminine douce mais mystérieuse.
- Bonjour… Vous etes la Citée ?
- Oui…
- Orichalque n’est ce pas ?
- Comment sais tu son prénom Isabelle ?
- L’Ancien avait crié ce mot lors de sa tentative d’évasion.
- Je suis Orichalque, intelligence artificielle de cette Citée et de bien d’autres. Je me devais de procéder à quelques mises à jour de cette Citée, totalement obsolète par rapport à Poséidopolis. Désormais toutes les mesures ont pu être réalisés, mais en conséquence un ZPM récemment récupéré, fut totalement vidé.
- Pourquoi avoir fait cela ? Et pourquoi avoir expulsé toute mon équipe ? S’énerva John.
- Cela était nécessaire pour la sécurité de cette Citée.
- Attendez vous nous percevez comme une menace ?
- Cette Citée n’a jamais été prévu pour accueillir des Humains ! A l’origine les Lantiens devaient revenir.
- Ils n’ont pu faire cela, mais nous sommes leurs enfants, vous pouvez nous faire confiance !
- A Isabelle peut être, aux autres je ne sais pas, mais à vous colonel je ne le puis !
- Ah ! Bon euh… ben pourquoi ? Je suis gentil vous savez… très doux aussi !
- Lors de votre retour de Asura, les capteurs ont détecté une anomalie.
- Une anomalie ?
- Des nanites Asurans sont présent dans votre organisme colonel ! Lui répondit la Citée.
***
Pendant ce temps sur le continent…
- Mais qu’a t’il bien pu se passer ? Fit Weir.
- Je crois que la Citée à procéder à des innovations de nos systèmes, c’est incroyable, nous ignorions l’existence de ce programme réparateur et ce type de téléporteur! Lui répondit Rodney.
- Tout porte à croire que l’intelligence artificielle à décider d’elle même de nous exclure pour notre sécurité. Fit à son tour Zelenka.
- Mais pas du tout ! Je suis certain que la Citée nous a virée tout simplement !
- Comment cela Rodney ?
- Et bien regardez, Sheppard n’est pas là, Isabelle non plus d’ailleurs ! Cela veut tout dire, la Citée veut voir ces deux là se bécoter tranquillement! Zelenka a perdu sa petite amie ! Mon pauvre, je comprend ta douleur, elle était magnifique mais Sheppard va bien s’en occuper soit en sur Radek !
- **************** (En tchèque dans le texte, heureusement d’ailleurs).
Pendant que tout le monde discutait sur ce qui venait de se passer. Katie Brown faisait exception à la règle. Elle était curieuse de découvrir pour la première fois cet unique continent. Il était relativement proche de la Citée, à la même distance des frontières franco-Anglaise, chaque individu pouvant y voir d’ailleurs les cotes de son voisin par temps clair. Il en était de même ici. Pourtant ce continent était assez petit. Si la cote semblait offrir de longues étendues de sable, l’intérieur des terres offrait un tout autre paysage. De sa petite dune de sable, Katie en analysait les reliefs : Au delà de l’estran, de petites broussailles venaient anticiper une large foret à couleur dominante violette, proche d’arbres du climat équatorial terrien. Une foret bien dense abritant forcément tout espèce animale étrange et digne d’intérêt scientifique. Une petite brise semblait provenir du Nord, pourtant sans nuages à l’horizon, cela s’expliquait par de hautes montagnes jeunes au Sud tandis qu’à l’Est, un talus venait couper en deux la zone proche. Du coté de l’équipe une plaine plutôt basse qui débouchait sur une plage puis de l’autre un plateau où l’arrière pays semblait totalement boisé, soudain elle remarqua sur sa droite, un espace qui semblait fort marécageux, faire le lien avec un écosystème terrien ne semblait pas exclu pour la biologiste.
VROUM VROUM !!!
Un bruit violent de moteurs vint casser la douce sensation de Katie et les débats sulfureux des autres. Lorne les reconnut, Ronon aussi, il en dégaina son arme favorite. Des dizaines de chars d’assaut Agénorides venaient de fendre l’eau pour aborder la plage et encercler l’équipe, armes et canons activés, fantassins débarquant, les quelques militaires terriens ne feraient visiblement pas le poids longtemps malgré l’appui de l’un des derniers Satédiens.
Une nouvelle fois ce fut le commandeur Néphron qui s’avança, trident à la …appelons donc cela une main, afin de visiblement débuter un dialogue :
- Vous n’avez rien à faire ici, dit il.
-
Rodney lui répondit (après l’avoir longuement dévisagé) : Oh c’est gentil, vous venez nous aider ! Je…
- Silence ! Vous avez activé vos boucliers, envahi notre continent, et surtout nous avons détecté deux vaisseaux en orbite de notre planète. Vous nous avez menti, vous parlez de paix mais vous etes bien des conquérants !
- Des vaisseaux ? s’exclama Lorne.
- Oh mon dieu, j’espère que ce ne sont pas des Wraiths !
- Ecoutez Néphron, reprit Weir, je sais que nos relations sont tendues, mais je vous promet que nous ignorions l’arrivée de ces vaisseaux, nous avons nous mêmes été expulsé de notre Citée, et encore une fois j’insiste sur le fait que nous venions en paix, et surtout qu’il faut encore continuer notre coopération dans les échanges précédemment débutés.
- Cet accord n’est plus docteur Weir, vous allez nous suivre dans les grandes profondeurs, de là nos tribunaux décideront de votre sort, qui j’en suis sur, sera la mort…
- Mais enfin c’est absurde !
- Non taisez vous Elizabeth, cria Teyla, d’habitude je privilégie l’amitié, mais ce qu’ils nous ont fait prouve le contraire. Vous voulez nous emmener ? Cela ne sera pas sans combattre !
- Je suis d’accord, insista Ronon.
- Moi aussi, fit Lorne.
- Ben moi aussi, il est hors de question que je subisse un nouvel interrogatoire, dit Rodney.
- Mais enfin Teyla baissez votre arme, nous pouvons régler cela pacifiquement !
- Pas cette fois Elizabeth !
Néphron ordonna ce qu’il avait à faire, « Feu » cria t’il. Tous les Agénorides présent tirèrent de leurs tridents et gros canons à partir des chars. Pourtant aucun Humain ne fut touché. Chacun avait disparu dans une lumière blanche bien connue. Nos amis avaient été téléportés.
Les membres de l’expédition se trouvaient respectivement répartie soit dans le Dédale, soit dans l’Apollo. Nos deux 304, récemment informés de la position de la Citée par la Terre, venaient d’atteindre l’orbite de la planète et suivaient l’évolution des choses depuis l’espace.
- Bienvenu docteur Weir !
- Colonel Carter ! Vous etes arrivé juste à temps !
- Sam ! Vous etes magnifique, je vous adore ! Que vous etes sexy tout en cuir ! Venez ici que je vous embrasse, hum hum…
- Mais enfin Mc Kay lâchez moi !
Vous l’avez reconnu, Rodney Mc Kay ne se priva pas d’une occasion comme celle là de remercier à sa manière le colonel. Il l’embrassa sur la joue, tout en lui faisant un câlin bien serré. Sa tentative sur les lèvres ayant été esquivé.
Ce fut Zelenka et Lorne, sur ordre du colonel Carter, et en véritable héros, qui vinrent rattraper le canadien, qui alors ne se priva pas de raler à sa manière de ne pouvoir remercier sa scientifique préféré.
- Bon, berk, fit le colonel, que vous est il arrivé ? N’etes vous pas sensé être sur Atlantis ?
- La Citée a activé un système qui nous a téléporté sur le continent, répondit l’Athosienne.
- Teyla ? Je suis ravi de vous rencontrer.
- Moi également, Rodney m’a souvent parlé de vous.
- Vraiment ? Rodney ?
- Oui ?
- Ne m’approchez plus !
- Mais Sam !
- Chut ! Je vois que le bouclier de la Citée est actif, mais cela n’est pas le seul de nos problèmes.
- Que voulez vous dire ?
- Et bien récemment nos deux vaisseaux tout en quadrillant la galaxie, ont fait face à un vaisseau ruche Wraith afin de tester les armes Asgards. Ce fut une réussite, bien que le plasma brûle difficilement la coque organique !
- Je ne vois pas ou est le problème.
- Rodney…
- Oui bon je me tais.
- En effet, contre une ruche nous avons donc de meilleure chance grâce aux armes Asgards, même si le plasma n’est pas efficace à 100% mais le problème est venu de deux autres ruches que nous n’avions pas détectés.
- Pardon ?
- Elles étaient invisible comme les jumpers, ensuite ils nous ont tirés dessus à bout portant, l’impact était doublement plus dangereux, les boucliers du Dédale étaient presque à plat ! Nous avons donc riposté avec les mêmes armes. Ce fut un véritable échec !
- Mais pourquoi donc ?
- Les ruches possédaient des boucliers!
- Comment ? S’étonna Weir.
- Les jumpers ! C’est sa, il est logique que les Wraiths aient étudiés les jumpers en 10 000ans, et puis nous soupçonnions l’existence de système endormis sur les ruches, car il était impossible que les ruches actuelles aient été capable de vaincre les Anciens.
- Mc Kay a vu juste. C’est mon avis également. De plus il semblerait que ces factions de scientifiques s’attaquent aux ruches plus faible. Mais il y a pire !
- Quoi encore ? Que de mauvaises nouvelles ! Insista le canadien.
- Nous avons détectés sur notre chemin, une demi douzaine de ruches se dirigeant par ici !
- Non non, vous vous trompez Sam, c’est impossible, la Citée n’a rien détectée !
- Et pourtant, nous les avons vu de près.
- Merde !
- Nous devons absolument récupérer la Citée dans l’heure si nous voulons leur résister. Reprit Weir, le problème est que le bouclier est actif, et surtout que le colonel Sheppard et Isabelle, notre Historienne Française se trouve à l’intérieur on ne sait pourquoi.
- Mais Elizabeth, je vous l’ai dis, la Citée veut étudier la reproduction Humaine !
- RODNEY !!!
De l’autre coté de la pièce, Ronon s’inquiétait pour son ami John, il essayait de découvrir le moyen de reprendre la Citée. Cela s’avérait difficile, toute entrée même par téléportation serait forcément bloqué par le bouclier exceptionnel d’Atlantis. Concernant l’armement, jamais les armes des 304 ne pourraient faire suffisamment de dégât, de plus il serait idiot de vider les ZPM, et enfin attaquer la Citée risquerait d’activer ses armes, les drones, largement capable de pulvériser les deux vaisseaux terriens, véritable mouche contre une telle structure.
Mais comment faire pour les sauver alors ?
La réponse viendrait peut être de l’intérieur.
***
Atlantis…
- Quoi moi un Asuran ? Mais c’est faux !
- Il est très facile pour un Asuran d’attaquer la nature organique Humaine pour le transformer. Lui répondit la Citée. Veuillez vous rendre à cet endroit, vous y trouverez un engin qui détruira les nanites. Si vous refusez colonel vous serez détruit !
- Oui je me souviens, Oberoth m’a montré un rêve dans lequel je détruisais la Terre, c’est à ce moment qu’il a du me transformer ! Salopard !
Isabelle et Sheppard se regardèrent fixement puis ensuite enregistrèrent dans leurs esprits le lieu où était cette fameuse machine. Ils avancèrent le long des nouveaux couloirs encore plus majestueux d’Atlantis, un tel éclat de lumière obligeait le respect. Tout en marchant ils entamèrent une discussion :
Isabelle : C’est fabuleux colonel ! Selon la légende, les Atlantes possédaient un minerai d’une valeur inestimable, l’Orichalque. Ce matériau était réputé pour détenir des capacités extraordinaires.
- Oui mais ici, c’est une intelligence artificielle.
- Il se peut que en quelques siècles, la légende ait subit quelques modifications, notamment lors des traductions des textes.
C’est à ce moment que la Citée intervint dans la discussion :
- La légende est vrai Isabelle. Le matériau qui compose mon cristal de sauvegarde est similaire à celui des Astreaporta, les portes des étoiles, capable alors de résister à presque n’importe quoi et d’absorber toute forme d’énergie, même celle de ce que vous appelez "trou noir". Les Lantiens ont eu beaucoup de difficulté à faire de ce matériau, un modèle standard pour une raison simple. Ce matériau requiert beaucoup de ressources pour sa création. C’est pourquoi à l’origine, Atlantis et ses citées jumelles ont été bâties à partir d’un autre matériau, mes créateurs comptant plus sur le bouclier que la matière mais au cours de la guerre contre les Wraiths tout changea. Pour coordonner notre défense, les Lantiens m’ont créés, et ont construit Poséidopolis, la première Citée du même matériau que la porte des étoiles.
- Dites moi Orichalque, commenceriez vous à nous faire confiance ?
- J’étudie tout ce que vous avez fait depuis votre découverte, et il est vrai que certains Lantiens auraient appréciés, cependant vos méthodes sont trop primitives pour être jugées tolérante colonel.
- Nous sommes arrivé ! S’exclama Isabelle.
Sheppard entra dans la pièce, ce n’était autre que le labo où l’an passé, un étrange virus avait atteint bon nombre de terriens. Il y avait une machine de couleur fort orange, assez proche des systèmes de stase. Le colonel s’y engouffra, l’engin s’alluma et le colonel fut recouvert d’un verre bleu qui s’agitait, tandis que le colonel ne pouvait plus bouger. Sur le coté droit un écran apparut, laissant entrevoir l’intérieur de l’organisme du colonel, de petit points violets représentaient les nanites, tandis que d’autres orange, commençaient à s’engouffrer dans son corps, visiblement c’était eux les anticorps. D’autres nanites venaient donc sauver le colonel.
Isabelle en profita pour discuter seule face à la Citée :
- Orichalque ! Pourquoi avoir discuté avec moi ?
- Lorsque je me suis connecté à cette Citée, j’y ai vu votre dossier, votre personnalité exceptionnelle, semblait être la plus positive, je vous ais alors étudié.
- Et tu as appris à me faire confiance ?
- Vos capacités et votre comportement ont en effet été enregistrés comme proche d’une noblesse de caractère digne de confiance.
- Tu pourrais donc apprendre à faire confiance aux autres ?
- Je n’ai pas été programmé pour cela mais il est vrai que les Lantiens m’ont programmé pour prendre toutes les mesures nécessaires à ma protection et celles des autres Citées, à condition de respecter les quatre lois.
- Ce qui explique que tu nous ais fait sortir de l'hyper espace. Les quatre lois dis tu?
- La première est que je dois dans tous les cas respecter les ordres de mes créateurs. La seconde consiste à ne commettre aucun crime contre toute forme de vie, cela vaut pour les Wraiths comme les Humains. La troisième est que je dois protéger toute forme de vie tant que je reste conforme aux deux premières lois. Et la dernière est que je dois protéger ma vie.
- Crois moi, si tu me fais confiance, tu peux le faire aux autres.
- La nature Humaine est encore trop imprévisible.
- Protéger ton existence ! Tu as autant besoin de nous, que nous avons besoin de toi !
- Je ne puis commettre des crimes contre les Wraiths…
- A moins que tu ne doive te protéger ou nous protéger n’est ce pas ?
- Affirmatif !
- Crois moi, réfléchit, si tu es si avancé, tu te dois de savoir que les Anciens voudraient que tu nous aides. N’est ce pas ? Hey oh ! Orichalque ?
La Citée ne répondait plus.
Le colonel quant à lui sortit enfin de son état. Il était éveillé, se sentait tout drôle, mais il était parfaitement Humain. Tous les nanites avaient été détruit. Cette fois, les Asurans n’existaient plus.
C’est à ce moment qu' Isabelle et Sheppard furent téléportés dans cette meme lumière intense, ils se trouvèrent alors dans la salle de contrôle. Aussitôt arrivé, le bouclier se désactiva.
***
Quelques minutes plus tard…
- C’est incroyable ! La Citée semble encore plus avancé qu’avant, mais enfin regardez sa c’est fabuleux, le matériau de la Citée n’est pas la seule chose qui a changé, désormais nous avons plus de fluidité dans l’énergie, les hangars à drones sont pleins, les ordinateurs sont plus élaborés, Elizabeth c’est incroyable !
- Oui bon Rodney, les modifications nous ont coûté cher, on a faillit perdre la Citée et en plus de cela, l’un des ZPM jadis plein est totalement vide ! Répondit Zelenka.
- Je pense que la valeur des modifications valent ce coup dur Elizabeth, fit Carter.
- Que me proposez vous ?
- Débranchons le cristal, insista Zelenka.
- Il est vrai que même encore maintenant, il consomme beaucoup trop d’énergie, il serait préférable de le débrancher pour l’instant. Fit Carter.
- Je ne sais pas si la Citée acceptera, remarqua le canadien.
- Elle acceptera ! Fit Isabelle.
Zelenka prit le risque. Il arracha le cristal qui fut alors coupé des systèmes.
Teyla entra alors dans la discussion :
- Je viens d’appeler les miens sur le site Alpha par la porte, aucun d’entre eux ni meme les Genii n’ont acceptés de revenir sur Atlantis. Je dois avouer que je suis très déçu.
- Je vais appeler la Terre, lui répondit Elizabeth. général Landry ?
- Atlantis ! Enfin ! Nous étions très inquiet. Je vois que le colonel Carter vous a rejoins.
- Oui, je voulais vous faire mon rapport.
- Très bien mais avant tout je dois vous le dire. Je suis désolé docteur Weir, mais vous avez été relevé de vos fonctions. Désormais vous serez diplomate, le chef d’Atlantis devient le colonel Carter…
Ce fut comme un coup de couteau en plein cœur pour cette pauvre Elizabeth. Elle qui depuis quelques temps déjà, était assez rejeté, désormais elle n’était plus rien.
Tandis qu’elle continuait à se disputer avec le général, Rodney et Zelenka vinrent rejoindre le colonel Sheppard, assis non loin d’eux, très occupé à jouer au yoyo, afin de lui faire part des récentes découvertes depuis que le cristal était débranché.
- Colonel !
- Meredith ?
- Grr… Cette fois vous ne m’aurez pas, il y a plus important!
- Quoi donc ?
- Orichalque nous le cachait, je ne sais comment. Mais le fait est que Carter avait raison, six ruches se dirigent vers Atlantis, ils seront là dans quatre jours.
- Mais enfin pourquoi la Citée nous l’avait elle caché !
- Elle ne nous faisait pas confiance à ce moment ! Ajouta Isabelle.
- Et il y a encore autre chose, fit Zelenka. Regardez cela, les satellites nous permettent un quadrillage de toute la galaxie, il y a des milliers de ruches et des centaines d’entre elles semblent se rassembler non loin de la Citée. Je ne sais pas comment ils nous ont trouvés, mais il y a comme une seconde vague qui se dirige aussi vers nous, ils seront là dans une semaine.
- Et nous avons découvert une sorte de structure, plus grosse que les ruches, en pleine bordure de la galaxie de Pégase. D’après la base de données, c’est une station, c’est de là que les ruches seraient produite, jadis il y avait des centaines de ces choses mais désormais il semble qu’il n’y en ait plus qu’une. Visiblement c ‘est à partir de là que les Wraiths contrôlent leur armada et coordonnent leurs opérations !
- Nous devons la détruire, conclue Sheppard !
Oubliez tout ce que vous avez appris, commencez par rever et le reve sera alors réalité..
Défenseur des épisodes sans P90 et des Anciens topics.