CITATION
Le scientifique que tu es n'aimera pas ce que je vais dire mais il arrive qu'il faille se contenter d'opinions.
Oui ça je ne cautionne pas car une opinion est par définition subjective.
CITATION
Le problème c'est qu'il existe certains sujets sur lesquels on ne peut pas faire de tests. J'imagine mal une université prendre 200 enfants de 17 à 30 mois comme cobaye, administrer la fessée à 100 d'entre eux, ne pas le faire pour les 100 autres ensuite faire un suivi longitudinal pour voir combien développeront des problèmes de violence. Donc c'est un sujet sur lequel on ne pourra jamais être certain, sauf si un éventuel état fasciste permet ces recherches.
Tu n'as pas besoin dans ce genre d'études statistiques d'avoir une exactitude absolue. Tout ce qu'il faut faire c'est dégager des tendances.
Par exemple tu prends quelques panels selon des critères précis comme le milieu de vie similaire (c'est à dire environnement, statut social, revenus etc), âge, légalité ou non du phénomène dans le pays etc, avec un certain nombre de critères tu es capable de dégager des tendances et plus le panel est important plus cela gommera les inexactitudes du témoignage humain.
Tu peux parfaitement dégager une tendance sur le sujet avec un taux de tolérance d'erreur relativement faible.
CITATION
La fessée se veut violente par définition, si c'est juste une petite tape amicale ce n'est pas une fessée. Il y en a clairement des pires que d'autres, notamment si elles sont pratiquées en publiques, mais ça ne veut pas dire que les moins pires sont sans risques. En partant du fait qu'on sait que les pires risquent de causer des dommages permanents, et qu'on sait aussi que des enfants qui ne la reçoivent jamais peuvent se développer très bien (donc l'utilité de la fessée n'est pas prouvée et même si elle était, elle est remplaçable par d'autres actions) c'est à ceux qui prétendent qu'elle est utile de le prouver.
Non, ce n'est pas à ceux qui disent que la fessée a un impact positif dans certaines circonstances de le prouver puisque justement ils ont la preuve que cela fonctionne.
En France il y a (a peu de chose) 85 % des gens qui ont déjà pris au moins une fessée étant enfants. Si tu fais un constat, cela a fonctionné. A partir de là, soit on propose une alternative cohérente et démontré comme meilleure soit c'est du vent
De plus une fessée causant des dommages permanents, cela ne s'appelle pas une fessée justement.
Quand on dit qu'un comportement spécifique est mauvais, on le démontre.
C'est comme dire à un gars utilisant une voiture à essence que ce n'est pas bien d'utiliser une telle voiture...Si tu lui démontres pas et lui donnes pas d'alternatives crédibles tu parles dans le vent.
CITATION
Il y a Jean Labbé et Michel Boivin, des psy de l'Université Laval qui ont produit des opinions sur le sujet. C'est pas des preuves scientifiques mais ça, on en n'aura jamais, comme je disais plus haut.
Justement si, les études statistiques sont là pour ça.
EDIT :
CITATION
J'imagine mal une université prendre 200 enfants de 17 à 30 mois comme cobaye, administrer la fessée à 100 d'entre eux, ne pas le faire pour les 100 autres ensuite faire un suivi longitudinal pour voir combien développeront des problèmes de violence. Donc c'est un sujet sur lequel on ne pourra jamais être certain, sauf si un éventuel état fasciste permet ces recherches.
Pourquoi vouloir produire ce phénomène en labo alors qu'il suffit d'aller voir dans le monde réel ? il suffit d'étudier un panel parmi les populations pour en faire une étude statistique.