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Ah, aucun rapport avec l'amour pour l'enfant, dans mon propos. Mais le problème est qu'il n'y a qu'une personne qui va se le trimbaler pendant neuf mois. Et malgré toute l'aide et l'attention que peut apporter le conjoint (bien que ça ne soit pas toujours le cas), ça reste la mère qui porte l'enfant.CITATION Faut-il porter un enfant pour l'aimer ? Penses-tu que perdre un enfant est plus dur pour une mère qu'un père ?
Dans l'idéal, pratiquer l'avortement ou non devrait être une décision conjointe des parents mais d'un point de vue pratique c'est irréalisable.
Donc, c'est son corps, c'est sa décision.
Le père et la mère seraient siamois d'utérus et le porteraient ensemble, ça serait une autre histoire.
Oui, mais à ce tarif, on peut remonter très loin. Exemple de raisonnement par l'absurde à ce sujet (ne prenez pas ce que je vais dire pour argent comptant, c'est absurde) :CITATION mais je comprends ceux qui considèrent que cet état de fait remonte à la conception même.
-L'enfant est un être humain ou un être humain en devenir lorsqu'il y a eu fécondation, même s'il n'est pas encore né ou n'existe pas en tant qu'être indépendant.
=> -Une gamête contient les informations génétiques de la moitié d'un enfant, donc c'est aussi un enfant en devenir, et donc sa perte est condamnable
=> -Une gamête est perdue, sauf si elle sert lors d'un rapport sexuel pour une fécondation donc l'absence de rapport sexuel est condamnable
=> -L'absence de rapport sexuel étant condamnable, si ma/mon partenaire refuse d'en avoir, il est criminel et j'ai le droit d'utiliser la coercition pour en avoir un et éviter son crime.
On voit donc qu'en remontant comme ça, on se retrouve à justifier le viol, donc il y a bel et bien absurdité dans le fait de vouloir sans cesse remonter aux origines de la conception d'un enfant.
(je sais qu'un vrai raisonnement par l'absurde consiste à aller contredire une des hypothèses, mais le principe est suffisament proche pour que je donne ce nom là à ce que je viens de faire)