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D'après toi comment les ressentiments séculaires entre Allemand et Français (entre autres) se sont apaisés ?
Elles ne se sont appaisées parce qu'elles ont contribué à enclencher deux guerres mondiales et que les autres Etats n'étaient plus prêts à accepter que la troisième parte de cet endroit. Et encore une fois, le fait religieux n'était nullement au coeur de ce conflit. Le fait relegieux est l'un des problèmes, des noeuds, du conflit.
S'agissant des
solutions politiques, on pourrait établir un parallèle avec le Kosovo : ceux qui pensent qu'aucun ressentiment n'existe et que la solution serait adéquate en raison de l'humiliation, acceptée par la communauté internationale, de l'une des parties, se trompent. La question est simplement de savoir quand aura lieu la prochaine guerre dans cette région.
Par ailleurs, certaines solutions politiques sont mauvaises : cf le traité de versailles, qui, s'il était appliqué, contraindrait aujourd'hui encore les allemands à nous rembourser.
Mais bon, il y a apparmment une solution :
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Cesser d'affamer la population, établir un partage équitable du territoire...?
Bon sang, pourquoi personne n'y songe ??

Un brin simpliste.
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maverick : Tu te rends compte de ce que c'est le combat dans une zone urbaine telle que celle de la ville de Gaza ? Parce que bon, si on voulait vraiment mettre fin militairement à la chose, c'est de cette façon qu'il faudrait si prendre.
De toute façon, on sait que les prochains conflits auront lieu dans des zones urbaines, on est en traint d'entraîner des unités spéciales à ce type de combats. L'intention israélienne n'est me semble-t-il pas de prendre chaque maison, mais plutôt d'appliquer la politique de la sanction du Hamas, de sa marginalisation militaire à défaut de pouvoir l'obtenir sur le plan politique.
Il est clair qu'actuellement, le conflit urbain est dévastateur en vies humaines. Et israel n'appliquera pas les méthodes russes, quelque peu plus...expéditives, dirons-nous. Ce serait politiquement intenable. On ne pourra évidemment que se réjouir de l'absence de recours à de telles méthodes.
Enfin, si la guerre engendre des haines tenaces et des vocations au martyr, elle peut aussi, paradoxalement, lorsqu'elle conduit à une impasse pour les parties (c'est particulièremet vrai pour les palestiniens, qui n'ont pas l'avantage stratégique), conduire à un certain découragement au recours à la guerre. En tchétchénie, c'est ainsi qu'un certain nombre de groupements ont cessé les combats contre les russes ,étant dans l'impasse, eux et leurs familles.