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Le problème, c'est qu'il n'y a pas le moindre besoin de concevoir un nouveau navire pour boucher un éventuel gap capacitaire, puisque, comme indiqué plus haut, un 304 armé efficacement avec les technologies accessibles par la Terre et dirigé par un véritable équipage serait une arme redoutable. Il n'y a pas de raison spécifique pour faire un nouveau type de vaisseau si c'est pour reprendre le concept du 304 en plus gros. Pour les rendre efficace, il suffit de quelques semaines dans un chantier spatial, d'une série de cours martiales et du recrutement d'officiers des marines actuelles pour remplacer les baltringues vus dans la série.Ils ne sont pas trop petits pour leur rôle, puisque celui-ci ne serait pas, dans la configuration indiquée, celui d'un porte-aéronefs. Le 304 serait avant toute chose un croiseur de combat, prévu pour les affrontements directs. Ses chasseurs ne sont pas son outil de frappe, mais serviraient davantage à des missions de reconnaissance et de défense avancée (interception de missiles ou d'appareils inconnus à moyenne distance).
Rien à voir donc avec un porte-aéronef britannique qui tente désespérément de se servir de ses Harriers obsolètes comme armement principal.
Le Polaris, lui, se servirait de ses appareils comme outil d'attaque et de défense, à l'instar d'un superporte-avions U.S. Mais, tout comme ceux-ci, il agirait AVEC les croiseurs, et pas en solo dans des "missions impossibles ultra-cool avec plein d'explosions partout". Comme nous l'avons dit, répété et expliqué avec beaucoup de détails, de faits historiques et d'exemples, aucune marine ne va concevoir un appareil en vue de tout faire mieux que tout le monde. Même un Kirov russe, aussi armé qu'il est, ne sortirait jamais pour une mission de combat sans une escorte massive.
Le Polaris fera donc de même, sortir avec plusieurs 304 en escorte, qui offrent le punch direct.