CITATION
En résumé, si une affectation nationale devait se faire, vous pouvez compter que six pays auraient à coup sûr des vaisseaux de guerre lourds (croiseurs et au-dessus) : Chine, États-Unis, France, Japon, Royaume-Uni, Russie. Pour la simple raison que ce sont les seules puissances qui ont encore des navires lourds et une certaine tradition navale permettant de former les officiers à leur usage. Les autres pays n'ont rien de plus que des corvettes, frégates, éventuellement un ou deux sous-marins diesel et destroyers. L'Allemagne, selon son évolution stratégique, pourrait rejoindre ce club, et, à plus long-terme, l'Inde voire le Brésil.
Ce n'est pas tout à fait exact. Il existe d'autres Etats qui (avec un bon budget alloué) pourraient apporter leur contributions, je pense notamment à l'Italie (qui dispose d'une marine très complète avec 1 CVS et CVH ainsi que des frégates et autre, bien équipée et formée tout en ayant un budget moindre que la France), l'Espagne (même situation), la Turquie, l'Inde (évidemment), etc.
Mais là n'est pas le point le plus important de ma remarque. En ce qui concerne les relations entre les soldats de différentes nations européennes (celles qui travaillent le plus ensemble tout du moins), il y a sur le terrain, une collaboration (que ce soit dans des missions sous l'égide de l' OTAN, UE, ONU) etc. Et cela ne se limite pas uniquement (d'ailleurs) aux pays de l'Union, vu que les relations militaires comprennent également Israël, USA ou la Turquie. il n'est pas rare de voir des exercices ou des opérations militaires conjointes entre nations européennes/ un mix de divers nations. Je prends l'exemple des deux mois d’exercices conjoint avec l'IDF d'un bataillon italien, des missions italo-française dans le cadre de la mission au Liban, de la relève d'un bataillon allemand en A-stan. Ainsi que des battlegroups de l'UE, NRF de l'OTAN, des flottes où les marines française, britannique, espagnole, hellénique et italienne ont démontrées pouvoir travailler avec brio.
Donc non, nos hommes sont de loin habitué à travailler ensemble. C'est d'ailleurs le cas en A-stan où le soutien de pays (comme la Belgique) est reconnu, rare sont d'ailleurs les missions unique. Sur le terrain, nos hommes travaillent correctement et la langue n'est certainement pas un problème (bon, après avec les Polonais, ça je sais pas...).
Et ces opérations conjointes augmentent de manière exponentielle, j'en discutais d'ailleurs avec des amis en poste en A-stan (Kaboul et Hérat).
Dans de bonnes conditions économique, les 5 grandes puissances européenne que sont la France, la G-B, l’Italie, l'Espagne et l'Allemagne (si les Allemands se décident à une vraie politique militaire) seraient en mesure de produire des vaisseaux lourds. A ceux-ci tu peux adjoindre la Suède (si elle se décide à devenir une force plus prédominante, leurs officiers étant compétents, l'expérience n'est pas un problème).