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Bonjour tout le monde. Voici la suite de le la fiction qui n'est pas terminée. Bonne lecture.Episode 5*4 : Rébellion
La rumeur comme quoi le dieu Seth s’était rebellé contre Osiris et Isis et avait été capturé s’était répandue comme une traînée de poudre. Les Egyptiens étaient sous le joug des Goa’ulds mais c’était normal. On ne pouvait remettre en question les pouvoirs d’un dieu. Cela allait à l’encontre des lois. Pourtant, quelques Egyptiens n’en pouvaient plus de ce contrôle si absolu. Râ, le plus puissant Goa’uld s’était emparé du trône d’Egypte et faisait régner sa terreur sur le pays. Tous devaient lui obéir.
Malgré cela, quelques habitants espéraient. L’espoir d’une ère nouvelle. Si Seth avait pu contester l’autorité royale, si même un dieu comme lui pouvait faire face à l’autorité, alors le peuple d’Egypte pourrait faire de même. Mais ils devaient recevoir l’appui d’un autre dieu, et aucun goa’uld ne se soulèverait contre Râ.
Pourtant, une Reine goa’uld avait déjà commencée à voir d’un très mauvais œil les effets de l’esclavage, surtout sur les hôtes. Egéria avait eu l’intention de faire qu’un avec l’hôte et ce dès son tout premier « parasitage ». Une humaine avait été choisie par Râ en personne pour accueillir la Reine. Dès le succès de l’opération, il fallait quelques minutes avant de voir les effets du plein contrôle du symbiote sur l’hôte. Heureusement pour la reine, Râ l’avait laissée se débrouiller seule, entourée des serviteurs. Ce qui fait qu’il n’aurait pas ressenti l’acte de traitrise qu’elle était sur le point de commettre.
Durant la phase d’implantation, Egéria avait commencé à « parler » avec l’hôte, lui expliquant sa véritable intention et son point de vue sur la question concernant la symbiose. Cela aurait pu être un mensonge fomenté par un goa’uld lors de sa prise de contrôle, mais pour Egéria s’était la vérité. Avant même qu’elle puisse parasiter quelqu’un, elle avait pu « voir » l’horreur de ce que faisaient ses « frères ». En plus d’asservir les humains, les goa’ulds s’asservissaient eux-mêmes par l’esclavage sur les Jaffas, ces êtres humains sur qui ont leur avait crée une poche ventrale pour qu’il puisse porter les symbiotes encore immature.
Cela devait cesser.
Pour l’hôte qui avait reçu l’implantation il y a bien longtemps, la trahison devait à tout prix réussir.
Actuellement, elle se trouvait sur un vaisseau mère en direction de la Terre pour rendre une petite visite à Râ. En vérité, c’était celui-ci qui lui avait ordonné de venir, car le Maitre Suprême avait pu trouver quelques hôtes de choix pour l’armée d’Egéria. Celle-ci avait pu jouer la comédie depuis la toute première implantation et tout le monde n’y avait vu que du feu. Egéria se faisait passer pour un goa’uld alors qu’en fait, elle fomentait un plan pour renverser le Maitre Suprême. Elle devait trouver un moyen de le détruire mais cela ne serait pas facile. Il lui fallait de l’aide. Et elle pourrait en trouver sur Terre, en plein territoire égyptien.
Quand le vaisseau émergea de l’hyperespace, il se positionna en orbite autour de la Terre. Egéria quitta le poste de commande et se dirigea vers la salle des anneaux. Quand elle les activa, un rayon apparu et se connecta avec le vaisseau de Râ qui se trouvait au-dessus de la pyramide de Khéops.
Egéria fit le voyage par les anneaux et un comité de la garde de Râ l’accueillit comme il se devait. Le bras de droit de Râ, un humain à la stature et au physique impressionnant, ayant une armure avec un casque à tête de chacal, l’accompagna jusque dans les quartiers privés du grand maitre. Elle attendit que Râ vienne la rejoindre pour discuter.
Durant cette attente, le symbiote discuta avec son hôte. Une humaine qui avait eu très peur mais qui avait été tout de suite rassurée par le symbiote après l’implantation. Depuis ce jour, les deux amies n’avaient cessé de mieux se connaitre et même de s’aimer…
Quelques heures plus tard, Râ arriva dans ses quartiers. Egéria le regarda. Un masque de pharaon lui cacher son visage. Elle ne savait pas exactement à quoi il pouvait bien ressembler, quel hôte il avait prit. Quand le masque se rétracta pour laisser la place au visage du goa’uld, Egéria cacha sa stupéfaction et celle de son hôte par une minime réaction. Râ n’avait pas fait dans la dentelle. L’hôte était un jeune humain dont le visage était très « angélique ». On ne savait pas au premier abord s’il était un garçon ou une fille. Mais le symbiote avait parfaitement choisi son esclave.
Elle se leva de suite et se baissa en signe de respect. Râ parla habituellement, et non en ancien égyptien.
« Lèves-toi Egéria. Sache que je suis ravi de ta venue. J’ai des milliers d’Egyptien à mon service. Je pense que quelques-uns pourraient te servir d’hôte. » Dit-il avec sa voix caverneuse.
« Je vous remercie. C’est un honneur pour moi que d’accepter votre cadeau. Cependant, j’aimerai voir plus en détail ces futurs hôtes. » Dit-elle.
Râ l’accompagna sur le « balcon », une simple salle avec une grande fenêtre qui donnait la vue sur tout le pays. Au pied de la Pyramide, des milliers d’Egyptien se tenaient là, rendant hommage à Râ.
Egéria cacha ses réactions. Elle devait garder son calme. Sa cible se trouvait juste à côté d’elle. Si Râ était défait, cela jetterait un grand trouble dans l’ordre goa’uld. Mais elle ne pourrait pas mener à bien sa révolution sans l’aide d’autres personnes. Et pourtant, ils étaient des milliers en bas.
« Viens, allons les voir de prêt. »
Quelques minutes plus tard, les deux seigneurs goa’ulds marchaient ensemble au milieu des humains. Egéria ressentait un profond respect et une crainte très forte envers eux.
« Oh Râ, je souhaiterai m’installer dans ce pays. »
« Cela sera fait »
Très rapidement, l’invitée pris ses marques. Le peuple Egyptien lui vouait un culte. La reine était touchée de tant de dévotion. Mes ces actes étaient mus par la crainte de représailles ou de punition envers eux. Si la reine pouvait se faufiler quelques jours au sein de la population, alors elle pourrait encore plus voir les horreurs fomentés par les goa’ulds, y compris le désir ardent de certains groupes à vouloir que tout s’arrête.
Elle ne devait pas attirer l’attention de son ennemi. Cela serait très serré, entre les visites au sein de la foule et son faux rôle de déesse. Mais elle ferait en sorte de fomenter la rébellion pour qu’aucun goa’uld ne reviennent sur Terre.
Alors qu’un énième serviteur entrait dans la salle du trône pour lui rendre un service, la Reine prétexta qu’elle devait se reposer. Les serviteurs présents la laissèrent. Elle en profita pour aller dans ses appartements et se changer. Grâce à des passages secrets disséminés partout dans le palais, elle pu quitter cette forteresse et se faire passer pour une étrangère, car l’hôte n’était pas d’origine Egyptienne. Elle fit cette action la nuit même et dormit non loin de la ville. Le lendemain serait une parfaite journée pour récolter des informations et organiser son plan.
Le lendemain donc, la jeune reine, habillée comme une habitante d’un pays voisin, se dirigea vers l’entrée de la ville. Pour ne pas se faire reconnaitre, car son visage était connu de tous, elle portait une capuche qui lui recouvrait sa tête et une écharpe qui lui entourait le visage. Seuls les yeux étaient visibles. Mais on pouvait voir à l’apparence générale qu’elle était une femme. Le symbiote discuta avec l’hôte. Il se devait de ne pas intervenir à chaque fois qu’ils seraient en ville, en tant qu’étrangère.
La femme déambula dans la ville, faisant mine de s’intéresser aux autochtones, aux objets des marchands. Mais elle en profitait surtout pour voir l’attitude de ses propres gardes et ceux de Râ envers les habitants. Les gardes s’en donnaient à cœur joie. Des coups de bâtons, quelques tirs de Zat ou de lance pour désobéissance la mirent mal à l’aise. Cela réconfortait plus en plus de la cruauté des goa’ulds envers les peuples moins évolués. Ces « frères » étaient vraiment horribles.
Elle continua toute la journée, et prit prendre connaissance du groupe en charge de la révolte. Celui-ci était composé de quelques égyptiens, un groupe d’une dizaine de personnes tout au plus. Ils étaient peu nombreux. Il leur fallait de l’aide. Tout le peuple d’Egypte se devait de lever les armes. Mais les membres du groupe étaient seuls. Sans aucune aide ni assistance, leur plan tomberait à l’eau très rapidement. Elle prit de suite contact avec le représentant, qui faisait mine de vendre des objets sans importance, non loin de la porte des étoiles, très bien gardée soit dit en passant.
« Excusez-moi, bonjour monsieur » interpella-t-elle le faux marchand.
« Bonjour madame, bienvenue en Egypte. Je suppose que vous voulez acheter un de nos meilleurs produits. J’ai beaucoup de choses à vendre. »
« Je n’en doute pas. Cependant, j’aimerais vous dire quelque chose de très important. »
« Et quoi donc » ?
L’interlocutrice lui demanda d’un geste d’avancer son visage, puis elle lui murmura quelque chose à l’oreille. Les yeux du marchand s’écarquillèrent et recula vivement, ne sachant pas que faire. Cette femme, dont le visage était presque caché, connaissait l’existence du groupe. Si elle les dénonçait, cela serait la mort pour eux à coup sur. Il se reprit vivement.
« Pardonnez-moi madame, mais serait-il possible que nous puissions parler affaire en privée. Je crois que nous pourrions conclure à un accord » ?
« Volontiers » répondit-elle.
Le marchand l’amena à l’arrière de la boutique, dans un endroit à l’abri des regards. Puis, ayant bien surveillé qu’il n’y avait personne pour écouter, il cria sur la femme.
« Non mais qu’est-ce qui vous prends comme ça de me mettre en danger ? Vous voulez-quoi, de l’argent ? Une rançon ? Si vous nous dénonçait, cela sera la fin pour nous. Et d’abord qui êtes vous et pourquoi vous cachez vous comme ça ? Vous êtes une réfugiée, une personne recherchée ? Je ne veux pas avoir de problème sur le dos. »
La jeune femme regarda aux alentours pour bien voir qu’il n’y avait personne pour les observer, puis elle enleva son écharpe et sa capuche. Le marchand fut stupéfait, et encore plus quand il vit les yeux de la femme s’illuminaient. Il faillit hurler le mot « déesse Egéria » mais la jeune femme l’en empêcha en lui mettant une main sur la bouche. De sa voix caverneuse mais dans laquelle on sentait quelque chose de très différent, elle parla :
« J’admire votre courage jeune homme. Mais votre objectif sera très difficile à atteindre. Cependant, j’ai moi-même un objectif similaire au votre. Je pense que nous pourrions nous entendre et conclure à un accord. Veuillez-vous et votre équipe me retrouver dès demain soir dans mon palais. Je vous y attendrai »
Puis elle remit ses vêtements, remercia le marchand d’un hochement de tête puis lui dit :
« Merci encore, ce fut agréable de faire affaire avec vous monsieur ».
Le marchand fut totalement dépassé, car la voix qu’il venait à l’instant d’entendre était totalement différente. Elle était toute à fait normale, « humaine ». En faite, celle de la femme avant que le goa’uld ne prenne le contrôle. L’homme repris son activité, un peu stressé et se posant mille questions.
Le lendemain soir, alors que la reine était bien assise sur son trône, un garde l’informa qu’un groupe de personnes demandaient à la voir. Elle accepta. Quelques instants plus tard, le groupe de rebelle, constituée de…. 10 personnes…. S’avancèrent et s’agenouillèrent devant elle.
« Gardes et serviteurs, laissez-nous » ordonna telle aux autres personnes présentent dans la salle.
Quand la porte fut close, la reine se leva et ordonna aux autres de faire de même. Puis elle se dirigea vers le faux marchand et le salua. En lui hochant la tête, le symbiote laissa la place à l’hôte. Qu’elle ne fut pas la surprise des autres en entendant le changement de la voix de leur déesse.
« Je vous remercie d’être venue. Egéria a beaucoup de chose à vous dire. »
« Attendez, mais vous êtes différente. Qu’est-ce qui s’est passé ? Pourquoi votre voix à changer ? On aurait dit deux personnes différentes dans un même corps. » Demanda l’un des membres du groupe.
« C’est exacte. Cela pourrait être une ruse mais non. Il y a une véritable entente entre le symbiote et moi. Nous sommes toutes les deux profondément outrés du comportement des goa’uld. Nous aimerions y mettre un terme. Nous avions l’intention de nous débarrasser de Râ mais il est très fort. Voir même trop fort. Les Goa’ulds se réduisent eux même en esclavage via les Jaffas. Pour le bien de tous, nous devons y mettre fin. »
« Mais comment faire ? Ils sont très nombreux, et nous sommes si peu. » Dit l’un des membres du groupe.
« Nous devons former une rébellion qui devra forcer Râ à quitter la Terre » dit l’hôte d’Egéria.
« Et s’il revenait avec d’autres engins volants. C’est un dieu » ?!
Egéria prit la relève.
« Les goa’ulds ne sont pas des dieux. Ce sont des symbiotes qui ont besoin d’un hôte pour s’exprimer. Cependant, la prise de l’hôte peut se faire de deux manières : soit une prise totale de la part du symbiote, soit une harmonie entre l’hôte et le symbiote. Cependant, à part moi, aucun n’a eu cette pensée, ce concept d’unité entre hôte et symbiote. Voilà pourquoi je suis contre la possession totale. »
« Que faisons-nous donc, oh déesse » ?
« Ne m’appelez pas déesse ! Je ne suis pas une divinité. Même si les hôtes et les symbiotes vivent très longtemps, ils ne sont pas immortels pour autant. Nous devons faire en sorte de bloquer la porte des étoiles, le Shappai comme ils disent, afin qu’aucun goa’uld ne reviennent sur Terre par cette voie. Nous devons enrôler tous les Egyptiens à notre cause. Cette mission va être difficile à mener. » Informa t-elle.
« Nous sommes prêt. Il nous faut un plan d’attaque et que le seigneur Râ ne se doute de rien. » Dit un des rebelles.
« Avez-vous un plan des lieux. Je n’ai pas eu le Temps d’accéder au plan du plateau de ce que vous appelez Gizeh. Récupérez-moi cela et essayez le plus possible d’enrôler un maximum de personnes. Nous devons réussir coûte que coûte ».
Les rebelles acceptèrent et les jours qui suivirent furent mise à profit pour mettre en place la Rébellion. Il ne fallait pas du tout qu’ils échouent où sinon il y aurait des morts, et peut-être que Râ lui-même s’échapperait avec la porte des étoiles. Celle-ci devait absolument être gardée par les Terriens comme symbole de leur victoire face au dieu.
Le jour de la Rébellion arriva de façon toute à fait inattendue. Les gardes jaffas et humains n’étaient pas aussi attentionnés que d’habitude. Alors que Râ avait demandé un convoi de Trésors découverts dans l’une des Tombes Egyptiennes de la Vallée des Rois, celui-ci s’apprêtait à passer le poste de garde, à quelques mètres de la Porte. Le convoi était gardé par quelques Egyptiens toute à fait inoffensifs, en apparence. La reine Egéria faisait parti du convoi, et elle avait pu lors de ses nombreuses visites en dehors du système solaire via la Porte, récupérer des Zat, armes de prédilection des goaulds. Il n’y en avait pas beaucoup, et le reste des armes de combat étaient les armes « primitives » des Terriens.
Quand les gardes inspectèrent la cargaison, que ne fut pas leur surprise en voyant des cailloux et autres pierres à la place de l’or et autre babioles. Les égyptiens avaient une capuche qui leur caché le visage. Le premier à être découvert par un garde Horus fut Egéria. Surpris, le garde ne comprit pas pourquoi la Reine faisait parti du convoi. Tout ce qu’il vit, ce fut deux décharges de Zat à son encontre.
Ce coup fut le signal. Tous les égyptiens alentours et ceux du convoi dévoilèrent leurs armes et commencèrent à attaquer de concert. Egéria hurla à tut tête de l’importance de la Liberté. Les gardes jaffas et humains de Râ furent décontenancés et prirent du temps avant de répliquer.
Ce fut la pagaille près de la Porte. Des tirs de zat, de lance jaffas fusèrent à tout va. On ne savait pas qui tirait sur qui, à cause du désordre et de la poussière qui commençait à s’agglutiner et à se faire de plus en plus épaisse.
Du haut de son vaisseau, Râ fut surpris qu’une bataille ait été fomentée par ses esclaves. Qui ? Qui était à l’origine de cet affront envers lui ? Il le saurait bientôt. Il ordonna à sa garde personnelle de capturer le responsable de ce désastre. Il devrait donner l’exemple.
Sur la place, les égyptiens essayaient tant bien que mal de mettre un terme à cette folie. Les gardes résistaient, mais le nombre d’égyptiens commençaient de plus en plus à augmenter. La nouvelle comme quoi une révolte envers le dieu Râ était actuellement en cours stimulèrent les autres habitants des contrées avoisinantes et alentours du plateau de Gizeh de se joindre à la bataille.
Les gardes commencèrent à faiblir et le nombre de renfort à diminuer, au fur et à mesure que les Egyptiens récupéraient les armes avancées. Rapidement, la porte fut prise, et sur ordre d’Egéria, un groupe de rebelle, aidé d’autres personnes, commencèrent à y mettre des cordes tout autour, dans le but de la renverser. Egéria savait qu’une dalle empêcherait le vortex de se former, et quand bien même cela serait possible, la terre empêcherait la matérialisation des personnes arrivant par la porte.
Ils durent se mettre à plusieurs pour renverser la porte. Quand cela fut fait, ils commencèrent à y poser une dalle.
Pendant ce temps, un groupe de rebelle, dirigé par Egéria, s’élancèrent confiant jusqu’aux anneaux de transports. Quand ils le prirent, ce fut pour se faire accueillirent par un comité d’accueil, lances jaffas armées.
Ils étaient pris au piège, et quelques instants après, Râ venaient à eux.
« Toi, comment oses-tu ? Ne me dis pas que tu es à l’origine de cette révolte » ?
« Tu n’es pas un dieu Râ. Un être abject. Tu me déçois. Sans l’hôte, tu n’es rien. » Cracha Egéria.
« Sholva !! Qu’on l’emmène » hurla Râ.
« Oh non, si je meurs, tu meurs avec moi » lança t-elle et d’un geste, elle brandit une sphère noire et la lança à ses pieds.
Une forte lumière blanche apparue et tous le monde excepté Râ et Egéria tombèrent à terre. Les deux « dieux » avaient fermés les yeux pour ne pas être aveuglés. Mais Râ activa son gant goa’uld et activa son bouclier. Les tirs de Zat d’Egéria ne purent percer le bouclier protecteur. Le dieu soleil utilisa son gant et une vague d’énergie sortit du gant pour frapper la rebelle qui valdingua quelques mètres plus loin, un peu sonnée.
Le dieu soleil s’approcha pour en finir mais Egéria eu le temps de lui prendre le poignet au moment où celui-ci allait utiliser son gant pour le mettre sur le front de la jeune femme. Egéria avec force, réussit à tordre le poignet du goa’uld et à s’échapper, non sans utiliser les anneaux de transports pour que les rebelles humains reviennent sur Terre. Puis elle partit en direction du poste de commande. Le vaisseau de Râ devait à tout pris quitter la Terre. Ce qu’elle réussit à faire, non sans neutraliser quelques gardes au passage.
Alors que le vaisseau de Ra commençait à s’élever, les Egyptiens entamèrent un chant de victoire. Râ partait. Leur chef avait réussi sa mission. En partit.
Car en orbite autour de la Terre, Egéria entama la procédure pour lancer le vaisseau en Hyperespace. Au moment où elle allait appuyer sur la commande, un tir de lance jaffa la toucha mortellement dans le dos. Juste avant de s’affaler par terre et de perdre connaissance, elle activa la commande et le vaisseau entra dans l’hyperespace !
Râ était revenu au poste de commande et il fut très furieux. Son vaisseau venait de quitter le système solaire. Pour cet affront, Egéria allait souffrir milles tourments et jugée pour haute trahison !
Sur Terre, les Egyptiens accélèrent jours et nuits dans la création d’une dalle sur laquelle les coordonnées d’Abydos ainsi qu’un texte antique sur Râ et la Porte des Etoiles seraient inscrits. Plus aucun dieu ne devrait traverser le Shapp’ai.
A suivre….