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pourquoi la cadence de production des rafales est si lente (130 avions en 10ans)?c'est a cause de l'absence de commande a l'etranger?
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pourquoi la cadence de production des rafales est si lente (130 avions en 10ans)?Le problème est triple.CITATION (Thor94,Jeudi 01 Novembre 2012 20h46) pourquoi la cadence de production des rafales est si lente (130 avions en 10ans)?
c'est a cause de l'absence de commande a l'etranger?
Le problème c'est que les français sont trop clean en affaire. Enfin, c'est un euphémisme. Disons qu'on l'est beaucoup plus que nos amis anglo-saxons. Il suffit qu'ils glissent quelques billets pour bloquer une vente. Voilà pourquoi le Rafale a du mal à se vendre. Sans parler du manque d'organisation : absence d'une entité claire qui assure à elle seule la négociation entre la France et le client. Actuellement, c'est un vrai bordel !!! Il y a eu pourtant un temps, une "task force" crée sous la présidence Sarkozy pour pallier à ce défaut, puis ensuite plus rien ! Et Le Drian semble prendre ses distances dans les négociations avec les Etats intéressés par le chasseur (Brésil, Qatar, EAU, Malaisie...)CITATION (Thor94,Jeudi 01 Novembre 2012 22h07) bon j'espere quand meme que l'inde va confirmer sa commande, histoire d'alléger les problemes et que le bresil suivra (a moins que le gouvernement US nous sorte encore une magouille dont ils ont le secret pour faire capoter le contrat au dernier moment).
Au moins sa donnera plus de ressource aux usines d'assemblage et améliorera l'état des finances des années a venir.
PS: si les ricains n'avaient pas magouillé avec leurs politique de #@3%7# depuis le début, dassault (et la france) auraient eu les moyens d'avoir une grosse cadence de production et la possibilité de plancher sur une nouvelle generation de chasseur.
CITATION Les Émiratis attendent le départ de Charles Edelstenne
Le Point.fr - Publié le 20/11/2012 à 16:13
Les Émirats ne veulent plus discuter l'achat du Rafale avec le P-DG de Dassault Aviation. Ils attendent son départ.
Charles Edelstenne, P-DG de Dassault aviation à Abu Dhabi pour une démonstration du Rafale en 2009.
Dans les milieux industriels de l'armement, le sujet est tabou, mais n'en occupe pas moins nombre de conversations. Nombreux sont nos interlocuteurs qui rapportent, certains en le tenant "de la bouche du cheval", que les Émirats arabes unis ne reprendront avec la France les discussions sur le Rafale qu'à la seule condition que le P-DG de Dassault Aviation, Charles Edelstenne, ne soit plus aux commandes de son entreprise. Cette prétention inhabituelle est rapportée par nombre de nos interlocuteurs comme "incontournable pour comprendre" le problème rencontré par le Rafale dans ce pays.
Une affaire d'États
Rappelons que l'Élysée avait annoncé le 5 juin 2008 le début de négociations entre la France et les Émirats sur la vente de 60 Rafale. Depuis, les choses ont évolué, les Émiratis ont négocié durement des évolutions techniques sur les moteurs, les radars, le système d'armes, etc., en exigeant à chaque fois que les industriels français mettent la main à la poche pour payer les améliorations. Lesquels se tournent vers la puissance publique pour demander que ces frais soient pris en charge par la défense. Souvent, ça a coincé, quelquefois, c'est passé. C'est toujours comme ça avec les Émiratis. Immensément riches et exigeants, ils ont pour habitude de faire payer leurs fournisseurs.
Précédents douloureux
Les Français ont du mal avec les Émirats. S'ils leur ont vendu en 1999 la plus performante version du Mirage 2000, le 2000-9, ils ont en revanche échoué à leur fournir des centrales nucléaires EPR finalement vendues par les Coréens. Et la vente de 136 chars Leclerc - unique exportation de ce char à ce jour - en 1991, s'était faite à des conditions catastrophiques pour l'industriel français GIAT-Industries, devenu Nexter. Non seulement ses clients ont exigé des compensations, mais en outre la mise à niveau permanente des chars au niveau de ceux de l'armée française. Ce contrat s'est terminé par des pertes colossales.
L'équation Edelstenne
Les Émiratis ont un don rare pour mettre la pression. Excédé par le refus de Charles Edelstenne de revoir ses prix à la baisse, le cheikh Mohammed ben Zayed, prince héritier et ministre de la défense d'Abu Dhabi, lançait voici un an une attaque en piqué contre Dassault qui "ne semble pas porter attention au fait que la meilleure volonté diplomatique et politique au monde ne peut pas passer outre des propositions commerciales non compétitives et impraticables". Chez Dassault, on a regardé ailleurs en prétendant en privé que ce discours s'adressait en fait à l'Élysée de Nicolas Sarkozy. Depuis, les socialistes sont arrivés au pouvoir et le discours entendu de la part du même ben Zayed s'est révélé encore plus ferme. En substance : "Tant que Charles Edelstenne sera là, les conversations ne reprendront pas." Et d'enfoncer le clou en annonçant récemment l'ouverture de négociations avec les Britanniques sur le Typhoon.
Vieille affaire
À Paris, même les très bons connaisseurs du dossier s'avouent perplexes devant l'ampleur du rejet d'Edelstenne par les Émiratis. Un vieux routier des ventes d'armes nous confie qu'il a constaté les dégâts de cette relation "mais sans comprendre d'où vient cette haine. La seule chose que je sais, c'est qu'il s'agit d'une vieille, d'une très vieille histoire personnelle. Le Rafale n'a rien à voir là-dedans !" Lorsque le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian s'est rendu aux Émirats fin octobre, il n'a officiellement pas évoqué la question de l'avion français avec Mohammed ben Zayed : "Je ne suis pas allé aux Émirats pour les Rafale. Les Rafale attendront !" déclarait-il au Parisien le 24 octobre dernier.
Attendre, mais jusqu'à quand ? Jusqu'au 9 janvier 2013 ? Ce jour-là, Charles Edelstenne aura soixante-quinze ans, limite d'âge de son poste de président de Dassault Aviation. Qu'il quittera donc, non sans garder un rôle éminent de conseiller du groupe Dassault. Mais cela suffira-t-il pour que les Émiratis reprennent les discussions ? Rien n'est moins sûr et nombreux sont ceux qui pensent à Paris que le contrat du Rafale aux Émirats est définitivement perdu.
CITATION L’Eurofighter Typhoon : tellement plus beau, mais tellement plus cher !
6/03/11
Nicolas Gros-Verheyde (B2 Bruxelles)
Voilà un rapport qui mériterait d’être affiché et distribué largement dans la maison « Dassault ». Le concurrent européen, l’Eurofighter (alias « Typhoon » outre-Manche), a subi une attaque en piqué du National Audit Office (la Cour des comptes britannique). Un rapport remis, mercredi au parlement, qui pointe plusieurs défauts du projet : le dérapage des coûts, comme le retard à atteindre la pleine capacité en avion multirôle sont particulièrement mis en exergue.
Les coûts dérapent
C’est le principal reproche. Le coût du projet Typhoon a considérablement augmenté. En dépit de la décision du ministère de réduire la commande de 72 aéronefs (la commande initiale est ainsi passée de 232 à 160), les coût de développement et de production des avions ont augmenté de 20%, portant la facture à £ 20,2 milliards £. Soit une « augmentation de 75% du coût unitaire de chaque avion », pointe le NAO. Quant au coût de l’appui de chaque appareil, il a également augmenté d’un tiers. Lorsque l’avion quittera le service, selon l’évaluation du Ministère, il aura coûté finalement 37 milliards £ au budget de la Couronne.
La transformation en multi-rôle coûte en temps et en argent
L’avion avait été conçu principalement pour répondre à un rôle de combat air-air, mais, avec le « changement de l’environnement opérationnel« , il a été décidé de faire une mise à niveau pour disposer d’un avion entièrement multi-rôle qui puisse mener à la fois des missions air-air et d’attaque au sol. Cette « mise à niveau » a coûté au ministère de la Défense britannique « un total de 564 millions £ ». Et un retard opérationnel. « Si le Typhoon peut actuellement effectuer d’importantes tâches opérationnelles, sa pleine capacité multi-rôle ne sera pas disponible avant un certain nombre d’années. (…) Il est peu probable qu’il soit l’avion de prédilection pour la plupart des missions d’attaque au sol avant 2018 » souligne le rapport.
NB : il y a actuellement (EDIT : 2011) soixante-dix avions Typhoon en service au Royaume-Uni.
Mauvaise prévision du ministère et mauvaise coordination entre les partenaires
La cause de ce dérapage selon le NAO est multiple. Tout d’abord, une base de départ un peu trop « optimiste » (un classique des marchés de défense). Puis le projet a souffert de différentes décisions pour essayer d’équilibrer le budget de la Défense (un autre classique). Enfin le ministère n’a pas su prévoir quel niveau de coût le projet allait atteindre. « Rien de tout cela ne suggère une bonne maîtrise des coûts, d’avoir eu à l’esprit le bon usage de l’argent public » assène Amyas Morse, directeur du National Audit Office (*). Au surplus, il existe différents problèmes avec des pièces de rechange et le soutien, ce qui fait que Royal Air Force ne peut voler avec le Typhoon autant qu’elle l’avait prévu. Le rapport remarque également que les objectifs des quatre pays partenaires du projet (Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni) n’étaient pas totalement alignés et que le processus de prise de décision trop lent.
CITATION À noter
Jean-Yves Le Drian présentera mardi 27 novembre les 40 mesures de son plan PME, qui prévoit notamment un renforcement des budgets d'aide à la recherche duale civile et militaire.
Pour rappel...CITATION Premier atterrissage réussi pour le porte-avions chinois
Le Fg. 26/11/2012 : 12h00
Cet atterrissage, très médiatisé dans l'empire du Milieu, reste sur le plan militaire assez symbolique.
La Chine se félicite de ce premier essai qui souligne sa volonté d'avancer dans la modernisation de son armée.
Le porte-avions chinois peut enfin se targuer de porter des avions. Très exactement deux mois après sa livraison en grande pompe, le Liaoning a accueilli sur son tarmac un chasseur J-15 de l'aviation chinoise, spécialement conçu pour le nouveau navire. «Nous maîtrisons désormais les compétences clés pour faire atterrir et décoller des appareils du porte-avions», a fièrement annoncé le vice-amiral Zhang Yongyi, abondamment cité par l'agence Xinhua, qui a également évoqué les conditions météo difficiles de cette première réussite.
Cet essai très médiatisé dans l'empire du Milieu, comme une étape majeure de la modernisation de l'armée chinoise, reste sur le plan militaire assez symbolique, puisqu'il faudra attendre encore quelques années avant de voir un porte-avions chinois capable de mener une vraie bataille navale.
Mais cette affirmation d'une puissance militaire en plein essor est capitale pour Pékin, alors que les tensions maritimes avec ses voisins ne cessent de s'accroître. Ces derniers mois ont été marqués par la crise diplomatique entre la Chine et le Japon à propos des îles respectivement baptisées par les deux pays Diaoyu ou Senkaku. Et plusieurs bouts de roches font également l'objet de gesticulations maritimes dans la mer de Chine méridionale. Les Philippines, le Vietnam et la Malaisie revendiquant des terres, sur lesquels Pékin estime régner.
Le budget de la défense a été doublé depuis 2006
Pour défendre ses revendications, la République populaire ne lésine pas sur les moyens. Le budget de la défense chinoise a doublé depuis 2006, faisant de la Chine la seconde puissance qui investit le plus dans son armée après les États-Unis. Les dépenses militaires devraient atteindre 83 milliards d'euros cette année et, selon Wang Baokun, professeur à l'Institut de sécurité économique et de l'économie de la défense de l'Université du peuple, Pékin pourrait également investir 5,5 milliards d'euros pour la construction de quatre porte-avions purement chinois - le «Liaoning» étant un ancien navire ukrainien rénové.
Au-delà du symbole à l'intention des voisins récalcitrants, le porte-avions chinois est aussi une affaire de fierté nationale. Luo Yang, l'ingénieur en chef ayant travaillé sur le projet de chasseur J-15, a eu droit aux honneurs du journal télévisé national lundi, après avoir succombé à une crise cardiaque au lendemain de l'essai réussi de sa création.
CITATION La Chine dote son armée d'un premier porte-avions
Le Fg. 25/09/2012 à 16:34
Le Liaoning, premier porte-avions chinois, lundi, dans le port de de Dalian, dans le nord du pays.
Un symbole fort, mais il n'est pas sûr que le bâtiment soit vite opérationnel.
La marine chinoise a enfin son premier porte-avions. Le Liaoning est officiellement entré en service ce mardi. Le président Hu Jintao et le premier ministre Wen Jiabao se sont tous deux rendus à Dalian, dans le nord du pays, pour donner de la solennité au moment. Dans un communiqué, le ministère chinois de la Défense a expliqué que ce navire contribuera efficacement «à la protection de la souveraineté nationale, à la sécurité et au développement des intérêts du pays». En plein épisode de tensions maritimes avec le Japon, l'annonce a toute sa valeur symbolique. Même si le porte-avions chinois n'est sans doute pas prêt de montrer ses muscles dans les conflits régionaux.
Le premier porte-avions chinois porte sur sa coque le chiffre 16, et a donc été baptisé «Liaoning», du nom de la province du nord du pays où il a été rénové durant plusieurs années. Le navire est en effet l'ancien Varyag , acheté en 1998 à l'Ukraine. Il a commencé ses premiers essais à la mer à l'été 2011, et aurait depuis effectué une dizaine de sorties. Mais il s'agissait essentiellement de tester la propulsion ainsi que les systèmes de navigation et de communication. Et être appelé «porte-avions» ne signifie pas que l'on soit prêt à porter des avions. Aucun chasseur ne se serait encore jamais posé ou n'aurait décollé du pont du Liaoning.
Les experts scrutent les photos satellites ou volées. L'un d'elles montre bien un avion posé sur le pont, mais le bateau est à quai et l'aéronef aurait été posé par une grue. D'autres photos américaines semblent montrer des traces de pneus, qui pourraient laisser supposer des «touch and go» d'avions, mais rien n'est avéré… En revanche, il semble que le porte-avions soit déjà équipé des brins d'arrêt, qui servent à stopper les avions à l'appontage. Les services de renseignements occidentaux estiment qu'il faudra encore entre deux et quatre ans pour que la fonction aéronavale soit rodée.
Nouvelle donne stratégique
Il faut d'abord un avion, et le système à «ski jump» - une sorte de tremplin aidant au décollage - et non à catapulte nécessite des appareils surmotorisés. La Chine développe un chasseur embarqué, le J-15, dérivé du Sukhoï 33 russe, mais il n'est pas encore opérationnel. Il faut ensuite des pilotes bien rodés, toute une infrastructure spécifique. Or, il ne semble pas que la Chine ait pour l'heure développé de réelle base aéronavale. Au-delà d'une martiale fierté, les Chinois eux-mêmes reconnaissent que leur premier porte-avions sera surtout consacré à la formation et à l'apprentissage, ce qu'ils appellent officiellement «l'expérimentation spécifique».
Au-delà de cette maîtrise technique du porte-avions, il y a la maîtrise des opérations aéronavales, très complexes, qui suppose tout un environnement d'autres navires. Cette étape pourrait prendre encore dix ans de plus. En fait, avec le Liaoning, Pékin voudrait surtout ouvrir la voie à la construction de porte-avions purement «chinois». À terme, la Chine envisagerait de se doter de deux à quatre porte-avions de taille moyenne (autour de 60.000 tonnes), les premiers devant être opérationnels en 2020. L'un de ces navires pourrait déjà être en chantier à Chanxing, près de Shanghaï, mais rien n'est confirmé.
Dans une tribune publiée par le China Daily, le contre-amiral en retraite Yang Yi estime que puisque «toutes les grandes puissances, et même des pays modestes et moyens, possèdent des porte-avions, il est naturel que la Chine ait le sien». S'il change moins la donne stratégique que d'autres armes, comme les sous-marins, le porte-avions n'en sera pas moins un fort symbole de puissance. L'amiral Robert Willard, commandant les forces américaines dans le Pacifique, a déjà estimé qu'un tel navire provoquera «un changement de perception important dans la région».
Taïwan s'immisce dans la bataille pour le contrôle des Senkaku
Taïwan est entré mardi dans la dangereuse danse qui se joue en mer au large des îles Senkaku-Diaoyu, que se disputent Tokyo et Pékin. Des navires des garde-côtes japonais ont fait usage de canons à eau pour obliger une quarantaine de bateaux de pêche taïwanais à rebrousser chemin alors qu'ils se trouvaient dans les eaux avoisinantes. Ils sont accompagnés par huit bâtiments des garde-côtes taïwanais.
Le président taïwanais, Ma Ying-jeou, a salué «l'action patriotique des pêcheurs» et félicité «les garde-côtes de faire valoir notre souveraineté». Taïwan revendique ces îles. Et doit jouer un jeu subtil, en évitant de se mettre à dos les Américains, alliés des Japonais, tout en ménageant la Chine. Lundi, deux bâtiments de surveillance maritime chinois et deux de l'administration des pêches avaient pénétré pendant plusieurs heures dans les eaux territoriales nipponnes. Mardi, le vice-ministre japonais des Affaires étrangères, Chikao Kawai, et son homologue chinois, Zhang Zhijun, se sont rencontrés à Pékin dans une volonté apparente d'apaiser les tensions.
Ce qui est étonnant, c'est le carnet de route de la Chine. Construire en moins de huit ans, entre 2 à 4 PA. J'imagine tous STOBAR, mais dès lors qu'ils seront cette fois-ci, 100% made in China, c'est là, que le drame commence !! (cf. TGV chinois)CITATION (Rufus Shinra,Lundi 26 Novembre 2012 15h55) Petite remarque en passant pour les lecteurs : ce type de porte-avions à tremplin (STOBAR - Short Take-Off But Arrested Recovery) est relativement limité en comparaison des porte-avions à catapulte (CATOBAR - Catapult Assisted Take-Off But Arrested Recovery - les P-A de la marine U.S., le CdG et le Foch/Sao Paolo). En effet, étant donné que les appareils doivent décoller sans assistance, leur capacité d'emport s'en trouve particulièrement limitée.
De tels navires sont donc restreints le plus souvent à des opérations de défense aérienne, leurs appareils ayant de grandes difficultés à faire des missions de frappe au sol ou en mer, qui nécessitent souvent l'emport de réservoirs de carburant supplémentaire et de munitions air-surface de masse élevée.
En conséquence, ce navire est, bien plus que pour les autres P-A, un outil défensif, servant à offrir une couverture aérienne à un groupe d'action de surface, là où les CATOBAR sont des engins polyvalents pouvant amener une très grande puissance de feu en attaque si nécessaire.
C'est pas uniquement au vu de ses capacités techniques, mais aussi au vu de sa politique internationale. Il n'y a que les U.S. pour vouloir utiliser l'option militaire à tout bout de champ et avoir la moitié des dépenses militaires mondiales à eux tous seuls. Du côté chinois, les forces militaires sont davantage un outil de gesticulation et de mainmise territoriale sur l'ensemble de leur zone d'influence. La projection de puissance n'est pas vraiment à l'ordre du jour, puisque, pour les pays africains, ils préfèrent tout bonnement racheter les pays que les bombarder.CITATION (Everett,Lundi 26 Novembre 2012 16h09)Ce qui est étonnant, c'est le carnet de route de la Chine. Construire en moins de huit ans, entre 2 à 4 PA. J'imagine tous STOBAR, mais dès lors qu'ils seront cette fois-ci, 100% made in China, c'est là, que le drame commence !! (cf. TGV chinois)CITATION (Rufus Shinra,Lundi 26 Novembre 2012 15h55) Petite remarque en passant pour les lecteurs : ce type de porte-avions à tremplin (STOBAR - Short Take-Off But Arrested Recovery) est relativement limité en comparaison des porte-avions à catapulte (CATOBAR - Catapult Assisted Take-Off But Arrested Recovery - les P-A de la marine U.S., le CdG et le Foch/Sao Paolo). En effet, étant donné que les appareils doivent décoller sans assistance, leur capacité d'emport s'en trouve particulièrement limitée.
De tels navires sont donc restreints le plus souvent à des opérations de défense aérienne, leurs appareils ayant de grandes difficultés à faire des missions de frappe au sol ou en mer, qui nécessitent souvent l'emport de réservoirs de carburant supplémentaire et de munitions air-surface de masse élevée.
En conséquence, ce navire est, bien plus que pour les autres P-A, un outil défensif, servant à offrir une couverture aérienne à un groupe d'action de surface, là où les CATOBAR sont des engins polyvalents pouvant amener une très grande puissance de feu en attaque si nécessaire.![]()
ps : ce que j'aime c'est le communiqué officiel, disant que l'appontage a été fait sous des conditions météorologiques très mauvaises pour le pilotage (augmentant ce semblant de prestige) ^^
Mais comme l'a souligné Rufus, au vue de ses capacités techniques, la Chine tend plus à développer un moyen de défense qu'un moyen offensif.
Cela n'empêchera pas un affrontement à moyen terme avec ses voisins du sud. Il y a tellement de ressources en mer de Chine.CITATION (Rufus Shinra,Lundi 26 Novembre 2012 17h14)C'est pas uniquement au vu de ses capacités techniques, mais aussi au vu de sa politique internationale. Il n'y a que les U.S. pour vouloir utiliser l'option militaire à tout bout de champ et avoir la moitié des dépenses militaires mondiales à eux tous seuls. Du côté chinois, les forces militaires sont davantage un outil de gesticulation et de mainmise territoriale sur l'ensemble de leur zone d'influence. La projection de puissance n'est pas vraiment à l'ordre du jour, puisque, pour les pays africains, ils préfèrent tout bonnement racheter les pays que les bombarder.CITATION (Everett,Lundi 26 Novembre 2012 16h09)Ce qui est étonnant, c'est le carnet de route de la Chine. Construire en moins de huit ans, entre 2 à 4 PA. J'imagine tous STOBAR, mais dès lors qu'ils seront cette fois-ci, 100% made in China, c'est là, que le drame commence !! (cf. TGV chinois)CITATION (Rufus Shinra,Lundi 26 Novembre 2012 15h55) Petite remarque en passant pour les lecteurs : ce type de porte-avions à tremplin (STOBAR - Short Take-Off But Arrested Recovery) est relativement limité en comparaison des porte-avions à catapulte (CATOBAR - Catapult Assisted Take-Off But Arrested Recovery - les P-A de la marine U.S., le CdG et le Foch/Sao Paolo). En effet, étant donné que les appareils doivent décoller sans assistance, leur capacité d'emport s'en trouve particulièrement limitée.
De tels navires sont donc restreints le plus souvent à des opérations de défense aérienne, leurs appareils ayant de grandes difficultés à faire des missions de frappe au sol ou en mer, qui nécessitent souvent l'emport de réservoirs de carburant supplémentaire et de munitions air-surface de masse élevée.
En conséquence, ce navire est, bien plus que pour les autres P-A, un outil défensif, servant à offrir une couverture aérienne à un groupe d'action de surface, là où les CATOBAR sont des engins polyvalents pouvant amener une très grande puissance de feu en attaque si nécessaire.![]()
ps : ce que j'aime c'est le communiqué officiel, disant que l'appontage a été fait sous des conditions météorologiques très mauvaises pour le pilotage (augmentant ce semblant de prestige) ^^
Mais comme l'a souligné Rufus, au vue de ses capacités techniques, la Chine tend plus à développer un moyen de défense qu'un moyen offensif.
Ils ont quelques années d'avance sur nous en effet ^^CITATION (Rufus Shinra,Samedi 01 Décembre 2012 12h46) Sympatoche. Au même moment, les ricains sont en trains de préparer les premiers essais en mer du X-47 Pegasus sur un de leurs PA :
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