Hey, quel commentaire ! ^^ Merci bien l'ami. Et bien je m'empresse d'y répondre.
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Les premiers chapitres donnent très vite le ton sur ce qui nous attend pour le reste du tome. J’étais assez impatient de retrouver les fondements de la franchise et les lieux familiers.
Sauf que...
Sauf que non en fait j'ai plagié du Marc Levy ... ^^
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Sur la forme, une petite série de maladresses dans la formulation de certaines phrases (redondance dans certains mots). Aussi, il y a un passage où tu coupes la dynamique de lecture (saut de paragraphes (infondé)). Le rythme aurait été meilleur si tu avais tout rassemblé en un bloc. Il y a aussi, ici ou là, des carences de mots, même si on devine assez où tu veux en venir. Mais bon, qui n’a pas commis ce genre de doublon.. Pour moi, c'est secondaire.
Oui des fautes, notamment de frappes. Par contre je vois de quel bloc de paragraphes tu fais allusion ...
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Sur le fond. Ce que j’aime, c’est que c’est à la portée de n’importe quel lecteur qui peut aisément débuter la lecture de cette fic, à partir du tome II. L’évocation de certains passages mémorables (Buchel, l’épopée égyptienne...) résume bien le contenu du précédent tome.
Oui le Tome II peut se lire sans avoir lu forcément le tome I. Mais même si ce premier tome est "moins bon" que le nouveau, je conseille à tous ceux intéressés par ma fic de le lire. Il y a beaucoup d'informations importantes distillées ici et là.
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Là où j'ai moins apprécié, c'est la soirée des combats individuels. Assez étonnant en soi. Je ne me suis jamais fait à cette idée d’autoriser une telle chose sur Atlantis. A vrai dire, la seule fois où on a vu de tels paris, c’était entre Ronon et Teal’c, donc entre deux extraterrestres (circonstances normales tu me diras). Le reste du temps, ce n’était que de l’entraînement entre le satedan et Sheppard ou encore au tout début avec des marines (saison 2). Donc, je reste perplexe face à ce genre de pratique !
Comme tu l'as vu, on a eu plusieurs scènes de ce genre dans SG. Donc les combats à mains nues, j'estime que c'est vraiment du SGA. Pour les paris, c'est certes une nouveauté de mon cru. Mais il me semble que c'est toléré dans les milieux militaires dans les moments ou les personnels ont besoin de décompresser avant des tours d'opérations particulièrement stressants. C'est clairement ce que j'ai voulu montrer. Les membres d'Atlantis ne font pas que travailler, c'est physiquement impossible. Ils ont aussi des activités pour décompresser. (d'ailleurs Sheppard faisait du golf à une époque ...)
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Sinon pour le coup, je regrette que tu ne sois pas allé jusqu’au bout de la scène. Quid des combats féminins ? Le Guelen, tu l'as délaissée. C'est pourtant un personnage au fort caractère et qui est une nouvelle recrue. J’aurais donc souhaité que tu la confrontes plus avec Teyla, un personnage clé de la série ! (ndlr : juste une légère évocation sur le résultat le lendemain. Ce n’est pas suffisant. Tu consacres un chapitre entier à leur introduction dans la cité et à leur immersion au sein des membres de l’expédition. Donc, “petite” déception ^^)
Tu n'es pas le seul à me l'avoir fait remarqué. Mais c'est un choix volontaire. Ça fait partie d'un choix scénaristique et de mise en scène. Je dis juste à la fin du passage que Karmen va affronter Teyla. A ce moment là, on apprends que Karmen est courageuse et joueuse. De même, le parallèle avec Teyla devient évident. Seule femme dans un groupe d'homme et dans un métier "d'action". Bref le combat importe peu ne lui même. Derrière, une nouvelle scène apparait et on ne connait pas le résultat du combat, c'est à ce moment là que le lecteur est sur sa faim. Mais quand Antoine et Damien arrivent au brieffing, c'est Varrault qui donne la réponse en se foutant de la gueule de Karmen qui fait la gueule. D'ailleurs elle l'envoie chier. Là est l'effet comique. Le fait que ce soit Varrault qui le révèle au lecteur par une moquerie. Je trouve ça plus intéressant qu'un simple combat qui aurait été barbant à écrire pour moi. En plus on découvre d'autres facettes de Karmen. Elle déteste perdre et possède un sacré tempérament. Voilà la raison pour laquelle je l'ai fait. Et je ne le regrette pas du tout
Et puis pour ce qui est de son "interaction" avec Teyla, on le voit mieux dans le chapitre 3. Karmen n'a rien à envier à Teyla car elle a suivi une formation et des études alors que Teyla non.
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Petit hommage à la fameuse phrase culte de Sheppard ^^
En effet

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Autre "petite" déception, la découverte du jumper par Antoine et sa première leçon de vol avec Sheppard. C’est superficiel. Dommage que tu n’aies pas assez développé cela. D'une part s'agissant des réactions d'Antoine devant l'officier (que tu qualifies pourtant de "dieu vivant sur Atlantis") et, d'autre part, lorsqu’ils quittent Atlantis (j’imagine) pour voler. J’aurais imaginé une scène où Antoine mania le jumper de la même manière que Rodney à ses débuts, partant dans tous les sens, au-dessus de San Francisco puis en orbite basse... Dommage, t'as préféré zappé ce moment. La découverte d'une technologie alienne par un personnage clé de ta fic devait mériter une plus longue attention.
C'est plus ou moins un choix volontaire là aussi. Pour ce qui est de la relation Sheppard/Estienne, je pense avoir montré tout l'ascendant du colonel à ce moment précis.
Pour ce qui est du "pilotage", Antoine n'a rien à voir avec Mckay ou même Becket. C'est un pilote de chasse qui a abattu 3 darts avec mirage 2000 ^^. D'ailleurs, ceux qui ont été attentifs au tome I, savent qu'Antoine est un pilote qui vole à l’instinct. Il est "médiocre" (c'est relatif) pour ce qui est des vols trop "formels". Le jumper c'est justement un appareil qui suit les instincts du pilote. Sachant que Sheppard lui dit aussi de ne pas faire le clown, on peut en déduire facilement ce qu'aura été le vol.
Antoine intimidé par Sheppard + Jumper qui réponds aux intentions d'Antoine + Sheppard qui dit à Antoine de pas faire le clown = vol sans histoire d'Antoine aux commandes d'un jumper ^^
A l'inverse, la formation sur F302 sera différente. L’ambiance aussi.
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S’agissant de Ladon Radim, je suis un peu perdu. Comment est-il venu sur Terre ?
Par Midway, voir l'Odyssée (qui effectue voyages diplomatique sur voyage de reconnaissances) a pu amener sa délégation. Enfin bon, dans SG, ramener un mec de Pégase dans la VL, ça pose plus de problèmes ^^
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Et je suis assez surpris par la liberté de mouvement du Genii dans la cité alors que l’on se souvient tous des actions belliqueuses de son peuple à l’encontre des Atlantes. Si effectivement, Sheppard éprouve une certaine méfiance quant aux motivations du leader Genii, pourquoi diantre n’a-t-il pas affecté des soldats à sa surveillance, et pourquoi ne l’a-t-il pas confiné à un secteur spécifique de la cité. Tu l’as dit toi même, Ladon fait implicitement de l’espionnage stratégique. Les Terriens ont eu vent de l’incroyable développement technologique de sa civilisation. Le laisser vaquer à droite et à gauche dans la cité (sans plus de détails narratifs), c’est lui servir les technologies, la base de données sur un plateau d’argent.
Il est pas vraiment libre. Le matin même, il a une sacrée escorte avec lui. AU deuxième passage, celui que tu cites, rien ne dit qu'il ne sort pas des toilettes ^^. Dire qu'il est laissé en liberté, tu ne peux l'affirmer. De même, Radim est en voyage diplomatique. SI il veut rentrer chez lui, vaut mieux qu'il fasse pas trop de conneries. Donc bon, j'aurais pu donner plus de détails, mais non, dans mon esprit, il se ballade pas aux quatre coins de la cité ...
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Oh et puis, le coup de la cigarette genii, j’en reste dubitatif ! Le personnel n’a pas le droit de fumer dans les dédales de couloirs, cela reste avant tout une base militaire...
Sauf que là c'est un genï qui propose une clope. Et chez lui, on fume comme on veut (surtout qu'il est de la Division 1 ... l'équivalent de la CIA chez les genïs). Et puis bon, je doute que les militaires ne fument pas dans leurs bases. Ça me parait improbable. Je me trompe peut-être, mais ça ne me choque pas. Au contraire, j'avais entendu un acteur qui racontait que l'un des meilleurs moyens pour aborder quelqu'un était de lui proposer une clope. C'est clairement ce qui se passe ici. Et ça va avec le personnage du commissaire. (ps: ceci n'est pas un appel à fumer. Je ne fume pas et je déteste respirer la fumée de cigarette ...)
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J’en reste d’autant plus dubitatif lorsque je découvre les impressions des français à la fin de leur séjour (“barbant”, “ennuyeux”...). Franchement, le simple fait de se retrouver dans un édifice extra-terrestre rendrait un individu plus ouvert, expressif. Là, que nenni !
La fin de leur séjour ? De quel moment parles-tu ?
Moi ce que j'ai voulu montrer, c'est que ce n'est pas des vacances. Ils bossent dans des exercices tactiques en anglais (oui car ils n'ont pas passé la porte dans leur vie, ils n'ont pas le droit à la super traduction mentale qu'offre la porte ^^). Bref ils sont pas à contempler la cité ou la porte. (pour ce qui est de ce chapitre en tout cas).
D'ailleurs, le seul à être super enthousiaste, c'est Antoine. Et il le fait remarquer à Damien ^^
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Au final, il y a dans ce chapitre quelque chose d’incomplet. On sent que tu veux faire évoluer les choses. D’ailleurs, la venue des français sur Atlantis est une première et a le mérite d’être honorifique pour nous (cocoricoo !!) Mais, je déplore une carence d’émotion, de ressentiment, de nos nouveaux venus, tout particulièrement Antoine. Normal, c’est lui le personnage principal de ta fic... Je dévorais les passages clés de ce chapitre, l’excitation montait à mesure que j’avançais dans la lecture mais finalement (hélas) je ne suis pas parvenu jusqu’au sommet. Cela s’apparenterait un peu comme celui d’un soufflé raté qu’on sort du four et qui retombe au bout de quelques secondes.
Ok je prends note de ton ressenti. Peut-être (si je devais l'expliquer) que tu t'es attendu à quelque chose d'autre de ce qui était prévu. Le chapitre, je l'ai écrit en décembre. C'est plus ou moins le retour de la fic. C'est le premier chapitre (si on ne compte pas le prologue du tome II), il n'est pas fait pour "péter à la gueule". C'est un chapitre d'introduction pour lequel j'ai du faire des choix. Et au final, j'ai casé, tout en faisant un maximum attention au style, tous les éléments que je voulais.
Voilà, j'espère avoir répondu de la manière la plus claire possible, je fais un peu deux trucs en même temps en ce moment précis ...
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
-Jep Gambardella, La Grande Bellezza