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(Blackeagle,Mercredi 12 Février 2014 16h23)
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Il est probable que oui, et dans ce cas se pose la question: pourra-t-on encore considérer ces différents humains comme étant des Homo Sapiens, ou biens seront-ils suffisamment différents pour constituer des espèces distinctes, après un temps d'adaptation à leur nouveau milieu ?
On en a aucune idée. A moins que le code génétique soit si altéré (par mutations, etc.) que le taux de correspondance chute atrocement, génétiquement ce seront toujours des humains. Si au niveau physique, ils deviennent vert (exemple), ça serait peut-être une nouvelle espèce aux yeux de l'anthropologie et probablement de la société mais au niveau génétique les considérations physiques n'ont pas spécialement d'importance (dit-on d'une personne de couleur noire qu'elle appartient à une espèce/race différente ?).
Oui, ce seront toujours des humains, mais on en revient au problème initial:
espèce <> genre
Alors certes ils appartiendront toujours au genre Homo, et seront par là-même humains (comme Neandertal est un humain, ou plutôt était, car il faisait partie du genre Homo, cf. son nom scientifique Homo Neanderthalensis, tout en constituant une espèce différente de la nôtre), mais ils ne feront plus nécessairement partie de notre espèce (i.e. Homo Sapiens).
En ce qui concerne les espèces humaines, il n'en reste plus qu'une seule et unique à la surface du globe à l'heure actuelle, toutes les autres ayant disparu, la dernière à s'être éteinte semblant être l'Homme de Florès, une évolution probable de l'Homo Erectus, cantonnée à l'île du même nom (île de Flores en Asie du Sud-Est), qui a probablement disparu vers -10 000.
D'ailleurs, il ne reste même qu'une seule sous-espèce présente, qui est Homo Sapiens Sapiens (nous même), l'autre sous-espèce s'étant éteinte il y a une bonne centaine de milliers d'années via l'évolution (on est passé de l'Homo Sapiens archaïque, l'autre sous espèce d'Homo Sapiens à Homo Sapiens Sapiens).
Enfin, on ne parle pas de races pour l'espèce humaine (i.e. nous), mais plutôt de type, ce qui est un poil différent.
En effet, chez les animaux, entre une race A et une race B, les caractères inhérents à chaque race sont assez différents et caractérisent bien la race. Il y a en quelque sorte une cassure nette entre un individu appartenant à la race A et une autre faisant partie de la race B.
Chez notre espèce, rien de tout cela. Les cassures ne sont pas nettes, mais les différences se font de manière progressives, d'où l'emploi du terme type, plus approprié que le terme race.
Les caractéristiques plutôt associées à un type ne sont pas nécessairement propres à ce type, et, comme je le disais, il n'y a pas de cassure nette d'un type à l'autre, mais le passage s'effectue de manière progressive, les individus vivant dans des zones de contact entre deux types d'êtres humains possédant un mélange de caractéristiques appartenant à chacun des deux types.
Un exemple est peut-être plus parlant: au Soudan par exemple, point de contact entre des personnes de type négroïde (i.e. les Africains d'Afrique Noire) et d'autres de type sémitique, les gens possèdent des caractères de ces deux types.
En Russie, certaines personnes possèdent à la fois de caractères typiquement mongoloïdes (i.e. asiatiques) et d'autres caucasiens (i.e. européens), sans que l'on puisse dire clairement s'ils sont de type caucasien ou de type asiatique.
C'est en raison de cette absence de cassure nette chez nous que le terme race n'est pas adapté, le terme type lui étant préféré, car plus en phase avec la réalité (bien que les anglo-saxons, qui ne font rien comme tout le monde, utilisent parfois le terme race).
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Ce que je cherche à montrer par là, c'est que plus le nombre de cataclysmes s'accumule à travers le temps, plus la probabilité qu'il y en ait un qui parvienne à anéantir une espèce comme l'espèce humaine est importante, quand bien même cette espèce aurait survécu à un certain nombre de cataclysmes précédents.
C'est de la probabilité de base mais tu en viens là à mon point : cela reste de la probabilité (soit une hypothèse), tu ne peux donc affirmer haut et fort ta
certitude que l'humanité est condamnée à disparaître, même s'il est probable qu'elle rencontre 10 cataclysmes sur une durée de 1000 ans (exemple), tu ne sais pas si elle parviendra à réussir ou échouer car comme tu le dis : la période est bien trop longue et il est impossible de prédire l'avenir.
Oui, c'est ce que je cherche à montrer depuis le début: c'est de la probabilité !
Et quand une probabilité atteint 1 presque sûrement, alors elle se réalise, sauf sur un ensemble négligeable, que l'on nomme en général epsilon (pour utiliser des termes mathématiques).
Ce qui est à mon sens le cas pour le sujet du débat...
La probabilité ce n'est pas lire l'avenir. Les prévisions probabilistes évaluent les "chances" qu'un évènement donné se produise au cours ou au terme d'une période donnée.
Plus la probabilité est forte et plus l'évènement en question aura de chances de se produire, et quand une probabilité atteint 1 (ou atteint 1 presque sûrement), alors elle se réalise à coup sûr.
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"La réponse est évidemment NON ! Tout ce qui a un début a une fin, donc l'humanité est condamnée à disparaître."
Cette réponse n'est donc qu'une ineptie au sens scientifique et ne tient donc que la morale (en plus du fait qu'utiliser un syllogisme est passable...).
Je suis d'accord sur le fait que ma première intervention ne reposait sur rien de scientifique.
J'ai détaillé mon point de vue avec de l'argumentation dans les posts suivants.
Tòcas i si gausas.
Biarnés cap e tot
- Hilhòtas de Gan, a quant l’agland ?
- Harri ! En davant !
- E voletz maridar ?
- Chò ! Là !