Après lecture des premiers spoilers de Stargate Atlantis saison 5 sur Internet (il y a longtemps maintenant

), j’ai bien rigolé. Puis j’ai écrit cette fic reprenant des éléments (pas encore diffusés à la T.V) qui m’ont amusé et/ou qui m’ont fait poser certaines questions. J’ai mixé le tout et voilà :
2.16 DISPARITION (et dissolution) (j’avoue ne pas m’être foulé au niveau de l’histoire MEA CULPA)
Planète lambda, forêt d’eucalyptus, 9h56 a.m. L’équipe de Sheppard se fait courser par des Wraiths. Pendant que Sheppard et Ronon assurent les arrières, McKay court vers la porte des étoiles. Il arrive devant le DHD, compose l’adresse d’Atlantis et envoie son code d’identification. Voyant ses amis se rapprocher, il saute à travers le vortex. Sur Atlantis, l’équipe de sécurité s’écarte pour laisser place à la médicale (d’équipe). McKay se relève et surveille l’arrivée des deux autres. Au bout de cinq terribles minutes d’angoisse, Sheppard jaillit enfin du vortex. Il vola sur deux mètres avant de s’écraser par terre. McKay se précipita vers lui.
_McKay : Où est Ronon ?
_Sheppard : Il m’a jeté à travers la porte et…
Le vortex se désactiva.
_Sheppard : Non ! Réactivez la porte ! Vite !
Woolsey apparut dans la salle de contrôle et harangua Sheppard (en lui jetant un hareng à la tête donc).
_Sheppard (tenant le hareng du bout des doigts) : ça va pas non ?!
_Woolsey : Je vous harangue.
_Sheppard : Et c’est à quel sujet ?!
_Woolsey : Je voulais juste savoir : vous comptez allez où comme ça ?
_Sheppard (saisissant le hareng à pleine main) : Ronon est resté sur la planète alors qu’on était poursuivi par des dizaines de Wraiths !
_Woolsey : Et vous voulez aller le sauver tout seul et sans munition ?
_Sheppard : Vu comme ça.
_Woolsey : Laissez moi au moins le temps de mettre en place une équipe de secours et…
_Sheppard (serrant le poing qui tient toujours le hareng) : Ce sera trop tard !
_Woolsey : On fait quoi alors ?
_Sheppard : Grrr…
Il serra si fort le poing de colère et de frustration qu’il explosa le hareng (comme d’autre font péter des verres ou des canettes).
_Sheppard (regardant sa main d’un air de dégoût) : Et merde.
_McKay (à la rescousse) : On fait comme la dernière fois où on l’a perdu.
_Woolsey : A savoir ?
_McKay : En repérant le signal émit par son traceur.
_Woolsey : Vous lui avez mit un traceur ?!
_McKay : Pas nous, les Wraiths.
_Woolsey : Vous ne le lui aviez pas enlevé ?
_McKay : Bien sûr que si.
_Woolsey : Et donc… ?
_McKay : Ils vont lui en remettre un.
_Woolsey : Ah d’accord. Je comprends mieux maintenant.
_McKay : C’est une joie pour moi que d’éclairer votre lanterne.
_Woolsey : Heu… oui. Merci docteur McKay. A propos de lanterne qui s’allume, ce serait pas la porte des étoiles que je vois s’activer ?
_McKay : En effet.
_Woolsey : C’est pas vrai. Sheppard ! Revenez immédiatement !
Sheppard et une équipe passèrent la porte.
_Woolsey : Mais quel ch… !
_McKay : Monsieur Woolsey !
_Woolsey : C’est la dernière fois que je vous écoute vous !
_Portier : Ben bon courage.
_Woolsey : Vous disiez ?
_Portier : Non non ! Rien.
Sur la planète, il n’y avait plus personne à secourir. Les Wraiths avaient disparu avec Ronon.
_Sheppard : Et merde ! Major Lorne ! Combien de temps on a mis ?!
_Lorne : Dix minutes mon colonel.
_Sheppard : Ils sont vraiment rapides ces cons !
_Lorne : Ouais.
_Sheppard : On rentre.
Ils retournèrent sur Atlantis, la mort dans l’âme.
Le lendemain du drame, Sheppard alla voir McKay au labo.
_Sheppard : McKay ! Dites moi que vous l’avez repéré !
_McKay : Ben… c’est un peu plus compliqué que prévu en fait.
_Sheppard : Comment ça ?
_McKay : Les Wraiths ne sont pas aussi stupides que ça. Ils ont changé leur modèle de traceur.
_Sheppard : Vous ne pouvez pas détecter les nouveaux modèles, c’est ça ?
_McKay : Je ne peux pas calibrer les détecteurs de la cité sur un signal que je ne connais pas.
Sheppard baissa la tête en soupirant.
_McKay : Mais je continue à traquer l’ancien signal, au cas où.
_Sheppard : Ouais. Appelez moi si vous avez du nouveau.
_McKay : Oui.
Sheppard sortit du labo, l’air las. McKay aussi avait un air de chien battu en se remettant au travail. Les chances de retrouver Ronon diminuaient un peu plus chaque jour. Le temps leur était compté. A la fin de la première journée sans Ronon, McKay repéra enfin trois signaux émis par les traceurs anciens modèles. Il envoya les informations sur un écran en salle de contrôle où l’avaient rejoint Sheppard, Woolsey et Teyla.
_McKay : J’ai trois signaux.
_Sheppard : C’est moi où il n’y a plus beaucoup de coureurs ?
_McKay : C’est vous. Je vous l’ai dit, ils ont changé de modèle. C’est déjà une chance de tomber sur des Wraiths qui bossent avec du vieux matos.
_Sheppard : C’est bien ce qu’il me semblait. Et en admettant que l’un des trois soit Ronon ?
_McKay : Ben… faudra vérifier les trois.
_Woolsey : J’imagine que vous allez vous jeter dans la gueule du loup pour ça ?
_Sheppard : Vous imaginez bien.
_Woolsey : J’ai lu le rapport du colonel Caldwell. C’est pour ça (cf. « Face à Face » 3x04).
_Sheppard : Ah ben oui.
_Woolsey : C’est lui qui vous avez dit : NON MAIS ÇA VA PAS LA TÊTE ?!! C’EST HORS DE QUESTION !!
_Sheppard : ça me revient. Et moi j’avais répondu qu’il n’y aura aucun problème.
_Woolsey : Pfff ! Bon. Vous faites comme la dernière fois. Vous y allez avec le Dédale, il s’arrête le plus loin possible de la ruche, vous finissez le trajet en Jumper occulté et vous ramenez Ronon.
_Sheppard : C’est exactement ça.
_Woolsey : A la différence que là, si jamais vous restez ne serait ce qu’une seconde de trop, j’ordonne au Dédale de vous abandonner ! C’est clair ?! Je ne veux pas entendre parler d’histoire de vengeance personnelle !!
_Sheppard : Oui monsieur.
_Woolsey : Bon. Reste à convaincre le colonel Caldwell de vous emmener. (Par radio) Colonel Caldwell ?
_Caldwell : Oui ?
_Woolsey : Sheppard a besoin de vous pour aller chercher Ronon.
_Caldwell : D’accord. Je l’attends, on part quand il veut.
_Woolsey : Ah ? Bon. Bien. Je lui dis. (A Sheppard) Vous pouvez y aller.
_Sheppard : Il n’a rien dit ?
_Woolsey : Non.
_McKay : Bizarre.
_Teyla : Bon ! On y va ?
Sheppard la regarda.
_Sheppard : Pardon ?
_Teyla : Puis ce que tout est décidé, on va pouvoir y aller.
_Sheppard : Oui. On y va. Moi, McKay, Keller et Lorne.
_Teyla : Et moi.
_Sheppard : Non. Vous, vous restez ici.
_Teyla : Pardon ?
_Sheppard : Je ne vous ai pas remise en service actif il me semble ?
_Teyla : Moui, il fallait qu’on en arrive là. Je vous demande donc de me réintégrer à l’équipe.
_Sheppard : Mmmmmm, non.
_Teyla : FAÎTE PAS SEMBLANT DE RÉFLÉCHIR !!!!
_Sheppard : Et s’il vous arrivait quelque chose hein ?! Vous comptez sur moi pour remplacer la mère de votre enfant ?!
_Teyla : J’irais pas jusque là mais…
_Sheppard : Rien du tout !
_Teyla : Ronon est mon ami et je ne peux pas rester là à ne rien faire !
_Sheppard : Je sais bien mais je ne crois pas que Ronon voudrait vous voir risquer votre vie pour lui maintenant que vous êtes maman !
_Teyla : Et c’est qui, qui parle de l’égalité des sexes ?
_Sheppard : ça n’a rien à voir !
_Woolsey : Personnellement…
_Teyla : Faites des enfants tiens ! Si j’avais sût que ça foutrait un boxon pareil !
_Sheppard : Mais je ne vous reproche rien moi !
_Woolsey : Non parce que si la mission est vraiment sans risque…
_Teyla : Juste le fait d’être une femme avec un enfant !
_Sheppard : Mais non !
_Woolsey : Enfin c’est mon avis…
_McKay : Laissez tomber monsieur Woolsey.
_Woolsey : Non, d’accord, je m’attendais pas non plus… à être considéré comme un grand chef, mais… qu’on m’écoute un peu au moins.
_McKay : On en ait tous là.
_Woolsey : …
_Teyla : J’en ai vraiment marre de vous !
Elle se cassa en pétard.
_Sheppard : Bon… ceci étant réglé…
_McKay et Woolsey : Hum !
_Sheppard : On y va ?
_McKay : Vous y allez pas un peu fort quand même ?
_Sheppard : Je ne crois pas.
Un peu plus tard, l’équipe de secours était à bord du Dédale.
_Caldwell : Où allons nous ?
_McKay : Voici les coordonnées.
_Caldwell : Il y a trois planètes à visiter, c’est bien ça ?
_McKay : Oui.
_Caldwell : Très bien, allons y alors.
Sheppard, McKay et Lorne se regardèrent bizarrement.
_Sheppard : Qu’est ce qu’il nous fait ?
_McKay : Je ne l’ai jamais vu aussi cool.
_Lorne : Vous croyez qu’il nous cache quelque chose ?
_Sheppard : Peut-être.
Pendant ce temps, Keller remarqua un étrange boîtier juste à côté de Caldwell.
_Keller : Tiens ? C’est nouveau ce truc ?
_Caldwell : Oui. Je l’ai fait rajouté il y a quelques jours, en prévision.
Sheppard et les deux autres étaient intrigués par la conversation.
_Sheppard : En prévision ? Mais… qu’est ce que c’est ?
_Caldwell : Un compteur.
_McKay : Un quoi ?
_Caldwell : Un compteur. Ça sert à compter.
_McKay : Sans rire ! Et vous comptez quoi avec ?
_Caldwell : Le prix de la course.
_Tous : Hein ?
_Caldwell : Oui. Vu que ce vaisseau ne sert que de taxi dans cette histoire, j’ai fait installer un compteur. Le prix est de dix dollars l’année lumière.
_Sheppard : …
_McKay (comptant sur ses doigts) : A raison d’une moyenne de deux cents années lumières pour un trajet aller. Nous devrons au maximum en faire quatre pour visiter toutes les planètes, ce qui nous fait un total de… oula !
_Sheppard : 8 000 dollars ! Mais vous êtes pas bien !
_Caldwell : J’accepte les cartes de crédits.
_Lorne : C’est pour ça qu’il n’avait pas bronché.
_McKay : V’là l’arnaque !
_Sheppard : J’y crois pas ! Vous… vous n’êtes qu’un… Rââh ! Vous faites crédit ?
_Caldwell : Pour vous, non.
_Sheppard : …
_McKay (à genoux) : Pitié ! Nous ne sommes pas bien payé ! Nous n’avons rien sur nous !
_Caldwell : Mais quel cabot celui là.
_McKay : On ne pourra pas me reprocher de n’avoir rien tenté.
Finalement, après avoir obligé Sheppard à sortir l’oseille, Caldwell donna l’ordre de passer en hyper espace. L’espace s’ouvrit en une faille dans laquelle le Dédale s’engouffra sur l’air de « Pulp Fiction » (comme dans l’intro de « Taxi I »). A bord du vaisseau :
_Tous : …
_Caldwell : Quelqu’un pourrait éteindre la radio S.V.P ?
Pendant ce temps là, dans le bureau de Woolsey, ce dernier se remettait sérieusement en question.
_Woolsey : Si en plus ils se mettent à s’engueuler entre eux. Mais comment je vais gérer ce truc moi ?!
Soudain, un courant d’air se leva dans le bureau. Un sacré courant d’air même, puis ce qu’il fit s’envoler tous les papiers qui étaient posés sur le bureau dans la tronche de Woolsey, et même l’ordinateur. Une voix bien connue retentit dans les airs.
_Weir : Oh ! Pardon !
_Woolsey : Docteur Weir ?
_Weir : Je suis désolé mais je ne maîtrise pas encore l’apparition en mode « courant d’air ».
_Woolsey : … vous êtes…
_Weir : Weir n°3, la Réplicateur. J’ai fait mon ascension numérique !
_Woolsey : Vous m’en direz tant.
_Weir : Heu… bon bref. Je viens vous aider.
_Woolsey : C’est vrai ?
_Weir : Bien sûr. On dirait qu’il y a de l’eau dans le gaz en ce moment.
_Woolsey : Quelque chose me dit que cette équipe branlante ne résistera pas à cette histoire.
_Weir : En effet. C’est pourquoi je m’adresse à vous.
_Woolsey : Moi ? Ils ne m’écoutent même pas.
_Weir : Ne vous inquiétez pas et faites ce que je vous dit. Vous verrez, tout se passera bien.
Très loin, les recherches avançaient :
Sur la première planète, un homme de taille moyenne, à la carrure pas très épaisse mais à l’air roublard, courait pour échapper aux Wraiths. Sheppard et Lorne apparurent devant lui.
_Sheppard : C’est pas lui.
_Lorne : Non. On fait quoi maintenant ?
_Sheppard : On retourne au Jumper.
Ils se retournèrent pour partir.
_Homme : Excusez moi.
_Sheppard : Oui ?
_Homme : Vous êtes les gars d’Atlantis ?
_Sheppard : Mouais.
_Homme : Enchanté ! Je me présente : Babache, de la planète Turluron.
_Sheppard : Et c’est moi qui trouve des noms à la con ?
_Babache : Vous faites quoi de beau dans le coin ?
_Sheppard : On cherche Ronon.
_Babache : Ronon… ah ! Oui. Le Satedan.
_Sheppard : C’est ça.
_Babache : Bien.
_Sheppard : Voilà.
_Babache : Et heu… vous me le dites si j’abuse mais… heu… VOUS POURRIEZ PAS ME SORTIR DE LA NON ?!!!!
_Sheppard : Hein ? Oh ! Oui bien sûr. Venez avec nous.
Les trois hommes partirent se mettre à l’abri des tirs Wraiths dans le Jumper qui s’envola à la barbe de la ruche. Keller retira le traceur du dos de Babache et ils regagnèrent le Dédale.
_Caldwell : Alors ?
_Sheppard : C’était pas le bon.
_Caldwell : Tant pis. Allons sur la prochaine planète.
_Sheppard : Mouais.
_Caldwell : Vous n’avez pas l’air beaucoup motivé par l’envie de retrouver votre ami.
_Sheppard : En ce moment précis je suis motivé par une autre envie mais celle ci est punie par la loi.
_Caldwell : Tiens donc.
Sur la deuxième planète, Sheppard et Lorne trouvèrent et ramenèrent un deuxième coureur.
Sur la troisième planète, ils trouvèrent un furet en train de jouer avec un traceur.
La comptine s’arrête sur Atlantis où McKay s’est remit à la recherche de signaux et où Sheppard lança de nouvelles investigations.
_Woolsey : Vous comptez utiliser votre réseau d’informateurs ?
_Sheppard : Oui !
_Woolsey : Vous avez un réseau d’informateurs ?
_Sheppard (faisant la gueule) : Oui.
_Woolsey : Bon ben allez y alors.
Sheppard alla en salle de contrôle et lança ses appels tout azimut à travers la porte.
_Sheppard : Sheppard appelle Huggy. Sheppard appelle Huggy. Tu m’entends?
_Huggy : Cool mec ! Qu’est ce qui t’arrive encore ?
_Sheppard : J’ai perdu Ronon.
_Huggy : D’accord. Je vais me renseigner. A plus man.
_Sheppard : A plus. Voyons maintenant Natalia, puis Aurélie et aussi Saya.
_Woolsey : C’est qui toutes ces filles ?
_Sheppard : Différents contact que j’ai établie à droite et à gauche.
_Woolsey : … des… contacts hein ?
_Sheppard : Qu’allez vous imaginer ?
Plus tard, Teyla alla rejoindre Sheppard sur une terrasse.
_Teyla : John ?
_Sheppard : Je croyez avoir été clair non ?
_Teyla : Cette mission n’était pas tellement risqué. J’aurais très bien pu y aller.
_Sheppard : On ne sait jamais comment ça va se passer ! Vous le savez très bien !
_Teyla : Je sais me défendre quand même !
_Sheppard : Vous défendre n’est pas suffisant ! Si jamais vous étiez en réel danger, il faudrait qu’il y est quelqu’un avec vous pour s’occuper de vous et… heu…
_Teyla : C’est donc ça : je suis devenu un boulet.
_Sheppard : C’était pas ce que…
_Teyla : ça suffit !
Elle partit en courant. Sheppard hésita un peu et se décida à aller la rejoindre. Quand il arriva devant ses quartiers, il la vit faire ses bagages.
_Sheppard : Teyla, qu’est ce que vous faites ?
_Teyla : ça ne se voit pas ?!
Elle balança son sac sur son épaule et sortit de la pièce en poussant Sheppard. Elle récupéra son bébé, se dirigea vers la salle d’embarquement suivit par Sheppard et se planta devant la porte.
_Teyla : Portier ! Entrez les coordonnées de New New Athosia.
_Sheppard : New New… ?
_Teyla : Je retourne auprès des miens que je n’aurais jamais dû abandonner ! Et n’essayez pas de me retenir !
_Sheppard : Mais… Teyla, vous ne pouvez pas partir comme ça.
_Teyla : SI !! Portier ! Activez cette porte !
_Sheppard : Non ! Portier ! Je vous ordonne de ne pas activer cette porte !
_Portier : Je fais quoi moi ?
Woolsey arriva.
_Woolsey : Et bien, et bien ! Que se passe t’il encore ?
_Teyla : Monsieur Woolsey ! Je suis désolé mais je ne peux pas rester une minute de plus ici !
_Woolsey : Je vois.
_Sheppard : Elle dit n’importe quoi. C’est la fatigue, c’est tout.
_Teyla : Quelle fatigue ?! Je fous plus rien !
_Sheppard : Monsieur Woolsey ! Ne serais ce qu’au nom de la sécurité de la cité…
_Woolsey : Vous pouvez partir Teyla.
_Sheppard et Teyla : Hein ?!
_Teyla : C’est vrai ?
_Woolsey : Oui.
_Sheppard : Mais non !
_Woolsey : Permettez moi de vous rappeler que c’est à moi de décider si oui ou non, Teyla à le droit de partir. Et j’ai décidé qu’elle l’avait. Quant à la sécurité, vous m’excuserez mais premièrement, tout le monde sait où nous nous cachons et deuxièmement, je ne pense pas que nos ennemis arriveront à faire parler Teyla facilement. C’est une coriace et l’endroit où sont les Athosiens est rigoureusement tenu secret.
_Teyla : Merci monsieur Woolsey.
_Sheppard : Heu… mais heu…
_Woolsey : Portier, composez l’adresse.
La porte s’activa et Teyla disparut.
_Sheppard : Vous venez de commettre une grave erreur.
_Woolsey : C’est ce que vous croyez.
_Sheppard : Si jamais il lui arrive quoi que ce soit, à elle ou au petit, je vous tue !
_Woolsey : Vous savez que je pourrez vous virer juste pour avoir dit ça ?
_Sheppard : Je m’en fous !
Il partit.
_Woolsey : Une vraie partie de plaisir !
_Weir : Tout se passe comme prévu.
_Woolsey (regardant à côté de lui où il n’y avait rien à voir) : Vous ne voulez vraiment pas apparaître sous forme humaine ?
_Weir : Non, pas encore.
Sheppard était, quant à lui, partit voir McKay qui travaillait avec Zelenka.
_Sheppard : McKay ! Teyla vient de partir !
_McKay : Quoi ? Où ça ?
_Sheppard : Elle est retournée près des Athosiens.
_McKay : C’est pas cool ça. C’est vous qui l’avez virée ?
_Sheppard : Mais non ! C’est elle qui est partie.
_McKay : Et vous ne l’avez pas empêchée ?
_Sheppard : Woolsey l’a laissée faire. Je ne pouvais rien dire.
_McKay : D’abord Ronon et maintenant Teyla. Snif !
_Sheppard : Bon ! Vous avez quelque chose ?
_McKay : Non. Pas la peine de vous montrer agressif non plus.
_Sheppard : Je suis un peu sur les nerfs en ce moment.
_McKay : Mouais. J’en étais où moi ? Ah oui ! Je vous disais, Radek, que dans ce cas, le logarithme népérien pourra tendre, mais uniquement dans ce cas hein ? Il pourra tendre vers…
_Sheppard : Wouah ha ha ha !!
McKay et Zelenka le regardèrent.
_McKay : Qu’est ce qui vous prend encore ?
_Sheppard : Non rien. C’est vous qui me faites rire. « Le logarithme ne paye rien pour attendre », c’est marrant.
_Zelenka : « Le logarithme ne paye… » Ah ouais ! Pas mal !
_McKay : Mais vous n’avez rien d’autre à foutre que de venir m’emmerder avec vos blagues pourries ?!
_Sheppard : C’était juste pour détendre l’atmosphère. Je vous l’accorde, elle est pourrie ma blague mais…
_McKay : Je vous signale que moi, je me démène pour retrouver Ronon !
_Sheppard : Parce que vous croyez que je ne fous rien peut-être ?!
_McKay : Je crois surtout que c’est à moi de tout faire parce que vous n’y connaissez rien !
_Sheppard : Vous insinuez quoi là ?
_McKay : Que quand on ne sait même pas ce que c’est qu’une limite de fonction, on ne vient pas sortir des blagues douteuses !
_Sheppard : Je sais ce que c’est qu’une limite de fonction.
_McKay : Bien sûr ! Et moi je suis David Beckam !
_Sheppard : Mais vous croyez quoi ?! Que je suis devenu pilote de chasse en étudiant la poésie ?!
_McKay : Dans votre cas, je n’irais pas jusque là !!
_Sheppard : Vous êtes vraiment con des fois !
Il se cassa par un côté du labo.
_McKay : Et vous, vous êtes vraiment… con aussi !
Et il partit par l’autre côté.
_Zelenka : Ben v’là qu’ils boudent maintenant.
Un signal apparut à ce moment là sur l’ordinateur de McKay.
_Zelenka : Un signal ! Là ! Un… heu…
Il regarda autour de lui mais ne vit personne. Il se leva et alla prévenir Sheppard.
_Zelenka : Colonel ! Un signal ! Nous venons de repérer un signal !
_Sheppard : Très bien. Envoyez les coordonnées à Caldwell.
_Zelenka : Bien.
Zelenka repartit dans son labo. Sheppard, se doutant bien que quoi qu’il puisse ordonner à Zelenka, McKay arriverait à lui tirer les vers du nez, se dépêcha de se préparer et partit aussi vite que possible en chopant Lorne au passage. McKay arriva sur l’air de décollage du Dédale et le vit partir dans l’espace. Il contacta Sheppard par radio.
_McKay : Vous jouez à quoi là ?!
_Sheppard : Désolé mais je me suis dit que ça devait sûrement vous emmerder de venir avec un con comme moi. Et je n’aimerais pas que Ronon décide de ne plus revenir en vous voyant. Bye !
_McKay : Sale enf…
Le Dédale passa en hyper espace et la communication se perdit. Woolsey apparût derrière McKay.
_Woolsey : Un problème docteur McKay ?
Sur cette énième planète, Sheppard, Lorne et Keller suivait un signal sur leur détecteur. Ils arrivèrent dans une grande usine désaffectée. Ils avançaient prudemment quand un homme de grande taille se dressa sur leur chemin, le visage encapuchonné.
_Homme : Un pas de plus et vous êtes mort.
_Sheppard : Que… on vient en amis ! Nous cherchons Ronon !
_Homme : Ha ha ! Vous êtes tombés dans le panneau.
_Sheppard : Hein ?
_Homme : Vous cherchez Ronon ? Vous l’avez trouvé !
L’homme se débarrassa magistralement de son manteau.
_Homme : Je suis Ronon !
_Tous : Guêh ?!
_Sheppard : Mais… vous n’êtes pas Ronon.
Les trois Atlantes se mirent à chercher partout autour d’eux.
_Sheppard : Ronon ?
_Lorne : Ronon ?
_Keller : Ronon ? Vous êtes là ?
_Ronon : Non mais je suis là ! Oh oh ! C’est bien moi !
_Sheppard : Menteur !
_Ronon : Vous ne me reconnaissez peut-être plus mais je suis bien celui qui vous bottait le cul aux entraînements.
_Sheppard : Mon Dieu !
_Lorne : Quelle horreur ! Que vous est il arrivé ?! Ils vous ont torturé ?!
_Keller : Mon pauvre Ronon ! Comme vous avez dû souffrir !
_Sheppard : Merde ! Même votre mère ne vous reconnaîtrait pas ! Quels salops ces Wraiths !
Devant eux, Ronon se dressait, la tête rasée.
_Sheppard : Vos dreads. Que dis je, votre identité !
_Ronon : …
_Sheppard : Enfin ! Maintenant qu’on vous a retrouvé, du moins en partie, on rentre.
_Ronon : Non.
_Sheppard : Ah non ! Pas cette fois ! Woolsey va encore gueuler.
Ronon esquissa un sourire et tendit son bras. Là, dans sa main ouverte, un traceur émettait le signal. Il referma sa main et écrasa le traceur.
_Ronon : Personne ne rentrera. Vous allez tous mourir.
_Sheppard : C’est pas drôle Ronon.
_Ronon (se mettant à leur tirer dessus) : Vous allez crever sales humains !
Sheppard essaya de détourner son attention avec quelques tirs bien placés pendant que Lorne mettait Keller à l’abri.
_Keller : Mais qu’est ce qu’il a ?!
_Lorne : J’ai bien peur que les Wraiths ne lui ait fait subir un lavage de cerveau.
_Sheppard : Un lavage de cerveau ? A Ronon ? Il ne nous manquait plus que ça !
_Lorne : Va falloir se battre contre lui ?
_Sheppard : J’en ai bien peur.
_Lorne : A vous l’honneur mon colonel. C’est votre ami après tout.
_Sheppard : Trop aimable.
_Keller : En tous cas, ils ont mis la main sur Ronon et ils nous ont tendu un piège par la même occasion avec leur traceur.
_Lorne : Oui. Vous apprenez vite vous, les stratégies militaires.
_Keller : Vous appelez ça de la stratégie vous ?
_Ronon : Les portes ont été scellées ! Vous ne sortirez jamais vivant d’ici ! Vous allez mourir pour la gloire des Wraiths !
_Sheppard : Dites donc ! C’est pas parce que vous me tirez dessus qu’il faut vous montrez grossier en plus !
_Ronon : Gloire aux Wraiths !
_Sheppard : Mais vous vous rendez compte de ce que vous débitez comme âneries ?!
_Ronon : Je suis prêt à tous les sacrifices pour mes maîtres ! Vous mourez tous les trois avec moi s’il le faut !
_Sheppard : Vous pouvez développer ?
_Ronon : Il y a une bombe cachée. Je suis le seul à en connaître le code ! Même si vous me tuez, vous ne pourrez pas vous en sortir !
_Sheppard : Dites donc, je ne vous ai jamais vu aussi déterminé.
_Ronon : Vous pourriez arrêter de gagner du temps ? Battez vous contre moi !
_Sheppard : ça va pas la tête non ? Je suis pas fou moi !
Un autre homme encapuchonné apparût derrière Ronon.
_Homme : J’ai bien peur que vous ne puissiez plus compter sur votre bombe.
_Ronon (se retournant) : Qui êtes vous ?!
L’homme voulu faire voler son manteau comme Ronon mais s’empêtra dedans.
_Tous : McKay !
_McKay (émergeant enfin) : Vous m’aviez reconnu ?
_Sheppard : Qu’est ce que vous foutez là vous ?
_McKay : C’est Woolsey. Il m’a donné l’autorisation de vous suivre. Je suis passé en Jumper par une porte située sur une planète voisine, puis je vous ai suivi discrètement jusqu’à l’intérieur de cette usine où j’ai détecté les traces énergétiques d’une bombe que je suis allé immédiatement désamorcer. Et me voilà !
_Lorne : Bravo McKay !
_McKay : Je sais. Alors Sheppard ? Qu’est ce qu’on dit ?
_Sheppard : Ben…
_Ronon (le coupant) : La ferme ! (Il braqua Rodney) Puis ce que vous nous faites le plaisir de nous rejoindre, je vais vous descendre en premier.
_McKay : Parce que vous croyez que je suis venu tout seul ?
Quatre marins arrivèrent sur les côtés de Ronon et le braquèrent à leur tour.
_Marin : Les mains en l’air Ronon.
_McKay : Hein ?! Parce que c’est Ronon ?!
_Sheppard : Vous ne l’aviez pas reconnu non plus ?
_McKay : Non ! Oh mon Dieu ! Je fais face à Ronon ! Je vais me sentir mal là. Je le sens.
_Ronon : Pff !
Il bondit en l’air et retomba vers sa droite où il assomma un des marins. Il se releva à une vitesse fulgurante, chopa l’arme de l’autre marin d’une main et frappa le soldat de son autre main. Tous les autres ne savait pas quoi faire, hésitant à lui tirer dessus. Ronon se retourna et tira sur les deux autres marins qui restaient. Les deux hommes évitèrent de justesse les tirs de rayon qui étaient sur position mortelle. Sheppard et Lorne, quant à eux, tentaient une approche par derrière mais Ronon s’en rendit compte et leur tira dessus. Sheppard sauta sur un côté pendant que Lorne sautait de l’autre et que les marins arrivaient par derrière. L’un deux réussit a mettre un coup sur la main de Ronon et lui fit lâcher son arme qui glissa sur le sol. Ronon voulu la récupérer mais les deux marins et Lorne lui tombèrent dessus comme un seul homme. Ronon se battit comme un fou, étala un marin à coup de boule, envoya voler le deuxième et mit une patate à Lorne. Mais dans ce court laps de temps, Sheppard pu ramasser le flingue de Ronon, changer le réglage et lui tirer dessus. Ronon s’effondra et Keller et McKay purent sortirent de leur planque.
_Sheppard : Et ben.
_Lorne : On peut dire qu’on s’en sort bien.
_Keller : Grâce à vous McKay. Merci.
_McKay : Et aussi un peu à Woolsey. Alors, Sheppard ?
_Sheppard : Je dois reconnaître que sans vous, on été mal.
_McKay : Et ?
_Sheppard : Et… je suis désolé de m’être comporté comme un con avec vous, je m’excuse et c’est la dernière fois que je vous laisse sur la touche.
_Lorne : ça vient de loin là.
_Keller : Il va faire une syncope s’il continu.
_McKay : Vous le pensez vraiment ?
_Sheppard : Putain McKay ! M’en demandez pas d’trop non plus !
_McKay : C’est tout ce que je voulais entendre. Mon ami !
Il prit Sheppard dans ses bras.
_Sheppard (hésitant trois quarts d’heure avant de lui taper amicalement dans le dos) : ça va aller là. Ha ha. (Il s’esquiva) Et vous, promettez moi de ne plus me prendre pour un idiot. Même si je n’ai pas votre niveau, je suis pas complètement inculte non plus.
_McKay : Je le sais bien.
_Keller : Qu’ils sont mignons.
_Lorne : McKay ? Il vous reste un peu de travail encore.
_Sheppard : C’est vrai que les portes sont scellées.
Mais Caldwell le contacta par radio pour assombrir l’ambiance.
_Caldwell : Je ne voudrais pas assombrir l’ambiance mais il y a une ruche qui s’est approchée de la planète et des Darts sont sortis. Apparemment, ils vous guettent. Sans oublier le compteur qui tourne.
_Sheppard : Hey ! Je croyez que vous comptiez les années lumières ! Pas le temps qu’on met.
_Caldwell : J’ai oublié de vous le dire ?
_Sheppard : …
_Lorne : Si il y a des Darts, je ne vois pas comment on pourra sortir d’ici.
Comme pour répondre à cette angoissante question, la porte d’entrée explosa. Teyla, suivit par des Athosiens et des marins, entrèrent dans l’usine, triomphant.
_Teyla : C’est nous !! Vous inquiétez pas, nous avons mis les Wraiths en fuite avec le Dédale.
_Sheppard : C’est pas vrai. Vous étiez pas censé être partie pour toujours vous ?
_Teyla : Dites, si ça vous emmerde tant que ça de me voir, je peux repartir.
_Sheppard : Hum. Je ne voulais pas dire ça. Bien sûr que je suis heureux de vous voir. Mais j’aimerais quand même savoir comment vous-même avez su ce qu’il se passait ?
_Teyla : C’est Woolsey qui m’a contacté.
_Sheppard : Tiens.
_Teyla : Il est venu me voir en personne et m’a proposée un marché.
_Sheppard : Un marché ?
_Teyla : Oui. Il a trouvé quelqu’un pour garder mon enfant pendant que je reprendrais ma place dans l’équipe à condition que je n’en face pas de trop non plus.
_Sheppard : Quelqu’un ? Qui ?
_Teyla : Une certaine Oma Dessala. Une amie du docteur Jackson qui fait dans le baby sitting.
_Tous : …
_McKay : C’est une Ancienne, on peut lui faire confiance.
_Lorne : Et puis elle est spécialisée dans la garde à temps complet d’enfants hors norme.
_Sheppard : Il était obligé de vous laisser partir ?
_Teyla : Ce cour éloignement m’a fait du bien. J’ai pu réfléchir à un tas de choses, me retrouver moi-même et me recentrer. J’ai compris que ma place était près de vous, même si vous ne vous en rendez pas compte. Je sais que maintenant je dois faire attention à moi pour mon enfant mais je veux aussi lui construire un monde meilleur.
_Sheppard : Ben… vous avez raison. Si je vous ai demandé de rejoindre mon équipe, ça n’était pas pour rien. Vous avez votre place et sans vous, ce n’est plus pareil.
_Teyla : Heureuse de vous l’entendre dire.
_Sheppard : Bon ben… il ne reste plus qu’à récupérer Ronon !
Il l’embarqua sur son épaule et toute la troupe retourna sur Atlantis.
Le lendemain, Woolsey rejoignit Sheppard à l’infirmerie où il se tenait près de Ronon.
_Woolsey : Alors ?
_Sheppard : Keller l’a mis sous sédatif et McKay prépare une machine qui sera capable de lui rendre sa personnalité.
_Woolsey : Tout est bien qui fini bien !
_Sheppard : Comment vous avez fait ?
_Woolsey : Je dois vous avouer que j’ai eu de l’aide sur ce coup.
_Sheppard : De l’aide ?
_Woolsey : Voyez vous-même.
En face de Sheppard, de l’autre côté du lit de Ronon, une grande tâche lumineuse et blanche se matérialisa en être humain.
_Sheppard : Elizabeth ! Je me disais bien que je connaissais ce style.
_Weir : Et oui ! Heureusement que je suis là pour vous empêcher de faire des conneries ! Sans moi, vous auriez pu dire adieu à votre équipe SG !
_Sheppard : Je reconnais que là, j’ai pas été très fin.
_Weir : Je ne vous le fais pas dire ! Je vous l’avez bien dit qu’il y avait un problème et que vous deviez faire quelque chose ! Mais non ! Monsieur Sheppard n’en fait qu’à sa tête, une fois de plus !
_Sheppard : D’accord, j’ai bien retenu la leçon et…
_Weir : Mais vous n’écoutez jamais rien ! Vous êtes tous les quatre aussi têtus les uns que les autres ! Voyez où ça vous mène ! Provoquer des guerres ne vous suffit plus !
_Sheppard : Vous êtes venu pour m’aider ou pour me descendre ?
_Weir : Je vous aide là !! Venez pas vous plaindre en plus ! Bon. Puis ce que maintenant, ça va mieux, je vais vous laisser. A plus !
Et elle disparut dans une grande lueur aveuglante.
_Sheppard : Aaargh ! Mes yeux !
_Woolsey (enlevant ses lunettes de soleil) : Nous allons pouvoir enfin reprendre le cours normal des événements.
_Sheppard : Je vois plus rien !
_Woolsey : Ou presque.
THE END
(C’est quand même bien pratique l’ascension quand on a plus d’acteur sous la main !)
NB : Aucun hareng (vivant) n’a été maltraité durant cette fic.
Comme nous sommes tous des Charlie, j'invite ceux qui ont envie d'apporter leur soutien en dessin sur la page communautaire facebook de Charlie l'Enragé !