Voici une fanfic que j'ai écrite.
Je remercie Rufus Shinra (ou m'excuse auprès de lui) car Effet Papillon m'a beaucoup inspiré (peut-être trop ?).
Donc voila le prologue et le chapitre 1:
Spoiler
Le docteur McKay sortit du mess, un beignet à la main, exaspéré par les appels radio du docteur Zelenka. Maudit Tchèque, il me veut quoi encore ?
Peu lui importait cette gène, il passerait tout de même par le couloir de la grande salle du complexe, afin d'admirer encore, comme tous les jours depuis près de cinq ans, la cité lantienne cachée au coeur du bâtiment.
Ce rituel lui tenait à coeur car, bien qu'il lui rappellait l'exaspérent colonel Sheppard (récemment promut et transféré au commandement du Hammond), il lui faisait toujours penser à Jennifer Keller, partit depuis environ trois ans au SGC.
La rêverie de l'éminent scientifique ne le fit pas remarquer qu'il était dans le couloir du laboratoire secondaire, le primaire étant consacré à l'étude d'Atlantis et de sa base de données.
Il salua le lieutenant-colonel Lorne, chef de la sécurité et passa son badge puis sa rétine au scanner de la porte.
A peine entré, Zelenka l'apostropha:
- Mais où étiez-vous passé, bon sang ?
- Bein, ça se voit pas ? répondit McKay, lui tendant le reste de beignet qu'il tenait encore dans sa main.
- Evidemment, j'aurais dû m'en douté, où serait notre scientifique en chef si nous avions terminé le prototype d'une des inventions la plus importante de toute l'histoire du voyage spatiale.
- Bon passons l'éponge et montrez moi votre travail, répondit McKay sèchement mais néanmoins un peu géné.
Le scientifique murmura quelque chose dans sa langue natale (sans doute une insulte) mais McKay fit mine de ne rien entendre et prit la tablette numérique tendue par son assistant.
Après avoir analysé son contenu, il la rendit à Zelenka et lui dit:
- Bien, contactez le général Carter sur Terre et dite lui qu'il ne nous manque plus que le vaisseau pour finaliser le projet.
- Tout de suite, répondit Zelenka, aussi excité qu'un enfant la veille de Noël...
Spoiler
Réintégration
On frappa à la porte. Mark se réveilla, et voyant 6:30 sur son réveil, se demanda qui pouvait bien, dans ce quartier si tranquille, se réveiller avant lui.
On frappa à la porte.
Le trentenaire se leva et se dirigea vers la porte d'entrée que l'on frappa une troisième fois, il ouvrit...
*
* *
Un homme ouvrit la porte. A en juger par son accoutrement et les multiples pliures de son maillot, sans compter sur l'état de ses cheveux, on l'avait réveillé.
Le général vérifia encore une fois l'adresse avant de s'adresser à l'homme:
- Lieutenant-colonel Mark Barcklay ?
- Ex-lieutenant-colonel, mais c'est bien moi. Vous êtes qui et vous me voulez quoi au juste ?
- Je suis le général Samantha Carter, de l'Air Force, voici Caroline Spencer, du CIS, le colonel James Arton, du SDT et Samuel Hampton du FST.
- SD quoi ? FS quoi ? demanda Mark, pour qui ces acronymes restaient un mystère.
Le colonel Arton prit la parole :
- SDT : Service de Défense Terrien, on travaille avec le président sous le commandement du général O'Neill. On gère les défenses " stables " de la planète.
- FST : Force Spatiale Terrienne, continua M.Hampton, on travail sous le commandement du général Mitchell. Notre domaine est la défense spatiale (nos vaisseaux en somme).
- Et vous me voulez quoi ? répondit sèchement Mark que cette visite matinale dérangeait au plus haut point.
- Nous voulons vous réintégrer dans le service actif pour les tests de nos nouveaux 302. Nous avons aussi un vaisseau en cours de fabrication qui devrait vous taper dans l’œil, dit Carter avec un clin d’œil.
- Et si je n'accepte pas ? coupa Mark
- On vous téléporte sur notre base lunaire, trancha Carter sans une once d'humour dans la voix.
A ces mots, l'ancien gradé ferma la porte à la délégation et les laissa en plan devant sa maison.
Le général leva son poignet devant sa bouche et annonça:
- Station Weir, téléportez nous ainsi que la seule forme de vie de la maison devant nous.
*
* *
Mark était en train de retourner dans sa chambre pour éteindre son réveil qui sonnait maintenant les sept heures du matin quand une lumière blanche l'aveugla.
Il ne sentit plus son corps l'espace de quelques secondes (peut-être moins) et, quand il recouvra la vue, il se trouvait dans une pièce grise éclairée par un unique néon accroché au plafond, et avec pour seul décor un hublot de la taille d'une pastèque.
Rapidement, il se rendit compte qu'il n'était pas seul, en effet, la délégation du programme Porte des étoiles auquel il avait fait partie quatre ans plus tôt en tant que formateur de vol sur F-302 et meilleur pilote du programme était aussi dans cet étrange endroit.
La salle se vida presque immédiatement, laissant Mark et le général Carter seuls.
Mark, bouche bée, demanda à Carter avec un signe de la main s'il pouvait regarder par le hublot. Le général se contenta d’acquiescer.
L'ex-pilote regarda dehors et ne vit qu'un paysage lunaire désolé et emplie de cratères tous plus difformes les uns que les autres. Une pensée stupide s'imposa à son esprit : Je suis en pyjama sur une base lunaire secrète du gouvernement; qui d'autre a eu un jour l'occasion de dire ça ?
Le commandant du SGC interrompit cette divagation :
- Voici la base lunaire Élisabeth Weir, nous étudions ici la cité d'Atlantis et y avons déplacé notre Porte des étoiles il y a de cela trois ans. Maintenant le SGC sert surtout d'infirmerie et de bunker de secours. Mon poste sur Terre est en fait ici.
- Une base lunaire, Atlantis sur la Lune,... c'est dingue ce que l'on peut rater en quatre ans, dit Mark ahuri, le regard toujours tourné vers le hublot.
Le général Carter gloussa et fit apporter une tenue correcte à son invité ainsi qu'un badge à son nom.
Une fois que Mark eut enfilé la tenue bleue du SGC et accroché son badge à celle-ci, il se tourna vers Carter, restée étrangement immobile (avait-elle seulement cligné des yeux une fois ?) et lui dit :
- Et maintenant, c'est quoi le programme ?
- Vous êtes réintégré et donc il faut mettre votre dossier à jour, mais une visite guidée s'impose avant, répondit le général avec un sourire satisfait.
- Au fait, vous me devez une pile pour mon réveil, dit Mark en affichant le même sourire satisfait que le commandant de la base lunaire.
