CITATION
(Lya,Dimanche 18 Janvier 2009 19h20)
Je l'ai dit, c'est mon avis également. Sincèrement. Je l'ai dit, je ne légitime pas du tout les mains aux fesses, mais ça arrive pourtant. Je ne sais pas comment me dépêtrer de ce truc par rapport à ce que j'ai dit, parce que cela a été mal interprété car mal formulé, mais je n'arrive pas à formuler autrement ce que je pense.
Je crois qu'au point ou tu en es, tu peux pas dire grand chose d'autre que "Bon, OK, j'ai dis des conneries, j'ai pas assez regardé mon argumentation avant de la sortir."
Mais bon... Concernant ton propos, je vois ou tu veux en venir, je crois. D'une part, les gros lourds qui estiment que "c'est pas bien grave" entre un mec et une fille pas intéressée n'ont pas à être choqués lorsque ça se passe entre un gars homo et un gars hétéro pas intéressé. D'autre part, ceux que cela choque dans le premier cas n'ont pas à trouver ça plus choquant dans le second, car c'est l'expression de la même indélicatesse, ni plus ni moins.
A cela, je répondrais que je ne suis pas totalement d'accord. Evidemment, tout doit être mit en perspective, car cela dépend essentiellement de la personne concernée, qui peut réagir plus ou moins mal à la chose. Mais il faut aussi prendre en compte le fait que grand nombre de personnes sont encore très mal à l'aise concernant l'homosexualité. Ce genre de comportement peut donc les marquer de manière encore plus négative, et entraîner des réactions parfois extrêmes. Ensuite, juste, pas juste, ce n'est pas la question ; simplement, c'est un fait.
Mais bon, globalement, ce type d'attitude ça mérite simplement une bonne rouste.
En ce qui me concerne, j'ai très longtemps été assez mal à l'aise avec la question de l'homosexualité masculine (sans doute y a-t-il un lien avec l'éducation assez bourgeoise que j'ai reçu, ou bien le manque de naturel avec lequel j'aborde les relations intimes en général... quoiqu'en fait, le second découle probablement du premier). Mon arrivée dans une école des beaux-arts a pas mal remit la chose en question, d'une part en me permettant de démystifier un peu le "peuple" lesbien (mais pas trop non plus, laissez-nous rêver, par pitié), d'autre part en m'amenant un cotoyer un vrai bi garantit d'origine (d'ailleurs là il est sur le PC d'à côté... Je le surveille discrêtement...). Au final, j'ai été bien forcé d'admettre que la chose n'est pas bien différente de n'importe quelle relation humaine. Je n'éprouverai jamais la moindre ébauche d'attirance pour un mec, mais je conçois que cela soit possible, comme je conçois amplement qu'une fille puisse être attirée par une autre fille, ou bien par un homme.
Je dois cependant admettre que si je ne suis pas vraiment choqué par les filles d'apparence masculine, les hommes qui tentent de se rapprocher du féminin... m'interpellent, dirons-nous. Vivement qu'on invente la thérapie génique version Atlantis (pour les changements de sexe, entendons-nous bien. Pas pour "guérir" l'homosexualité. Il parait que c'est incurable...).
Mais il y a tout de même une chose qui m'intrigue. J'entends souvent dire qu'on vient au monde homosexuel (ou bi, etc...). Mais dans ce cas, on doit bien envisager une prédisposition génétique, non ? Et si au contraire on considère que c'est une caractéristique acquise, alors en ce cas, quid de ceux qui prétendent que telle ou telle activité (type danse pour des garçons, etc) peuvent la déclencher ?
J'ai ma propre opinion sur la question (qui pencherait davantage pour le déterminisme génétique, bien que l'évolution de la personne intervienne sans doute également), mais je serais curieux de connaitre l'opinion des usagers de ce topic, et de Largo notamment.