[FANFIC] Les Anciens

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Ananta
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Bonjour à tous, voici le nouveau chapitre un peu court. Bonne lecture.

2*8 : Nouvelles Règles

Sur Atlantis, tout était calme. Les gens affluaient dans la Citée, les hangars continuaient à être construits, les Oris continuaient leurs prières.

Alinus, depuis cette nuit, ne cessait de penser à sa vision, qui avait été si réelle. Il se demandait si d’autres personnes comme lui auraient pu voir, sous la forme d’un rêve, ce qu’il avait vu. Cependant, les pratiquants n’étaient pas aussi avancés que lui pour avoir de telles visions. Il n’alla pas voir les Atlantes, car ils penseraient que celui-ci voudrait les embobiner avec ces préceptes et discours, ni le groupe d’Orlin, car il y aurait alors un conflit. En effet, Alinus avait bien vu qu’Orlin et les autres s’étaient relativement éloignés de lui. Peut-être par ce qu’il avait changé, ou alors c’était peut-être sa façon d’enseigner.

En tout cas, le jeune prêtre se devait d’être calme, afin de ne pas créer des émeutes. Il ne parla pas du tout de sa vision, y compris à ses plus proches disciples. Ils ne devaient pas s’inquiéter pour leur chef. Celui-ci continua à prêcher les enseignements.

Depuis le Plan Supérieur de l’Existence, Jasus était en train de voir ce qui se tramait sur la Citée. Le Plan était au sein même de l’Univers, ils se confondaient tous les deux. Même s’il y avait cette fusion, il y avait quand même un aspect assez étonnant dans le Plan. Tout était Lumineux, il n’y avait pas d’espace, tout s’étendait à perte de vue, à l’infini. Le blanc était immaculé, pur. Etant de l’énergie pure, il n’avait pas de forme physique. De ce fait, il pouvait se balader partout à travers l’Univers. Il ne subissait aucune contrainte. Il était totalement et entièrement libre. Sa compréhension sur l’Univers ainsi que sur des sujets très subtils en avait été considérablement accrue. Les pouvoirs qu’il avait eus de son vivant n’étaient rien comparés à ce qu’il avait maintenant.

Le jeune ascensionné se demanda s’il devrait intervenir dans les affaires des Atlantes. En effet, avec tout ce qu’il avait et ce qu’il était devenu, il pouvait faire pratiquement n’importe quoi. Il n’y avait pas de règles. Aucune. Il se demanda aussi s’il était le premier. Il était évident que d’autres personnes, par forcément des Atlantes, feraient un jour leur Ascension.

Pendant qu’il était en train de réfléchir à ses nouvelles choses, sur l’autre plan, Orlin commençait à mieux comprendre le système de l’Ascension. Cependant il n’était pas encore assez évolué spirituellement pour l’effectuer comme Jasus. Les autres en faisaient autant. Pour les Oris, cela prenait plus de temps. Alinus continuait toujours de prêcher, cependant son message commençait petit à petit à se déformer. Cela ne se voyait pas tout de suite, mais la récente séparation qu’il y avait eu entre eux et les Atlantes, associée à sa vision firent en sorte de changer un peu les choses. Il pensa également avec la mis en garde du Conseil sur ses agissements, de peut-être définir certaines choses qui mettrait tout le monde d’accord.

En ce qui concernait la construction des vaisseaux, ceux-ci commençaient petit à petit à se terminer. Comme toujours, les différents tests de leurs capacités étaient couronnés de succès, et bien entendu, la colonisation de nouvelles planètes habitables avancée à grand pas. D’après Amélius, il y en avait même une qui lui plaisait particulièrement car différentes de celles dont il avait l’habitude de connaître. Cette planète était presque entièrement bleue, mais il y avait quand même des parcelles de terre. Elle se trouvait dans une galaxie proche de la leur. Une future colonie pourrait bientôt s’installer, vu qu’elle est vierge de toute civilisation. Pourquoi pas aussi l’implantation de la vie. Mais cela était une autre histoire, un autre projet peut-être. En tout cas, beaucoup de structures avaient été mis en place sur les différentes planètes conquises. Certaines ne pouvaient pas les accueillir car d’autres races les peuplaient. Ils en avaient découvert une qui les intriguait énormément. En effet, celle-ci avait été colonisée par une race très avancée. Pour une raison inconnue, la planète avait été contrôlée par la création des habitants: une intelligence artificielle hautement avancée. Au point que le Conseil, ayant tenté de détruire l’IA, ne fit qu’aggraver les choses. De ce fait, l’adresse de cette planète serait à supprimer de leur bibliothèque ou cacher par un code.

Janus était toujours sollicité par les scientifiques. Quelques fois quelques visions horrifiques venaient hanter son esprit. Après plus d’une semaine, il avait encore du mal à s’en remettre. Il essayait de cacher son anxiété mais ses collègues ainsi que sa femme le voyaient. Ils voyaient que le scientifique avait un problème mais celui-ci leur disait que tout allait bien, qu’il ne fallait pas s’inquiéter. Or le contraire fut de mis. Surtout pour sa femme. Mais le jeune scientifique ne pouvait rien dire. Non pas qu’il était obligé, mais par ce qu’on l’aurait pris pour un fou, surtout aux yeux du Conseil, mais également par ce qu’il avait violé la loi d’interdiction d’user d’appareils non autorisés par la communauté scientifique. La machine à voyager dans le temps faisait parti de ces appareils. De ce fait, il était tenu au secret.

Il était sollicité partout à la fois en raison de ses nombreuses compétences scientifiques. Avec Amélius, ils étaient quand même les deux plus grands scientifiques Atlantes. Cependant Amélus était pris en raison de son grand projet, toujours en accomplissement. En effet, beaucoup de planètes étaient découvertes, le nombre grandissait considérablement.
Le jeune Janus, en l’absence d’Amélius, était donc le scientifique à prendre.

Les Atlantes voyaient que quelque chose était en train de se préparer. En effet, de nombreux vaisseaux partaient pour l’espace et le bouclier de la Cité était constamment testé. Certains disaient que la Cité revolerait, d’autres qu’ils partiraient pour une autre planète. Les théories affluaient de partout.

Le Conseil, comme toujours, suivait pas à pas l’avancée des projets. Un était quand même important. Il s’agissait de la construction de l’hyperdrive sur la Citée. Les scientifiques responsables de ce projets faisaient beaucoup de recherches et construisaient depuis quelques temps un hyperdrive assez gigantesque qui pourrait fusionner avec la Citée. Le processus était long mais ils avançaient petit à petit.

Pour Alinus, le but avait été changé. En effet, depuis que Jasus avait effectué l’Ascension, il était clair que celui-ci pourrait intervenir à n’importe quel moment pour l’empêcher de réaliser ses plans, en théorie. Ne voulant pas créer une pagaille, il commença, pour le bien de tous selon lui, de commencer à rédiger certaines règles, qui seraient à respecter, au risque qu’il y ait des représailles. Ses règles seraient établies pour la communauté Oris, et bien évidemment elles empêcheraient toute turbulence avec les Anciens.

Pour eux, il n’y avait pas de règles. En tout cas pas pour l’instant. Car ils avaient l’habitude de fréquenter les Oris, même si les deux grands groupes étaient bien distincts. La tension qu’il y aurait entre eux d’eux n’était pas pour l’instant, mais Alinus savait, avec sa vision, qu’elle serait là.

Jasus réfléchissait toujours sur le choix d’intervenir ou non dans les affaires des Atlantes, mais également des autres peuples. En effet, il avait accès à toutes les planètes de l’Univers, et de ce fait, il pouvait intervenir pour régler un conflit, ou aider les gens à effectuer l’Ascension. Cette idée lui plu car même si les Atlantes seraient les premiers avec les Oris à faire l’Ascension, il était clair aux yeux du jeune Ascensionné que d’autres peuples moins évolués qu’eux seraient intéressaient par le concept. Il s’arrêta de réfléchir pour aller voir ou cela en était à ce sujet.

Sur la planète, Orlin était chez lui. Il avait beaucoup appris depuis que Jasus fut parti. Pourtant, il ne cessait de penser à son ami. C’est vrai qu’effectuer l’Ascension, au vu de ce qu’il avait vu, devait être quelque chose de génial et pourtant, il pensait au jour ou il serait amenait à le faire. C’était comme s’il était impatient de l’effectuer. Il laissa vagabonder son imagination pendant un bon moment. En attendant, il alla prendre une douche et pris un bon petit déjeuner.
Jasus était en train de le regarder. Certes Orlin ne le voyait pas mais celui-ci commençait à sentir que quelqu’un l’épier. Il regardait partout dans la maison mais il n’y avait rien. Des fois il regardait même, sans le savoir, l’endroit exact ou Jasus était. Celui vit en Orlin quelque chose de magnifique. Pour le jeune Ascensionné, Orlin serait peut-être le deuxième à l’effectuer. Il le laissa tranquillement et alla voir les autres.

Les autres en question étaient ceux qui l’avaient suivi dans sa petit promenade en dehors de la Citée. Il commença bien évidemment à aller voir les trois femmes, Chaya, Oma et Morgane. Celles-ci étaient en train de discuter tranquillement en marchant dans une des ruelles de la Citée. Jasus les suivit tranquillement. Comme pour Orlin, elles se sentirent suivis et en se retournant, elles virent sans le savoir Jasus qui était invisible à leurs yeux. Elles dépêchèrent le pas pour se mêler à la foule qui était nombreuses. Jasus les suivit et vit qu’elles aussi seraient amenées à faire l’Ascension. Il n’y avait pas qu’elles. Au sein de la foule, beaucoup d’Atlantes seraient amenés à effectuer l’Ascension. C’est ce que Jasus su. Il alla même à la salle de la porte et là aussi, de nombreux Atlantes feraient également leur Ascension. Quand il alla en salle de Conseil, tous aussi seraient des Ascensionnés également.

Jasus partit tranquillement choisis de ne pas interférer, pour le moment.

Ainsi durant les mois qui passèrent, les liens qu’ils y avaient eus entre les Atlantes et les Oris s’étaient escomptés. Les deux groupes s’entendaient, mais il n’y avait pu cette franchise, cette amitié profonde. Le respect était de mise et chacun et chacune n’allait créer des situations compliquées.

Les règles qu’Alinus avait établit étaient simple et clair. Chaque fidèle les suivait scrupuleusement, afin qu’il n’y est pas de punition et de représailles envers leur maître.

Les projets avancés à leur rythme. La fin était proche et chaque habitant ressentait un événement important qui serait imminent.

Le Conseil attendait avec impatient l’accord des scientifiques pour communiquer aux habitants le projet qu’ils avaient préparés depuis quelques temps.

Ceux-ci leurs firent pas de leur avis quelques semaines plus tard. Durant ces semaines, les scientifiques avaient réussi à installer l’hyperdrive au sein de la Citée. Les vaisseaux étaient presque achevés, ainsi que les hangars.

« Tout est prêt, il ne reste plus qu’à partir. En ce qui concerne la construction des derniers vaisseaux et des hangars, je préconise une finition dès notre arrivé à notre nouvelle destination. Après c’est selon ce que vous voulez » informa un des scientifiques responsable de la construction de l’hyperdrive. Le capitaine Kolar donna lui aussi son avis. Dans les deux cas, ils étaient tous les deux d’accord sur la finition des vaisseaux et des hangars à leur destination d’arrivée.

« Bien, alors nous sommes fin prêt pour notre plus grand voyage. Vous pouvez disposer messieurs » ordonna Moros

Les deux hommes les saluèrent respectueusement avant de quitter la salle du Conseil. Les membres étaient enfin heureux que leur plus grand projet soit terminé.

« Chers collègues, il ne reste plus qu’à annoncer le lancement de notre projet à la population. » dit Moros

Ainsi, quelques semaines plus tard, le peuple d’Atlantis ainsi que les Oris apprirent la nouvelle. Ils furent tout heureux de quitter cet endroit un peu trop morose et entamer ce grand voyage vers une galaxie qui était encore inconnue pour eux.

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Ananta
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Bonjour, voilà le nouveau chapitre.


2*9 : Nouveau Voyage

Tout le monde était prêt pour la grande aventure. En effet, depuis quelques temps, les techniciens et scientifiques n’avaient cessaient de s’activer et de bouger à droite à gauche pour les dernières finitions à effectuer. Le projet original allait être effectué.

A la salle de Conseil il y avait de nombreux techniciens qui s’afferraient à dire plein de chose complexe aux membres. La discussion se portait essentiellement sur le voyage qui était imminent. Ils avaient choisis une lointaine galaxie. Moros était fière.

« Comme nous vous le disions, nous pensons que c’est le bon moment pour partir. » conseilla un scientifique

« Je n’attendais pas moins que ça. Nous sommes enfin prêts. De ce fait, nous partons dès maintenant »

Les scientifiques et techniciens quittèrent la salle et s’afférèrent aux derniers préparatifs. Moros quand à lui informa la population Atlante du départ imminent. Ils furent contents et surpris en même temps car ils ne s’étaient pas attendus à un départ aussi rapide.

Les vaisseaux de la future flotte Atlante qui était en orbite retournèrent dans leurs hangars respectifs. Tout le monde se prépara au départ.

Les scientifiques bougeaient de partout au sein de la Citée : dans la salle du Conseil, à la salle de contrôle, à celui des machines, ect. ; La Citée allait dans quelques instants partir de cette galaxie.

Janus était lui aussi content de la décision prise par le conseiller Moros. Il était ravi de quitter cet endroit. Il se demandait ou ils iraient. Il ne savait pas encore qu’il connaissait déjà la réponse. Un prochain rêve le lui dirait certainement. En tout cas, il était demander partout pour finaliser tel procédé ou tel schéma compliqué en rapport avec le départ imminent.

En ce qui concernait le vaisseau en charge de poser les portes des étoiles, l’équipage avait reçu comme ordre de terminer la mission en posant les dernières portes des étoiles et à les rejoindre directement depuis leur point de départ dans la galaxie d’arriver. Les techniciens leurs avaient communiqués les coordonnées de la planète en question. Amélius qui était en charge de son projet étudia un peu plus ces coordonnées. Il en déduisit après une petite étude rapide que la planète en question se trouvait dans une autre galaxie. Ne la connaissant pas, il alla à un poste de contrôle et chercha la planète sur la carte galactique.

Au sein de la Citée, les Atlantes et les Oris étaient tous enthousiaste. Il ne restait plus que le dernier vaisseau à rentrer puis ils partiraient.

Cela se fit rapidement. Moros appris rapidement l’entrée dans le hangar du dernier vaisseau. Il ordonna de suite le départ.

La Citée, dans un grand grondement, s’éleva lentement dans les airs. Pour les Atlantes s’étaient un beau spectacle. La Citée traversait le ciel comme un oiseau. Durant sa montée, le bouclier s’activa. Dès qu’elle fut dans l’espace, les énormes générateurs d’hyperdrive s’activèrent et la Citée passa en hyperespace.
Dans l’Idra, le vaisseau en charge de poser les portes des étoiles, l’équipage reçu un message du passage dans l’hyperespace de la part de la Citée quelques secondes avant. Le capitaine ordonna de poursuivre la mission. Il restait encore trois portes à installer. Amélius avait hâte que cela se termine. Il sut déjà qu’il aurait beaucoup de boulot, au vu de la galaxie d’accueil.

Le spectacle était magnifique. Le couloir d’hyperespace charmé les yeux. Les habitants de la Citée pouvait voir à travers le bouclier ce couloir bleue, mélangeant le marine et le turquoise. Ils ne savaient pas ou ils allaient, mais le voyage était lancé.

En salle du Conseil, Moros ordonna une grande pose, le temps du voyage. Tous les membres quittèrent la salle pour soit allé retrouver leurs amis ou familles, soit pour admirer le spectacle du passage dans l’hyperespace.

Moros avant d’aller sur le balcon, passa par la salle de contrôle pour demander combien de temps durerait le voyage. Un technicien répondit.

« Trois jours maximum »

« Trois jours » ?!

« Oui Conseiller, à moins qu’on booste les générateurs via le transfert de la puissance du bouclier, dans ce cas là on mettrait à peine 24h. On ne peut pas faire mieux »

« Je comprends, mais cela ne me dérangeait pas trois jours. On pourra en profiter de se reposer. Il faudra faire en sorte de contacter l’Idra à notre arrivée »

« Oui Conseiller » dit le technicien.

Pendant ces trois jours, les gens s’habituèrent rapidement au voyage dans l’hyperespace. Durant ces trois jours, les habitudes reprirent tranquillement. Orlin continuait toujours ses méditations avec les autres membres du groupe et bien sur, profitait des moments qu’il partageait avec Chaya. Ces deux là s’entendaient à merveille. Un lien avait été établit depuis bien longtemps entre eux. Pas étonnant qu’ils formaient un beau couple. Quand à Ganos et Oma, elles avaient également des prétendants au sein de la communauté Atlante, et bien évidemment leur cœur n’était pas facile à conquérir. Contrairement à Chaya, elles n’avaient pas eu de copain d’enfance. Mais leur charme leur permettait de palier à cette absence.

En ce qui concernait la communauté Oris, il y avait aussi des couples qui se formaient. Pour Alinus, apparemment cela s’avérait un peu compliqué en raison de son physique et de ces mois passés en prison. Bien qu’il ait repris des couleurs avec des repas équilibrés, il lui restait quand même cet aspect un peu sombre sur son visage et qui lui donnait un âge un peu avancé contrairement à la réalité.

Du côté des scientifiques et des capitaines des vaisseaux, chacun avait une femme et des enfants. Pour Janus, également il avait une femme. Cependant la question des enfants était encore en discussion. Pour Amélius, c’était pareil, bien qu’il fût encore dans l’Idra qui terminait sa mission en se posant sur la dernière planète.

En effet, l’équipage était en train de décharger la dernière Porte des Etoiles et le dhd et le scientifique commençait à enregistrer les coordonnées de la planète. Quand cela fut fait, l’équipage du vaisseau reparti et passa en hyperespace pour rejoindre la Citée.

Contrairement à la Citée, le vaisseau devait mettre plus de temps. Environs deux ou trois jours de plus que la Citée. Mais cela n’inquiétait pas l’équipage. Ils avaient tout le temps de discuter et de blaguer pour détendre l’atmosphère. Amélius en profita pour réfléchir. En effet, il avait vu sur l’ordinateur de bord que la galaxie d’arriver était très loin et le scientifique se demandait si le réseau de porte pouvait continuait dans cette galaxie, au fait qu’elle était très éloignée et qu’elle échappait au réseau de porte établit. A l’arrivée, il aurait les réponses à ces questions. Cependant une autre vint le titiller l’esprit. Tout était en mouvement, les planètes, les galaxies, les constellations. De ce fait, il devrait trouver un moyen pour que les portes des étoiles puissent fonctionner, en raison de ces mouvements.

La réflexion dura un bon moment. Les autres membres de l’équipage ne voulurent pas le déranger, vu qu’il était extrêmement concentré.

Au sein de la Citée, les Conseillers étaient fière d’avoir pris un peu de temps pour discuter avec les membres de leur familles.

Au final, tout aller pour le mieux sur la Citée. Tout ? Pas vraiment. Car pour Alinus, le chef de la communauté Oris, les visions commençaient à revenir, et cette fois elles étaient vraiment violentes.

Le chef voyait des horreurs selon lui. Par exemple, il voyait, bien que certaines fois c’était flou, quelques images qui le secouaient et qui parfois, lui donnait des hauts le cœur. La dernière en date était une jeune femme, magnifique, brune et qui avait un regard perçant, froid. Devant elle se trouvait deux personnes, apparemment un homme assez jeune qui portait des lunettes et une femme, qui, dans sa vision se proclamait être la mère de la jeune femme. Autre vision, celle de plusieurs vaisseaux bizarres qui bombardaient plusieurs vaisseaux en forme de pyramides. Encore une autre, des gens qui brûlaient vif par des gens qui portaient des bâtons bizarres et dont le visage était totalement froid, terne, très pâle et dont les yeux étaient vitreux. Totalement surréaliste mais tellement réelle qu’Alinus se demandait s’il ne commençait pas à devenir fou.

Bien sur il n’en parlait à personne. Il se devait de connaitre ces visions et de les décrypter. Etait-ce vraiment le futur qu’il voyait ou n’était-ce pas le fruit de son imagination ? Quoi qu’il en soit, il devrait trouver la réponse à ses questions.

Mis à part Alinus, personne n’avait des visions ou ne faisait des cauchemars. Même Janus ne revit pas la destruction de la Citée. Ces cauchemars étaient terminés. Du moins il espérait.

Quand les trois jours passèrent, ils purent sortir de l’hyperespace dans une galaxie très lointaine. En vérité, ils devaient se poser sur une planète qu’ils avaient choisie. Et la planète en question s’avérait être presque totalement recouverte d’eau, mis à part une petite partie ou il y avait quelques terres en formes d’îles ou d’îlots. La Citée se posa carrément dans l’Océan.
Le bouclier fut levé et les habitants purent enfin sentir l’air frai marin qui leur montait aux narines. Un air qu’ils n’avaient pas connu depuis bien longtemps.

Moros demanda de suite un contact avec l’Idra pour savoir s’il était déjà arrivé. Cependant la communication ne passa pas et les techniciens durent lui dirent qu’ils n’étaient pas encore arrivés.

Dans le vaisseau, les membres passaient leur temps dans les discussions, ou essayaient de déambuler dans les couloirs du vaisseau. Amélius avait fini depuis quelques temps de réfléchir, et quand les autres lui demandèrent à quoi il avait réfléchit, celui-ci se contenta de leur sourire, laissant planer le mystère. De tout façon, il devrait à leur arrivé se mettre directement au travail. Quelque chose lui disait qu’il faudrait tout refaire depuis le début et cela ne serait pas une mince à faire.

Quand les jours nécessaires furent atteints, le vaisseau quitta l’hyperespace pour se retrouver en face de la planète recouverte d’eau. Le contact avec Atlantis fut établit et le vaisseau eu l’autorisation de se poser.

« Bien reçu Atlantis, terminé » dit le commandant.

« Dites les gars, vous savez ou en ait » ? demanda un membre de l’équipage.

« D’après la Citée, nous sommes dans une galaxie très lointaine. » répondit le commandant.

« Comment s’appelle cette galaxie » ?

« Pégase »

Ce nom resta dans la bouche de tout les membres y compris du scientifique qui se le redit plusieurs fois dans sa bouche. Ainsi, la galaxie lointaine s’appelait Pégase. Quand il vit les étoiles, il sut que cette galaxie échappait au réseau de porte établit et que donc il devrait tout recommencer depuis le début.

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Bonjour à tous. Voici le dernier épisode de cette saison 2. Bonne lecture.


2*10 : Nouvelle Galaxie : Pégase

Le vaisseau Atlante descendit vers la planète pour se poser dans son hangar. Ils étaient tous arrivés dans la galaxie de Pégase, une galaxie très lointaine d’Andromède.

Tous les scientifiques furent demandés en salle de contrôle et de conseil pour commencer à discuter de la situation suivante, à savoir l’installation de la communauté Atlante au sein de cette galaxie.

Quand à la population, les Atlantes furent ravis d’être bien arrivés. Ils avaient tous qu’une envie : aller se baigner dans cet océan immense et également visiter les quelques îles et îlots qu’ils avaient vu.

Cependant ils devraient attendre les directions du Conseil pour l’installation. Les membres étaient en pleine discussion avec les scientifiques.

« Bien, au vu de ce que nous avons, la galaxie est plus grande que celle d’Andromède. Il y a des millions de planète, cependant, au vu de ce que nous en avons tirés, une grande majorité, bien que fertile, n’ont pas les éléments qu’il faut pour que la vie apparaisse. »

« Ah, et vous pouvez me dire en quoi cela est du ? Si la planète est fertile, elle doit réunir normalement toutes les conditions pour que la vie apparaisse ? »

« En effet Conseiller Moros, cependant cela n’y est pas pour ces planètes, et nous ne savons pas encore pourquoi. Nous allons étudier tout cela très rapidement »

« Alors faites messieurs. Amélius, qu’est-ce que vous pensez de cette galaxie ? Le réseau de porte des étoiles peut-il continuer ? »

« Eh bien Conseiller il s’avère que cette galaxie contienne des symboles totalement différents. Pégase échappe au réseau de porte établit. De ce fait, il faudra que je recommence à faire tous les calculs et peut-être à construire d’autres portes. Pour l’instant, j’ai besoin de repos Conseiller. Construire des portes des étoiles n’est pas chose facile. »

« Bien, alors reposez vous mais nous vous appellerons rapidement. Nous avons besoin d’étendre notre réseau à travers toutes les galaxies. »

« Oui Conseiller Moros »

Et le jeune scientifique quitta la salle du Conseil, en même temps que les autres scientifiques qui eux se mirent rapidement au travail pour déterminer pourquoi la majorité des planètes fertiles n’accueillaient pas la vie.

Les membres discutèrent entre eux pendant quelques temps pour prendre les décisions nécessaires.

« La population à hâte de quitter la Citée pour visiter la planète » dit un membre

« Visiter la planète, mais il n’y a que de l’eau » dit Moros

« Vous oubliez qu’il y a aussi quelques parcelles de terre » dit Mélia

« En effet » dit Tritas

« Et puis les gens veulent se baigner, se rafraichir, bref quitter la Citée pour aller se dégourdir les jambes » ajouta la Conseillère

« Tout le monde peut conduire un jumper. Ils peuvent les utiliser pour aller visiter les lieux »

Moros réfléchit pendant quelques instants. Puis il donna son accord, au vu des événements et des informations qu’il avait.

« Bien, dans ce cas, que tout le monde quitte la Citée. De tout façon, il faut visiter les lieux »

Les membres furent ravis.

Le peuple Atlante apprit qu’il pouvait quitter la Citée via les jumpers et visiter les lieux. La baignade était autorisée.

Sans plus attendre, tous les habitants se précipitèrent aux jumpers pour quitter la Citée. Quelques minutes plus tard, les jumpers se dirigèrent vers les îles et îlots de la planète.
L’après-midi s’annonçait grandiose, car non seulement il faisait beau, mais en plus il faisait chaud. Les habitantes pourraient commencer à faire tourner toutes les têtes masculines.

Toute la journée se passa dans ce genre de situation. Les femmes ne cessaient de se déhancher et les hommes n’arrivaient pas à détacher leurs yeux. Celle qui faisait le plus d’effet était Chaya. Son corps de rêve faisait même des jaloux dans la gente féminine. Orlin, même s’il ne voulait pas le montrer, ressentait une certaine fierté à l’idée d’avoir une petite amie comme elle. Bien sur tous les regards d’homme se tournèrent vers lui, comme pour le dénoncer d’avoir fait une grosse bêtise ou du genre « pourquoi tu ne nous la laisse pas, nous aussi on a envie ». Cependant la belle avait déjà fait son choix depuis longtemps et son cœur également.

Durant cette magnifique journée, les Atlantes profitèrent des conditions excellentes que la planète leur offrait. Ils avaient également pris quelques nourritures pour le repas du midi. Ils pouvaient bronzer rapidement, lire, se baigner, bref profiter comme s’ils étaient en vacances.

Sur Atlantis, les scientifiques s’acharnaient à résoudre le problème des planètes fertiles. Bien que toutes les théories et hypothèses fussent émises, aucune ne tenait la route par rapport aux informations qu’ils avaient.

« Messieurs, la situation ne va plus. Il nous faut faire quelque chose. Le Conseil veut une explication rationnelle à ce problème. »

« Et n’y aurait-il pas un moyen de… de…. »

« Oui » ?

Le scientifique regarda ces collègues. Il ne s’avait pas si cela était une bonne idée.

« Eh bien, vous allez trouver ça un peu fort, mais je pensais à…. »
Il n’arrivait pas à le dire en raison de la situation grotesque qu’il allait mettre en place.

« Eh bien dites » ? S’impatienta le scientifique

« Ce serait-il possible que nous puissions apporter la vie à ces planètes » ?

Il y eu un court silence. Le scientifique pressentit que dans les minutes qui allaient les suivre, ces collègues allaient tous rigoler. Mais il n’en fut rien.

« Apporter la vie ? Que voulez-vous dire » ?

« Eh bien il s’agirait en faite de créer la vie »

Là tous les regards convergèrent sur lui.

« Créer la vie » ?

« Euh oui »

« Et comment et avec quoi » ?

Le jeune homme respira longtemps et se détendit pour ne pas stresser et paraître ridicule.

« Eh bien il s’agirait de construire une machine qui permettrait de créer la vie en réunissant toutes les conditions à son apparition. Ces conditions seraient transformées sous formes de cellules microscopiques qui interagiraient avec les éléments naturels et de ce fait avec une alchimie, une fusion parfaite, la vie serait créer. »

Les autres ne dirent mot. Ce qu’ils avaient entendu relever de la science-fiction. Qui étaient-ils pour créer la vie ? C’est vrai que cela serait un challenge incroyable mais devraient-ils faire ça ? D’un côté cela permettrait d’étendre le projet de colonisation mais il y avait quand même un obstacle : la Création de la Vie était quelque chose qui dépassait de loin leur connaissance dans cette situation. Ils réfléchirent longuement à ce sujet.

Pas très loin, Janus avait tout entendu. Lui aussi était excité par cette découverte scientifique et cela serait un bond de géant dans le monde de la science. Cependant, quelque chose lui faisait peur. Non pas cette question d’ordre existentielle sur la légitimité et le droit de créer la vie dans ces conditions mais sur autre chose. Une chose qui avait commençait à refaire son apparition.

Il sortit des couloirs pour aller respirer l’air marin bien frais. A la vue de l’Océan infini, il se sentait bien et pourtant, son rôle de protecteur de la Citée devrait commencer peut-être très rapidement. Car bien que cela fusse la première fois qu’il était sur cette planète, il l’avait déjà visitée. Au sein d’une expérimentation. Un voyage en dehors de ce temps et où les gens qu’ils connaissaient paraissaient plus vieux.

‘Je ne pensais pas qu’on serait vraiment sur cette planète et dans cette galaxie’



Il pensa que dans les prochaines nuits qui viendraient, ces cauchemars referaient leurs apparitions avec peut-être plus de réalisme.

‘Mince, il faudra que je fasse attention. Je n’ai pas envie qu’il m’arrive des trucs bizarres’

Il se détendit tranquillement puis quitta le balcon pour aller se dégourdir les jambes à l’extérieur. Cependant, il n’alla pas sur les îles vu que tous les jumpers avaient déjà été pris, mais alla sur l’Océan via les petits plates formes de la Citée. Ainsi il pourrait toucher l’eau tranquillement, doucement.

Dans la Communauté Oris, les adeptes avaient eux aussi droits au repos. Alinus avait fait en sorte qu’ils prennent leurs jours pour mieux être prêts pour les prières et méditations suivantes.

Le jeune homme voulait aussi se reposer. Toutes ces journées à méditer et à prier pour atteindre l’Ascension l’avait un peu épuisé. Cependant il avait des pouvoirs et donc il pouvait les utiliser comme bon lui semblerait. Mais il ne voulait pas attirer l’attention des membres du Conseil de ce fait il devait tenir une attitude neutre.

Le soir arriva doucement. Cependant les Atlantes restèrent encore pour profiter de l’eau bien chaude et prendre un bain de minuit. C’est à cette heure là qu’ils rentrèrent tous à la Citée.

La nuit se passa bien pour tout le monde. Tout le monde ?

« Vite Janus, il faut évacuer ! Ces monstres sont en train de nous canarder ! »

« Mais Conseiller, et la Citée, elle ne pourra pas tenir même si on l’immerge ! Le bouclier ne tiendra pas longtemps » !

« Alors trouvez une solution et vite ! Orlin, Chaya, Ganos, Oma, allez-y vous êtes les derniers ! »

« Evacuez, non mais vous rigolez Moros ? Vous êtes les meilleurs et vous fuyiez comme des lâches » ????

« Conseiller, impossible aux vaisseaux de passer en hyperespace ! L’ennemi bloque toute possibilité de retraite ! Et on vient de perdre presque tous nos vaisseaux. Il n’en reste plus que deux. Hippaforalkus tient le coup mais pas pour longtemps » !

« Cela vous suffit-il comme explication Alinus » ?

« Ainsi, tous se soumettront à moi. Je suis celle qui doit apporter la paix. Les impurs sont punis par les flammes éternelles. Loués soient les Oris »


Les deux jeunes gens se réveillèrent en sursaut. Janus et Alinus étaient en sueur. Toujours ces mêmes cauchemars. Encore plus réaliste qu’avant.

Ils se rendormirent avec difficultés. Et pourtant, d’autres cauchemars vinrent les secouer violemment au point que l’un d’eux du passer par les toilettes, son ventre n’y tenant plus.

Le reste de la nuit se passa dans ces conditions. A des millions d’années lumières de là, un insecte, en forme de guêpe et de la taille d’un petit boitier de rallonge à trois prises, se demandait quand est-ce qu’il pourrait manger autre chose que des insectes et autres petits animaux……

A suivre.

Fin de la Saison 2

Qu'avez vous pensez de cette saison? Toutes vos remarques sont les bienvenues et n'hésitez pas à me dire ce que vous aimeriez que je développe un peu plus dans l'histoire.

La saison trois le mois prochain, car les cours ont repris aujourd'hui et un peu de pose est nécessaire, en vu aussi de réfléchir au lancement de la saison trois, bien que vous connaissez déjà les chapitres.

Encore bonne lecture et à bientôt.
Ananta
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Bonjour à tous, voici le premier chapitre de cette nouvelle saison qui est un peu court. Mais c'est juste pour le lancement. Encore bonne lecture et à bientôt pour la suite.


3*1 : Implantation de la Vie

La vie sur Atlantis avait repris son cours. Les habitants rapidement avaient repris leur routine habituelle.

Orlin et son groupe avait repris les sciences de méditation ainsi que le groupe des Oris ou leur représentant, Alinus, continuait de leur enseigner ce qu’il savait. Bien entendu, aucun des deux groupes ne se voyaient, afin que tout conflit soit écarté mais surtout par ce qu’il n’y avait aucune entente entre eux.

Les autres habitants les regardaient avec curiosité ou intérêt, mais n’entrait pas en relation, car la religion n’était pas leur point fort. C’était un domaine mystique qui ne se basait sur aucune notion rationnelle, scientifique. Un domaine bizarre où il n’y avait, selon eux, rien à comprendre. De plus, il y avait un aspect philosophique dérangeant pour certains, et de peur qu’ils soient couverts de honte, préférait ne pas engager la conversation avec eux.

De ce fait, les deux groupes de religieux étaient en quelque sorte rejetés par les autres habitants, mais ils ne s’en souciaient guère. Ce qui comptait le plus était l’enseignement qu’on leur avait inculqué.

Du côté scientifique, les chercheurs avaient demandé de constituer une mission de reconnaissance et d’étude pour trouver une solution au problème que posait la majorité des planètes de Pégase : une impossibilité d’apparition de la vie bien que les conditions pour sa création soit là. Le Conseil, qui se charge de tout ce qui a trait aux demandes importantes, avait accepté. Ainsi, tous les scientifiques en charge de cette mission devaient partis sans tarder vers les planètes ou le problème était présent. Pour cela, le vaisseau Idra, qui était utilisé pour la mission d’expansion du réseau de porte des étoiles, servait maintenant pour cette mission de reconnaissance, en attendant d’être à nouveau utilisé pour l’expansion du réseau.

En effet, comme Amélius l’avait remarqué, les constellations qui servaient à créer des adresses étaient complètement différentes de là où ils venaient. De ce fait, une nouvelle porte devait être crée et ainsi un nouveau réseau propre à cette galaxie devait être construit. Amélius pensa aussi à trouver un moyen de distinguer celles étant de Pégase et celles venant de la galaxie d’Andromède et de la Voie Lactée. En effet, l’Idra était passé par la Voie Lactée, une galaxie très proche d’Andromède et le réseau était compatible. Une grande étude devait être menée.

Pendant ce temps, le vaisseau Idra, qui était prêt pour partir, reçu l’autorisation de quitter son hangar d’arrimage. Le commandant de bord, Kolar, qui avait été sollicité pour cette mission et qui avait accepté, fit décoller le vaisseau et quitta l’orbite de la planète. Une fenêtre d’hyperespace s’activa et le vaisseau s’engouffra à l’intérieur.

Le voyage s’effectua sans problème. Quand le vaisseau arriva à sa destination, les scanneurs commencèrent à s’activer. Il fallait voir qu’elles étaient le ou les obstacles empêchant l’apparition de la vie sur cette planète. Les scientifiques pourraient étudier les données relevées dès leur retour sur Atlantis. Le scannage dura pendant un bon bout de temps, car toute la planète de fond en comble devait être passé au crible. Les scientifiques avaient besoin le plus possible de relevées pour établir une solution afin de résoudre le problème.
Quand le scannage pris fin, le vaisseau quitta l’orbite de la planète pour se diriger vers une autre via l’hyperespace.

Cela dura pendant toute la mission, c'est-à-dire pendant plus de trois semaines, en effet ils ne pouvaient pas faire toutes les planètes, car il y en avait des milliards, mais celles choisis feraient l’affaire. D’autant plus que toutes les planètes n’étaient pas regorgeant de vie. En effet, quelques unes échappaient au problème. Une justement intrigua les scientifiques : c’était une planète qui n’abritait en son sein que des animaux et des insectes et justement en matière d’insectes, ce n’est pas ça qui manquait sur la planète. En vérité ils étaient intrigués par une forme d’insectes qu’ils n’avaient jamais vu auparavant. Mais pour une plus grande recherche et une plus grande étude, cela devrait attendre. De tout façon la planète était dans la base de données et de ce fait, il serait facile de la retrouver.

Durant ces trois semaines, sur Atlantis, les deux grands groupes, celui d’Orlin et celui d’Alinus, avançaient dans la pratique méditative. De plus en plus les membres du groupe d’Orlin commençaient à ressentir des choses, à avoir des sortes de vision et pour certains d’entre eux, à manifester de l’énergie pure. Cette énergie pure se traduisait par des sortes de pouvoir ou de dons, ainsi certains pouvaient guérir des blessures graves.

Pour les Oris, cela était inacceptable. Ils se demandaient pourquoi eux n’avaient pas encore manifesté le moindre pouvoir ou don. Ils se tournèrent vers Alinus qui leur expliqua qu’il fallait avoir une grande maîtrise de soit ainsi que de la patience avant de manifester quoi que ce soit. Cependant les disciples rouspétèrent du fait que les autres avaient commençaient après eux et que l’explication ne tenait pas la route. Comment cela ferait-il que les autres aient atteint en l’espace de deux ou trois mois un tel état alors qu’eux avaient commencés depuis quelques années ?

Pour Alinus, la situation commençait à devenir compliquer. Il fallait qu’il trouve une explication qui puisse satisfaire tout le monde au risque qu’il y ait une émeute voir une bagarre entre les deux groupes. Cela ne devait pas arriver. Il se souvint de l’avertissement de la part de Moros. Il était averti.

De ce fait, il se retira dans ses appartements pour réfléchir à cela afin de trouver une solution.

En attendant, les scientifiques qui avaient pu récolter toutes les données sur les planètes commencèrent à réfléchir sur le moyen de résoudre le problème : toutes les théories, les équations, les inventions et les expériences furent utilisées et ce durant de nombreuses semaines.

C’est au bout de ces nombreuses semaines de recherches intenses qu’ils réussirent à construire un appareil complexe, très complexe. La taille de l’appareil était assez considérable, et de ce fait, l’appareil tenait juste pile poile dans la soute de l’Idra. Mais ne pouvant l’utiliser sur la planète, ils décidèrent d’un commun accord, de créer des capsules contenant une réplique en miniature de l’appareil. Ainsi, le but serait de larguer cette capsule sur la planète et avec un signal très précis relié à l’appareil principal, que le processus de création soit possible. Cependant, le vaisseau serait obligé de rester en orbite autour de la planète.

Encore une semaine pour construire les capsules qui servirait à l’implantation de la vie sur ces planètes.

A la fin de cette semaine, tout était prêt. Il ne restait plus qu’à charger l’appareil dans la soute de l’Idra ainsi que toutes les capsules qui avaient été créés par centaines, voir par millier. En effet, ces capsules ressemblaient beaucoup aux eppz, mais en plus petits et leur capacité de stockage de donnée était réduite, il ne fallait juste que le nécessaire pour que l’opération marche.

Les scientifiques allèrent dans la salle du Conseil pour en parler à Moros, qui prit la nouvelle avec beaucoup d’enthousiasme. Il accepta le départ de l’Idra.

Quand tout fut chargé à bord du vaisseau, celui-ci repris le chemin qu’il avait fait la première fois.

Il fallait au moins deux semaines voir trois pour que toutes les planètes répertoriées dans la base de données reçoivent la vie.

Le processus de création était assez magnifique. Quand le vaisseau était en orbite autour de la planète, une capsule contenant les données était larguée sur la planète. Arrivée à destination, et avec le puissant signal qui reliait la capsule à l’appareil en soute, la version en miniature de celle-ci s’enclenchait. Une sorte de coupole s’ouvrait en forme de pince et en son centre, un petit monticule où trônait un petit appareil en forme de pyramide s’activait. Une onde assez gigantesque balayait toute la surface de la planète et sa puissance était calculée en temps réel via le signal. L’appareil principal fournissait de l’énergie ainsi que toutes les données nécessaires en temps réel. Dès que l’onde avait balayé la planète, il fallait attendre au moins 16 bonnes heures pour voir les premiers résultats qui étaient à la hauteur de ce que les scientifiques avaient espéré. La Vie apparaissait naturellement en prenant forme d’une façon originale. Le climat commençait d’abord à changer rapidement a vu d’œil, puis les premiers signes de vie faisaient leur apparition rapidement. C’était une création en accélérée vu que ce n’était pas fait « naturellement ». Mais c’était tout comme. Les scientifiques en furent heureux et passèrent rapidement aux autres planètes qui n’attendaient plus que leur appareil miracle.

Sur Atlantis, Amélius vérifiait une dernière fois ses travaux. Il était prêt pour la construction d’une nouvelle porte des étoiles.

A suivre.
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Bonjour à tous, voici la suite.


3*2 : Nouvelle Porte

Cela faisait presque deux semaines qu’Amélius, le concepteur de la Porte des Etoiles, travaillait sur la conception d’une nouvelle porte, avec un nouveau design, de nouveaux symboles. Ne connaissant pas la galaxie, il avait du faire de nombreuses recherches et faire de nombreux calculs compliqués pour déterminer les nouvelles adresses, ainsi que le nouveau réseau de porte, qui serait installé dès la construction des nouvelles portes qui prendraient un certains temps. Déjà il avait eu l’idée de changer la première porte par la nouvelle, bien que celle-ci ne soit pas encore prête, car la première était inutilisable. En effet, les constellations étaient complètement différentes et de ce fait la première porte ne pouvait pas fonctionner. Mais il eu l’idée d’utiliser la première porte pour faire une translation des coordonnées d’Atlantis par les symboles de Pégase avec ceux fonctionnent dans la galaxie d’Andromède et dans la voie lactée. Ainsi, si un jour, des êtres devrait trouver la Citée, ils auraient la traduction des coordonnées de Pégase par ceux fonctionnent dans les deux autres galaxies.

De ce fait, il faudrait aussi créer une sorte de lien entre les trois galaxies : les symboles étant complètement différents, il faudrait trouver leur adéquation dans la galaxie en question. Cela demanderait beaucoup de travail mais Amélius était motivé. Il ferait tout pour que cela arrive. D’ailleurs, il avait une autre idée. Bien qu’ils n’aient aucun système pour étudier les sous-sols, Amélius envisageait d’en créer un à partir du fonctionnement de la porte. En effet, le système de déplacement à l’échelle universelle pourrait fonctionner à une très courte échelle : deux lieux différents dans un même espace.

Tout content, il se remit au travail. Actuellement, il était en train de finaliser le design de la nouvelle porte. Dans le même temps il écrivait des idées sur les plans comme par exemple un système d’enclenchement des symboles différents. Cela pourrait aussi différencier ces portes avec celles se trouvant dans les deux autres galaxies.

Pendant qu’Amélius s’attardait à la construction, sur Atlantis, les habitants ne cessaient d’être émerveillé par la beauté de la planète sur laquelle la Citée s’était posée.

Les entrainements concernant les vaisseaux avaient repris. Un autre commandement remplacé Kolar aux commandes de l’Aurora, vu que celui-ci était à bord de l’Idra, qui continuait toujours sont parcours pour l’implantation de la vie sur les planètes.

Ces entrainements avaient pour but d’être prêt à toute éventualité bien que les Anciens n’avaient pour l’instant rencontré aucun peuple rivalisant avec eux au niveau armement.

Dans un aspect plus spirituel, les deux grands groupes, toujours aussi serré sur les coudes, continuaient leur évolution de leur côté. Chacun avançait à son rythme.

Depuis le Plan Supérieur, Jasus observait sans intervenir. Il ne voulait pas. Bien qu’il le pu, il ne le ferait pas. Il ne savait pas pourquoi il avait pris cette décision mais il sentait que c’était la bonne décision. Pourtant quelque chose le troublait. Depuis qu’il était Pure Energie, il avait accès à une plus grande vision des choses et il était constamment dans ce que l’on appelle l’Instant Présent, Infini, Eternel. Le « temps » n’existait pas. Tout était Parfait. Il était dans un Royaume Absolu. Ce n’était pas cela qui le troublait mais autre chose. Il ne savait pas quoi mais quelque chose de pas bien allé arriver. Il le sentait. Cela serait pour bientôt. Bien entendu il pourrait facilement intervenir pour enrayer la menace, mais il ne savait pas s’il devrait ou non le faire.
Dans son appartement, Janus était en train de regarder son carnet. Il l’ouvrit et lu ce qu’il avait écrit. Son journal, il l’avait conçu depuis cette fameuse expérience où il avait vu la destruction de son peuple par cette race inconnue, monstrueuse. Il sentait au plus profond de lui que cette « vision » de cet événement serait sur le point de se réaliser. Il en avait l’intime conviction. Il ne pouvait donner une explication rationnelle à cela. Mais il savait. Depuis qu’ils étaient arrivés dans cette galaxie, il avait ressentit quelque chose d’étrange mais aussi une sorte d’angoisse inexpliquée. Et quand il avait vu la planète sur laquelle la Citée s’était posée, il avait ressentit une grande peur. Il avait halluciné et pourtant cela n’avait en aucun cas était une hallucination. La planète sur laquelle la Citée s’était posée était la même que celle vue dans son expérience. En tout point pareil, identique. Alors tout ce qu’il avait vu avait défilé dans sa tête à une telle vitesse qu’il en avait eux des vertiges. C’était aussi pour cela qu’il ne s’était pas baigné le premier jour. Parce que de tous les autres, il avait été le seul à avoir « vu » cette planète avant même qu’ils y arrivent réellement.

Il respira un bon coup puis ferma le cahier. Il s’allongea sur son lit puis ferma les yeux pour se laisser aller dans les bras de Morphée.

« Janus il faut y aller vite, l’ennemi est en orbite. » !!!!

« Et la Citée, on ne peut pas la laisser comme ça !!! »

« Elle sera engloutie pour échapper à l’ennemi. On va faire croire à sa destruction totale » !

« Hein, mais les boucliers ne vont pas tenir une pression aussi énorme ! On ne peut pas Moros » !!

« Alors trouver quelque chose et vite » !!!

D’autres cris. Des bâtiments qui sont détruits. La porte active mais dont le vortex est instable. Puis une explosion.

« Aaaaahhhhh » !!!!!!!!

Janus se réveilla en sursaut et en sueur. Le cœur battant, il était en train de reprendre ses esprits. Cela avait été si réel. Il en avait presque ressentit la peur. Il s’assit puis se mit les mains sur ses yeux pour les frotter. Ne trouvant pas le sommeil, il se leva lentement pour aller prendre un verre d’eau. Il alla au balcon. Le vent lui caressait doucement son visage. Il contempla l’immensité de l’Océan dont les vagues martelaient les plates-formes de la Citée.

Janus ne savait vraiment pas quoi faire. Il venait encore de faire un cauchemar. Et celui-ci avait été si réel. Que faire ? Il ne pouvait en parler à personne, on le prendrait pour un fou ou alors on lui poserait des questions quant à la véracité de ses dires. Il ne pouvait rien faire pour arrêter ces cauchemars, qui le sentaient, deviendraient de plus en plus fréquent.

Avec un peu de courage, il alla se rendormir, en espérant qu’il ne ferait pas un cauchemar de ce genre.

Amélius venait de finir. Enfin les plans finaux étaient réalisés. Il ne restait plus qu’à construire le premier modèle de porte. Tous les appareils étaient prêts et tous les scientifiques qui étaient sur le projet étaient présents. Il ne restait plus qu’à commencer.
Le lendemain il commença donc à construire la nouvelle porte des étoiles en prenant bien en compte les nouvelles coordonnées. Avec le nouveau design, la porte serait plus belle.

Il lui fallut au moins deux bonnes semaines pour créer la première porte vu qu’elle serait le point de ralliement avec une certaine porte, porte qu’il l’avait déposée sur certaine planète.

Après, il créa le nouveau dhd qui serait différents. Bien sur l’architecture serait la même mais pour Atlantis il serait différent. Il constitua également un champ d’énergie qui entourait la porte et bloquer le passage aux intrus. Une sorte de bouclier en quelque sorte.

Quand la nouvelle porte fut prête, il ne restait plus qu’à créer les autres. Ces portes constitueraient le réseau de Pégase. Par contre, il savait qu’il devrait trouver un moyen de faire un lien malgré le fait que les symboles n’étaient pas en adéquation entre Pégase et les autres galaxies.

Tout ce processus dura un bon mois, le temps de tout finaliser, de tout peaufiner. Quand le mois se termina, les nouvelles portes étaient fin prêtes. Le design avait bien changé. Les symboles étaient bleus lumineux, en forme d’étoiles, les chevrons étaient bleus également. Et puis le système d’enclenchement des symboles seraient différents. La roue des symboles ne tournerait plus. Il y aurait une roue « virtuelle », « à l’intérieur des symboles ». Et puis la porte semblait comme neuve, contrairement à leur homologue de la Voie Lactée et d’Andromède.

Amélius était content. Enfin le nouveau réseau de porte des étoiles seraient mis en place.

De ce fait, il attendit que l’Idra revienne de sa mission. Celui-ci arriva quelques semaines plus tard. Le vaisseau repartit pour l’espace le lendemain soir, le temps de mettre en soute toutes les nouvelles portes des étoiles. Amélius serait également en charge de se nouveau projet. En plus des portes et des dhd traditionnels modifiés pour le nouveau réseau, il avait pris différentes boules lumineuses, dont leur fonction était inconnue. Une autre idée du scientifique. Bien sur, tout ceci serait à montrer durant le voyage.

L’Idra passa en hyperespace pour commencer le nouveau réseau.

Janus alla en salle de contrôle. Apparemment, on lui avait dit qu’une nouvelle porte des étoiles venait tout juste d’être mise en place. Quand il l’a vis, il chancela. Cela ne pouvait pas être une hallucination ou un nouveau cauchemar. La porte qu’il voyait été exactement la même que celle qu’il avait vu lors de son expérience dans le temps. La même en tout point identique.

A suivre.
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Bonjour à tous, voici la suite.

Bonne lecture.


3*3 : Nouveau Réseau

Le vaisseau était en orbite autour d’une planète. Il était arrivé en hyperespace dans la zone indiquée et scanné la planète pour trouver un endroit où poser la porte. Quand ledit terrain fut découvert, le vaisseau se posa sur la planète et les scientifiques et techniciens posèrent la première porte du réseau avec le dhd.

Amélius, le concepteur de la porte et en charge du projet, fit la même chose que sur l’autre galaxie, à savoir contacter Atlantis pour confirmation et dans le même temps transmettre les coordonnées.
Contrairement aux portes des autres galaxies, le système d’activation de ces nouvelles portes étaient différentes. En effet, il y avait comme un bruit aigu quand Amélius appuyait sur les symboles. On aurait dit sur la porte qu’un point lumineux se balader tout autour de la porte pour s’arrêter sur un symbole puis refaire le chemin inverse pour s’arrêter sur un autre symbole et ainsi de suite. Et à chaque arrêt sur un symbole, le chevron correspondant s’enclencher. Il était de couleur bleu. Quand le dernier fut activé, la porte fut ouverte et Amélius appela Atlantis pour un contact.

« Ici Atlantis, on vous reçoit cinq sur cinq. »

« Bien Atlantis, transfert des coordonnées à mettre dans la base de donnée »

« Atlantis, téléchargement des données. Avez-vous besoin d’autres choses » ?

« Non merci, nous continuerons notre route. La planète peut servir de base ou d’installation de colonies. »

« D’accord Amélius, nous en parlerons aux membres pour étude et confirmation. Bonne route. Et le téléchargement vient de se terminer. Enregistrement dans la base de données. »

« Bien Atlantis, merci, terminé »

Et la porte fut désactivée. L’Idra quitta la planète en direction d’une autre planète.

Les scientifiques en salle de contrôle demandèrent aux membres l’installation d’une colonie ou d’une base. Après discussion, les membres acceptèrent. La porte fut de nouveau ouverte et les premiers techniciens arrivèrent sur la planète avec du matériel pour construire un campement, le temps que des structures plus grandes soient acheminées via la porte.

L’idra, après un long voyage, arriva sur une nouvelle planète. Comme d’habitude, la porte fut installée et les nouvelles coordonnées transmises.

Cela continua pendant de longues semaines. Quelques fois, la porte ne pouvait pas être placée sur la planète. C’est là que les fameuses boules d’Amélius entraient en jeu. Ce fut le cas il y avait quelques jours, alors que le terrain était pratiquement impossible, tant tout était abrûte, à la porte pour être posée qu’ils décidèrent de la mettre ni plus ni moins en orbite. Tout en la mettant sur orbite, les boules géantes en forme de sphère furent placées toute autour de la porte, afin de la maintenir en place mais également pour éviter qu’elle ne tourne en même temps que la planète. Ceci était dans le but que les coordonnées ne devaient pas changés constamment.
Ce procédé fut utilisé pour quelques planètes.

Sur Atlantis, les membres du Conseil suivaient pas à pas l’avancée de l’Idra. A chaque porte mis en place, de nouvelles expéditions de colonisation étaient mis en œuvre afin de mettre en expansion le peuple Ancien.

Après la longue semaine où presque toutes les portes avaient été mise en place, il ne restait plus que quelques planètes sur le chemin du retour.

Pendant ce temps, d’autres scientifiques s’occupaient de leurs propres inventions. Ce fut le cas de l’un d’entre eux qui était en train de résoudre une équation difficile. Dans son laboratoire, il y avait quantité d’instruments plus inconnues que les autres, et au centre de la salle, une table haute qui était occupée par un « être humain ». En fait, il était un être humain et plus particulièrement une femme, mais cette femme là dormait. Quiconque l’aurait vu se serait demandé s’il elle dormait vraiment car le mouvement de sa poitrine n’était pas du tout visible. De plus elle était couchée sur le dos, bien droite, comme s’il elle avait toutes ses membres tendus.

Le scientifique était à deux doigts de terminer son invention. Mais il savait que celle-ci serait rejetée par les membres du Conseil. Son travail se basait sur la nanotechnologie ainsi que le concept de réplication. Bien que ce concept soit connu de tous, l’inventeur en avait une notion complètement différente. Il pensait qu’un robot pourrait très bien se dupliquer autant de fois qu’il le veut en utilisant différents procédés. Cependant, son mode d’alimentation se baserait sur des matières métalliques.

Il continua encore sa réflexion avant de trouver la solution. Il ne mit pas le dernier composant. Pas encore. Il attendrait le moment. Le bon moment. Il nota sur un petit carnet un nom : Reese.

Chez d’autres scientifiques, les inventions se succédaient encore et encore. Pour Janus, par exemple, il continuait toujours mais avec moins de ferveur, le travail sur sa machine à voyager dans le temps. Il ne pouvait utiliser sa machine dans la pratique au risque d’attirer les foudres des membres du Conseil.

Sur la place de la Citée, les habitants continuaient à vaguer à leurs occupations. Du côté des groupes, celui d’Orlin était bien avancé. Chacun maitrisait un peu mieux leur nouveau pouvoir. Du côté des Oris, la jalousie était toujours de mise. Alinus n’avait pas encore trouvé un moyen de calmer les esprits. Il ne devait pas y avoir d’émeutes. La tension qu’il y avait entre les deux groupes était puissantes. Même les autres habitants qui ne faisaient pas parti de ces deux groupes la ressentaient.

Bien sur, il y eu quand même des moments de repos. Il ne pouvait pas méditer tout le temps. Ainsi Orlin décida avec Chaya de passer du bon temps. Vu qu’il faisait très beau, ils en profitèrent pour se relaxer au bord de la « plage », un coin de terre en plein milieu de l’Océan. Ils prirent un Jumper et allèrent à cette parcelle de terre qui n’était pas la seule. Il y en avait encore d’autres au point que cela formait un petit archipel.

Alors que le soir tombait, la fatigue gagna bientôt tous les habitants. Orlin et Chaya avaient décidé de rester dormir à la belle étoile, d’autant plus qu’il y avait une magnifique lune, totalement pleine et il n’y avait pas un nuage. C’était merveilleux, d’autant plus que l’eau était encore bonne. Quoi de mieux pour vivre une agréable, romantique et pourquoi pas torride nuit d’amour.

Pour certains, cela était plutôt des cauchemars. Ce fut le cas pour Alinus et Janus. Chacun n’arrivait pas à dormir au vu de ces cauchemars, et autres visions.

« Vous nous avez trahi Moros ! Une telle fuite ! Comment avez-vous pu » ?!!!!

« Je vous le dit Alinus, nous n’étions pas prêt pour cette bataille qui nous est tombée de court » !

« Pas prêt ?! Arrêtez de dire vos bêtises, vous étiez prêt. Tous ces nombreux jours d’entrainements qu’est-ce que cela a servis ? Hein ! Rien qu’avec ça vous auriez pu gagner » !!!

« Mais nous n’étions pas assez nombreux. » !

« Nous ne pouvons plus restez avec vous Moros. Nous partons maintenant. » !

Des gens qui traversaient la porte en direction d’une planète inconnue.

« Ne vous inquiétez pas pour nous. On s’en sortira. On vous donnera rapidement de nos nouvelles Moros » di-il avant de se retourner face au vortex.

« J’espère bien Alinus »

Sans un mot, il traversa.

Encore une image. Des Anciens tombant un à un sans aucune raison. Des personnes à l’allure de moine qui portait un bâton lumineux à leur main. Et cette phrase, cet hymne :

« Gloire aux Oris » !!

« Janus, faites quelques choses vite !!! » hurla Moros.

Des pierres qui tombent. Un vortex instable. Des cris, des explosions. Puis un flash blanc.


Chacun se réveilla en sursaut. Cela ne pouvait pas durer il fallait faire quelque chose.

En orbite autour d’une planète, le vaisseau venait de terminer son scannage. C’était la dernière planète. Les données indiquées que la Vie y était déjà sur cette planète et qu’un nombre d’insectes très particuliers y résidaient.

Les scientifiques allèrent sur place déposer la porte et le dhd. Ils en profitèrent pour faire un tour, histoire de profiter des richesses de la planète et dans le même temps connaître ses insectes originaux.

Quand ils arrivèrent sur place, ils furent émerveillés. Aucun n’avait vu pareil insectes. Ils commencèrent à en prendre quelques-unes, à prendre des relevés, enregistrer des données sur eux. Enfin, ils retournèrent tranquillement sur le vaisseau. Sur le chemin du retour, l’un des scientifiques trouva un insecte dont la taille était assez conséquente. Faisant signe aux autres qu’il serait de retour dans quelques minutes, il birfuqua à gauche alors que les autres allèrent à droite.

Quand le scientifique arriva à hauteur de l’insecte, il s’arrêta. Il n’avait jamais vu un insecte aussi énorme. Il s’approcha doucement et dans le même temps, pris un bocal pour le capturer.

Sauf que l’insecte, voyant l’humain approchait, était vraiment content que quelqu’un puisse venir satisfaire sa soif, sa faim.

D’un mouvement brusque, il bondit directement vers le visage de l’humain. Celui-ci par réflexe se pencha en arrière et mis ses mains en forme de barrière pour se protéger le visage mais il était trop tard. Car le point non protégeait étant le cou, l’insecte s’agrippa à lui fermement et commença à étancher sa soif. Et au vu de se goût si bon, si bien nourrissant, l’insecte se mit à lui donner un beau cadeau, au vu de la qualité de la nourriture exquise et nutritive que l’humain lui offrait.

A suivre.
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Bonjour, voilà la suite. Bonne lecture.


3*4 : Insectes dangereux

Alors que le reste de l’équipe était en train de se préparer pour partir, ils entendirent des cris derrières eux. Leur coéquipier étant resté en arrière pour capturer un insecte assez énorme, ils coururent en direction du bruit. Quand ils arrivèrent, c’était pour voir que le scientifique était en train d’essayer d’enlever l’insecte qui était collé à son coup et qui avait énormément pris du volume. En effet, l’insecte faisait maintenant la taille d’un ballon de football américain et il fallait à tout pris le lui enlever.

Tous ce jetèrent sur la victime et tout le monde essaya d’enlever l’insecte qui restait collé à son coup. Même à plusieurs c’était impossible qu’il se décolle. Et quand bien même le matériel adéquat ne fût pas de taille, alors ils décidèrent de prendre le scientifique et de le ramener sur Atlantis où les médecins pourraient plus l’aider.

Ils coururent le plus vite possible, tout en essayant de trouver un moyen d’enlever l’insecte. Quand ils arrivèrent au vaisseau, les autres membres d’équipage furent mis au courant. Au vu de la situation, il fallait d’urgence le ramener à la Citée. La porte des étoiles ferait parfaitement l’affaire.

Amélius s’empressa de contacter Atlantis. Quand la connexion fut établie, le scientifique demanda un rapatriement d’urgence d’un membre. Une équipe médicale commença à entrer dans la salle de contrôle, rapidement mis en alerte par les techniciens. Quand tout fût en place, le scientifique blessé ainsi que quelques membres franchirent la porte pour se retrouver quelques secondes plus tard de l’autre côté. Quand ils arrivèrent, les médecins coururent sur le blessé pour le mettre sur une civière. De suite, ils coururent en salle d’opération pour essayer d’enlever l’insecte qui avait encore grossis.

Arrivé à l’infirmerie, tous les médecins et infirmiers s’attelèrent au retirement de l’insecte. Ils durent s’y mettre à plusieurs avant que, tirant de toutes leurs forces, ils ne tombent en arrière, l’insecte ayant décidé de lui seul de se détacher de sa victime. Les médecins le prirent et commencèrent à l’étudier. Cependant, pour une raison totalement inconnue, l’insecte n’était plus. Il était mort. Mais avant de mourir, il avait donné un petit cadeau au scientifique qui était tombé dans les pommes entre temps.

Les médecins lui firent une prise de sang pour voir s’il n’y avait pas un quelconque virus susceptible de faire des ravages.

En attendant les résultats d’analyse, les médecins mirent les membres de l’équipe au courant et stipulèrent que tous ceux qui étaient sur la planète devrait retourner immédiatement dans la Citée.

La porte ayant été fermée entre temps, elle fut ré-ouverte pour contacter le reste de l’équipage. Amélius fut rapidement mis au courant et quelques minutes plus tard, tous ceux qui étaient resté à terre furent de retour. L’Idra retournerait sur Atlantis via l’hyperespace. Apparemment, la mission était annulée. Il ne restait que quelques portes. Amélius fut un peu déçu car la mission arrivée à son terme. Mais il y avait plus urgent. Un membre était gravement blessé et il fallait connaître tous les symptômes de sa morsure.

Pendant les jours qui suivirent, les médecins faisaient des tests, des analyses et surveillaient l’état de leur patient. Celui-ci apparemment allait bien mais il fallait quand même être sur de ce qu’il disait. Il ne devait pas quitter l’infirmerie. D’ailleurs, les médecins demandèrent au Conseil au moins une semaine d’arrêt pour les membres de l’expédition, qui furent eux aussi examinés minutieusement. En effet, peut-être qu’eux aussi avaient été mordus par l’un de ces insectes et il fallait s’en assurer que cela ne soit pas le cas.

Pendant toute la semaine d’arrêt, les médecins continuaient leurs analyses, étudiant de façon très précises l’insecte et essayant de le comparer aux autres insectes découverts dans les autres galaxies, qui étaient répertoriés dans leur base de donné.

Cependant, l’insecte en question ne correspondait à aucun type connu. Bien évidemment ils étaient dans une autre galaxie, cette information devrait être prise en compte. Mais dans le sens d’autre type connu, en fait c’était le fait que l’insecte appartenait à une famille qui, dans les galaxies où les Anciens étaient, avait disparu depuis bien longtemps. Heureusement pour eux ils en avaient un spécimen, certes mort, mais à l’état d’étude, comparé aux autres qui étaient des squelettes.

A la fin de cette semaine, tous les résultats d’analyses indiquèrent qu’il y avait effectivement un virus à l’intérieur du corps du patient et que celui-ci était à l’état latent. Apparemment il ne s’était pas activé donc ils avaient bon espoir de trouver un moyen de le lui enlever sans causer le réveil du virus.

Les médecins firent une réunion pour parler de ce cas plus que troublant :

« Bon vu que le virus ne semble pas se réveiller, avez-vous une idée chers collègues pour le retirer de notre patient » ? demanda un médecin chef.

« Eh bien voyez vous je ne sais pas où cela en ait. Depuis une semaine il ne s’est absolument rien passé. Je pense que le virus ne peut se propager par ce qu’il est bloqué par un élément inconnu : notre gène »

« Notre gène » ?

« Oui, notre gène spécial, qui nous permet d’utiliser notre technologie. Ce gène a des caractéristiques que les autres gènes que nous avons n’ont pas et de plus ce sont des informations totalement inconnues pour le virus. »

« Ne pensez-vous pas que s’il ne s’est pas encore manifesté, c’est bien pour étudier ce gène et essayer de trouver un moyen de le détruire où de l’absorber ? » dit le médecin chef.

« Peut-être mais au vu de l’état, apparemment, il semblerait que non. Nous ne pouvons être absolument sur de ça. Donc la question principale revient. Comment faire pour le retirer » ?

« C’est vrai qu’au niveau espace, il s’est énormément propagé. Il est dans tout le corps mais bloqué dans sa progression par le gène. Donc vu qu’il semble isolé, pourquoi ne pas faire un scannage du corps pour déterminer où le virus est et ainsi, faire des prises à l’endroit exact où il est pour le prendre ? »

« Cela semble une bonne idée mais faire des prises un peu partout sur le corps, est-ce une bonne chose ? Le corps n’est pas un jouet vous le savez très bien ».

« Oui mais y a-t-il une autre solution ? Le seul moyen serait peut-être celui-là. Nous ne savons pas encore à l’heure actuelle quand le virus va finir par débloquer la situation. Alors autant en profiter maintenant ».

Il y eu un court silence dans lequel chacun essayer de trouver une solution.

Pendant ce temps, le patient en question commençait à avoir des soubresauts. Comme il n’y avait personne, il paniqua. Mais il ne pu rien faire. Il eu des convulsions de plus en plus puissants avant que cela n’arrête. Il se sentait bien. Vraiment bien. Il avait hâte de quitter cet endroit et de revenir sur la planète. Avec d’autres personnes.

Les médecins, après un long débat, retournèrent dans la salle du patient. Celui-ci dormait. Les médecins lui firent une prise de sang et au résultat d’analyse et ils furent tous surpris que le virus n’était plus dans le corps. Il avait complètement disparu. Tout le monde fut interloqué. Il n’y avait pas d’anticorps mais le virus n’était plus. Ils vérifièrent s’il ne s’était pas caché dans le gène spécial, mais là non plus. Un véritable mystère.

Ils parlèrent au patient et celui-ci leur dire que tout allait bien, qu’il était en pleine forme.
Les médecins parlèrent aux membres du Conseil et ceux-ci allèrent dans la salle où le patient attendait qu’on lui dise de sortir. Après une longue discussion, il s’avéra que le patient était bien guéri. D’autres tests, prises de sang et analyses confirmèrent cette guérison.

Une semaine après, le membre d’équipage quitta l’infirmerie pour aller voir ses amis et ceux-ci furent tous heureux de cette remise en état.

Une autre semaine passa et la mission put reprendre son cours. Les quelques portes restantes avaient été posées et l’Idra put de nouveau retourner sur Atlantis. Entre temps, on avait décidé d’installer une colonie sur la planète en question pour voir aussi s’il n’y avait pas d’autres insectes de ce genre pour l’étudier plus en détail et trouver un moyen pour s’en protéger.

Durant les semaines qui suivirent, les colonies commencèrent à s’établir sur les différentes planètes où la porte y était. Toutes celles dont la porte était en orbite étaient aussi colonisées.

Les vaisseaux étaient tous finis, les hangars aussi. Tout était pour le mieux.

Un soir, sur la planète où l’insecte avait été découvert, le scientifique en question alla à la lisière de la forêt. Il ne savait pas pourquoi mais il y avait quelque chose qu’il ressentait au fond de lui.

Soudain, il tomba à genoux en se tenant le ventre. Il l’avait des ballotements. D’autres convulsions le prirent. Il sentit que sa peau s’étirait. Ses mains commençaient à changer. Elles n’étaient plus « normales ». Avec l’appareil de vision qu’il avait, il fit un scannage de lui-même et vit au résultat qu’il était en train de se transformer, mais en quoi il ne saurait le dire. Rien que son visage, moitié normal, moitié « quelque chose » ne le rassura pas du tout.

D’autres insectes, comme celui auquel il avait eu affaire, s’approchèrent de lui. Il y en avait beaucoup. Des centaines d’insectes. Tout un nid.

A suivre
Ananta
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Re: [FANFIC] Les Anciens

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Bonjour. Voici la suite.


3*5 : Mutations

Alors que le scientifique était en train de se métamorphoser, les insectes autour de lui émirent d’étranges bruits. On aurait dit qu’il s’agissait d’un son. Comme s’il y avait une sorte de communication. Alors le scientifique, trop heureux de cette nouvelle, commença à descendre la petite colline, avec tous les insectes présents.

Pendant sa descente, il pu voir qu’il y avait d’autres insectes qui se rassemblait autour du camp. Les Anciens étaient en train de se reposer, inconscient du danger qui était en train de les menacer.

Alors, sans crier gare, les insectes, profitant du peu de vigilance de la part de leur proie, attaquèrent d’un coup. Tous les insectes présents se ruèrent sur leurs victimes qui n’eurent pas le temps de réagir, trop surpris par ce qui était en train de se passer sous leurs yeux.

Le scientifique fondit aussi sur ses anciens collègues, mais contrairement aux insectes, par un réflexe qu’il ne comprenait pas, il posa sa main à plat sur le torse du premier venu. Et sans qu’il le veuille vraiment, il sentit une énergie sous la paume de sa main l’envahir petit à petit. Et avec un regard de satisfaction mêlé d’horreur, il vit son ancien collègue vieillir à une vitesse alarmante. Alors qu’il hurlait à mort, l’homme, en moins de cinq minutes, alors qu’il avait la trentaine, venait déjà d’atteindre la soixantaine. Et cela continuait encore. Au fur et à mesure que le scientifique sentait l’énergie le revigorer, étanchant sa soif inextinguible, l’homme en face de lui vieillissait, jusqu’à ce que son corps ne montre pratiquement que des os.

La main se détacha de la poitrine de l’homme qui tomba à terre. En l’espace de quelques minutes, il venait de perdre la vie par vieillissement accéléré. Le scientifique ne pouvait comprendre ce qui était en train de lui arriver, mais cette énergie le rendait fou. Il en voulait encore, encore plus. Vu qu’il y avait beaucoup d’Atlantes et qu’il y avait de nombreux vaisseaux, le moment serait peut-être venu de se les approprier et pourquoi pas, d’en changer peut-être le design.

Pendant toute la nuit, ce fut un véritable carnage sur la planète aux insectes. Les Anciens étaient en train de hurler, certains parce qu’ils venaient de recevoir le jolie cadeau de la part des insectes, d’autres qui se faisaient aspirer leur énergie par le scientifique qui, à chaque absorption, augmenter sa vitesse de métamorphose. Il était en train de changer, il le sentait, et il ne saurait le dire mais cela lui faisait beaucoup de bien. Cela en était presque « divin ».

Alors que presque tous les Anciens présent sur le site étaient en train soit de mourir, soit de survivre pour être transformer en autre chose, l’un d’eux, avec difficulté, s’approcha de la porte et commença à composer les coordonnées d’Atlantis.

Le scientifique, qui était en train de voir au loin la tentative de fuite de la part du survivant, couru à une vitesse folle pour éviter qu’il n’appelle les secours. Alors que celui-ci était en train d’appuyer sur le bouton central, le scientifique bondit en avant et lui décocha un coup de griffe dans le dos. Le survivant fut projeté en avant alors même que le vortex était en train de se créer. L’homme disparu dans la vague du vortex.

Sur Atlantis, le bouclier venait d’être mis en place. Les scientifiques et techniciens attendaient un quelconque signal de la part du groupe mais aucun ne fut envoyé. Au bout de quelques minutes, la porte se désactiva.

Le compte rendu fut envoyé en salle du Conseil. Les membres y virent un problème car normalement le groupe présent sur la planète n’était arrivé que quelques heures et que le prochain contact aurait du se faire le lendemain. Il se passait peut-être quelque chose en particulier, ou alors il y a surement dû y avoir un problème.

Le Conseil décida qu’un groupe de sauvetage irait sur la planète dans les prochaines minutes.

Une équipe de sauvetage fut crée à la va vite puis celle-ci se rendit directement en salle d’embarquement. La porte était en train de s’activer. Quand le vortex fut stable, l’équipe passa au travers pour se retrouver cinq secondes plus tard face à un camp vide de toute présence. Il n’y avait personne. C’est sûr, quelque chose était arrivé.

« Alors groupe 1, que voyez-vous » ? demanda un technicien

« Rien Atlantis, absolument rien, il n’y a personne et pourtant nous pouvons voir les vaisseaux au dessus de nous. Nous allons les contacter pour en savoir plus. Recontacte dans une heure. Terminé »

« Bien, ici Atlantis, message reçu. Terminé »

La porte se désactiva. Le groupe continua d’avancer. Quand ils furent suffisamment loin de la porte des étoiles, les nouvelles créatures fondirent sur eux. Le piège était fait. Le repas pouvait avoir lieu.

Une heure après, les techniciens attendirent que le groupe de survivant les contacte. Cependant, la porte resta close. Ils attendirent encore une heure. Quand ils virent que rien n’allait se passer, ils décidèrent d’en parler au conseil.

Celui-ci y vit un danger potentiel. Il fallait y voir de plus prêt. Cette fois-ci, un vaisseau irait directement sur place. On ordonna à l’un des vaisseaux de la classe Aurore d’aller sur la planète via l’hyperespace. Mais aucune autre équipe n’irait sur la planète tant que le vaisseau n’aura pas vu ce qui se tramait.

Au sein de la Cité, la nouvelle fut connue de tous les habitants à une vitesse folle. L’inquiétude commença à planer sur les habitants. Déjà l’un d’eux commençait à ressentir la panique.

En effet, Janus, qui venait à l’instant d’apprendre la nouvelle, su que les événements étaient en train de se mettre en place. Le fait déjà que la veille, l’un des scientifiques avait été attaqué par un énorme insecte l’avait cloué sur place. Il avait reconnu l’insecte en question, puisqu’il l’avait déjà vu. Cependant il ne pouvait justifier son comportement et le fait qu’il connaissait à l’avance ce qui était en train de se passer. Mais même si cela aurait pu être une erreur, la nouvelle qu’il venait d’apprendre était en train de confirmer ses craintes. Mais il voulait être sur que cela soit une erreur et qu’au final, tout se réglerait. Mais son angoisse ne le vit pas de cette manière.

Le vaisseau quitta la fenêtre d’hyperespace pour se retrouver en orbite autour de la planète. Il n’y avait aucun vaisseau en orbite, ni sur la planète. Etrange car le groupe de sauvetage leur avait dit qu’il y avait encore les vaisseaux. Mais cela datait d’il y a trois heures et en trois heures, des choses pouvaient se passer. Et c’est ce qui était en train de voir. Le scannage n’indiqua aucun signe de vie, ni les Anciens, ni les insectes. Le fait que les vaisseaux n’étaient pas présents non plus pouvait signifier quelque chose.

Le vaisseau descendit sur la planète au campement. Il n’y avait rien. Tout avait été pris. C’est comme s’ils les membres de l’équipage venait pour la première fois coloniser cette planète. Il n’y avait que la porte des étoiles avec le dhd, perdus dans l’immensité du paysage.

Le vaisseau se posa et les membres sortirent. Ils appelèrent la Cité pour faire le rapport. Les membres du Conseil, qui étaient en salle de contrôle, apprirent la nouvelle. Cela était inquiet, il fallait faire quelque chose. Depuis Atlantis, Moros ordonna au capitaine du vaisseau d’aller sur toutes les planètes en voie de colonisation. Il fallait savoir où se trouvait les vaisseaux manquant. Il ne pouvait pas en perdre, les vaisseaux constituaient leur flotte.

Le capitaine accepta et la porte fut déconnectée. Le vaisseau décolla pour quitter la planète et passer en hyperespace vers la prochaine planète. Le voyage durerait une heure à peine, les deux planètes étant proche.

Le dernier Ancien tomba. Le repas avait été savoureux. Ils partirent pour une autre planète. Le groupe se sépara en deux. L’un irait via la porte, l’autre via les nouveaux vaisseaux pris.

Quand le vaisseau de la classe Aurore arriva, c’était pour voir le même événement : rien. Les bâtiments semblaient avoir été abandonnés. Il n’y avait plus aucune trace des anciens. Cependant, le vaisseau scanna des corps. Ce qui était étrange puisqu’au départ, il n’avait rien découvert.

« Posons-nous et allons voir ces corps. »

Quand ils se posèrent et qu’ils allèrent voir les corps, c’était pour voir des squelettes avec des vêtements reconnaissables.

« Ce n’est pas possible capitaine ! Vous-avez vu ça ! Ce sont les notre »

« En effet sergent et leur mort est plus que préoccupante. »

Un des membres de l’équipage s’approcha pour examiner les corps. Apparemment, il n’y avait aucune blessure apparente. Rien qui aurait pu expliquer cet état. D’autant plus que leurs compatriotes ne pouvaient être morts aussi rapidement, excepté par immolation or les habits étaient encore intacts et encore neufs ou peu usités.

« Sergent avez-vous une idée sur cet état » ?

« Aucune mon capitaine, je ne suis pas expert en décomposition de corps, mais nous devrions en ramener quelques-uns sur Atlantis pour les faires examiner par les médecins. »

« Ok, nous devons faire un rapport. Sergent allez activer la porte, on ramène ces corps directement. Le vaisseau retourna sur la planète aux insectes. Il doit surement y avoir d’autres corps. »

« Bien mon capitaine »

La porte fut à nouveau ouverte et les corps furent rapatriés. Tous les visages marquèrent la stupeur et l’effroi à la vu des corps. Les médecins sur place les prirent et allèrent dans les salles prévu à cet effet pour les analyser. Un compte rendu fut envoyé par l’équipe. Quand la porte se désactiva, les autres membres restants retournèrent au vaisseau pour revenir sur la planète aux insectes.

Quand ils furent de retour, le scanneur détecta en effet des corps. L’état de ces corps était le même. Un squelette avec encore des habits neufs.

Le procédé se répéta. Atlantis fut de nouveau contacté et les corps de nouveaux envoyés.

Le vaisseau continua sa mission. Il partit pour une autre planète.

Sur Atlantis, les médecins ne comprenaient pas l’état des corps. Ils avaient pu voir après analyse qu’une empreinte de main, très fine, non visible à l’œil nu, était sur la poitrine au niveau du plexus solaire. Après étude, cette empreinte de main n’était pas du tout de leur race. Elle était grande, et n’avait rien de connue. Des micros fissures sur le plexus étaient visibles via les scanneurs de hautes précisions. Apparemment, quelque chose aurait pu entrer dans les corps mais d’après les résultats des analyses des os, aucun élément chimique ou biologique n’ait été entré. Tout cela était mystérieux et soulevait beaucoup de questions.

Les membres du Conseil furent mis au courant de la situation. Quelque chose était en train de se tramer, et la prudence devrait être prise en compte.

Les scientifiques furent aussi mis au courant et Janus, quand il vit l’état des corps, ne pu croire à ce qu’il voyait. Cela était un véritable cauchemar qui était en train de se réaliser.

« Janus, avez-vous une idée de comment cela aurait pu arriver » ?

Le scientifique ne répondit pas. Il ne pouvait donner de réponse. Il l’a connaissait mais comment pourrait-il justifier une chose qu’il voyait pour la première fois ? Les autres scientifiques auraient des soupçons sur le fait qu’il sache une chose qu’eux ne savaient pas et que lui-même, étant dans le même cas qu’eux, ne devrait savoir.

Il savait ce que c’était. Il l’avait vu via son voyage dans le temps. Mais révéler aux autres ce qu’il savait serait leur avouer qu’il avait volontairement et délibérément, contre l’avis des membres du Conseil et contre la règle édictée par les scientifiques sur l’utilisation de certaines machines, utilisé sa machine à voyager dans le temps pour se projeter quelques années dans le futur. Et de ce fait, qu’il en savait plus que les autres qui eux, étaient en train de découvrir ces choses.

« Non, je n’en ai aucune idée » Répondit-il.

Sur la planète marécageuse, un autre repas avait été pris. Et un autre vaisseau aussi.
Cela continua, tranquillement, petit à petit. Chaque planète en voie de colonisation recevait une visite particulière.

Cette vague d’attaque de visiteurs inconnus continua pendant plusieurs mois. Et durant ces mois, l’apparence de ces visiteurs changeait pour, au final, révéler des êtres d’une monstruosité sans pareil. Ils étaient très grands, leur peau était bleu-vert, leurs cheveux longs et blanc comme neige. Leur visage ressemblait à un reptile. Ces visiteurs étaient nombreux. Très nombreux. Et ils ne cessaient d’augmenter petit à petit, emportant beaucoup de vie avec eux, et prenant tous les vaisseaux disponibles.

A suivre
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Re: [FANFIC] Les Anciens

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Voici la suite. A bientôt pour le nouvelle épisode.


3*6 : Les Wraiths

Le vaisseau en charge de la mission arriva sur une autre planète répertoriée. Le résultat fut le même : aucun signe de vie, aucun signal de détresse. Rien.

« Bon sens cela devient vraiment inquiétant. A croire qu’ils ont tous disparus. Sergent, scannez la planète, il doit encore y avoir des corps » ordonna le capitaine.

« Bien capitaine » et celui accomplit l’ordre. Le scanneur indiqua en effet des corps.

Il était inutile de savoir l’identité des corps.

Cela faisait plus d’un mois que le vaisseau était à la recherche des vaisseaux disparus. Or depuis un mois, le capitaine avait vu que d’autres vaisseaux s’étaient rajoutés à la liste. Il ne pouvait faire toutes les planètes de la galaxie, cela représenterait un temps considérable et rien le fait qu’il n’ait vu en un mois de recherche les autres vaisseaux lui indiquait que quelque chose de grave était sur le point de se passer.

Le capitaine ne voulut plus continuer cette mission. C’était inutile. A chaque fois qu’il irait sur une autre planète, il trouvait celle-ci vide de présence ancienne et de vaisseau ancien. Cela sonnait comme une évidence pour lui.

Arrivé sur la dernière planète, il posa le vaisseau non loin de la porte des étoiles et contacta Atlantis.

Le Conseil était dans la salle de contrôle et ses membres écoutèrent le rapport du capitaine :

« ….. Je pense que le retour sur Atlantis doit se faire immédiatement. Cela fait plus d’un mois que je recherche ces vaisseaux et il n’y aucune trace d’eux sur de nombreuses planètes que nous avons colonisés. D’autant plus que d’autres vaisseaux disparaissent. Cela devient très inquiétant. Je préconise conseiller Moros une préparation à une possible guerre, nous ne savons pas qui est l’ennemi mais s’il y en a un, celui-ci est vraiment malin et intelligent. Il se pourrait que les vaisseaux disparus se retournent contre nous pour une raison inconnue. C’est une supposition mais vu la situation, la prudence est de mise conseiller. »

Les membres l’écoutèrent. Il était vrai qu’en un mois, ils avaient perdu pas mal de vaisseaux qui disparaissaient mystérieusement et dont leur trace semblait avoir été effacé. Moros ordonna que les vaisseaux sur Atlantis soient définitivement prêts et que ceux se trouvant encore sur les planètes, s’ils s’y trouvent encore, soient de retour le plus vite possible sur Atlantis. Il ordonna également le retour du capitaine sur Atlantis. Il demanda quelles étaient les planètes où leur compatriotes avaient disparus. En fonction de la liste, ils purent déterminer celles où il y aurait encore des Anciens, et des vaisseaux.

La porte s’activa. Enfin Atlantis les appeler. Cela faisait longtemps. En effet, le groupe de colonisation s’était arrangé pour qu’Atlantis les contacts après un certains temps pour connaître l’avancée de la colonisation.

« Commandant Oros, vous êtes-là ? »

Celui-ci qui était en train de discuter avec un technicien répondit :
« Conseiller Moros, vous voilà, on se demandait quand est-ce que vous nous appelleriez » !

« Je sais Commandant mais vous avez ordre de retourner de suite sur Atlantis »

Les techniciens se regardèrent. C’était un ordre incompréhensible.

« Puis-je savoir pourquoi Conseiller » ? demanda Oros.

« Commandant, pour une raison inconnue, nous avons perdu un certains nombres de vaisseaux ainsi que beaucoup des notre. Nous ne savons pas exactement ce qui se passe, mais le rapport du capitaine Aras nous a indiqué que plusieurs planètes colonisées étaient vide de toute présence. Aucun des notre et encore moins des vaisseaux qui étaient sur place. La liste s’allonge. Pour de plus de sureté, dès la déconnection, recontactez-nous et évacuez les lieux. Les vaisseaux en orbites devront quand à eux passés en hyperespace pour le retour à la Cité. »

« Bien compris Conseiller. Terminé »

La porte se déconnecta. Il y eu un long silence. Celui-ci fut brisé par la question d’un technicien :

« Finalement, on évacue » ?

Après quelques secondes de réflexion, la réponse fut oui.

« Contactez la Cité sergent. Sergent Faras, donnez l’ordre d’évacuation. Capitaine Ira, contactez les vaisseaux en orbites, qu’ils passent de suite en hyperespace. »

« A vos ordres commandant »

Atlantis fut contactée et l’évacuation commença. En orbite, les vaisseaux reçurent le message et un à un ils passèrent en hyperespace.

Sur Ordras, le général Varas reçu l’ordre de retour. L’évacuation vers la Citée se fit également.

Sur toutes les planètes encore occupées par les Anciens, l’évacuation se fit sans encombre.

Sur Vyas, le major Korn était en train de parler avec le commandant de la petite flotte. On lui indiqua qu’il était appelé d’urgence en salle de contrôle.

Il y alla. Quelques minutes plus tard, alors qu’il était en train de voir la porte déjà ouverte, un technicien le mit au courant de la situation.

« Sérieux Conseiller Moros, l’évacuation doit se faire ? »

« Oui major, nous ne pouvons nous permettre d’en perdre davantage. A l’heure actuelle, plus de cent planètes ont reçu l’ordre d’évacuer. Vous êtes le suivant. Appelez avant toutes les planètes proches qui sont dans votre secteur, cela accellera l’évacuation »

« Bien conseiller. Terminé »
La porte se désactiva. Le major ordonna l’activation de toutes les planètes proches. Cela dura dix bonnes heures. Quand la dernière planète fut contactée et que la porte fut désactivée, il ordonna le départ pour Atlantis.

Mais avant que le technicien en charge de l’ouverture appuis sur le premier symbole, la porte commence à s’activer de l’extérieur. Quand le vortex apparu les autres se demandèrent si ce n’était pas Atlantis. Mais un des techniciens leur indiqua que le signal reçu n’était pas Atlantis mais d’un groupe de colon. Apparemment, quelque chose n’allait pas.

« Le major Ros ? Etes vous sur que c’est lui ? Normalement il aurait déjà du évacuer. »

« Je sais, mais le signal correspond à son code d’identification et à son emprunte digital »

« Passez le moi »

Mais avant qu’il ne prenne le micro, une horde de monstres passa à travers la porte pour se ruer sur les colons médusés.

« Qu’est-ce qu’… »

Mais le Major Korn ne put répondre car un énorme coup l’envoya valdinguer tout le long de la pièce.

Quand il se releva, c’était pour voir un carnage comme il n’en avait jamais vu. Les réflexes arrivant rapidement, il courut directement en salle des hangars pour prendre un des vaisseaux disponibles. Il appela le plus de monde possible qui étaient en train de se diriger vers la salle de la porte.

Quand le groupe arriva dans les hangars, c’était pour voir dans le ciel une immense bataille de vaisseau. Le major courut à un communicateur et appela le commandant de la flotte.

« Major, ils sont trop nombreux !!!!! Leur puissance dépasse la notre. Je n’ai jamais rien vu de telle !!!! Je…… Bordel, sergent, bouclier à fond et …… »

« Commandant Talas, Commandant Talas !!! Répondez !!!!!! » Hurla le major !!!!!!!

Mais les parasites empêchaient toutes transmissions. Les longues minutes passèrent.

« Excusez moi Major, mais nous ne pouvons vous prendre pour évacuation, l’ennemi est trop puissant ! Nos boucliers sont presque hors-services et l’ennemi a considérablement endommagé la coque. !»

« Commandant, passez de suite en hyperespace, ne nous attendez pas, allez sur Atlantis le plus vite possible !!!! »

« Je…. »

Le major leva la tête pour voir une énorme explosion. C’était impossible, un vaisseau de classe Aurore venait d’exploser. D’autres explosions survenaient. Le groupe regarda, impuissant, leur flotte se faire laminer par un ennemi inconnu.
La porte du hangar fut arrachée de ses gons et les monstres bondirent à l’intérieur. Ils étaient comme des bêtes. Etant proche d’un Jumper, le groupe y entra rapidement et le jumper décolla en trombe.

« Ouf, Major c’était chaud »

« Vous avez raison capitaine Norne, mais ce n’est pas encore fini. »

« Qu’est-ce qu’on fait. Vous avez-vu l’ennemi. On dirait des monstres. »

« Quoi qu’il en soit, on est bloqué. On ne peut rien faire à part détruire la salle de contrôle »

« Quoi ???? »

« Capitaine, le jumper n’est pas fait pour passer en hyperespace et la porte n’est pas en orbite, donc pour rejoindre Atlantis, on ne peut que détruire la salle. Ne vous inquiétez pas, un drone n’es pas assez puissant pour détruire la porte. »

Le jumper fit un long tour et avec tous les missiles et les drones qu’il avait, détruisit la salle de contrôle.

Celle-ci explosa, emportant tout sur son passage, excepté la porte. Mais le dhd fut détruit, emporté par l’explosion. Il ne restait que la porte, trônant sur un petit monticule. Par chance, il n’était pas en équilibre précaire, alors que la base avait été construite à flant de montagne.

Les vaisseaux ennemis entrèrent en orbite et pourchassèrent le Jumper. Celui-ci mit le système de camouflage mais cela était inutile. Les senseurs ennemis l’avaient déjà détecté. N’ayant aucun drone ni missiles, le jumper zigzagua tant bien qu’il pu pour éviter les salves ennemis. Tout en faisant cette dance mortelle, la porte, qui avait été désactivée, et qui était encore intact, commença à être activée. Le capitaine Norme était en train de composer les coordonnées. Il fallait passer rapidement avant que l’ennemi ne les tues. Quand le vortex apparut, le jumper fonça et Norne appela Atlantis pour leur prévenir de leur arrivé.

La salle de contrôle fut évacuée. Quand le jumper traversa, les autres vaisseaux en firent autant. Jusqu’à ce que la porte fut désactivée.

Quand le jumper arriva subitement, freinant brusquement sa manœuvre, les techniciens levèrent le bouclier. Ils entendirent des bruits forts, comme si on percutait quelque chose. Cela dura jusqu’à la fermeture de la porte.

Le Jumper s’éleva pour quitter la salle de la porte et aller au hangar. Quelques minutes après, le groupe de survivant alla dans la salle prévenir les membres du Conseil de la situation.

« Alors la base est détruite et notre flotte anéantie ? » résuma Moros

« Oui Conseiller. Nous ne savons pas comment l’ennemi a pu se procurer une technologie pareil, mais il est vrai qu’on a rencontré quelques problèmes. Les vaisseaux qui ont percuté l’iris ressemblaient à des aiguilles. Ils en avaient la forme. Le design était très épuré et la vitesse rivalisait avec celle du jumper. »

« Avez-vous vu en détail ces envahisseurs » ? demanda le Conseiller Tritas

« Non conseiller, c’était la panique dans la base, je n’ai pas pu voir en détail ces individus, pas plus quand ils sont entrés dans le hangar. Ce que je peux vous dire, c’est que ces gens une force vraiment hallucinante. Je n’ai jamais rien vu de tel. Quand j’étais sur le point de prendre le micro pour discuter avec le Major Ros, un de ces individus m’a carrément envoyé un bon punch au visage. J’ai fait un bon vol plané à travers toute la pièce. Et encore, je suis sur que le gars n’y a pas mis toute sa force. Quand je me suis relevé, c’était pour voir un carnage. Je ne sais pas comment ils faisaient, mais à certains moments, je les voyais tuer nos amis rien qu’en les touchant. Nos amis, et je sais que je n’ai pas d’hallucination, vieillissaient à une vitesse folle. Et…. »

« Attendez, vous dites qu’ils vieillissaient à une vitesse folle ? » Demanda Moros

« Oui, ces individus leur touchaient la poitrine, comme ça » et il fit le geste sur le conseiller puis continuant : « et là nos amis vieillissaient et hurlaient à s’en casser les cordes vocales »

Il y eu un long silence.

« Je n’ai rien vu de tel conseiller je vous assure » termina le Major.

« Nous aussi Major et les médecins n’ont plus »

« Ah bon, qu’est-ce qui ont découvert » ?

« La réponse qu’ils cherchaient. Vous allez les voir et leur dire ce que vous avez-vu. Car beaucoup des notre sont morts dans des circonstances inexpliquées. Tout ce qu’on savait, c’était qu’ils avaient une marque de main fine sur la poitrine. Et sachez que ce que vous allez voir va vous retourner tout court. » Dit Moros

Le Major ne comprit pas. Il alla dans les salles d’opération et pu voir la même chose sur les corps. Le même état et la marque sur la poitrine. Ainsi, ils avaient réussi à tuer beaucoup des leurs. C’était impossible. Quand les médecins leur demandèrent ce qu’il avait vu et le major leur expliqua tout en détail. Les médecins furent stupéfiés de ce qu’ils étaient en train d’entendre.

Mais cela ne s’arrêta pas là. Tous furent demandés en salle de contrôle.

Quand ils arrivèrent c’était pour voir la porte en train de s’activer de l’extérieur. Le bouclier fut mis en place pour empêcher ces ennemis de venir. Le technicien en charge du contrôle de l’iris reçu le code d’identification d’un groupe de colon. Il demanda au Conseiller Moros s’il devait ouvrir ou non l’iris.

Après quelques minutes de réflexion, il ordonna son ouverture. Quand celui-ci disparu, un petit objet atterrit par terre. C’était un data base ou un pad de communication. Le groupe se rapprocha et alluma l’objet. C’était une vidéo. La qualité de l’image était mauvaise. Ca bougeait de partout. Puis l’image se stabilisa pour laisser la place à un individu inconnu. Il était horrible. Personne ne parla. L’homme qui tenait le pad enregistra quelque chose avant qu’il ne jette l’objet à travers la porte. Le son fut monté et deux phrases en sortirent :

« Arg, qui êtes-vous » ? demanda une victime qui venait d’atteindre déjà la quatre vingtaine

Dans un son inconnu, l’individu répondit, tout en se tournant vers l’homme qui tenait le pad et enregistré tout ce qui se passait :

« Nous sommes les Wraiths »

Et l’image bougea pour laisser apparaître le vortex et fut effacée par le voyage.

A suivre…..
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Voici la suite. Bonne lecture.


3*7 : Menace Imminente

Un Conseil Spécial avait été mis sur place. La situation devenait dangereuse. Ces êtres appelés Wraiths étaient une menace pour eux. Pourtant, ils se demandaient encore comment des êtres pareils pouvaient exister, étant donner qu’ils n’avaient connus aucune race quand ils étaient arrivés dans la galaxie de Pégase. En tout cas, vu ce qui était en train de se passer, il fallait être prudent.

« Bon Conseiller Moros, que pouvons nous faire maintenant, au vu de ce que nous savons sur ces êtres appelés wraiths » ? demanda le conseiller Tritas.

« Eh bien cher collègue la situation semble assez préoccupante. Rien que le fait, d’après les dire du Major Khorn, que l’ennemi est pu détruire notre flotte soulève nombre de questions. D’autant plus qu’ils savent utiliser la porte des étoiles. Nous ne connaissons rien de l’ennemi et je pense qu’une possible guerre puisse avoir lieu. Honnêtement, je propose que nous nous tenions prêt, c'est-à-dire qu’il faut accélérer la finition de la flotte est reprendre les entrainements, plus longtemps. A partir d’aujourd’hui, tous les vaisseaux devront s’entrainer en permanence pour une future bataille. »

« Mais Conseiller Moros, si je puis me permettre, nous ne savons pas encore quelles sont les tactiques de combat de ces ennemis. Le commandant en charge de la flotte détruite n’a même pas eu le temps d’envoyer un rapport complet sur la bataille. On n’a aucune information sur leurs manœuvres. » Fit remarquer le capitaine de l’Aurore.

« En effet, je suis d’accord avec vous, capitaine Kolar, mais voyez vous, nous avons déjà quelques indices : d’abord, d’après les dires, et nous n’avons que cela comme témoignage, du major Khorn à propos de la bataille, c’est que le commandant Taras avait été stupéfait par la puissance de l’ennemi. D’autant plus que les boucliers semblaient hors-service. Donc voilà déjà un bon point : augmenter la résistance des boucliers des vaisseaux. Deuxièmement, même si nous ne savons pas quand la bataille a commencé, il semblerait que la défaite ait survenu très rapidement. Troisièmement, ils ont déjà révélé une de leur technique : celle de détruire le générateur d’hyperpropulsion, coupant toute possibilité de retraite. Par conséquent, je propose de mettre plus de protection à l’emplacement où se trouve le générateur. »

« C’est une bonne analyse conseiller, mais avons-nous le temps pour cela ? Je ne dis pas que cela n’est pas possible, mais l’ennemi à l’heure actuelle doit surement avoir une flotte assez importante et attaquer à tout moment. Alors le fait que nous nous entrainions encore plus peut amener au cas où ils surviendraient d’un coup une déstabilisation. Nous ne savons pas quelles sont pour l’instant leurs intentions, mais il est clair qu’ils veulent nous détruire. Il se peut aussi qu’ils arrivent jusqu’à nous. D’ailleurs la Citée n’est pas prévu pour le combat conseiller et vous le savez bien. »

« Oui Kolar, mais là, je crois qu’il faut se préparer au plus vite. L’ennemi ne doit pas parvenir jusqu’à la Citée. »

« Justement, pourquoi ne pas partir ? On devrait déjà être en hyperespace pour Andromède ou la voie Lactée » remarqua Tritas

« Vous avez raison Tritas, mais nous ne pouvons pas. Les vaisseaux volés sont reliés à la Citée. Par Conséquent, tous les coordonnées de la Citée sont aussi dans leur base de données. Si on part, automatiquement les vaisseaux connaitront la destination. De plus, au vu de ce qu’ils sont capables de faire, nous ne pouvons pas leur laisser l’accès aux autres galaxies. »

« On pourrait pas appeler les Asgards et les Furlings ? Ils pourraient nous aider. » Dit Kolar.

« Amélius, quand dites-vous » ? demanda Moros

« Cela se pourrait, en effet, mais faire une translation des symboles de Pégase à ceux des deux galaxies est longue et fastidieux. Je n’ai fait que 30% à peine de l’ensemble du Réseau. Les coordonnées des Asgards doivent prendre plus de temps car leur galaxie est beaucoup plus loin qu’Andromède et la Voie Lactée, et encore plus loin que Pégase. Et au vu de la situation, je ne sais pas si j’aurais le temps nécessaire à ce procédé. De plus, je ne connais pas le temps nécessaire pour aller à Pégase depuis la galaxie d’Ida. Les Furlings ont une bonne technologie, mais face à l’ennemi, ils ne pourront tenir longtemps, au vu de ce que nous savons. Abattre un vaisseau de classe Aurore n’est pas facile à faire, et les Asgards eux-mêmes n’ont pas une technologie assez puissante pour faire ça »

« En effet, ils nous l’ont dit eux-mêmes lors du Conseil des Quatre. Alors, il faut faire face à l’ennemi, seul » ?

« Oui Conseiller Atlas » répondit Amélius.

« Bon dans ce cas, gagnons du temps. Kolar, avec le capitaine Mélia et Hyppaforalkus, vous allez tous les trois commencer de suite les phases d’entrainements. Faites tous les scénarios possibles et imaginables. Prenez tous les vaisseaux disponibles. Nous allons commencer à mettre au courant la population. »

« Bien conseiller Moros »

« Alors c’est parti »

Les personnes quittèrent la salle et commencèrent chacun à faire ce qu’il fallait faire. La population fut rapidement mise au courant, et l’inquiétude commença à s’immiscer.

Pour les membres du Conseil, il ne fallait pas distiller la peur parmi la population, cela serait ingérable.

Kolar ainsi que les membres de son équipage allèrent mettre au courant les deux autres capitaines. La situation n’était peut-être pas à leur avantage, donc il fallait redoubler de prudence et bien sur ce tenir prêt au cas où.

Tous les vaisseaux en service quittèrent leur hangar respectif pour se positionner en orbite autour de la planète. Tous les capitaines reçurent les différents scénarios en prenant en compte les dernières informations concernant les tactiques de l’ennemi. Bien qu’elles furent minces, cela leur permis au moins d’étudier la technique d’anti-fuite par la destruction du moteur d’hyperdrive. Bien entendu, aucune protection n’y était et donc il fallait à tout pris intégrer aux vaisseaux cette fameuse protection. Différents scénarios furent crées, dans le but, même sans aucune connaissance préalable, faire face le mieux possibles à l’ennemi.

Dans l’espace, le vaisseau était en difficulté. Les commandes commençaient déjà à être hors-service et tous les boucliers au plus bas. Le système d’hyperpropulsion avait été détruit, empêchant toute possibilité de retraite. Il fallait à tout pris quitter le vaisseau.

« Commandant Stros, vous et vos hommes allaient directement aux jumpers et vite. Contactez Atlantis et dites-leurs ce qui se passe. »

« Mais Comandant, nous ne pouvons vous laisser ici. Vous devez venir avec nous. »

« Ne discutez pas, c’est un ordre. Il faut à tout pris contactez Atlantis et leur dire ce qui se passe. Tenez, avant que vous ne partiez, voici toutes les informations que le vaisseau a pu enregistrer. On a pu scanner leurs vaisseaux, et honnêtement, ça va être chaud de les avoir commandant je vous le dit. »

Le Commandant Arquas donna un cube de la taille d’une main au Commandant Stros. Celui-ci alla directement en salle des hangars pour prendre un des jumpers. Pour faciliter la fuite, le commandant Arquas s’approcha le plus prêt possible de la porte des étoiles qui était en orbite.

Les portes du hangar s’ouvrirent à la vue de la porte qui était en face. Il n’y avait que quelques kilomètres de distance. Cela serait suffisant pour s’échapper. Avant que le bouclier de protection ne soit levé, le commandant Stros commença directement à activer la porte des étoiles.

Quand le bouclier fut levé, le jumper fila à toute allure. Déjà, les vaisseaux ennemis en forme d’aiguilles les pourchassèrent. Certains se dirigèrent d’offices vers la porte pour leur empêcher de partir.

Le commandant ne les laissa pas cette occasion. Les drônes furent lancés, détruisant tout vaisseau sur leur chemin. La porte s’activa, détruisant certains vaisseaux qui étaient trop prêt. Le vaisseau contacta Atlantis et traversa d’office, les vaisseaux à leur suite. Le commandant Arquas se rua sur les plus gros vaisseaux ennemis tout en détruisant les vaisseaux à aiguilles. Il ne fallait pas, au cas ils connaitraient les coordonnées, que les vaisseaux à aiguilles les transmettent aux plus gros.

Le bouclier était levé à l’activation de la porte. Quelques minutes après, ils reçurent le code d’identification. Ils levèrent le bouclier. Une seconde plus tard, le jumper jaillit de la porte. Le bouclier fut à nouveau baissé et les vaisseaux à aiguilles le percutèrent de plein fouet.

Après être retourné au hangar, le commandant Stros avec ses hommes mirent de suite au courant les membres du Conseil. Via un système de communication élaboré, les informations contenues dans le cube furent transmis aux vaisseaux qui se trouvaient en orbite. Tous les vaisseaux arrêtèrent la simulation et en même temps que ceux qui étaient dans la salle de contrôle, ils visionnèrent les informations. Celles-ci se présentaient en forme holographique et indiquées le nombre de vaisseaux ennemis, leur formations de combats, leurs tactiques, leurs armes ainsi que la structure et l’alliage des vaisseaux.

Tous le monde garda le silence. Ce qu’ils voyaient était inconcevable. Ils voyaient des vaisseaux qui étaient complètement transformés. Des vaisseaux qu’ils connaissaient puisque c’étaient les leurs, mais devenus autres choses. Le fait qu’il y avait ce silence pesant était tout autre.

« Conseiller Moros, vous avez vu leur nombre » ? demanda le commandant Kolar.

« Oui Commandant, et franchement, cela n’est pas bon du tout pour nous, au vu de ce que nous voyons en ce moment. » répondit le conseiller

« De plus, il ne s’agit apparemment qu’une partie de la flotte ennemie, d’après les données du cube. » informa le commandant Stros.

« Dans ce cas, cher commandants, on a un gros problème. Cette menace plus qu’imminente pourrait s’avérer être notre extinction totale. » Conclut le conseiller Tritas.

A suivre……
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Message non lu par Ananta »

Bonjour. Voici le nouveau chapitre.


3*8 : Guerre déclarée

Les vaisseaux dans les hangars étaient en voie de finition. La procédure avait accéléré au vu des nouvelles apprises.

En effet, depuis le fameux rapport du cube, tout le monde avait discuté sur ces vaisseaux inconnus, y compris leurs tactiques de combat. A présent, il s’avérait qu’ils devraient combattre seul : en aucun cas ces ennemis quoi qu’ils puissent être ne devraient quitter la galaxie de Pégase.

Aucun plan n’avait été mis en place pour l’instant, il fallait juste accélérer la finition des derniers vaisseaux, y compris les dernières mis à jour concernant l’augmentation de certaines caractéristiques.

Dans l’espace, les vaisseaux avaient adoptés de nouveaux scénarios en prenant en compte les données du cube. Ainsi il s’avérait quand même difficile de trouver des combines ou des solutions face à ces tactiques mais l’espoir était encore là. S’ils devraient se battre et périr, cela ne serait pas sans un retour. Même si l’ennemi semblait plus nombreux qu’eux. Il devrait surement y avoir un point faible, et s’il existait, sa destruction marquerait peut-être la fin ou augmenter leurs chances de victoires.

Parmi ceux qui travaillaient sans relâche pour se préparer à la possible guerre, s’il elle devait avoir lieu, les scientifiques étaient sollicités partout. En effet, leurs connaissances dans de nombreux domaines permettaient aux techniciens d’avancer plus rapidement les finitions des mis à jour sur les différentes technologies, comme la puissance des boucliers ou des drones.

Janus ne savait quoi dire. Tout allait si vite. Tout se précipiter, comme dans son voyage. Il ne pouvait rien dire aux membres du conseil, car ils leur demanderaient des explications, et l’heure n’y était pas pour cela. Le scientifique devait tout simplement se contenter de suivre les directives et d’aider tous ceux qui avaient besoin de lui. Si comme il le redoutait, ces êtres réussiraient à aller jusqu’à Atlantis, alors il devrait faire en sorte d’augmenter la puissance du bouclier si comme il l’avait vu Moros ordonnerait le repli et l’immersion de la Citée.

Au sein de la population, les Atlantes se demandaient si ces êtres réussiraient à aller jusqu’ici. En effet, ils avaient tous étaient mis au courant de la situation, et bien sur l’inquiétude et la peur commença à s’installer. Mais le conseil avait été clair : la flotte ferait tout pour contrer cette menace grandissante.

Orlin se demandait s’ils ne pourraient pas avoir besoin d’aide extérieur. Pour cela, avec d’autres personnes, ils allèrent voir Amélius qui était le spécialiste en ce qui concernait le fonctionnement de la porte des étoiles. Cependant le scientifique leur donna la même réponse :

« En effet, il y a quand même une difficulté à trouver les correspondances entre les symboles de Pégase et de la Voie Lactée et d’Andromède. Ce n’est pas facile et je ne fait que 30% de l’ensemble du réseau. De ce fait, je ne peux avoir le temps nécessaire pour terminer la conversion. Au vu de ce que nous venons d’apprendre, les Furlings ne pourraient tenir longtemps et les Asgard eux-mêmes n’ont pas la technologie et la puissance nécessaire pour détruire un vaisseau de classe Aurore. »

« Mais on ne peut quand même pas quitter la galaxie. » ?

« Non Orlin, les vaisseaux volés, même s’ils ont changé d’apparence, ont d’après les données du cube, encore les coordonnées répertoriés dans la base de données de la Citée. Ainsi si nous partons, les vaisseaux sauront la destination. Ils sont tous reliés, peut-être faiblement mais encore, à la Citée. Et Heureusement pour nous, l’ennemi ne peut comprendre entièrement notre langue »

« Alors nous ne pouvons rien faire » ?

« Non, rien faire »

Dépité, le groupe s’en alla. Ils étaient seuls face à un ennemi d’une puissance encore inconnue. De plus, ces êtres pourraient être très nombreux, au vu de ce qui avait été dit.

« Orlin, et si on demandait l’aide de Jasus ? Il pourrait facilement les vaincre au vu de son nouvel état d’être » demanda un de ses amis.

« Tu as raison Faras, on devrait le lui demandait, allons dans la salle de méditation »

Le groupe y alla donc et commencèrent à méditer.

Pendant ce temps, en orbite, les vaisseaux étaient en train d’effectuer les différents scénarios établis. La bataille serait ardue car des failles étaient détectées et certaines parties des vaisseaux étaient à protéger au risque d’une destruction totale de ceux-ci. De plus en plus les vaisseaux étaient remis en état et améliorés. Il fallait bien être préparé.

Quelque part dans l’espace, une flotte inconnue était en train d’être crée. Avec les nouvelles planètes conquises et les nourritures qui y habitaient, les Wraiths devenaient de plus en plus fort à chaque fois. Et ils se faisaient de plus en plus nombreux. La flotte ne cessait d’augmenter chaque jour. Les armes ne cessaient de devenir de plus en plus puissantes. De nombreuses planètes avaient été conquises.

En effet, même si les Wraiths augmentés en nombre, le nombre de planètes conquises augmenté à chaque fois. Une grande partie de la galaxie avait été conquise, mais il restait encore beaucoup de planètes, disséminées à de nombreux endroits. Et parmi ces nombreuses planètes, une abritée selon les dires de la dernière victime qui n’avait pas tenu, le siège principal de cette race. Le contrôle de cette planète et la prise du siège marqueraient leur suprématie dans toute la galaxie. Il ne resterait plus qu’à conquérir toutes les autres galaxies regorgeant de nourritures et assurant à l’espèce leur survie.

Dans la salle de méditation, les membres du groupe essayèrent de contacter Jasus, qui avait fait son Ascension et qui serait en mesure même d’éradiquer cette menace. Ils intensifièrent leur appel via la concentration et l’intention, cependant Jasus ne se manifesta pas. En tout cas pas pour le moment. On aurait dit qu’il ne les entendait pas.

Cependant, Jasus, de là où il était, les entendait parfaitement. Cependant il se demandait s’il devrait intervenir. Avec ce qu’il connaissait et dans l’état d’être qu’il était, il pouvait pratiquement mettre fin à cette guerre qui n’avait pas encore commencée. Pourtant, il sentait que cela ne serait pas « nécessaire ». En vérité, pour les autres cela serait tout bonnement nécessaire et urgent même, mais pour lui, c’était tout autre. Il ne pensait plus comme eux. Il avait une vision totalement différente et de ce fait ses pensées, paroles et gestes reflétaient cette vision différente. Ainsi il sentit avec une intime conviction qu’il y avait plus grand que cette guerre. Beaucoup plus grand. Pour ses frères. Oui, quelque chose de plus magnifique et de plus grandiose.

Au vu de l’appel incessant que ses amis lui indiquaient, il alla vers eux.

Dans la salle de méditation, la lumière s’éteignit, ne laissant qu’une simple raie de lumière provenant des nombreuses fenêtres. Les membres du groupe ouvrirent alors les yeux. Jasus était là, exactement comme il était avant son Ascension. Peut-être qu’il avait adopté cette forme, au vu de ce qu’il avait dit.

Orlin parla alors :

« Jasus, enfin te voilà. Cela fait des heures que nous t’appelons. On voit que tu ne te préoccupes pas trop de nous. Nous avons besoin de ton aide »

« Je sais Orlin je suis au courant en ce qui concerne les récents événements et ce qui est en train de se passer. »

« Alors tu dois savoir que nous ne pourrons pas tenir. D’après ce qui a été dit, l’ennemi serait en grand nombre »

« En effet, ils sont très nombreux. En faite, ils sont beaucoup plus nombreux que vous ne le pensiez »

« Combien exactement » ?

« Je ne pourrais vous dire un chiffre exacte car à chaque instant, leur nombre ne cesse de croitre. Je peux juste vous dire qu’en ce moment, ils préparent une flotte massive dans le but de vous détruire. Ils ont l’intention de prendre la Citée. »

« Tu es sérieux ?!!! »

« Oui »

« Alors tu dois nous aider. Tu es le seul qui puisse enrayer cette menace. » Insista Orlin

« Je sais, cependant…. »

« Cependant quoi ? »

« Cependant je nous vous aiderais pas » continua t-il.

Il y eu un long silence. Les autres n’arrivaient pas à y croire. Ils ne les aideraient pas. Non, cela était impossible.

« Tu ne nous aideras pas » ???

« C’est exact »

« C’est par ce que tu ne peux pas ou tu ne veux pas » ???

« Ni l’un ni l’autre. Je ne vous aiderais pas dans le sens ou vous l’entendez. Il y a une autre solution, cependant je ne sais pas encore laquelle. »

« Attends, il n’y a qu’une seule solution. C’est que tu détruises cette flotte ennemie. On n’est pas de taille face à eux. »

« C’est vrai que vous n’êtes pas de taille, mais vous devez à tout pris protéger la Citée. »

« Mais pourquoi ? A quoi bon si on se fait laminer !!! Tôt ou tard, ils trouveront un moyen de la contrôler. » !!!

« Les détecteurs de leurs vaisseaux ne sont plus aussi sensible que les votre. »

« Que veux-tu dire par là » ?

« Eh bien ce que je veux dire, c’est que la Citée peut-être sauvée. »

« Mais comment ? »

« C’est à vous de le trouver. »

« L’heure n’est pas aux devinettes et autres mystères. Nous n’avons pas le temps nécessaire pour ça. Dit-nous exactement de quoi il en retourne » !!!!! hurla t-il.

Les autres se demandaient qu’est ce qu’il avait. Normalement, Orlin était rarement en colère, chez lui c’était plutôt le calme qui dominait. Or ce soudain et brusque changement de sentiment et de comportement était inattendu.

« Mon frère, je ne t’ai pas appris à être en colère. Tu as le droit d’être en colère, c’est naturel, mais cela pourrait fausser ton observation. Paix mon frère. Paix. »

Orlin commença à se détendre et à reprendre une attitude calme. Même si la panique était là, cela ne servirait à rien de la laisser prendre le dessus. Il y avait une solution.

« Voilà, c’est mieux. Bon pour revenir au problème, je vous ais dit que les détecteurs et senseurs de l’ennemi ne sont plus aussi puissant et sensible qu’auparavant. De ce fait, votre Citée peut-être sauvée. »

« As-tu d’autres informations concernant l’ennemi. Cela pourrait nous servir. »

« En ce moment, une grande partie de la galaxie est sous contrôle de l’ennemi. Tout ce que je peux vous dire, c’est que la Citée compte avant tout. Vous savez de quoi est capable l’ennemi, vous en avez eu la preuve via les rapports des médecins. De ce fait, il y a un moyen qui permette de sauver la Citée. C’est tout ce que je peux vous dire. »

Et il les quitta dans une boule de lumière pure.
Orlin réagit instantanément. Il alla directement voir les membres du Conseil pour leur expliquer ce qui s’était passé. Au vu des informations qu’il avait, les membres étaient stupéfaits. Ainsi, l’ennemi avait encore augmenté ses forces. Mais le fait de sauver la Citée était incompréhensible. D’ailleurs, ils ne voyaient pas en quoi elle pouvait être sauvée. Parmi les informations, il y en avait une qui parlait des senseurs qui n’étaient plus aussi sensibles qu’avant. Il est vrai qu’au vu des images holographiques du cube, les vaisseaux anciens pris ne ressemblaient plus à ce qu’ils étaient. Ils étaient devenus hybrides : moitié mécanique/moitié organique. Aux vus des images holographiques du cube. Mais cela ne donnait pas la solution au fait que la Citée pouvait être sauvée.

La porte des étoiles s’activa de l’extérieur. Le bouclier fut levé et quand le vortex apparu, un signal arriva. Bien entendu, il était inutile qu’ils lèvent le bouclier. Mais ce signal qu’ils reçurent s’avérait être en fait un message.

Le technicien augmenta le son et accentua la transmission. Le message était clair. Très clair :

« Peuple d’Atlantis, préparez-vous à être détruis et nourris. La guerre est déclarée. »

A suivre...
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Bonjour à tous. Voici l'avant dernier épisode. La fin de la saison 3 est proche.

Bonne lecture et à bientôt pour le dernier épisode.


3*9 : La fuite partie 1

On y était. La Guerre venait d’être déclarée. Maintenant, il fallait être fin prêt pour la bataille. Elle serait meurtrière, et cela tout le monde le savait. Il fallait juste empêcher les Wraiths de prendre la Citée. Et pour cela, il fallait trouver un moyen.

Les Anciens étaient actuellement en conseil de guerre. Le but était bien sur de trouver un moyen radical pour détruire cette race. Moros prit comme d’habitude la parole :

« Bon chers confrères, la situation va devenir compliquée. Actuellement que savons-nous d’eux au niveau technologique, physique et tout ce qui suit… »

Un des scientifiques présents prit la parole et répondit à la question :

« Eh bien au niveau physique nous ne savons pas trop comment ils sont constitués. Nous avons une brève aperçue de leurs capacités physiques : d’après les rapports, ils ont une force assez impressionnante et ils ont la capacité d’absorber l’énergie vitale par imposition des mains sur le plexus solaire de la victime. »

Un des commandants de la flotte Atlante continua sur les vaisseaux ennemis, leurs structures et compositions ainsi que leur tactique de combat :

« Question vaisseau, leur composition relève de l’hybridation : mi organique/mi mécanique. D’après les informations du cube, il s’agirait en faite de nos vaisseaux transformés pour l’occasion selon leurs caractéristiques physiques et physiologiques. Ils sont beaucoup peut-être des milliers selon les données. »

« D’après Orlin, Jasus lui a dit qu’à chaque instant ils augmentent leur nombre et qu’une bonne partie de la galaxie est sous leur contrôle. » informa le conseiller Tritas.

« Raison plus conseillers pour commencer un plan de bataille. Si ces monstres ont un point faible, à nous de le découvrir. Bien sur, il faudrait déjà qu’un de nos vaisseaux puisse y aller dans leur base pour au moins évaluer le degré de la menace. A partir de là, nous pourrons essayer de trouver une stratégie adéquate pour au moins les affaiblir car il est clair qu’ils sont plus nombreux que nous. »

« Vous avez raison. Nous devons à tout pris empêcher les Wraith d’arriver jusqu’ici. La porte des étoiles de la Cité est pour l’instant la seule qui puisse être connectée avec les autres galaxies. Que proposez-vous capitaine » ? demanda Moros

« J’avais une idée mais elle un peu risquée. En faite, pour une plus grande connaissance de l’ennemi, il serait bien que notre flotte soit divisée par groupe. En effet, cela nous permettrait d’élargir nos connaissances et bien sur d’augmenter nos chances de victoires. Quelques vaisseaux serviraient d’éclaireur en vu de déterminer le nombre et les conditions pour une attaque groupée et coordonnées. Ainsi on pourrait frapper rapidement et efficacement à un moment ou ils ne sont pas prêts et vulnérable. L’effet de surprise peut-être à notre avantage si on sait l’utilisé correctement. Vu que nous ne sommes pas nombreux et que bien entendu, il ne faut pas se mentir à soi-même, nous ne sommes pas prêts pour cela, je pense que cette stratégie peut marcher. »

« Qu’en ait-il de notre flotte » ?

Un des scientifiques répondit :

« Actuellement, les dernières mises à jour au niveau bouclier et armes sont finis. La connaissance des tactiques de combat de l’ennemi d’après les données du cube sont assimilés à chaque instant par les capitaines de la flotte. Des tactiques de défense ou d’attaque pour pallier à celles de l’ennemi sont découvertes et mis en place chaque jour. Je pense que nous pouvons être prêts même si nous sommes en surnombres. » Conclut-il.

« Bien, il est évident que l’ennemi tôt où tard réussira à arriver jusqu’ici. Etablissons ce plans messieurs et voyons où cela nous mènera. Capitaine Kolar, vous partirez en éclaireur dès que possible sur les coordonnées que nous vous fournirons. Vous serez amené à établir une évaluation de la menace et bien sur à essayer de déterminer s’ils ont un quelconque point faible. Vous avez ordre de ne pas entamer le combat sauf si la situation l’exige et dans ce cas là, en cas de surnombres, vous devrez replier le plus vite possible. »

« Bien Conseiller » répondit l’intéressé.

« Quand au capitaine Hyppoforalkus, vous commanderez le gros de la flotte. Vous partirez en mission de destruction que si les commandants Kolar et Hélias vous le permettent. En effet capitaine Hélia, tout comme Kolar vous ferez des missions de reconnaissances sur les différents lieux stratégiques de l’ennemi. Vu que votre vaisseau ainsi que ceux de votre flotte se ressemblent et sont plus apte au combat, vous pourrez amener à combattre dans le cas ou l’ennemi vous empêcherez de fuir. Dans tout les cas, les attaques massives se feront avec le gros de la flotte. »

La discussion continua puis prit fin quelques heures plus tard.

Dans la salle des hangars, les capitaines étaient en train de discuter avec leurs hommes sur les futures missions à effectuer. La bataille contre les Wraith serait sur le point de commencer sous peu et tout le monde était assez stressé. Ces êtres immondes qui se délecté de la source vitale de leur victime devait à tout pris être stoppés. Mais vu leur nombre, cela serait assez difficile mais ils ne devaient pas perdre espoir ni courage. Leur technologie aurait tout ou tard raison d’eux.

Les vaisseaux des différents classes, Aurores, Orion et autres décollèrent des hangars et se dirigèrent vers les différents systèmes de la galaxie où les Wraiths seraient susceptibles d’y être.

Dans ces systèmes justement, l’ennemi était toujours en train de préparer sa flotte pour une bataille massive dans le système principale de la galaxie. La planète Lantia, telle que les Anciens l’appelait, d’après les dires de la dernière victime, était l’objectif principal. La Citée d’Atlantis devait surement y être et bien entendu, sa possession marquerait un grand coup à l’ennemi.

Les vaisseaux anciens sillonnèrent la galaxie de Pégase à la recherche de cette race mortelle, dans le but de trouver leur point faible et d’adopter une stratégie nécessaire pour les défaire.

Dans le système Loth, un bataillon de vaisseaux anciens sortit de l’hyperespace. Les scanneurs détectèrent d’office les vaisseaux ennemis.

« Commandant Hatar, la flotte ennemie est assez grande. Les détecteurs ont comptabilisé au moins 200 vaisseaux wraith »

« En effet sergent Ardras, va falloir être prudent. Bon de toute façon, on est là que pour les saluer. On les scannent ainsi que la planète où ils se sont postés et on se tire »

« Bien commandant, scannage complet en cours » informa Ardras

« A tous les capitaines du bataillon, au cas où l’ennemi serait sur le point de frapper, vous avez ordre de passer en hyperespace » ordonna Hatar.

« Eh Silas, tu sais ce que c’est » ? demanda l’un des sergents

« Non, aucune idée, je vais voir ça » répondit-il.

Silas manipula quelques boutons dans le but de découvrir qu’elle était ce signal inconnu. Quand l’ordinateur lui donna la réponse, il n’en crut pas ses yeux.

« Commandant Hatar, on dirait que l’ennemi ne nous as pas encore détecté ce qui est assez bizarre, vous ne trouvez pas ? » demanda le major Horns ?

« En effet major, et cela semble suspect »

Le sergent Silas hurla sur la passerelle.

« Mon Commandant, 100 vaisseaux wraith en sortie d’hyperespace, ils vont nous en cerclez !!!!!! »

Avant même que le commandant ne réponde, les vaisseaux sortirent de l’hyperespace et commencèrent d’office à attaquer. En l’espace de quelques secondes, trois vaisseaux Anciens venaient d’être détruit.

« On se tire, bouclier à fond, barre à 180 à droite et activation de l’hyperespace maintenant » !!! ordonna Hatar

« Mon commandant, les 200 vaisseaux commencent à nous bombarder ! Ils arrivent » !

« Tout le monde à son poste de combat. Ordre à tous les commandants de se préparer à la bataille » !!!!

Les vaisseaux Atlantes restants n’attendirent pas l’ordre. Les lasers à ions et protons ainsi que les drônes commençaient déjà à fuser.

« Commandant Hatar, ils utilisent la tactique du filet ! Les voies de retraites commencent à être bloquée » !!!

« A tous les commandants, feu sur les vaisseaux bloquants les voies. On doit fuir. !!! »

Déjà ils y eu de nombreuses pertes du côté des Wraith. En effet, la technologie Ancienne était bien supérieur à celle des Wraith mais vu que ceux-ci étaient plus nombreux, l’avantage était de leur côté.

Ce fut un ballet de feu d’artifice assez impressionnant. Les drones détruisaient la coque des vaisseaux wraith comme s’ils étaient un mur de paille mais les lasers ainsi que les rayons à énergie des vaisseaux Wraith faisaient beaucoup de ravage sur les boucliers Anciens. En effet, la cadence de tir était plus puissante et plus rapide que celle des vaisseaux Anciens ainsi le pourcentage de résistance des boucliers chuté rapidement.

« Commandant Pargas, boucliers à 40% » !!!!

« Manœuvre d’évitement ! Barre à 30° ! Passerelle latérale, feu avec les drones sur le poste de commandement le plus proche ! Envoyez les ions ! »

Le vaisseau Wraith, trop lent, fut détruit. La voie étant libre, Pargas ordonna l’accélération.

La bataille fut courte mais de nombreuses pertes eurent lieu dans le camp Atlante. De nombreux vaisseaux furent bloqués par les wraiths soient avant qu’ils ne fuitent, soit alors qu’en pleine accélération, un des vaisseaux Wraiths apparaissait subitement par une fulgurante accélération et canardait l’avant du vaisseau Ancien.

Cela faillit arriver au commandant Hartar. Alors que la voie était libre et qu’il ordonnait l’accélération pour passer en hyperespace, deux vaisseaux lui bloquèrent la voie. Conscient qu’il serait détruit dans les secondes qui suivraient, il passa en hyperespace à quelques mètres seulement des vaisseaux ennemis. Mais vu que cela était une manœuvre risquée, car sans le calcul des coordonnées préétablis, il sut que cette manœuvre pourrait détruire son appareil.
Après être entrée en hyperespace, il ressortit du couloir quelques secondes après pour apparaître derrière les vaisseaux ennemis. Il profita de cette surprise inattendue pour détruire deux vaisseaux Wraiths en envoyant dans les points faibles les drones. Quand cela fut fait, il accéléra tout en se protégeant et passa en hyperespace pour rejoindre un système neutre, là ou les vaisseaux rescapés l’attendaient.

A quelques systèmes de là, le commandant Hélias était aux prises avec une grande armada de vaisseaux Wraith. Elle et sa flotte étaient arrivées dans le système de Gadès, mais dès leur arrivée, une immense flotte les attendait de pieds fermes. Depuis déjà trois heures, les quelques survivants de la flotte essayaient de trouver un moyen pour sortir de cette situation.

« Commandant Hélias, les boucliers sont à 30% mais nous perdons constamment de la vitesse ! A ce rythme, on ne pourra pas tenir encore longtemps ! »

« Je le sais sergent ! »

La situation devenait critique. Aucune voie de retraite n’était possible et les zigzags devenaient assez difficiles à effectuer.

« Commandant Hélia, ici le commandant Jir, j’ai pu faire une brèche chez l’ennemi ! L’ouverture est sur votre droite ! Il faut en profiter ou nous sommes morts !!!! »

« A tous les vaisseaux restants, ordre de passer en hyperespace de suite ! Commandant Jir, avec votre aide on va les retenir. Commandant Yudas, guidez le reste de la flotte sur la sortie et on vous suit. »

La manœuvre fut effectuée. Cependant, alors que le dernier vaisseau était en train de passer la brèche, un des vaisseaux Wraith réussit à détruire le vaisseau que commandait-le commandant Jir, mais le commandant Hélia réussit à se sortir de cette situation et à passer en hyperespace.

Dans le système principal ou se tenait le gros de la flotte ennemie, le capitaine Kolar était en train de filer à tout à l’allure, poursuivit par de nombreux vaisseaux Wraith, les plus gros et les plus puissant. Un seul de ces tirs pouvait endommager sérieusement l’Aurore, voir le détruire complètement.

Mais le capitaine Kolar manœuvrait bien son vaisseau. Il réussit à passer en hyperespace mais un bruit sourd suivi d’un tremblement se fit sentir dans tout le vaisseau avant qu’il ne passe dans le couloir.

« Commandant Kolar, les Wraith on réussit à toucher notre hyperdrive. On ne peut pas continuer le voyage. On va sortir rapidement du couloir dans quelques minutes et les Wraith nous suivent de prêt. »

« Ok, topo du vaisseau sergent » ordonna Kolar.

« Bouclier à 25% avec perte de l’hyperdrive. Plus de munitions. »

« Bon dès qu’on sortira, on enverra un message à Atlantis, ils doivent savoir qu’on a enfin trouvé leur point faible. Une attaque massive doit être effectuée. Préparez vous à envoyer le message en crypté sergent et du plus haut niveau. »

« A vos ordres capitaine »

Le vaisseau quitta l’hyperespace et le message fut envoyé. Mais les vaisseaux ennemis jaillirent rapidement.

Avant que les vaisseaux ne détruisent l’Aurore, Kolar coupa les systèmes mis à part les caissons de stase. Il ordonna la retraite dans les stases, conscient qu’il pourrait être détruit à un moment ou à un autre. Il serait mieux pour eux de faire le mort et avoir une chance qu’ils ne soient pas repérés.

Les vaisseaux captèrent le message, du moins une partie et ordonnèrent par communication de récupérer les autres parties. Avec du temps, ils réussirent à le décoder et à le détruire, en sauvegardant quand même les coordonnées de la Citée d’Atlantis.

Les vaisseaux ne détectèrent rien, hormis les caissons. Un Wraith fut envoyé sur place. La stratégie était claire. Le Wraith entra dans le vaisseau et le fouilla, ne trouvant rien à part les stases. Il en ouvrit un et parasita une Ancienne et prit sa place. Maintenant, il était temps de rouler le capitaine du vaisseau.

Les Wraiths avaient les coordonnées de la Citée. L’attaque finale pouvait avoir lieu.

A suivre…..
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Bonjour. Voilà le dernier épisode de la saison 3. Bonne lecture et n'hésitez pas à donner vos avis, cela m'aidera pour la prochaine saison. A bientôt.


3*10 : La fuite partie 2

La bataille était ardue. Dans chaque système, les Anciens étaient mise en déroute vers Atlantis ou vers un système neutre, tellement le nombre de leur ennemi augmentait. Leurs stratégies ne pouvaient se faire. A chaque fois il semblait que leur ennemi les attendait de pied ferme à leur arrivé.

Bien sur il y avait quelques victoires, mais elles étaient peu nombreuses.

Alors que les Wraith avaient enfin les coordonnées de la Cité des Anciens, et s’apprêtaient donc à frapper, leur ennemi se rassemblait vers la Cité.

En effet, alors que de nombreux vaisseaux, au moins ce qui en restait, revenait dans le système principal, sur la Cité, on commençait déjà à paniquer. Les nombreux rapports des commandants qui avaient survécu aux batailles faisaient état du nombre trop grand et trop important de leur ennemi, et que de ce fait, leur puissance pouvait rivaliser avec la leur.

« Cela devient ahurissant ! Qu’est-ce qu’on peut faire pour enrayer la menace » ? demanda le Conseiller Tritas

« Je n’en ai aucune idée. Les nombreux rapports signalent à chaque fois une augmentation considérable de l’ennemi. Je pense qu’il faut se préparer à l’invasion, quoi qu’il en soit » dit Mélia

« Il est vrai que notre flotte se fait battre à plate couture. Les derniers vaisseaux présents serviront uniquement à la protection de la Cité. » Dit Moros

« Mais ils sont tellement nombreux, notre flotte ne suffira pas. Il faut trouver un autre moyen de protéger la Cité. »

« Et comment ? »

Un des scientifiques prit alors la parole :

« Et si on faisait croire à l’ennemi qu’elle a été détruite par les bombardements ? On pourrait la rendre invisible aux senseurs soit en utilisant un système de camouflage soit la faisant immerger. Les fonds marins feront en sorte de la cacher aux senseurs au cas où notre système d’invisibilité ne marcherait pas »

Janus continua en faisant état de la solution de l’immersion de la Cité :

« Au cas où on choisirait cette solution, il faut savoir que la pression sera trop grande pour le bouclier de protection. Il faudra dans ce cas utiliser trois générateurs EPPZ et s’assurer qu’ils soient toujours pleins. »

« Mais comment ? Si on prend la fuite, il n’y aura personne pour s’occuper de ça ! Janus, je vous charge de construire un système de surveillance automatique. Nous avons assez de générateurs EPPZ pour cette tâche. Allez-y maintenant pendant qu’il est encore temps » ordonna Moros

« Bien Moros » répondit Janus.

Le scientifique quitta le conseil alla dans ses quartiers pour construire le système automatique pour les EPPZ au cas où la fuite serait l’unique solution possible.

En salle du Conseil, on continuait à débattre pour essayer de trouver une solution radicale. Or, d’après les derniers rapports qui dataient de plus de quinze jours, l’un des officiers Atlantes avaient réussit à trouver le point faible de l’ennemi. Une mission de destruction avait été menée par le capitaine Kollar mais son non-retour inquiétait grandement les membres et tous ceux présent. De cette mission dépendait leur victoire. Cela faisait déjà trois jours que l’Aurora n’était pas revenu de mission, or d’après les analyses, pour une mission réussite parfaitement avec le moins de pertes possibles, il fallait compter au moins 24h. Le temps venait d’être dépassé depuis deux jours déjà.

« Dans le cas où le capitaine Kollar aurait échoué dans sa mission, il faut s’attendre à faire évacuer la Cité. » Prévint le conseiller Tritas

« Evacuer serait en effet une solution idéale. » intervint l’un des capitaines

« Conseiller Moros, nous sommes en surnombre c’est évident. Le capitaine Hélia a réussi à échapper à une attaque massive d’au moins 200 vaisseaux wraith. Ils sont plus d’une centaine dans chaque système de la galaxie. Inutile de vous dire qu’on va droit au suicide en essayant coute que coute à vouloir protéger la Cité. »

« Oui capitaine Vors mais je vous rappelle que la Porte d’Atlantis est la seule qui puisse contacter les autres portes en dehors du réseau de Pégase. » dit sèchement Moros

Son ton trahissait une certaine colère mais tout le monde voyait bien que c’était en faite la peur de la défaite et plus que tout la destruction de la Cité. La situation s’annonçait mal pour les Anciens. C’est sur, ils ne s’étaient pas préparer assez pour une telle guerre.

Le Conseil se termina sur une ambiance un peu mitigée et tout le monde retourna à son poste. Les capitaines des vaisseaux de la flotte maintenant décimée retournèrent dans leurs vaisseaux pour se préparer à l’invasion imminente.

Au sein de la population Atlantes, tout le monde s’inquiétait grandement. Même les Oris se demandaient s’ils ne seraient pas bientôt envahis. Les deux groupes spirituels avaient cessaient leurs méditations, trop inquiet sur les événements actuels.

Mais cette inquiétude prit une grande ampleur le lendemain. Alors que les vaisseaux Anciens étaient aux aguets, les senseurs de la Cité indiquèrent un grand nombre de vaisseaux wraiths sur le point de sortir de l’hyperespace.

« D’accord Atlantis, nous sommes prêts » confirma le commandant Hypafforalkus.

Sauf qu’ils ne s’attendaient pas vraiment à ce qu’ils virent jaillirent de l’hyperespace. Des centaines et des centaines de vaisseaux wraiths surgirent en cercle et entourèrent la planète Lantia. Les vaisseaux Anciens faisaient pale figure face à cet armada gigantesque.

« Mon commandant, euh on fait quoi ? » demanda un technicien en charge des communications.

« Ca, c’est une bonne question sergent » répondit Hypafforalkus.

Sur la Cité, c’était le silence total. Le nombre de vaisseaux Wraiths qui s’affichait en hologramme était ahurissant et impressionnant. Il n’y avait rien à dire.

« Conseiller Moros, on peut commencer à évacuer » ? demanda d’une toute petite voix le responsable en charge de la porte des étoiles.

En orbite, tous les vaisseaux anciens se tinrent prêt.

« Sergent Hers, activer le bouclier » ordonna Moros

Le bouclier fut levé. Les senseurs des vaisseaux ennemis détectèrent ce pic énergétique provenant de la planète. Ce fut le signal pour la bataille.

Sans prévenir, ils attaquèrent tous à l’unisson. Les vaisseaux anciens se dispersèrent et c’est dans un feu d’artifice impressionnant que la dernière bataille commença.

Sur Atlantis, les boucliers tinrent le choc des tirs ennemis. C’était un spectacle impressionnant. Tous les habitants étaient dehors pour admirer ces impacts mais aussi pour voir ou cela en était avec la bataille.

Dans l’espace, ce fut tout autre. Les vaisseaux Anciens se faisaient massacrés à plate couture.

« Bordel, sergent mais accentuez la puissance sur les boucliers » !!! hurla le commandant Hélia

« Je sais commandant, mets l’ennemis nous assaille sur les latéraux !! La puissance de la coque chute sans cesse. Essayez de les contourner et je peux peut-être sauver quelques parties. »

« Très bien sergent. Barre à 20° Nord et dites moi pour les drones et les énergies à ions. »

« A vos ordres commandant »

Le vaisseau fit sa manœuvre et se plaça à l’arrière du vaisseau wraith. Celui-ci sentit la manœuvre et fit feu sur l’arrière du vaisseau atlante et celui-ci perdit ses moteurs. Le vaisseau resta figé sur place.

« Eh merde !!! Bordel !!!! Boucliers sur l’avant du vaisseau et une partie sur l’arrière !!! Sergent Farés, contact avec Atlantis et avec l’Orion. Demande protection immédiate à l’Orion » !!!

Le commandant Hyppaforalkus reçu le message de détresse. Vu qu’il était le gros de la flotte, les vaisseaux Wraiths avaient du mal à l’avoir. Le commandant réussissait à en défaire beaucoup, au point que l’ennemi concentra une petite partie de sa flotte à abattre ce vaisseau gênant.

Mais la coque de l’Orion avait reçu les dernières mis à jour et de ce fait il était plus difficile à abattre. De plus, de par sa taille, il pouvait percer les boucliers ennemis en fonçant dessus et transpercer les vaisseaux en deux.

L’Orion rejoignit rapidement le commandant Hélia qui était en difficulté. Avec ces milliers de drônes et de lasers à ions, il réussit à détruire le vaisseau wraith menaçant.

Sur Atlantis, le cours de la bataille faisait frémir tout le monde. Les vaisseaux anciens étaient en train de se faire laminer. Le nombre chutait rapidement.

« Commandant Hélia vous me recevez » ? demanda le commandant de l’Orion

« Ah enfin vous voilà, je me demandais quand vous viendriez ! Nous ne pouvons plus nous défendre commandant, les boucliers sont à 10%. Nous sommes sur le point d’évacuer en Jumpers. »

« Très biens Commandant, je vous couvrirez. »

« Bien Commandant, évacuation en cours. » Termina Hélia

Hyppaforalkus informa Atlantis que le commandant Hélia était sur le point d’évacuer et qu’il la couvrirait.

« Très bien commandant » dit Moros

La bataille faisait rage et les Wraith commençaient déjà à prendre le dessus.

« Commandant Ergan, l’Adaris ne va pas tenir longtemps ! Nous sommes en train de tomber vers la Cité ! »

« Manœuvre d’évitement ! Stabilisateurs latéraux à activer ! Barre à 30° Ouest ! Sergent Parite, contacter Atlantis et indiquez lui notre position d’amerrissage !! »

« A vos ordre commandant » !!!!

Sur la Cité, tout le monde vit avec horreur l’Adaris tombait et se faire mitrailler par de nombreux dards qui avaient été lâchés pour finir le travail.

« Conseiller Moros, j’ai le message du sergent Parite. Voici les coordonnées de leur position d’amerrissage » dit le sergent chef.

Mais ce qui devait être un amerrissage se transforma en chute libre. L’arrière du vaisseau était en feu, et la coque commençait à partir en milles morceaux.

« Bordel !!! Toute la puissance sur les boucliers avant !!!! » Hurla Ergan

Et tout le monde vit avec horreur l’Adaris tombait dans l’Océan brutalement, créant un raz de marée qui vint percuter avec force le bouclier de protection.

En orbite, l’Orion combattait avec courage. Il protégeait les cinq jumpers qui se replier sur la Cité.

Mais les Wraiths, les ayant détectés, envoyèrent une slave de Dards pour les détruire. Mais les Anciens ne pouvaient se rendre maintenant, pas sans combattre. Ainsi, un petit ballet en plein milieu d’un énorme commença.

Les Anciens savaient très bien maitriser les jumpers, mais face à un nombre important de vaisseaux dards et avec en plus quelques gros vaisseaux qui faisaient une joie de tirer sur eux, cela s’annonçait compliquer.

Ainsi, trois jumpers furent détruits. Le deuxième se prit un rayon énergétique qui le coupa en deux verticalement. Il ne restait plus que le premier, où à son bord les derniers survivants espéraient coute que coute à arriver à temps à la Cité car les Jumpers avaient été conçu pour passer le bouclier de protection.

Mais à quelques mettre seulement de l’orbite de la planète, un vaisseau Wraith leur coupa la voie. Hélia ne pouvait pas y croire. C’était fini, ils allaient se faire tuer.

Alors elle ressentit ce que tous les autres Anciens avaient ressentit avant de partir. Une sorte de lenteur inimaginable, comme si le temps était en train de s’arrêter et avec un calme incroyable, l’envahir, alors que la situation actuelle présentait tout le contraire.

Elle ne su ce qu’elle était en train de faire. Comme ses compatriotes dans le jumpers, elle ferma les yeux. Elle sentit une douce chaleur l’envahir et un sentiment qui la surpris. Un son se fit entendre. Une voix. Elle ne savait pas si c’était son esprit qui lui jouait des tours mais cette voix était douce et apaisante. Elle la mettait en confiance.

‘Tout ira bien Hélia. Ce n’est pas la fin, mais le commencement’

Alors elle se sentit Lumineuse. Radieuse. Bien. Elle sentit qu’elle était en train de partir pour un endroit merveilleux. On aurait dit qu’il n’y avait que ça maintenant qui comptait. Elle se sentit Libre. Véritablement, Réellement Libre.

Elle partit en même temps que ses amis quelques secondes, qui pourtant paraissaient des heures, avant que le rayon à énergie du vaisseau wraith, qui venait d’être lançait, ne détruise le jumpers.

Sur Atlantis comme sur l’Orion, la tragédie était à son comble. Les Anciens venaient de perdre encore une fois beaucoup des leurs.

L’Orion resta concentré sur les vaisseaux wraiths qui commençaient à être nombreux, voir trop nombreux pour lui.

En effet, il ne restait plus qu’une vingtaine de vaisseaux Anciens et plus les Wraiths se rassemblaient, plus les vaisseaux Anciens avaient du mal à trouver une voie pour fuir ou pour se déporter pour avoir plus de chance de revenir en force, même si le rapport était à l’avantage de l’ennemi.

Moros était en train d’analyser à toute vitesse la situation. Il ne restait plus à peu près qu’une vingtaine de vaisseaux Anciens, les vaisseaux wraiths avaient été plus nombreux que prévu, le capitaine Kolar n’était pas rentrez de mission. La bataille était perdue pour eux.

Vu que les wraith ne tarderaient pas à venir à eux, les Anciens sur la Cité devaient réagir. Moros demanda à ce qu’Amélius, le concepteur de la porte des étoiles vienne d’urgence en salle d’embarquement.

Quelques minutes plus tard, celui-ci arriva. Il alla en salle de commande et demanda où cela en était avec la guerre, vu qu’il s’occupait de créer un lien entre le réseau de Pégase et celui des autres galaxies.

« Amélius, la bataille est perdue pour nous. Les Wraiths sont trop nombreux pour nous. Avait vous terminé votre travail ? »

« Non conseiller je suis arrivés avec courage à environ 60 à 70%. Mais il me faut du temps. »

« Justement nous n’en avons plus. Les Wraith vont bientôt arriver. Nous devons trouver une planète ou nous réfugier. »

« Vous envisagez finalement d’évacuer la Cité » ?

« Oui, c’est la seule solution. La Cité n’a pas été conçue pour être une arme. De ce fait, il faut à tout pris qu’on la protège, quitte à la faire exploser s’il le faut »

« Hein !! non mais vous n’êtes pas sérieux Moros » ?

« Vous avez une autre idée » ?

« Oui, pourquoi ne pas l’immerger ? Rien qu’une immersion peut permettre de faire croire à l’ennemi qu’elle a été détruite. »

Janus était en train d’entrer en salle de commandement pour faire son rapport concernant les générateurs EPPZ quand il entendit son ami parler d’immersion.

« Justement conseiller Moros, on peut l’immerger. Les profondeurs permettront à la Cité d’être indétectable. De plus, on peut faire croire à une explosion. Il y a tout un système au sein de la Cité pour faire croire à un canular. J’était justement en train de penser à cela. On peut le faire mais il faut que cela se fasse maintenant, car il faut un peu de temps à la Cité pour enregistrer les donnés et établir ce subterfuge. »

« Alors pour la planète de refuge » ? demanda le conseiller

« Eh bien on peut évacuer sur une planète qui est propice à notre survit. Il s’agit d’une planète recouverte d’océan et de terre. Vu de l’extérieur elle ressemble à une planète bleue car l’eau est plus importante que la terre. La porte des étoiles que j’ai placée se trouve sur le Pôle Sud de la planète. Une installation non loin d’elle y est. C’est un avant-poste. On peut y aller. Les coordonnées sont dans l’ordinateur. La planète se trouve dans la Voie Lactée »

« Alors on y va. » conclut t-il

Les deux amis coururent aux postes concernés pour préparer le plan. Moros demanda un canal d’ouverture général et une affiche de la liste des planètes. Celle décrite par Amélius s’afficha. L’ordinateur avait enregistré le nom de la planète : Terre

« A tous les habitants d’Atlantis. L’ennemi rencontré s’est avéré plus nombreux que prévu et de ce fait sa puissance plus forte. La guerre est perdue. Par conséquent, sachant que les wraiths viendront rapidement, j’ai pris la décision de sauver la Cité par immersion dans l’Océan et de faire une évacuation totale. Celle-ci en direction de la planète Terre commence maintenant. A tous les habitants : vous êtes priés de vous rendre au plus vite en salle d’embarquement. »

Toute la Cité fut en émoi. C’était fini, la guerre était perdue. Il fallait fuir.

Tous les habitants prirent tous ce qu’ils avaient à porter. Ils ne pouvaient déménager donc ils prirent ce qu’ils pouvaient.

En salle de commande, Moros ordonna l’activation de la porte en direction de la Terre.

Pour Alinus cela ne se pouvait. Non, ils étaient les meilleurs. Ils ne pouvaient pas fuir comme ça.

Alors que Moros descendait avec lenteur les escaliers, abattu par la tragédie dont ils étaient les victimes, Alinus se rua vers lui, le prit par le col, et le plaqua contre le mur brutalement.

« Non mais je rêve ! Vous ne pouvez pas faire ça Moros ! Vous êtes les plus puissants et vous décidez de fuir » ? !!!

Le sergent en chef interpella le conseiller.

« Conseiller Moros. Message de l’Orion. Les wraiths bloquent toutes les voies de retraites pour l’hyperespace. Avec lui ils ne sont plus que dix. »

« Cela vous donne t-il la raison suffisante à notre fuite ou il vous en faut plus Alinus » ? Demanda le conseiller avec sarcasme.

Le chef des Oris se résigna. Il se calma puis détourna les talons. La porte était sur le point de s’activer. Une humiliation pareille, c’était hallucinant.

« Porte activée » informa le sergent chef.

Le vortex apparu. La porte était active.

Amélius était prêt. Il ne restait plus qu’avec Janus à synchroniser leur mouvement pour que la Cité crée le subterfuge. Ensemble ils le firent et la Cité commença à s’immerger dans l’Océan.

L’évacuation commença. Amélius était déjà prêt. Il prit ses affaires. Lui et ses compagnons scientifiques traversèrent les premiers la porte.

Par groupe, les habitants vinrent en salle d’embarquement et franchirent la porte, pendant que la Cité était en train d’être immergée.

« Sergent chef jars, Contactez l’Orion et informez le de la situation. »

« Bien conseiller ».

En orbite, les derniers vaisseaux furent détruis. Il ne restait plus que l’Orion, seul vaisseau de la flotte Atlante, entouré par l’armada wraiths.

« Mon commandant, Atlantis a commençait l’évacuation vers la Terre. »

Hypparforalkus savait que lui et son équipage ne pourrait rejoindre à temps la Cité par Jumpers. Ils étaient piégés. Ils ne pouvaient passer en hyperespace, les voies de retraites coupées et l’hyperdrive détruit.

Il n’avait pas l’art du discours mais pour redonner le moral à ses troupes, il se leva de son siège et commença à parler, pour la situation qui se préparait.

L’évacuation continuait et la descende vers les abysses était proche. La pression grandissait au fur et à mesure que la Cité se rapprochait des abysses, mais le bouclier tenait bon.

Les vaisseaux wraiths attaquèrent de concert sur l’Orion et dans une explosion gigantesque, le dernier rempart à la victoire wraith parti en fumé.

Moros vit la destruction de l’Orion. C’était fini.

« Conseiller, nous touchons le fond maintenant »

Dans un bruit sourd et dans une secousse un peu brutale, la Cité toucha le fond des abysses. La phase deux fut lancée par la Cité. Une onde énergétique traversa toute la Cité depuis le centre et un flash de lumière l’entoura pendant quelques secondes. Tous les instruments électroniques et techniques furent désactivés, excepté le tableau de commande et les générateurs EPPZ.

Les derniers habitants arrivèrent et franchirent la porte. Les techniciens en firent de même. En salle d’embarquement, il ne restait plus que Moros et les autres membres du Conseil, Janus, Alinus, Orlin, Chaya Sar, Ganos Lar et Oma Dessala.

« Bon, eh bien je pense qu’il est temps messieurs. »

Ils regardèrent à nouveau la Cité. Un silence se fit entendre. Il ne restait plus que la lumière du vortex et ceux du tableau de commande.

Avec un pincement au cœur, ils franchirent la porte sans regarder en arrière pour la Planète Terre.

La porte se désactiva. Le tableau de commande s’éteignit. La Cité d’Atlantis plongea dans un silence. Seul les trois générateurs EPPZ ainsi que le boucliers de protection étaient actifs.

Les Wraiths avaient gagnés la guerre. Les senseurs avaient détectés l’autodestruction de la Cité. Trop content, ils ne décidèrent pas de vérifier cette information. Ils étaient les maitres de Pégase.

La Cité d’Atlantis resta sous l’Océan, dans les abysses, pour des millénaires.

A Suivre.....
Dernière modification par Ananta le 07 janv. 2010, 12:22, modifié 1 fois.
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Salut à tous. Voici la suite de la fan fiction même si des mois sont passés depuis. Pour ne pas vous perdre, voici un petit résumé des deux derniers épisodes de la saison 3:

Les Anciens, installés dans la galaxie de Pégase, ont été attaquées par une race inconnue et dont les membres étaient en supériorité numérique. Cette attaque a déclenché une guerre sans précédent dans toute la galaxie et dont le point d'orgue a été le siège d'Atlantis, la Cité des Anciens. Non préparée à la guerre, ceux-ci ont du fuire, laissant la Cité engloutie dans les abbysses, et protégée grâce à un subterfuge à la vue de l'ennemi.
Voici la suite.

4*1 : Nouvelle Implantation

La porte se désactiva. Les derniers voyageurs prirent un des nombreux couloirs construits à même la glace pour se diriger vers l’avant-poste assez imposant.

La défaite face aux Wraith venait d’être écrasante, et le moral était au plus bas. Les Anciens essayaient de prendre conscience de la réalité. Pour la première fois, ils venaient de perdre une guerre. Certes elle été survenue un peu trop rapidement et ils n’avaient pas eu le temps de se préparer, mais leur technologie aurait dû leur permettre de la gagner, même avec une préparation faite à la va-vite. Pourtant, cela n’avait pas été le cas. A présent, il fallait faire le deuil des trop nombreuses personnes disparues dont une bonne majorité avait été des proches, des membres de famille.

Les membres du Conseil devaient établir rapidement une prochaine réunion, dont le sujet était l’avenir du peuple Atlante. Ils se devaient de trouver un lieu propice où ils pourraient retrouver, douce utopie, leur gloire perdue. La nouvelle comme quoi la race la plus puissante de l’Univers venant d’être vaincue par un ennemi moins évolué qu’elle mais supérieur en nombre ne tarderait pas à faire le tour de toutes les galaxies, connues et inconnues. Pour l’instant, l’heure était surtout à faire le deuil des disparus. Après, bien après, le moment pour eux de passer à autre chose viendrait.

C’est ainsi que durant les mois qui suivirent leur arrivée, les Anciens reprirent petit à petit leur mode de vie, qui avait largement été influencé par la guerre qu’ils avaient menée contre les Wraiths. Certains espéraient qu’un jour le retour à la Cité serait à nouveau possible. D’autres avaient penché pour un exode, trop déprimé par ce qui c’était passé sur Atlantis, et n’arrivant pas encore à faire le deuil. Mais tous étaient aux aguets, maintenant, car même s’ils avaient changé de galaxie, on ne pouvait pas savoir s’il existerait une race encore plus puissante. La défaite ayant été sévère, les Anciens se devaient de rester prudent et de se préparer à toute attaque, car leur situation n’était pas au beau fixe et leur avant-poste ne permettait pas de tenir un siège un peu trop complexe. Même si les sous-sols regorgeaient de drônes, ils ne devaient servir qu’en derniers recours, la porte des étoiles pouvant être utilisée en cas de fuite. Pour l’instant, il n’y avait pas d’ennemi en vu, mais la prudence était de mise.

La réunion du Conseil eu lieu bien après les mois nécessaire aux deuils envers les disparus, et le sujet du jour était bien entendu l’avenir des Anciens. En plus des conseillers présents il y avait aussi les scientifiques importants. Moros prit la parole :

« Bon, étant donné la défaite que nous avons subie il y a de cela plusieurs mois, je propose que nous puissions s’installer ailleurs, sur une autre planète. Bien que nous n’ayons plus de vaisseaux, le matériel que nous avons pu récupérer nous permettra au moins de construire des jumpers. C’est tout ce que nous pouvons faire. En ce qui concerne les planètes de cette galaxie, nous devons savoir si des portes des étoiles ont été placées. »

Le créateur de la Porte pris la parole :

« Toutes les planètes ne possèdent pas de portes, cependant le réseau est suffisamment « grand » si je puis dire pour voyager. Une majorité ne contienne pas les éléments nécessaires à la création de la Vie. Je propose que nous construisions un appareil semblable à celui utilisé dans Pégase. Cependant, vu que nous manquions de matériau, il faudra en récupérer sur les planètes où une porte est installée à leur état brut afin de créer les pièces constitutives à sa création. Il faudra faire ça à l’ancienne conseiller Moros. » Termina d’expliquer Amélius.

« Je pense que je pourrais aider. Amélius quand dites-vous ? »

« D’accord, j’accepte votre aide Janus. Je propose de partir le plus vite possible vers les planètes afin de construire l’appareil. »

« Alors allez-y. Conseiller Tritas, nous devons discuter avec Alinus. Il nous doit quelques explications vous ne pensez pas ? »

« Si, son attitude lors de la fuite a été inacceptable » dit-il

« Bien, alors la réunion prend fin. Messieurs, à votre projet » s’adressa t-il aux deux scientifiques.

Les deux hommes en questions se dirigèrent vers les nombreuses salles pour informer les équipes scientifiques de la marche à suivre et en même temps préparer les matériaux électroniques et électriques ainsi que certains composants. Le projet devrait être commencé le plus rapidement possible.

Pendant ce temps, Alinus, le responsable de la religion Oris, dû se rendre en salle du Conseil sur ordre des gardes qui maintenaient la sécurité au sein de l’avant-poste. Quand il fut arrivé dans la salle, les conseillers lui demandèrent de prendre place et de s’expliquer sur son attitude envers le conseiller Moros lors de la fuite.

Au sein de la population Atlante, les habitants, toujours marqués par cet événement si terrible pour eux, essayaient tant bien que mal de reprendre une vie normale. Mais on pouvait voir que malgré la fausse apparence des comportements, tous avaient été marqués par cette guerre, et cela s’en ressentait beaucoup.

Orlin et Chaya étaient eux aussi traumatisés et même s’ils avaient pu faire leurs deuils, cet événement les avait profondément marqués. Pour Orlin, il était plus question de continuer à méditer, il se devait d’aider ceux qui avaient besoin de réconfort mais également se porter volontaire pour certaines missions qui auraient bientôt lieu. Il apprit rapidement qu’Amélius et Janus partiraient pour une planète, celle-ci disposant du matériau constituant la porte des étoiles. Il alla directement en salle du Conseil sans demander la permission mais il fut refusé, le responsable de la religion Oris étant en train d’expliquer sa conduite irréprochable au conseiller Moros.

Ne voulant pas attendre, il rebroussa chemin et pris le couloir menant à la porte des étoiles. Quand il arriva, il vit que tout était prêt et qu’Amélius s’apprêtait à entrer les coordonnées de la planète sur le dhd. Quand la porte fut activée, Orlin s’avança vers Amélius et s’adressa à lui :

« Amélius, j’aimerai vous accompagnez. Je sais que normalement il faut demander la permission aux membres du Conseil mais vu qu’ils sont occupés, je n’ai pas voulu attendre alors je vous le demande directement. Je sais que vous n’avez pas besoin de moi mais j’aimerais faire quelque chose. »

Il avait dit ça très rapidement. Amélius l’avait écouté sans lui couper la parole. Il voyait lui aussi les ravages de cet événement monstrueux et il comprenait le désarroi et la tentative de la part d’Orlin. Ils étaient tous affectés par cette guerre, et ils ne pouvaient se refuser quoi que soit, même si la requête devait d’abord passer devant les conseillers.

Amélius soupira, sachant très bien ce qu’il était sur le point de faire.

« D’accord, tu pourras nous aider à récolter le minerai dans lequel la porte des étoiles est constituée.» Répondit-il.

Orlin le remercia et ensemble, ils traversèrent la porte des étoiles les derniers vers la planète de destination.

Ces voyages au travers de la Voie Lactée fut sans encombre pour cette fois, et ils purent prendre les différents matériaux nécessaire à la construction de l’appareil, assez gigantesque, qui aurait pour site de construction une planète désertique sertie de rochers et de falaise. Cette planète avait été choisie car elle était propice à cacher l’appareil. De plus, ils étudièrent la question sur une possible construction d’un Temple autour de l’engin, afin de le protéger encore plus mais également, au cas où d’autres races, crée par la machine, viendraient ici, quelques énigmes bien ardues pour accéder à l’engin seraient la bienvenue. Avec la défaite d’Atlantis, ils ne pouvaient pas se permettre de recommencer la même erreur. Les protections seraient importantes. La technologie Ancienne se devait d’être protéger au maximum.

Ils leurs aura fallu de nombreux mois pour construire l’appareil et le Temple autour pour le protéger. La plus grande partie de la technologie ancienne était restée sur la Cité, et dans la panique et la fuite, ils n’avaient pas pu y accéder rapidement. La Cité étant dans les abysses, bien protégée, ils savaient qu’elle était à l’abri. De plus, les coordonnées de la Cité avaient été cryptés et codés pour éviter que tout personne, qu’elle ait des intentions nobles ou pas, puisse y accéder. De ce fait, il fallait construire l’appareil à l’ancienne, avec le matériel et la technologie disponible. Ce qui ne fut pas une mince affaire.

Quand les mois nécessaire à la construction de l’appareil prirent fin, celui-ci, gigantesque, était construit sous la montagne. Amélius et Janus, les deux amis et responsable du projet, décidèrent qu’il était temps de l’activer. Cependant, ils se devaient de prévenir l’avant-poste.

« Ici Amélius, l’un des responsable du projet. Demande contact avec le conseiller Moros »

La réponse intervint rapidement.

« Ici le conseiller Moros, Amélius, cela fait trop longtemps que nous n’avons plus eu de vos nouvelles. Nous étions sur le point d’envoyer des équipes de secours. Est-ce que tout va bien ? »

« Oui conseiller, tout va bien. Nous vous appelons car l’appareil est prêt à être lancé. Cependant, l’engin va libérer une onde énergétique qui amènera les éléments nécessaire à l’apparition de la Vie. Vous connaissez le principe et nous avons un peu évolué le concept. Cette-fois ci, l’appareil, quelques secondes avant d’envoyer l’onde, activera toutes les portes des étoiles simultanément afin que l’onde les traverse toute à partir de cette porte. C’est un moyen rapide et efficace, et cela compense au fait que nous n’ayons plus de vaisseau. Par conséquent, je vous demande de faire évacuer les lieux. Personne ne devra être dans le couloir abritant la porte. Concentrez la population bien au fond de l’avant-poste. Et aussi, éteignez les instruments. La surchauffe peut arriver. C’était tout. » Termina d’expliquer le scientifique

« D’accord, nous ferons comme vous le dites. Juste une question. Est-ce qu’Orlin est avec vous » ?

Le responsable se retourna. Orlin était là, en train de le regarder. Ils savaient tous les deux ce qu’ils encouraient.

« Oui conseiller, il est bien avec moi. »

« D’accord, c’était tout. Quand vous aurez terminé, rentrez tous à l’avant-poste. »

« Très bien conseiller. Terminé »

Et la porte se referma. Il y eut un silence. Amélius n’avait fait que confirmer ce que Moros redoutez, rien de plus.

Sans un mot, il rejoignit le Temple en compagnie de son ami. Quand il arriva, il ordonna l’activation de l’appareil.

C’est alors qu’un grondement assourdissant se fit entendre. Le sol trembla et le sommet de la montagne qui abritait le Temple fut percuté de l’intérieur. Une immense demi-sphère s’éleva dans les airs et se positionna à une certaine hauteur. La demi-sphère s’ouvrit en plusieurs parties, chacune représentant une forme concave. Dans le même temps, la structure interne commença à s’élever. Durant cette courte ascension, la porte des étoiles commença à s’activer toute seule. Quand elle s’ouvrit, toutes celles du réseau s’ouvrirent également en même temps et la structure interne arrêta sa monté. Une lumière scintillante commença à sortir de la structure et à grossir de plus en plus jusqu’à être éjectée de l’appareil bien haut dans les airs. Quand celle-ci termina sa course, elle disparue. Une seconde plus tard, une énorme explosion survint. Elle prit la forme d’une gigantesque boule d’énergie semi-transparente qui se répandit partout alentours. Elle absorba toute la zone environnante, et la porte des étoiles fut elle aussi absorbée mais une grande partie de la boule traversa la porte.

Cette partie surgit simultanément de toutes les portes de l’ensemble du réseau présent dans la Voie Lactée. Sur Terre, l’onde énergétique traversa l’avant-poste et se répandit sur toute la planète.

La Vie pouvait maintenant apparaître en toute tranquillité dans la Voie Lactée.

A suivre….
Ananta
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Bonjour à tous, voici la suite. Bonne lecture.

4*2 : Une nouvelle ère

Sur Terre, dans l’avant-poste ancien, la porte des étoiles laissa passée les deux amis et se referma. Orlin, Janus et Amélius, furent convoqués en salle du Conseil pour des rapports de projets mais également pour discuter du cas d’Orlin. Chaya s’était rendu compte qu’il avait disparu et en avait prévenu le conseil. Sachant très bien que les voyages sur les planètes étaient pour l’instant interdits, ainsi que l’interdiction formelle de sortir de l’avant-poste, une seule explication plausible était envisageable : le jeune homme ne pouvait qu’avoir rejoint l’équipe d’Amélius en charge du projet. Ce qui avait été confirmé il y avait de cela quelques heures par le scientifique. Maintenant, le moment était venu de s’expliquer.

Les semaines passèrent sans anicroche, et petit à petit, une évolution du comportement des gens se faisaient sentir. De plus, la reprise des constructions de technologies et de vaisseaux avaient également repris, bien qu’ils ne puissent pas construire beaucoup de chose, le manque de matériel étant grand. Mais avec ce qu’ils pouvaient faire, c’était déjà conséquent, surtout avec les moyens qu’ils avaient à leur disposition. Au fur et à mesure, la confiance et la joie regagnait le cœur des gens, et le peuple Ancien pouvait de nouveau explorer la galaxie.

Cette exploration, ce fut sous la forme d’un grand projet qui avait pour but certes de découvrir d’autres races qui existaient déjà avant leur arrivé, bien avant la mise en place du réseau, mais également d’étudier, d’effectuer des expériences, etc.… sur les différentes planètes dotées d’une porte.

Le Conseil approuva ce grand projet, qui avait comme unique but en réalité de retrouver leur ancienne gloire, bien que la réalité en fût tout autre. Mais cela leur redonnait de l’espoir. Ce que les membres de s’avaient pas, c’était qu’il y avait autre chose qui pourrait saper leur confiance. Mais pour l’instant, le positivisme était à l’honneur, et il fallait en profiter.

Ainsi, plusieurs équipes d’explorateurs utilisèrent, durant les nombreux mois après la construction de l’appareil sur la planète rocheuse qu’ils nommèrent Dakara, la porte des étoiles. Beaucoup de scientifiques utilisèrent également des Jumpers, pour apporter le matériel plus rapidement, mais également pour détourner certains objectifs.

En effet, parmi les jumpers restant et ceux qui avaient été construits, il y en avait un qui renfermait une technologie interdite : la machine temporelle de Janus. Le conseil ne l’avait pas découvert, car le jumper appartenait spécialement à Janus. Personne d’autre que lui ne pouvait utiliser le vaisseau. Et pour éviter les soupçons sur l’appareil et sur ce qu’il pourrait y cacher, Janus envoya le Jumpers sur une planète qui n’était pas dans la base de données. Il ne voulait pas que sa machine ne soit découverte par les membres du Conseil, au risque de devoir répondre à des questions gênantes et surtout, à devoir s’expliquer sur l’utilisation de cette technologie.

Ainsi, personne ne put retrouver la navette contenant la machine à voyager dans le temps.

Durant les explorations, les Anciens découvrirent des planètes exotiques tout comme totalement hostiles. Il y en eu même une qui fut complètement inexpliquée par les scientifiques. Sur la planète en question, tous les instruments échappaient au contrôle de leurs propriétaires. Les machines se retournaient contre leurs maitres et de ce fait, au vu de l’ampleur du désastre, les Anciens abandonnèrent cette planète, devenue trop dangereuse.
Une autre fut choisi pour créer une machine contenant tous leurs savoirs. Bien évidemment, seul un individu ayant le gêne pourrait l’utiliser. Cela leur permettrait de créer un héritage pour les futures races.

Pourtant, parmi le peuple Atlante, les personnes qui faisaient parti du groupe des Oris commençaient à voir d’un mauvais œil ce soi-disant retour à la « vie normale ». Même si Alinus avait été relâché, il n’en restait pas moins que le prêtre ressentait une rage profonde envers les Anciens. La défaite avait été sévère, mais pour lui et ses compatriotes, ce fut la fuite qui fut la goutte de trop. Alors que leurs confrères représentaient la race la plus puissante qui soit, celle-ci du fuir face à un ennemi moins avancé qu’eux technologiquement. Cette fuite symbolisait pour eux la lâcheté. Ils ne pouvaient plus se permettre de rester avec les Anciens, d’autant que la méditation venait d’être arrêtée pour une cause encore indéterminée. Ils espéraient la reprendre bientôt. D’ici là, même si certains flirtaient avec eux, pour une grande majorité, ce fut un début de séparation qui s’amenait. Les Anciens ne voyaient pas ce changement de comportement, qui était subtil en faite. Mais quelque chose ne tournait pas rond chez les Oris. Or les sentiments positifs que ressentaient les Anciens ne leur permettaient pas de voir la menace qui se profilait à l’horizon.

A chaque fois qu’une planète était visitée par les Anciens, le Conseil recevait un rapport détaillé des actions effectuées. Cela leur permettait de suivre le déroulement du projet, afin de retrouver cette sensation de puissance qui leur manquait depuis la défaite. Pourtant, ce projet ne cachait en faite qu’une souffrance difficile à apaiser et à guérir. L’illusion qu’ils étaient en train de se créer leur permettait de ne pas faire face à la réalité et la souffrance. La gloire était bel et bien perdue, mais leur obstination à ne pas accepter cela les pousser dans une bulle protectrice, mais très fragile. Pour les Oris, ce fut un échec total et cuisant que les Anciens avaient subi, mais si on analysait le contexte, il n’y avait pas eu d’échec à proprement parlé. La guerre était venue à leur rencontre, comme un cavalier de l’apocalypse, sans qu’ils y soient préparés. D’ailleurs, ils ne voulaient pas de cette guerre. Ils avaient connu la paix durant des milliers d’années. C’était peut-être ça qui les avait empêchés de toujours se tenir prêt pour une quelconque bataille, même minime. Du point de vue Oris, le fait était là. C’était un échec bel et bien et il n’y avait rien d’autres. De plus, la réputation des Anciens avait été en jeu. Cette race était connue dans les nombreuses galaxies. Faire face à la défaite, qu’elle soit physique ou psychologique était dur à accepter, même pour une si grande race. Peut-être que le caractère égocentrique, égoïste leur empêchait cela.

Quoi qu’il en fût, les Oris ne pouvaient tolérer cela. Alors que les Anciens, trop content de leur avancé au sein de la Voie Lactée, les Oris allaient bientôt se préparer. Les conditions dans lesquels ils vivaient actuellement, à savoir un avant-poste se trouvant sur le Pôle Sud de la planète Terre, où il n’y avait que le froid qui régnait, renforça leur conviction de prendre une décision qui aurait de grandes répercussions à la fois pour eux mais également pour les Anciens.

A suivre
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Bonjour à tous , voilà la suite.

4*3 : Une amitié brisée

Les Oris, conscients que les Anciens étaient dans l’illusion que leur procuraient les différents voyages dans la Voie Lactée, ne pouvaient tolérés un tel comportement. Contrairement à eux, ils n’avaient toujours pas digérés la défaite écrasante qu’ils avaient subit. De plus, les tensions commençaient à pointer le bout de leur nez, avec la récence arrestation d’Alinus, le responsable de leur religion. L’interrogatoire pour son comportement inadmissible pour les conseillers mais justifié pour les Oris, confortait le point de vue que ceux-ci avaient sur leurs amis. De plus, la prière et la méditation semblaient ne plus avoir eu d’intérêt pour les habitants. Le groupe d’Orlin avait temporairement arrêté car effectivement, les récents événements étaient toujours dans leur esprit.

Alors qu’Alinus sortait enfin de la salle du Conseil, il ne pu dire quoi que ce soit à ses disciples. En faite, il ne voulait pas leur dire. La raison était un mystère mais quoi qu’il en fût, il savait que les limites venaient d’être dépassées. Ils ne pouvaient plus rester ici. La réalité échappait aux Anciens. Leur rêve de perdurer à nouveau en maitre de la galaxie n’était qu’illusoire, une fumée. D’ailleurs, pour le représentant des Oris, la situation commençait à correspondre à celles qu’il avait vues dans ses rêves.

En effet, sur Atlantis Alinus avait rêvé de la chute des Anciens dans un endroit semblable à celui-ci. Mais cette soi-disant chute ne prenait pas en compte leur présence. Les Oris n’étaient pas là lors de la chute des habitants dans l’avant-poste. Bien au contraire, ils étaient dans un autre plan d’existence. Et c’est à partir de ce plan là que la fin des Anciens prenait forme. Cependant, le lieu où les Oris avaient effectué leur Ascension était encore inconnu. Peut-être qu’un des rêves d’Alinus pourrait leur montrer le lieu de leur départ. Pour l’instant, ils se devaient de cohabiter avec la bonne humeur à la clé, avec leurs homologues.

En salle du Conseil, Orlin expliquait toujours aux Conseillers sa décision personnelle de faire partir de l’équipe d’Amélius, sans avoir informé au préalable le Conseil. Ceux-ci n’étaient pas contre, d’autant plus que l’acte du jeune homme était justifié par les récents événements qu’ils avaient eu à rencontrer. Après l’explication d’Orlin, les membres discutèrent rapidement de la décision à prendre et au grand soulagement de l’interrogé, il n’y eu pas de sanction. Par contre, le jeune homme se devait de ne plus recommencer cela. Il était prévenu.

Orlin quitta la salle du Conseil et alla rejoindre Chaya qui s’était faite du souci pour lui. Après l’avoir rassurée, ils passèrent le restant de la journée ensemble pour se terminer dans leur chambre.

Dans le secret, les Oris commençaient déjà à fomenter un plan pour quitter l’avant-poste définitivement et pourquoi pas la galaxie tout entière. Ils ne pouvaient plus vivre en harmonie avec les Anciens, la trop grande différence de comportement, basé en particulier sur le deuil fait envers les victimes de la guerre sur Pégase, en était grandement ressentie. De plus, concernant la méditation et le processus d’Ascension, le groupe mené par Orlin ne leur avait rien dit. Un parce que les membres ne le savaient pas, deux parce qu’ils ne leur diraient pas même s’ils savaient de la part de l’un d’entre eux qui avait réussi, et de trois parce que la rivalité entre eux était très forte et que le comportement des Anciens envers les Oris commençait à changer. Les Anciens voyaient de plus en plus d’un mauvais œil les Oris. L’injure, les chuchotements, les moqueries, l’indifférence même se ressentaient de plus en plus pour les Oris. Cette situation était de trop. Ils ne pouvaient plus les supporter.

D’ailleurs, l’oubli aussi avait rapidement pointé le bout de son nez. En effet, avec l’euphorie que les Anciens ressentaient, conséquence de leur grand désir d’explorer la Voie Lactée et inconsciemment, par la technologie, retrouver leur gloire, les Atlantes avaient délaissés leur relation avec les Oris. D’ailleurs, la gêne aussi avait rapidement fait son apparition. Les Oris commençaient à être gênant. Mais ils n’allaient pas se rendre aussi facilement.

Oui, quelques Oris espéraient bien que ces médisances puissent s’arrêter et que les relations puissent reprendre. Alinus était certain que la situation ne se rétablirait pas. Le comportement trop évident des Anciens envers eux n’accentuaient que gravement une situation qui commençait à devenir désagréable.

Alors que les jours au sein de la Cité passaient de plus en plus, les relations entre les deux peuples continuaient sans cesse de s’effondrer. Les Anciens ne cessaient de penser du mal de leurs compatriotes, et ceux-ci ressentaient tout ce poids, difficile à porter sur leur épaule. Des disputes au sein même de la communauté Oris avaient commencé concernant ce sujet devenu trop sensible. La situation ne s’arrangeait pas.

Une nouvelle équipe d’exploration s’apprêtait à partir en direction d’une nouvelle planète. Cette fois-ci, le plan devait fonctionner. Alinus demanda au Conseil que quelques membres se joignent à eux car depuis leur arrivé, ils n’avaient exploré aucune planète. Le Conseil accepta et quelques membres Oris dont Alinus se joignirent à l’équipe. Celle-ci finissait de se préparer. Le chef entra les coordonnées dans le dhd.

La porte fut branchée à un edpz car la planète de destination se trouver dans une autre galaxie, pas très loin de Pégase mais très éloignée de la Voie Lactée. Alinus prit bien soin de mémoriser l’adresse voir même de l’inscrire dans son journal qu’il ne quittait jamais. Les membres de l’expédition traversèrent la porte pour se trouver dans cette galaxie qu’ils leurs étaient totalement inconnue, non répertoriée par l’Idra, le vaisseau utilisé pour la création du réseau de Porte des Etoiles.

Quand ils arrivèrent, ils virent que comme beaucoup de planètes, celle-ci était vierge de toute civilisation. Il n’y avait que la forêt. Le groupe se sépara bien évidemment en deux, les Anciens d’un côté et les Oris de l’autre. Ils prirent des chemins différents pour explorer la planète.

L’objectif de l’expédition était de trouver une zone viable ou une colonie pourrait s’installer. Les heures passèrent et bien que chaque groupe aurait pu trouver l’endroit adéquat, cela n’en manquait pas, en vérité chaque groupe pensait à l’autre et pour des raisons qu’ils connaissaient que trop bien.

Alors que les deux groupes commençaient à prendre le chemin du retour, Alinus s’arrêta soudain, chancelant. Il ne comprit pas ce qui lui arrivait. Il eu du mal à respirer.

« Alinus, qu’est-ce qui vous arrive ? » demanda un de ses amis.

« Je, je … » mais le jeune Oris ne termina pas sa phrase. Il tomba dans les pommes et s’affala lourdement par terre.

Les autres furent paniqués et demandèrent l’aide de leurs compatriotes via les appareils de communications qu’ils avaient.
Les Anciens reçurent le signal de détresse et bien qu’au fond d’eux ils auraient voulu partir plutôt que de les aider, à regret, ils allèrent secourir Alinus qui en fait n’était pas en si grand danger.

En fait, et bien que les conditions climatiques ne puissent pas donner une telle migraine, le jeune Alinus était en pleine vision : très forte, il pouvait voir à travers elle une grande citée, dans un endroit baigné de lumière et de nuage. Il voyait aussi des hommes, portant des tenus étranges, et les louant. Autre image, celui d’un couple, dont le mari connaissait l’Ascension et les principes qui permettaient de l’atteindre. Autre vision, celle d’une magnifique jeune femme commandant une armée, de quoi, il ne le sut.

La vision prit fin par une voix sortit de nulle part. Alinus ouvrit les yeux et c’est pour être aveuglé par le projecteur qui était braqué sur lui. Au vu de l’endroit, il en conclu qu’ils étaient retourné à l’avant-poste. Le médecin lui posait tout un tas de question. Mais il ne voulait pas répondre et ne surtout pas aller en salle du Conseil pour s’expliquer.

Après une journée de repos bien mérité selon les médecins, Alinus prit congé de ses médecins et alla rejoindre rapidement son groupe. Enfin il tenait la solution à leur problème. Sa vision lui avait révélé l’endroit de leur exil mais également le lieu où ils effectueraient l’Ascension.

Ce lieu ne lui était pas inconnu. Non, car il l’avait quitté il y a quelques heures et que ses coordonnées se trouvaient dans son carnet. Le jour du départ tant attendu était enfin arrivé. Les Anciens et les Oris allaient se quitter dans très peu de temps et après cela viendrait autre chose…….

A suivre…..
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par mmreaa »

et bien, on a de quoi lire !
je m'y met tout de suite
Amélius
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Amélius »

WOAHW :blink: !

Je m'étais arrêté au milieu de la page 3, et là... WOAHW, tous ce travail, chapeau !

:clap: :up:
John.Shep
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par John.Shep »

CITATION Je ne peut pas vous dire quand je posterai la suite, il faut que je fasse des recherches sur les races qui seront présentes pour les trois premiers épisodes de la saison 2, afin d'être proche de la série et ne pas me faire démonter par les puristes.
Je me baladais par hasard sur ce topic et j'ai surpris cette phrase. Sincèrement, je ne vois même pas l'intérêt de sortir une bêtise pareille. Tu massacres allègrement et sans vergogne la chronologie Ancienne depuis le tout premier chapitre donc une incohérence de plus ou de moins...
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Bonjour, voici le quatrième épisode de cette saison. Bonne lecture, et merci pour vos encouragements.


4*4 Séparation partie 1

Enfin l’heure du départ était proche. Depuis qu’Alinus avait eu sa vision, les Oris avaient hâte de partir. Les relations étaient trop tendues entre eux et les Anciens.

Alinus savait quelle était leur planète d’Exil, mais pour cela il fallait à tout pris que les membres du Conseil ne voient pas leur plans. Les Oris se devaient de cacher leur joie à l’idée de quitter la galaxie et que leur revanche puisse prendre forme, dans le but de ne pas attirer les soupçons de leur homologue. Le rapatriement de tous les Oris sur cette planète allait être assez difficile.

Bien que la Porte des Etoiles leur fût accessible, l’edpz construit avec les moyens du bord ne permettait qu’un seul voyage toutes les deux semaines. En effet, l’edpz construit par les Anciens était moins puissant que ceux alimentant la Citée. Dans leur fuite, ils n’avaient pu prendre toutes les technologies et composants disponibles et de ce fait, la construction de technologies équivalentes avait pris beaucoup de temps. Parmi les technologies crées avec les moyens disponibles, il y avait un siège de contrôle dans le but de protéger l’avant-poste ainsi qu’un gros stock de drônes. Mais le siège ne pouvait être alimenté que par l’edpz et celui-ci servait également de source d’énergie à la Porte. D’ailleurs, les Anciens allaient bientôt le remettre au siège. Une attaque extérieure était toujours à prendre en compte, depuis la bataille de Pégase, le doute d’une attaque surprise était présent dans tous les esprits.

Les explorations de planètes continuaient de plus en plus. Les membres du Conseil se demandaient même s’ils ne devraient pas faire appel aux autres peuples de l’Alliance. L’edpz leur permettrait de contacter les Asgards, toujours présent dans leur galaxie d’origine. C’était pareil pour les Nox et les Furlings. L’idée de les contacter leur trottait la tête mais pour l’instant, la recherche de planète viable pour la colonisation était une priorité absolue.

Grâce à la joie que les Anciens ressentaient actuellement dû au renouvellement des voyages d’exploration, la méditation et la prière reprirent. Bien entendu, leurs impacts étaient moins puissants dû à la guerre de Pégase et au deuil des victimes. Le groupe d’Orlin commençaient petit à petit à reprendre l’entrainement sur le processus d’Ascension. Les Oris furent également influencés en partie par ce sentiment, mais était-ce vraiment le cas, ou cela faisait-il partit d’une stratégie ? Quoi qu’il en soit, eux aussi reprirent la méditation et la prière, mais ils se firent plus discrets, toujours pour ne pas attirer les soupçons sur eux.

Au fur et à mesure que les semaines passaient, le nombre de planète augmentait de plus en plus. La forte intention d’établir plusieurs colonies sur ces planètes était présente dans tous les esprits Atlantes. Ils voulaient échapper à l’horreur de la guerre et de la perte. Un comportement qui masquait une profonde souffrance, difficile à enlever. Mais pour l’instant, la joie était présente, et il fallait en profiter.

Pourtant, quelques Anciens commençaient à être suspicieux. Le comportement des Oris était pour le moins suspect, car ils se manifestaient de moins en moins, comme s’ils voulaient se faire oublier. Janus en particulier était inquiet.

En effet, le scientifique était la seule personne qui avait vu ce qui s’était passé dans le futur des Anciens. Tous les événements qui se sont produits jusqu’à aujourd’hui, il les avait vu se manifester, via son voyage temporel. Mais pour éviter une expulsion et une humiliation qu’il paierait cher, il avait gardé le silence. Cet acte aurait pu être changé et le futur modifié. Des fois, il se demandait même pourquoi il avait agi comme cela. Il doutait de la réelle intention des Oris à vouloir se faire oublier. Il se demandait même s’il n’y avait pas quelque chose là-dessous.

Il ne pouvait le savoir, son voyage temporel ne lui ayant pas permis de voir cette partie du futur crée par la fuite de la Cité. Il espérait quand même qu’il n’y aurait pas de nouvelles horreurs à vivre.

Les membres du conseil décidèrent d’un commun accord de contacter les autres membres de l’Alliance. Eux-seul devaient connaître leur situation. Ce fut la semaine d’après la décision que l’Edpz, source d’énergie qui alimentait le siège, fut de nouveau reconnecté à la porte.

Alinus voyait là l’occasion unique de faire partir son peuple de cet endroit pourri. Sachant que l’Edpz serait reconnecté au siège après le contact, il se devait de trouver un moyen pour qu’une grande partie de la population Oris soit rapatriée sur la planète. Pour cela, il demanda une audience avec les conseillers.

Moros se demandait qu’elle mouche venait de piquer Alinus pour que celui-ci demande une audience. Avec le temps, les membres du conseil avaient eu des doutes à son sujet. Avec sa nouvelle religion et ses principes, il avait mis à bas beaucoup de choses. De plus, la confiance en lui avait beaucoup diminué. Les Anciens ressentaient le besoin d’être à nouveau comme avant. D’ailleurs, de nombreux rapports de plainte mentionnés une séparation avec les Oris. De plus l’avant-poste Ancien était assez exigu, de ce fait tout le monde était asses serré là-dedans.

Moros ne voulait plus entendre parler des Oris. Ils n’avaient fait que semer le trouble chez eux, de plus ils les rendaient responsable de leur défaite et de leur fuite. Avec une joie non dissimulée, il accepta la requête d’Alinus.

Celui-ci n’en cru pas ses oreilles. Une requête si facilement acceptée. Il était heureux, son plan allait pouvoir marcher. Il remercie comme il se devait le conseiller et alla vite en parler à ses frères. Tous les Oris furent ravis de la réponse et un peu étonnés car ils s’étaient attendus à un refus ou à une résistance.

Le poids, la tension palpable qui s’étaient propagés entre les deux peuples commençaient à se dissoudre à grande vitesse. Dans les deux camps, la joie et le bonheur étaient au rendez-vous, mais pour des raisons bien différentes.

Le contact avec les membres de l’Alliance eu lieu et c’est sur une nouvelle planète que les quatre races se rencontrèrent. Chacune était ravie de se revoir, mais à l’unanimité, les trois autres races étaient très heureuses de retrouver les Anciens. En effet, la connexion entre les deux réseaux était impossible, donc les nouvelles de leurs compatriotes étaient très attendues.

Quelles ne furent pas leurs surprises d’apprendre leur défaite, alors qu’ils avaient la technologie pour éviter ce genre de désastre. Les Anciens expliquèrent longuement tout ce qui s’était passé depuis leur arrivé dans la galaxie de Pégase jusqu’à leur fuite sur Terre. Les nouvelles n’étaient pas bonnes. En plus du schisme qui s’était crée entre eux et les Oris, une séparation était inévitable. Quand à leur souhait de retourner sur Atlantis, les Anciens répondirent qu’ils ne pourraient pas y retourner, dans le but de protéger cette galaxie de leur ennemi. Les Wraiths ne devaient en aucun cas arriver dans la Voie Lactée et Andromède voir dans les autres galaxies pour se nourrir et dévaster les mondes. Voilà pourquoi le réseau de Pégase était un réseau fermé et que seule la porte d’Atlantis était la seule à pouvoir établir une connexion.

Quand aux nouvelles concernant cette galaxie, les Anciens en eurent beaucoup. Il n’y avait cependant rien de bien méchant, hormis peut-être la présence d’une race assez particulière, mais dont son origine reste mystérieuse.

« Oui en effet, il s’agit d’une race se trouvant sur une planète assez éloignée du réseau, cependant nous ne pouvons vous dire de quoi il en ait. Il semblerait qu’en faite cette race ne soit pas humanoïde. » Répondit le représentant des Furling.

« Ah, et qu’est-ce donc » ? demanda Moros, qui était venu spécialement pour l’occasion.

« Eh bien, nous avons fait un scannage complet de la planète, et nous avons découvert une zone, surement un marécage, remplit d’une espèce de larve ou de serpent qui semble être très intelligent. Cet animal, quoi qu’il soit, a une durée de vie assez conséquente. » Continua de répondre le Furling. Puis il ajouta :

« D’après nos derniers rapports, cette planète n’abrite aucun humanoïde. Il n’y a que des insectes et autres animaux sans importances. Je pense que votre appareil n’est pas à l’origine de cette apparition »

« Non en effet, l’Idra avait détecté que la vie était déjà présente sur cette planète. Cependant, vu que celle-ci, malgré sa distance, pouvait encore être dans le réseau, une porte des étoiles y a été placée. Apparemment aucun d’entre vous n’y est allé jeter un coup d’œil ? » Demanda Moros.

« Non, par soucis de précaution, nous ne voulions pas rencontrer de danger. Bien que nous ayons la technologie pour faire des prélèvements et des analyses, nous ne connaissons pas assez bien cette espèce. Les rapports que nous avons eux de nos scannages indiquaient que cette espèce avait une réaction assez violente au sein de son environnement, même au sein de son groupe. Nous avons déjà pu analyser en détail une boucherie de ces serpents. On ne sait pas ce que sait exactement, mais comme la morphologie de l’espèce se rapproche du serpent ou de la larve, on préfère l’appelait comme ça. » Répondit le Furling.

« Et de votre côté Commandant Thor » ?

L’Asgard répondit :

« Nous avons récemment découvert au sein de notre galaxie une planète qui abrite actuellement une race inconnue. En faite, elle est entièrement mécanique. Nous avons pu découvrir que sa structure lui permettait de se reproduire d’elle-même à l’infini. Nous pensons qu’elle pourrait apporter un plus à notre technologie. Nous allons bientôt y aller pour faire des analyses et l’étudier. »

« Et pour vous » ? S’adressa Moros au représentant Nox

« Rien de spécial de notre côté. » Répondit-il

Ils parlèrent ensuite de plusieurs choses avant de se quitter.


Quand la porte des étoiles fut déconnectée, elle fut une nouvelle fois allumée pour la planète découverte récemment par les Anciens. La planète de destination des Oris. D’ailleurs, une grande partie du peuple était présent devant la porte. Quand celle-ci fut ouverte, une joie immense anima les deux peuples, bien que les motifs fussent différents.

Ainsi, la première partie du peuple Oris passèrent la porte des étoiles en direction de leur planète d’Exil. Pour les Anciens, le compte à rebours venait de commencer…..

A suivre....
Ananta
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Re: [FANFIC] Les Anciens

Message non lu par Ananta »

Voici le nouvel épisode, bonne lecture.


4*5 : Séparation partie 2

La porte se désactiva. Tout le monde repris ses taches habituelles. Cependant, dans les deux groupes, la joie et le bonheur étaient se faisaient sentir.

Une bonne partie de la population Oris venait de quittait l’avant-poste Ancien pour la planète d’Exil qui n’avait pas encore était nommée. La séparation venait de commencer. Bientôt, tous les Oris seraient rapatriés sur cette lointaine planète. Pour l’heure, il fallait que le reste de la population qui n’était pas encore partie puisse supporter le peuple Anciens. Le prochain départ n’aurait lieu que dans deux semaines. L’attente serait interminable.

Sur la planète d’Exil, les premiers habitants du peuple Oris était en quête d’un lieu pour passer la nuit. En effet, ils étaient arrivés le soir et il fallait trouver un abri pour la nuit. Mais cela ne serait pas un problème. Ils avaient, dans leur départ, emportés beaucoup de technologie qui leur permettrait de tenir, le temps que des installations, certes simples, puissent être construites. Alinus n’était pas avec eux, il avait préféré resté avec la deuxième partie du groupe. En faite cela faisait partie du plan. Les Anciens ne devaient pas savoir ce que tramaient les Oris. La planète était vierge de toute civilisation, ce qui veut dire qu’ils ne pouvaient pas être gênés dans leurs quêtes de colonisation et bien entendu, de l’Ascension.

En effet, Alinus avait laissé des instructions concernant le processus d’Ascension. Il avait eu beaucoup de pouvoirs, mais ceci avait baissés en puissance, dû aux événements douloureux de la guerre sur Pégase. Quoi qu’il en soit, les Oris n’auraient aucun mal à reprendre en bonne et du forme la méditation et la prière intense. Les autres Oris auraient eux aussi des pouvoirs qu’ils pourraient maitriser à loisir, avant d’atteindre l’Extase Ascensionnelle.

Dans l’avant-poste Anciens, les habitants continuaient toujours à explorer les planètes du réseau. Dans le mêmes temps quelques-uns avaient l’intention d’aller à la surface pour respirer le grand air et voir à quoi ressemblait la Terre. Moros lui-même avait envie d’y participer. Les membres du Conseil y prirent goût et ainsi, une grande majorité d’Atlantes quittèrent l’avant-poste ancien.

Ce qu’ils y virent était beau sans plus. Il n’y avait que de la glace et rien d’autre. Mais cette neige était extraordinaire aux yeux des Anciens, qui n’avaient pas mis un pied dehors depuis leur arrivé sur Terre. Bien entendu, un périmètre de sécurité était quand même établi. Il ne fallait pas qu’il y est des disparus, à travers cette immensité de glace. Et en parlant de glace, Moros avait une idée sur la question.

En effet, il n’y avait pas encore chez les Anciens une technologie capable de perforer un élément, quelque qu’il soit, dans le but de creuser un tunnel par exemple. Ils en étaient encore à la pelle. C’est ainsi que Moros proposa son idée concernant une technologie de perforation se basant sur le système de la porte des étoiles. Dès qu’ils rentreraient tous à l’avant-poste, le Conseiller irait en parler à Amélius, le concepteur et créateur de la porte des étoiles.

Quand la nuit tomba, tout le monde revint à l’avant-poste. Certains avaient envi de vivre dans une des nombreuses colonies nouvellement implantées, car les conditions climatiques leurs commençaient à être insupportable. Moros étudia la question avec ses collègues et ensembles après un long débat, acceptèrent cette demande.

Les jours qui suivirent marquèrent une expansion du peuple Atlante à travers toute la Voie Lactée. Avec le nombre de planètes visitées, le peuple pourrait se propager un peu partout et ne pas être concentrés à un seul endroit, propice à une attaque. En dehors de la Terre, il n’y avait pas sur les autres planètes un siège de contrôles, exceptée une. La planète en question était soumise à de très fortes températures, et la vie était pratiquement impossible en surface. La planète était comme sur le point d’exploser. Il y avait de la lave en fusion sur toute la surface, et l’air était irrespirable. Bien que le complexe ait pu être construit des mois avant, l’instabilité de la planète s’était fait ressentir bien après. Pour l’instant, la porte des étoiles était encore accessible, donc il n’y avait pas de danger immédiat, bien que la prudence fût de mise.

Moros discuta longuement avec Amélius sur son idée de technologie perforante. L’inventeur avait eu une idée semblable également. Au final, les deux amis furent d’accord pour créer cette technologie. Le scientifique s’y attela rapidement.

Les Oris étaient plus enclins à faire la paix avec les Anciens, même si cette soi-disant paix n’était qu’un prétexte pour cacher une tension qui ne s’était pas encore effacée complètement.

Mais la semaine approchait pour les Oris. L’edpz serait de nouveau connecté à la porte et enfin le reste de la population Oris pourrait rapidement quitter cette planète et cette galaxie.

En attendant cette semaine, Amélius s’acharnait à trouver un moyen efficace pour que sa nouvelle invention puisse fonctionner. En effet, le système de téléportation s’appuyait sur la technique de transfert utilisée par la porte des étoiles. Cependant, il n’était pas question de créer un mini-vortex pour se déplacer d’un point à un autre. Non, cela était tout autre. Ce qui était sur, c’est que le système de téléportation ressemblerait à la porte des étoiles au niveau du design. Quand à la technique de transfert, Amélius y réfléchissait.

La semaine qui devait permettre aux Oris de quitter l’avant-poste arriva et c’est dans une joie non-dissimulée que le vortex s’ouvrit pour la planète d’Exil. C’était la toute dernière fois que la porte des étoiles se connectée à cette planète, selon les dires de Moros. Les derniers membres des Oris passèrent la porte, tout sourire entre eux. Quand aux Anciens, ce fut, un hurlement de triomphe quand le vortex disparu.

Enfin les Oris étaient partis. Avec joie, les nouvelles inventions s’intensifièrent.


Sur la planète d’Exil, les membres des Oris retrouvèrent leurs compatriotes. Alinus, qui faisait parti du dernier groupe, avait pris soin avant de quitter l’avant-poste avec les autres d’effacer dans la mémoire l’adresse. De plus, il avait la veille un peu manipulé le dhd. Il savait que pour une certaine durée, le dhd avait en mémoire les cinquante dernières adresses composées. Or pour cette adresse là, il fallait que le dhd ne s’en souvienne pas. Ainsi, même s’ils venaient juste de partir, le dhd ne se souviendrait plus jamais des coordonnées de la planète de destination.

Les Oris commencèrent, après une bonne journée de repos, à mettre leur plan à exécution. Maintenant qu’ils étaient séparés des Anciens et que ceux-ci ne pourraient plus les trouver, la première phase pouvait réellement commencer. L’Ascension était de nouveau à l’honneur, et cette fois-ci, personne ne pourrait empêcher les Oris d’accomplir leur œuvre…..

A suivre
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