La grande croisade

Moments clés

- Réapparition de Vala à travers le corps du docteur Jackson
- Rencontre avec les habitants de Ver Isca
- Première apparition de Tomin
- Construction de nombreux vaisseaux-mères par les Oris
- Découverte de l'existence d'une seconde super porte
- Imminence de l'invasion de la Voie lactée par les Oris

Références culturelles

Star Wars - « Darth Vader » [Teal'c]

Notes sur l'épisode

- "La grande croisade" est le premier épisode de Stargate SG-1 réalisé par Robert C. Cooper, qui est également producteur exécutif et "show runner" de la série. Cooper a également écrit l'épisode.
- Toutes les voix off de Vala Mal Doran ont été filmées, afin que le réalisateur puisse choisir quelles parties seraient en voix off et quelles parties seraient montrées.
- Selon le commentaire audio du DVD de cet épisode, la raison du fil conducteur de cette intrigue est que Claudia Black était enceinte à l'époque.
- Cet épisode révèle qu'il existe une Superporte Ori fonctionnelle dans la Voie lactée.
- Les croiseurs de combat de classe Dédale sont appelés "304". La Russie recevra le prochain croiseur de classe Dédale, le Korolev.
- Dans "Le trésor d'Avalon 2ème partie", le Dr Daniel Jackson dit que les habitants de la galaxie Ori parlent probablement l'Ancien, et que le communicateur traduit. Cependant, cet épisode montre Vala communiquant librement avec les habitants d'un village de la galaxie Ori, même si elle ne comprend pas l'Ancien.
- Lorsque Vala demande à SG-1 s'il y a des naissances virginales (ou du moins des conceptions sans père) dans leur culture, Teal'c mentionne immédiatement Dark Vador, en référence à l'affirmation de la mère de Vador selon laquelle il est né sans père. Cela fait écho à l'engouement de Teal'c pour les films de Star Wars dans les épisodes précédents. ("Ascension") Le lieutenant-colonel Cameron Mitchell fait remarquer que le roi Arthur est également né d'une vierge. (The Once and Future King). Le lieutenant-colonel Samantha Carter semble déconcerté par le fait que ce soit la première pensée de Mitchell, peut-être parce que Mitchell, qui a un héritage chrétien, aurait très bien pu penser à Jésus-Christ.
- Il s'agit du premier de huit épisodes de Stargate SG-1, Stargate Atlantis et Stargate Universe réalisés par le scénariste et producteur exécutif Robert C. Cooper. En outre, cet épisode marque également les débuts de Cooper en tant que réalisateur.
- Doug Abrahams (Prêcheur) a précédemment joué le rôle du commandant Hale dans les épisodes de Stargate SG-1 "Résistance" et "Retour aux sources 2ème partie".

Secrets de tournage

- Sur son blog personnel, Joseph Mallozzi écrivit une série de messages à propos de cet épisode : "Rob travaille sur 'La grande croisade', qui verra le retour de CE PERSONNAGE avec une révélation majeure (que je ne révélerai pas pour le moment, vous devrez donc attendre la promo SCI FI). Rob va non seulement écrire et produire l'épisode, mais aussi le réaliser. Je lui ai déjà dit que je n'attendais rien de moins que le meilleur épisode de Stargate SG-1 de tous les temps ! Tout autre résultat serait une déception. Aucune pression". 

- "Robert a fait un excellent travail pour ses débuts de réalisateur. Il y a eu de superbes prises de vue et de grands moments dans ce film. Bien sûr, il a été aidé par des performances extraordinaires et des éclairages tout aussi extraordinaires de Peter Woeste. C'est agréable de retrouver Claudia." 

- "L'actrice Claudia Black revient à temps pour les débuts du producteur exécutif Robert C. Cooper en tant que réalisatrice. Un épisode ambitieux qui offre de l'action, de l'humour et du [pathos]. Il marque également l'introduction du vaisseau de guerre Ori. Ma première réaction au design : "Euh, ça ressemble à un siège de toilettes volant". C'est l'un des rares cas où ma contribution n'a PAS été appréciée."

- Joseph Mallozzi écrivit dans un message sur le forum de GateWorld : "Nous verrons Claudia au S.G.C. mais aussi quelques séquences très drôles de Michael Shanks jouant Vala comme Daniel Jackson qui est autrement occupé tout au long de cet épisode." 

- Claudia Black confia dans une interview avec TV Guide : "C'est un tournant intéressant pour Vala - elle se soucie sincèrement de cet homme [Tomin]. Elle fait quelque chose de mal, mais elle doit le faire pour survivre.""

"La grossesse de Vala dans cette histoire était fortuite, l'actrice Claudia Black ayant elle-même donné naissance à un enfant en décembre 2005, quelques mois après le tournage de l'épisode. "J'avais tellement peur que les producteurs soient déçus", a déclaré Claudia Black. L'actrice avait espéré revenir dans la série après son passage de six épisodes au début de la saison - à l'époque, elle remplaçait la régulière Amanda Tapping, qui était elle-même en congé de maternité."

"Il s'est avéré que le producteur exécutif Robert C. Cooper, qui a écrit et réalisé "La grande croisade", avait envisagé de faire revenir Vala... et d'utiliser la grossesse comme moyen d'introduire un nouveau méchant. (Vous verrez cela dans le premier épisode de la saison 10, "L'Orici".) 

- Dans le guide Stargate SG-1 : The illustrated Companion, Sharon Gosling recueillit de nombreuses révélations sur la conception de cet épisode : 

L'avant-dernier épisode de la saison, qui a vu le retour très attendu de Vala, le personnage de Claudia Black, et une urgence accrue pour l'équipe SG-1, a été écrit et réalisé par le producteur exécutif et showrunner de Stargate SG-1, Robert C. Cooper. "C'était très amusant", dit Cooper en souriant. "Tout le monde n'arrêtait pas de me demander : "Es-tu prêt, es-tu prêt, es-tu prêt ?" Et je me sentais comme le Jaffa sur le pont, à chaque fois que les Goa'ulds disaient "préparez-vous à tirer" - Je ne fais rien d'autre que de rester là - je suis prêt à tirer ! Je suis prêt y aller ! Je suis prêt à réaliser depuis très longtemps, mais je n'ai pas eu le temps. Mon autre travail, qui consiste à écrire et à produire quarante épisodes de télévision, m'en a empêché", plaisante-t-il. "Mais il s'est avéré que la fin de la saison était le moment idéal, et c'était la seule chose à laquelle je ne m'étais pas encore attaqué. C'était un élément du processus créatif auquel je voulais vraiment participer, et j'ai pris beaucoup de plaisir à le faire. J'ai toujours apprécié les réalisateurs de la série, ce qu'ils font et comment ils le font, ainsi que les acteurs et ce qu'ils font. Mais le fait de le faire (soi-même) vous donne un tout autre niveau d'appréciation".

L'histoire elle-même était très ambitieuse et devait réussir à jongler avec de nombreux éléments essentiels. Pour commencer, Cooper devait réintroduire le personnage de Vala et expliquer exactement où elle se trouvait pendant la majeure partie de la dernière saison. "Lorsque vous racontez une histoire en flash-back, en voix off, cela vous donne toujours une énorme liberté", explique le producteur exécutif. "C'est dangereux, parce qu'on peut très mal le faire, auquel cas il ne s'agit que d'explications. Si vous le faites bien, vous avez la possibilité de raconter beaucoup d'histoires et d'apprendre à mieux connaître les personnages en très peu de temps. Nous devions raconter en un seul épisode ce qui était arrivé à Vala au cours des neuf derniers mois. Il y avait beaucoup de grandes idées qui devaient être ancrées. Elle ne pouvait pas se contenter de dire "Je me suis mariée" sans comprendre pourquoi elle devait le faire."

En expliquant les dernières aventures de Vala, Cooper a eu l'occasion d'explorer une perspective différente de l'histoire qu'il avait passé un an à tisser. "Cet épisode aurait pu s'intituler "L'autre côté", explique-t-il. "Nous avons tendance à ne voir les choses que de notre propre point de vue. Lorsque nous regardons des choses comme le terrorisme, nous ne voyons que des méchants unidimensionnels qui posent des bombes. Mais je pense que les documentaires les plus intéressants que j'ai vus ont été réalisés par des personnes qui ont été immergées dans ces cultures. Pourquoi croient-ils ce qu'ils croient, et comment pouvons-nous changer cela ? Pouvons-nous changer cela ? Et quand on voit comment ces gens pensent et pourquoi ils font ce qu'ils font, cela crée une situation multidimensionnelle, pas seulement des "bons et des méchants". Le personnage de Tomin, que Vala a épousé, est très intéressant pour moi. C'est un homme merveilleux et doux que nous devrions aimer, mais qui est également prêt à tuer au nom de ce en quoi il croit, ce qui est, à certains égards, admirable. Dans notre monde fictif de Stargate SG-1, il est malheureusement mal informé. Tout dépend du côté où l'on se trouve et de ce en quoi l'on croit. Mais ce pouvoir de la croyance qui dicte vos actions est une chose très intéressante à explorer. J'espère que l'aspect grossesse de l'histoire n'éclipsera pas cette partie de l'histoire".

Avec "La grande croisade", Stargate SG-1 a de nouveau suscité la controverse avec sa représentation de la conception "vierge" de Vala. Après avoir déjà fait sourciller avec les aspects ouvertement religieux de l'histoire des Oris au début de la saison, Cooper s'est préparée à clôturer l'année de la série avec un sujet tout aussi brûlant pour que les critiques en débattent. "Nous n'avions pas vraiment le choix", explique-t-elle. "Sci-fi nous a demandé de ramener Vala. La grossesse a été ajoutée à l'histoire parce que Claudia était réellement enceinte, et cela semblait correspondre à la réalité. La question, une fois encore, de la possibilité de s'approcher un peu plus des histoires religieuses est une question dont nous avons évidemment parlé et qui nous préoccupait. Le fait est que le christianisme n'est pas le seul à croire en une telle conception. Dans le scénario, il y a une référence à Dark Vador ! Nous nous sommes dit que s'ils pouvaient le faire dans la nouvelle trilogie Star Wars, nous pouvions le faire ! De toute façon, tout le monde m'accuse de m'inspirer de Star Wars tout le temps", dit-il en riant. "Cela a donné à Claudia tellement de choses merveilleuses à jouer, et Vala sera une fois de plus un personnage plus étoffé pour cette histoire."

Malgré la controverse qui a entouré sa première réalisation, M. Cooper déclare que, dans l'ensemble, l'expérience a été merveilleuse. "C'est toujours un compromis", reconnaît-il. "Il n'y a que huit jours pour tourner l'épisode. Vous aimeriez avoir tel ou tel plan et en faire un autre. (Mais) en tant que scénaristes, nous faisons des compromis tout le temps. L'émission a un budget particulier qu'il faut respecter, et les heures sont très, très dures - mais c'est aussi très amusant. Tout le monde a dit à quel point j'étais heureuse en entrant sur le plateau. J'étais sur un petit nuage ! Et je suis reconnaissante à tout le monde de m'avoir soutenue, ils ont tous été très positifs, et je pense que tout le monde s'est efforcé de faire un peu plus d'efforts. J'espère que je n'ai pas trop foiré !"